Israel says received presumed remains of Gaza hostage

Israel announced Wednesday it had received hostage remains found in Gaza from the Red Cross, which were being transported to the morgue for identification.It comes as the US-brokered ceasefire between Israel and Hamas remains fragile, with both sides accusing each other of violating the terms.Under the first phase of the deal — which came into effect in October — Palestinian militants were due to return all 48 hostages they held captive, 20 of whom were still alive.All but the bodies of two hostages — Israeli Ran Gvili and Thai national Sudthisak Rinthalak — have since been handed over, but Israel has accused Hamas of dragging their feet on returning remains.”Israel has received, via the Red Cross, the coffin of a deceased hostage, which was delivered to (army) and Shin Bet (internal security service) forces in the Gaza Strip,” Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said.”The coffin of the deceased hostage… crossed the border into the State of Israel a short while ago and is on its way to the National Institute for Forensic Medicine, where identification procedures will be carried out,” the Israeli army said in a statement.The military did not specify whether what was discovered were the remains of one of the last two Gaza hostages but the premier’s office said authorities were in “continuous contact” with their families.Israeli police in a brief statement said they were “currently escorting, with reverence, the coffin of the fallen hostage to the National Centre of Forensic Medicine”.A Hamas official told AFP before the Israeli statement that a team from the two groups’ armed wings had “found remains that are possibly those of an Israeli hostage” under the rubble in Beit Lahia in northern Gaza.AFP footage from northern Gaza showed masked militants from the two groups standing on the back of a truck with a stretcher covered with a white body bag.Diggers were busy working to remove vast piles of rubble.- ‘No link’ in past remains -On Wednesday morning, Netanyahu’s office said forensic tests showed remains retrieved from Gaza the day before were “not linked” to the last two dead hostages held in the Palestinian territory.Israeli police said on Tuesday they had received the presumed remains of one of the remaining hostages and escorted what they called “the coffin of the fallen hostage” to the forensic centre.Hamas has blamed difficulties in finding the remains beneath the sea of rubble created by the two-year war with Israel.The Gaza Strip remains in a deep humanitarian crisis despite the ceasefire which came into effect on October 10.Under the first phase of the deal brokered by Trump, Palestinian militants have handed over the last 20 living hostages, and so far, the remains of 26 out of 28 deceased ones.In exchange, Israel has released nearly 2,000 Palestinian prisoners in its custody and returned the bodies of hundreds of dead Palestinians.Militants took 251 people hostage during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which triggered the devastating war and resulted in the deaths of 1,221 people.Israel’s retaliatory assault on Gaza has killed at least 70,117 people, according to figures from the territory’s health ministry that the UN considers reliable.The ministry says since the ceasefire came into effect, 360 Palestinians have been killed by Israeli fire. Israel’s military has reported three soldiers killed during the same period.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans l’eau en France, un polluant éternel presque partout, le TFA

