A défaut de Nobel, Trump donne son nom à un “Institut de la paix”

“Oh, voilà qui est beau!” Donald Trump, qui se présente en grand pacificateur, s’est ouvertement réjoui de voir son nom gravé sur la façade de l’Institut américain pour la paix, un organisme qu’il a tenté de démanteler.Le président américain a applaudi l’innovation en présidant jeudi à la signature d’un accord de paix entre le Rwanda …

A défaut de Nobel, Trump donne son nom à un “Institut de la paix” Read More »

MaPrimeRénov’: les conseillers en rénovation énergétique craignent pour leur avenir

Depuis les déboires de MaPrimeRénov’ avant l’été, les professionnels qui accompagnent les particuliers souffrent de la chute du nombre des demandes d’aides à la rénovation énergétique globale et sont contraints de tailler dans leurs effectifs.Obligatoires depuis 2024 pour toute demande de subvention de rénovation d’ampleur, les accompagnateurs Rénov’ (MAR) se sont développés partout en France, aidés et agréés par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), pour suivre l’engouement des ménages pour la rénovation énergétique.Mais depuis le printemps dernier, cette dynamique est “cassée”, en raison de la fermeture du guichet MaPrimeRénov’ pendant trois mois cet été et des changements de règles qui créent beaucoup d’incertitudes chez les particuliers, affirme à l’AFP Sebastian Ruiz, président de la communauté des MAR. Alors que l’Anah recevait autour de 10.000 nouvelles demandes d’aides MaPrimeRénov’ pour des rénovations d’ampleur chaque mois avant mai 2025, seulement 6.898 dossiers ont été déposés depuis la réouverture du guichet le 30 septembre, dont une grande partie avait passé l’été à attendre. A titre personnel, Sebastian Ruiz obtenait en moyenne “10 nouveaux projets par mois” jusqu’à mars 2025. “Maintenant c’est à peine un projet par mois, donc 90% de moins de prospects”, explique cet architecte de métier. Le constat est du même ordre de grandeur pour Camille Thomas, présidente de l’entreprise Assistant Rénov: une baisse de 80% de l’activité de MAR et une baisse des effectifs dédiés. Egalement à la tête du réseau de professionnels Renomar, elle affirme à l’AFP que “l’ensemble des adhérents sont en difficulté, avec plus ou moins d’intensité”. – 1.500 emplois menacés -Parmi les 600 MAR qui ont répondu à un questionnaire de Renomar en octobre, 71% ont “déjà été contraints de prendre des mesures RH à la suite de la suspension” du guichet, et le tiers restant compte prendre des mesures dans les prochains mois. La moitié des accompagnateurs ont licencié du personnel, ou envisagent de le faire. Selon les estimations de Renomar, cela représente 200 emplois supprimés et une baisse de 20% des effectifs en 4 mois, au sein du réseau qui compte 1.000 adhérents. “Il est probable que ce nombre double d’ici janvier si la dynamique actuelle se maintient”, s’inquiète Rénomar, qui calcule que 1.500 emplois sont menacés à l’échelle de toute la filière des MAR. Le principal problème évoqué par les MAR est le délai d’octroi de subvention par l’Anah et le versement du solde après travaux. Vient ensuite la difficulté de trouver de nouveaux clients. Au sein de la communauté des MAR, ce serait même un emploi (équivalent temps plein) sur deux qui serait en péril, selon Sebastian Ruiz. “Il y a des entreprises qui se sont créées en 2025, qui ont investi dans du recrutement, des locaux, de la formation, qui ont emprunté et tout d’un coup ils se sont retrouvés en négatif et sans activité”, rapporte Sebastian Ruiz, qui estime que cette situation concerne “plus de 50” de ses 200 adhérents. L’effondrement du marché touche aussi les “acteurs historiques”, les bureaux d’études et cabinets de conseil qui travaillent avec les collectivités locales sur la rénovation de l’habitat et sont regroupés au sein de l’association des consultants en aménagement et développement des territoires (Acad). “On arrête de recruter sur des missions 100% MAR” et “les équipes sont mobilisées sur d’autres missions d’amélioration du logement”, explique Julien Fortin, chargé des relations publiques de l’Acad.Pour 2026, c’est encore l’incertitude. “Si le marché ne reprend pas très tôt et si le gouvernement et l’Anah n’envoient pas des messages forts, ça va être la catastrophe”, alerte Camille Thomas. Premier message du gouvernement, loin d’être positif, le ministre de la Ville et du Logement Vincent Jeanbrun a déclaré jeudi devant des députés que MaPrimeRénov’ devrait “probablement poursuivre en 2026” avec des critères restreints, semblables à ceux actuellement en vigueur, c’est-à-dire des aides recentrées “sur des foyers très modestes et modestes”. Cela exclurait la réouverture des aides pour les ménages intermédiaires et supérieurs. 

