US stocks fall with dollar as Powell warns on tariffs

Wall Street traders were back in sell-off mode Wednesday while the dollar fell further as downcast comments from Federal Reserve Chair Jerome Powell added to weakness in semiconductor giant Nvidia.After a relatively peaceful couple of days on markets following tariff-related volatility last week, investors were once again on the defensive. Gold, a safe-haven asset in times of uncertainty, climbed above $3,300 an ounce for the first time.US equities opened lower, shrugging off solid retail sales data. But the market dropped much more after Powell warned that Trump’s tariffs could put the Federal Reserve in the unenviable position of having to choose between tackling inflation and unemployment.Powell said that while the Fed’s employment and inflation goals were largely in balance at this point, policymakers could find themselves in the “challenging scenario” depending on how things evolve.”Tariffs are highly likely to generate at least a temporary rise in inflation,” Powell told the Economic Club of Chicago, warning that the inflationary effects “could also be more persistent.”US stocks hit session lows shortly after Powell’s comments before recovering a bit in the final minutes of trading.The Nasdaq finished down more than three percent.Nvidia ended down around seven percent after earlier slumping more than 10 percent. The chip company disclosed in a securities filing that it expects a $5.5 billion hit connected to export licenses for technology that the US government determined could be used for a Chinese supercomputer.Powell’s comments “sparked stagflation concerns,” said Jack Ablin of Cresset Capital. Powell “took what was a moderately down day into a pretty dramatic slide,” Ablin added.The dollar also weakened further after Powell’s remarks, retreating about one percent against the euro.”Markets are increasingly convinced that the US economy is losing steam,” said a comment from Forexlive published ahead of Powell’s remarks that pointed to market speculation about Fed interest rate cuts.The battering on Wall Street followed a mixed session in Europe.London’s benchmark FTSE 100 stock index closed 0.3 percent higher, as official data showed UK inflation slowed more than expected in March.Frankfurt also finished 0.3 percent in the green while Paris fell almost 0.1 percent.Last week Trump backed off his most onerous “reciprocal” tariffs for every country except China, while maintaining a range of other levies, including on car imports. There has been little sign of rapprochement between Washington and Beijing, which has responded with increased levies of its own. “Markets continue to suffer from the White House’s tariff flip-flopping,” said Fawad Razaqzada, market analyst at City Index and Forex.com.”The stop-start nature of US trade policy this month has made long-term positioning something of a fool’s errand, with volatility dominating the landscape.”- Key figures at 2050 GMT -New York – Dow: DOWN 1.7 percent at 39,669.39 (close)New York – S&P 500: DOWN 2.2 percent at 5,275.70 (close)New York – Nasdaq: DOWN 3.1 percent at 16,307.16 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,275.60 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,329.97 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 21,311.02 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 33,920.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 21,056.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,276.00 (close)Euro/dollar: UP at $1.1395 from $1.1282 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3235 from $1.3231Dollar/yen: DOWN at 142.12 yen from 143.21 yen Euro/pound: UP at 86.06 pence from 85.26 penceBrent North Sea Crude: UP 1.8 percent at $65.85 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $62.47 per barrelburs-jmb/acb