Des mesures des “polluants éternels” de la famille des PFAS par l’État confirment les craintes que suscite l’un de ces composés chimiques, le TFA, présent presque partout en France dans l’eau, y compris du robinet, comme le craignaient des associations environnementales.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a révélé mercredi que l’acide trifluoroacétique (de formule chimique CF₃COOH) était présent dans 92% des eaux analysées.Ce chiffre provient de prélèvements dans 647 échantillons d’eau brute (cours d’eau, mares, lacs, eaux souterraines, puits, etc.) et 627 d’eau du robinet, sur tout le territoire, en métropole et Outre-mer.”Nous étions un peu seuls, avec nos modestes moyens, à dénoncer ce problème”, a affirmé à l’AFP François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations futures, qui avait déjà réalisé des mesures de moindre ampleur. “Il est clair que l’alerte que nous avions lancée était justifiée. Les chiffres de l’Anses sont même pires que les nôtres”.Le TFA est un composé qui, selon plusieurs études, est nocif pour le foie et la fertilité et fait courir aux fœtus le risque de malformations.Utilisé par les industries pharmaceutique ou agrochimique, il est extrêmement persistant dans l’environnement, mobile et capable de contaminer largement toute la chaîne alimentaire, solides comme liquides, et les organismes.En tant que “PFAS à chaîne courte”, c’est-à-dire avec peu d’atomes de carbone, ce qui en fait une molécule très petite, il est extrêmement difficile à extraire lors du traitement de l’eau et pratiquement indestructible.Il n’y a aucune obligation à ce jour de mesurer sa concentration dans l’eau du robinet.L’Anses a recherché dans l’eau la présence de 35 PFAS différents. Les 34 autres sont moins fréquents, le plus répandu ensuite étant l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS), trouvé dans 27% des échantillons.- “Le problème est mondial” -La concentration médiane en TFA est de 0,81 microgramme par litre d’eau et elle grimpe jusqu’à 20 microgrammes aux alentours de l’usine de TFA de Solvay à Salindres (Gard). Celle-ci a produit du TFA pendant plus de 40 ans, jusqu’en 2024.L’Anses relève que la concentration la plus forte reste trois fois inférieure à la “valeur sanitaire indicative” retenue par le ministère de la Santé, en l’absence de réglementation actuellement, de 60 microgrammes par litre d’eau.Mais, relève le porte-parole de Générations futures, “cette valeur indicative est extrêmement élevée, alignée sur l’Allemagne, alors que les Pays-Bas par exemple ont choisi 2,2 microgrammes”.L’Union européenne doit trancher en 2026 sur des seuils harmonisés.Le TFA provient de multiples sources industrielles, entre autres la décomposition dans l’atmosphère des gaz fluorés employés pour la réfrigération et les rejets des fabricants d’un herbicide, le flufénacet.”Ces retombées atmosphériques vont impacter directement et rapidement les eaux de surface, que ce soit les cours d’eau ou les plans d’eau, et vont donc entraîner une présence généralisée” de TFA, a expliqué à la presse Xavier Dauchy, un chimiste du laboratoire de l’Anses à Nancy qui a produit ces résultats.”Il peut y avoir des émissions directes par des sites qui synthétisent le TFA. Il peut y avoir des émissions […] par des sites qui utilisent le TFA”, a-t-il ajouté.D’après Générations futures, cette pollution ne devrait faire qu’empirer.”Les quantités vont augmenter puisque les sources de ce PFAS, de loin le plus répandu, restent les mêmes. Sur les gaz fluorés, on ne contrôle rien: le problème est mondial. Sur les pesticides fluorés, la France doit agir sur son territoire. C’est que nous demandons depuis des années”, a expliqué à l’AFP M. Veillerette.

Dans l’eau en France, un polluant éternel presque partout, le TFA

Des mesures des “polluants éternels” de la famille des PFAS par l’État confirment les craintes que suscite l’un de ces composés chimiques, le TFA, présent presque partout en France dans l’eau, y compris du robinet, comme le craignaient des associations environnementales.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a révélé mercredi que l’acide trifluoroacétique (de formule chimique CF₃COOH) était présent dans 92% des eaux analysées.Ce chiffre provient de prélèvements dans 647 échantillons d’eau brute (cours d’eau, mares, lacs, eaux souterraines, puits, etc.) et 627 d’eau du robinet, sur tout le territoire, en métropole et Outre-mer.”Nous étions un peu seuls, avec nos modestes moyens, à dénoncer ce problème”, a affirmé à l’AFP François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations futures, qui avait déjà réalisé des mesures de moindre ampleur. “Il est clair que l’alerte que nous avions lancée était justifiée. Les chiffres de l’Anses sont même pires que les nôtres”.Le TFA est un composé qui, selon plusieurs études, est nocif pour le foie et la fertilité et fait courir aux fœtus le risque de malformations.Utilisé par les industries pharmaceutique ou agrochimique, il est extrêmement persistant dans l’environnement, mobile et capable de contaminer largement toute la chaîne alimentaire, solides comme liquides, et les organismes.En tant que “PFAS à chaîne courte”, c’est-à-dire avec peu d’atomes de carbone, ce qui en fait une molécule très petite, il est extrêmement difficile à extraire lors du traitement de l’eau et pratiquement indestructible.Il n’y a aucune obligation à ce jour de mesurer sa concentration dans l’eau du robinet.L’Anses a recherché dans l’eau la présence de 35 PFAS différents. Les 34 autres sont moins fréquents, le plus répandu ensuite étant l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS), trouvé dans 27% des échantillons.- “Le problème est mondial” -La concentration médiane en TFA est de 0,81 microgramme par litre d’eau et elle grimpe jusqu’à 20 microgrammes aux alentours de l’usine de TFA de Solvay à Salindres (Gard). Celle-ci a produit du TFA pendant plus de 40 ans, jusqu’en 2024.L’Anses relève que la concentration la plus forte reste trois fois inférieure à la “valeur sanitaire indicative” retenue par le ministère de la Santé, en l’absence de réglementation actuellement, de 60 microgrammes par litre d’eau.Mais, relève le porte-parole de Générations futures, “cette valeur indicative est extrêmement élevée, alignée sur l’Allemagne, alors que les Pays-Bas par exemple ont choisi 2,2 microgrammes”.L’Union européenne doit trancher en 2026 sur des seuils harmonisés.Le TFA provient de multiples sources industrielles, entre autres la décomposition dans l’atmosphère des gaz fluorés employés pour la réfrigération et les rejets des fabricants d’un herbicide, le flufénacet.”Ces retombées atmosphériques vont impacter directement et rapidement les eaux de surface, que ce soit les cours d’eau ou les plans d’eau, et vont donc entraîner une présence généralisée” de TFA, a expliqué à la presse Xavier Dauchy, un chimiste du laboratoire de l’Anses à Nancy qui a produit ces résultats.”Il peut y avoir des émissions directes par des sites qui synthétisent le TFA. Il peut y avoir des émissions […] par des sites qui utilisent le TFA”, a-t-il ajouté.D’après Générations futures, cette pollution ne devrait faire qu’empirer.”Les quantités vont augmenter puisque les sources de ce PFAS, de loin le plus répandu, restent les mêmes. Sur les gaz fluorés, on ne contrôle rien: le problème est mondial. Sur les pesticides fluorés, la France doit agir sur son territoire. C’est que nous demandons depuis des années”, a expliqué à l’AFP M. Veillerette.

