Tour de France: Pogacar met déjà le Tour à ses pieds

“Au pic” de sa carrière, Tadej Pogacar a assommé le Tour de France dès la première étape des Pyrénées jeudi en s’imposant à Hautacam avec plus de deux minutes d’avance sur Jonas Vingegaard, pour reprendre le maillot jaune avec une marge déjà colossale.Le Tour est-il déjà joué? La chute la veille de Pogacar est venu rappeler que rien n’est jamais acquis dans le cyclisme. Mais il était tout de même difficile d’entretenir la flamme du suspense jeudi soir dans la fournaise de la station pyrénéenne, même si la route jusqu’à Paris est encore très longue.Vainqueur en solo après avoir attaqué pratiquement au pied de la montée finale, le champion du monde a coupé la ligne 2:10 avant un Jonas Vingegaard grimaçant de douleur et il devance désormais le Danois de 3:31 au général, un écart déjà vertigineux.Surtout, le Slovène a fait preuve d’une suprématie telle qu’il est difficile d’imaginer pourquoi cela changerait dans les deux jours à venir dans les Pyrénées et dans les Alpes la semaine prochaine.”Non le Tour n’est pas fini. On a une avance confortable mais il faut rester calme”, a-t-il assuré après avoir dédié sa victoire au jeune Italien Samuele Privitera, décédé la veille après une chute en course lors du Tour du Val d’Aoste.- Pas de record d’ascension -Mais, dans le camp Visma, on ne se faisait déjà plus trop d’illusions quant aux chances de Vingegaard de rivaliser face à une telle puissance de feu. “Pogacar a montré qu’il était le plus fort”, a concédé Grischa Niermann, le directeur sportif des “frelons”, qui se sont désagrégés dès le pied de Hautacam après un énorme relais de Tim Wellens.Simon Yates, Matteo Jorgenson et Simon Yates ont disparu en quelques secondes, tous les plans étaient chiffonnés, et Vingegaard s’est retrouvé tout seul lorsque Jhonatan Narvaez a lancé Pogacar avec un sprint dont la violence a même surpris son leader.”Je me suis demandé: mais qu’est-ce qu”il fait? J’ai suivi le mouvement, me suis dit qu’au pire j’allais exploser. Mais je me sentais bien”, a expliqué Pogacar, pas du tout gêné par sa chute de la veille, donc.Contrairement à l’année dernière, où il avait pulvérisé le record de Marco Pantani dans la montée du Plateau de Beille, le Slovène a cette fois mis 30 secondes de plus pour escalader Hautacam que Bjarne Riis, convaincu de dopage, en 1996.Mais il a dégagé une force irrésistible pendant ses 12 kilomètres au solo pour prendre une revanche éclatante sur 2022 où Vingegaard l’avait humilié dans ces mêmes pentes.”J’étais nerveux ce matin au départ, 2022 trottait dans ma tête. Mais j’étais aussi très motivé et quand j’ai vu que les Visma lâchaient les uns après les autres, je me suis dit que ça pourrait être une grande journée pour nous”, a raconté le champion du monde qui dans la montée finale a rapidement avalé Bruno Armirail, auteur d’une échappée magnifique sur ses terres.- “Un conte de fée” -“Je vis un conte de fée depuis deux ans, a développé le Slovène de 26 ans. Je roule avec le maillot arc-en-ciel sur le dos, avec une équipe incroyable, des coéquipiers merveilleux, et cela me donne la force pour aller aussi loin dans la souffrance. Quand ce feu sacré s’éteindra, je vais sans doute décliner mais là je me sens au pic de ma carrière.”Si la domination du champion du monde, en route vers un quatrième Tour de France, semble déjà anéantir tout suspense, le match pour la troisième place s’annonce en revanche passionnant.Car le podium n’est plus du tout promis à Remco Evenepoel, qui a été distancé dès le col du Soulor – au même titre que le maillot jaune Ben Healy -, et a terminé seulement septième à 3:35 de Pogacar.Le Belge doit désormais compter avec l’émergence d’une jeune génération emmenée par l’épatant Florian Lipowitz. L’Allemand confirme jour après jour ses podiums à Paris-Nice (2e) et au Dauphiné (3e) et semble désormais être la carte-maîtresse de Red-Bull Bora, devant Primoz Roglic.Oscar Onley et Tobias Johannessen, celui qui avait fait tomber Pogacar la veille, ont aussi fait forte impression, tout comme Kévin Vauquelin qui a passé avec maestria son premier gros test en haute montagne.”Je commence à mieux appréhender la montagne”, a réagi le Français qui a terminé sixième de l’étape devant Evenepoel.De quoi voir plus loin? “On verra si je peux jouer le général, il reste encore une semaine et demie avec des cols vraiment durs, a-t-il dit. Mais je franchis plein de paliers, j’en suis très heureux.”

