Budget: Lecornu ferme clairement la porte au 49.3 malgré les demandes

Sébastien Lecornu a clairement fermé la porte au retour du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale malgré des appels de plus en plus nombreux, et a exhorté les députés à la “cohérence” et à la “responsabilité” pour trouver un compromis in extremis.Le Premier ministre est intervenu dans l’après-midi à l’Assemblée nationale alors que plusieurs pans de la fragile coalition censée soutenir le gouvernement menacent de ne pas voter pour le texte.”Il n’y aura pas d’utilisation du 49.3 de la Constitution et d’engagement de la responsabilité du gouvernement. Ça veut donc dire que vous avez la responsabilité finale de cette copie”, a-t-il confirmé pour couper court à la pression qui monte des rangs du centre et de la droite.Après le leader d’Horizons Edouard Philippe mardi, ce sont les ténors du parti Les Républicains qui sont montés au créneau mercredi.”Je lui dis en toute liberté que pour donner un budget à la France, Sébastien Lecornu doit envisager le 49.3″, a lancé le président du Sénat Gérard Larcher dans un entretien au Figaro, disant préférer “clairement le 49.3 aux ordonnances ou la loi spéciale”.”Je suis persuadé que jamais les socialistes ne voteraient une censure. Donc pourquoi n’utilise-t-il pas ce que la Constitution lui permet ?”, s’est interrogé pour sa part le président de LR Bruno Retailleau.Sébastien Lecornu a renoncé début octobre à utiliser cet outil constitutionnel pour redonner la main au Parlement, un geste alors en direction des socialistes qui depuis… ne l’exigent plus vraiment.- “Petits épargnants” -Dans l’hémicycle, le chef du gouvernement a aussi appelé les “présidents de groupes parlementaires” à “un moment de cohérence” pour parvenir à contenir le déficit de la Sécu “autour de 20 milliards d’euros”, “ce qui est déjà absolument colossal”. Les députés ne peuvent pas vouloir “des dépenses” ou “refuser de faire des économies” s’ils commencent par “une multiplication de niches qui par définition vont priver la Sécurité sociale de recettes”, a-t-il mis en garde.Les députés ont encore de nombreux compromis à trouver à gauche mais aussi à droite et même au sein du camp présidentiel. Ils sont repartis de la copie du Sénat, qui a profondément remanié le texte en écartant la suspension de la réforme des retraites, concédée par l’exécutif en échange d’une non-censure du PS.Si cette suspension devrait être réintégrée à l’Assemblée, un autre sujet bloque: la hausse de la CSG sur les revenus du capital, dont LR et Horizons ne veulent pas.”Un budget dans lequel il y a des augmentations d’impôts (…) je ne le voterai pas”, a affirmé le chef des députés LR Laurent Wauquiez sur TF1.Les socialistes tiennent eux à cette mesure qui rapporterait 2,8 milliards d’euros et pourrait financer certaines dépenses, y compris la suspension de la réforme des retraites.”Augmenter la CSG sur les revenus du capital, c’est mettre à contribution le patrimoine plutôt que le travail pour épargner les retraités, les malades, les personnes en situation de handicap”, a répliqué le président des députés PS Boris Vallaud à son homologue LR.La cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue par Sébastien Lecornu dans le cadre d’une nouvelle série de consultations des forces parlementaires, a érigé “la supression de la hausse de la CSG sur les petits épargnants votée en première lecture” au rang de ses “exigences”, avec le “dégel des prestations sociales”. Sans pour autant “présumer du vote du groupe RN sur le texte qui dépendra de la copie finale”, selon un communiqué.Le Premier ministre a lui aussi assuré ne pas vouloir “que les petits épargnants soient touchés dans le cadre de ce débat sur le patrimoine”, demandant à Bercy de trouver des aménagements en ce sens.Autre piste évoquée par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon: un gel de la revalorisation d’une partie des retraites, comme l’a voté le Sénat, au-dessus de 1.400 euros, alors que les députés avaient voté un dégel total en première lecture.- Heure de vérité -Mais rien ne dit que cela pourrait satisfaire une majorité, le “dégel total” étant défendu à droite comme à gauche.L’Assemblée doit voter mardi sur l’ensemble du texte. Mais l’heure de vérité pourrait intervenir avant, puisqu’elle doit d’abord se prononcer sur la partie recettes, potentiellement dès jeudi.Rejetée, elle emporterait le projet de loi. Cela laisserait peu d’espoir d’adoption d’un budget de la Sécu avant le 31 décembre.Le déficit de la Sécu pourrait alors filer jusqu’à 30 milliards, prévient le gouvernement.far-parl-are-fff/jmt/cbn

