At least 20 killed as Bangladesh fighter jet crashes into school

A Bangladeshi fighter jet crashed into a school in the capital Dhaka on Monday, killing at least 20 people and injuring more than 170 in the country’s deadliest aviation accident in decades.Many of the victims were young students who had just been let out of class when a Chinese-made F-7 BJI aircraft slammed into the Milestone School and College.An AFP photographer at the scene saw fire and rescue officials taking away the injured students on stretchers, while army personnel helped clear the mangled wreckage.A military statement said 20 people were killed, including the pilot, and 171 others injured when the jet crashed following a mechanical failure.An 18-year-old student, Shafiur Rahman Shafi, said he heard a huge blast that felt like an earthquake.”There were two fighter planes… Suddenly one of the two planes crashed here (in the junior playground),” he told AFP. “It created a boom, and it felt like a quake. Then it caught fire,” he added.The well-known private school offers education to children from kindergarten through to senior secondary.Most of the injured were aged between eight and 14, said Mohammad Maruf Islam, joint director of Dhaka’s National Burn and Plastic Surgery Institute where many victims were treated.Grieving relatives of the victims thronged the hospital, while dozens of volunteers lined up to donate blood.Tofazzal Hossain, 30, broke down in tears on learning that his young cousin had been killed.”We frantically searched for my cousin in different hospitals,” Hossain told AFP.”He was an eighth grader at the school. Finally, we found his body.”- ‘Deep grief and sorrow’ -Mohammad Sayedur Rahman, a Health and Family Welfare official, said at least seven bodies remained unidentified.The military said the pilot, flight lieutenant Towkir Islam, was on a routine training mission when the jet “reportedly encountered a mechanical failure”.”The exact cause remains under investigation,” it said in a statement.The pilot tried to divert the aircraft away from densely populated areas but, “despite his best efforts”, crashed into the two-storey school building, the military added.It was Towkir’s first solo flight, his uncle Motakabbir told AFP.”His mother was nervous yet happy and had been eagerly waiting for the completion of her son’s first solo flight,” said Motakabbir, who uses only one name.Shuvra Ghosh, the aunt of one of the injured students, said her eight-year-old niece was rescued by a teacher who broke open a window to bring her out.”We are mentally traumatised,” she told AFP.The interim government of Muhammad Yunus announced a day of national mourning on Tuesday.Yunus expressed “deep grief and sorrow” over the incident in a post on X. “The loss suffered by the Air Force, the students, parents, teachers, and staff of Milestone School and College, as well as others affected by this accident, is irreparable,” he said. “This is a moment of profound pain for the nation.”The crash was the worst aviation accident in the country in several decades.The deadliest ever disaster happened in 1984 when a plane flying from Chattogram to Dhaka crashed, killing all 49 on board.Last month, a commercial aircraft crashed in neighbouring India, killing 260 people. Indian Prime Minister Narendra Modi said he was “deeply shocked and saddened at the loss of lives” in Dhaka. Relations between the neighbours have been strained since protesters in Bangladesh last year ousted leader Sheikh Hasina, an old ally of New Delhi.”India stands in solidarity with Bangladesh and is ready to extend all possible support and assistance,” Modi wrote on X.

