Ligue 1: Paul Pogba, de retour au jeu, et maintenant?
Après plus de deux ans sans jouer, Paul Pogba pourrait redevenir un joueur de football samedi lors du match Rennes-Monaco, pour lequel il a été convoqué par l’entraîneur monégasque, mais les questions autour de son niveau et de ses objectifs restent nombreuses.La dernière fois que Pogba, 32 ans, a disputé un match professionnel, c’était avec la Juventus en septembre 2023. Depuis, une suspension pour dopage et plusieurs blessures l’ont éloigné des terrains et son retour avec l’ASM est un évènement.Mais au-delà de sa présence samedi sur une pelouse de Ligue 1, compétition qu’il n’a jamais disputée, la question que les amoureux de l’équipe de France se posent est simple: à sept mois du Mondial, peut-on imaginer revoir Pogba (91 sélections, 11 buts) sous le maillot bleu, qu’il n’a plus porté depuis le 29 mars 2022?”C’est un rêve”, avait-il répondu lors de sa conférence de présentation le 3 juillet dernier, à La Turbie. Mais avant d’y penser, “il y a des étapes, aujourd’hui je suis à l’étape 1: revenir et être performant”, disait-il.Quatre mois plus tard, il est enfin revenu. Reste désormais à être performant à long terme. “Il a les qualités pour s’adapter à ce qu’on veut mettre en place”, a expliqué vendredi Sébastien Pocognoli, l’entraîneur monégasque. “Sa vista et sa technique, il ne les a pas perdues. Il faut les mettre dans un contexte de match”, a-t-il ajouté.- Un an de reconstruction -Après cette première victoire personnelle, le plus dur commence pour Pogba. Certes, il a rencontré Didier Deschamps, qui vit dans la région monégasque, et a même déjeuné avec lui. Forcément, le sélectionneur, déjà heureux de voir son protégé retrouver les terrains, ne lui a rien promis. Il va suivre ses progrès. Mais l’ex-Mancunien part de si loin…Pogba n’a en effet plus joué en compétition depuis le 3 septembre 2023 contre Empoli. Le 29 février 2024, il avait été suspendu quatre ans par l’Agence italienne antidopage, après un contrôle positif à l’issue d’un match contre l’Udinese le 20 août, où il n’était pas rentré.Le Tribunal Arbitral du Sport a ensuite retenu que “l’ingestion” de la substance dopante “n’était pas intentionnelle” et “résultait d’une prise de complément alimentaire”. Cela a permis de réduire sa suspension à 18 mois, jusqu’au 11 mars 2025. Mais son contrat avec la Juve a été rompu “d’un commun accord”, mi-novembre.C’était il y a un an. Le champion du monde 2018 était au fond du trou. D’autant plus que resurgissait une sordide affaire de séquestration vécue en mars 2022, au cours de laquelle il avait été braqué par une arme à feu. Le procès, qui s’est tenu courant décembre, a vu ses relations familiales et amicales exploser.Depuis, Pogba a entamé sa lente reconstruction, qui l’a mené aux États-Unis, en Espagne, à Dubaï et finalement à Monaco, où il s’est engagé deux ans le 28 juin dernier. Ses larmes filmées et diffusées sur les réseaux du club lors de sa signature ont fait le tour du monde.- “Le meilleur choix” -“C’est très rare de me voir pleurer comme ça, j’espère que vous en avez bien profité”, avait-il dit en souriant le jour de sa présentation. “Énormément d’images me sont venues en tête. Vous savez l’histoire: doping, blessures, et autres (…). Je n’ai pas pu me retenir. C’était un moment de joie et de détermination.”Le club savait qu’il faisait un coup médiatique. Mais cela l’obligeait aussi à réussir son entreprise de “reconstruction” du joueur, sous peine de perdre en crédit.Thiago Scuro, le directeur général, l’a répété, en tête à tête au joueur comme en public: Pogba “a fait le meilleur choix” en signant en Principauté. Le lieu, la capacité de travail du club et sa renommée doivent lui permettre, comme à sa femme Maria Zulay et à ses trois enfants, de s’épanouir. Mais cela sera-il suffisant pour refaire de lui un joueur de haut-niveau?Car ce “Pogback”, aussi bien orchestré soit-il, relève du miracle. En 2023-2024, il n’a disputé que 52 minutes avec la Juve, avant d’être foudroyé par son affaire de dopage. La saison précédente, miné par les blessures (aine, adducteurs, ischio-jambiers, opération du ménisque), il n’avait disputé que dix morceaux de matches et 161 minutes faméliques.Il faut donc remonter à la saison 2021-2022, sa dernière avec Manchester United, pour le retrouver à un niveau international. Il y a près de quatre ans…
Ligue 1: Paul Pogba, de retour au jeu, et maintenant?
