“Oh non pas encore”: à la frontière Thaïlande-Cambodge, la lassitude des civils évacués

Des tirs d’artillerie résonnent au loin tandis que le Thaïlandais Boonkerd Yoodeerum s’installe sur un lit pliant, sous un pont où il s’est réfugié avec sa famille, près de la frontière avec le Cambodge, où des combats entre les deux pays ont repris depuis dimanche soir.Boonkerd Yoodeerum, 64 ans, saignait le caoutchouc lorsqu’il a entendu …

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RDC: la ville stratégique d’Uvira largement contrôlée par le M23, une “gifle” infligée à Washington

Le M23, soutenu par le Rwanda et son armée, contrôlait mercredi soir les principaux points stratégiques d’Uvira, ville de l’est de la RDC, infligeant selon le Burundi voisin une “gifle” à Washington, quelques jours après la signature d’un accord censé ramener la paix dans la région.Mairie, siège du gouvernorat provincial, poste-frontière: le groupe armé antigouvernemental …

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Thaïlande-Cambodge: les combats frontaliers poussent un demi-million de personnes à évacuer

Plus d’un demi-million de personnes ont évacué les régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge, où les combats qui se poursuivent mercredi ont fait au moins 15 morts, amenant Donald Trump à s’engager à intervenir pour “arrêter” les hostilités.Parallèlement, l’armée thaïlandaise a déclaré que les forces cambodgiennes avaient tiré des roquettes tôt mercredi matin, …

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Le Premier ministre espagnol appelle à “élever la voix” pour ne pas “oublier” les Palestiniens

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a appelé mercredi à “élever la voix” pour que “la situation dramatique” des Palestiniens ne soit pas oubliée, au cours d’une rencontre à Madrid avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.Se prononçant une nouvelle fois à la mise en oeuvre d’une solution à deux Etats, “la seule …

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Oracle shares dive as revenue misses forecasts

Shares in business computing giant Oracle fell more than 10 percent on Wednesday on word its revenue missed heady expectations, dampening artificial intelligence euphoria in the market.The slide in after-market trades came despite Texas-based Oracle reporting that net income in the recently-ended quarter nearly doubled to $6.1 billion in revenue, up 14 percent from the same period a year earlier to $16.05 billion.Oracle’s cloud and business computing unit accounted for $8 billion of that revenue, an increase of 34 percent from the same quarter in 2024, according to the earnings report.”AI training and selling AI models are very big businesses,” Oracle chief executive Mike Sicilia said in the release.”We think there is an even larger opportunity — embedding AI in a variety of different products.”But investors are wary of the massive investments tech companies are making in artificial intelligence models and infrastructure, wondering how and when they will pay off.Oracle has taken on billions of dollars in debt to pay for AI infrastruture and is reported to be considering borrowing even more.The company has also announced it is putting significant resources into partnerships with AI chip makers and model builders, such as OpenAI and Meta.”We are now committed to a policy of chip neutrality where we work closely with all our CPU and GPU suppliers,” Oracle founder and chief technology officer Larry Ellison said in the earnings release.”There are going to be a lot of changes in AI technology over the next few years, and we must remain agile in response to those changes.”Oracle shares were down some 10.7 percent to $199.50 in after-market trades that followed release of the earnings figures.

