La Coordination rurale renouvelle sa tête dans un congrès sous tension
C’est dans le Gers qui l’a vue naître que la Coordination rurale se réunit mardi et mercredi pour son congrès: deux camps s’affrontent pour prendre la tête du 2e syndicat agricole français, après sa percée historique aux dernières élections.La présidente sortante Véronique Le Floc’h, qui brigue un nouveau mandat de trois ans, fera face à Bertrand Venteau, président de la chambre d’agriculture de la Haute-Vienne depuis 2019.L’éleveuse de 52 ans, productrice de lait bio du Finistère-Sud, veut accompagner “la crise de croissance” du syndicat après son succès aux élections de chambres d’agriculture de janvier, et “consolider sa position d’acteur incontournable du monde agricole”.Bertrand Venteau, 46 ans, éleveur de vaches de race Limousine, promeut un syndicat “au service des équipes départementales dans la défense des paysans”. Une façon de rappeler aux sortants la primauté du terrain.Il est soutenu par les dirigeants des places fortes du syndicat aux bonnets jaunes, du Gers au Lot-et-Garonne: les “sudistes” estiment que la percée aux élections leur est largement attribuable, portée par une série d’actions musclées, comme la tentative de blocage de Paris en janvier dernier ou le saccage de bureaux de l’Office français de la biodiversité.Ils défendent une ligne dure, vue comme l’ADN d’un mouvement bâti de blocages en coups d’éclat. Certains ne cachent pas leur proximité avec l’extrême droite, à rebours d’une ligne officiellement “apolitique”.- “Dégagisme” -Le congrès débutera à 14H par un hommage à Jacques Laigneau, cofondateur et premier président de la CR, enterré au cimetière de Lussan, tout proche d’Auch.La journée sera clôturée par un discours de la présidente sortante, avant le vote organisé le lendemain matin.Mercredi, un premier scrutin départagera les deux candidats à la présidence, avant un second vote pour élire le comité directeur. Le corps électoral est composé des présidents des sections départementales de la CR, qui disposent chacun d’un nombre de mandats compris entre un et sept, au prorata du nombre d’adhérents de leur section.Les résultats seront proclamés en fin de matinée.Ils sont d’autant plus imprévisibles que depuis le dernier congrès électif, la CR a changé de dimension, s’imposant désormais dans 11 chambres d’agriculture (contre 3 auparavant) sur un total de 101.A l’issue d’une campagne de “dégagisme” qui a ébranlé l’alliance historique FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA), elle a obtenu près de 30% des voix des agriculteurs (contre 20% six ans auparavant).Toute la question est de savoir si ce dégagisme s’appliquera en interne.Car ces derniers mois, la Coordination rurale a relativement calmé le jeu sur le terrain, approfondi ses échanges avec le ministère de l’Agriculture, recruté et tenté de fédérer ses chambres.Une notabilisation qui déplaît au sud de la Loire, où le reproche de “cogestion avec l’Etat” adressé à la FNSEA vise désormais Véronique Le Floc’h et son comité directeur.- “Différence de méthode” -Insultes, intimidations, voire menaces: le ton est monté ces derniers mois, les “sudistes” estimant normal que le national renvoie l’ascenseur: en payant les amendes de ses adhérents qui ont fait le coup de poing en manifestation ou en s’alignant sur les méthodes de la bouillante “CR47”.La section syndicale du Lot-et-Garonne (47) a été longtemps dirigée par Serge Bousquet-Cassagne, qui revendique “18 procès en 30 ans” et dont la gestion “clientéliste” de la chambre d’agriculture du même département vient d’être sanctionnée par la Cour des comptes.Pour Christian Convers, secrétaire général sortant et soutien de Véronique Le Floc’h, “il n’y pas vraiment de différences de ligne” entre les deux camps “mais une différence de méthode”. “La Coordination rurale n’est plus aujourd’hui uniquement un syndicat de contestation, il faut porter les dossiers, discuter, avancer.”Un appel à “la responsabilité” qui fait bondir dans les rangs des partisans de Bernard Venteau, qui veulent ramener sur terre les “perchés” de Paris.