Après plus de deux ans sans jouer, Paul Pogba pourrait redevenir un joueur de football samedi lors du match Rennes-Monaco, pour lequel il a été convoqué par l’entraîneur monégasque, mais les questions autour de son niveau et de ses objectifs restent nombreuses.La dernière fois que Pogba, 32 ans, a disputé un match professionnel, c’était avec la Juventus en septembre 2023. Depuis, une suspension pour dopage et plusieurs blessures l’ont éloigné des terrains et son retour avec l’ASM est un évènement.Mais au-delà de sa présence samedi sur une pelouse de Ligue 1, compétition qu’il n’a jamais disputée, la question que les amoureux de l’équipe de France se posent est simple: à sept mois du Mondial, peut-on imaginer revoir Pogba (91 sélections, 11 buts) sous le maillot bleu, qu’il n’a plus porté depuis le 29 mars 2022?”C’est un rêve”, avait-il répondu lors de sa conférence de présentation le 3 juillet dernier, à La Turbie. Mais avant d’y penser, “il y a des étapes, aujourd’hui je suis à l’étape 1: revenir et être performant”, disait-il.Quatre mois plus tard, il est enfin revenu. Reste désormais à être performant à long terme. “Il a les qualités pour s’adapter à ce qu’on veut mettre en place”, a expliqué vendredi Sébastien Pocognoli, l’entraîneur monégasque. “Sa vista et sa technique, il ne les a pas perdues. Il faut les mettre dans un contexte de match”, a-t-il ajouté.- Un an de reconstruction -Après cette première victoire personnelle, le plus dur commence pour Pogba. Certes, il a rencontré Didier Deschamps, qui vit dans la région monégasque, et a même déjeuné avec lui. Forcément, le sélectionneur, déjà heureux de voir son protégé retrouver les terrains, ne lui a rien promis. Il va suivre ses progrès. Mais l’ex-Mancunien part de si loin…Pogba n’a en effet plus joué en compétition depuis le 3 septembre 2023 contre Empoli. Le 29 février 2024, il avait été suspendu quatre ans par l’Agence italienne antidopage, après un contrôle positif à l’issue d’un match contre l’Udinese le 20 août, où il n’était pas rentré.Le Tribunal Arbitral du Sport a ensuite retenu que “l’ingestion” de la substance dopante “n’était pas intentionnelle” et “résultait d’une prise de complément alimentaire”. Cela a permis de réduire sa suspension à 18 mois, jusqu’au 11 mars 2025. Mais son contrat avec la Juve a été rompu “d’un commun accord”, mi-novembre.C’était il y a un an. Le champion du monde 2018 était au fond du trou. D’autant plus que resurgissait une sordide affaire de séquestration vécue en mars 2022, au cours de laquelle il avait été braqué par une arme à feu. Le procès, qui s’est tenu courant décembre, a vu ses relations familiales et amicales exploser.Depuis, Pogba a entamé sa lente reconstruction, qui l’a mené aux États-Unis, en Espagne, à Dubaï et finalement à Monaco, où il s’est engagé deux ans le 28 juin dernier. Ses larmes filmées et diffusées sur les réseaux du club lors de sa signature ont fait le tour du monde.- “Le meilleur choix” -“C’est très rare de me voir pleurer comme ça, j’espère que vous en avez bien profité”, avait-il dit en souriant le jour de sa présentation. “Énormément d’images me sont venues en tête. Vous savez l’histoire: doping, blessures, et autres (…). Je n’ai pas pu me retenir. C’était un moment de joie et de détermination.”Le club savait qu’il faisait un coup médiatique. Mais cela l’obligeait aussi à réussir son entreprise de “reconstruction” du joueur, sous peine de perdre en crédit.Thiago Scuro, le directeur