Ligue des champions: le PSG accroché à Bilbao mais tout près de la qualification

Dans l’ambiance bouillonnante de San Mamés, le Paris SG a été accroché par Bilbao (0-0), mercredi en Ligue des champions, mais continue de s’approcher de la qualification en 8e de finale. Avec 13 points sur 18 possibles et une 3e place provisoire au classement, les Parisiens devront néanmoins attendre pour se hisser au prochain tour, même si le suspense reste mince. L’enjeu des deux derniers matches, au Sporting Portugal et contre Newcastle sera de terminer dans le top 8, synonyme de 8e de finale. Mais ce nul, sans grande conséquence au classement – ils étaient 2e avant le début de la 6e journée -, montre que l’équipe de Luis Enrique est sur courant alternatif en attaque.  “Nous n’avons pas manqué d’efficacité c’est juste que le gardien de Bilbao a été incroyable, il a été nommé meilleur joueur du match, on méritait la victoire, même si le match de l’Athletic a été de bon niveau”, a déclaré le coach du PSG après le match.”Pas de frustration, je pense que cela été un match très intense, on a fait le boulot, ils ont beaucoup pressé. On a créé beaucoup d’occasions mais Unai Simon (le gardien) était sur le terrain et l’ambiance était incroyable”, a-t-il ajouté. “Jouer ici, ce n’est pas facile”, a confirmé Nuno Mendes, aligné après deux matches manqués à cause d’une “blessure minime” à la cuisse. Sans Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi ni le gardien Lucas Chevalier, les champions d’Europe n’ont finalement pas fait si peur aux hommes d’Ernesto Valverde, qui devaient pourtant faire avec de nombreux blessés.- Zabarnyi a joué avec Safonov -Ce match a surtout été marqué par l’entrée en jeu à la mi-temps du défenseur ukrainien Illya Zabarnyi. Remplaçant le capitaine Marquinhos, il a joué ses premières minutes avec son coéquipier russe, le gardien Matvey Safonov: une image rare et forte dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Interrogé sur la sortie prématurée de Marquinhos à la mi-temps, Luis Enrique a indiqué ne pas savoir “le problème”, mais en zone mixte le défenseur a indiqué avoir ressenti une douleur aux adducteurs. Il passera des examens jeudi. Dans le jeu, au milieu de l’atmosphère des 51.000 supporters basques, les tenants du titre ont essayé de donner le ton dès le début du match en imposant aux locaux leur pressing, leur circuit de passes (4e) et leur transition rapides (19e).Mais les Parisiens ont globalement été gênés par le jeu haut des joueurs de Bilbao, galvanisés par leur succès du week-end contre l’Atlético Madrid (1-0).Loin du festival offensif de samedi contre Rennes (5-0) ou contre Tottenham (5-3) lors de la dernière rencontre de Ligue des champions, ils ont été souvent maladroits dans le dernier geste: Fabian Ruiz (37e), mais aussi Senny Mayulu (41e, 45e, 49e), aligné en faux N.9, alors que Bradley Barcola a trouvé la barre transversale (65e).En jambes ce week-end, l’ailier français comme Khvicha Kvaratskhelia ont été moins percutants que contre les Bretons, sachant qu’Ousmane Dembélé était “malade” et au “repos” et que Désiré Doué, a rejoué 30 minutes après un mois et demi d’absence (blessure cuisse).Mais il faudra encore du temps de jeu au Français pour faire les différences qu’il faisait en fin de saison dernière, sachant que l’attaque aurait eu besoin de lui dans sa meilleure forme aujourd’hui.Après s’être relancé contre Tottenham après la défaite contre Munich (2-1), le PSG enregistre son premier nul en Ligue des champions cette saison, et n’arrive donc pas à gagner à Bilbao, après sa défaite (2-0) en 2011, au tout début de l’ère QSI.

US House backs Europe, rebukes Trump on foreign policy

US lawmakers on Wednesday approved a sweeping defense bill bolstering European security — a sharp rebuke to President Donald Trump’s mounting threats to downgrade Washington’s ties to traditional allies and NATO.The bipartisan House of Representatives vote came on the heels of the publication of a White House national security strategy that amounted to a startling attack on Europe — rattling its governments and opening the biggest transatlantic rift in years.By contrast, the House’s $900 billion Pentagon bill stands out for its pro-Europe orientation and its clampdown on Trump’s authority to reduce troop numbers, move equipment or downgrade NATO-linked missions.”President Trump and congressional Republicans are restoring American strength, defending our homeland, standing with our allies, and ensuring the United States remains the most powerful and capable military force the world has ever known,” House Speaker Mike Johnson said ahead of the vote. In his security strategy published last week, Trump lambasted Europe as an over-regulated, censorious continent lacking in “self-confidence” and facing “civilizational erasure” due to immigration.His administration accuses European nations of taking advantage of American generosity and of failing to take responsibility for their own destiny.The security strategy openly supports far-right European parties, questioning the continent’s commitment to peace and indicating that its security is no longer a top US priority.But lawmakers are explicitly moving in the opposite direction — deepening US resources for the Baltic states and hardening NATO’s northeastern flank, in a move that amounts to one of the strongest congressional assertions in years of Europe’s strategic importance.The 2026 National Defense Authorization Act (NDAA) — which now advances to the Senate — carries a robust $8 billion more than the funding Trump requested in May. It leans hard into European defense, barring troop levels on the continent from falling below 76,000 for more than 45 days and blocking the removal of major equipment.- Demand for drug-strike videos -The White House has backed the 3,086-page text, despite its misgivings over Europe, as well as a provision forcing the Pentagon to hand over videos of maritime strikes against suspected drug-smuggling vessels in Latin American waters.The footage has become a flashpoint in a transparency dispute between congressional defense and security committees and the military. To ensure compliance, lawmakers will withhold a quarter of Defense Secretary Pete Hegseth’s travel budget until the videos arrive — an unusually personal tactic reflecting frustration over slow document production and the administration’s expanding use of lethal force in drug interdictions.The NDAA also adds traditional security priorities. It places fresh limits on any reduction of the 28,500 US troops in South Korea, a signal to Seoul amid uncertainty over America’s long-term military commitment in East Asia.With support from the administration wavering, the bill also doubles down on Ukraine — setting aside $400 million in security assistance to sustain a baseline of support even if emergency funding stalls.The National Transportation Safety Board had warned against a provision that it said would roll back critical air-safety requirements for military aircraft operating in Washington’s restricted airspace. A group of conservative hardliners mulled blocking the bill over its Ukraine assistance and the absence of a ban on a central bank digital currency.But opposition on multiple fronts is routine for a final NDAA, and there was never significant risk of a rebellion capable of sinking the package.

