A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Perrier: la vente de la célèbre eau gazeuse reste autorisée par la justice

Un tribunal français a autorisé mardi la poursuite de la commercialisation de la célèbre eau gazeuse Perrier, dont une association de consommateurs contestait la vente comme “eau minérale naturelle” en jugeant que la marque de Nestlé Waters était coupable de “tromperies”.”L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées +eaux minérales naturelles+ n’est nullement établie”, a décidé le tribunal de Nanterre, en région parisienne. En concluant “qu’aucun dommage imminent n’est démontré”.L’association de consommateurs UFC-Que Choisir arguait que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux faisait que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”. Et demandait en conséquence à la justice une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”.Le tribunal a débouté l’association et l’a condamnée à verser 5.000 euros au groupe Nestlé Waters Premium Beverages pour couvrir ses frais de justice. “Nous sommes en colère”, a réagi sa présidente, Marie-Amandine Stévenin.Nestlé Waters, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, a pour sa part salué une décision qui “confirme que la sécurité alimentaire des eaux minérales naturelles Source Perrier a toujours été garantie”.Il s’agit du enième rebondissement d’un feuilleton de deux ans. Qui a trouvé sa source quand le groupe suisse a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.L’avocat d’UFC-Que Choisir, Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters avait contesté “fermement” les demandes de l’association, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.- Commercialisation “trompeuse”? -Le groupe utilise depuis 2024 une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement français en 2023.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir soutient que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse, affirmant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, souligne l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide. “Nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.

Perrier: la vente de la célèbre eau gazeuse reste autorisée par la justice

Un tribunal français a autorisé mardi la poursuite de la commercialisation de la célèbre eau gazeuse Perrier, dont une association de consommateurs contestait la vente comme “eau minérale naturelle” en jugeant que la marque de Nestlé Waters était coupable de “tromperies”.”L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées +eaux minérales naturelles+ n’est nullement établie”, a décidé le tribunal de Nanterre, en région parisienne. En concluant “qu’aucun dommage imminent n’est démontré”.L’association de consommateurs UFC-Que Choisir arguait que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux faisait que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”. Et demandait en conséquence à la justice une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”.Le tribunal a débouté l’association et l’a condamnée à verser 5.000 euros au groupe Nestlé Waters Premium Beverages pour couvrir ses frais de justice. “Nous sommes en colère”, a réagi sa présidente, Marie-Amandine Stévenin.Nestlé Waters, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, a pour sa part salué une décision qui “confirme que la sécurité alimentaire des eaux minérales naturelles Source Perrier a toujours été garantie”.Il s’agit du enième rebondissement d’un feuilleton de deux ans. Qui a trouvé sa source quand le groupe suisse a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.L’avocat d’UFC-Que Choisir, Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters avait contesté “fermement” les demandes de l’association, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.- Commercialisation “trompeuse”? -Le groupe utilise depuis 2024 une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement français en 2023.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir soutient que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse, affirmant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, souligne l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide. “Nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.

