Ukraine: Kiev et ses alliés cherchent à resserrer les rangs face au plan Trump

L’Ukraine et ses alliés européens s’activent samedi pour trouver dans l’urgence une réponse au plan américain qui vise à mettre fin à près de quatre ans d’invasion russe, Donald Trump sommant Volodymyr Zelensky de l’accepter rapidement.”Il faudra bien que cela lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n’auront qu’à continuer à se battre”, a répliqué le président américain face au rejet par Kiev de ses propositions, vues par beaucoup en Ukraine comme une capitulation.Nouveau revirement de Donald Trump concernant le conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, ce document en 28 points prévoyant de la part de Kiev des concessions territoriales et un renoncement à l’Otan a entraîné une frénésie d’échanges diplomatiques.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que les dirigeants européens, présents à Johannesburg pour le sommet du G20, se réuniraient samedi à ce sujet.Parmi les nombreux appels et visioconférences organisés dans l’urgence vendredi, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a indiqué avoir discuté avec plusieurs homologues européens, dont ceux de la France et du Royaume-Uni, des “prochaines étapes” à suivre.Reprenant le message martelé par les Européens depuis deux jours, la Britannique Yvette Cooper a insisté sur X qu’il revenait à l’Ukraine de “déterminer son avenir” et a appelé à “un cessez-le-feu complet” suivi de négociations.- “Perte de dignité” -Tandis que les Européens, une nouvelle fois tenus à l’écart, s’efforcent de resserrer les rangs, le président russe Vladimir Poutine a jugé que le plan américain pouvait “servir de base à un règlement pacifique définitif” du conflit lancé en février 2022.En cas de refus ukrainien, “les événements qui se sont produits à Koupiansk se reproduiront inévitablement sur d’autres secteurs clés du front”, a-t-il menacé, en référence à une ville de l’est de l’Ukraine dont la capture a été revendiquée par son armée jeudi.Des médias, dont l’AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin de longue date, plaçant les Ukrainiens devant une situation présentée dans des termes très graves par le président Zelensky lors d’une allocution vendredi.”L’Ukraine pourrait être confrontée à un choix très difficile: la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé”, les États-Unis, a-t-il déclaré, estimant que son pays traverse “l’un des moments les plus difficiles de (son) histoire”.Les propositions américaines augurent “une vie sans liberté, sans dignité, sans justice”, a renchéri M. Zelensky. “Je présenterai des arguments, je persuaderai, je proposerai des alternatives”, a-t-il encore dit, ajoutant: “Je ne trahirai jamais (…) mon serment de fidélité à l’Ukraine”.- Garanties de sécurité -Dans la foulée, M. Zelensky s’est entretenu avec le vice-président américain JD Vance, assurant qu’il “continue(rait) de respecter” la volonté de Donald Trump de mettre fin à la guerre.Le chancelier allemand Friedrich Merz a parlé au milliardaire républicain en assurant s’être “mis d’accord sur les prochaines étapes”.Selon le texte américain, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient “reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis”, et Moscou recevrait d’autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd’hui sous le contrôle de Kiev.La Russie verrait également son isolement à l’égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d’éloigner à jamais Kiev de l’Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne.Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d’une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l’Otan s’engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine.Selon un responsable américain, le plan comprend cependant des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l’Otan en cas de future attaque.Ces assurances n’ont pas suffi à convaincre de nombreux Ukrainiens, qui entrent dans un nouvel hiver de guerre, soumis à des bombardements quotidiens de l’armée russe dont une frappe mercredi sur un immeuble résidentiel de Ternopil (ouest) qui a fait 32 morts dont six enfants, selon un nouveau bilan.”Il est clair que tout ça n’a rien de bon pour l’Ukraine. Nous devons simplement nous battre, lutter. Il n’y a pas d’autre solution”, a estimé Volodymyr Oleksandrovytch, un retraité de 75 ans interrogé par l’AFP à Kiev.

