Asian stocks rally on US-China trade progress; Europe flat

Asian stock markets rallied Monday as investors cheered a breakthrough in US-China trade talks that set the stage for presidents Donald Trump and Xi Jinping to perhaps finalise a deal, averting an escalation in the world’s biggest trade dispute.However, European stock markets flattened awaiting interest-rate decisions this week from the Federal Reserve and European Central Bank. “The renewed hopes for a lessening of trade tensions between the US and China inevitably spilled over to Asian markets,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.The dollar and gold prices retreated on easing risk sentiment.Trump arrived in Japan Monday as part of a tour of Asia that could see the president and Xi end their bruising trade war.Speaking on Air Force One, Trump said he was hopeful of a deal when he sees Xi Thursday, while also indicating he was willing to extend his trip to meet North Korean leader Kim Jong Un.”I have a lot of respect for President Xi and we are going to I think… come away with a deal,” Trump told reporters en route from Malaysia, where comments from US and Chinese negotiators raised hopes of an accord.China’s vice commerce minister, Li Chenggang, said a “preliminary consensus” had been reached.The progress paves the way for Trump and Xi to meet Thursday in South Korea on the sidelines of the Asia-Pacific Economic Cooperation summit, their first face-to-face meeting since the US leader returned to office.Chinese stock indices closed up more than one percent Monday.Tokyo added 2.5 percent, closing above 50,000 points for the first time, buoyed mostly by new Prime Minister Sanae Takaichi’s pro-stimulus stance.Seoul meanwhile surpassed 4,000 points for the first time, with shares in tech titan Samsung gaining more than three percent and chipmaker SK hynix jumping nearly five percent.The positive sentiment followed a strong finish Friday on Wall Street, after benign US inflation data set the stage for a Federal Reserve interest-rate cut Wednesday, despite a lack of clarity over the health of the US economy owing to the ongoing government shutdown.On Thursday, the European Central Bank is expected to hold borrowing costs steady for its third straight meeting, with eurozone inflation largely under control.- Key figures at around 1115 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 9,644.32 pointsParis – CAC 40: FLAT at 8,225.90Frankfurt – DAX: FLAT at 24,231.56Tokyo – Nikkei 225: UP 2.5 percent at 50,512.32 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,996.95 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 26,433.70 (close)New York – Dow: UP 1.0 percent at 47,207.12 (close)Euro/dollar: UP at $1.1643 from $1.1627 on FridayPound/dollar: UP at $1.3344 from $1.3296Dollar/yen: DOWN at 152.73 yen from 152.85 yenEuro/pound: DOWN at 87.27 pence from 87.43 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $64.83 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $61.10 per barrel

Attaque au couteau dans la Drôme en 2020: ouverture du procès de l’assaillant devant les assises