La Bourse de Paris bondit, portée par des données rassurantes sur l’économie américaine

La Bourse de Paris a bondi de 1,29% jeudi, portée par des données meilleures qu’escompté sur le marché de l’emploi et sur la consommation aux Etats-Unis, rassurant les investisseurs sur la santé de l’économie américaine.L’indice vedette CAC 40 a gagné 99,91 points et s’est établi à 7.822,00 points à la clôture. La veille, il avait cédé 44,12 points (-0,57%).”Les indices boursiers sont tirés à la hausse par les résultats d’entreprises et par la publication d’indicateurs économiques venus conforter l’idée que rien n’est alarmant sur l’économie américaine, malgré les droits de douane et la méthode Trump” qui ont chahuté les marchés ces derniers mois, commente Nicolas Budin, responsable de la gestion actions chez Myria AM.Les investisseurs ont salué la baisse du nombre hebdomadaire de demandeurs d’emploi aux Etats-Unis, ressortis à 221.000 la semaine passée, soit moins que la période précédente et en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 235.000 demandes.La publication des ventes au détail en juin aux Etats-Unis, baromètre de la consommation des ménages, qui représente plus de deux tiers du PIB américain, a été un autre facteur d’optimisme pour le marché. Elles sont reparties à la hausse le mois dernier, faisant même mieux qu’anticipé par les marchés, tirées par l’automobile, le bâtiment et les achats en boutique, selon les données du département du Commerce.Les ventes au détail ont progressé de 0,6% sur un mois, pour atteindre 720,1 milliards de dollars, après avoir trébuché de 0,9% en mai. Sur un an, elles sont en croissance de 3,9%.”Les craintes que les droits de douane pèsent sur la consommation ne se matérialisent pas pour l’instant”, commente Nicolas Budin. Toutefois, en réponse au manque de visibilité des derniers mois, les entreprises ont “anticipé leurs achats et ajusté leurs chaînes de production avant l’instauration des potentielles taxes” et cette demande anticipée “pourrait expliquer en partie la résilience actuelle de la consommation”, nuance le responsable de la gestion actions chez Myria AM.Legrand et Schneider Electric en vedetteLe fabricant de matériels et d’équipements électriques Legrand a relevé jeudi sa prévision de chiffre d’affaires 2025, tablant sur une croissance entre 10 et 12%, une annonce saluée en Bourse, le titre ayant bondi de 8,96% à 121,55 euros.”Cette annonce donne à croire que le groupe est très confiant pour la publication de ses résultats le 31 juillet”, souligne Nicolas Budin.La forte hausse du titre a entraîné dans son sillage l’action de Schneider Electric, géant des équipements électriques, qui a gagné 7,73%, à 239,75 euros.La hausse de ces deux noms du CAC 40 a aussi été accentuée par la publication des résultats du conglomérat industriel helvético-suédois ABB meilleurs qu’attendu pour le deuxième trimestre, explique M. Budin.Le groupe suisse, qui fabrique aussi bien des bornes de recharge pour véhicules électriques que des systèmes de traction ferroviaire ou des équipements électriques, a annoncé que ses commandes avaient bondi de 16% pour atteindre près de 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre, dépassant largement les prévisions. Publicis jugé trop prudentLe groupe français de communication Publicis a résisté au premier semestre et a très légèrement relevé ses prévisions annuelles malgré un contexte macroéconomique tendu, grâce à des gains de nouveaux contrats, a-t-il indiqué jeudi.L’entreprise table désormais sur une prévision de croissance organique à près de 5% pour 2025, contre une fourchette de +4% à 5% précédemment, d’après un communiqué. Malgré des résultats jugés solides, le marché a retenu “le ton prudent du groupe du fait du contexte économique”, commente Nicolas Budin.Après avoir grimpé de plus de 4% à l’ouverture du marché, le titre Publicis a conclu la séance sur une chute de 6,65% à 83,90 euros. Depuis le 1er janvier, le titre a fondu de 18,54%.