Seine-et-Marne: le rappeur Zola mis en examen et écroué pour séquestration et violences

Le rappeur Zola a été mis en examen et placé en détention provisoire, suspecté avec trois autres personnes de séquestration et violences aggravées, a indiqué samedi le procureur de Meaux.Ils sont poursuivis pour séquestration, vol, détention non autorisée d’arme, dégradation et violences aggravées par plusieurs circonstances: menace ou utilisation d’une arme, dissimulation du visage, réunion, appartenance de la victime à une ethnie, une race, une nation ou une religion.Demandant un délai pour préparer sa défense, Zola a été placé en détention provisoire pour quatre jours, “le prochain débat contradictoire se tiendra mercredi 26 novembre”, précise le procureur dans son communiqué diffusé samedi matin.Le 6 novembre, “plusieurs hommes désireux de rencontrer le rappeur Zola afin de prendre un cliché photographique en sa compagnie, se rendaient au domicile de ce dernier”, détaille Jean-Baptiste Bladier.De la propriété sort alors “un homme cagoulé et manifestement armé”, faisant fuir les admirateurs du rappeur, mais “l’un d’eux, resté sur place, était immédiatement victime de premières violences de la part du rappeur Zola”, précise le procureur, dans un communiqué diffusé vendredi.La victime a ensuite été “séquestrée dans la cave du domicile” de l’artiste de 26 ans, rapporte M. Bladier qui décrit le calvaire subi par le jeune homme, âgé de 19 ans selon le quotidien Le Parisien. “Durant les deux heures qui suivaient, aussi bien au sein dudit domicile, qu’à l’extérieur de celui-ci, la victime subissait de nombreuses violences sous la forme de coups de poing, coups de pied, injures, menaces verbales,” énumère le procureur. “Ayant été contraint de se dévêtir, ses vêtements étaient incendiés. Une arme de poing était pointée sur l’une de ses tempes avant que le canon de ladite arme ne soit introduite dans sa bouche”, précise le magistrat en ajoutant que le téléphone du jeune homme lui a été volé et sa voiture dégradée.Jean-Baptiste Bladier ajoute qu'”à plusieurs reprises, les agresseurs faisaient mention de l’appartenance ethnique de la victime, l’invitant à ne pas craindre pour sa vie, puisqu’ils ne voulaient pas +aller en prison pour un p’tit blanc comme (elle)+”.La victime souffre d’une incapacité totale de travail somatique de 6 jours et psychologique de 35 jours. Zola et les trois personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête ont gardé le silence ou contesté les faits dont ils sont accusés, “en dépit d’éléments non équivoques notamment issus d’échanges téléphoniques entre les protagonistes”, a signalé le procureur de Meaux.Ecouté par plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur la plateforme Spotify, Zola est l’auteur de trois albums, dont le premier sorti en 2020.

Bavuma, Stubbs steer South Africa to 156-2 in second India TestSat, 22 Nov 2025 08:03:17 GMT

Skipper Temba Bavuma and Tristan Stubbs steadied South Africa in a stubborn stand after the openers departed on day one of the second Test against India on Saturday.South Africa reached 156-2 at the second break in Guwahati after electing to bat in their bid to clinch their first series on Indian soil in 25 years.Aiden …

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Après le rejet du budget, la loi spéciale hypothèse la plus probable, selon Coquerel

Après le rejet à la quasi-unanimité du budget de l’Etat dans la nuit à l’Assemblée nationale, une “loi spéciale” pour assurer la continuité des finances publiques est désormais l’hypothèse la “plus probable”, a estimé samedi le député LFI Eric Coquerel sur France 2.Une telle loi spéciale permettrait de reconduire provisoirement le budget 2025 le temps de trouver un accord en début d’année prochaine, l’Etat continuant de percevoir les impôts.”Comment le gouvernement va se débrouiller? Est-ce qu’il va se débrouiller avec une loi spéciale sur le budget de l’an dernier remis au goût du jour? A mon avis, c’est le plus probable”, a dit le président insoumis de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.Une telle procédure signifie que le Parlement se relancerait en début d’année dans un nouveau débat budgétaire.Eric Coquerel a qualifié de “défaite historique” pour l’exécutif le rejet du budget alors que 404 députés ont voté contre la partie “recettes” du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie “dépenses”.L’entourage du Premier ministre Sébastien Lecornu a fait savoir vendredi que la loi spéciale “n’est pas une solution” et que le camp gouvernemental voulait parvenir “à un compromis”.Le budget va désormais être examiné par le Sénat, qui devrait en débattre dans l’hémicycle dès jeudi, en repartant du projet initial du gouvernement. Mais son adoption avant la fin de l’année apparaît comme une gageure, en termes de délais comme en termes de majorité pour le voter.En théorie, le gouvernement dispose de deux autres outils constitutionnels pour faire passer un budget faute d’accord sur un texte au Parlement.Il peut procéder par ordonnances, c’est-à-dire des textes permettant au gouvernement d’imposer des mesures sans passer par la procédure parlementaire, un dispositif jamais utilisé. Il pourrait aussi avoir recours à l’article 49.3 mais Sébastien Lecornu y a renoncé pour obtenir la non-censure de son gouvernement par les socialistes.Parallèlement au budget de l’Etat, le Sénat examine actuellement le budget de la Sécurité sociale sur lequel le gouvernement espère un compromis avec les socialistes, grâce notamment à la suspension de la réforme des retraites.

