16 killed, thousands of businesses destroyed after Kenya protestsThu, 26 Jun 2025 11:00:08 GMT

At least 16 people died in the previous day’s protests across Kenya, Amnesty International said on Thursday, as businesses and residents were left to clean up the devastation in the capital and beyond.Burned-out buildings, smashed windows, looted shops — thousands of businesses in downtown Nairobi, the epicentre of Wednesday’s anti-government protests, were destroyed.  The marches had …

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Contrôle d’identité “au faciès”: la France condamnée, une première

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour un contrôle d’identité discriminatoire, une première, même si elle estime qu’il n’y a pas de “défaillance structurelle”.Le requérant qui a obtenu gain de cause, Karim Touil, avait subi trois contrôles d’identité en dix jours en 2011. Dans son arrêt, la Cour relève qu’il n’a pas été apporté de “justification objective et raisonnable” au choix de le contrôler.Tout en se disant “bien consciente des difficultés pour les agents de police de décider, très rapidement et sans nécessairement disposer d’instructions internes claires, s’ils sont confrontés à une menace pour l’ordre ou la sécurité publics”, la cour conclut qu’il existe dans le cas de M. Touil, “une présomption de traitement discriminatoire à son égard et que le gouvernement n’est pas parvenu à la réfuter”.La France est par conséquent condamnée pour violation de la Convention européenne des droits de l’homme.L’Etat doit verser 3.000 euros à M. Touil pour dommage moral.C’est la première fois que la France est condamnée dans un dossier de profilage racial, une affaire dite “à impact” par la CEDH, c’est-à-dire dont la décision peut avoir un impact sur la législation du pays concerné ou la pratique internationale.Pour l’avocat des requérants, Slim Ben Achour, “c’est une victoire, parce qu’il y a une condamnation”. “Au bout du compte, ça veut dire que l’Etat français doit prendre ses responsabilités et modifier la manière de contrôler l’identité”.En revanche, la cour a jugé que les contrôles subis par cinq autres requérants n’ont pas été effectués pour des motifs discriminatoires. La CEDH estime en outre que “le cadre juridique et administratif des contrôles d’identité en France ne révèle pas l’existence de défaillance structurelle”.- Long combat judiciaire -Cette décision était longuement attendue pour ces six Français, d’origine africaine ou nord-africaine et résidant à Roubaix, Marseille, Vaulx-en-Velin, Saint-Ouen et Besançon. Tous dénonçaient des “contrôles au faciès”, subis en 2011 et 2012.Après avoir perdu devant la justice française, ils ont saisi en 2017 la CEDH, qui veille au respect de la Convention européenne des droits de l’homme dans les 46 Etats qui l’ont ratifiée.Ces six requérants font partie d’un groupe de 13 hommes qui s’étaient lancés dans un combat judiciaire, dénonçant des contrôles injustifiés, parfois associés à des palpations, des insultes ou du tutoiement.Après avoir perdu en première instance, les plaignants avaient fait appel et la cour d’appel de Paris avait donné raison à cinq d’entre eux. En 2016, la Cour de cassation avait définitivement condamné l’Etat dans trois dossiers, une première historique.Six hommes qui n’avaient pas obtenu gain de cause avaient porté l’affaire devant la CEDH.”Après la Cour de cassation et le Conseil d’État, la France est une nouvelle fois mise en cause pour sa pratique de contrôles au faciès avec sa condamnation pour discrimination raciale dans le cas de M. Touil”, a relevé Lanna Hollo, juriste et cofondatrice de l’association de lutte contre les discriminations (RE)Claim. “(RE)Claim s’inquiète néanmoins que la CEDH ait appliqué le droit de non-discrimination de manière inégale, échouant à protéger toutes les personnes sur tout le territoire, et surtout les personnes vivant en quartiers populaires particulièrement exposées aux discriminations”, a-t-elle nuancé.- Hausse du nombre de contrôles -“L’histoire va continuer”, a souligné auprès de l’AFP Me Ben Achour, rappelant qu’en avril 2024, cinq associations et ONG françaises et internationales ont saisi l’ONU pour faire reconnaître “la nature systémique” de ces discriminations.”Et pendant que l’histoire continue, naturellement, la connaissance du phénomène devient de plus en plus aiguë”, a-t-il ajouté.Selon une enquête du Défenseur des droits dévoilée mardi, en 2024, 26% des personnes interrogées ont déclaré avoir été contrôlées par la police ou la gendarmerie au moins une fois au cours des cinq dernières années, contre 16% en 2016.Les hommes jeunes et perçus comme arabes, noirs ou maghrébins ont quatre fois plus de risques de faire l’objet d’au moins un contrôle d’identité que le reste de la population.Au regard de ces résultats, la Défenseure des droits Claire Hédon a émis plusieurs recommandations, dont la traçabilité des contrôles d’identité pour garantir aux personnes contrôlées la possibilité d’exercer un recours, notamment en cas d’allégation de discrimination.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des photos rarissimes de léopards prises au Bangladesh

