Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre

L’armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, au moment où 25 pays appellent à la fin immédiate de la guerre dans le territoire palestinien assiégé et dévasté.Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.”La guerre à Gaza doit cesser immédiatement”, écrivent dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères de 25 pays, parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gidéon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle. – “Aucun endroit sûr” -Sur le terrain, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée avait indiqué plus tôt étendre ses opérations militaires dans ce secteur, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone.    Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, déclare Abdallah Abou Slim, 48 ans.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.- “Choquées” -“Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre

L’armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, au moment où 25 pays appellent à la fin immédiate de la guerre dans le territoire palestinien assiégé et dévasté.Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.”La guerre à Gaza doit cesser immédiatement”, écrivent dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères de 25 pays, parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gidéon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle. – “Aucun endroit sûr” -Sur le terrain, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée avait indiqué plus tôt étendre ses opérations militaires dans ce secteur, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone.    Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, déclare Abdallah Abou Slim, 48 ans.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.- “Choquées” -“Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Trump adds pressure on new stadium deal for NFL Commanders

A proposed new $3.7 billion stadium for the NFL Washington Commanders is under pressure from US President Donald Trump, who has threatened to scuttle the deal without a team nickname change.The former Washington Redskins, who dropped the controversial nickname many saw as racist in 2020, adopted Washington Football Team before rebranding to the Commanders in 2022.Trump said he wants to see the team restore the old nickname and called upon Major League Baseball’s Cleveland Guardians to revert to their old nickname of Indians in weekend social media posts.”I may put a restriction on them that if they don’t change the name back to the original ‘Washington Redskins,’ and get rid of the ridiculous moniker, ‘Washington Commanders,’ I won’t make a deal for them to build a Stadium in Washington,” Trump posted.Washington’s City Council is studying plans before voting on final approval for a deal struck by the club and Mayor Muriel Bowser to build a new 65,000-seat domed venue on the site of RFK Stadium, the club’s former home before it moved to the Maryland suburbs.Asked Monday about Trump’s threat, Bowser said a name change by the club would not alter her support of the deal. Instead, she ripped the council for delays on approving the stadium deal that would rely on about $1.1 billion in taxpayer funds.”What I’m concerned about is we haven’t done our part and so we need to complete our part so that the team can get to work so that local businesses can get hired so that we can start earning the tax revenue that will come when we deliver the Commanders’ stadium,” Bowser said.Phil Mendelson, chair of the DC Council, said in a statement that Trump’s threat would not push the council’s timeline for considering all aspects of the deal, including at a hearing next week.”I am focused on getting the best deal for District taxpayers and getting the deal across the finish line,” he said. “I have heard from no — zero — District residents complaining about the name change or saying this is an issue in connection with the stadium.”The RFK Stadium site for the proposed new stadium is on federal land but US lawmakers gave control of the site to the city last year.Trump, who said the team would be more valuable by reverting to its prior nickname, could impact the deal through US federal committees that approve DC construction projects.