Le procès d’un réfugié soudanais souffrant de troubles psychiatriques, Abdallah Osman Ahmed, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris, plus de cinq ans après une attaque au couteau qui avait fait deux morts et cinq blessés à Romans-sur-Isère (Drôme).L’accusé doit répondre d’assassinats et tentatives d’assassinats terroristes, des infractions pour lesquelles il comparaît devant une juridiction criminelle “spécialement composée”, c’est-à-dire sans jurés populaires. Le procès doit durer jusqu’au 7 novembre.Interrogé à l’ouverture de l’audience quant à sa reconnaissance des faits, l’accusé a assuré qu’il n’était “pas conscient” lors de leur commission. “Je ne confirme pas et je n’infirme pas. On m’avait dit que j’avais commis ces faits et on me l’a appris après. Je n’ai aucun souvenir de cela”, a-t-il ajouté en arabe, traduit par un interprète.Dans la matinée du 4 avril 2020, l’assaillant avait tué à l’arme blanche Thierry N., client d’une boucherie âgé de 54 ans, et Julien V., un commerçant de 43 ans. Il avait également blessé cinq personnes dans le centre de Romans-sur-Isère.Selon les témoins de l’attaque, il avait agi sans prononcer “la moindre parole”, “le regard vide” et avait “l’air hypnotisé” et “possédé”, restant “très calme”.Au cœur du procès, l’état psychique de l’accusé lors des faits: une première expertise psychiatrique réalisée en 2020 avait conclu à “l’altération” du discernement de l’assaillant – si elle est reconnue, la peine encourue n’est plus la perpétuité mais trente ans de réclusion criminelle. Mais, en novembre 2022, un deuxième collège de psychiatres avait au contraire établi “l’abolition” du discernement d’Abdallah Osman Ahmed – c’est-à-dire une irresponsabilité pénale – car il “présentait, depuis des semaines avant les faits, un tableau psychiatrique associant des symptômes délirants de persécutions, une anxiété massive, un sentiment dépressif”.Une troisième expertise avait finalement penché pour la seule “altération”, emportant la conviction des juges d’instruction de le renvoyer devant la cour d’assises spéciale, relevant qu’il n’était pas “avéré” que le trouble mental “ait été le seul élément à l’origine du déclenchement du passage à l’acte”.”Ce trouble associé au déracinement et à l’isolement dont souffrait M. Osman Ahmed accentué par le début du premier confinement sanitaire ont fait partie des éléments déclencheurs du périple”, avaient-ils ajouté dans leur ordonnance de mise en accusation, relevant que la veille des faits, l’assaillant avait “posté des écrits en lien avec l’idéologie de l’islam radical et justifié ainsi l’acte qu’il s’apprêtait à commettre”.Des fichiers et des images de propagande en lien avec l’idéologie jihadiste avaient notamment été retrouvés dans son téléphone portable. À l’ouverture des débats, lundi matin, la présidente de la cour a prévenu que “compte tenu de l’enjeu de ces expertises psychiatriques et de leurs conclusions contradictoires”, l’ensemble des experts seront entendus au même moment, le 5 novembre.- Diplômé en droit -Lors de l’instruction, au fil de ses interrogatoires, M. Osman Ahmed avait indiqué ne pas avoir conservé de souvenirs du déroulé des faits. Il a évoqué avoir agi en réponse à “des voix qui lui enjoignaient de se délivrer”.Diplômé en droit et cultivateur, il avait quitté son pays pour raisons économiques et obtenu en France le statut de réfugié le 29 juin 2017. Sa femme, elle, était restée au Soudan.Il n’était pas connu pour appartenir à une organisation terroriste. Et, avaient relevé les juges d’instruction, Abdallah Osman Ahmed a “toujours vécu selon les +préceptes de l’islam+ sans jamais pour autant se situer dans une démarche islamiste”. Mais “son mode de vie a été profondément bouleversé par l’immigration et le confinement a renforcé son sentiment d’isolement par contraste avec l’environnement dans lequel il avait grandi et évolué avant son arrivée en Europe”, avaient-ils poursuivi. Le déracinement, la solitude, l’absence de spiritualité sont “des éléments (qui) ont pu constituer le terreau sur lequel s’est attaché le mobile terroriste islamique auquel Abdallah Osman Ahmed a adhéré”, avaient encore souligné les magistrats lors de l’instruction.