Des photos de léopards surpris dans le sud du Bangladesh ont été publiées par une ONG locale de défense de la faune sauvage, ravivant les maigres espoirs de survie de cette espèce de félins menacée dans le pays.”Nos équipes ont récemment pris d’incroyables images de léopards dans les forêts reculées des hauteurs de Chittagong”, s’est réjouie mercredi l’organisation Creative Conservation Alliance (CCA).”Ces photos prouvent que ces grands félins insaisissables persistent à l’état sauvage dans la région”, a ajouté l’ONG sur Facebook.Il s’agit là d’une “merveilleuse nouvelle”, s’est réjoui auprès de l’AFP Sourav Chakma, un scientifique du CCA. “Il nous faut désormais nous assurer de la protection de l’espèce”, a-t-il confirmé.”Ces observations sont particulièrement significatives”, a abondé le zoologiste Monirul Khan, de l’université Jahangirnagar de Dacca, la capitale du pays.”Elles soulignent l’importance de la forêt naturelle de Chittagong Hill Tracts en tant que réserve de faune sauvage”, a-t-il ajouté.L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a inclus le léopard dans sa liste rouge des espèces animales en voie de disparition au Bangladesh.Présent en Afrique subsaharienne, en Afrique du Nord ou en Asie du Sud, le léopard a vu sa population se réduire ces dernières années, sous l’effet de la disparition de ses proies naturelles et du braconnage, selon les experts.La forêt de mangroves du sud du Bangladesh est aussi le berceau de tigres du Bengale, dont la population a été chiffrée à 125 spécimens lors d’un recensement datant d’octobre dernier, en hausse de 11 par rapport à 2019.

Spotted: endangered leopard in Bangladesh

Photographs of a leopard snapped by camera traps in forests in Bangladesh’s Chittagong Hill Tracts have raised hopes among conservationists working to save the critically endangered species.Bangladesh’s Creative Conservation Alliance (CCA) issued pictures of the leopard emerging from lush green bush, celebrating the “evidence that these elusive big cats still persist” in the forested hills where Bangladesh borders India and Myanmar.”We have to ensure the protection of the species so that it doesn’t become extinct,” CCA research officer Sourav Chakma told AFP on Thursday.Leopards are listed as vulnerable as a species globally, according to the International Union for Conservation of Nature (IUCN), but critically endangered in the South Asian country of more than 170 million people, warning its population may no longer be viable.Zoologist Monirul Khan, of Jahangirnagar University, said previous reports of the elusive cats had been based on paw prints and fleeting sightings in the forest.”As an extremely rare and secretive species, the latest sighting is very significant”, Khan said.”It highlights the importance of the remaining natural forest in the Chittagong Hill Tracts as a reserve of wildlife habitat.”The predator was once widely seen in forested areas. Habitat loss, lack of prey and poaching are key contributors to the loss of leopards, experts say.Bangladesh is also home to tigers, now found only in the vast Sundarbans mangrove forests that straddle the border with India.On the Bangladesh side, the latest survey released in October 2024 recorded 125 tigers, up from 114 in 2019.

Présidentielle: Attal ne voit pas de “projet commun” possible avec LR

Le chef du parti Renaissance Gabriel Attal “ne voit pas de projet de société commun” entre LR et les macronistes, écartant de facto l’hypothèse d’un candidat commun de la droite et du centre pour la présidentielle.”Je ne vois pas de projet de société commun aujourd’hui entre LR et nous, a fortiori pour une élection présidentielle”, constate l’ancien Premier ministre dans un entretien au Monde.Lui-même candidat potentiel en 2027, Gabriel Attal ne croit pas que “la France ait besoin, ou même envie, d’une révolution conservatrice” et liste une série de “divergences profondes” avec LR.”Nous sommes pro-européens, ce que n’est plus la droite de gouvernement. Nous sommes pour le progrès et l’égalité des droits; le nouveau président des Républicains (Bruno Retailleau) s’est opposé à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, a refusé d’interdire les thérapies de conversion pour les homosexuels et, dix ans après, continue d’être opposé au mariage pour tous. Sur la transition écologique, les LR sont dans une forme de climato-scepticisme et votent comme le RN”, énumère-t-il.De fait, le “socle commun”, appellation de la coalition gouvernementale entre le camp présidentiel et LR, se réduit à “un point commun, vouloir la stabilité gouvernementale en France”.”Dans un monde de compétition et de concurrence, on ne peut pas s’offrir une instabilité gouvernementale”, juge-t-il, critiquant l’attitude “irresponsable” des socialistes qui, par leur motion de censure sur les retraites, “remettent le gouvernement sous dépendance du RN”.Faute de majorité, “l’Assemblée arrive à avancer sur certains projets, mais pas sur l’essentiel”, déplore-t-il. Dans ce contexte, “si on ne veut pas attendre deux ans à faire la planche”, un référendum “devient indispensable, le plus vite possible sur des sujets d’intérêt vitaux pour le pays” comme “notre modèle social”.”Je ferai des propositions dans les prochaines semaines pour détaxer le travail, rapprocher le net du brut pour les salariés”, assure-t-il.