Ligue des champions: l’Inter tremble mais brise le rêve du Bayern Munich

L’Inter Milan, vainqueur 2 à 1 à l’aller, a tremblé face au Bayern Munich mercredi avant de rallier, grâce à un nul (2-2), les demi-finales de la Ligue des champions où il affrontera le FC Barcelone.L’espoir pour le Bayern n’aura réellement duré qu’une poignée de minutes: trois à l’aller à Munich entre l’égalisation de Thomas Müller (85) et le second but de l’Inter (88); six ce mercredi soir à San Siro entre l’ouverture du score par Harry Kane (52), source d’espoir, et la réponse de Lautaro Martinez (58). Deux ans après sa finale perdue contre Manchester City (1-0), l’Inter retrouve le dernier carré de la compétition-reine du football européen.Et son rêve de triplé Serie A-Coupe d’Italie-C1, comme en 2010, année de son dernier sacre européen, reste bien vivant.Il a fallu pour cela aux Nerazzurri briser un autre rêve, celui du Bayern qui espérait participer à la “Finale dahoam” (finale à la maison en bavarois) programmée dans son Allianz Arena le 31 mai.Obligés de marquer, les Bavarois ne se sont pas ménagés et ont débuté la rencontre pied au plancher, avec une première occasion dès la 3e minute par l’international français Michael Olise, détournée par Benjamin Pavard.Malgré des tentatives nombreuses mais souvent désordonnées, les joueurs de Vincent Kompany n’ont pas fait mouche dans une première période perturbée par des fortes rafales de vent.Sous la pluie, après la pause, ce duel entre leaders de leur championnat respectif a pris une toute autre allure.- Onzième but de Kane -Alors que l’Inter n’avait concédé que trois buts en douze rencontres de C1 jusque-là, les Nerazzurri ont cédé deux fois.D’abord devant l’inévitable Harry Kane (52): le capitaine des “Three Lions” a profité du marquage trop lâche de Federico Dimarco pour surprendre Yann Sommer avec son onzième but dans la compétition cette saison.Les deux équipes sont alors dos à dos, mais Lautaro Martinez a égalisé en deux temps (58) sur corner, une égalisation qui a redonné l’avantage aux champions d’Italie en titre au bilan des deux confrontations.Trois minutes plus tard, San Siro et ses 71.000 spectateurs se sont embrasés quand Benjamin Pavard a inscrit le second but de l’Inter, de la tête, toujours sur corner (61).Malgré cette avantage, l’Inter a commencé à reculer et a cédé une seconde fois à la 76e minute sur une tête d’Eric Dier, plongeant San Siro dans l’angoisse.Le Bayern a tenté sa chance jusqu’au bout, dans le temps additionnel notamment par Kingsley Coman, mais l’Inter a tenu bon et défiera le Barça. “C’est un match dont on va se souvenir longtemps, on a souffert par moments, mais on a montré que l’Inter avait du caractère, du coeur et de l’intelligence”, s’est réjoui Martinez au micro de la chaîne Prime.”Ce n’était pas un match facile contre une bonne équipe du Bayern, il a fallu être très concentré sur le plan défensif. On ne se met pas de limites”, a renchéri Pavard qui disputait son 50e match de C1.La dernière fois que l’Inter a affronté les Catalans en demi-finale de la C1, en avril 2010, n’évoque que des bons souvenirs à ses tifosi.Sur la route de son troisième sacre dans la compétition-reine, l’Inter, alors entraîné par Jose Mourinho, s’était imposé 3 à 1 en demi-finale aller face au Barça de Lionel Messi et de Zlatan Ibrahimovic. Au retour, les Milanais s’étaient inclinés 1 à 0 au Camp Nou mais avaient décroché leur billet pour la finale.

Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin

Pékin et Washington continuent mercredi de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue d’une guerre commerciale qui devrait provoquer un recul des échanges mondiaux et une hausse de l’inflation aux Etats-Unis.L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a estimé que ce recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5% en volume en 2025, en fonction de l’ampleur de la politique protectionniste de Donald Trump.La suspension temporaire des droits de douane punitifs américains les plus importants, sauf contre la Chine, va atténuer la contraction des échanges mais l’affrontement entre Pékin et Washington peut peser lourd.A Pékin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a tenu des propos fermes envers les États-Unis. S’ils” veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (…) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel”, a prévenu Lin Jian.La veille, la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt avait affirmé que la balle était “dans le camp de la Chine” pour des négociations, ajoutant: “C’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les États-Unis” et non l’inverse.De son côté, le président chinois Xi Jinping poursuit sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser avec des voisins une riposte coordonnée aux droits de douane américains.Après la Malaise mercredi, il sera jeudi au Cambodge, l’un des alliés les plus fidèles de la Chine en Asie du Sud-Est et où Pékin a étendu son influence ces dernières années.Son pays a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé.- “Hausse temporaire” -Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell a estimé que les décisions sur les droits de douane allaient “très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”, avec la possibilité que “les effets inflationnistes soient également persistants”.Lestée par ces perspectives moroses, Wall Street a clôturé en nette baisse mercredi: l’indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a notamment plongé de 3,07%.Symbole de l’impact de la guerre commerciale sur le grand public, les plateformes chinoises de vente en ligne Shein et Temu ont annoncé une hausse prochaine de leurs prix, qu’elles ont justifiée par les “récents changements dans les règles de commerce mondial”.Outre les tarifs douaniers, les deux entreprises sont concernées par la fin de l’exemption de taxes sur les colis de moins de 800 dollars importés aux Etats-Unis, sur laquelle reposait leur modèle économique.Après avoir suspendu la réception d’avions fabriqués par l’Américain Boeing -décision dénoncée par Donald Trump-, la Chine semble résolue à s’en prendre aussi à l’agriculture américaine: un responsable américain a confirmé à l’AFP le non-renouvellement par Pékin des licences de la majorité des exportateurs américains de viande de bÅ“uf depuis mi-mars.- Produits pharmaceutiques -Chine et États-Unis sont lancés dans une surenchère: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, qui s’ajoutent à ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, pour un total pouvant ainsi atteindre jusqu’à 245% en fonction des secteurs.Pékin a répliqué avec une surtaxe qui atteint désormais 125% pour les produits américains.Trump a cependant atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.Hors Chine, la Maison Blanche a mis en pause pour 90 jours ses droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10%, ouvrant la porte à la négociation.Pressée par Bruxelles de parler au nom de ses partenaires européens mais déterminée à défendre le “Made in Italy”, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni rencontre jeudi à Washington Donald Trump, dont elle a l’oreille.Mais les Etats-Unis comptent bien poursuivre la mise en place de droits de douane sectoriels, après les 25% déjà imposés sur l’acier et l’aluminium ainsi que sur l’automobile.Sont désormais dans leur viseur les secteurs des produits pharmaceutiques, semiconducteurs et métaux rares, ainsi que les produits qui en sont issus, tels que l’électronique grand public.