Dans l’eau en France, un polluant éternel presque partout, le TFA

Des mesures des “polluants éternels” de la famille des PFAS par l’État confirment les craintes que suscite l’un de ces composés chimiques, le TFA, présent presque partout en France dans l’eau, y compris du robinet, comme le craignaient des associations environnementales.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a révélé mercredi que l’acide trifluoroacétique (de formule chimique CF₃COOH) était présent dans 92% des eaux analysées.Ce chiffre provient de prélèvements dans 647 échantillons d’eau brute (cours d’eau, mares, lacs, eaux souterraines, puits, etc.) et 627 d’eau du robinet, sur tout le territoire, en métropole et Outre-mer.”Nous étions un peu seuls, avec nos modestes moyens, à dénoncer ce problème”, a affirmé à l’AFP François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations futures, qui avait déjà réalisé des mesures de moindre ampleur. “Il est clair que l’alerte que nous avions lancée était justifiée. Les chiffres de l’Anses sont même pires que les nôtres”.Le TFA est un composé qui, selon plusieurs études, est nocif pour le foie et la fertilité et fait courir aux fœtus le risque de malformations.Utilisé par les industries pharmaceutique ou agrochimique, il est extrêmement persistant dans l’environnement, mobile et capable de contaminer largement toute la chaîne alimentaire, solides comme liquides, et les organismes.En tant que “PFAS à chaîne courte”, c’est-à-dire avec peu d’atomes de carbone, ce qui en fait une molécule très petite, il est extrêmement difficile à extraire lors du traitement de l’eau et pratiquement indestructible.Il n’y a aucune obligation à ce jour de mesurer sa concentration dans l’eau du robinet.L’Anses a recherché dans l’eau la présence de 35 PFAS différents. Les 34 autres sont moins fréquents, le plus répandu ensuite étant l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS), trouvé dans 27% des échantillons.- “Le problème est mondial” -La concentration médiane en TFA est de 0,81 microgramme par litre d’eau et elle grimpe jusqu’à 20 microgrammes aux alentours de l’usine de TFA de Solvay à Salindres (Gard). Celle-ci a produit du TFA pendant plus de 40 ans, jusqu’en 2024.L’Anses relève que la concentration la plus forte reste trois fois inférieure à la “valeur sanitaire indicative” retenue par le ministère de la Santé, en l’absence de réglementation actuellement, de 60 microgrammes par litre d’eau.Mais, relève le porte-parole de Générations futures, “cette valeur indicative est extrêmement élevée, alignée sur l’Allemagne, alors que les Pays-Bas par exemple ont choisi 2,2 microgrammes”.L’Union européenne doit trancher en 2026 sur des seuils harmonisés.Le TFA provient de multiples sources industrielles, entre autres la décomposition dans l’atmosphère des gaz fluorés employés pour la réfrigération et les rejets des fabricants d’un herbicide, le flufénacet.”Ces retombées atmosphériques vont impacter directement et rapidement les eaux de surface, que ce soit les cours d’eau ou les plans d’eau, et vont donc entraîner une présence généralisée” de TFA, a expliqué à la presse Xavier Dauchy, un chimiste du laboratoire de l’Anses à Nancy qui a produit ces résultats.”Il peut y avoir des émissions directes par des sites qui synthétisent le TFA. Il peut y avoir des émissions […] par des sites qui utilisent le TFA”, a-t-il ajouté.D’après Générations futures, cette pollution ne devrait faire qu’empirer.”Les quantités vont augmenter puisque les sources de ce PFAS, de loin le plus répandu, restent les mêmes. Sur les gaz fluorés, on ne contrôle rien: le problème est mondial. Sur les pesticides fluorés, la France doit agir sur son territoire. C’est que nous demandons depuis des années”, a expliqué à l’AFP M. Veillerette.

