Royaume-Uni: l’interdiction critiquée d’un groupe propalestinien devant la justice

La justice britannique a commencé à examiner mercredi le recours contre la décision du gouvernement d’interdire l’organisation Palestine Action, classée terroriste en juillet, une mesure qui a conduit à l’arrestation de plus de 2.000 personnes ayant manifesté leur soutien au groupe propalestinien.La décision d’interdire ce mouvement a été jugée “disproportionnée” par le Haut-commissaire aux droits …

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RSF accuse CNews de “tricher” sur le pluralisme politique et va saisir l’Arcom

La gauche la nuit, l’extrême droite le jour: l’organisation Reporters sans frontières (RSF) “va saisir” l’Arcom pour dénoncer une “triche” de la chaîne d’information de la galaxie Bolloré, CNews, pour contourner le respect de l’obligation de pluralisme dans les temps de parole, a-t-elle annoncé mercredi.Dans une enquête rendue publique mercredi, RSF assure avoir passé au …

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Russie: le Français Laurent Vinatier pourrait être jugé fin février pour espionnage

Le chercheur français Laurent Vinatier, détenu en Russie depuis un an et demi, pourrait connaître un nouveau procès fin février, cette fois pour espionnage, selon son avocat français, sur fond de tensions entre Moscou et Paris et de tentatives de déstabilisation en France.Une audience, initialement annoncée pour ce jeudi, a “eu lieu le 21 novembre, …

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La Russie évoque un “processus sérieux” en cours pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Le Kremlin a qualifié mercredi de “processus sérieux” les efforts diplomatiques en cours autour du plan américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, avant une visite prévue la semaine prochaine à Moscou de l’émissaire américain Steve Witkoff.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé mercredi qu’il n’y avait “à l’heure actuelle probablement rien …

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Procès de l’ex-rebelle Lumbala en France: des pygmées racontent les viols de guerre en RDC

Un chef coutumier pygmée a raconté avoir été forcé à assister au viol de sa soeur par des soldats en République démocratique du Congo, témoignant mercredi devant la cour d’assises de Paris qui juge l’ex-rebelle congolais Roger Lumbala, plus de 20 ans après.Sa soeur ne viendra pas témoigner à Paris: elle “a rendu l’âme après avoir perdu beaucoup de sang”, trois jours après son viol par trois soldats alors qu’elle était enceinte de son septième enfant, dans une hutte, a raconté son frère, dont les propos en swahili étaient traduits en français.Pillages, passages à tabac, travail forcé, viols: des membres de la communauté pygmée ont quitté leur forêt de la région d’Epulu, dans le nord-est de la RDC, pour raconter le calvaire des bambuti en 2002-2003. Cette communauté vivant de chasse, de cueillette et d’agriculture, forte d’environ 2.000 personnes dispersées dans une vingtaine de villages selon ce notable, s’efforçait pourtant de rester à l’écart des guerres entre factions qui, depuis près de trente ans, ont fait des millions de morts et de déplacés dans l’est de la RDC.Tous accusent les “Effacés” ou “Effaceurs”, ainsi que se désignaient des rebelles d’un groupe soutenu par l’Ouganda, le RCD-N, dirigé par Roger Lumbala. Arrêté en décembre 2020 à Paris, celui-ci rejette toute responsabilité et refuse d’assister à son procès, déniant toute légitimité à la justice française. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes contre l’humanité, accusé d’avoir laissé agir ces hommes placés sous son autorité.Son groupe avait engagé une offensive militaire contre une faction progouvernementale, avec notamment pour but la captation des richesses naturelles et minières de la région (diamants, or, coltan, etc.). Les atrocités de cette opération baptisée “Effacer le tableau” ont été dénoncées en 2010 dans le rapport Mapping de l’ONU: des viols auraient notamment été commis “de façon systématique et généralisée” et “les femmes pygmées”, dont la communauté était faussement accusée de collaborer avec l’ennemi, “ont payé un lourd tribut”. Plusieurs ont fait des milliers de kilomètres pour témoigner à huis clos à Paris de leur supplice.Comme celle-ci, mercredi, qui a raconté pendant l’enquête comment adolescente, elle avait été violée avec sa mère, devant les hommes de la famille. Jeudi, ce sera une fille, sa mère et sa tante, qui ont porté des accusations similaires, l’une d’elles racontant comment elle avait été emmenée de force pour servir d’esclave sexuelle. – “Arme de guerre” – Dans son ouvrage “La Force des femmes”, le médecin Nobel de la Paix Denis Mukwege, qui soigne les femmes congolaises violées, explique comment le viol “est planifié” par les belligérants en RDC, utilisé “comme arme de guerre” et “moyen de terroriser la population”, “peu coûteux, facile à organiser et malheureusement très efficace”. En début de procès, Brigid Inder, conseillère auprès de la Cour pénale internationale, a expliqué comment il détruisait les communautés. “Certaines femmes victimes de ces viols ont perdu leur union conjugale”, dit le chef coutumier.Il raconte aussi comment les assaillants ont détruit les filets traditionnels de chasse, “source de revenus pour la survie de la communauté”. Depuis leur disparition, “nous vivons dans une extrême pauvreté”, poursuit le notable selon qui les bambuti “ne participent jamais aux guerres”. Un autre, qui a porté plainte après avoir été contraint au travail forcé et passé à tabac, demande à la justice française qu’elle “rétablisse dans (leurs) droits” les bambuti. Du doigt, le chef coutumier désigne le box déserté par l’accusé: “J’aurais voulu que Lumbala soit là pour écouter” les actions de ses hommes “hors de contrôle”. Mais, selon lui, l’ex-rebelle est absent car il “a peur pour son sort”: “Il sait ce qui va lui arriver à l’issue de ce procès”, le 19 décembre.