Syrie: le cessez-le-feu tient, des civils évacués de Soueida

Les autorités syriennes ont évacué lundi des familles bédouines de la ville à majorité druze de Soueida, à la faveur d’un cessez-le-feu qui a mis un terme à des affrontements intercommunautaires ayant fait plus de 1.260 morts en une semaine, selon une ONG.Ces violences, survenues après des massacres en mars de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, fragilisent encore plus le pouvoir du président islamiste Ahmad al-Chareh qui s’est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Le cessez-le-feu annoncé samedi par les autorités est entré en vigueur dimanche, après le retrait des combattants bédouins et des tribus sunnites d’une partie de la ville de Soueida, dont les groupes druzes ont repris le contrôle.- “Encerclés pendant dix jours” -La trêve était globalement respectée lundi, hormis des tirs signalés dans des localités au nord de Soueida, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Un correspondant de l’AFP présent aux abords de Soueida a vu des civils parmi lesquels des femmes et des enfants évacués de la ville à bord de cars affrétés par les autorités et de véhicules privés.”Nous avons été encerclés pendant dix jours”, a déclaré à l’AFP Fatima Abdel Qader, une femme bédouine de 52 ans qui quittait sa localité. “On avait peur que quelqu’un vienne chez nous et nous tue”, a ajouté cette mère de trois enfants.Le gouverneur de Deraa, Anwar al-Zoabi, a déclaré que cette province voisine avait “reçu environ 200 familles bédouines” en provenance de la région de Soueida, soit un millier de personnes, selon l’agence officielle Sana.Damas a accusé les groupes druzes d’avoir tué des Bédouins lors des affrontements. Des ONG, des témoins et des groupes druzes ont eux affirmé que les forces gouvernementales avaient pris le parti des combattants bédouins et tribaux et commis des exactions massives.Les violences ont fait plus de 1.260 morts, selon l’OSDH, parmi lesquels 505 combattants et 298 civils druzes, dont 194 “exécutés sommairement” par les forces gouvernementales. Dans l’autre camp, 408 membres des forces gouvernementales et 35 bédouins ont été tués.Près de 128.000 personnes ont été déplacées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations. Des barricades de sable étaient érigées lundi aux entrées ouest et sud de Soueida, selon le correspondant de l’AFP.Derrière ces barricades, des membres des forces de sécurité circulent, alors que des combattants des tribus sunnites, équipés de mitraillettes, sont assis sous les arbres bordant la route.Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, avant l’intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus venus d’autres régions syriennes pour prêter main forte aux Bédouins, selon des ONG et des témoins.- Corps non identifiés -Au principal hôpital de Soueida, où flotte une odeur de mort, des dizaines de cadavres attendaient lundi d’être identifiés pendant que des corps étaient encore collectés dans les rues et les maisons.”Nous avons remis 361 corps à des membres de leur famille, mais nous en avons 97 autres non identifiés”, a déclaré à l’AFP un responsable de la morgue.Dimanche, un premier convoi d’aide humanitaire, chargé de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, était entré dans la ville de quelque 150.000 habitants, privée d’eau et d’électricité et où la nourriture commençait à manquer.L’annonce du cessez-le-feu est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre la Syrie et Israël, qui, disant vouloir protéger les druzes, avait bombardé les forces gouvernementales syriennes.Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province, mais pas dans la ville même de Soueida, ce que refusait jusqu’alors Israël.A Beyrouth, l’émissaire américain Tom Barrack a souligné que “le processus d’inclusion” des minorités “et de communication était primordial, tout comme la coordination” entre la Syrie et Israël.Israël, qui abrite une minorité druze, avait notamment bombardé la semaine dernière le palais présidentiel à Damas, ainsi que des positions des forces gouvernementales à Soueida, pour les contraindre à quitter la région.  