Western nations call for immediate end to Gaza war as Israel expands offensive

More than two dozen Western countries called for an immediate end to the war in Gaza on Monday, saying suffering there had “reached new depths” as Israel’s military expanded its operations to the central city of Deir el-Balah. After more than 21 months of fighting that have triggered catastrophic humanitarian conditions for Gaza’s more than two million people, Israeli allies Britain, France, Australia, Canada and 21 other countries, plus the EU, said in a joint statement that the war “must end now”.”The suffering of civilians in Gaza has reached new depths,” the signatories added, urging a negotiated ceasefire, the release of hostages held by Palestinian militants and the free flow of much-needed aid.Not long after, the head of the United Nations warned that Gazans’ “last lifelines” were collapsing.Israeli Foreign Minister Gideon Saar condemned the countries’ statement, saying any international pressure should be on Hamas, while US ambassador Mike Huckabee called the joint letter “disgusting”.Key mediator Egypt, however, endorsed the message.The Western plea came with Deir el-Balah under intense shelling on Monday, after Israel’s military the day before had ordered residents to leave, warning of imminent action in an area where it had not previously operated.Between 50,000 and 80,000 people were in the area when the evacuation order was issued, according to initial estimates from the UN’s humanitarian agency OCHA.Deir el-Balah resident Abdullah Abu Saleem, 48, told AFP on Monday that “during the night, we heard huge and powerful explosions shaking the area as if it were an earthquake”.He said this was “due to artillery shelling in the south-central part of Deir el-Balah and the southeastern area”.”We are extremely worried and fearful that the army is planning a ground operation,” he added.- ‘Extremely critical’ -In their statement, the Western countries also denounced Israel’s aid delivery model in Gaza, saying it was “dangerous, fuels instability and deprives Gazans of human dignity”.The UN has recorded 875 people killed in Gaza while trying to get food since late May, when Israel began easing a more than two-month aid blockade. “We condemn the drip feeding of aid and the inhumane killing of civilians, including children, seeking to meet their most basic needs of water and food,” the statement said.UN Secretary-General Antonio Guterres condemned through his spokesman the “accelerating breakdown of humanitarian conditions”, noting “the growing reports of children and adults suffering from malnutrition”.In Deir el-Balah, AFP images showed plumes of dark smoke billowing into the sky.The spokesman for Gaza’s civil defence agency, Mahmud Bassal, told AFP it had “received calls from several families trapped in the Al-Baraka area of Deir el-Balah due to shelling by Israeli tanks”.The Israeli military did not respond to a request for comment.Since the start of the war, nearly all of Gaza’s population has been displaced at least once by repeated Israeli evacuation orders.According to OCHA, the latest order means that 87.8 percent of the territory is now under evacuation orders or within Israeli militarised zones.Hamdi Abu Mughseeb, 50, told AFP that he and his family had fled northwards from their tent south of Deir el-Balah at dawn following a night of intense shelling.”There is no safe place anywhere in the Gaza Strip,” he said. “I don’t know where we can go.”Mai Elawawda, communications officer in Gaza for the UK-based charity Medical Aid for Palestinians, said the situation was “extremely critical”, describing shelling “all around our office, and military vehicles are just 400 metres (1,300 feet) away from our colleagues and their families”.- ‘Shocked and alarmed’ -The families of hostages held in Gaza since Hamas’s October 2023 attack on Israel said they were “shocked and alarmed” by reports of evacuation orders for parts of Deir el-Balah.The Hostages and Missing Families Forum demanded political and military authorities “clearly explain why the offensive in the Deir el-Balah area does not put the hostages at serious risk”.Of the 251 hostages taken during Hamas’s attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Civil defence spokesman Bassal reported at least 15 people killed by Israeli forces across Gaza on Monday.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the agency and other parties.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,029 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s 2023 attack, which sparked the war, resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pétition contre la loi Duplomb: plus d’1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs

Plus d’1,5 million de signatures : devant la mobilisation citoyenne inédite contre la loi Duplomb, décriée pour son impact environnemental, certaines voix au sein du camp présidentiel demandent de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le gouvernement s’est dit “disponible” pour un nouveau débat au Parlement.La portée d’un tel débat resterait toutefois limitée, car si les différents groupes politiques pourront exprimer leurs positions, il ne permettra pas seul de revenir sur les dispositions déjà adoptées. La pétition, lancée par une étudiante sur le site de l’Assemblée nationale, dénonce cette loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.En une dizaine de jours seulement, elle a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Soit largement au-dessus du seuil requis des 500.000 pour obtenir un débat en séance, si la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe l’agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.Une issue qui fait désormais peu de doute, de nombreux responsables politiques s’étant prononcés favorablement, y compris ceux en soutien du texte, à commencer par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Le patron des députés MoDem, Marc Fesneau, s’est aussi dit prêt à soutenir la démarche.Même écho chez Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, mais a estimé que “seul un débat démocratique” pourrait restaurer “la confiance” des citoyens face aux “mensonges” accompagnant selon elle la pétition.Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit lundi soir que le gouvernement était  “pleinement disponible” pour ce débat.La gauche, vent debout contre la loi durant son examen chaotique, a elle tenté de tirer avantage de cette mobilisation citoyenne.Jean-Luc Mélenchon (LFI) a loué une “action populaire de masse”.”C’est une lutte qui ne fait que commencer”, a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. “Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l’abrogation” de cette loi, a-t-elle assuré.Les socialistes ont confirmé vouloir porter “à la rentrée une proposition de loi abrogeant les graves reculs de la loi Duplomb”. – Deuxième délibération -“Instrumentalisation de la gauche et des écologistes”, répondent ses défenseurs, en premier lieu son auteur, le sénateur LR Laurent Duplomb. “Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, on peut avoir ce résultat”.L’acétamipride est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”. Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.Dans le camp présidentiel, on cherche la bonne formule pour tenir compte du succès de la pétition sans remettre en cause la loi votée au Parlement. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu’elle donne son avis sur le texte en amont de l’éventuel futur débat parlementaire, une proposition soutenue par la ministre de la Transition Agnès Pannier-Runacher.Mais pour M. Duplomb, la pétition vise surtout à “mettre de la pression sur le Conseil constitutionnel” qui doit se prononcer sur la loi d’ici au 10 août.S’il la valide, la gauche appelle Emmanuel Macron à demander alors au Parlement une deuxième délibération, comme le lui permet la Constitution.Une telle décision pourrait déclencher cependant une crise gouvernementale avec les LR au coeur de l’été.”Le chemin de cette loi n’est pas terminé puisque le Conseil constitutionnel a été saisi. Le président ne peut dès lors pas s’exprimer tant que les Sages n’ont pas rendu leur décision”, a répondu à l’AFP l’entourage d’Emmanuel Macron.La loi Duplomb contient d’autres mesures controversées, sur le rôle de l’Anses ou le stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures (méga-bassines).Elle cristallise les tensions depuis de nombreux mois.Lundi, l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu’il demanderait aux procureurs de la République d’être d’une “grande fermeté” face aux “menaces inacceptables” subies par “de nombreux parlementaires” du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l’Intérieur, neuf “atteintes” à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées. 