Dans Gaza en ruines, une grand-mère redonne “un peu de vie” au quotidien

Les pieds nus, couverts de poussière et parfois hésitants sur les débris, les petits-enfants de Hiam Mouqdad trottent à travers les ruines de leur quartier Al Nasr, à Gaza-ville, en quête d’eau potable et de matériaux.”Qui veut m’aider à porter l’eau? pour prendre une douche, laver les vêtements et faire la vaisselle?”, demande-t-elle. “Moi, moi” répondent Naeem, Moamen et Lulu Mouqdad.Serrant d’une main un grand seau noir, de l’autre la main de leur grand-mère, les voilà avançant de leurs petits pas. Les trois ont moins de dix ans et ne prêtent aucune attention aux monticules de gravats et dalles de béton effondrées qui jonchent leur chemin.Ils ne disent plus “+je veux aller à la crèche ou à l’école+ mais plutôt +je veux aller chercher de l’eau, des colis alimentaires”, explique à l’AFP Hiam Mouqdad, 62 ans.Avant la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les enfants “allaient au parc”. Aujourd’hui, ils “jouent dans les décombres” d’une ville dévastée.Sur le chemin déserté, seul résonne le son de leurs pas dans la poussière et le vrombissement d’un drone en survol.Arrivés devant un tas de parpaings, les petites mains fouillent les gravats malgré les risques d’explosifs enfouis.Des morceaux de carton déchirés, une brique de lait aplatie et quelques brindilles constituent leur butin. De quoi faire un peu de feu.- “Joie et tristesse” -Mme Mouqdad a perdu sa maison et des proches pendant la guerre entre Israël et le Hamas, qui a détruit les trois quarts du bâti et enfoui le territoire palestinien sous plus de 61 millions de tonnes de débris, selon des données de l’ONU analysées par l’AFP. Depuis le cessez-le-feu le 10 octobre, une partie de la famille a regagné la ville de Gaza depuis le sud, où les parents des trois enfants se trouvent encore.Sur les décombres de leur maison, rasée par un bulldozer dit-elle, ils ont fait pousser comme une oasis dans un décor de désolation: une tente en plastique blanc de l’ONU, des bâches vertes en guise de tapis et des tôles pour délimiter la cour sablonneuse.”Quand ils ont annoncé la trêve, (…) des larmes de joie et de tristesse ont coulé de mes yeux”, témoigne Hiam Mouqdad. Mais le quotidien est loin d’avoir retrouvé son goût d’avant. Etre entourés de décombres “nous affecte, nous, nos enfants et leur état psychologique”, dit-elle, au point que “les enfants ont commencé à se faire souvent pipi dessus”. Elle évoque la “peur tous les jours” et la difficulté à se procurer de la nourriture. Elle s’approvisionne en eau à partir d’un puits restauré, à 500 mètres de leur campement mais dont le fonctionnement dépend de la disponibilité en essence.- “Espoir” -Si l’ONU et ses partenaires disent continuer d’intensifier l’aide, avec notamment un million de repas chauds distribués par jour dans la bande de Gaza, l’aide entrant dans le territoire palestinien est, selon l’Organisation mondiale de la Santé, “insuffisante”.Elle parvient parfois sous forme de transfert monétaire, et entre le 11 et le 25 octobre, plus de 17.700 ménages identifiés comme vulnérables ont reçu l’équivalent de 325 euros, via notamment des transferts vers des portefeuilles numériques.La famille Mouqdad “n’a pas de revenus” et se contente de nouilles. “Je ne peux pas acheter des légumes, ni rien d’autre”, dit-elle en remuant les nouilles dans un récipient sans eau.La lessive se fait à la main dans une cuvette en métal, de minces matelas étendus servent de couchage dans la tente. A mesure que l’obscurité progresse, les activités du jour cessent.”J’allume une bougie parce que je n’ai ni électricité, ni batterie, ni rien”, explique Hiam Mouqdad.Israël a coupé à plusieurs reprises l’aide à la bande de Gaza pendant la guerre, dégradant des conditions humanitaires déjà désastreuses.En dépit du dénuement, “nous voulons redonner un peu de vie” au quotidien”, dit-elle, “et sentir qu’il y a de l’espoir”.

Fears for trapped civilians in Sudan’s El-Fasher after RSF claims controlMon, 27 Oct 2025 11:26:04 GMT

Thousands of civilians remained trapped in Sudan’s stricken city of El-Fasher, with fears growing for their safety, the United Nations and local groups said on Monday, after paramilitary forces claimed control of the army’s last stronghold in the western Darfur region. Since May 2024, El-Fasher has been besieged by the Rapid Support Forces (RSF), who have …

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Fears for trapped civilians in Sudan’s El-Fasher after RSF claims control