Lebanon, Israel hold first direct talks in decades

Lebanese and Israeli civilian representatives held their first direct talks in decades on Wednesday under the auspices of a year-old ceasefire monitoring mechanism, though Lebanon’s premier cautioned the new diplomatic contact did not amount to broader peace discussions.The two sides met at the UN peacekeeping force’s headquarters in Lebanon’s Naqura near the border with Israel, where the guarantors of the November 2024 ceasefire between Israel and Hezbollah regularly convene.Lebanon and Israel have technically been at war since 1948, but Lebanese Prime Minister Nawaf Salam said the new discussions were strictly limited to fully implementing last year’s truce.”We are not yet at peace talks,” Salam told journalists, including AFP, on Wednesday.He said the talks only sought “the cessation of hostilities”, the “release of Lebanese hostages” and “the complete Israeli withdrawal” from Lebanon.Israel has kept up regular air strikes in Lebanon, usually saying it is targeting Hezbollah members and facilities, and it has kept troops in five areas in the south despite the ceasefire’s stipulation that it pull out entirely.Until now, Israel and Lebanon, which have no formal diplomatic relations, had insisted on limiting participation in the ceasefire mechanism to military officers.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said the atmosphere at the talks was “positive”, and that there had been agreement “to develop ideas to promote potential economic cooperation between Israel and Lebanon”.Israel also made it clear it was “essential” that Lebanese militant group Hezbollah disarm regardless of any progress in economic cooperation, the premier’s office added.The ceasefire mechanism is orchestrated by the United States, and also includes the involvement of France and the UN.- ‘Normalisation will follow peace’ -The US embassy in Beirut said in a statement that Morgan Ortagus, the US special envoy for Lebanon, also attended Wednesday’s meeting. The United States has been piling pressure on Lebanon to rapidly disarm Hezbollah.Washington’s embassy welcomed the inclusion of the civilian representatives — former Lebanese ambassador to the US Simon Karam and Israeli National Security Council official Uri Resnick — in the ceasefire mechanism.”Their inclusion reflects the Mechanism’s commitment to facilitating political and military discussions with the aim of achieving security, stability, and a durable peace for all communities affected by the conflict,” it said.Ortagus was in Jerusalem a day earlier, where she met with Netanyahu and Israeli Foreign Minister Gideon Saar. The United States has pushed for direct talks between the two neighbours in a bid to stabilise the region and further weaken Iran-backed Hezbollah.Salam on Wednesday said Lebanon was “open to verification by the mechanism” when it came to its army’s efforts to disarm Hezbollah in the country’s south.Lebanon has declared itself ready for negotiations with its southern neighbour.Netanyahu has repeatedly said Lebanon should join the Abraham Accords, under which a handful of Arab and Muslim countries have normalised ties with Israel.But Salam said on Wednesday that “normalisation will follow peace. It cannot precede peace.”- Ramped-up strikes -The new talks came days after the first anniversary of the start of the fragile truce between Israel and Hezbollah.The ceasefire sought to end over a year of hostilities that erupted after the militant group launched attacks in support of its Palestinian ally Hamas in the wake of the October 7, 2023 attacks on Israel.Israel has repeatedly bombed Lebanon despite the truce, saying it seeks to stop the group from rebuilding its military capabilities.Under a government-approved plan, the Lebanese army is set to dismantle Hezbollah’s military infrastructure south of the Litani river by the end of the year, before tackling the rest of the country.Judging the Lebanese efforts insufficient, Israel has ramped up its strikes in recent weeks.Israeli public broadcaster KAN reported Tuesday that Israel has been preparing for a “significant escalation” with Hezbollah, deemed “inevitable” despite Washington’s efforts.burs-at/raz/smw