C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel

Le Paris SG, qualifié dans la douleur, a failli payer cher mardi son relâchement à Aston Villa (défaite 3-2) qui a réveillé ses vieux démons et doit lui servir de piqûre de rappel, avant de défier Arsenal, un adversaire plus redoutable en demi-finales de Ligue des champions. Il fallait voir Willian Pacho et Marquinhos s’écharper dans le rond central, Achraf Hakimi passer une soufflante à un partenaire, Gianluigi Donnarumma célébrer un de ses nombreux arrêts comme s’il avait gagné la compétition.Vainqueur si solide (3-1) à l’aller, le PSG a pourtant mené 2-0 à la demi-heure de jeu, semblant paisiblement tracer sa voie vers le dernier carré de cette C1 dont il rêve tant.Excès de confiance, coupable décompression en pensant avoir tué le suspense… tout s’est soudain délité. Et c’est comme si tout le patient édifice de la saison s’écroulait comme un château de cartes, en quelques minutes. Un vertige inouï s’est emparé de tout un club, pris la peur au ventre tout au long de la seconde période.Le doute s’est instillé par une frappe de Youri Tielemans, déviée dans son but par Pacho à la 34e minute, sur quoi l’équipe a subi la loi d’un Villa Park enfiévré au retour des vestiaires.Car les hommes d’Unai Emery ont marqué deux buts en deux minutes (55e, 57e) , dont celui égalisateur sur une nouvelle déviation malheureuse de Pacho. Mené et séparé d’un but d’une prolongation de toutes les frayeurs, le PSG a reculé encore. Une attitude très loin de ses démonstrations de domination féroce répétées de semaine en semaine en 2025. A l’opposé des vertus de courage et de combat affichées contre Liverpool en huitième de finale (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).- “Souffrance” -La fébrilité s’est aussi manifestée par une série de dérèglements frappants: relances ratées, retards au duel, refus d’engagement, contrôles approximatifs, dégagements en catastrophe…”Pendant plusieurs minutes on a eu la sensation difficile de ne pas savoir si on devait garder le ballon, sortir au milieu, jouer long… On n’a jamais été autant dominés”, a reconnu l’entraîneur Luis Enrique, ne cachant pas son soulagement.Et l’Espagnol de témoigner de “moments de souffrance” sur son banc, tout en étant conscient de devoir durcir le ton: “On n’était pas au niveau des exigences de Ligue des champions.” Un cinglant avertissement à ses troupes, qu’il n’a pourtant pas manquées de prendre dans ses bras au coup de sifflet final et dont il devra surveiller l’attitude à l’avenir, le seul enjeu en Ligue 1 étant de terminer invaincu, du jamais-vu.Luis Enrique a toutefois mis l’accent sur le sursaut du dernier quart d’heure, quand les Parisiens ont retrouvé la maîtrise de leur jeu et de leurs nerfs.”On se rend compte qu’on peut retourner les situations, c’est un match qui permet de grandir”, face à une “ambiance incroyable”, a-t-il voulu retenir.- Démons -Il a encore vu, comme à Liverpool, Donnarumma, souvent critiqué ces deux dernières saisons pour son mental fluctuant, réaliser plusieurs arrêts décisifs.Un tel trou d’air n’est jamais anodin à Paris, hanté par plusieurs renversements en Ligue des champions, de la “remontada” de 2017 contre le FC Barcelone (4-0, 1-6), à l’effondrement en quelques minutes contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3), en passant par la déconvenue contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3).A l’issue du match, le scénario ne passait pas chez Ousmane Dembélé, boudeur au micro de Canal+, et visiblement circonspect d’avoir reçu le trophée d’homme du match: “On s’est crus trop beaux. À 2-1, on a cru qu’on était déjà qualifiés, que c’était fini.”Et d’insister: “La Ligue des champions, c’est comme ça: tu peux tomber contre des équipes devant leur public, chaud comme ça. Ils peuvent renverser le match. Donc il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales”, contre Arsenal, vainqueur du grand Real Madrid de Kylian Mbappé.Le vice-capitaine Achraf Hakimi, premier buteur de la soirée, a abondé: “Ce n’est pas possible de gagner la Ligue des champions en prenant deux buts aussi rapidement”.A les écouter donc, les Parisiens semblent en être conscients: s’ils veulent enfin remporter cette compétition-reine, ils devront définitivement chasser les démons du passé.