Trump defends Saudi prince over journalist Khashoggi’s murder

US President Donald Trump defended Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman Tuesday over the 2018 killing of dissident journalist Jamal Khashoggi as he wooed the key ally with a lavish welcome to the White House.Trump insisted the de facto Saudi leader “knew nothing” about the killing of the Washington Post columnist, after greeting the prince with a flypast of F-35 stealth fighters which he has promised to sell to Riyadh.The Saudi royal, who came bearing a pledge of a $1 trillion investment in the United States on his first US visit since the killing, said Khashoggi’s murder was “painful” and a “huge mistake.”A US intelligence assessment in 2021 concluded that Prince Mohammed had ordered the operation to kill Khashoggi, who was murdered and dismembered inside the Saudi consulate in Istanbul.Saudi officials blamed rogue agents.The killing during Trump’s first term caused a diplomatic crisis at the time, but the US president made it clear he now wanted to brush over it as he boosts his relationship with the Saudis.Trump raged at a journalist who asked the prince about the murder in the Oval Office. He called Khashoggi “extremely controversial” and accused the reporter who asked the question of embarrassing the Saudi visitor.”Things happened, but he knew nothing about it,” Trump said of the Saudi prince. “You don’t have to embarrass our guest by asking a question like that.”- ‘No justification’ -The journalist’s widow, Hanan Elatr Khashoggi, said in response to Trump’s comments that there was “no justification to murder my husband.”She also urged the Saudi prince in a post on social media to “meet me, apologize and compensate me” for the killing of her spouse.Trump, 79, pulled out all the stops to impress Prince Mohammed, 40, giving him a parade of soldiers on horseback and thundering cannon fire on his arrival at the White House.The Republican then showed the prince a new gallery of presidential portraits by the Rose Garden — including one portraying his Democratic predecessor Joe Biden as an autopen.The flattery continued inside the Oval Office, as Trump called the Saudi a “very good friend” and hailed him as being “incredible, in terms of human rights, and everything else.” The heir to the throne then delighted Trump by announcing that he was increasing the $600 billion Saudi investment he promised Trump when the US president visited the country in May.”We can announce that we are going to increase that $600 billion to almost $1 trillion for investment,” he said.The two countries were also set to seal a host of deals on defense, energy and AI, the White House said, including a deal on a framework for civilian nuclear cooperation.- Abraham Accords -Trump said he had also pushed Prince Mohammed to normalize relations with Israel through the Abraham Accords, as he seeks to turn the fragile ceasefire between Israel and Hamas in Gaza into a longer-lasting regional peace.The Saudi said he wanted to join the accords — Trump’s signature diplomatic achievement during his first term — but first needed a “clear path” to Palestinian statehood.Trump meanwhile reiterated his intention to sell Saudi Arabia coveted F-35 stealth fighters, despite concerns from Israel and warnings from US officials that China could steal the technology.The pomp was set to continue later in the day as First Lady Melania Trump hosts a gala dinner for the Saudi leader. Portugal soccer legend Cristiano Ronaldo, who plays in Saudi Arabia, will also be at the White House, a US official told AFP.Prince Mohammed has fostered close ties with Trump and his family over the years, including through investment pledges to the property billionaire-turned-US president.Trump denied any conflicts of interest, a day after a Saudi developer announced a new hotel partnership in the Maldives with the Trump Organization, which is run by his sons.”I have nothing to do with the family business. I have left,” Trump said.

Trump defends Saudi prince over journalist Khashoggi’s murder

US President Donald Trump defended Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman Tuesday over the 2018 killing of dissident journalist Jamal Khashoggi as he wooed the key ally with a lavish welcome to the White House.Trump insisted the de facto Saudi leader “knew nothing” about the killing of the Washington Post columnist, after greeting the prince with a flypast of F-35 stealth fighters which he has promised to sell to Riyadh.The Saudi royal, who came bearing a pledge of a $1 trillion investment in the United States on his first US visit since the killing, said Khashoggi’s murder was “painful” and a “huge mistake.”A US intelligence assessment in 2021 concluded that Prince Mohammed had ordered the operation to kill Khashoggi, who was murdered and dismembered inside the Saudi consulate in Istanbul.Saudi officials blamed rogue agents.The killing during Trump’s first term caused a diplomatic crisis at the time, but the US president made it clear he now wanted to brush over it as he boosts his relationship with the Saudis.Trump raged at a journalist who asked the prince about the murder in the Oval Office. He called Khashoggi “extremely controversial” and accused the reporter who asked the question of embarrassing the Saudi visitor.”Things happened, but he knew nothing about it,” Trump said of the Saudi prince. “You don’t have to embarrass our guest by asking a question like that.”- ‘No justification’ -The journalist’s widow, Hanan Elatr Khashoggi, said in response to Trump’s comments that there was “no justification to murder my husband.”She also urged the Saudi prince in a post on social media to “meet me, apologize and compensate me” for the killing of her spouse.Trump, 79, pulled out all the stops to impress Prince Mohammed, 40, giving him a parade of soldiers on horseback and thundering cannon fire on his arrival at the White House.The Republican then showed the prince a new gallery of presidential portraits by the Rose Garden — including one portraying his Democratic predecessor Joe Biden as an autopen.The flattery continued inside the Oval Office, as Trump called the Saudi a “very good friend” and hailed him as being “incredible, in terms of human rights, and everything else.” The heir to the throne then delighted Trump by announcing that he was increasing the $600 billion Saudi investment he promised Trump when the US president visited the country in May.”We can announce that we are going to increase that $600 billion to almost $1 trillion for investment,” he said.The two countries were also set to seal a host of deals on defense, energy and AI, the White House said, including a deal on a framework for civilian nuclear cooperation.- Abraham Accords -Trump said he had also pushed Prince Mohammed to normalize relations with Israel through the Abraham Accords, as he seeks to turn the fragile ceasefire between Israel and Hamas in Gaza into a longer-lasting regional peace.The Saudi said he wanted to join the accords — Trump’s signature diplomatic achievement during his first term — but first needed a “clear path” to Palestinian statehood.Trump meanwhile reiterated his intention to sell Saudi Arabia coveted F-35 stealth fighters, despite concerns from Israel and warnings from US officials that China could steal the technology.The pomp was set to continue later in the day as First Lady Melania Trump hosts a gala dinner for the Saudi leader. Portugal soccer legend Cristiano Ronaldo, who plays in Saudi Arabia, will also be at the White House, a US official told AFP.Prince Mohammed has fostered close ties with Trump and his family over the years, including through investment pledges to the property billionaire-turned-US president.Trump denied any conflicts of interest, a day after a Saudi developer announced a new hotel partnership in the Maldives with the Trump Organization, which is run by his sons.”I have nothing to do with the family business. I have left,” Trump said.