La France “regrette vivement” la peine de sept ans de prison confirmée pour Christophe Gleizes en Algérie

La France “regrette vivement” la peine de sept ans de prison confirmée en appel en Algérie contre le journaliste français Christophe Gleizes, et elle “appelle à sa libération”, a réagi mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.”Nous appelons à sa libération et espérons une issue favorable afin qu’il puisse rapidement retrouver ses proches”, ajoute le porte-parole à propos du journaliste emprisonné depuis juin pour “apologie du terrorisme”.La France “déplore que (la) pleine coopération (du journaliste) avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n’aient pas suffi à changer le verdict”, et “rappelle son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde”, poursuit le porte-parole du ministère.La confirmation mercredi du jugement en première instance par la Cour d’appel de Tizi Ouzou a suscité la consternation des proches du journaliste présents dans la salle d’audience, a constaté l’AFP. Son frère s’est dit “abasourdi”. En Algérie, ses parents se sont dits “effondrés”.L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi une “décision aberrante” de la justice algérienne.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger.Le journaliste a demandé “pardon” à la barre de l’audience mercredi, et a notamment reconnu qu’il aurait dû demander un visa de journaliste et non de touriste avant de partir en reportage en Algérie.La classe politique française s’est aussi émue de cette condamnation. “Sa condamnation à 7 ans de prison est une profonde injustice. Nous ne l’abandonnerons pas”, a dit sur X le président du parti Les Républicains Bruno Retailleau, qui avait prôné une ligne plus ferme à l’égard d’Alger quand il était ministre de l’Intérieur jusqu’au début de l’automne.”Cette condamnation en Algérie est grave et inquiétante”, a également réagi le chef des députés socialistes Boris Vallaud, précisant que son parti demandait “la libération immédiate du journaliste Christophe Gleizes”. “La France doit faire entendre sa voix. La liberté de la presse, ici comme ailleurs, doit être protégée à toute force”, a-t-il ajouté, sur le même réseau social.

La France “regrette vivement” la peine de sept ans de prison confirmée pour Christophe Gleizes en Algérie

La France “regrette vivement” la peine de sept ans de prison confirmée en appel en Algérie contre le journaliste français Christophe Gleizes, et elle “appelle à sa libération”, a réagi mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.”Nous appelons à sa libération et espérons une issue favorable afin qu’il puisse rapidement retrouver ses proches”, ajoute le porte-parole à propos du journaliste emprisonné depuis juin pour “apologie du terrorisme”.La France “déplore que (la) pleine coopération (du journaliste) avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n’aient pas suffi à changer le verdict”, et “rappelle son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde”, poursuit le porte-parole du ministère.La confirmation mercredi du jugement en première instance par la Cour d’appel de Tizi Ouzou a suscité la consternation des proches du journaliste présents dans la salle d’audience, a constaté l’AFP. Son frère s’est dit “abasourdi”. En Algérie, ses parents se sont dits “effondrés”.L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi une “décision aberrante” de la justice algérienne.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger.Le journaliste a demandé “pardon” à la barre de l’audience mercredi, et a notamment reconnu qu’il aurait dû demander un visa de journaliste et non de touriste avant de partir en reportage en Algérie.La classe politique française s’est aussi émue de cette condamnation. “Sa condamnation à 7 ans de prison est une profonde injustice. Nous ne l’abandonnerons pas”, a dit sur X le président du parti Les Républicains Bruno Retailleau, qui avait prôné une ligne plus ferme à l’égard d’Alger quand il était ministre de l’Intérieur jusqu’au début de l’automne.”Cette condamnation en Algérie est grave et inquiétante”, a également réagi le chef des députés socialistes Boris Vallaud, précisant que son parti demandait “la libération immédiate du journaliste Christophe Gleizes”. “La France doit faire entendre sa voix. La liberté de la presse, ici comme ailleurs, doit être protégée à toute force”, a-t-il ajouté, sur le même réseau social.