Triés, nettoyés, rangés: les jouets d’occasion se pomponnent pour Noël

Soigneusement rangés dans la boutique d’une recyclerie de la banlieue parisienne, des jouets d’occasion ont réussi un examen intransigeant: autorisés à revenir dans le circuit, ils pourront finir dans la hotte du Père Noël.Sur une table, sont étalées les pièces d’un ranch Playmobil récemment donné par un particulier. Elles vont être minutieusement triées et nettoyées.”On retrouve des vis, on retrouve des bonbons, tu sais qu’ils sont restés là depuis 15 ans…”, explique en souriant Julia Ferrand-Michel, responsable de la ressourcerie Emmaüs La P’tite Boutique à Chaville (Hauts-de-Seine), de l’association Espaces.Elle repère un cheval en plastique intrus, qui n’est pas Playmobil. Le verdict tombe: pas de marquage CE, qui indique que le produit répond aux normes de sécurité, ce cheval n’est donc “pas conforme à la vente”. Direction pour lui le recyclage.S’il n’y a pas ce marquage, “c’est une contrefaçon assimilée”, il ne faut donc pas le “remettre dans le circuit. Il y a une attente autant du consommateur que des fabricants”, assure Matthieu Goutti, responsable de la filière jouets chez Ecomaison, organisme chargé de la collecte, du réemploi et du recyclage des jeux et jouets.Une fois le tri effectué, un lot sera reconstitué puis vendu dans la boutique de jouets de la ressourcerie, installée dans la galerie commerciale vieillissante d’un immeuble des années 60. Il offrira ainsi une alternative à l’achat de jouets neufs.- 1 euro -Outre les associations, des bornes de collecte sont installées dans les magasins de jouets et, pour les plus abîmés, en déchetteries.Le jouet bénéficie depuis 2022 d’une filière dédiée à son recyclage et son réemploi. En 2024, ce sont 38.000 tonnes qui ont été collectées par Ecomaison mais 2.400 tonnes seulement ont pu être remises en circulation.La ressourcerie de Chaville, elle, en reçoit une tonne chaque mois, valorisés par une vingtaine d’employés en insertion.Armé d’un spray de vinaigre blanc et d’un torchon, Samuel Djaki Djollo, 25 ans, s’attaque à une voiture rose pour poupées: “cette belle voiture que nous avons ici” sera vendue pour “un euro, parce qu’il manque les personnages”, explique-t-il.Il colle deux étiquettes avec le prix, puis la range soigneusement sur les étagères, auprès des autres voitures.Le système repose également sur les bénévoles, comme Chantal Amouroux, enthousiaste retraitée de 71 ans, qui aime “redonner vie aux jouets, éviter qu’ils ne partent à la poubelle ou (au) recyclage”.Elle passe des heures à trier, laver, créer des emballages avec une photo. “Les Barbie, je les lave à la main”, explique-t-elle, “elles sont coiffées, shampouinées, recoiffées”. Les Duplo vont “tremper dans un mélange d’eau et de bicarbonate. Les Playmobil sont tous lavés avec une lingette”.- “Changer le regard sur l’occasion” -Quant aux jeux de société, s’il manque le dé, il suffit de piocher dans la “boîte à dés”. “Hors de question” d’envoyer un jeu au recyclage juste pour ça, lance Julia Ferrand-Michel.L’occasion représentait 7,1% des ventes totales de jeux et jouets en 2024, soit 1,2 point de plus sur un an, selon une enquête du cabinet Circana et d’Ecomaison publiée en mai. Avec des achats de plus en plus portés par des préoccupations écologiques.Dans la recyclerie, l’enjeu est double: c’est “un chantier d’insertion. Il est essentiel pour nous de pouvoir vivre de cette activité”, souligne Julia Ferrand-Michel.Mais “le prix ne suffit pas” alors, dans la boutique, “on casse un peu le code de la seconde main”: fini le bazar dans lequel il faut fouiller longuement, place à des rayons soigneusement rangés, par thèmes, avec de belles vitrines.Ecomaison travaille ainsi avec les associations “à changer un peu le regard” sur l’occasion, pour répondre aux attentes du “nouveau consommateur”, enclin à “aller vers la seconde main pour des raisons écologiques mais en s’attendant à avoir un univers qu’il connaît sur le neuf”, détaille Matthieu Goutti.

