San Francisco sues producers over ultra-processed food

San Francisco is suing makers of the ultra-processed food that health experts say has led millions of Americans into obesity during decades of over-consumption, the city said Tuesday.In what officials said was a first-of-a-kind lawsuit, the liberal California city is taking to task some of the largest names in groceries, including Kraft Heinz, Coca-Cola, Nestle and Kellogg.”These companies created a public health crisis with the engineering and marketing of ultra-processed foods,” San Francisco City Attorney David Chiu said. “They took food and made it unrecognizable and harmful to the human body.”Ultra-processed food, including candies, chips, sodas and breakfast cereals, are typically made from ingredients that have been broken down, chemically modified and combined with artificial additives.They frequently contain colors, flavor enhancers, sweeteners, thickeners, foaming agents and emulsifiers, and typically cannot be produced in the home.”Americans want to avoid ultra-processed foods, but we are inundated by them. These companies engineered a public health crisis, they profited handsomely, and now they need to take responsibility for the harm they have caused,” Chiu said.- A common cause -With its lawsuit, lodged in San Francisco Superior Court, the Democratic-run city is making common cause with the Make America Healthy Again (MAHA) movement that has coalesced around Health and Human Services Secretary Robert Kennedy.The movement is a significant part of the fractious coalition that President Donald Trump rode to the White House for his second term in office.Kennedy has frequently taken aim at processed foods, calling them “poison” and blaming them for rising obesity, chronic illness and poor health, especially among young people.The US Centers for Disease Control says 40 percent of Americans are obese, and almost 16 percent have diabetes, a condition that can result from being excessively overweight.The lawsuit lodged Tuesday, which is demanding unspecified damages, claims that around 70 percent of the products sold in US supermarkets are ultra-processed.It says manufacturers employed a similar strategy to that of tobacco companies, pushing a product they knew was harmful with marketing that ignored or obscured the risks.”Just like Big Tobacco, the ultra-processed food industry targeted children to increase their profits,” a statement said.”The companies surrounded children with consistent product messages and inundated them with advertising using cartoon mascots like Tony the Tiger and Fred Flintstone.”Despite having actual knowledge of the harm they had caused, the ultra-processed food industry continued to inundate children with targeted marketing and make increasingly addictive products with little nutritional value.Sarah Gallo of the Consumer Brands Association, an umbrella grouping of many of the companies targeted in the suit, said manufacturers “support Americans in making healthier choices and enhancing product transparency.””There is currently no agreed upon scientific definition of ultra-processed foods and attempting to classify foods as unhealthy simply because they are processed, or demonizing food by ignoring its full nutrient content, misleads consumers and exacerbates health disparities.”Companies adhere to the rigorous evidence-based safety standards established by the (government) to deliver safe, affordable and convenient products that consumers depend on every day.”

L’ex-président du Honduras Hernandez, narcotrafiquant gracié par Trump

Gracié par Trump qui dit pourtant vouloir mener une lutte sans merci contre le narcotrafic, l’ex-président du Honduras Juan Orlando Hernandez a été libéré mardi, moins de deux ans après sa condamnation à 45 ans de prison pour avoir importé des centaines de tonnes de cocaïne aux Etats-Unis.Une grâce à contre-courant du déploiement militaire actuel …

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Le suspect de l’attentat contre deux militaires à Washington plaide non coupable

L’auteur présumé de l’attentat à Washington contre deux militaires de la Garde nationale, dont une a péri, a plaidé mardi non coupable des chefs d’accusation, dont celui d’assassinat, depuis son lit d’hôpital.Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans, blessé lors de son arrestation sur les lieux de l’attaque le 26 novembre, a plaidé non coupable lors …

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Ukraine: “aucun compromis” sur les territoires occupés après une rencontre Poutine-Witkoff à Moscou

“Aucun compromis” n’a été trouvé mardi sur l’épineuse question des territoires occupés par la Russie en Ukraine après une rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, qui lui présentait le plan de Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine.M. Witkoff, accompagné du gendre …

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Présidentielle au Honduras: le comptage a repris, le candidat de Trump désormais second