Meta wins major antitrust case as US judge rules no monopoly

A US judge dismissed the federal government’s antitrust lawsuit against Meta on Tuesday, ruling that the tech giant’s acquisition of Instagram and Whatsapp did not constitute an illegal monopoly in social media.The ruling delivered a major victory to Meta after a five-year battle that began when the US agency filed suit claiming the company illegally maintained its monopoly by acquiring Instagram in 2012 and WhatsApp in 2014 to eliminate competitive threats.Judge James Boasberg of the federal district court in Washington concluded that Meta faces sufficient competition from rivals TikTok and YouTube, preventing the company from exercising monopoly power in the social media market.The FTC had argued that Facebook, Instagram, Snapchat and minor player MeWe competed in a distinct market of connecting friends and family that was separate from video entertainment platforms like TikTok and YouTube.The US government argued that this hold on friends and family offered a unique ability to build out Meta products and rake in billions of dollars in profits every quarter.But Boasberg found that distinction no longer holds in today’s social media landscape.”Meta holds no monopoly in the relevant market,” the judge declared, noting that Facebook and Instagram have transformed in recent years to primarily show users short videos recommended by algorithms — nearly identical to TikTok’s core offering.The court cited data that Americans now spend only 17 percent of their time on Facebook viewing content from friends, with that figure dropping to just seven percent on Instagram.Instead, users predominantly watch “Reels” — short videos from strangers recommended by AI.”Facebook, Instagram, TikTok, and YouTube have thus evolved to have nearly identical main features,” Boasberg wrote, citing evidence showing that users treat these platforms as substitutes.Meta welcomed the judge’s recognition that the company “faces fierce competition” and said it looked forward to working with the Trump administration “and to invest in America.”Ahead of the trial that began in April, Meta CEO and founder Mark Zuckerberg had made repeated visits to the White House as he tried to persuade President Donald Trump against allowing the FTC to fight the trial.The trial did take place, with Zuckerberg and several top Meta executives brought to the stand.- ‘Intense competition’ -The ruling represents a setback for US antitrust enforcers who have pursued aggressive action against Big Tech companies, with mixed results in court.As part of that push, the US government has launched five major cases against tech giants, including two against Google and suits against Apple and Amazon.A different US judge in September rejected a government bid to break up Google, after the search engine juggernaut was found to have acted as an illegal monopoly.The judge in that case was swayed by similar arguments that Google’s hold on the search engine market was under threat by new actors — ChatGPT and other AI upstarts in Google’s case.”Judge Boasberg correctly grasps how dynamic digital markets are,” said Vidushi Dyall of the Chamber of Progress, a big tech lobby.”Even large tech companies still face intense competition and…new players have disrupted the position of incumbents,” Dyall wrote on X.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