To counter climate denial, UN scientists must be ‘clear’ about human role: IPCC chief

With US President Donald Trump and other sceptics calling climate change a hoax, the UN’s climate science body must tell the world in a “very clear way” that humans are heating the planet, its chairman told AFP.Jim Skea, a Scottish professor, chairs the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which held a five-day meeting in a skyscraper outside Paris this week to begin drafting the next major UN climate assessment.The gathering of more than 600 scientists from around the world, which ends Friday, kicked off a process that will culminate in the publication of the massive report by 2028 or 2029.Established in 1988, the IPCC assesses global climate research and issues comprehensive reports every five to seven years to inform policymakers and guide climate negotiations.QUESTION: You said recently it is “almost inevitable” the world will cross the 1.5C warming threshold. If this happens before the next IPCC assessment is published, what should it emphasise to remain relevant and impactful?ANSWER: “The messages are that if we want to return global warming to 1.5C, it’s quite clear what steps need to be taken. We do need very significant reductions in emissions from land use and from energy. And we also need to start thinking about removing carbon dioxide from the atmosphere at scale. And there are a lot of knowledge gaps associated with that.”QUESTION: France voiced strong support for the IPCC this week, saying it stood for its scientists in the face of rising climate scepticism. You met with President Emmanuel Macron. How important was it for the IPCC to have this kind of backing in this context?ANSWER: “It’s really important. It was really welcome to get that level of support from the French government, from multiple people. I mean, the head of state, three senior ministers, that was a significant level of support and it gave a lot of impulse to the scientists. When I talked to the scientists afterwards, they were very pleased to have that level of support. It gave them confidence and enthusiasm about moving forward.” QUESTION: How will the IPCC ensure that its findings cut through misinformation and reach the public effectively when you have people like US President Donald Trump calling climate change a hoax?A: “We need to keep communicating the science in a very clear way. I mean, we concluded in our last report, very simple conclusion: It is unequivocal that human beings are causing the climate change that we are already seeing. And we need to keep emphasising that message and we can support it with several different types of explanation, lines of evidence.”QUESTION: The US government is absent from the IPCC and is not funding American academics participating in the process, but are you concerned that it could intervene at the approval stage to block the final report?ANSWER: “We still have a huge US presence in IPCC. We’ve got nearly 50 US authors at this meeting whose travel and subsistence is being supported by US philanthropies and who were nominated by US observer organisations. …”The approval sessions — when we finish the reports — have always been difficult sessions because we need scientists and governments to agree down to the last word and comma. And I don’t think it’s got really substantially more difficult over time to do that.”There’s only been one occasion in IPCC history where a summary for policymakers was not approved and was passed over to the next session. And this wasn’t recent, this was in 1995. So it’s always been difficult. But we’ve always overcome these hurdles.”QUESTION: France and other countries want the IPCC assessment to be published in 2028 ahead of the COP33 climate summit in India. French diplomats say Saudi Arabia and India are pushing for 2029. Is it important for the report to be published in 2028?ANSWER: “Whether or not it is published in time for the global stocktake is frankly, a matter for the governments. For the scientists here, what the question is, is the timetable compatible with the time needed to produce an assessment? And frankly, that time should not be too short or not be too long.”QUESTION: What is your message to governments and ordinary people as you begin this new cycle of work?ANSWER: “Wait with bated breath for what we are going to come out with in roughly three years down the line. There are new areas of research, there are new knowledge gaps that we need to explore, including this issue of, is it possible to limit warming to 1.5C in the long term?”