Five things to know about Gaza’s Rafah border crossing

The reopening of the Rafah border crossing between the Gaza Strip and Egypt, part of US President Donald Trump’s truce plan for the Palestinian territory, has long been on hold despite calls from the UN and aid groups.Here are five things to know about this crucial crossing:- Vital access point -The Rafah crossing into Egypt is a crucial entry point for humanitarian workers and for lorries transporting aid, food and fuel, which is essential for daily life in a territory deprived of electricity.For a long time, the crossing was also the main exit point for Palestinians from Gaza who were authorised to leave the narrow strip of land, under Israeli blockade since 2007.From 2005 to 2007, it was the first Palestinian border terminal controlled by the Palestinian Authority, and later became a symbol of Hamas control over the Gaza Strip after the militant group seized power. – Under Israeli control – On May 7, 2024, the Israeli army took control of the Palestinian side, claiming that the crossing was being “used for terrorist purposes”, amid suspicions of arms trafficking. Many access points have since been mostly closed, including those used by the United Nations.Rafah briefly reopened during a short ceasefire between Israel and Hamas that took effect on January 19, initially allowing the passage of people authorised to leave Gaza, and later access for trucks.- Reopening soon? -After the new ceasefire spearheaded by Trump took effect on October 10, Israeli Foreign Minister Gideon Saar mentioned plans for a reopening, but the Israeli prime minister’s office ultimately announced that the crossing would remain closed “until further notice”.Israel said on Wednesday it would open the Rafah crossing from Gaza to Egypt to allow residents to exit the Palestinian territory “in the coming days,” but Egypt denied such a deal.Israel’s COGAT, which oversees civilian affairs in the Palestinian territories, said that the crossing would operate under the supervision of the EU’s Border Assistance Mission, “similar to the mechanism that operated in January 2025”.Trump’s plan, which underpins the ceasefire agreement between Israel and Hamas, stipulates that the territory would once again become accessible to international humanitarian aid and that the Rafah crossing would open. But since the ceasefire took effect, Israeli authorities have stalled on the matter, citing Hamas’s failure to return the bodies of all hostages and the need for coordination with Egypt. – Kerem Shalom – International aid generally arrives in Egypt via the ports of Port Said or El-Arish, the city closest to the Gaza Strip. According to drivers’ accounts, once through the Rafah checkpoint, the trucks are directed to the Israeli crossing of Kerem Shalom, a few kilometres away.There, the drivers disembark their vehicles for inspection.After strict checks, the goods authorised for entry are unloaded and then reloaded onto other vehicles authorised to enter Gaza.- Other crossings – The agreement brokered by Trump provides for the entry of 600 trucks per day. For now, Israel is allowing the delivery of humanitarian aid in smaller quantities, three quarters of it through Kerem Shalom, and the rest through the Kissufim crossing, according to the UN. The Erez, or Beit Hanoun, crossing between Gaza and southern Israel was destroyed by Hamas gunmen during their attack on Israel on October 7, 2023.Briefly reopened in early 2025, it is currently closed, with no reopening date set. Other access points have operated in the past, but Israeli authorities have not communicated on whether they will reopen.