COP30: le Brésil met la pression avec une première esquisse de compromis

A quatre jours de la fin de la COP30 et avant le retour de Lula, la présidence brésilienne de la conférence de l’ONU a publié mardi une première ébauche de compromis, mettant la pression sur les ministres qui sont loin d’avoir encore abandonné leurs lignes rouges.Le président brésilien Lula reviendra à Belem mercredi, un retour vu par les observateurs comme un moyen de peser sur les négociations pour atteindre le but de la COP30: démontrer en Amazonie que le monde n’a pas abandonné la coopération climatique, malgré les turbulences géopolitiques et économiques.”Comme toujours à ce stade des négociations, c’est mitigé”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, présent à Belem depuis lundi.”Ce n’est pas particulièrement équilibré mais c’est une première ébauche”, a dit à des journalistes l’émissaire pour le climat du Royaume-Uni, Rachel Kyte.Wopke Hoekstra a prévenu qu’il n’était pas question de “rouvrir les compromis atteints difficilement l’an dernier en termes de financement” des pays riches en direction des pays en développement, et aussi dénoncé tout entraînement “dans une conversation artificielle sur les mesures commerciales”.M. Hoekstra réagissait à l’inclusion d’options, dans le projet de texte, faisant allusion aux mesures commerciales unilatérales, ce qui vise implicitement la taxe carbone aux frontières que l’UE va mettre en place en janvier et qui est critiquée comme protectionniste par la Chine et d’autres pays exportateurs.- “Mutirão” -Ce texte est baptisé “Mutirão mondiale”, en référence à un mot autochtone qui désigne une communauté qui se rassemble pour travailler ensemble sur une tâche commune. Publié inhabituellement tôt dans la semaine, par rapport aux habitudes des COP, il est vu comme la base d’un possible compromis entre les ministres, qui pourrait alors représenter le principal résultat de la COP.Une coalition d’Européens, de pays latino-américains et d’Etats insulaires se battent à Belem pour envoyer un message très clair sur la poursuite du combat climatique.”Nous devons montrer au monde que le multilatéralisme est vivant”, a déclaré Josephine Moote, représentante de l’archipel de Kiribati dans le Pacifique.Ed Miliband, ministre britannique de l’Energie, a appelé à conserver la “foi dans le multilatéralisme”. – “pression” -Le projet de compromis comporte de nombreuses options contradictoires, si bien qu’il devra encore être considérablement affiné avant tout accord entre les quelque 200 nations présentes à la conférence.Les négociateurs travaillent désormais jour et nuit pour qu’un accord sur les sujets les plus épineux puisse être adopté en séance plénière “d’ici le milieu de la semaine”.”Les Brésiliens ont un calendrier très ambitieux. Je pense que ça met beaucoup de pression aux délégués mais il y a une alchimie propre à chaque COP”, juge Rachel Kyte.Le texte laisse présager une bataille pour arracher des concessions mutuelles entre les blocs de pays sur l’aide financière ou sur le niveau d’ambition pour la réduction des gaz à effet de serre, et sur les énergies fossiles.Plusieurs options font en effet allusion à la transition vers une sortie des énergies fossiles, point qui oppose pays producteurs et les dizaines de nations qui souhaitent une “feuille de route” pour en sortir.”La référence actuelle dans le texte est faible et présentée comme une option. Il faut qu’il soit renforcé et adopté”, a prôné Tina Stege, l’émissaire pour le climat des Iles Marshall, aux côtés de représentants de la Colombie, du Kenya ou encore de l’Allemagne.Le texte suggère de tripler les financements des pays riches vers les plus pauvres pour leur adaptation au changement climatique, d’ici 2030 ou 2035, ce qui correspond à une demande des pays du Sud.Sans décision financière sur l’adaptation “tout ce dont on discute ici n’est que symbolique”, juge Lina Yassin, chercheuse et déléguée du Soudan. “On repartira à la maison et demain rien n’aura changé.”