“Tout est détruit”: en Indonésie, les sinistrés au désespoir après les inondations

“Tout est détruit”: Merliana Siregar a perdu tout espoir en découvrant, à son retour mercredi dans son village de Tukka, au nord de l’île indonésienne de Sumatra, ce qui restait de sa maison dévastée par les inondations.”C’est petit, pas le palais d’un millionnaire. Mais ma maison est là pour nous apporter la paix et la joie”, dit-elle. Au lieu de ça, elle patauge dans la boue recouvrant le sol de la maison jusqu’aux murs blanchis à la chaux.Le couple de cultivateurs de riz et leur enfant ont réussi à fuir dans des conditions dantesques sur des hauteurs la semaine dernière, alors qu’ils étaient sur le point d’être submergés par les inondations qui ont fait plus de 800 mort en Indonésie.De retour chez elle pour constater les dégâts, Merliana Siregar, 58 ans, est dévastée.”Tout a été détruit”, lâche-t-elle. “Comment je me sens en voyant ma maison où j’ai vécu si longtemps, à ce point détruite ? J’ai envie de pleurer”, dit-elle. “Nous sommes tellement endettés. Mais maintenant, il n’y a plus aucun espoir. Tout est détruit. Nous ne savons pas ce que nous mangerons demain”.Seuls des objets accrochés en hauteur sur les murs, deux tableaux encadrés représentant Jésus et des photos des filles du couple, ont été épargnés.Merliana dit n’avoir jamais vu une montée des eaux aussi soudaine. La famille s’est d’abord réfugiée sur une plateforme surélevée derrière la maison alors que les eaux continuaient de monter, mais s’est vite retrouvée à court de provisions.Un voisin les a aidés, ainsi que leurs proches, à traverser les zones inondées pour gagner une hauteur, mais ils se sont retrouvés dehors, luttant pour leur survie.”Nous voulions évacuer, mais le courant était trop fort. Nous n’avions pas d’autre choix que de rester là. J’était gelée, comme tout le monde. Les enfants n’arrêtaient pas de pleurer”, se souvient-elle.La famille est actuellement hébergée par des amis et dépend d’une aide gouvernementale limitée. Le mari de Merliana, Edo Sitompul s’inquiète aussi pour la suite.”S’il n’y a pas d’aide pour réparer cette maison, cet accès routier et l’accès à la rivière, on est dans le flou”, souligne-t-il, espérant que le gouvernement réparera “tout” et “rapidement”.- “Traumatisée” -Plus loin, Lestari Manurung, commerçante, marche dans l’eau qui ne s’est pas encore retirée des rues principales du village. Sans abri depuis la catastrophe, elle cherche un moyen de rejoindre des proches à la grande ville la plus proche, Medan.Les eaux ont charrié des troncs d’arbre qui ont ravagé sa maison, décrit-elle. Elle aussi, comme beaucoup d’autres dans la région, se dit stupéfaite de la rapidité avec laquelle les flots ont déferlé.”C’était comme dans un cauchemar. Comment l’eau a-t-elle pu monter aussi vite ? Je n’ai pas pu sauver mes affaires”, ajoute-t-elle, avouant être traumatisée.Cette vendeuse de fruits de 45 ans est parvenue à se réfugier dans un centre pour personnes évacuées, dans des conditions sommaires. “Nous en avions marre des nouilles instantanées, mais c’était mieux que de n’avoir rien à manger et mourir de faim”, reconnait-elle.Elle espère que les sinistrés recevront de l’aide.”Le plus important c’est une maison. Une maison simple pour que nous puissions rentrer” chez nous, souligne-t-elle.