général, l’a répété, en tête à tête au joueur comme en public: Pogba “a fait le meilleur choix” en signant en Principauté. Le lieu, la capacité de travail du club et sa renommée doivent lui permettre, comme à sa femme Maria Zulay et à ses trois enfants, de s’épanouir. Mais cela sera-il suffisant pour refaire de lui un joueur de haut-niveau?Car ce “Pogback”, aussi bien orchestré soit-il, relève du miracle. En 2023-2024, il n’a disputé que 52 minutes avec la Juve, avant d’être foudroyé par son affaire de dopage. La saison précédente, miné par les blessures (aine, adducteurs, ischio-jambiers, opération du ménisque), il n’avait disputé que dix morceaux de matches et 161 minutes faméliques.Il faut donc remonter à la saison 2021-2022, sa dernière avec Manchester United, pour le retrouver à un niveau international. Il y a près de quatre ans…
Irish captain Doris says ‘a lot on the line’ in South Africa TestFri, 21 Nov 2025 16:13:25 GMT
Ireland captain Caelan Doris said Saturday’s Autumn Nations Series Test with world champions South Africa it is not an end of year friendly but a match with “a lot on the line”.The 27-year-old backrow forward’s form has improved like Ireland’s during the Autumn Tests — his rustiness understandable as he returned after a long lay-off …
Rennes: rassemblement de soutien à un enseignant de maternelle menacé
Un rassemblement de soutien d’environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle dont un enseignant a été menacé par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme.Cet enseignant, également directeur de l’école maternelle publique Clôteaux, dans le sud de Rennes, a porté plainte le 14 octobre “pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre”, a indiqué jeudi le procureur de la République, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte.Selon des sources syndicales, la famille n’aurait pas toléré que l’instituteur accompagne la fillette aux toilettes.”On reproche simplement au collègue d’être un homme et d’encadrer des jeunes enfants”, a déploré Mickaël Bézard, secrétaire départemental du syndicat Force ouvrière des écoles en Ille-et-Vilaine, présent devant l’école.”Il n’y a pas d’aspect religieux derrière tout ça” a insisté Fabrice Lerestif, secrétaire général FO d’Ille-et-Vilaine, reprenant les termes du ministre de l’Éducation, Édouard Geffray, en marge d’un déplacement jeudi à Villeurbanne (Rhône).Environ 150 personnes, dont des enseignants d’écoles voisines et une trentaine de parents d’élèves, étaient présents devant l’école, fermée pour la journée. “Soutien à notre collègue”, “Parents unis ! Respect et soutien total à nos enseignants”, clamaient deux pancartes accrochées aux grilles.Parmi les parents d’élèves, Pierre Yacger est venu avec ses enfants soutenir l’équipe éducative “en qui on a pleinement confiance”. Concernant le directeur, “on n’a jamais eu de retour négatif”, a-t-il dit.Choqué, l’enseignant est depuis en arrêt de travail. Il est “meurtri par la situation” qui a “eu un impact fort sur l’ensemble de l’école”, “une école où tout se passe bien”, a précisé Mickaël Bézard.Le corps enseignant demande que la fillette, toujours scolarisée dans cette école, soit changée d’établissement, “pour retrouver aussi un climat serein”, a-t-il poursuivi.”Cette enfant, peut-être, va être scolarisée ailleurs”, a estimé Gaëlle Rougier, adjointe à l’éducation à la ville de Rennes. “Il va bien falloir poursuivre une médiation avec la famille”, a-t-elle ajouté.