US seized ‘very large’ tanker near Venezuela, Trump says

The United States has seized a large oil tanker off the coast of Venezuela, President Donald Trump said Wednesday, dramatically escalating tensions between Washington and Caracas.The move comes amid a huge US naval build-up in the Caribbean, which Venezuela’s leftist leader Nicolas Maduro says is aimed at regime change, and strikes on alleged drug boats.A video published by US Attorney General Pam Bondi showed troops rappelling from a helicopter onto the tanker’s deck, then entering the ship’s bridge with rifles raised.”We’ve just seized a tanker on the coast of Venezuela, a large tanker, very large — the largest one ever seized, actually,” Trump told reporters at the start of a roundtable with business leaders at the White House.”And other things are happening, so you’ll be seeing that later.”Bondi said the tanker was part of an “illicit oil shipping network” used to carry sanctioned oil from Venezuela and Iran.US media reported that the tanker was heading for Cuba, another American rival, and was detained by the US Coast Guard. Trump just said the tanker “was seized for a very good reason.”Trump’s announcement came a day before Venezuelan Nobel Peace Prize winner and opposition leader Maria Corina Machado was set to address the world from Oslo after coming out of hiding.Machado, who won the Nobel for challenging Maduro’s grip on power in oil-rich Venezuela, has not been seen out in the open for months after threats to her life.Venezuela had warned she could be arrested as a fugitive if attempting to re-enter the country after traveling for the Nobel, but Trump warned Caracas against any such step.”I don’t like if she would be arrested, I wouldn’t be happy with it,” Trump told reporters.- ‘State terrorism’ -After saying she was coming to Norway but would not arrive in time for Wednesday’s prize ceremony, Machado will make her first public appearance at a press conference in Oslo at 0915 GMT Thursday, Norway’s government said.Accepting the award on Machado’s behalf on Wednesday, her daughter delivered her blistering acceptance speech, in which she urged her compatriots to fight for freedom against “state terrorism” by Maduro.Trump’s administration has piled pressure on Maduro in recent months, deploying a fleet of warships and the world’s largest aircraft carrier under the pretext of combating drug trafficking.The United States has also carried out deadly strikes on more than 20 alleged drug boats in the region, killing at least 87 people.Washington has accused Maduro of leading the alleged “Cartel of the Suns,” which it declared a “narco-terrorist” organization last month.Trump told Politico on Monday that Maduro’s “days are numbered” and declined to rule out a US ground invasion against Venezuela.Maduro — the political heir to leftist leader Hugo Chavez — says the US is bent on regime change and wants to seize Venezuela’s oil reserves.The Venezuelan army swore in 5,600 soldiers on Saturday after Maduro called for stepped-up military recruitment.Trump’s administration also alleges that Maduro’s hold on power is illegitimate and that he stole Venezuela’s July 2024 election — a claim backed by opposition leader Machado.Since going into hiding, Machado’s only public appearance was on January 9, in Caracas, where she protested against Maduro’s inauguration for his third term.