C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel

Le Paris SG, qualifié dans la douleur, a failli payer cher mardi son relâchement à Aston Villa (défaite 3-2) qui a réveillé ses vieux démons et doit lui servir de piqûre de rappel, avant de défier Arsenal, un adversaire plus redoutable en demi-finales de Ligue des champions. Il fallait voir Willian Pacho et Marquinhos s’écharper dans le rond central, Achraf Hakimi passer une soufflante à un partenaire, Gianluigi Donnarumma célébrer un de ses nombreux arrêts comme s’il avait gagné la compétition.Vainqueur si solide (3-1) à l’aller, le PSG a pourtant mené 2-0 à la demi-heure de jeu, semblant paisiblement tracer sa voie vers le dernier carré de cette C1 dont il rêve tant.Excès de confiance, coupable décompression en pensant avoir tué le suspense… tout s’est soudain délité. Et c’est comme si tout le patient édifice de la saison s’écroulait comme un château de cartes, en quelques minutes. Un vertige inouï s’est emparé de tout un club, pris la peur au ventre tout au long de la seconde période.Le doute s’est instillé par une frappe de Youri Tielemans, déviée dans son but par Pacho à la 34e minute, sur quoi l’équipe a subi la loi d’un Villa Park enfiévré au retour des vestiaires.Car les hommes d’Unai Emery ont marqué deux buts en deux minutes (55e, 57e) , dont celui égalisateur sur une nouvelle déviation malheureuse de Pacho. Mené et séparé d’un but d’une prolongation de toutes les frayeurs, le PSG a reculé encore. Une attitude très loin de ses démonstrations de domination féroce répétées de semaine en semaine en 2025. A l’opposé des vertus de courage et de combat affichées contre Liverpool en huitième de finale (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).- “Souffrance” -La fébrilité s’est aussi manifestée par une série de dérèglements frappants: relances ratées, retards au duel, refus d’engagement, contrôles approximatifs, dégagements en catastrophe…”Pendant plusieurs minutes on a eu la sensation difficile de ne pas savoir si on devait garder le ballon, sortir au milieu, jouer long… On n’a jamais été autant dominés”, a reconnu l’entraîneur Luis Enrique, ne cachant pas son soulagement.Et l’Espagnol de témoigner de “moments de souffrance” sur son banc, tout en étant conscient de devoir durcir le ton: “On n’était pas au niveau des exigences de Ligue des champions.” Un cinglant avertissement à ses troupes, qu’il n’a pourtant pas manquées de prendre dans ses bras au coup de sifflet final et dont il devra surveiller l’attitude à l’avenir, le seul enjeu en Ligue 1 étant de terminer invaincu, du jamais-vu.Luis Enrique a toutefois mis l’accent sur le sursaut du dernier quart d’heure, quand les Parisiens ont retrouvé la maîtrise de leur jeu et de leurs nerfs.”On se rend compte qu’on peut retourner les situations, c’est un match qui permet de grandir”, face à une “ambiance incroyable”, a-t-il voulu retenir.- Démons -Il a encore vu, comme à Liverpool, Donnarumma, souvent critiqué ces deux dernières saisons pour son mental fluctuant, réaliser plusieurs arrêts décisifs.Un tel trou d’air n’est jamais anodin à Paris, hanté par plusieurs renversements en Ligue des champions, de la “remontada” de 2017 contre le FC Barcelone (4-0, 1-6), à l’effondrement en quelques minutes contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3), en passant par la déconvenue contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3).A l’issue du match, le scénario ne passait pas chez Ousmane Dembélé, boudeur au micro de Canal+, et visiblement circonspect d’avoir reçu le trophée d’homme du match: “On s’est crus trop beaux. À 2-1, on a cru qu’on était déjà qualifiés, que c’était fini.”Et d’insister: “La Ligue des champions, c’est comme ça: tu peux tomber contre des équipes devant leur public, chaud comme ça. Ils peuvent renverser le match. Donc il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales”, contre Arsenal, vainqueur du grand Real Madrid de Kylian Mbappé.Le vice-capitaine Achraf Hakimi, premier buteur de la soirée, a abondé: “Ce n’est pas possible de gagner la Ligue des champions en prenant deux buts aussi rapidement”.A les écouter donc, les Parisiens semblent en être conscients: s’ils veulent enfin remporter cette compétition-reine, ils devront définitivement chasser les démons du passé.