Syrie: le cessez-le-feu tient, des civils évacués de Soueida

Les autorités syriennes ont évacué lundi des familles bédouines de la ville à majorité druze de Soueida, à la faveur d’un cessez-le-feu qui a mis un terme à des affrontements intercommunautaires ayant fait plus de 1.260 morts en une semaine, selon une ONG.Ces violences, survenues après des massacres en mars de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, fragilisent encore plus le pouvoir du président islamiste Ahmad al-Chareh qui s’est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Le cessez-le-feu annoncé samedi par les autorités est entré en vigueur dimanche, après le retrait des combattants bédouins et des tribus sunnites d’une partie de la ville de Soueida, dont les groupes druzes ont repris le contrôle.- “Encerclés pendant dix jours” -La trêve était globalement respectée lundi, hormis des tirs signalés dans des localités au nord de Soueida, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Un correspondant de l’AFP présent aux abords de Soueida a vu des civils parmi lesquels des femmes et des enfants évacués de la ville à bord de cars affrétés par les autorités et de véhicules privés.”Nous avons été encerclés pendant dix jours”, a déclaré à l’AFP Fatima Abdel Qader, une femme bédouine de 52 ans qui quittait sa localité. “On avait peur que quelqu’un vienne chez nous et nous tue”, a ajouté cette mère de trois enfants.Le gouverneur de Deraa, Anwar al-Zoabi, a déclaré que cette province voisine avait “reçu environ 200 familles bédouines” en provenance de la région de Soueida, soit un millier de personnes, selon l’agence officielle Sana.Damas a accusé les groupes druzes d’avoir tué des Bédouins lors des affrontements. Des ONG, des témoins et des groupes druzes ont eux affirmé que les forces gouvernementales avaient pris le parti des combattants bédouins et tribaux et commis des exactions massives.Les violences ont fait plus de 1.260 morts, selon l’OSDH, parmi lesquels 505 combattants et 298 civils druzes, dont 194 “exécutés sommairement” par les forces gouvernementales. Dans l’autre camp, 408 membres des forces gouvernementales et 35 bédouins ont été tués.Près de 128.000 personnes ont été déplacées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations. Des barricades de sable étaient érigées lundi aux entrées ouest et sud de Soueida, selon le correspondant de l’AFP.Derrière ces barricades, des membres des forces de sécurité circulent, alors que des combattants des tribus sunnites, équipés de mitraillettes, sont assis sous les arbres bordant la route.Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, avant l’intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus venus d’autres régions syriennes pour prêter main forte aux Bédouins, selon des ONG et des témoins.- Corps non identifiés -Au principal hôpital de Soueida, où flotte une odeur de mort, des dizaines de cadavres attendaient lundi d’être identifiés pendant que des corps étaient encore collectés dans les rues et les maisons.”Nous avons remis 361 corps à des membres de leur famille, mais nous en avons 97 autres non identifiés”, a déclaré à l’AFP un responsable de la morgue.Dimanche, un premier convoi d’aide humanitaire, chargé de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, était entré dans la ville de quelque 150.000 habitants, privée d’eau et d’électricité et où la nourriture commençait à manquer.L’annonce du cessez-le-feu est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre la Syrie et Israël, qui, disant vouloir protéger les druzes, avait bombardé les forces gouvernementales syriennes.Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province, mais pas dans la ville même de Soueida, ce que refusait jusqu’alors Israël.A Beyrouth, l’émissaire américain Tom Barrack a souligné que “le processus d’inclusion” des minorités “et de communication était primordial, tout comme la coordination” entre la Syrie et Israël.Israël, qui abrite une minorité druze, avait notamment bombardé la semaine dernière le palais présidentiel à Damas, ainsi que des positions des forces gouvernementales à Soueida, pour les contraindre à quitter la région.  

Alaska Airlines resumes service after IT outage grounds planes

Alaska Airlines said Monday that it was working to restore normal service after an IT outage prompted a three-hour ground stop that disrupted operations at the carrier and at affiliate Horizon Air.”We’re working to get our operations back on track today,” Alaska Airlines said in a statement to AFP.”Since Sunday evening, we’ve had more than 150 flight cancellations, including 64 cancellations today,” said the carrier, the fifth largest US airline. “Additional flight disruptions are likely as we reposition aircraft and crews.”The outage started at around 0300 GMT and ended at around 0600 GMT, according to Alaska Airlines messages on social media.The airline apologized for the disruption, saying it “will take some time to get our overall operations back to normal.”Alaska Airlines attributed the problem to the failure of “a critical piece of multi-redundant hardware at our data centers.””The safety of our flights was never compromised,” it added.The airline’s outage comes a day after Microsoft warned of “active attacks” targeting server software used by businesses to share internal documents and urged security updates. But Alaska Airlines said the outage was “not related to any other current events, and it’s not a cybersecurity event,” adding that it was working to replace hardware equipment.The grounding drew a backlash from frustrated passengers.”This is brutal. We’ve been sitting at the airport for two hours,” wrote an X user named Caleb Heimlich.”It’s 10:20 pm, people are tired, hungry, etc. This is not okay,” said another.Alaska last year also experienced an IT outage that caused disruption and delayed flights.The incident also comes more than a year after a door plug section of a new Boeing 737 Max 9 blew out during an Alaska Airlines flight between Portland, Oregon and Ontario, California.The 171 passengers and six crew members survived the rapid decompression, but the FAA temporarily grounded many Boeing 737-9 aircraft operated by US airlines.  