Un tableau de Kahlo devient le plus cher peint par une femme
Un autoportrait de l’artiste mexicaine Frida Kahlo a été vendu 54,66 millions de dollars jeudi aux enchères par Sotheby’s à New York, devenant le tableau le plus cher réalisé par une femme. Cette oeuvre intitulée “Le rêve (La chambre)”, bat le précédent record en la matière, établi par un tableau de l’Américaine Georgia O’Keeffe qui avait atteint la somme de 44,4 millions de dollars en 2014.L’oeuvre a été “peinte en 1940, durant une décennie cruciale de sa carrière, marquée par sa relation tumultueuse avec Diego Rivera”, peintre mexicain, détaille la maison de vente aux enchères sur son compte X.Le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé.L’oeuvre représente l’artiste dormant dans un lit qui semble flotter dans le ciel, surplombé d’un immense squelette dont les jambes sont entourées de bâtons de dynamite.Cette peinture de Frida Kahlo est une image “très personnelle”, dans laquelle “elle fusionne des motifs folkloriques de la culture mexicaine avec le surréalisme européen”, a expliqué à l’AFP Anna Di Stasi, chargée de l’art de l’Amérique latine chez Sotheby’s.L’artiste mexicaine, décédée en 1954 à l’âge de 47 ans, “n’était pas tout à fait d’accord” avec le fait de voir son oeuvre associée au mouvement surréaliste, a ajouté l’experte. Mais “au vu de cette iconographie magnifique, il semble tout à fait pertinent de l’inclure” dans ce courant.Le grand squelette représenté au-dessus du lit n’existe pas que dans le tableau : Frida Kahlo avait effectivement un objet de cette nature en papier mâché au-dessus de son lit, selon Sotheby’s.La douleur, la mort ont toujours été des éléments centraux de son oeuvre: toute sa vie Frida Kahlo a dû lutter avec une santé chancelante, marquée par une maladie infantile, la poliomyélite, et un grave accident de bus en 1925.- Les hommes surreprésentés -Le tableau a été présenté par la célèbre maison de vente dans son nouveau navire-amiral à New York, le Breuer Building, bâtiment moderniste de Manhattan de nouveau ouvert au public après avoir longtemps été une partie du Whitney Museum.Les femmes dont les oeuvres se sont vendues le plus cher jusqu’alors sont surtout de grandes figures du 20e siècle.Outre le précédent record détenu par Georgia O’Keeffe (“Jimson Weed / White Flower No.1”, 1932), vient ensuite une gigantesque “Araignée” de la sculptrice et plasticienne française Louise Bourgeois, vendue pour 32,5 millions de dollars en 2023.L’autoportrait de Frida Kahlo “Diego y yo” (“Diego et moi”, 1949) s’est envolé à 34,9 millions de dollars en 2021 (30,7 millions d’euros) et “Le Portrait de Marjorie Ferry” (1932) de la peintre polonaise Tamara de Lempicka a atteint 21,2 millions de dollars en 2020.La peinture “Blueberry” (1960) de Joan Mitchell, figure du mouvement de l’expressionnisme abstrait américain, s’est vendu pour 16,6 millions de dollars en 2018.Les artistes plus anciennes ou classiques sont rares à dépasser la barre des 10 millions : “Après le déjeuner”, de l’impressionniste Berthe Morisot, a été vendu 10,9 millions de dollars en 2013, la sculpture “La Valse” de Camille Claudel a été adjugée 5,2 millions d’euros la même année et un tableau de la peintre baroque Artemisia Gentileschi représentant Lucrèce a été acheté pour près de 4,8 millions d’euros en 2019.Tous types d’œuvres d’art confondues, jusqu’à présent 162 avaient été adjugées à plus de 50 millions de dollars et zéro étaient l’œuvre de femmes, selon une base de données de l’AFP. Sur 468 ayant dépassé les 30 millions de dollars, quatre étaient l’œuvre de femmes, soit moins de 1%.Un portrait peint par l’Autrichien Gustav Klimt, vendu 236,4 millions de dollars (204 millions d’euros) par Sotheby’s mardi à New York, est devenu la deuxième oeuvre la plus chère jamais adjugée aux enchères.Seul le “Salvator Mundi” attribué à Léonard de Vinci a fait mieux, vendu pour 450 millions de dollars (alors environ 380 millions d’euros) à New York en 2017.