Le comptage de l’élection présidentielle au Honduras a repris mardi après une interruption, et le candidat de droite soutenu par Donald Trump est désormais second, mais toujours au coude-à-coude avec l’autre prétendant de droite, la star de la télé Salvador Nasralla.M. Nasralla (40,14% des voix), qui se présente à la présidentielle pour la troisième fois, enregistre près de 10.000 voix d’avance sur le chef d’entreprise de la droite traditionnelle (39,69%), Nasry Asfura, après plus de 60% des procès-verbaux dépouillés. Il accusait un retard d’environ 550 voix avant l’interruption lundi matin.”Les chiffres nous donnent raison, nous allons protéger cette victoire car elle appartient au peuple et personne ne la lui enlèvera. Nous allons gagner !”, a écrit M. Nasralla, 72 ans, sur X.Cette annonce a déclenché l’euphorie au siège du Parti libéral, les partisans agitant vivement les drapeaux rouge et blanc de leur formation.Le chef de la mission d’observation de l’Union européenne, Francisco Assis, a appelé “les partis politiques à garder leur calme”.Le faible écart depuis dimanche soir entre les deux candidats en tête constitue, compte tenu de la marge d’erreur, une “égalité technique”, avait indiqué lundi sur X la présidente du Conseil national électoral (CNE), Ana Paola Hall, demandant “de la patience” aux électeurs.Mise sous pression par le président américain Donald Trump, qui l’accuse d'”essayer de changer” le résultat de la présidentielle, l’autorité électorale a reconnu mardi des “problèmes techniques” pour expliquer une longue pause lundi dans le comptage, tout en promettant de respecter “scrupuleusement la volonté populaire” dans le délai imparti par la Constitution d’un mois maximum après le vote.Le CNE a annoncé dans un communiqué mettre “en place un accès public dans un environnement contrôlé pour les médias et les partis politiques afin qu’ils puissent suivre le traitement des informations en temps réel”, estimant que “le travail des médias sera fondamental pour tenir le public informé des progrès du dépouillement”.- La gauche sanctionnée -“Je sais que j’ai déjà gagné”, avait déclaré mardi matin à la presse Salvador Nasralla, avant de préciser sur X ne pas se proclamer vainqueur mais ne faire “que projeter les résultats”.”Les chiffres parleront d’eux-mêmes”, a sobrement commenté Nasry Asfura, 67 ans, du Parti national (PN), quand il était donné légèrement en tête lundi. Dimanche, les Honduriens ont clairement sanctionné la gauche qui gouverne ce pays parmi les plus pauvres d’Amérique latine, miné par la violence des gangs, le trafic de drogue et la corruption. La candidate du parti au pouvoir, Rixi Moncada, 60 ans, est reléguée 20 points derrière ses deux adversaires de droite.Elle a dénoncé l’irruption de Donald Trump dans la campagne, déclarant que son soutien à M. Nasry, ancien maire de Tegucigalpa, avait “été perçu par la population comme une forme de coercition”.L’actuelle présidente Xiomara Castro est arrivée au pouvoir en 2021, plus d’une décennie après le coup d’État contre son époux, Manuel Zelaya, qui s’était rapproché du Venezuela et de Cuba.Les deux candidats en tête ont mené campagne sur la peur que le maintien de la gauche ne conduise le Honduras à devenir un autre Venezuela, pays dans une crise profonde. – Ancien président gracié -Donald Trump, interventionniste dans toute la région, a assuré que “les États-Unis ne gaspilleraient pas leur argent” si Nasry Asfura ne gagnait pas.Le dirigeant républicain a par ailleurs accordé sa grâce à l’ancien président Juan Orlando Hernandez, qui a gouverné de 2014 à 2022 sous la bannière du PN de Nasry Asfura. Il est sorti lundi de sa prison américaine où il purgeait une peine de 45 ans de détention pour avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne vers les États-Unis.”C’était une horrible chasse aux sorcières orchestrée par Biden. Beaucoup de gens au Honduras m’ont demandé de le faire. Et je l’ai fait”, s’est justifié Donald Trump mardi lors d’un échange avec la presse, citant son prédécesseur démocrate à la Maison Blanche qu’il ne manque jamais de pourfendre.Une grâce à contre-courant du déploiement militaire de Washington dans les Caraïbes et le Pacifique, dans le cadre d’opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela.Nicolle Zepeda, pharmacienne de 31 ans de Tegucigalpa, s’est dite “indignée” par cette décision, qui “devrait être celle d’un juge, pas de Trump”.