Ecuador’s biggest drug lord ‘Fito’ pleads not guilty in US

Notorious Ecuadoran drug trafficker Adolfo Macias, alias “Fito,” pleaded not guilty to narcotics charges in a US court Monday, a month after he was recaptured following a 2024 escape from a maximum security penitentiary.The leader of the Los Choneros gang delivered his “not guilty” plea in a Brooklyn federal court through his lawyer and with the help of an interpreter, an AFP correspondent saw.He denied seven charges, including drug trafficking and arms trafficking, punishable by 20 years to life imprisonment.”As alleged, the defendant served for years as the principal leader of Los Choneros, a notoriously violent transnational criminal organization, and was a ruthless and infamous drug and firearms trafficker,” US attorney Joseph Nocella said in a statement ahead of Monday’s hearing. “The defendant and his co-conspirators flooded the United States and other countries with drugs and used extreme measures of violence in their quest for power and control.”The US Attorney’s Office filed charges in April against Macias on suspicion of cocaine distribution, conspiracy and firearms violations, including weapons smuggling. Secretary of State Marco Rubio said on X that the defendant “will soon face justice in the US for leading a vicious transnational criminal organization.”The flight transporting Macias from Ecuador landed in New York state late Sunday.The former taxi driver turned crime boss agreed in a Quito court last week to be extradited to the United States to face the charges.- Gang warfare -Macias is the first Ecuadoran extradited by his country since a new measure was written into law last year, after a referendum in which President Daniel Noboa sought approval to intensify his war on criminal gangs.Ecuador, once a peaceful haven between the world’s two top cocaine exporters Colombia and Peru, has seen violence erupt in recent years as enemy gangs with ties to Mexican and Colombian cartels vie for control.Soon after Macias escaped from prison in January 2024, Noboa declared Ecuador to be in a state of “internal armed conflict” and ordered the military and tanks into the streets to “neutralize” the gangs.  The move was criticized by human rights organizations.Los Choneros has ties to Mexico’s Sinaloa cartel, Colombia’s Gulf Clan — the world’s largest cocaine exporter — and Balkan mafias, according to the Ecuadorian Organized Crime Observatory. Macias’s escape from prison prompted widespread violence and a massive military and police recapture operation, including government “wanted” posters offering $1 million for information leading to his arrest.On June 25, Macias was found hiding in a bunker concealed under floor tiles in a luxury home in the fishing port of Manta, the center of operations for Los Choneros. Noboa declared he would be extradited, “the sooner the better.””We will gladly send him and let him answer to the North American law,” Noboa told CNN at the time.More than 70 percent of all cocaine produced in the world now passes through Ecuador’s ports, according to government data.In 2024, the country seized a record 294 tons of drugs, mainly cocaine. 

La Bourse de Paris termine en légère baisse

La Bourse de Paris a fini en léger recul lundi, dans l’attente d’une salve de résultats d’entreprises cette semaine et de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 0,31%, soit de 24,45 points, pour se porter à 7.798,22 points. Vendredi, il avait terminé stable (+0,01%).”Cette semaine, les marchés entrent dans le dur de la saison des résultats”, a résumé Vincent Juvyns, stratégiste chez ING, interrogé par l’AFP.Les publications de 189 des entreprises cotées sur l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600 sont attendues.Mais “l’ambiance est morose, alors que les premiers effets de la politique de droits de douane américains et de la forte hausse de l’euro devraient se faire sentir pour les entreprises exportatrices”, a expliqué Vincent Juvyns.En France, les investisseurs seront notamment particulièrement attentifs à la publication des résultats du géant du luxe LVMH, de l’énergéticien TotalEnergies et du groupe bancaire BNP Paribas.Aux États-Unis, première économie du monde, 135 des 500 entreprises composant l’indice boursier américain S&P 500 publieront leurs résultats cette semaine, dont ceux des géants Alphabet (Google) et Tesla.En Europe, la semaine sera aussi marquée par la réunion de politique monétaire de la BCE jeudi, qui devrait laisser son taux de dépôt inchangé (à 2,0%).”Les marchés seront particulièrement attentifs à toute déclaration” sur la manière “dont la BCE perçoit l’impact des droits de douane et la situation commerciale actuelle”, a estimé Vincent Juvyns.Face aux incertitudes, les investisseurs ont acheté des valeurs refuge, dettes d’Etat en tête, ce qui a fait fondre les taux d’intérêt.Le rendement de l’emprunt français à dix ans a nettement reculé, à 3,29%, contre 3,39% vendredi en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a lui atteint 2,61%, contre 2,69% vendredi.”Il y a une recherche du rendement, face aux mauvaises perspectives économiques et commerciales”, a relevé Vincent Juvyns.Stellantis résiste à sa lourde perteLe géant automobile Stellantis (+1,60% à 8,04 euros à la clôture) n’a pas souffert, malgré l’annonce d’une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre, selon des résultats préliminaires non audités publiés lundi. Parmi les facteurs expliquant cette perte, Stellantis a désigné les “premiers effets des nouveaux tarifs douaniers américains” pour 300 millions d’euros.