Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.En parallèle de cette cérémonie, sept personnes ont été tuées dans des manifestations, a annoncé l’ONG locale Plataforma Decide, qui a recensé ces décès dans la capitale Maputo et dans le nord à Nampula. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la police n’était pas en mesure de commenter.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, en grande majorité par balles, selon cette même ONG.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce inlassablement une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture, promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré, proposant de “bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Son prédécesseur Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.”Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il demandé sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an.” Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, dans son gouvernement qui devrait être annoncé dans les 48 heures, des ministres issus de l’opposition et de la société civile.

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Mozambique’s new president vows ‘unity’ as sworn in amid deadly protestsWed, 15 Jan 2025 15:21:19 GMT

Mozambique’s new president Daniel Chapo vowed to unite the country upon taking the oath of office under heavy guard Wednesday, as seven more protesters were killed, a local NGO said, in fresh political unrest. Chapo, 48, who was previously a little-known provincial governor, extends his Frelimo party’s 50-year rule of the gas-rich African nation after October’s …

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Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré le ministère dans un bref communiqué, justifiant sa décision par la difficulté croissante d’y avoir “un échange objectif d’arguments”.Il s’agit du premier ministère régalien à prendre une telle décision en Allemagne. Le ministère précise toutefois se réserver le droit de réagir “exceptionnellement” sur la platforme X, par exemple en cas de “campagne de désinformation”.Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour modérer les échanges sur la plateforme.Fervent soutien de Donald Trump, l’homme d’affaires défend une vision radicale de la liberté d’expression, affirmant rejeter toute forme de censure.Le gouvernement allemand a jusqu’ici défendu le maintien de sa présence sur la plateforme par la nécessité “d’aller là où les gens cherchent des informations”.Jusqu’à présent, Berlin estime que “se retirer de cette plateforme serait plus dommageable que bénéfique”, a expliqué début janvier le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit, tout en disant que la question était évaluée en permanence.Les soutiens publics répétés au parti d’extrême droite AfD apportés depuis plusieurs semaines par Elon Musk, homme le plus riche du monde, ont créé l’indignation parmi les partis allemands de gouvernement.Plusieurs institutions ou médias ont déjà suspendu leur activité sur X en Allemagne et dans d’autres pays, comme la Cour fédérale de justice et des syndicats, dont celui des services (Verdi), qui qualifie la plateforme de “forum pour la haine, la désinformation et la propagande d’extrême droite”.Par ailleurs, une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur et d’instituts de recherches allemands ont annoncé vendredi leur départ de X. A l’automne dernier, des clubs de foot comme le Werder Brême, quadruple champion d’Allemagne, ou Sankt Pauli, basé à Hambourg, avaient également claqué la porte de X, tout comme les supermarchés Aldi Nord.

Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré le ministère dans un bref communiqué, justifiant sa décision par la difficulté croissante d’y avoir “un échange objectif d’arguments”.Il s’agit du premier ministère régalien à prendre une telle décision en Allemagne. Le ministère précise toutefois se réserver le droit de réagir “exceptionnellement” sur la platforme X, par exemple en cas de “campagne de désinformation”.Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour modérer les échanges sur la plateforme.Fervent soutien de Donald Trump, l’homme d’affaires défend une vision radicale de la liberté d’expression, affirmant rejeter toute forme de censure.Le gouvernement allemand a jusqu’ici défendu le maintien de sa présence sur la plateforme par la nécessité “d’aller là où les gens cherchent des informations”.Jusqu’à présent, Berlin estime que “se retirer de cette plateforme serait plus dommageable que bénéfique”, a expliqué début janvier le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit, tout en disant que la question était évaluée en permanence.Les soutiens publics répétés au parti d’extrême droite AfD apportés depuis plusieurs semaines par Elon Musk, homme le plus riche du monde, ont créé l’indignation parmi les partis allemands de gouvernement.Plusieurs institutions ou médias ont déjà suspendu leur activité sur X en Allemagne et dans d’autres pays, comme la Cour fédérale de justice et des syndicats, dont celui des services (Verdi), qui qualifie la plateforme de “forum pour la haine, la désinformation et la propagande d’extrême droite”.Par ailleurs, une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur et d’instituts de recherches allemands ont annoncé vendredi leur départ de X. A l’automne dernier, des clubs de foot comme le Werder Brême, quadruple champion d’Allemagne, ou Sankt Pauli, basé à Hambourg, avaient également claqué la porte de X, tout comme les supermarchés Aldi Nord.