Sur le premier téléphérique d’Île-de-France, exercice d’évacuation grandeur nature

Flocons de neige, vent glacial et cabines de téléphérique suspendues: à Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, les pompiers de Paris s’entraînent à évacuer des passagers avant l’ouverture le mois prochain du premier téléphérique d’Île-de-France, baptisé le C1.Au sol, 35 sapeurs-pompiers de Paris s’apprêtent à évacuer des passagers – joués par des employés de la société Ile-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région. Dans cette mise en situation, ils se retrouvent bloqués dans des cabines à la suite d’un arrêt complet provoqué par la panne simultanée du moteur électrique et du moteur thermique de secours.Deux opérations sont alors mises en place par les équipes de secours. La première mobilise un bras élévateur articulé au pied d’un pylône à côté duquel se prépare une équipe du groupe d’intervention en milieu périlleux des pompiers, le GRIMP. La nacelle s’élève alors dans le ciel avec à son bord deux pompiers, dont un du GRIMP, et s’arrête au niveau de la cabine, où deux personnes attendent d’être secourues. Arrimé sur le toit de la cabine, le pompier du GRIMP déverrouille les portes et sécurise l’évacuation de deux voyageurs par la nacelle.Long de 4,5 kilomètres, le C1 a été conçu pour permettre aux habitants de pouvoir se déplacer plus facilement et rapidement dans un département entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires.Après sa mise en service le 13 décembre, la toute première ligne de téléphérique urbain d’Ile-de-France Mobilités pourra transporter 11.000 passagers par jour entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, à raison d’une cabine toutes les 22 à 30 secondes.C’est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse.Chaque cabine pourra accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l’intérieur, vidéosurveillance, boutons d’appel d’urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des cinq stations.Pour le deuxième exercice, trois pompiers du GRIMP se laissent glisser sur le câble depuis un pylône pour atteindre le toit d’une cabine inatteignable avec le bras élévateur articulé. Une fois les portes ouvertes et le système de cordage installé, les deux passagers sont descendus en rappel jusqu’à terre.- “L’ennemi, c’est le vent” -Ces opérations peuvent prendre du temps, mais une communication permanente est assurée entre les passagers et le poste de sécurité. “Nous n’avons pas de délai à respecter sur ce genre d’intervention, ce qui compte, c’est de prendre le temps de tout faire en sécurité”, indique le lieutenant-colonel des pompiers Nicolas Pleis, satisfait du déroulement de l’exercice.A ses côtés, Vanessa Olivier, directrice de la société Transdev Coteau de la Marne, exploitant du C1, insiste sur le caractère “très exceptionnel” de telles procédures.”En cas de problème technique et d’arrêt imprévu, soit les techniciens pourront ramener les cabines dans les stations et permettre aux voyageurs de descendre, soit on aura recours à une évacuation ultime comme testée aujourd’hui”, précise-t-elle.Un test obligatoire avant l’ouverture du C1 et qui permet à Transdev et à Ile-de-France Mobilités de s’assurer que “tout se déroulera correctement pour les voyageurs” après la mise en service.”Le téléphérique, c’est un mode de transport fiable, robuste, il n’y a pas grand-chose qui l’arrête”, assure Christophe Surowiec, chef de projet chez Ile-de-France Mobilités. “L’ennemi principal, c’est le vent”, ajoute-t-il. Avec une vitesse de circulation de 21 km/h, le C1 verra son trafic ralenti en cas de vent supérieur à 70 km/h voire totalement arrêté à partir de 90 km/h pour limiter tout risque d’accident. Considérés comme l’un des moyens de transport les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports, les téléphériques doivent être contrôlés quotidiennement.En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie. Plus récemment, une chute de cabine de téléphérique a fait quatre morts près de Rome en Italie au mois d’avril.