To counter climate denial, UN scientists must be ‘clear’ about human role: IPCC chiefFri, 05 Dec 2025 08:57:38 GMT

With US President Donald Trump and other sceptics calling climate change a hoax, the UN’s climate science body must tell the world in a “very clear way” that humans are heating the planet, its chairman told AFP.Jim Skea, a Scottish professor, chairs the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which held a five-day meeting in …

To counter climate denial, UN scientists must be ‘clear’ about human role: IPCC chiefFri, 05 Dec 2025 08:57:38 GMT Read More »

Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein

Une mouette se balade tranquillement dans l’enclos des manchots du parc zoologique de Paris. Un danger potentiel pour les pensionnaires, qui sont vaccinés chaque année contre la grippe aviaire afin de s’en protéger.En ce matin froid de décembre, début du pic saisonnier de circulation du virus en France, les 41 manchots de Humboldt du parc ont été rassemblés dans un bâtiment attenant à leur bassin.Bien calé dans les bras de sa soigneuse qui lui prodigue des paroles rassurantes, Cissou en a bientôt fini. Après avoir reçu sa dose, il repart en se dandinant dans son enclos.Une dizaine de personnes s’affairent autour de ses compagnons en livrée noire et blanche: pesée, mesures, prélèvement de plumes, prise de sang, examen des pieds, vérification des puces et des bagues…Dans un mois, les jeunes manchots nés dans l’année recevront leur dose de rappel. Et tous les oiseaux vaccinés subiront une nouvelle prise de sang pour vérifier leur taux d’anticorps.La semaine dernière, les autorités sanitaires ont averti que la saison s’annonçait d’ores et déjà “défavorable”, avec un pic exceptionnel chez les animaux sauvages.S’il n’a jamais enregistré de cas, une contamination serait catastrophique pour le zoo, situé au bois de Vincennes où l’on croise oies de bernache, perruches à collier, corneilles, pies et passereaux. – Evaluation bénéfice-risque -“Les animaux dans les zoos ont une grande valeur pour la conservation. Ce sont des animaux qui sont généralement menacés dans leur milieu naturel”, rappelle à l’AFP la vétérinaire Sylvie Laidebeure, en enfonçant une seringue dans le bréchet (poitrine) du manchot patagonien, une espèce classée “vulnérable” par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).Pour réduire le risque, les parcs zoologiques français ont l’obligation de mettre en place un plan de lutte contre la grippe aviaire.”On évalue le bénéfice-risque de la vaccination” pour chaque espèce, explique Mme Laidebeure, référente sur le bien-être animal au parc zoologique. “Quel est le risque pour l’animal d’attraper la maladie? Quelle est la gravité de cette maladie? Est-ce intéressant par rapport au risque que peut représenter le geste vaccinal?”Il peut y avoir “des crises, des infections au point d’injection, des réactions inflammatoires” et la “contention est aussi extrêmement stressante pour les oiseaux”, détaille-t-elle.- Vingt ans de recul -A Paris, seules les espèces qui vivent à ciel ouvert ou dans des volières aux mailles assez grandes pour permettre des contacts avec les oiseaux sauvages sont vaccinées: calao, vautours, nandous, autruches, marabouts et grues.Pour celles qui évoluent dans la grande volière ou la serre tropicale, “on considère que les risques sont moindres et que les mesures de biosécurité mises en place sont suffisantes”, poursuit la vétérinaire. Des pédiluves sont installés à l’entrée des enclos, l’hygiène des mangeoires est particulièrement surveillée pour éviter la contamination de la nourriture par des oiseaux sauvages.Encore minoritaire dans les zoos européens, cette vaccination est pratiquée dans les parcs français depuis 2006. Bien avant les élevages hexagonaux, où le vaccin – le même pour toutes les espèces utilisé avec un dosage adapté – n’a été autorisé qu’en 2023.Cette vingtaine d’années de retour d’expérience a donné lieu à des publications scientifiques sur les résultats de la vaccination “suite au travail conjoint des zoos français”, souligne Mme Laidebeure.”On connaît les limites du vaccin sur certains espèces. On sait qu’il marche très bien sur certaines, et que ça donne des taux un peu plus bas ou un peu moins durable dans le temps pour d’autres”, explique-t-elle. “Ce qui est important, c’est l’innocuité. Le vaccin est sûr et efficace sur toutes les espèces. Je pense que ça a aidé à rassurer”, avant son utilisation sur les canards d’élevage, estime-t-elle.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein

Une mouette se balade tranquillement dans l’enclos des manchots du parc zoologique de Paris. Un danger potentiel pour les pensionnaires, qui sont vaccinés chaque année contre la grippe aviaire afin de s’en protéger.En ce matin froid de décembre, début du pic saisonnier de circulation du virus en France, les 41 manchots de Humboldt du parc ont été rassemblés dans un bâtiment attenant à leur bassin.Bien calé dans les bras de sa soigneuse qui lui prodigue des paroles rassurantes, Cissou en a bientôt fini. Après avoir reçu sa dose, il repart en se dandinant dans son enclos.Une dizaine de personnes s’affairent autour de ses compagnons en livrée noire et blanche: pesée, mesures, prélèvement de plumes, prise de sang, examen des pieds, vérification des puces et des bagues…Dans un mois, les jeunes manchots nés dans l’année recevront leur dose de rappel. Et tous les oiseaux vaccinés subiront une nouvelle prise de sang pour vérifier leur taux d’anticorps.La semaine dernière, les autorités sanitaires ont averti que la saison s’annonçait d’ores et déjà “défavorable”, avec un pic exceptionnel chez les animaux sauvages.S’il n’a jamais enregistré de cas, une contamination serait catastrophique pour le zoo, situé au bois de Vincennes où l’on croise oies de bernache, perruches à collier, corneilles, pies et passereaux. – Evaluation bénéfice-risque -“Les animaux dans les zoos ont une grande valeur pour la conservation. Ce sont des animaux qui sont généralement menacés dans leur milieu naturel”, rappelle à l’AFP la vétérinaire Sylvie Laidebeure, en enfonçant une seringue dans le bréchet (poitrine) du manchot patagonien, une espèce classée “vulnérable” par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).Pour réduire le risque, les parcs zoologiques français ont l’obligation de mettre en place un plan de lutte contre la grippe aviaire.”On évalue le bénéfice-risque de la vaccination” pour chaque espèce, explique Mme Laidebeure, référente sur le bien-être animal au parc zoologique. “Quel est le risque pour l’animal d’attraper la maladie? Quelle est la gravité de cette maladie? Est-ce intéressant par rapport au risque que peut représenter le geste vaccinal?”Il peut y avoir “des crises, des infections au point d’injection, des réactions inflammatoires” et la “contention est aussi extrêmement stressante pour les oiseaux”, détaille-t-elle.- Vingt ans de recul -A Paris, seules les espèces qui vivent à ciel ouvert ou dans des volières aux mailles assez grandes pour permettre des contacts avec les oiseaux sauvages sont vaccinées: calao, vautours, nandous, autruches, marabouts et grues.Pour celles qui évoluent dans la grande volière ou la serre tropicale, “on considère que les risques sont moindres et que les mesures de biosécurité mises en place sont suffisantes”, poursuit la vétérinaire. Des pédiluves sont installés à l’entrée des enclos, l’hygiène des mangeoires est particulièrement surveillée pour éviter la contamination de la nourriture par des oiseaux sauvages.Encore minoritaire dans les zoos européens, cette vaccination est pratiquée dans les parcs français depuis 2006. Bien avant les élevages hexagonaux, où le vaccin – le même pour toutes les espèces utilisé avec un dosage adapté – n’a été autorisé qu’en 2023.Cette vingtaine d’années de retour d’expérience a donné lieu à des publications scientifiques sur les résultats de la vaccination “suite au travail conjoint des zoos français”, souligne Mme Laidebeure.”On connaît les limites du vaccin sur certains espèces. On sait qu’il marche très bien sur certaines, et que ça donne des taux un peu plus bas ou un peu moins durable dans le temps pour d’autres”, explique-t-elle. “Ce qui est important, c’est l’innocuité. Le vaccin est sûr et efficace sur toutes les espèces. Je pense que ça a aidé à rassurer”, avant son utilisation sur les canards d’élevage, estime-t-elle.

