Coupe de France: Nice, la qualification pour retrouver un peu de sérénité

A Nice, la situation continue d’être instable, et si les retours de Jean-Pierre Rivère et Maurice Cohen pour remplacer Fabrice Bocquet à la direction du club visent à redonner un cap, c’est surtout la désastreuse spirale sportive qu’il faut casser face à Saint-Étienne (L2) en Coupe de France.Au-delà de la déflagration interne qu’a provoquée la soirée du 30 novembre, où certains supporters ont pris à partie les joueurs, de retour d’une défaite à Lorient (3-1), au-delà des incessantes répercussions, à commencer par les plaintes contre X portées par Terem Moffi et Jérémie Boga, toujours en arrêt maladie, puis par le club, ainsi que le désamour des supporters pour cette équipe, c’est d’abord la situation sportive qui préoccupe Franck Haise.Lui qui avait proposé d’être un fusible mais qui a, de nouveau, été conforté dans sa tâche d’entraîneur par Rivère vendredi, ne compte pas voir son équipe, qui vient d’enchaîner neuf défaites consécutives, s’incliner une 25e fois en 2025, pour son 48e match sur la période. “Ça s’arrêtera un jour, soyez-en sûr, certifie-t-il. J’espère que ça sera contre Saint-Étienne”, 2e de L2, “qui a beaucoup de qualité offensive”, et avec qui “l’écart actuel ne doit pas être gigantesque”, prédit-il.Avec 12 joueurs absents, entre quatre départs à la Coupe d’Afrique des nations et les blessés, Haise continue de se débattre, et convient qu’en cas de qualification “tout le monde serait content”. “Ça fera du bien de casser la série, de se dire qu’on reste dans cette compétition. Ça donnera un peu de force et de confiance pour la reprise. Pour autant, tout ne sera pas réglé.”Mais “dans la période actuelle, je signerais tout de suite”, assène-t-il. Car si, contre Braga (0-1) et à Lens (0-2), il a entrevu des signaux positifs, ses joueurs doivent “être plus efficace dans l’approche des deux buts”, malgré “la fébrilité”, et “le déchet technique”, qui en découle.- “Six mois qui m’ont fait vieillir” -“On ne va pas, en claquant des doigts, dire qu’on sort du contexte de la Ligue 1 et de la Coupe d’Europe, dit-il. C’est au-delà. Il faut avancer sur les progrès récents, et aller chercher d’autres choses, plus loin pour enfin parvenir à faire basculer un match.”Pour que ses hommes y parviennent, il assure continuer à s’investir. Et de préciser: “La situation est assez difficile comme ça pour ne pas baisser la garde”.”La question est +quel est le rôle d’un entraîneur?+, interroge-t-il encore. Entraîner, changer les joueurs, les systèmes, les entraînements, regonfler certains, expliquer à d’autres qu’ils ne sont pas sur la bonne voie. Qu’il gagne ou perde, l’entraîneur a le même rôle. Il n’est pas vu de la même manière. Mais son rôle change peu.”Dimanche, dans un stade “malheureusement à huis clos, parce que, même si c’est aussi difficile et compliqué de ce côté-là, je préfère que des gens assistent au match et qu’on puisse parvenir à les emmener avec nous durant le match”, explique-t-il, il va encore mettre son ouvrage sur le métier. Histoire de terminer 2025 avec un sourire.”On ne va pas revenir sur tout ce qui s’est passé, synthétise-t-il. Il n’y aura pas de baguette magique le 25, ni le 31. Des choses restent mais sont derrière. On est là pour avancer, pour que 2026 soit meilleur que le deuxième semestre 2025.”Puis il conclut: “En voyant les photos il y a quelques années, je vois que je vieillis. Mais ces six mois-là m’ont fait vieillir encore un peu plus.”

Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes

Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est arrivé en fin de matinée (en heure locale) à Abou Dhabi, ont constaté des journalistes de l’AFP.    Il doit tout d’abord visiter le musée national Zayed. Puis il aura un entretien avec le président émirati, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d’évoquer “le renforcement du partenariat stratégique” entre leurs pays, selon l’Elysée, qui souligne leur coopération “en matière de sécurité et de défense”.La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases.C’est devant eux qu’Emmanuel Macron doit s’exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l’Elysée.Le président célèbre traditionnellement les fêtes de fin d’année auprès de troupes françaises déployées à l’étranger.Les Emirats ont été choisis cette fois car “la région cristallise un ensemble de crises”, a précisé la présidence française cette semaine.- “Guerre” du narco -La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l’intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d’exportations au Proche et Moyen Orient, selon l’Elysée.Paris veut désormais s’assurer de l’appui des Emirats dans la “guerre” déclarée par l’exécutif au narcotrafic.D’importants narcotrafiquants s’y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants.Le sujet est omniprésent en France depuis l’assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d’un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille.Mardi, dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines “têtes de réseau”, afin de “pouvoir saisir leurs biens” et obtenir leur arrestation.Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l’extradition d’une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France.- Houthis -Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic.Sur l’imposante frégate “La Provence”, des militaires de la marine tentent de repérer et d’intercepter des bateaux transportant de la drogue.Ils se trouvent à proximité de l’océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d’Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l’Afrique de l’Ouest. En 2025, “plus d’une vingtaine de tonnes de drogue” ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l’Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d’euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier.Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent “qu’une petite partie” de toute la drogue en circulation.Le narcotrafic ne constitue qu’une facette de leurs responsabilités. La France participe à l’opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge.En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l’opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique.D’après l’Elysée, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité “d’action autonome dans un contexte international tendu”.Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d’une démonstration organisée pour conclure sa visite.Il reprendra ensuite l’avion pour Paris, où l’attend l’épineux dossier du budget de l’Etat. Faute d’accord entre députés et sénateurs sur la question, un conseil des ministres doit se tenir lundi soir pour tenter de sortir enfin du blocage.

Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes

Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est arrivé en fin de matinée (en heure locale) à Abou Dhabi, ont constaté des journalistes de l’AFP.    Il doit tout d’abord visiter le musée national Zayed. Puis il aura un entretien avec le président émirati, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d’évoquer “le renforcement du partenariat stratégique” entre leurs pays, selon l’Elysée, qui souligne leur coopération “en matière de sécurité et de défense”.La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases.C’est devant eux qu’Emmanuel Macron doit s’exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l’Elysée.Le président célèbre traditionnellement les fêtes de fin d’année auprès de troupes françaises déployées à l’étranger.Les Emirats ont été choisis cette fois car “la région cristallise un ensemble de crises”, a précisé la présidence française cette semaine.- “Guerre” du narco -La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l’intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d’exportations au Proche et Moyen Orient, selon l’Elysée.Paris veut désormais s’assurer de l’appui des Emirats dans la “guerre” déclarée par l’exécutif au narcotrafic.D’importants narcotrafiquants s’y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants.Le sujet est omniprésent en France depuis l’assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d’un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille.Mardi, dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines “têtes de réseau”, afin de “pouvoir saisir leurs biens” et obtenir leur arrestation.Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l’extradition d’une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France.- Houthis -Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic.Sur l’imposante frégate “La Provence”, des militaires de la marine tentent de repérer et d’intercepter des bateaux transportant de la drogue.Ils se trouvent à proximité de l’océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d’Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l’Afrique de l’Ouest. En 2025, “plus d’une vingtaine de tonnes de drogue” ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l’Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d’euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier.Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent “qu’une petite partie” de toute la drogue en circulation.Le narcotrafic ne constitue qu’une facette de leurs responsabilités. La France participe à l’opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge.En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l’opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique.D’après l’Elysée, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité “d’action autonome dans un contexte international tendu”.Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d’une démonstration organisée pour conclure sa visite.Il reprendra ensuite l’avion pour Paris, où l’attend l’épineux dossier du budget de l’Etat. Faute d’accord entre députés et sénateurs sur la question, un conseil des ministres doit se tenir lundi soir pour tenter de sortir enfin du blocage.

À Mayotte, plus de 800 migrants africains vivent toujours dans un camp de fortune