US farmers, firms flag higher costs even as Trump touts affordability

As biting prices weigh on families heading into the US holiday season, farmers and business owners say President Donald Trump’s tariffs have driven up production costs on everything from turkeys to vegetables.Grocery prices rose 2.7 percent from a year ago in September, recent government data showed, while a Politico poll found that groceries were the most challenging category for Americans to afford.But appeals against Trump’s tariffs and households’ cost-of-living worries contrast against the administration’s messaging — as officials work to convince Americans of the strength of the world’s biggest economy.”While my great work on the Economy has not yet been fully appreciated, it will be! Things are really Rockin’,” Trump wrote on his Truth Social platform over the weekend.He stressed that prices were “coming sharply down.”The White House has pointed to cheaper Thanksgiving meals offered by retailers this year, although some observers caution this could be due to a different mix of products available.Even as the country has not seen a broad inflation surge from tariffs, economists, policymakers and business owners note that the levies have added to costs.North Carolina-based farmer Mary Carroll Dodd told reporters this week that “because of increases in our cost, mostly due to tariffs, we’ve had to raise the price of some of our vegetables” like collards and kale.Even before new tariffs, input costs like fertilizer, seed, chemicals, equipment and fuel were already at all-time highs, added Nick Levendofsky, executive director of the Kansas Farmers Union.”With tariffs, they are going up even more,” he added. “Corn and soybeans make up much of the feed for turkeys and other livestock. When those crops cost more to grow, the price per pound of turkey goes up.”Already, wholesale turkey prices are about 40 percent higher due to supply challenges fueled by avian illnesses, the American Farm Bureau Federation said recently.This signals that price pressures will likely persist, even if retail prices fell this year as stores featured Thanksgiving deals to draw in consumers.- Business challenges -The Farm Bureau’s recent survey noted that prices of fresh vegetables have jumped, with a “continued shortage of farmworkers” and fast-growing wages adding to costs.”Almost certainly some of that labor shortage is due to the crackdown on both legal and illegal immigration,” said Jeremy Horpedahl of the libertarian Cato Institute.But proponents of Trump’s trade strategy argue that tariffs are not a direct driver of price hikes in key sectors like housing, food or health care.US beef prices for example have been boosted by a drought in recent years and a shrinking cattle herd, said economist Jeff Ferry at the Coalition for a Prosperous America, a group that supports Trump’s tariffs.”The supply chain, including manufacturers and the importers, are absorbing most of the tariff while holding consumer price increases in check,” he said.But the picture ahead remains complicated.In a nod to farmers’ challenges, the government is considering aid for the sector hit by low crop prices and a trade row with Beijing this year.Levendofsky, however, said: “Farmers don’t want a bailout. They want trade, not aid.”Some small business owners say they struggle to survive, even as the year-end shopping season approaches.Jared Hendricks, who owns Village Lighting Co in Utah, told reporters that his company is “approaching a million dollars in tariffs this year” that were not originally in his forecast.His company specializes in holiday decorations and solutions, placing orders a year in advance with much of the sales tied up in agreements with customers.”We’ve sold a lot of that good to them directly at a loss,” he said. “At this point, we’ve kind of transitioned from working for profits to working for tariffs.””We are just in business to pay off our tariff debt,” Hendricks said.