Poor hiring data points to US economic weakness

US private-sector hiring data released Wednesday painted a downcast picture of the job market in the world’s biggest economy, especially among small businesses.The report showed US companies shed 32,000 jobs in November, payroll firm ADP said, in a surprise drop set to firm up expectations of a Federal Reserve interest rate cut next week.President Donald Trump has been touting the economy’s health, and forecasts had incorrectly predicted the monthly data would show a net rise in employment.”Hiring has been choppy of late as employers weather cautious consumers and an uncertain macroeconomic environment,” ADP chief economist Nela Richardson said.”While November’s slowdown was broad-based, it was led by a pullback among small businesses.”The ADP data had been expected to show 20,000 new jobs created, according to a consensus of analysts reviewed by Briefing.com.”This is no longer a low hiring job market, it’s a start-to-fire job market,” said Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union.”The only industries still hiring are hospitality and healthcare. If you don’t want to work at a bar or in health care, you’re out of luck.”While medium and large establishments added jobs last month, small establishments lost 120,000 jobs, according to ADP.Long described small firms as the most impacted by Trump’s barrage of tariff announcements, adding that the ADP report points to the potential for more weakness ahead.”The start-to-fire labor market is likely to remain in place for the first half of 2026 until there’s more certainty on tariffs and more confidence among businesses to begin hiring again,” Long said.- Dearth of information -The figures are considered unreliable by some analysts, but are still closely watched as a gauge of the US economy especially as official data is incomplete due to a federal government shutdown that has now ended.When the Fed meets next week, it will be forced to do without influential inputs for evaluating monetary policy.The Labor Department won’t publish employment data for October and has pushed the November reading back until December 16 — after the Fed’s December 10 meeting decision date.The US central bank is also contending with a dearth of consumer pricing data.Fed officials have signaled greater concern about the state of the job market, lifting expectations that the central bank will cut interest rates next week for the third straight time.”The (ADP) report shows the job market is losing more momentum at year-end and skews risks toward modestly higher unemployment early next year,” said Nationwide Financial Markets Economist Oren Klachkin.”There’s a high level of disagreement among Fed policymakers right now, but we maintain our call the doves will prevail over the hawks … to vote for another 25 basis point interest rate reduction at next week’s meeting.”Other US data released Wednesday contained conflicting signs on the economy.Industrial production increased 0.1 percent in September, in line with analyst expectations.The US services sector reported growth in November, with the Institute of Supply Management’s overall rating coming in at 52.6, a 0.2 percentage point gain from the prior month and slightly more than analyst expectations.But the employment index came in at 48.9, below the 50 level that separates growth from contraction. Multiple officials surveyed pointed to the lingering cloud surrounding trade policy, ISM said in a press release.A real estate official said tariff uncertainty adds “complexity to purchasing, and economic conditions remain mixed, with some indicators pointing to good prospects and others to worrying ones.”

Dépossédé de sa fortune, un héritier d’Hermès attaque LVMH et Bernard Arnault pour 14 milliards d’euros

Quinze ans après son raid sur Hermès, Bernard Arnault et son groupe LVMH sont rattrapés par cette saga entre fleurons du luxe français: un héritier du sellier, affirmant avoir été dépossédé de ses actions du joyau familial, réclame 14 milliards d’euros.Nicolas Puech, 82 ans et résident suisse, accuse son ex-gestionnaire de fortune, Eric Freymond, décédé en juillet, de l’avoir spolié de ses actions, au profit du grand rival, le milliardaire Bernard Arnault, 76 ans, et de LVMH.Celui qui est l’un des arrière-petits-fils du fondateur de la maison de la rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris chiffre son préjudice à 14,3 milliards d’euros, et a déposé son assignation le 15 mai 2025, a indiqué une source judiciaire à l’AFP, confirmant une information de Libération.Il s’agit d’une procédure civile, mais Nicolas Puech avait déjà engagé une action pénale contre M. Freymond en 2024. Ce dernier avait été mis en examen avant son décès par des juges d’instruction parisiens. Cette enquête “est toujours en cours”, a précisé le parquet de Paris, interrogé par l’AFP.”LVMH et son actionnaire réaffirment avec force n’avoir, à aucun moment, détourné des actions de la société Hermès International, de quelque façon que ce soit ou à l’insu de quiconque et ne détenir aucune action +cachée+”, a réagi mercredi dans un communiqué le géant du luxe, critiquant des “allégations dépourvues de fondement”.Contactés par l’AFP, les conseils de M. Puech n’ont pas souhaité commenter.- Montages financiers -Dans le détail, M. Puech, souvent présenté comme en froid avec le reste de sa famille, estime avoir été dépossédé par son ancien gestionnaire de fortune de six millions d’actions, via des montages financiers.Ces titres, hérités de la maison fondée par son arrière-grand-père, représentent près de 5,76% du capital, soit environ 14,3 milliards d’euros au cours actuel.Selon Le Canard Enchaîné mercredi, M. Freymond aurait avoué devant les juges français l’été dernier, peu de temps avant son suicide, avoir vendu en 2008 à LVMH, 4,8 millions de ces titres, après plusieurs autres ventes plus restreintes. Le sort des actions dont avait hérité M. Puech reste entouré de mystère. “J’ai depuis longtemps la conviction que Nicolas Puech n’a plus ses actions”, avait lâché fin juillet le gérant d’Hermès, Axel Dumas, interrogé après la disparition de son ancien gestionnaire de fortune.- Raid boursier -Il pourrait être lié à la rivalité historique entre l’empire du luxe LVMH, propriétaire des griffes Louis Vuitton et Christian Dior, et Hermès, sellier-maroquinier familial devenu un titan du luxe, célèbre pour ses sacs Kelly et Birkin et ses carrés de soie.Au début des années 2010, LVMH était entré par surprise au capital de Hermès, surprenant le marché et les autorités boursières faute de déclaration de franchissement de plusieurs seuils réglementaires, pourtant obligatoire.L’offensive poussait les membres de la famille à s’unir dans une holding pour contrer les appétits de Bernard Arnault.A l’issue de l’une des sagas les plus marquantes de la Bourse de Paris, l’affaire s’était soldée par une condamnation de LVMH à payer une amende de huit millions d’euros, un record à l’époque, mais un montant très faible au regard de la force de frappe financière du géant du luxe.Un an après sa sanction et après quatre ans de bataille entre les deux géants, LVMH actait son retrait du capital d’Hermès et empochait au passage une plus-value de 2,4 milliards d’euros.”Pour rappel, LVMH et Hermès International ont conclu en septembre 2014 un accord sous l’égide du Président du Tribunal de commerce de Paris et deux juges d’instruction ont rendu une ordonnance de non-lieu en octobre 2015, suivant en cela les réquisitions du Parquet National Financier et le désistement de partie civile d’Hermès International”, précise dans son communiqué LVMH. L’une des questions non résolues est de savoir si les actions de M. Puech avaient été vendues ou non lorsque Bernard Arnault, le patron de LVMH, avait discrètement accumulé une participation dans son concurrent.fbe-cbr-kap-meh/jbo/spi