Sur le premier téléphérique d’Île-de-France, exercice d’évacuation grandeur nature

Flocons de neige, vent glacial et cabines de téléphérique suspendues: à Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, les pompiers de Paris s’entraînent à évacuer des passagers avant l’ouverture le mois prochain du premier téléphérique d’Île-de-France, baptisé le C1.Au sol, 35 sapeurs-pompiers de Paris s’apprêtent à évacuer des passagers – joués par des employés de la société Ile-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région. Dans cette mise en situation, ils se retrouvent bloqués dans des cabines à la suite d’un arrêt complet provoqué par la panne simultanée du moteur électrique et du moteur thermique de secours.Deux opérations sont alors mises en place par les équipes de secours. La première mobilise un bras élévateur articulé au pied d’un pylône à côté duquel se prépare une équipe du groupe d’intervention en milieu périlleux des pompiers, le GRIMP. La nacelle s’élève alors dans le ciel avec à son bord deux pompiers, dont un du GRIMP, et s’arrête au niveau de la cabine, où deux personnes attendent d’être secourues. Arrimé sur le toit de la cabine, le pompier du GRIMP déverrouille les portes et sécurise l’évacuation de deux voyageurs par la nacelle.Long de 4,5 kilomètres, le C1 a été conçu pour permettre aux habitants de pouvoir se déplacer plus facilement et rapidement dans un département entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires.Après sa mise en service le 13 décembre, la toute première ligne de téléphérique urbain d’Ile-de-France Mobilités pourra transporter 11.000 passagers par jour entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, à raison d’une cabine toutes les 22 à 30 secondes.C’est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse.Chaque cabine pourra accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l’intérieur, vidéosurveillance, boutons d’appel d’urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des cinq stations.Pour le deuxième exercice, trois pompiers du GRIMP se laissent glisser sur le câble depuis un pylône pour atteindre le toit d’une cabine inatteignable avec le bras élévateur articulé. Une fois les portes ouvertes et le système de cordage installé, les deux passagers sont descendus en rappel jusqu’à terre.- “L’ennemi, c’est le vent” -Ces opérations peuvent prendre du temps, mais une communication permanente est assurée entre les passagers et le poste de sécurité. “Nous n’avons pas de délai à respecter sur ce genre d’intervention, ce qui compte, c’est de prendre le temps de tout faire en sécurité”, indique le lieutenant-colonel des pompiers Nicolas Pleis, satisfait du déroulement de l’exercice.A ses côtés, Vanessa Olivier, directrice de la société Transdev Coteau de la Marne, exploitant du C1, insiste sur le caractère “très exceptionnel” de telles procédures.”En cas de problème technique et d’arrêt imprévu, soit les techniciens pourront ramener les cabines dans les stations et permettre aux voyageurs de descendre, soit on aura recours à une évacuation ultime comme testée aujourd’hui”, précise-t-elle.Un test obligatoire avant l’ouverture du C1 et qui permet à Transdev et à Ile-de-France Mobilités de s’assurer que “tout se déroulera correctement pour les voyageurs” après la mise en service.”Le téléphérique, c’est un mode de transport fiable, robuste, il n’y a pas grand-chose qui l’arrête”, assure Christophe Surowiec, chef de projet chez Ile-de-France Mobilités. “L’ennemi principal, c’est le vent”, ajoute-t-il. Avec une vitesse de circulation de 21 km/h, le C1 verra son trafic ralenti en cas de vent supérieur à 70 km/h voire totalement arrêté à partir de 90 km/h pour limiter tout risque d’accident. Considérés comme l’un des moyens de transport les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports, les téléphériques doivent être contrôlés quotidiennement.En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie. Plus récemment, une chute de cabine de téléphérique a fait quatre morts près de Rome en Italie au mois d’avril.