Thousands of civilians remained trapped in Sudan’s stricken city of El-Fasher, with fears growing for their safety, the United Nations and local groups said on Monday, after paramilitary forces claimed control of the army’s last stronghold in the western Darfur region. Since May 2024, El-Fasher has been besieged by the Rapid Support Forces (RSF), who have been fighting a brutal war with Sudan’s army for over two years.Footage shared by pro-democracy activists on Monday purportedly showed dozens of people lying dead on the ground alongside burned-out vehicles.AFP was unable to contact civilians in the city, where the Sudanese Journalists’ Syndicate says communications, including satellite networks, have been cut off by a media blackout.The syndicate expressed “deep concern for the safety of journalists” in El-Fasher, adding that independent reporter Muammar Ibrahim has been detained by RSF forces since Sunday.The RSF said on Sunday they had seized control of the city, but the army and its allies did not respond to requests for comment.If confirmed, the city’s capture would mark a significant turning point in Sudan’s war, which has killed tens of thousands and displaced nearly 12 million people since April 2023. It would give the RSF control over all five state capitals in Darfur, consolidating its parallel administration in Nyala, the capital of South Darfur.Such a shift could potentially partition Sudan, with the army holding the north, east and centre, and the RSF dominating Darfur and parts of the south.”This represents a terrible escalation in the conflict,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in answer to an AFP question on Monday, adding that “the level of suffering that we are witnessing in Sudan is unbearable”.Around 260,000 civilians, half of them children, remain trapped in El-Fasher without aid, where many have resorted to eating animal fodder.Despite RSF assurances of civilian protection, the local resistance committee accused the paramilitaries of committing atrocities, saying that since Sunday, innocent civilians had suffered “the worst forms of violence and ethnic cleansing.”A video circulated by the RSF appeared to show fighters detaining dozens of men in civilian clothing accusing them of supporting the army and the Joint Forces.- Hundreds flee -Fighting, pro-democracy activists said on Sunday night, continued “in the vicinity of El-Fasher airport and several areas west of the city,” with a “complete absence of air support”, citing failures by the army and its allies to protect residents. The army-aligned governor of Darfur called on Monday for the protection of civilians in El-Fasher and demanded “an independent investigation into the violations and massacres carried out by the militia away from public view.”The UN last month voiced alarm over potential massacres targeting non-Arab communities in El-Fasher, similar to those reported after the RSF captured the nearby Zamzam camp in April.The United Nations’s migration agency said 2,500 to 3,000 people fled El-Fasher on Sunday, seeking safety within the city or westward to Tawila and Mellit towns.Sudan’s de facto leader, Abdel Fattah al-Burhan, appeared publicly on Sunday night but only for a meeting with the Turkish ambassador in Port Sudan. The army-led Transitional Sovereignty Council said they discussed the “siege imposed by the terrorist Rapid Support militia on El-Fasher.”Tom Fletcher, head of the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), called for safe passage for civilians trapped in the fighting. Access to the city remains severely restricted due to ongoing combat.- ‘External interference’ -Since August, the RSF have intensified artillery and drone attacks on El-Fasher, gradually eroding the army’s last defensive positions.Despite repeated international appeals for a ceasefire, with both the RSF and the army accused of committing atrocities, neither side has shown willingness to compromise.Representatives from the United States, Egypt, Saudi Arabia and the United Arab Emirates met in Washington on Friday to plot a path towards “peace and stability in Sudan” and a transition to civilian rule, according to a statement by US senior advisor for Africa Massad Boulos.But the meeting appeared not to yield any tangible progress.”It is clear that… it is not only a Sudanese problem, with the army and Rapid Support Forces fighting each other,” Guterres said.”We have more and more an external interference that undermines the possibility to a ceasefire and to a political solution.”The United Arab Emirates has long been accused of supplying advanced weaponry and drones to the RSF — allegations it denies. Egypt, which shares a border with Sudan, has been a key ally of the army.Now well into its third year, the war has spiralled into what the United Nations describes as the world’s largest displacement and hunger crisis.

Soudan: craintes pour les civils à El-Facher après l’annonce de sa prise par les FSR