Machado attendue à Oslo jeudi, au lendemain de la remise de son Nobel de la paix

L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado s’exprimera à Oslo jeudi au lendemain de la remise de son prix Nobel de la paix à ses proches alors que Washington a accentué, avec la saisie d’un pétrolier, la pression sur le pouvoir vénézuélien qui réclame la “fin de l’ingérence”.  Mme Machado, qui vit cachée dans son pays et était en route pour la Norvège au moment de la cérémonie de remise du Nobel, tiendra une conférence de presse jeudi à 09h15 GMT à Oslo, a annoncé mercredi le gouvernement norvégien.En son absence, c’est sa fille qui a reçu sa récompense et lu son discours de remerciement.”Pour avoir la démocratie, nous devons être prêts à nous battre pour la liberté”, a dit Ana Corina Sosa Machado dans un Hôtel de ville d’Oslo où avaient pris place le président argentin Javier Milei et d’autres chefs d’État latino-américains ayant en commun avec la lauréate des affinités idéologiques avec Donald Trump.Évoquant les arrestations, les tortures et la chasse aux opposants, elle a fustigé “des crimes contre l’humanité, documentés par les Nations unies” et “un terrorisme d’État déployé pour étouffer la volonté du peuple”.- “Amnistie” -La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a de son côté comparé la cérémonie à des “funérailles”, ironisant sur l’absence de la lauréate. Quant au président colombien de gauche Gustavo Petro, il a estimé que le moment était venu pour “une amnistie générale et un gouvernement de transition” au Venezuela.La remise du prix coïncide avec le maintien par les États-Unis d’un important dispositif militaire dans les Caraïbes, ainsi qu’avec des frappes meurtrières sur des bateaux de narco-trafiquants présumés, que l’opposante a défendues.Le président Donald Trump a annoncé mercredi la saisie “d’un pétrolier au large du Venezuela, très grand, le plus grand jamais saisi” sans donner de détails sur le navire, son propriétaire ou sa destination, soulignant que les Etats-Unis comptaient garder la cargaison.C’est la première saisie d’un pétrolier dans le cadre du déploiement dans les Caraïbes.De son côté, le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que les Etats-Unis n’ont d’autres buts que de s’emparer des réserves pétrolières de son pays et a “exigé la fin de l’ingérence illégale et brutale” américaine lors d’une manifestation au centre de Caracas. “Qu’on en finisse avec les politiques de changement de régime, les coups d’Etat et les invasions”, a-t-il lancé. Mme Machado, 58 ans est entrée dans la clandestinité au Venezuela en août 2024, quelques jours jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer.Les États-Unis, l’Europe et de nombreux pays d’Amérique latine refusent de reconnaître les résultats du scrutin qui a permis à Nicolas Maduro d’enchaîner un troisième mandat de six ans.L’opposition accuse le pouvoir de fraude et a revendiqué la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, aujourd’hui en exil et présent à Oslo mercredi.Le Nobel a été attribué à Mme Machado le 10 octobre pour ses efforts en faveur d’une transition démocratique au Venezuela.- Voyage périlleux -Mercredi, le comité Nobel a exhorté le président de gauche vénézuélien, critiqué pour sa dérive autoritaire, à partir.”M. Maduro, acceptez les résultats de l’élection et retirez-vous”, a lancé son président, Jørgen Watne Frydnes, sous des applaudissements nourris.Dans un appel à M. Frydnes publié juste avant la cérémonie, Mme Machado s’est dite “très triste” de ne pas pouvoir arriver à temps, ajoutant: “Tant de personnes ont risqué leur vie pour que je puisse arriver à Oslo”.Sa dernière apparition publique remonte au 9 janvier lors d’une manifestation à Caracas contre l’investiture de Maduro.On ignore comment elle a quitté le Venezuela.Le mois dernier, le procureur général a dit à l’AFP que Mme Machado serait considérée comme une “fugitive” si elle quittait son pays, où elle est accusée selon lui d'”actes de conspiration, d’incitation à la haine et de terrorisme”.Son arrivée annoncée à Oslo soulève l’épineuse question de son éventuel retour au Venezuela ou de sa capacité à diriger l’opposition depuis l’exil.- Comment rentrer? -“Elle risque d’être arrêtée si elle rentre, même si les autorités ont fait preuve de plus de retenue avec elle qu’avec beaucoup d’autres parce qu’une arrestation aurait une portée symbolique très forte”, expliquait mardi Benedicte Bull,  spécialiste de l’Amérique latine de l’Université d’Oslo. Elle rentrera “très bientôt (…) Elle veut vivre dans un Venezuela libre, et elle n’abandonnera jamais cet objectif”, a assuré sa fille.Des Vénézuéliens présents à l’intérieur de l’Hôtel de ville ont lancé des “Vive le Venezuela libre !”.Des manifestations pour et contre Mme Machado se sont tenues et sont prévues à Oslo, placée sous très haute sécurité.Mme Machado est aussi critiquée par certains pour la proximité de ses idées avec Donald Trump, auquel elle a dédié en octobre son Nobel.