Au procès Lafarge pour financement du terrorisme, l’acceptation du “racket” des groupes jihadistes

“On avait le choix entre deux solutions, la pire et la moins pire”. Au procès de Lafarge, d’anciens cadres se sont expliqués sur les raisons pour lesquelles le cimentier était resté en Syrie jusqu’en 2014, moyennant des paiements à des groupes classés comme “terroristes”.Le tribunal correctionnel de Paris, qui juge le groupe et huit ex-responsables pour financement du terrorisme et violation d’embargo, a commencé mardi à se pencher sur le volet, central, des flux financiers entre la filiale syrienne de la multinationale, Lafarge Cement Syria (LCS), et des groupes rebelles, parmi lesquels figurent le groupe État islamique (EI) et Jabhat al-Nosra.Lafarge est soupçonné de leur avoir versé en 2013 et 2014 plusieurs millions d’euros — cinq millions selon l’accusation — afin de maintenir l’activité d’une cimenterie à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, alors que les autres multinationales avaient quitté le pays dès 2012.En juillet de cette année-là, les expatriés de LCS sont eux aussi évacués de Syrie et l’usine mise à l’arrêt. Pourtant, quelques semaines plus tard, cette dernière redémarre, avec les employés locaux restés sur place.”Il y avait une volonté des employés de montrer qu’ils étaient capables, sans le retour des expatriés, de redémarrer l’usine”, explique Bruno Pescheux, l’ancien directeur général de la branche syrienne.Ils prenaient pourtant de “gros risques”, notamment en passant les barrages, observe la magistrate. “Il a été mis en place par notre actionnaire syrien un système qu’on peut appeler une assurance que des passages aux +checkpoints+ des salariés Lafarge se passeraient bien”, répond-il.L’actionnaire minoritaire syrien, Firas Tlass, est au centre du dossier, ayant servi d’intermédiaire entre LCS et les groupes armés. Lui aussi renvoyé en procès par la justice française, il est toutefois absent aux débats et donc jugé par défaut. “Ce système particulier avait été accepté par Lafarge avec l’idée aussi que ça n’allait pas durer longtemps”, avance Bruno Pescheux.Ce système prévoyait le versement d’argent pour d’une part financer l’acquisition d’intrants destinés à la production de ciment, tels que les hydrocarbures ou la pouzzolane, et d’autre part à assurer des “paiements de sécurité” et permettre aux employés de la cimenterie et aux marchandises de passer les “checkpoints”.Décortiquant méticuleusement tous les courriels et comptes rendus échangés entre les différents protagonistes, la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez appelle successivement, dans une espèce de valse continue, les prévenus à la barre pour les interroger sur tel ou tel point, puis les fait rasseoir avant de leur demander de revenir.- “Racket” -“Soit on se faisait taxer — c’était pas nouveau, ce système est généralisé au niveau de la Syrie — soit on fermait”, déclare de son côté Christian Herrault, ancien directeur général adjoint de Lafarge, qui évoque un système de “racket”. Un terme qui fait souvent tiquer la présidente, plusieurs messages faisant plutôt état de “négociations” ou d'”accords”.En octobre 2013, des camions de LCS sont bloqués à un checkpoint et un mois plus tard, le groupe EI apparaît dans la liste des bénéficiaires des “donations” de LCS.”On peut se laver les mains et partir, mais que seraient devenus les salariés de l’usine si nous étions partis ?”, demande M. Herrault. “On avait le choix entre deux mauvaises solutions, la pire et la moins pire”, ajoute-t-il. “Si on était partis”, les groupes jihadistes “auraient démembré l’usine, vendu ou fait tourner l’usine”, estime-t-il.En juillet 2014, alors que l’EI a proclamé son califat, la situation devient plus violente et l’usine est une nouvelle fois à l’arrêt. Pour autant, l’objectif est de trouver un accord pour la “redémarrer, pour vider les silos” et éviter que la production ne tombe aux mains des jihadistes, ce qui leur aurait rapporté “dix fois plus que les donations”, explique-t-il.Selon M. Herrault, le PDG d’alors, Bruno Lafont, qui figure aussi parmi les prévenus, était parfaitement au courant de ces versements.”Je n’ai jamais entendu, compris ou suspecté des paiements à des groupes terroristes jusqu’au 27 août 2014″, dément le principal intéressé. La cimenterie, finalement évacuée, tombera aux mains de l’EI mi-septembre 2014.