Population en fuite, des centaines de milliers de civils piégés, communications coupées… La situation à El-Facher suscite la plus grande inquiétude lundi, au lendemain de l’annonce par les paramilitaires de la prise de cette ville clé du Darfour dans l’ouest du Soudan.Assiégée depuis 18 mois, El-Facher était la dernière ville de la vaste région du Darfour qui échappait au contrôle des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis avril 2023 contre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane.L’armée n’a pas officiellement réagi à l’annonce de “victoire” des paramilitaires dimanche dans cette ville affamée.Si sa prise confirmée, les FSR auraient le contrôle de l’ensemble du Darfour, où elles ont installé une administration parallèle, défiant le pouvoir du général Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d’Etat de 2021, basé à Port-Soudan (est).”Cela représente une terrible escalade du conflit”, a averti lundi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. “Le niveau de souffrance que nous voyons au Soudan est intolérable”.Les dernières images diffusées sur la page Facebook du comité de résistance locale, un groupe de civils pro-démocratie qui documente le conflit, montrent des civils en fuite, des corps jonchant le sol près de voitures en flammes.- “Dernier souffle” -L’AFP n’est pas en mesure de vérifier de source indépendante ce qui se passe sur le terrain ou de communiquer avec des civils à El-Facher.Toutes les communications satellite starlink, le seul réseau encore fonctionnel, ont été coupées laissant la ville dans un “black out médiatique”, selon le Syndicat des journalistes soudanais.Lundi matin, les combats se poursuivaient autour de l’aéroport et dans plusieurs zones de l’ouest de la ville, selon le comité de résistance locale. La population “résiste jusqu’au dernier souffle” mais les paramilitaires progressent.”Nous exigeons la protection des civils, la révélation du sort des déplacés et une enquête indépendante sur les violations et les crimes” des paramilitaires, a dit le gouverneur pro-armée du Darfour, Minni Minnawi, dans un message sur X.Selon le comité de résistance locale, “si El-Facher tombe, ce ne sera pas seulement par la main des ennemis, mais par la trahison des dirigeants du Darfour qui sont restés silencieux et accrochés au pouvoir (…)”.L’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a appelé dimanche les FSR à ouvrir “des corridors humanitaires” pour l’évacuation des civils.Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a lui aussi demandé un passage sûr.”Avec les combattants avançant dans la ville et les voies d’évacuation coupées, des centaines de milliers de civils sont piégés et terrifiés – bombardés, affamés, et sans accès à la nourriture, aux soins ou à la sécurité”, a-t-il dit.- “Tuer et voler” -“Les milices et les mercenaires sont dans tous les coins de rue pour tuer et voler (….) Leur slogan est de tuer tout ce qui bouge et sort d’El-Facher”, affirme un message publié sur la page Facebook du groupe de résistance locale, sous une vidéo montrant une femme morte gisant au sol.De leur côté, les paramilitaires ont diffusé des vidéos où l’on voit des centaines d’hommes en tenue civile assis par terre entourés de combattants en tenue paramilitaire. Ces hommes sont présentés dans les vidéos comme des prisonniers des rangs de l’armée ou des forces conjointes alliées.  Le syndicat des journalistes a exprimé “sa profonde inquiétude pour la sécurité des journalistes présents à El-Facher”. Un journaliste indépendant, Maamar Ibrahim, se trouve aux mains des FSR depuis dimanche, selon ce syndicat et d’après des images diffusées sur les réseaux sociaux où on le voit entouré de paramilitaires.Selon l’ONU, plus d’un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre et les quelque 260.000 habitants d’el-Facher, dont la moitié sont des enfants, manquent de nourriture, d’eau et de soins. Le Soudan, déjà amputé du Sud en 2011, risque à terme de se fragmenter, selon les experts. Et malgré des efforts internationaux pour un cessez-le-feu, les deux camps, tous deux accusés d’exactions sur les civils, restent sourds aux appels à négocier.”Il est temps que la communauté internationale dise clairement à tous les pays qui interfèrent dans cette guerre et fournissent des armes de cesser cela”, a demandé M. Guterres.

Soudan: craintes pour les civils à El-Facher après l’annonce de sa prise par les FSR