Markets rise ahead of US data, expected Fed rate cut

Equity markets rose going into the weekend on Friday following a broadly positive lead from Wall Street as a mixed bag of US data did little to change expectations the Federal Reserve will cut interest rates next week.Investors have in recent sessions struggled to match last week’s healthy gains fuelled by comments from central bank officials indicating their preference for a further easing of monetary policy.However, optimism has been helped by reports reinforcing the view that the jobs market is softening, including payrolls firm ADP saying more than 30,000 posts were lost in November.And while figures Thursday on jobless claims and layoffs came in slightly better than expected, markets have priced the chances of a rate cut next Wednesday at around 90 percent.Focus is now on the release later Friday of the personal consumption expenditures (PCE) index, the Fed’s preferred gauge of inflation, with a below-forecast reading tipped to ramp up hopes for several more rate reductions in 2026.Data on income and spending is also due to come out.Still, debate continues to swirl over the bank’s plans for the next 12 months as inflation remains stubbornly above target.”While the US labour market is showing signs of slowing with the latest ADP report seeing a decline in hiring, there is a sense that it is still reasonably resilient,” said Michael Hewson at MCH Market Insights.With key jobs creation data not due until after the Fed’s decision, “any further move to cut rates by another 25 basis points could well be a leap of faith on the part of some members of the committee”, he wrote.He warned that “markets are pricing in the likelihood of another cut, which means any delay could prompt a significant adverse reaction”.”Of course, there is another scenario where the Fed cuts rates, but then signals a pause as it looks to assess the effect that three successive rate cuts have had on the US economy.”Meanwhile, Michael Krautzberger, of AllianzGI, said in a commentary: “Despite uncertainty, in our view, recent (policy board) statements, macro data, and market pricing point toward a 25 basis point cut” next week.”Looking further, we maintain our forecast of a total 50 basis points in additional insurance cuts to a Fed funds target range of 3.25-3.5 percent by mid-2026, assuming a non-recessionary base case.”In New York, the S&P 500 and Nasdaq ended slightly higher but the Dow was marginally off.After a slow start in Asia, most markets enjoyed a positive run-in to the weekend.Hong Kong and Shanghai reversed morning losses while there were also gains in Sydney, Seoul, Taipei, Manila and Jakarta.Mumbai got a boost from an interest rate cut by the Indian central bank, as low inflation provided room to help cushion the economy against US President Donald Trump’s tariff blitz. The rupee, which this week hit a record low against the dollar, rose.London, Paris and Frankfurt opened on the front foot.Tokyo shed more than one percent, having jumped more than two percent Thursday, while Singapore and Wellington also slipped.On currency markets the Japanese yen extended gains against the dollar as traders grow increasingly confident the Bank of Japan will hike its own borrowing costs later this month.In corporate news, Chinese artificial intelligence chip maker Moore Threads Technology soared more than 500 percent on its debut in Shanghai after raising $1.1 billion in an initial public offering.The blockbuster opening — which came after the IPO was more than 4,000 times oversubscribed — suggested there was plenty of confidence in the country’s homegrown AI chip industry.”The noise is real, but so is the signal: this IPO has become a barometer for faith in China’s next-gen AI‑chip ambitions,” said Dilin Wu, research strategist at Pepperstone.”Investors are buying into the story of China building a serious homegrown (graphics processing unit) amid global supply constraints,” she said.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.1 percent at 50,491.87 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 26,085.08 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,902.81 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,727.97 Euro/dollar: UP at $1.1660 from $1.1648 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3349 from $1.3335Dollar/yen: DOWN at 154.79 yen from 155.03 yenEuro/pound: UP at 87.34 pence from 87.00 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $59.58 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $63.27 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.1 percent at 47,850.94 (close)

Budget de la Sécu: les députés votent sur les recettes, le gouvernement veut encore croire au compromis