Ukraine: le Kremlin dit que ses récents “succès” militaires ont influé sur les pourparlers

Le Kremlin a estimé mercredi que les récents “succès” de l’armée russe sur le front en Ukraine, où elle grignote du terrain de façon continue, avaient “influencé” les pourparlers russo-américains de mardi, qui n’ont débouché sur aucune percée.Moscou et Kiev se sont déclarés mercredi prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine, au lendemain de cette réunion en Russie entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff. Les Européens ont eux estimé que le dirigeant russe montrait qu’il ne voulait pas la paix.Ces dernières semaines, Washington cherche à faire adopter un plan de paix par les deux camps. Mais la recherche d’un compromis est très difficile, alors que sur le front l’armée russe continue d’avancer lentement malgré des pertes significatives.Lundi, elle a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine, un carrefour clé pour Kiev. Les observateurs militaires du projet DeepState, proches des forces ukrainiennes, confirment qu’une grande partie de la ville est sous contrôle russe, mais pas son entièreté.Le 7e corps d’assaut aéroporté ukrainien, qui défend ce secteur, a affirmé mercredi que les forces russes étaient “empêtrées” dans des combats urbains à Pokrovsk et diffusaient de “la désinformation” sur “la prétendue prise de Pokrovsk”. – Pas de “compromis” -Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, a néanmoins assuré mercredi que “les succès des dernières semaines” de l’armée russe avaient “influencé le déroulement” des négociations avec Washington.Selon lui, ils ont “contribué à rendre plus adéquates les évaluations des moyens de règlement pacifique” du conflit déclenché par l’attaque de l’Ukraine lancée en 2022 par le Kremlin.Selon M. Ouchakov, “la question clé” d’une participation de Kiev à l’Otan – à laquelle s’oppose catégoriquement Moscou – a par ailleurs été évoquée lors des discussions, alors que les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance évoquent mercredi à Bruxelles ces efforts de paix.Le négociateur de Kiev, Roustem Oumerov, a indiqué avoir rencontré mercredi à Bruxelles des représentants européens , notamment français, allemands et britanniques, ainsi que des représentants de l’UE et de l’Otan. Après Bruxelles, ce négociateur doit ensuite entamer “les préparatifs” d’une réunion aux Etats-Unis avec les émissaires de Donald Trump, a annoncé le dirigeant Volodymyr Zelensky, sans plus de détails.M. Oumerov, accompagné d’une délégation ukrainienne, avait déjà mené dimanche des pourparlers en Floride sur ce plan de paix.Cette intense activité diplomatique n’a pas permis pour l’heure de parvenir à un accord, en particulier sur la question clé des territoires: Moscou veut notamment que Kiev lui cède entièrement la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, qui est toujours l’épicentre des combats.L’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné du gendre du président américain Donald Trump, Jared Kushner, s’est entretenu mardi pendant près de cinq heures au Kremlin avec Vladimir Poutine à propos de ce plan présenté par Washington il y a deux semaines et depuis retravaillé lors de consultations avec les Ukrainiens.Sur la question des territoires contrôlés par la Russie en Ukraine, qui représentent environ 19% du pays, “aucune solution de compromis n’a encore été choisie”, même si “certaines propositions américaines peuvent être discutées”, avait ensuite déclaré mardi soir Iouri Ouchakov.”Nous avons pu nous mettre d’accord sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques”, avait-t-il ajouté, saluant néanmoins une discussion “constructive”.Pour sa part, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que Moscou était prêt à rencontrer “autant que nécessaire” des responsables américains pour trouver une issue à la guerre.- “Inepties du Kremlin” -Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à “empêcher” les efforts de Washington pour arrêter le conflit.”Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant”, avait-il lancé.”Voilà encore des inepties du Kremlin, venant d’un président qui ne prend pas la paix au sérieux”, a réagi mercredi le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer, tandis que la diplomatie allemande a jugé que la Russie n’était pas “en mode négociation” pour trouver une issue diplomatique au conflit.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part présenté mercredi à Bruxelles le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans et la “mettre en position de force” dans les négociations avec Moscou.Les Européens craignent que l’administration Trump, soupçonnée de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifie la souveraineté de l’Ukraine, considérée comme un rempart face à la Russie.Un accord a par ailleurs été trouvé pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l’UE à l’automne 2027, afin de priver Moscou d’une manne qui finance sa guerre.