Population en fuite, des centaines de milliers de civils piégés, communications coupées… La situation à El-Facher suscite la plus grande inquiétude lundi, au lendemain de l’annonce par les paramilitaires de la prise de cette ville clé du Darfour dans l’ouest du Soudan.Assiégée depuis 18 mois, El-Facher était la dernière ville de la vaste région du Darfour qui échappait au contrôle des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis avril 2023 contre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane.L’armée n’a pas officiellement réagi à l’annonce de “victoire” des paramilitaires dimanche dans cette ville affamée.Si sa prise confirmée, les FSR auraient le contrôle de l’ensemble du Darfour, où elles ont installé une administration parallèle, défiant le pouvoir du général Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d’Etat de 2021, basé à Port-Soudan (est).”Cela représente une terrible escalade du conflit”, a averti lundi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. “Le niveau de souffrance que nous voyons au Soudan est intolérable”.Les dernières images diffusées sur la page Facebook du comité de résistance locale, un groupe de civils pro-démocratie qui documente le conflit, montrent des civils en fuite, des corps jonchant le sol près de voitures en flammes.- “Dernier souffle” -L’AFP n’est pas en mesure de vérifier de source indépendante ce qui se passe sur le terrain ou de communiquer avec des civils à El-Facher.Toutes les communications satellite starlink, le seul réseau encore fonctionnel, ont été coupées laissant la ville dans un “black out médiatique”, selon le Syndicat des journalistes soudanais.Lundi matin, les combats se poursuivaient autour de l’aéroport et dans plusieurs zones de l’ouest de la ville, selon le comité de résistance locale. La population “résiste jusqu’au dernier souffle” mais les paramilitaires progressent.”Nous exigeons la protection des civils, la révélation du sort des déplacés et une enquête indépendante sur les violations et les crimes” des paramilitaires, a dit le gouverneur pro-armée du Darfour, Minni Minnawi, dans un message sur X.Selon le comité de résistance locale, “si El-Facher tombe, ce ne sera pas seulement par la main des ennemis, mais par la trahison des dirigeants du Darfour qui sont restés silencieux et accrochés au pouvoir (…)”.L’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a appelé dimanche les FSR à ouvrir “des corridors humanitaires” pour l’évacuation des civils.Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a lui aussi demandé un passage sûr.”Avec les combattants avançant dans la ville et les voies d’évacuation coupées, des centaines de milliers de civils sont piégés et terrifiés – bombardés, affamés, et sans accès à la nourriture, aux soins ou à la sécurité”, a-t-il dit.- “Tuer et voler” -“Les milices et les mercenaires sont dans tous les coins de rue pour tuer et voler (….) Leur slogan est de tuer tout ce qui bouge et sort d’El-Facher”, affirme un message publié sur la page Facebook du groupe de résistance locale, sous une vidéo montrant une femme morte gisant au sol.De leur côté, les paramilitaires ont diffusé des vidéos où l’on voit des centaines d’hommes en tenue civile assis par terre entourés de combattants en tenue paramilitaire. Ces hommes sont présentés dans les vidéos comme des prisonniers des rangs de l’armée ou des forces conjointes alliées.  Le syndicat des journalistes a exprimé “sa profonde inquiétude pour la sécurité des journalistes présents à El-Facher”. Un journaliste indépendant, Maamar Ibrahim, se trouve aux mains des FSR depuis dimanche, selon ce syndicat et d’après des images diffusées sur les réseaux sociaux où on le voit entouré de paramilitaires.Selon l’ONU, plus d’un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre et les quelque 260.000 habitants d’el-Facher, dont la moitié sont des enfants, manquent de nourriture, d’eau et de soins. Le Soudan, déjà amputé du Sud en 2011, risque à terme de se fragmenter, selon les experts. Et malgré des efforts internationaux pour un cessez-le-feu, les deux camps, tous deux accusés d’exactions sur les civils, restent sourds aux appels à négocier.”Il est temps que la communauté internationale dise clairement à tous les pays qui interfèrent dans cette guerre et fournissent des armes de cesser cela”, a demandé M. Guterres.

Gaz cancérogène dans l’eau potable: un recours déposé pour “forcer l’Etat à réagir”