Pétition contre la loi Duplomb: plus d’1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs

Plus d’1,5 million de signatures : devant la mobilisation citoyenne inédite contre la loi Duplomb, décriée pour son impact environnemental, certaines voix au sein du camp présidentiel demandent de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le gouvernement s’est dit “disponible” pour un nouveau débat au Parlement.La portée d’un tel débat resterait toutefois limitée, car si les différents groupes politiques pourront exprimer leurs positions, il ne permettra pas seul de revenir sur les dispositions déjà adoptées. La pétition, lancée par une étudiante sur le site de l’Assemblée nationale, dénonce cette loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.En une dizaine de jours seulement, elle a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Soit largement au-dessus du seuil requis des 500.000 pour obtenir un débat en séance, si la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe l’agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.Une issue qui fait désormais peu de doute, de nombreux responsables politiques s’étant prononcés favorablement, y compris ceux en soutien du texte, à commencer par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Le patron des députés MoDem, Marc Fesneau, s’est aussi dit prêt à soutenir la démarche.Même écho chez Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, mais a estimé que “seul un débat démocratique” pourrait restaurer “la confiance” des citoyens face aux “mensonges” accompagnant selon elle la pétition.Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit lundi soir que le gouvernement était  “pleinement disponible” pour ce débat.La gauche, vent debout contre la loi durant son examen chaotique, a elle tenté de tirer avantage de cette mobilisation citoyenne.Jean-Luc Mélenchon (LFI) a loué une “action populaire de masse”.”C’est une lutte qui ne fait que commencer”, a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. “Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l’abrogation” de cette loi, a-t-elle assuré.Les socialistes ont confirmé vouloir porter “à la rentrée une proposition de loi abrogeant les graves reculs de la loi Duplomb”. – Deuxième délibération -“Instrumentalisation de la gauche et des écologistes”, répondent ses défenseurs, en premier lieu son auteur, le sénateur LR Laurent Duplomb. “Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, on peut avoir ce résultat”.L’acétamipride est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”. Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.Dans le camp présidentiel, on cherche la bonne formule pour tenir compte du succès de la pétition sans remettre en cause la loi votée au Parlement. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu’elle donne son avis sur le texte en amont de l’éventuel futur débat parlementaire, une proposition soutenue par la ministre de la Transition Agnès Pannier-Runacher.Mais pour M. Duplomb, la pétition vise surtout à “mettre de la pression sur le Conseil constitutionnel” qui doit se prononcer sur la loi d’ici au 10 août.S’il la valide, la gauche appelle Emmanuel Macron à demander alors au Parlement une deuxième délibération, comme le lui permet la Constitution.Une telle décision pourrait déclencher cependant une crise gouvernementale avec les LR au coeur de l’été.”Le chemin de cette loi n’est pas terminé puisque le Conseil constitutionnel a été saisi. Le président ne peut dès lors pas s’exprimer tant que les Sages n’ont pas rendu leur décision”, a répondu à l’AFP l’entourage d’Emmanuel Macron.La loi Duplomb contient d’autres mesures controversées, sur le rôle de l’Anses ou le stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures (méga-bassines).Elle cristallise les tensions depuis de nombreux mois.Lundi, l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu’il demanderait aux procureurs de la République d’être d’une “grande fermeté” face aux “menaces inacceptables” subies par “de nombreux parlementaires” du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l’Intérieur, neuf “atteintes” à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées. 