“Le journal d’un prisonnier”: Sarkozy va publier un livre sur ses trois semaines de détention
Moins de deux semaines après sa sortie de prison, Nicolas Sarkozy annonce vendredi la sortie le 10 décembre d’un livre sur son incarcération dans le cadre du procès libyen, “Le journal d’un prisonnier”, publié aux éditions Fayard, contrôlées par Vincent Bolloré.”En prison, il n’y a rien à voir, et rien à faire. J’oublie le silence qui n’existe pas à la Santé où il y a beaucoup à entendre. Le bruit y est hélas constant. A l’image du désert, la vie intérieure se fortifie en prison”, écrit sur le réseau social X l’ancien président, incarcéré trois semaines suite à sa condamnation dans le procès libyen.Long de 216 pages, l’ouvrage sera commercialisé au prix de 20,90 euros, ont précisé dans un communiqué les éditions Fayard.Le 25 septembre, l’ancien chef de l’État, aujourd’hui âgé de 70 ans, a été condamné en première instance à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs, et à une amende de 100.000 euros.- Officiers de sécurité -Il a aussitôt fait appel et jouera son avenir lors d’un nouveau procès, prévu du 16 mars au 3 juin à la cour d’appel de Paris.En détention à l’isolement, et protégé par deux officiers de sécurité, ce qui a ulcéré les syndicats pénitentiaires, l’ancien président était “dans une cellule de 9 m2, il y a du bruit tout le temps”, avait commenté au début de sa détention son avocat et ami Jean-Michel Darrois, après son premier entretien au parloir avec Nicolas Sarkozy.”Il envisage de passer son temps en écrivant, en faisant le plus de sport possible, en recevant les visites de sa famille et de ses avocats”, avait décrit son conseil, précisant qu’il avait “commencé à écrire son livre” dès le premier jour de détention. Le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Celui qui clame son innocence depuis le début de l’affaire a vécu une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.Pour les juges, le mandat de dépôt prononcé était justifié par la “gravité exceptionnelle” des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par “la haine”.Écroué le 21 octobre, Nicolas Sarkozy a été libéré de prison le 10 novembre par la cour d’appel de Paris, qui a estimé qu’il ne présentait pas de risque de fuite et l’a placé sous contrôle judiciaire.La justice lui a toutefois imposé une interdiction de quitter la France, d’entrer en contact avec les autres prévenus et un certain nombre de personnes, dont le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite en prison le 29 octobre, ou tout membre de son cabinet ou cadre judiciaire susceptible de bénéficier d’informations sur les procédures.- Dix prévenus rejugés -Neuf autres personnes seront rejugées à partir de mi-mars aux côtés de Nicolas Sarkozy.Parmi les prévenus figurent deux anciens proches collaborateurs de M. Sarkozy, Claude Guéant – condamné à six ans de prison mais sans mandat de dépôt – et Brice Hortefeux – qui a écopé pour sa part de deux ans de prison, une peine à effectuer sous bracelet à domicile assortie de l’exécution provisoire.Autre prévenu à être rejugé, l’intermédiaire Alexandre Djouhri, condamné à six ans de prison et trois millions d’euros d’amende en première instance, et incarcéré depuis.D’ici là, une autre échéance judiciaire capitale attend Nicolas Sarkozy.Déjà condamné définitivement dans l’affaire des écoutes, l’ancien président saura le 26 novembre si la Cour de cassation valide ou non sa condamnation en appel dans l’affaire Bygmalion, à un an d’emprisonnement dont six mois ferme aménageables, pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.