F1: Norris encore en pole à Las Vegas, Piastri décevant

Les semaines se suivent et se ressemblent chez McLaren: Lando Norris a décroché vendredi la pole position du GP de Las Vegas de F1, alors que son coéquipier et adversaire pour le titre mondial, Oscar Piastri, a encore déçu avec le cinquième chrono.Le Britannique, qui compte 24 points d’avance sur l’Australien alors qu’il en reste 83 à engranger au maximum, a de grandes chances de creuser l’écart samedi à l’issue du Grand Prix et ainsi se rapprocher encore plus de son premier sacre planétaire.Dans des conditions difficiles avec une piste mouillée et très glissante, Norris a surclassé ses adversaires et a décroché sa troisième pole position consécutive. Selon les prévisions météo, il ne devrait toutefois pas pleuvoir samedi soir durant la course, ce qui pourrait rebattre un peu les cartes.”C’était très stressant… Le rythme a été bon tout le week-end donc ça devrait bien se passer sur une piste sèche lors de la course. Mais il y a beaucoup d’inconnues et avec Max (Verstappen) à côté de moi, ça ne sera pas facile”, a estimé l’Anglais.Le quadruple champion du monde en titre néerlandais, qui reste encore mathématiquement dans la course au titre avec 49 points de retard sur Norris, a décroché la deuxième place sur la grille et n’a pas dit son dernier mot.”C’est déjà glissant sur le sec, alors sur une piste mouillée… Cela a pris du temps pour mettre les pneus en température et j’ai eu beaucoup de mal à trouver de l’adhérence. Je suis content de partir en première ligne, c’est une bonne position”, a affirmé +Mad Max+.La bagarre au départ entre les deux hommes s’annonce intéressante et Norris a déjà prévenu qu’il ne se contenterait pas d’assurer: “Je suis là pour gagner, je ne suis pas là pour ne pas prendre de risques”, a-t-il affirmé en conférence de presse.- Ferrari dans le dur -La série noire se poursuit pour Piastri, qui n’a pas réussi à s’inviter en première ligne pour la septième fois consécutive. Relégué au cinquième rang derrière l’Espagnol Carlos Sainz (Williams) et le Britannique George Russell (Mercedes), le natif de Melbourne aura fort à faire pour effectuer une remontée et tenter de limiter la casse face à son coéquipier qui sera le grand favori samedi soir.”La fin de la session a été difficile avec un drapeau jaune lors de mon dernier tour. Je sentais qu’on avait un très bon rythme donc c’est décevant, mais au moins nous étions rapides. Il devrait y avoir des possibilités de dépassement et nous sommes à Las Vegas, tout peut se passer”, a réagi l’Australien.Dix jours après les critiques acerbes du président de Ferrari John Elkann envers ses pilotes, priés de “se concentrer sur leur pilotage et de parler moins”, la Scuderia, souvent en difficulté sous la pluie, a elle aussi connu une journée compliquée.Le Monégasque Charles Leclerc n’a pu faire mieux que le neuvième temps des qualifications, alors que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été piégé par les conditions météo et s’élancera en 20e et dernière position après n’avoir “pas pu mettre les pneus en température”, a-t-il expliqué à la radio.Les Français ne s’en sont pas trop mal tirés dans les conditions difficiles qui régnaient vendredi à Las Vegas. Isack Hadjar (Racing Bulls) a pris la huitième place, alors que Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Haas) partiront respectivement 10e et 13e.