Enlèvement d’un homme dans le Val-d’Oise, une rançon réclamée à son fils

Un quinquagénaire a été enlevé et violenté lundi, puis libéré quelques heures plus tard dans le Val-d’Oise par des malfaiteurs qui réclamaient une rançon à son fils installé à Dubaï, a appris mercredi l’AFP de sources proches du dossier, confirmant des informations de RTL et du Parisien.La victime avait été enlevée lundi après-midi à Eaubonne (Val-d’Oise) puis libérée dans une forêt, près d’une commune voisine, a-t-on ajouté. Blessé, l’homme a été hospitalisé. Son pronostic vital n’est pas engagé, a-t-on précisé de même source.Les ravisseurs “ont réclamé au fils 300.000 euros dans une première vidéo puis la même chose dans une autre vidéo où l’on voyait le père être violenté plus fort”, a indiqué à l’AFP une autre source proche de l’enquête, confirmant une information de La Gazette du Val-d’Oise.Le fils est un entrepreneur dans le domaine de la cybersécurité, détenteurs de cryptomonnaies, a indiqué cette source proche de l’enquête.Le quinquagénaire a expliqué aux enquêteurs qu’il avait été enlevé par quatre hommes encagoulés. Un automobiliste l’a plus tard retrouvé “nu, tabassé, au bord d’une route, du côté de Louvres” (Val-d’Oise), à 25 km d’Eaubonne, et a appelé les pompiers et gendarmes, a indiqué à l’AFP la source proche de l’enquête.Selon RTL, le père est un cadre supérieur dans le domaine de la santé, domicilié à Eaubonne. Selon Le Parisien, le fils, seulement âgé de 19 ans, est installé depuis peu à Dubaï.Parmi les pistes explorées par les enquêteurs figure celle d’une tentative d’extorsion de fonds liée aux cryptomonnaies.Les rapts contre rançon ou tentatives d’enlèvement liés aux cryptomonnaies, parfois spectaculaires, ont connu une recrudescence ces derniers mois.Dans nombre de ces affaires, plusieurs suspects ont été interpellés, mis en examen et placés en détention provisoire.