Marchés mondiaux: les inquiétudes commerciales subsistent, Wall Street termine en berne

Les Bourses mondiales ont évolué mercredi au gré des tensions commerciales entre Pékin et Washington, qui ont particulièrement plombé le secteur des semiconducteurs, Wall Street et le dollar ayant pour leur part glissé de plus belle après des perspectives moroses de la banque centrale américaine (Fed).En Europe, après une séance dans le rouge, les marchés ont finalement fait le pari d’avancer en fin de journée. Francfort a fini en hausse de 0,27%, Londres de 0,32% et Milan de 0,62%. Paris est restée à l’équilibre (-0,07%).A Wall Street, l’indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a plongé de 3,07%, l’indice élargi S&P 500 a perdu 2,24% et le Dow Jones a reculé de 1,73%.Déjà dans le rouge à l’ouverture, la place américaine a été plombée de plus belle par les propos du patron de la Fed, Jerome Powell, qui a estimé que les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump placent la banque centrale face à une situation “compliquée dans laquelle nos deux objectifs sont en tension”.La Fed est chargée d’un double mandat, sans priorité, entre le maintien de l’inflation proche de sa cible de long terme de 2% de hausse en rythme annuel, tout en assurant les conditions économiques propices au plein emploi.Jerome Powell “a transformé ce qui était une journée de baisse modérée en une glissade assez spectaculaire”, a résumé auprès de l’AFP Jack Albin de Cresset Capital.Lors d’un événement du club de l’économie de Chicago, M. Powell a jugé que “les droits de douane vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation” avec la possibilité que “les effets inflationnistes soient également persistants”.En outre, les investisseurs s’inquiètent “d’un durcissement de la guerre commerciale”, relève Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.Pékin et Washington continuent de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue du conflit commercial engagé par le président américain depuis le début de son mandat.Imposée à 145% sur ses exportations, la Chine a suspendu toute réception d’avions fabriqués par le constructeur américain Boeing. La Poste de Hong Kong a de son côté arrêté les envois de colis vers les Etats-Unis.Nvidia glisseLe titre du numéro un mondial des puces électroniques Nvidia a plongé jusqu’à -10% à Wall Street avant de clôturé à -6,87%, après avoir annoncé mardi soir que ses résultats du premier trimestre décalé devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges exceptionnelles.En cause, une décision du gouvernement américain l’ayant informé qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, selon un document envoyé à la SEC.Nvidia a perdu près d’un quart de sa valorisation depuis l’investiture de Donald Trump, fin janvier.AMD a terminé à -7,35%, Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) a perdu 3,60% et Broadcom 2,43%.Les valeurs européennes de la branche ont suivi le mouvement: Soitec a perdu 1,85% et STMicroelectronics 1,35% à Paris. Infineon a cédé 1,27% à Francfort.Le dollar à la peineLe dollar a reflué mercredi, lesté par les récents développements dans l’offensive commerciale lancée par la Maison Blanche et par les perspectives moroses de la banque centrale américaine (Fed) quant à l’état de santé de l’économie des Etats-Unis.Vers 19H30 GMT, le billet vert a chuté de 1,14% face à l’euro, à 1,1413 dollar, avant de remonter légèrement.”Le dollar est à nouveau sous pression”, résument dans une note les analystes de Brown Brothers Harriman, plombé par l’escalade dans l’offensive commerciale lancée par Trump.Nouveau record de l’or, le pétrole avanceValeur refuge par excellence, l’or a grimpé à un nouveau pic historique mercredi, à 3.342,54 dollars l’once, poussé par les incertitudes commerciales.Vers 20H45 GMT, l’once du métal jaune s’établissait à 3.339,25 dollars.Le pétrole a pour sa part avancé, voulant croire à des négociations commerciales entre Washington et Pékin, marquant toutefois le pas en fin de séance face aux commentaires du patron de la banque centrale américaine (Fed).Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, a pris 1,82% à 65,85 dollars et le baril de West Texas Intermediate a gagné 1,86% à 62,47 dollars.bur-emb-fcz-ni/vmt