La Coordination rurale renouvelle sa tête dans un congrès sous tension
C’est dans le Gers qui l’a vue naître que la Coordination rurale se réunit mardi et mercredi pour son congrès: deux camps s’affrontent pour prendre la tête du 2e syndicat agricole français, après sa percée historique aux dernières élections.La présidente sortante Véronique Le Floc’h, qui brigue un nouveau mandat de trois ans, fera face à Bertrand Venteau, président de la chambre d’agriculture de la Haute-Vienne depuis 2019.L’éleveuse de 52 ans, productrice de lait bio du Finistère-Sud, veut accompagner “la crise de croissance” du syndicat après son succès aux élections de chambres d’agriculture de janvier, et “consolider sa position d’acteur incontournable du monde agricole”.Bertrand Venteau, 46 ans, éleveur de vaches de race Limousine, promeut un syndicat “au service des équipes départementales dans la défense des paysans”. Une façon de rappeler aux sortants la primauté du terrain.Il est soutenu par les dirigeants des places fortes du syndicat aux bonnets jaunes, du Gers au Lot-et-Garonne: les “sudistes” estiment que la percée aux élections leur est largement attribuable, portée par une série d’actions musclées, comme la tentative de blocage de Paris en janvier dernier ou le saccage de bureaux de l’Office français de la biodiversité.Ils défendent une ligne dure, vue comme l’ADN d’un mouvement bâti de blocages en coups d’éclat. Certains ne cachent pas leur proximité avec l’extrême droite, à rebours d’une ligne officiellement “apolitique”.- “Dégagisme” -Le congrès débutera à 14H par un hommage à Jacques Laigneau, cofondateur et premier président de la CR, enterré au cimetière de Lussan, tout proche d’Auch.La journée sera clôturée par un discours de la présidente sortante, avant le vote organisé le lendemain matin.Mercredi, un premier scrutin départagera les deux candidats à la présidence, avant un second vote pour élire le comité directeur. Le corps électoral est composé des présidents des sections départementales de la CR, qui disposent chacun d’un nombre de mandats compris entre un et sept, au prorata du nombre d’adhérents de leur section.Les résultats seront proclamés en fin de matinée.Ils sont d’autant plus imprévisibles que depuis le dernier congrès électif, la CR a changé de dimension, s’imposant désormais dans 11 chambres d’agriculture (contre 3 auparavant) sur un total de 101.A l’issue d’une campagne de “dégagisme” qui a ébranlé l’alliance historique FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA), elle a obtenu près de 30% des voix des agriculteurs (contre 20% six ans auparavant).Toute la question est de savoir si ce dégagisme s’appliquera en interne.Car ces derniers mois, la Coordination rurale a relativement calmé le jeu sur le terrain, approfondi ses échanges avec le ministère de l’Agriculture, recruté et tenté de fédérer ses chambres.Une notabilisation qui déplaît au sud de la Loire, où le reproche de “cogestion avec l’Etat” adressé à la FNSEA vise désormais Véronique Le Floc’h et son comité directeur.- “Différence de méthode” -Insultes, intimidations, voire menaces: le ton est monté ces derniers mois, les “sudistes” estimant normal que le national renvoie l’ascenseur: en payant les amendes de ses adhérents qui ont fait le coup de poing en manifestation ou en s’alignant sur les méthodes de la bouillante “CR47”.La section syndicale du Lot-et-Garonne (47) a été longtemps dirigée par Serge Bousquet-Cassagne, qui revendique “18 procès en 30 ans” et dont la gestion “clientéliste” de la chambre d’agriculture du même département vient d’être sanctionnée par la Cour des comptes.Pour Christian Convers, secrétaire général sortant et soutien de Véronique Le Floc’h, “il n’y pas vraiment de différences de ligne” entre les deux camps “mais une différence de méthode”. “La Coordination rurale n’est plus aujourd’hui uniquement un syndicat de contestation, il faut porter les dossiers, discuter, avancer.”Un appel à “la responsabilité” qui fait bondir dans les rangs des partisans de Bernard Venteau, qui veulent ramener sur terre les “perchés” de Paris.
Perrier: décision attendue sur la suspension des ventes demandée par UFC-Que Choisir
Les ventes de Perrier sous l’appellation “eau minérale naturelle” devront-elles être suspendues le temps que Nestlé Waters obtienne une nouvelle autorisation pour exploiter ses forages ? Le tribunal judiciaire de Nanterre rend sa décision mardi, énième rebondissement d’un feuilleton de deux ans.”Les juges ont l’occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être… naturelle et originellement pure”, selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps.L’association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”, et demande une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”. Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste “fermement” les demandes d’UFC-Que Choisir, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L’audience avait eu lieu fin septembre.”Toutes nos eaux” sont consommables “en toute sécurité”, assène depuis deux ans le groupe au cœur d’un scandale après qu’il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.- Commercialisation “trompeuse” ? -Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L’action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d’enquête sénatoriale en début d’année.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, indique l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: “nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.