Prochaines enchères à Londres de pièces de la série “Downton Abbey”

Si vous rêvez de la robe de mariée de Lady Mary ou de la canne de Violet Crawley dans la série britannique Downton Abbey, ils seront bientôt mis aux enchères à Londres, lors d’une vente prévue mi-août.Une vingtaine d’accessoires, costumes et décors issus de la célèbre série seront vendus lors d’enchères en ligne par la maison Bonhams du 18 août au 16 septembre, a-t-elle annoncé jeudi.Parmi ces pièces: la voiture des Grantham, une Sunbeam 20/60 estimée entre 29.000 et 40.000 euros, la robe de mariée portée par Lady Mary lors de son mariage avec Matthew Crawley (saison 3, épisode 14), estimée de 3.500 à 5.000 euros, un sarouel de Lady Sybil (saison 1, épisode 4), estimé au même prix.Y figurent aussi la canne de Lady Violet Crawley, dont un éventail est aussi aux enchères, ainsi qu’un “clap” utilisé dans la production du film “Downton Abbey, une nouvelle ère”, estimé de 1.200 à 1700 euros.La série télévisée créée par Julian Fellowes, diffusée pour la première fois en 2010 au Royaume-Uni avant de conquérir le monde, raconte en six saisons et 52 épisodes la vie d’une riche famille aristocratique, les Crawley, et de leurs domestiques sur 30 ans.Elle a été vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde, selon Bonhams.Parmi les acteurs principaux, Maggie Smith, décédée en septembre 2024, Hugh Bonneville, Laura Carmichael, Jim Carter, Michelle Dockery et Elizabeth McGovern.Deux films ont été tirés de la série en 2019 et 2022. Un troisième, “The Grand Finale” est attendu en septembre.Bonhams a précisé jeudi que les recettes de la vente seraient reversées à une organisation caritative anglaise, “Together for Short Lives”, en faveur des enfants atteints de maladies limitant leur espérance de vie.

French army leaves Senegal, ending military presence in west AfricaThu, 17 Jul 2025 17:23:23 GMT

France on Thursday formally handed back its last two military bases in Senegal, leaving Paris with no permanent army camps in either west or central Africa.Ending the French army’s 65 years in independent Senegal, the pull-out comes after similar withdrawals across the continent, with former colonies increasingly turning their backs on their former ruler.The move …

French army leaves Senegal, ending military presence in west AfricaThu, 17 Jul 2025 17:23:23 GMT Read More »

Ons Jabeur announces break from tennis ‘to rediscover joy of living’Thu, 17 Jul 2025 17:05:24 GMT

Former world number two Ons Jabeur announced on Thursday she was going to “take a step back and finally put myself first”, after two difficult years on the circuit.”For the last two years, I’ve been pushing myself so hard, fighting through injuries and facing many other challenges. But deep down, I haven’t felt really happy …

Ons Jabeur announces break from tennis ‘to rediscover joy of living’Thu, 17 Jul 2025 17:05:24 GMT Read More »

“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

Remises sur les génériques: les pharmacies poursuivent leur grève des gardes

Les représentants des pharmaciens ont annoncé jeudi poursuivre leur grève des gardes et envisagent de fermer les officines tous les samedis à compter du 27 septembre en guise de protestation contre une baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques.Mobilisés depuis le début du mois, les organisations syndicales des pharmaciens d’officine et les groupements de pharmacies ont “unanimement décidé de poursuivre et d’amplifier la mobilisation” après la décision du gouvernement de fixer à 30% le plafond de ces remises commerciales, selon un communiqué conjoint.Pour encourager la distribution de génériques, moins chers que les médicaments sous brevet, les remises consenties par les laboratoires aux pharmacies pouvaient jusqu’alors atteindre 40 % du prix du générique.Un projet gouvernemental visant à limiter ces remises à un taux compris entre 20 et 25%, dans le cadre d’économies à réaliser dans les dépenses de santé en 2025, avait suscité la protestation des pharmaciens qui étaient descendus dans la rue début juillet.Après une réunion mercredi, “le gouvernement a présenté son arbitrage” et “a décidé de le fixer à 30%”, une décision qui reste toutefois “inacceptable” par les organisations de pharmaciens (FSPF, Uspo, UNPF, Federgy, UDGPO), selon leur communiqué.Elles ont annoncé “la poursuite de la grève des gardes”, et “la grève immédiate du tiers payant conventionnel pendant les réquisitions” imposées par les préfets pour assurer ces gardes.Elles envisagent aussi “une fermeture complète des pharmacies le 18 septembre 2025” ainsi qu’une fermeture “tous les samedis à compter du 27 septembre 2025″.”Pour les petites pharmacies de proximité, les remises sont une ressource indispensable. Elles ne pourront essuyer la moindre perte et devront licencier, voire fermer définitivement”, soulignent les représentants des pharmaciens.