COP30: le Brésil met la pression avec une première esquisse de compromis

A quatre jours de la fin de la COP30 et avant le retour de Lula, la présidence brésilienne de la conférence de l’ONU a publié mardi une première ébauche de compromis, mettant la pression sur les ministres qui sont loin d’avoir encore abandonné leurs lignes rouges.Le président brésilien Lula reviendra à Belem mercredi, un retour vu par les observateurs comme un moyen de peser sur les négociations pour atteindre le but de la COP30: démontrer en Amazonie que le monde n’a pas abandonné la coopération climatique, malgré les turbulences géopolitiques et économiques.”Comme toujours à ce stade des négociations, c’est mitigé”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, présent à Belem depuis lundi.”Ce n’est pas particulièrement équilibré mais c’est une première ébauche”, a dit à des journalistes l’émissaire pour le climat du Royaume-Uni, Rachel Kyte.Wopke Hoekstra a prévenu qu’il n’était pas question de “rouvrir les compromis atteints difficilement l’an dernier en termes de financement” des pays riches en direction des pays en développement, et aussi dénoncé tout entraînement “dans une conversation artificielle sur les mesures commerciales”.M. Hoekstra réagissait à l’inclusion d’options, dans le projet de texte, faisant allusion aux mesures commerciales unilatérales, ce qui vise implicitement la taxe carbone aux frontières que l’UE va mettre en place en janvier et qui est critiquée comme protectionniste par la Chine et d’autres pays exportateurs.- “Mutirão” -Ce texte est baptisé “Mutirão mondiale”, en référence à un mot autochtone qui désigne une communauté qui se rassemble pour travailler ensemble sur une tâche commune. Publié inhabituellement tôt dans la semaine, par rapport aux habitudes des COP, il est vu comme la base d’un possible compromis entre les ministres, qui pourrait alors représenter le principal résultat de la COP.Une coalition d’Européens, de pays latino-américains et d’Etats insulaires se battent à Belem pour envoyer un message très clair sur la poursuite du combat climatique.”Nous devons montrer au monde que le multilatéralisme est vivant”, a déclaré Josephine Moote, représentante de l’archipel de Kiribati dans le Pacifique.Ed Miliband, ministre britannique de l’Energie, a appelé à conserver la “foi dans le multilatéralisme”. – “pression” -Le projet de compromis comporte de nombreuses options contradictoires, si bien qu’il devra encore être considérablement affiné avant tout accord entre les quelque 200 nations présentes à la conférence.Les négociateurs travaillent désormais jour et nuit pour qu’un accord sur les sujets les plus épineux puisse être adopté en séance plénière “d’ici le milieu de la semaine”.”Les Brésiliens ont un calendrier très ambitieux. Je pense que ça met beaucoup de pression aux délégués mais il y a une alchimie propre à chaque COP”, juge Rachel Kyte.Le texte laisse présager une bataille pour arracher des concessions mutuelles entre les blocs de pays sur l’aide financière ou sur le niveau d’ambition pour la réduction des gaz à effet de serre, et sur les énergies fossiles.Plusieurs options font en effet allusion à la transition vers une sortie des énergies fossiles, point qui oppose pays producteurs et les dizaines de nations qui souhaitent une “feuille de route” pour en sortir.”La référence actuelle dans le texte est faible et présentée comme une option. Il faut qu’il soit renforcé et adopté”, a prôné Tina Stege, l’émissaire pour le climat des Iles Marshall, aux côtés de représentants de la Colombie, du Kenya ou encore de l’Allemagne.Le texte suggère de tripler les financements des pays riches vers les plus pauvres pour leur adaptation au changement climatique, d’ici 2030 ou 2035, ce qui correspond à une demande des pays du Sud.Sans décision financière sur l’adaptation “tout ce dont on discute ici n’est que symbolique”, juge Lina Yassin, chercheuse et déléguée du Soudan. “On repartira à la maison et demain rien n’aura changé.”