Wall Street termine en berne, les perspectives économiques américaines inquiètent

La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, lestée par les perspectives moroses de la banque centrale américaine (Fed) quant à l’état de santé de l’économie des Etats-Unis, et par l’escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.L’indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a plongé de 3,07%, l’indice élargi S&P 500 a perdu 2,24% et le Dow Jones a reculé de 1,73%.Déjà dans le rouge à l’ouverture, la place américaine a été plombée de plus belle par les propos du patron de la Fed, Jerome Powell, qui a estimé que les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump placent la banque centrale face à une situation “compliquée dans laquelle nos deux objectifs sont en tension”.La Fed est chargée d’un double mandat, sans priorité, entre le maintien de l’inflation proche de sa cible de long terme de 2% de hausse en rythme annuel, tout en assurant les conditions économiques propices au plein emploi.Jerome Powell “a transformé ce qui était une journée de baisse modérée en une glissade assez spectaculaire”, a résumé auprès de l’AFP Jack Albin de Cresset Capital.Lors d’un événement du club de l’économie de Chicago, M. Powell a jugé que “les droits de douane vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation” avec la possibilité que “les effets inflationnistes soient également persistants”.”L’ampleur des droits de douane dépasse tout ce que la Fed a pu modéliser”, a constaté auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial. Côté indicateur, le marché a fait fi de l’accélération des ventes au détail en mars publiées mercredi (+1,4% à 734,9 milliards de dollars).Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,28% vers 20H20 GMT contre 4,33% la veille en clôture.L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, a quant à lui progressé de plus de 10%.En outre, le secteur des semiconducteurs, déjà miné par mercredi par la guerre commerciale lancée par Trump, s’est aussi enfoncé de plus belle après le discours de M. Powell. Les géants du secteur des semiconducteurs Nvidia et AMD ont plongé de plus de 10% à Wall Street en séance, avant de terminer respectivement à -6,87% et -7,35%.Nvidia a perdu près d’un quart de sa valorisation depuis l’investiture de Donald Trump, fin janvier.Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) a perdu 3,60% et Broadcom 2,43%.”L’angoisse de la guerre commerciale (…) est revenue après les mesures prises par Pékin à l’encontre de Boeing et l’obligation faite par les États-Unis à Nvidia d’obtenir des licences d’exportation pour exporter ses puces” vers la Chine et d’autres pays, commente pour sa part Marc Chandler de Bannockburn Global Forex.Dans un document transmis à la SEC, le gendarme boursier américain, Nvidia a précisé que le gouvernement américain l’a informé la semaine dernière qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces utilisée pour l’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays.La Chine, qui riposte systématiquement aux surtaxes douanières américaines, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par le constructeur américain Boeing (+0,57%).Ailleurs, à la cote, le loueur de véhicules Hertz a terminé en orbite (+56,44%) après que le fonds de l’investisseur Bill Ackman a racheté 12,7 millions d’actions du groupe.La compagnie aérienne américaine United Airlines a terminé à l’équilibre (+0,01%) après avoir indiqué mercredi qu’elle n’anticipait pas d’impact direct sur le prix de ses nouveaux avions du fait des nouveaux droits de douane imposés sur les importations aux États-Unis.