Pétition contre la loi Duplomb: plus d’1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs

Plus d’1,5 million de signatures : devant la mobilisation citoyenne inédite contre la loi Duplomb, décriée pour son impact environnemental, certaines voix au sein du camp présidentiel demandent de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le gouvernement s’est dit “disponible” pour un nouveau débat au Parlement.La portée d’un tel débat resterait toutefois limitée, car si les différents groupes politiques pourront exprimer leurs positions, il ne permettra pas seul de revenir sur les dispositions déjà adoptées. La pétition, lancée par une étudiante sur le site de l’Assemblée nationale, dénonce cette loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.En une dizaine de jours seulement, elle a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Soit largement au-dessus du seuil requis des 500.000 pour obtenir un débat en séance, si la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe l’agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.Une issue qui fait désormais peu de doute, de nombreux responsables politiques s’étant prononcés favorablement, y compris ceux en soutien du texte, à commencer par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Le patron des députés MoDem, Marc Fesneau, s’est aussi dit prêt à soutenir la démarche.Même écho chez Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, mais a estimé que “seul un débat démocratique” pourrait restaurer “la confiance” des citoyens face aux “mensonges” accompagnant selon elle la pétition.Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit lundi soir que le gouvernement était  “pleinement disponible” pour ce débat.La gauche, vent debout contre la loi durant son examen chaotique, a elle tenté de tirer avantage de cette mobilisation citoyenne.Jean-Luc Mélenchon (LFI) a loué une “action populaire de masse”.”C’est une lutte qui ne fait que commencer”, a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. “Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l’abrogation” de cette loi, a-t-elle assuré.Les socialistes ont confirmé vouloir porter “à la rentrée une proposition de loi abrogeant les graves reculs de la loi Duplomb”. – Deuxième délibération -“Instrumentalisation de la gauche et des écologistes”, répondent ses défenseurs, en premier lieu son auteur, le sénateur LR Laurent Duplomb. “Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, on peut avoir ce résultat”.L’acétamipride est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”. Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.Dans le camp présidentiel, on cherche la bonne formule pour tenir compte du succès de la pétition sans remettre en cause la loi votée au Parlement. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu’elle donne son avis sur le texte en amont de l’éventuel futur débat parlementaire, une proposition soutenue par la ministre de la Transition Agnès Pannier-Runacher.Mais pour M. Duplomb, la pétition vise surtout à “mettre de la pression sur le Conseil constitutionnel” qui doit se prononcer sur la loi d’ici au 10 août.S’il la valide, la gauche appelle Emmanuel Macron à demander alors au Parlement une deuxième délibération, comme le lui permet la Constitution.Une telle décision pourrait déclencher cependant une crise gouvernementale avec les LR au coeur de l’été.”Le chemin de cette loi n’est pas terminé puisque le Conseil constitutionnel a été saisi. Le président ne peut dès lors pas s’exprimer tant que les Sages n’ont pas rendu leur décision”, a répondu à l’AFP l’entourage d’Emmanuel Macron.La loi Duplomb contient d’autres mesures controversées, sur le rôle de l’Anses ou le stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures (méga-bassines).Elle cristallise les tensions depuis de nombreux mois.Lundi, l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu’il demanderait aux procureurs de la République d’être d’une “grande fermeté” face aux “menaces inacceptables” subies par “de nombreux parlementaires” du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l’Intérieur, neuf “atteintes” à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées. 