La COP30 s’enfonce dans la nuit, l’ambition sur la sortie des fossiles en péril

Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles.L’enjeu est de sceller un accord pour rattraper le retard pris par l’humanité dans sa lutte contre la pollution carbone, soutenir l’adaptation au changement climatique des pays pauvres et démontrer la viabilité du multilatéralisme dans un monde fracturé. Mais depuis vendredi à l’aube, les pays se disputent à Belem sur un texte de la présidence brésilienne qui ne contient plus le mot “fossiles”. Et encore moins la création d’une “feuille de route” sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et endossée par le président brésilien Lula lui-même.Au point que l’Union européenne a évoqué la perspective de partir “sans accord”, ce qui serait un échec humiliant pour le Brésil et cette première conférence climatique de l’ONU en Amazonie, débutée le 10 novembre.Les Européens se retrouvent “isolés” dans leur refus du texte, certains pays souhaitant claquer la porte et d’autres ayant “peur (…) d’endosser la responsabilité” de l’échec du sommet, selon une délégation d’un des 27.Qui s’oppose à des efforts sur les fossiles? L’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, rejoints par des pays émergents, a déclaré Monique Barbut, ministre française de la Transition écologique.”Je mets en garde les médias contre les narratifs simplistes sur les véritables bloqueurs”, a répondu Romain Ioualalen, de l’ONG Oil Change International, soulignant que les négociations portent aussi sur des aides aux pays pauvres “qui sont bloquées par les pays développés”.”Ne nous laissons pas distraire par tout ce bruit. Dans toute négociation climatique, il y aura toujours des accusations. Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.Le projet d’accord demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation des pays pauvres au changement climatique. Mais les pays riches sont réticents à remettre la main au portefeuille après une COP29 qui les a engagés sur dix ans.Après l’échec d’une longue réunion à la mi-journée avec les près de 190 pays présents, la présidence brésilienne a changé de format. A partir de 17H00 (20H00 GMT), elle a mené sans quasi-interruption des discussions à huis clos avec un groupe restreint de pays, représentatifs des différents blocs.Très peu a filtré de ce long huis clos qui se poursuivait tard dans la nuit. Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l’AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de frictions : l’ambition de réduction des énergies fossiles, l’aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.- Pression de Lula -“Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, a plaidé le président de la COP30, le diplomate André Correa do Lago.Il a la lourde tâche de mettre d’accord 194 pays et l’Union européenne, membres de l’accord de Paris, pour une adoption par consensus, comme c’est la règle aux COP.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Dans une année géopolitique mouvementée, avec de nombreux pays occidentaux se détournant politiquement du climat, peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu’à ce que le président Lula la remette au centre du jeu au début du sommet.Pour la ministre colombienne de l’Environnement Irene Velez Torres, dont le pays est devenu un chef de file anti-pétrole, la COP30 “ne peut se terminer sans feuille de route pour abandonner les énergies fossiles”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La COP30 s’enfonce dans la nuit, l’ambition sur la sortie des fossiles en péril

Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles.L’enjeu est de sceller un accord pour rattraper le retard pris par l’humanité dans sa lutte contre la pollution carbone, soutenir l’adaptation au changement climatique des pays pauvres et démontrer la viabilité du multilatéralisme dans un monde fracturé. Mais depuis vendredi à l’aube, les pays se disputent à Belem sur un texte de la présidence brésilienne qui ne contient plus le mot “fossiles”. Et encore moins la création d’une “feuille de route” sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et endossée par le président brésilien Lula lui-même.Au point que l’Union européenne a évoqué la perspective de partir “sans accord”, ce qui serait un échec humiliant pour le Brésil et cette première conférence climatique de l’ONU en Amazonie, débutée le 10 novembre.Les Européens se retrouvent “isolés” dans leur refus du texte, certains pays souhaitant claquer la porte et d’autres ayant “peur (…) d’endosser la responsabilité” de l’échec du sommet, selon une délégation d’un des 27.Qui s’oppose à des efforts sur les fossiles? L’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, rejoints par des pays émergents, a déclaré Monique Barbut, ministre française de la Transition écologique.”Je mets en garde les médias contre les narratifs simplistes sur les véritables bloqueurs”, a répondu Romain Ioualalen, de l’ONG Oil Change International, soulignant que les négociations portent aussi sur des aides aux pays pauvres “qui sont bloquées par les pays développés”.”Ne nous laissons pas distraire par tout ce bruit. Dans toute négociation climatique, il y aura toujours des accusations. Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.Le projet d’accord demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation des pays pauvres au changement climatique. Mais les pays riches sont réticents à remettre la main au portefeuille après une COP29 qui les a engagés sur dix ans.Après l’échec d’une longue réunion à la mi-journée avec les près de 190 pays présents, la présidence brésilienne a changé de format. A partir de 17H00 (20H00 GMT), elle a mené sans quasi-interruption des discussions à huis clos avec un groupe restreint de pays, représentatifs des différents blocs.Très peu a filtré de ce long huis clos qui se poursuivait tard dans la nuit. Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l’AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de frictions : l’ambition de réduction des énergies fossiles, l’aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.- Pression de Lula -“Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, a plaidé le président de la COP30, le diplomate André Correa do Lago.Il a la lourde tâche de mettre d’accord 194 pays et l’Union européenne, membres de l’accord de Paris, pour une adoption par consensus, comme c’est la règle aux COP.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Dans une année géopolitique mouvementée, avec de nombreux pays occidentaux se détournant politiquement du climat, peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu’à ce que le président Lula la remette au centre du jeu au début du sommet.Pour la ministre colombienne de l’Environnement Irene Velez Torres, dont le pays est devenu un chef de file anti-pétrole, la COP30 “ne peut se terminer sans feuille de route pour abandonner les énergies fossiles”.