Deux associations ont déposé lundi un recours devant le tribunal administratif de Nantes pour demander au juge “d’enjoindre l’Etat” à mieux détecter les contaminations de l’eau au CVM, un gaz classé “cancérogène certain”, a-t-on appris auprès de leur avocate.”Ce recours en injonction est une première en France sur le sujet du CVM et vise à forcer l’Etat, qui ne nous répond pas depuis des mois, à réagir”, a déclaré à l’AFP Me Gabrièle Gien, avocate spécialisée en droit de l’environnement.Le chlorure de vinyle monomère (CVM) est un gaz présent dans les canalisations d’eau potable en PVC installées dans les années 1970, classé cancérogène “certain” depuis 1987. Il provoquerait notamment des cancers du foie, selon le ministère de la Santé.Il serait présent dans 15% à 30% du réseau français selon le chercheur Gaspard Lemaire, qui avait évoqué 275.000 km de canalisations potentiellement contaminées auprès de l’AFP, précisant que “moins d’un quart des contaminations recensées seraient rendues publiques”.L’action intervient à la suite de plusieurs autres engagées par plusieurs habitants de différentes communes en France confrontés à des pollutions au CVM et “à un manque de réaction de l’Etat”, insiste Me Gien.Elle vise à obtenir un “respect des réglementations qui s’imposent”, notamment en matière d’identification des tronçons de canalisations contaminées, de contrôle, mais aussi d’information des populations concernées.Selon Me Gabrièle Gien, “des fautes ont été commises et il s’agit aussi de faire reconnaître certaines responsabilités”.”Jusqu’à maintenant, on a essayé de dialoguer avec toutes les parties concernées, comme les syndicats des eaux ou les Agences régionales de santé (ARS)”, a dit Hervé Conraux, membre de l’association Comité citoyen de la Sarthe, qui a déposé le recours au côté de l’antenne départementale de France Nature Environnement.Faute de mesures suffisantes prises, “il était temps d’agir à une échelle nationale, pour obtenir le respect de règles non respectées et obtenir des réactions”, a-t-il ajouté.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Gaz cancérogène dans l’eau potable: un recours déposé pour “forcer l’Etat à réagir”

Deux associations ont déposé lundi un recours devant le tribunal administratif de Nantes pour demander au juge “d’enjoindre l’Etat” à mieux détecter les contaminations de l’eau au CVM, un gaz classé “cancérogène certain”, a-t-on appris auprès de leur avocate.”Ce recours en injonction est une première en France sur le sujet du CVM et vise à forcer l’Etat, qui ne nous répond pas depuis des mois, à réagir”, a déclaré à l’AFP Me Gabrièle Gien, avocate spécialisée en droit de l’environnement.Le chlorure de vinyle monomère (CVM) est un gaz présent dans les canalisations d’eau potable en PVC installées dans les années 1970, classé cancérogène “certain” depuis 1987. Il provoquerait notamment des cancers du foie, selon le ministère de la Santé.Il serait présent dans 15% à 30% du réseau français selon le chercheur Gaspard Lemaire, qui avait évoqué 275.000 km de canalisations potentiellement contaminées auprès de l’AFP, précisant que “moins d’un quart des contaminations recensées seraient rendues publiques”.L’action intervient à la suite de plusieurs autres engagées par plusieurs habitants de différentes communes en France confrontés à des pollutions au CVM et “à un manque de réaction de l’Etat”, insiste Me Gien.Elle vise à obtenir un “respect des réglementations qui s’imposent”, notamment en matière d’identification des tronçons de canalisations contaminées, de contrôle, mais aussi d’information des populations concernées.Selon Me Gabrièle Gien, “des fautes ont été commises et il s’agit aussi de faire reconnaître certaines responsabilités”.”Jusqu’à maintenant, on a essayé de dialoguer avec toutes les parties concernées, comme les syndicats des eaux ou les Agences régionales de santé (ARS)”, a dit Hervé Conraux, membre de l’association Comité citoyen de la Sarthe, qui a déposé le recours au côté de l’antenne départementale de France Nature Environnement.Faute de mesures suffisantes prises, “il était temps d’agir à une échelle nationale, pour obtenir le respect de règles non respectées et obtenir des réactions”, a-t-il ajouté.

Ouattara set to take fourth term as Ivory Coast presidentMon, 27 Oct 2025 11:12:56 GMT

Ivory Coast’s President Alassane Ouattara was set to secure a fourth term Monday as early results indicated a landslide win in a weekend poll that excluded two of his main rivals. Nearly nine million voters were eligible to cast their ballot Saturday in the world’s top cocoa producer, which has resisted coups and jihadist attacks plaguing …

Ouattara set to take fourth term as Ivory Coast presidentMon, 27 Oct 2025 11:12:56 GMT Read More »