Pétition contre la loi Duplomb: plus d’1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs

Plus d’1,5 million de signatures : devant la mobilisation citoyenne inédite contre la loi Duplomb, décriée pour son impact environnemental, certaines voix au sein du camp présidentiel demandent de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le gouvernement s’est dit “disponible” pour un nouveau débat au Parlement.La portée d’un tel débat resterait toutefois limitée, car si les différents groupes politiques pourront exprimer leurs positions, il ne permettra pas seul de revenir sur les dispositions déjà adoptées. La pétition, lancée par une étudiante sur le site de l’Assemblée nationale, dénonce cette loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.En une dizaine de jours seulement, elle a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Soit largement au-dessus du seuil requis des 500.000 pour obtenir un débat en séance, si la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe l’agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.Une issue qui fait désormais peu de doute, de nombreux responsables politiques s’étant prononcés favorablement, y compris ceux en soutien du texte, à commencer par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Le patron des députés MoDem, Marc Fesneau, s’est aussi dit prêt à soutenir la démarche.Même écho chez Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, mais a estimé que “seul un débat démocratique” pourrait restaurer “la confiance” des citoyens face aux “mensonges” accompagnant selon elle la pétition.Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit lundi soir que le gouvernement était  “pleinement disponible” pour ce débat.La gauche, vent debout contre la loi durant son examen chaotique, a elle tenté de tirer avantage de cette mobilisation citoyenne.Jean-Luc Mélenchon (LFI) a loué une “action populaire de masse”.”C’est une lutte qui ne fait que commencer”, a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. “Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l’abrogation” de cette loi, a-t-elle assuré.Les socialistes ont confirmé vouloir porter “à la rentrée une proposition de loi abrogeant les graves reculs de la loi Duplomb”. – Deuxième délibération -“Instrumentalisation de la gauche et des écologistes”, répondent ses défenseurs, en premier lieu son auteur, le sénateur LR Laurent Duplomb. “Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, on peut avoir ce résultat”.L’acétamipride est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”. Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.Dans le camp présidentiel, on cherche la bonne formule pour tenir compte du succès de la pétition sans remettre en cause la loi votée au Parlement. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu’elle donne son avis sur le texte en amont de l’éventuel futur débat parlementaire, une proposition soutenue par la ministre de la Transition Agnès Pannier-Runacher.Mais pour M. Duplomb, la pétition vise surtout à “mettre de la pression sur le Conseil constitutionnel” qui doit se prononcer sur la loi d’ici au 10 août.S’il la valide, la gauche appelle Emmanuel Macron à demander alors au Parlement une deuxième délibération, comme le lui permet la Constitution.Une telle décision pourrait déclencher cependant une crise gouvernementale avec les LR au coeur de l’été.”Le chemin de cette loi n’est pas terminé puisque le Conseil constitutionnel a été saisi. Le président ne peut dès lors pas s’exprimer tant que les Sages n’ont pas rendu leur décision”, a répondu à l’AFP l’entourage d’Emmanuel Macron.La loi Duplomb contient d’autres mesures controversées, sur le rôle de l’Anses ou le stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures (méga-bassines).Elle cristallise les tensions depuis de nombreux mois.Lundi, l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu’il demanderait aux procureurs de la République d’être d’une “grande fermeté” face aux “menaces inacceptables” subies par “de nombreux parlementaires” du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l’Intérieur, neuf “atteintes” à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées. 

Le ministre français des Affaires étrangères rencontre Zelensky à Kiev

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est entretenu lundi de la coopération militaire avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l’occasion d’une visite officielle à Kiev, peu après une nouvelle vague de frappes russes.Dans ce contexte, M. Barrot a assuré sur X que les Européens continueront “d’accroître la pression sur Vladimir Poutine” et réaffirmé le “soutien indéfectible” de la France envers l’Ukraine.Il s’est entretenu avec le président Volodymyr Zelensky, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga et la nouvelle Première ministre Ioulia Svyrydenko.Après sa rencontre avec le ministre français, M. Zelensky a indiqué avoir “discuté du soutien en matière de défense, en particulier des moyens de défense antiaérienne” et de la formation des soldats ukrainiens.Il a aussi assuré sur X que “des entreprises françaises ont décidé de commencer à fabriquer des drones en Ukraine”, sans préciser lesquelles.”C’est en faisant pression sur la Russie d’une part, et en apportant un soutien résolu à l’Ukraine d’autre part, que nous parviendrons à mettre fin à cette guerre lâche et honteuse”, a déclaré de son côté dans la soirée M. Barrot.Il a affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie, adoptées vendredi, visaient à “accroître le coût de cette guerre invraisemblable” et obtenir un cessez-le-feu, auquel se refuse toujours le Kremlin.Jean-Noël Barrot, en visite pour deux jours en Ukraine, s’est par ailleurs rendu à la station de métro Loukianivska de Kiev, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d’autres stations, sert habituellement d’abri à la population, a constaté une journaliste de l’AFP.M. Barrot est arrivé peu après la levée des alertes aériennes à Kiev, où les attaques russes ont fait au moins un mort et neuf blessés, selon les secours.Le ministre s’est également à l’ancienne centrale de Tchernobyl, située près de la capitale ukrainienne, où a eu lieu le pire accident nucléaire de l’Histoire, en avril 1986.La France a contribué à la réparation d’une structure de confinement radiologique de la centrale, structure qui, selon Kiev, a été endommagée par un drone russe en février 2025, sans entraîner de rejet de radioactivité.Accompagné d’un petit groupe de journalistes, dont l’AFP, M. Barrot a inspecté la structure, où un trou dans l’arche était encore clairement visible.Le ministre s’est retrouvé temporairement coincé dans un ascenseur du site avec certains membres de son équipe alors qu’ils quittaient le bâtiment. Le groupe a toutefois réussi à actionner le mécanisme manuellement et à s’en tirer sans grande peine.L’Ukraine a bénéficié de plus de sept milliards d’euros d’aide militaire et financière de la part de la France depuis le début de l’invasion russe en 2022, selon les chiffres de l’institut de recherche allemand Kiel.