Netanyahu pardon plea seen as bid to ensure survival ahead of 2026 vote

Benjamin Netanyahu’s request for a pardon in three ongoing corruption cases is widely seen as his latest bid to ensure his political survival, as the canny premier stares down the prospect of close elections in 2026.The first sitting Israeli prime minister to stand trial, Netanyahu has been dogged by the allegations for years, and has had to appear in front of a judge weekly for hearings.He has repeatedly denied any wrongdoing and denounced the cases as a politically motivated plot against him.He submitted his request on Sunday to President Isaac Herzog, who will now decide whether to take the rare move of pardoning Netanyahu before any conviction.”The pardon request that Netanyahu’s lawyers submitted is not a legal move. It is purely a political move,” prominent columnist Nahum Barnea wrote in the Yediot Aharonot daily.The request starts a negotiation led by Herzog that could see the trials end through a plea bargain agreement, a pardon or a combination of the two, the columnist said.”If Herzog grants him a deluxe pardon he will be freed from his trial… he will ride that wave all the way to victory in the elections,” he wrote Monday.”If the negotiations end in failure,” he added, “Netanyahu will ride the wave of victimhood all the way to victory in the elections.”- ‘Political tool’ -Netanyahu, 76, is Israel’s longest-serving premier, having spent more than 18 years in the post across three spells since 1996.The next election must be held no later than November 2026, but could be even earlier if Netanyahu chooses, or if his hand is forced by the loss of his very fragile majority.The premier has already made it clear he intends to run again, though he is facing a tricky race.Polls have shown that if an election were held today, Netanyahu’s right-wing Likud party would win, putting him in prime position to form the next government.But according to a Kan poll conducted the day of his pardon request, the prime minister’s parliamentary bloc would win just 52 seats, compared to 58 for the opposition — not counting Arab parties, which are unlikely to join a coalition with either side.Meanwhile, Netanyahu faces a wall of anger in Israel.Nearly two-thirds of Israelis want him to acknowledge his responsibility for the security failures that led to Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Opinions are mixed on the prospect of offering him clemency, with between 40 and 48 percent of Israelis opposing it, and 35 to 38 percent in favour, according to two surveys published after the request.For Netanyahu, it is all about securing the next term, said legal expert Dorit Koskas, who said the premier was using the pardon as a “political tool”.He wants to “erase the consequences of his failings so he can continue his political career instead of finally being held accountable”, she told AFP.Political journalist Ari Shavit speculated in Yediot Aharonot that Netanyahu would propose a deal: “a pardon in exchange for a complete halt to the judicial reform” that deeply divided the country in 2023.Netanyahu’s government proposed far-reaching judicial reforms that critics said sought to weaken the courts, prompting massive protests that were only curtailed after the onset of the Gaza war.- Trump backing -But Netanyahu has one significant and powerful supporter: US President Donald Trump, who wrote to Herzog last month seeking a pardon for the prime minister.Netanyahu said in a letter sent alongside the pardon request that an end to his trials would heal the divisions in Israel.Although the Israeli opposition rejects a pardon without Netanyahu’s withdrawal from political life, Herzog said Monday he would focus only on Israel’s “best interests” when he weighs the request.According to political analyst Myriam Shermer, a pardon for Netanyahu would only reduce divisions if it allowed “a broad centrist coalition to emerge… after years of political deadlock”.Israel’s system of proportional representation has often led to coalitions made up of very different parties which frequently results in unstable governments.To achieve a broad centrist coalition, Shermer said the opposition must end its stigmatisation of Netanyahu, and the prime minister must agree to govern with parties other than his current far-right and ultra-Orthodox allies.She added Netanyahu would also have to establish a “real commission that will examine the security and political failings” that led to the October 7 attack, which the premier opposes despite wide support across Israel for such a move.Shermer said Netanyahu should “have no problem putting aside” the judicial reform in exchange for a final term, which the premier hopes will be “crowned with diplomatic successes”, including his dream of normalisation with Saudi Arabia.