Hamas approves Gaza truce deal: Palestinian sources close to talks

Hamas has approved a Gaza truce and hostage release deal, Palestinian sources close to negotiations said Wednesday, after mediator Qatar expressed hope an agreement to end the war could be reached very soon.After months of failed bids to end the deadliest war in Gaza’s history, negotiators were making a final push in Qatar to seal a ceasefire. Qatar’s foreign ministry spokesman Majed al-Ansari had said on Tuesday that negotiations were in their “final stages”, and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu met with top security officials to discuss the deal late that night, his office said.Two Palestinian sources close to the talks told AFP on Wednesday that Hamas and its ally Islamic Jihad had approved the draft agreement.”The resistance factions reached an agreement among themselves and informed the mediators of their approval of the (prisoner-hostage) exchange deal and ceasefire,” one source told AFP on condition of anonymity.Hamas sparked the war in Gaza by staging the deadliest-ever attack on Israel on October 7, 2023, resulting in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.Palestinian militants also took 251 people hostage during the attack, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign in Gaza has killed 46,707 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.Pressure to put an end to the fighting had ratcheted up in recent days, as mediators Qatar, Egypt and the United States intensified efforts to seal a deal and enable the release of the hostages.With just days to go before Donald Trump’s inauguration as president of the United States, outgoing Secretary of State Antony Blinken had said Tuesday that a deal was “ready to be concluded and implemented”.And Israeli Foreign Minister Gideon Saar said there was a “true willingness from our side to reach an agreement”.- ‘Act now’ -Relatives of Israeli hostages and war-weary Palestinians in Gaza were anxious for the deal to be finalised.”Time is of the essence,” said Gil Dickmann, cousin of former hostage Carmel Gat whose body was recovered in September.”Hostages who are alive will end up dead. Hostages who are dead might be lost,” Dickmann told AFP. “We have to act now.”Umm Ibrahim Abu Sultan, displaced from Gaza City to Khan Yunis in the south, said that she had “lost everything” in the war.”I am anxiously awaiting the truce,” said the mother of five.Israeli government spokesman David Mencer said the first phase of a deal would see 33 Israeli hostages freed, while two Palestinian sources close to Hamas told AFP that Israel would release about 1,000 Palestinian prisoners in exchange.A source close to Hamas said that the initial hostage release would be “in batches, starting with children and women”.Negotiations for a second phase would commence on the truce’s 16th day, an Israeli official said, with media reports saying it would see the release of the remaining captives.Under the proposed deal, Israel would maintain a buffer zone inside Gaza during the first phase, according to Israeli media.- Strikes -Among the sticking points in talks have been disagreements over the permanence of any ceasefire, the withdrawal of Israeli troops and the scale of humanitarian aid for the Palestinian territory.The UN’s Palestinian refugee agency UNRWA, facing an Israeli ban on its activities set to take effect later this month, said it will continue providing much-needed aid. Netanyahu has rejected a full withdrawal from Gaza and opposed any post-war role for Hamas in the territory.Blinken said Tuesday Israel would ultimately “have to accept reuniting Gaza and the West Bank under the leadership of a reformed” Palestinian Authority, and embrace a “path toward forming an independent Palestinian state”.He added that the “best incentive” to achieve Israeli-Palestinian peace remained the prospect of normalisation between Israel and Saudi Arabia.Palestinian Prime Minister Mohammed Mustafa, speaking in Oslo, said the latest push for a Gaza ceasefire showed that international pressure on Israel “does pay off”.Meanwhile, Israeli forces continued to pound targets across Gaza.Gaza’s civil defence agency said on Wednesday that strikes across the territory killed at least 27 people including a seven-year-old boy.Israel’s military said it had targeted Hamas militants overnight.burs-ser/smw