Ahead of new talks, Iran blames Europeans for nuclear deal collapse

Tehran blamed European powers on Monday for the failure of a landmark 2015 nuclear deal, accusing them of breaking commitments ahead of renewed talks in Istanbul with Britain, France and Germany.The 2015 agreement — reached between Iran and UN Security Council permanent members Britain, China, France, Russia and the United States, plus Germany — imposed curbs on Iran’s nuclear programme in exchange for sanctions relief.However, it unravelled in 2018 when the United States, during Donald Trump’s first term as president, unilaterally withdrew and reimposed sweeping sanctions.Though Europe pledged continued support, a mechanism intended to offset US sanctions never effectively materialised, forcing many Western firms to exit Iran and deepening its economic crisis.”Iran holds the European parties responsible for negligence in implementing the agreement,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei ahead of Friday’s talks in Istanbul with Britain, France and Germany on the deal’s future.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi and his Turkish counterpart Hakan Fidan spoke by phone Monday to discuss the talks, Fidan’s office said, confirming the date had been set for Friday.Iran will also host a trilateral meeting Tuesday with Chinese and Russian representatives to discuss the nuclear issue and potential sanctions.The Chinese foreign ministry said Beijing would “continue to play a constructive role in pushing relevant sides to restart dialogue and negotiations, and reach a solution that takes in account the legitimate concerns of all parties”.In recent weeks, the three European powers have threatened to reimpose international sanctions on Tehran, accusing it of breaching its nuclear commitments.Germany said the Istanbul talks would be at the expert level, with the European trio, or E3, working “flat out” to find a sustainable and verifiable diplomatic solution.”If no solution is reached by the end of August… the snapback also remains an option for the E3,” said its foreign ministry spokesman, Martin Giese.A clause in the 2015 agreement allows for UN sanctions on Iran to be reimposed through a “snapback” mechanism in the event of non-compliance.However, the agreement expires in October, leaving a tight deadline.- ‘No intention of speaking with America’ -The International Atomic Energy Agency says Iran is the only non-nuclear-armed country currently enriching uranium to 60 percent — far beyond the 3.67 percent cap set by the 2015 accord.That is a short step from the 90 percent enrichment required for a nuclear weapon.Using the snapback clause was “meaningless, unjustifiable and immoral”, Baqaei told a news conference, arguing that Iran only began distancing itself from the agreement in response to Western non-compliance.”Iran’s reduction of its commitments was carried out in accordance with the provisions outlined in the agreement,” he said.Western powers — led by the United States and backed by Israel — have long accused Tehran of secretly seeking nuclear weapons.Iran has repeatedly denied this, insisting its nuclear programme is solely for civilian purposes such as energy production.Tehran and Washington had held five rounds of nuclear talks starting in April, but a planned meeting on June 15 was cancelled after Israel launched strikes on Iran, triggering a 12-day conflict.”At this stage, we have no intention of speaking with America,” Baqaei said Monday.Israel launched a wave of surprise strikes on its regional nemesis on June 13, targeting key military and nuclear facilities.The United States launched its own strikes against Iran’s nuclear programme on June 22, hitting the uranium enrichment facility at Fordo, in Qom province south of Tehran, as well as nuclear sites in Isfahan and Natanz.