Perrier: décision attendue sur la suspension des ventes demandée par UFC-Que Choisir
Les ventes de Perrier sous l’appellation “eau minérale naturelle” devront-elles être suspendues le temps que Nestlé Waters obtienne une nouvelle autorisation pour exploiter ses forages ? Le tribunal judiciaire de Nanterre rend sa décision mardi, énième rebondissement d’un feuilleton de deux ans.”Les juges ont l’occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être… naturelle et originellement pure”, selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps.L’association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”, et demande une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”. Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste “fermement” les demandes d’UFC-Que Choisir, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L’audience avait eu lieu fin septembre.”Toutes nos eaux” sont consommables “en toute sécurité”, assène depuis deux ans le groupe au cœur d’un scandale après qu’il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.- Commercialisation “trompeuse” ? -Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L’action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d’enquête sénatoriale en début d’année.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, indique l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: “nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.
Perrier: décision attendue sur la suspension des ventes demandée par UFC-Que Choisir
Les ventes de Perrier sous l’appellation “eau minérale naturelle” devront-elles être suspendues le temps que Nestlé Waters obtienne une nouvelle autorisation pour exploiter ses forages ? Le tribunal judiciaire de Nanterre rend sa décision mardi, énième rebondissement d’un feuilleton de deux ans.”Les juges ont l’occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être… naturelle et originellement pure”, selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps.L’association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”, et demande une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”. Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste “fermement” les demandes d’UFC-Que Choisir, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L’audience avait eu lieu fin septembre.”Toutes nos eaux” sont consommables “en toute sécurité”, assène depuis deux ans le groupe au cœur d’un scandale après qu’il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.- Commercialisation “trompeuse” ? -Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L’action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d’enquête sénatoriale en début d’année.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, indique l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: “nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.
Asian markets track Wall St down with Nvidia, US jobs in view
Asian stocks sank Tuesday, tracking more losses on Wall Street as investors grow increasingly worried about frothy tech valuations, with focus turned to earnings this week from AI chip titan Nvidia.Building anxiety that this year’s record rally linked to all things artificial intelligence has made some traders question whether the billions spent on the industry might not see the big returns as soon as hoped.Compounding the downbeat mood are concerns that the Federal Reserve will decide against a third-straight interest rate cut next month, as stubborn inflation plays up against a weakening jobs market.The rally this year has been driven by the fears of missing out on the AI bandwagon and bets on US borrowing costs coming down.That has put two major releases this week well in the spotlight.Wednesday sees Nvidia — at the forefront of the AI push with its top-end chips — release its latest earnings report, which will be pored over for an idea about the outlook for the sector.Earnings from retailers Home Depot, Target and Walmart will meanwhile give an insight into consumer sentiment.Investors have become sensitive to any negative news surrounding the AI universe, and were given a jolt this week when it emerged that tech billionaire Peter Thiel’s hedge fund had offloaded all its Nvidia stake, which Bloomberg valued at about $100 million.Neil Wilson at Saxo Markets said in a note: “Analysts are sounding upbeat ahead of the report. But the bar is set very high and we know that if investors are starting to wobble the whole house of cards can come crashing down at any point. “Profitability at the stocks at the heart of the AI bubble remains very strong, but any weakness evident in the (third quarter) from Nvidia would be punished hard by markets.” Thursday is expected to see the release of the US September jobs report after delays due to the government shutdown. The data will provide a fresh snapshot of the world’s number one economy and give an idea about the chances of another rate cut.The chances of a December reduction are around 50-50, with Fed officials recently flagging concerns about inflation more than the jobs market.Bank boss Jerome Powell said last month that another cut at its December policy meeting was not a “foregone conclusion”, a comment that has been echoed by a number of colleagues.Still, Fed governor Christopher Waller said Monday that “my focus is on the labour market, and after months of weakening, it is unlikely that the September jobs report later this week or any other data that’s going to come out in the next few weeks is going to change my view that another cut is in order”.Meanwhile, Fed vice chair Philip Jefferson said that while he saw further downside risks to jobs, he wanted decision makers to proceed carefully, suggesting he is keeping his powder dry.After a day deep in the red on Wall Street, Asia also struggled.Tokyo, Sydney, Seoul and Taipei all shed more than one percent, while there were also big losses in Hong Kong, Shanghai, Singapore and Wellington.Bitcoin continued to struggle with the risk-averse atmosphere on markets, and was sitting at around $91,300, having wiped out all its gains for the year. The crypto coin has lost more than a quarter of its value since hitting a record high of $126,251 last month.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 49,432.56 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 26,128.79Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,957.29Dollar/yen: UP at 155.25 yen from 155.23 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1591 from $1.1589Pound/dollar: DOWN at $1.3152 from $1.3156Euro/pound: UP at 88.13 pence from 88.09 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $59.64 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $63.92 per barrelNew York – Dow: DOWN 1.2 percent at 46,590.24 points (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,675.43 points (close)