US consumer inflation rises December but underlying pressures ease

US consumer inflation rose for a third straight month in December as energy prices jumped but a widely-watched measure eased slightly, raising hopes that underlying inflation may be moderating.The consumer price index (CPI) accelerated to 2.9 percent last month from a year ago, up from 2.7 percent in November, the Labor Department said in a statement on Wednesday.This was in line with the median forecast of economists surveyed by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.Stocks jumped on the news, with all three major indices on Wall Street up by more than 1.6 percent at around 10 am local time in Washington (1500 GMT).On a monthly basis, inflation rose by 0.4 percent, slightly faster than expected. One of the biggest drivers of inflation in December was the energy index, which jumped by 2.6 percent, accounting for “over” 40 percent of the monthly increase, according to the Labor Department. In some good news for the Federal Reserve, annual inflation excluding volatile food and energy costs came in at a lower-than-expected 3.2 percent, marking a slight decline from the month earlier. – Focus on the core -The so-called “core” measure of inflation increased by 0.2 percent, also slightly below expectations.”The focus is really on the core reading, and the core reading did come in better than the consensus expectations,” Nationwide chief economist Kathy Bostjancic told AFP. The US central bank has cut rates by a full percentage point since September as it looks to bolster the labor market.The recent uptick in inflation adds to expectations that it will remain firmly on pause at its next rate decision later this month. However, higher prices could complicate President-elect Donald Trump’s economic plans as he prepares to return to office on Monday.Trump has floated several policies, from tariffs to deportation, that many economists say could have an inflationary impact. The Republican and his supporters have disputed this characterization, claiming that many of his proposals aimed at deregulation and boosting energy production should help keep prices in check. – Bond yields drop -US bonds rallied as investors reacted to signs of slowing core inflation, pushing down yields, which move inversely to prices. “The softer core reading is really what the markets are focusing on right now, and that’s why you’re seeing a big rally in the bond market,” said Bostjancic from Nationwide. Lower yields on US Treasurys — especially the popular 10-year note — would be good news for consumers, since they are referenced by businesses when they price mortgages and car loans. Wednesday’s data release is nevertheless expected to fuel expectations that the Fed will pause rate cuts later this month, as headline inflation appears to be moving away from its long-term goal of two percent.The Fed uses a different inflation measure to set interest rates, known as the personal consumption expenditures price index. That index has also been rising in recent months. Futures traders see a roughly 97 percent chance that the Fed will vote to hold interest rates between 4.25 and 4.50 percent at the next rate meeting on January 28 and 29, according to data from CME Group.”The pace of inflation is still elevated,” said Bostjancic.”There’s strength in the labor market, and the prospects of changes in tariffs and immigration policies that could push inflation higher will keep the Fed cautious and patient with regard to cutting rates further,” she said. “In that light, we see the Fed moving to the sidelines in the first half of the year to assess the evolving economic inflation and policy landscape,” she added.The financial markets see a roughly 80 percent chance that the Fed will make no more than two rate cuts this year, according to data from CME Group.

TikTok plans total US shutdown as ban deadline looms: report

Social media giant TikTok plans to completely shut down its operations in the United States this Sunday if a ban ordered by legislators goes through as planned, a report said.The platform, which counts over 170 million American users, will implement an immediate blackout rather than allowing existing users continued access as had been expected, according to sources who spoke to The Information.The apparent shutdown comes as TikTok faces a January 19 legislative deadline to sever ties with its Chinese parent company ByteDance or cease US operations. While the law only requires app stores to remove TikTok and cloud providers to stop hosting US user data, the company will opt for a full suspension of service, The Information said.Users attempting to open the app after the deadline will encounter a message redirecting them to a statement about the federally mandated ban, along with options to download their personal data, the report said.TikTok’s reported plan would follow skeptical questioning from Supreme Court justices during oral arguments last Friday, suggesting they would uphold the ban. The company has challenged the law on First Amendment grounds, which protect freedom of speech.The shutdown would coincide with the US presidential transition, as Donald Trump, who has expressed opposition to the ban, takes office Monday. ByteDance has so far refused to sell TikTok’s US operations, though analysts say this position could shift as the reality of a forced market exit looms.In an internal email obtained by The Verge on Tuesday, TikTok assured its US employees that their “employment, pay, and benefits are secure” and offices will remain open even if the situation remains unresolved by Sunday’s deadline. The company told staff it was “planning for various scenarios.”TikTok declined to comment when contacted by AFP.