Starmer vante la “solide” relation avec Berlin, au premier jour de la visite du président allemand

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a vanté jeudi “la très solide” relation entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, au premier jour de la visite d’Etat du président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui avait auparavant été accueilli par le roi Charles III.Cette visite au Royaume-Uni est la première depuis 27 ans pour un président allemand.La relation bilatérale est “dans une position très, très solide à tous les niveaux”, a affirmé Keir Starmer en recevant Frank-Walter Steinmeier à Downing Street mercredi, citant notamment la défense, le commerce et les efforts des deux pays pour mettre sur pied la coalition des volontaires en soutien à l’Ukraine.Evoquant les “difficultés” entraînées par le Brexit, M. Steinmeier a lui aussi estimé que les deux pays étaient “dans une bien meilleure situation”. Il a plaidé pour un rapprochement “dans un monde en mutation, avec de nouvelles menaces pour nous tous”.En fin de matinée, M. Steinmeier et son épouse Elke Büdenbender avaient été accueillis à leur descente d’avion par le prince William, héritier du trône, et la princesse Kate.Les deux couples se sont ensuite rendus à Windsor, à l’ouest de la capitale britannique, pour y retrouver le roi Charles III et son épouse Camilla. Après un échange chaleureux entre le président et le monarque, tous ont rejoint le château de Windsor après une procession en calèche.Le faste du programme de la visite, avec un banquet d’Etat et un discours au parlement, honneur rare pour un visiteur étranger, sont autant de signes du renforcement des relations entre les deux pays.La visite de Frank-Walter Steinmeier répond à celle du roi Charles III en mars 2023 en Allemagne, sa première visite d’Etat en tant que monarque.- Traité d’amitié -M. Steinmeier était ministre des Affaires étrangères au moment du référendum sur le Brexit, organisé en juin 2016 par le Premier ministre britannique d’alors, David Cameron. Il avait alors fustigé les “politiciens irresponsables” qui avaient “attiré le pays vers le Brexit” pour ensuite “se défiler”, qualifiant leur comportement de “scandaleux”.Le Brexit digéré, un réchauffement diplomatique s’est enclenché sous le Premier ministre conservateur Rishi Sunak (2022-2024), puis son successeur travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir en juillet 2024.Le soutien commun à l’Ukraine a aidé. En octobre 2024, les deux plus gros budgets militaires d’Europe occidentale ont signé un pacte de coopération en matière de défense, suivi de leur premier “traité d’amitié” en juillet.Les deux pays sont dans une phase d'”intensification” des liens, qui repose surtout sur les domaines “de la politique étrangère et la sécurité”, estime auprès de l’AFP Nicolai von Ondarza, expert de l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité.Le traité d’amitié comprend également un volet de coopération contre l’immigration irrégulière, dans un contexte de rapide ascension des partis anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD) et Reform UK.- Mémoire et business -La culture et le travail de mémoire, domaine privilégié du président allemand, seront également au programme, avec la visite prévue à Coventry vendredi.Détruite par les raids aériens allemands pendant la Seconde guerre mondiale, la cathédrale de cette ville est devenue un symbole de paix et de réconciliation entre les nations.Mais la présence du chef d’Etat au milieu de soldats britanniques et de la Luftwaffe y soulignera là aussi le rapprochement militaire entre les deux nations.A Oxford, M. Steinmeier visitera ensuite les locaux d’une filiale du conglomérat industriel allemand Siemens. Des représentants d’autres grandes entreprises allemandes – RWE, BMW, Deutsche Bank… – feront aussi partie de la délégation.A cette occasion, Mercedes a annoncé mercredi lancer un projet technologique lié aux voitures électriques pour 20 millions de livres (près de 23 millions d’euros), qui doit permettre de créer “plus de 150 emplois” en Angleterre.Passion commune aux deux pays, le football sera aussi à l’honneur avec deux stars allemandes d’hier et d’aujourd’hui du club anglais Arsenal, Per Mertesacker et Kai Havertz, qui accompagneront M. Steinmeier dans une école de l’est de Londres.