Plus de 800 migrants originaires d’Afrique des Grands Lacs sont contraints de vivre dans un camp de fortune à Mayotte, en pleine saison des pluies, deux mois après le démantèlement d’un précédent site par les autorités françaises de l’archipel de l’Océan indien. Faute de solutions d’hébergement sur ce territoire,  ravagé il y a un an par le cyclone Chido, beaucoup sont revenus s’installer dans des conditions précaires.Kennedy Kighana traverse les allées boueuses du camp de Tsoundzou 2, sur la côte Est du département français le plus pauvre, en prenant garde à ne pas glisser. Quelques heures plus tôt, la pluie a détrempé le sol.”Quand il pleut, l’eau monte jusque-là”, indique l’homme de 28 ans, venu de la République démocratique du Congo (RDC), en désignant une case faite de bambou et de bâches, au bord de la mangrove.Depuis plusieurs années, Mayotte – située entre le continent africain et l’île de Madagascar – est devenue une destination sur une nouvelle route migratoire empruntée par des ressortissants des pays de la région des Grands Lacs (RDC, Rwanda, Burundi). Arrivés sur les côtes tanzaniennes, ces migrants tentent ensuite une traversée périlleuse, souvent via les Comores.”On veut juste la sécurité, la paix et la protection”, martèle Ange Munezero, 25 ans, ressortissante de RDC. Elle dit avoir fui la province orientale du Sud-Kivu, ravagée par des conflits armés depuis trois décennies, et théâtre d’affrontements entre le groupe armé M23, soutenu par des troupes rwandaises, et les forces armées congolaises.Comme beaucoup d’autres, ces migrants vivent dans des camps insalubres, régulièrement démantelés par les autorités avant de se reconstituer ailleurs.Celui de Tsoundzou 2 avait été détruit le 22 octobre, lors de ce que le préfet François-Xavier Bieuville avait présenté comme “la plus grande mise à l’abri de l’histoire de Mayotte”.Sur les 1.272 habitants recensées, seuls 400 avaient été relogés, faute de places disponibles. Deux mois plus tard, un peu plus de 800 personnes ont réinstallé leurs abris de fortune aux abords du village-relais géré par l’association Coallia, selon le décompte de Kennedy Kighana.Surnommé “le Président” pour son rôle de représentant du camp, il explique que réfugiés et demandeurs d’asile ne peuvent compter que sur la “bonne volonté” des uns et des autres pour se mettre à l’abri.- Source de tensions -Plusieurs ONG interviennent ponctuellement dans le camp, comme la Croix-Rouge. L’antenne de Mayotte n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de l’AFP, tout comme la plupart des associations contactées, la mairie de Mamoudzou et la préfecture.Un cadre d’une ONG, qui accepte de s’exprimer sous couvert d’anonymat, explique que son association a installé un mécanisme de pompage d’eau de rivière, un accès jugé rudimentaire et fragile en saison des pluies.Cinq sanitaires ont également été apportés, et les habitants ont accès quelques heures par jour à deux citernes d’eau. “Toute personne a droit à des conditions de vie dignes”, insiste-t-il.Ces camps constituent un sujet très sensible dans le 101e département français, confronté à une forte pression migratoire. En 2024, la présence d’un camp au stade de Cavani, à Mamoudzou, avait déclenché l’installation de barrages par des “collectifs citoyens” pendant plus d’un mois.La même année, les locaux de l’association Solidarité Mayotte, accompagnant les demandeurs d’asile, avaient été incendiés. Régulièrement, les habitants de Tsoundzou 2 sont victimes d’agressions, selon Kennedy Kighana et Ange Munezero.La vie quotidienne reste éprouvante. “Ce ne sont pas des conditions favorables aux personnes humaines”, résume David Muzusangabo, 34 ans. “Il y a beaucoup de moustiques, des maladies. On cuisine directement sur le sol”, dit-il, aux abords d’une grande case où s’entassent mères et enfants.- Arrivées “tous les jours” -La promiscuité devient d’autant plus préoccupante que l’espace manque. “On a de nouvelles personnes qui arrivent tous les jours. Hier, une famille de sept s’est installée”, notait Kennedy Kighana, le 12 décembre.Arrivée en octobre à Mayotte, Ange Munezero a dû s’installer à l’entrée du camp, sur le bord de la route qui traverse le village. “On nous dit que notre case va être détruite si on ne va pas plus à l’intérieur”, s’inquiète-t-elle, refusant de s’installer directement dans la mangrove, régulièrement inondée.Depuis un arrêté préfectoral du 12 novembre interdisant la construction d’habitations informelles sur trois kilomètres le long de la route, les nouveaux arrivants redoutent de voir leurs abris détruits à tout moment.

Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais

Des centaines d’anciens soldats colombiens ont été attirés au Soudan par la promesse de salaires mirobolants. Nombreux y sont morts, pris au piège d’une sanglante guerre civile marquée par des massacres, des viols et la famine. Des Andes au Darfour, en passant par les Emirats arabes unis et la Somalie, une enquête de l’AFP montre comment …

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Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un “vol”

Les Etats-Unis ont saisi samedi un second pétrolier au large du Venezuela au nom de ce que Washington présente comme la lutte contre le trafic de drogue, Caracas dénonçant un “vol” et un acte de “piraterie navale”.En début de semaine, Donald Trump a annoncé un “blocus total” contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou …

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