Le budget de la “Sécu” de retour à l’Assemblée, la coalition gouvernementale part désunie

Les députés ont recommencé mardi à plancher sur le projet de budget de la Sécurité sociale, à l’avenir très incertain, avec encore des compromis à trouver à gauche et une coalition gouvernementale qui affiche ses divisions.En l’état, “on ne peut pas voter pour” le texte, a jugé mardi matin Edouard Philippe devant le groupe des députés Horizons, qui oscillent entre vote contre et abstention.Mardi soir lors de la discussion générale, l’oratrice Horizons, Nathalie Colin-Oesterlé, a enfoncé le clou : un budget de la Sécurité sociale “qui renonce à assumer le coût réel de ses choix, qui affaiblit le travail, qui menace l’équité entre les générations, ne peut obtenir notre assentiment”, a-t-elle asséné.Cette prise de position – une “petite bombe” selon un cadre Renaissance – complique la tâche du Premier ministre, en négociation depuis plusieurs semaines avec la gauche, particulièrement le PS, et qui doit désormais éteindre l’incendie qui gagne sa coalition.Présent dans l’hémicycle en début de soirée, Sébastien Lecornu n’y a pas reparu après 21H30.Cette nouvelle lecture, après l’échec de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs la semaine dernière, est “décisive”, comme l’a souligné le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou.Un rejet du texte constituerait un revers majeur pour le Premier ministre, et laisserait peu d’espoir de voir un budget de la Sécurité sociale adopté avant le 31 décembre.”Il n’y a pas de plan B, pas de loi spéciale pour la Sécurité sociale”, a averti le ministre devant les députés. En l’absence de budget, le déficit de la Sécurité sociale pourrait filer jusqu’à 30 milliards d’euros, met en garde le gouvernement.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a, elle, redit souhaiter contenir le déficit de la Sécu “autour des 20 milliards d’euros” en 2026, alors que certains s’inquiètent qu’il ne soit creusé par les compromis recherchés.- “Ingénieurs du chaos” -Les députés repartent de la copie du Sénat, qui a profondément remanié le projet de loi en écartant la suspension de la réforme des retraites, concédée par le gouvernement en échange de la non-censure du PS. Les débats sur quelque 900 amendements pourront aller jusqu’à dimanche, avant un vote solennel le 9 décembre. A mi-parcours, les députés voteront d’abord sur la partie recettes. Rejetée, elle emporterait l’ensemble du texte.Le Rassemblent national et son allié le groupe UDR ont redit à l’ouverture des débats leur franche hostilité à un texte qu’ils entendent “combattre (…) article après article”, selon le député RN Christophe Bentz.Même chose pour La France insoumise, qui a dénoncé dans ce budget un “désastre”.Face à ce rejet des députés RN, UDR et LFI, qui regroupent 210 députés, l’adoption repose sur la bienveillance d’une partie de la gauche hors LFI, via son abstention voire son soutien, a fortiori si une partie du “socle commun” se dérobe.Mais les Ecologistes n’entendent pas “compenser” d’éventuelles défections.”Le premier devoir du Premier ministre, c’est un peu de remettre de l’ordre chez lui”, a dit la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, après un rendez-vous avec M. Lecornu mardi. “Il y a beaucoup de travail pour avoir une copie ne serait-ce que acceptable”, a-t-elle ajouté.Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s’est emporté devant la presse contre la prise de position d’Edouard Philippe et de Bruno Retailleau, le président des Républicains, très hostiles à la suspension de la réforme des retraites: “Si Edouard Philippe et Bruno Retailleau considèrent qu’il n’y a pas assez d’ingénieurs du chaos, qu’ils le disent”, a-t-il déclaré, les accusant de travailler “uniquement pour leur candidature à l’élection présidentielle”.- “Qu’un chemin, le compromis” -Le gouvernement pourrait-il ressusciter le 49.3 pour passer l’obstacle ? Certains députés le souhaitent, estimant plus facile pour les socialistes, voire pour Horizons et LR, de ne pas censurer le gouvernement que de voter ce compromis. “La meilleure solution reste le 49.3 car personne ne veut assumer ce budget”, a encore estimé le président du groupe MoDem, Marc Fesneau.Pour le secrétaire général d’Horizons, Christophe Béchu, cité dans L’Opinion, “c’est (au Premier ministre) de prendre ses responsabilités, nous n’avons jamais été favorables à la fin du 49.3”.Une piste écartée par l’entourage de M. Lecornu: “Il n’y a qu’un chemin, le compromis parlementaire”.Mardi soir, les débats se sont déroulés sans éclats. Mme de Montchalin a annoncé peu avant minuit le souhait du gouvernement de reporter l’examen de plusieurs mesures clés à la fin de la partie “recettes” du texte. Parmi elles, l’augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoine, obtenue de haute lutte en première lecture par le PS, et dont LR ne veut pas entendre parler.la-sac-bpa-sl-cma/leo/dsa