L’Assemblée se prononce vendredi sur la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, au lendemain d’une journée marquée par d’intenses tractations entre les députés et le gouvernement qui croit toujours un compromis possible.”Je pense qu’il y a une majorité absolue de députés à l’Assemblée nationale qui souhaitent que le compromis puisse se faire”, a martelé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon sur TF1, peu avant l’ouverture de cette séance parlementaire à haut risque pour l’exécutif.”Je crois que c’est possible” d’obtenir un vote favorable vendredi, a abondé sur franceinfo le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Laurent Panifous.L’adoption de ce volet recettes est cruciale: son rejet vaudrait rejet de tout le texte et une suite plus qu’incertaine alors que le budget de la Sécu doit être voté avant le 31 décembre.  C’est pourquoi le gouvernement a multiplié les signes d’ouverture, que ce soit sur la contribution sociale généralisée (CSG) sur le capital, les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie, avec un Sébastien Lecornu très présent jeudi au banc.La hausse de la CSG visant spécifiquement les revenus du capital, supprimée au Sénat après avoir été approuvée en première lecture à l’Assemblée, était particulièrement attendue par la gauche, mais désapprouvée par la droite.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”, avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.- Moment “potentiellement critique” -Autre signe de la volonté d’ouverture du gouvernement, sa porte-parole Maud Bregeon a confirmé vendredi qu’il n’y aurait aucune augmentation – ni dans le budget ni par décret – des franchises médicales, le reste à charge payé par les patients par exemple sur les médicaments. Le gouvernement envisage aussi de lâcher du lest sur l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam) et de les augmenter “jusqu’à +2,5%”, contre une hausse d’environ 2% prévue jusqu’ici.La ministre du Budget Amélie de Montchalin s’est aussi engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non-indexation sur l’inflation.Jeudi, le Premier ministre a fait monter la pression dans l’hémicycle, répétant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain. Le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons ou Les Républicains, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu. “Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que mardi. Son rejet hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent Horizons et Les Républicains. A ce stade, “on ne peut pas voter pour” ce budget, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent entre abstention et vote contre.L’ex-Premier ministre Michel Barnier (LR) a aussi affirmé vendredi dans Les Echos qu’il ne le votera pas “en l’état”.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Marque de son ouverture, celui-ci a approuvé une taxe sur les mutuelles censée rapporter un milliard d’euros, qu’il avait rejetée en première lecture.”Il y a un compromis qui s’esquisse”, a assuré sur RTL vendredi Raphaël Glucksmann, le leader de Place publique.sac-are-la-sl-sde/lum/bow

Budget de la Sécu: les députés votent sur les recettes, le gouvernement veut encore croire au compromis

L’Assemblée se prononce vendredi sur la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, au lendemain d’une journée marquée par d’intenses tractations entre les députés et le gouvernement qui croit toujours un compromis possible.”Je pense qu’il y a une majorité absolue de députés à l’Assemblée nationale qui souhaitent que le compromis puisse se faire”, a martelé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon sur TF1, peu avant l’ouverture de cette séance parlementaire à haut risque pour l’exécutif.”Je crois que c’est possible” d’obtenir un vote favorable vendredi, a abondé sur franceinfo le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Laurent Panifous.L’adoption de ce volet recettes est cruciale: son rejet vaudrait rejet de tout le texte et une suite plus qu’incertaine alors que le budget de la Sécu doit être voté avant le 31 décembre.  C’est pourquoi le gouvernement a multiplié les signes d’ouverture, que ce soit sur la contribution sociale généralisée (CSG) sur le capital, les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie, avec un Sébastien Lecornu très présent jeudi au banc.La hausse de la CSG visant spécifiquement les revenus du capital, supprimée au Sénat après avoir été approuvée en première lecture à l’Assemblée, était particulièrement attendue par la gauche, mais désapprouvée par la droite.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”, avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.- Moment “potentiellement critique” -Autre signe de la volonté d’ouverture du gouvernement, sa porte-parole Maud Bregeon a confirmé vendredi qu’il n’y aurait aucune augmentation – ni dans le budget ni par décret – des franchises médicales, le reste à charge payé par les patients par exemple sur les médicaments. Le gouvernement envisage aussi de lâcher du lest sur l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam) et de les augmenter “jusqu’à +2,5%”, contre une hausse d’environ 2% prévue jusqu’ici.La ministre du Budget Amélie de Montchalin s’est aussi engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non-indexation sur l’inflation.Jeudi, le Premier ministre a fait monter la pression dans l’hémicycle, répétant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain. Le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons ou Les Républicains, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu. “Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que mardi. Son rejet hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent Horizons et Les Républicains. A ce stade, “on ne peut pas voter pour” ce budget, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent entre abstention et vote contre.L’ex-Premier ministre Michel Barnier (LR) a aussi affirmé vendredi dans Les Echos qu’il ne le votera pas “en l’état”.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Marque de son ouverture, celui-ci a approuvé une taxe sur les mutuelles censée rapporter un milliard d’euros, qu’il avait rejetée en première lecture.”Il y a un compromis qui s’esquisse”, a assuré sur RTL vendredi Raphaël Glucksmann, le leader de Place publique.sac-are-la-sl-sde/lum/bow