Foot: favorite, l’Allemagne décroche l’Euro féminin en 2029

Une puissance sportive aux vastes stades pour accélérer l’essor du football féminin: l’Allemagne organisera le prochain Euro féminin en 2029, en grande favorite préférée mercredi par l’UEFA à la Pologne et au tandem Suède-Danemark.”Nous voulons vraiment élever le football européen à un nouveau niveau”, a promis Heike Ullrich, vice-présidente de la fédération allemande (DFB), lors d’une brève cérémonie au siège de l’UEFA à Nyon.Si les dernières attributions de l’instance continentale avaient été une formalité – l’Euro-2028 aux îles britanniques et l’Euro-2032 au duo Italie-Turquie, sans concurrence -, les 20 membres du comité exécutif devaient cette fois départager trois dossiers.Mais l’Allemagne se démarquait doublement, par son poids sportif sans égal – huit titres continentaux pour son équipe féminine -, autant que par l’expérience de deux Euros féminins (1989, 2001) et celle toute fraîche du tournoi masculin en 2024.Revancharde après avoir vu la Fifa lui préférer en 2024 le Brésil pour accueillir le Mondial-2027, la première puissance européenne ambitionne “d’aider à réaliser (…) l’énorme potentiel encore inexploité” du football féminin, selon son dossier. – Dépasser le million de billets -“Nous pensons pouvoir remplir les stades”, a assuré Heike Ullrich mercredi, “pas seulement pour le football allemand mais pour le football féminin européen, et le football en général”.L’Allemagne présente huit stades surpassant nettement les exigences de jauge de l’UEFA: si celui de Wolfsburg offre seulement 26.000 sièges, Leipzig, Cologne et Hanovre dépassent les 40.000, Düsseldorf et Francfort les 50.000, Dortmund et l’Allianz Arena de Munich les 60.000.Au total, l’Allemagne vise “plus d’un million de billets vendus” contre 657.291 cet été en Suisse, un critère important puisque l’Euro féminin demeure déficitaire pour l’UEFA malgré son succès populaire croissant.Le pays met également en avant sa centralité et son réseau ferroviaire dense, un atout déjà apprécié en Suisse qui avait réussi à acheminer 86% de ses détenteurs de billets en transports publics, à pied ou à vélo.Candidate malheureuse face à la Suisse pour l’édition 2025, la France n’avait pas retenté sa chance.Italie et Portugal avaient pour leur part retiré leurs dossiers pour se concentrer sur la co-organisation de deux tournois masculins, respectivement l’Euro-2032 avec la Turquie et le Mondial-2030 avec l’Espagne et le Maroc.- Danemark-Suède en habitués -Restait en lice la Pologne, qui était déjà candidate à l’accueil de l’Euro-2025 et a participé en Suisse à la première grande phase finale de son histoire (élimination en poules).Le pays monte en puissance et accueillera l’an prochain le Mondial féminin des moins de 20 ans, mais les huit stades proposés sont de taille bien plus modeste que les enceintes allemandes.Enfin, Danemark et Suède ont de nouveau uni leurs forces après avoir eux aussi tenté de décrocher l’édition 2025 avec leurs voisins finlandais et norvégien, cette fois hors course.Non seulement les deux pays ont déjà accueilli de grands tournois féminins (Euro-1991 pour le Danemark, Euro-1997 avec la Norvège et 2013 seul pour la Suède, en plus du Mondial-1995) mais ils ont une forte et ancienne tradition de football féminin.Leur handicap concernait cependant deux des quatre stades proposés côté danois – celui d’Odense, trop petit, et une nouvelle enceinte à bâtir à Aarhus -, alors que la Suède offre quatre enceintes de 21.000 à 50.000 sièges.