Un mystérieux pied fossilisé découvert en Ethiopie met sous les projecteurs un contemporain de Lucy

Un mystérieux pied fossilisé découvert en Ethiopie met sous les projecteurs un ancêtre de l’Homme peu connu, contemporain de l’espèce de la célèbre Lucy, selon une étude scientifique publiée mercredi.Cette découverte, dernier rebondissement dans l’histoire de l’évolution humaine, pourrait même jeter un doute sur le statut de l’espèce de Lucy, Australopithecus afarensis, en tant qu’ancêtre direct de l’Homo sapiens.Jusqu’à la découverte de ce pied à Burtele, dans le nord-est de l’Ethiopie, en 2009, l’espèce de Lucy était considérée comme le seul ancêtre de l’homme, ayant vécu dans cette région il y a plus de trois millions d’années. Mais ce pied n’appartient manifestement pas à l’espèce de Lucy, car il possède un orteil opposable, similaire à un pouce, qui permettait à son propriétaire de s’agripper aux branches des arbres, comme les singes. L’équipe de scientifiques qui a découvert ce pied en a déduit en 2015 l’existence d’une espèce jusqu’alors inconnue d’hominidé, l’Australopithecus deyiremeda, sur la base de mâchoires vieilles d’environ 3,4 millions d’années trouvées elles aussi à Burtele. Cette annonce avait été accueillie avec un certain scepticisme dans les milieux scientifiques, prompts à débattre des tentatives d’ajouter une nouvelle branche à l’arbre généalogique de l’Humanité.L’équipe n’avait jusqu’ici pas été en mesure d’affirmer de façon certaine que les os de ce “pied de Burtele” appartenaient à cette nouvelle espèce Australopithecus deyiremeda.Mais dans leur nouvelle étude publiée dans la revue Nature mercredi, les scientifiques annoncent que de nouveaux fossiles, dont une mâchoire comportant 12 dents trouvée sur le site, montrent que le pied appartenait bien à un Australopithecus deyiremeda.”Nous n’avons aucun doute quant au fait que le pied de Burtele appartient à la même espèce que ces dents et cette mâchoire”, a déclaré à l’AFP l’auteur principal de l’étude, Yohannes Haile-Selassie, de l’université de l’Arizona. – Ancêtre de l’Homo sapiens? -Les chercheurs ont découvert de nouveaux indices d’un lien entre cette espèce et l’Homo sapiens. Un scanner des dents découvertes suggère ainsi que l’Australopithecus deyiremeda était plus primitif que sa cousine Lucy, selon l’étude. Son régime alimentaire se composait principalement de feuilles, de fruits et de noix provenant des arbres.Son gros orteil préhensile suggère également que ce parent de l’Homo Sapiens passait plus de temps dans les arbres. Or, les gros orteils ont joué un rôle important dans l’évolution humaine, conduisant l’Homme à quitter les arbres et à marcher sur deux jambes. La question de la cohabitation entre Australopithecus deyiremeda et l’espèce de Lucy ne cesse cependant d’interroger les chercheurs. Les nouvelles recherches suggèrent que l’espèce des Australopithecus deyiremeda passait son temps dans la forêt, souvent dans les arbres, tandis que les Australopithecus afarensis comme Lucy passaient plus de temps au sol, une différence qui leur a permis de cohabiter, selon les chercheurs. Cela démontre que “la coexistence est profondément ancrée dans notre ascendance”, souligne le chercheur Yohannes Haile-Selassie. – A la recherche de nos racines -John McNabb, archéologue spécialiste du paléolithique à l’université britannique de Southampton, qui n’a pas participé à l’étude, a salué ces nouvelles recherches.”Il y aura toujours des sceptiques, mais je pense que ces nouvelles découvertes, ainsi que la validation des précédentes, aideront de nombreux chercheurs à mieux accepter l’Australopithecus deyiremeda”, a-t-il déclaré à l’AFP. Cela “ajoute un nouvel élément à l’équation” dans la recherche de l’identité de notre véritable ancêtre, se dit certain M. McNabb. L’espèce de Lucy reste l’ancêtre privilégié, en raison de son pied plus proche de celui de l’Homme, par rapport à l’Australopithecus deyiremeda, plus primitif, concèdent les deux scientifiques. Mais cette découverte “ouvre la possibilité que nous puissions encore trouver d’autres espèces datant de cette période, car il semble que les australopithèques expérimentaient le fait d’être bipèdes”, souligne M. Haile-Selassie.

Russia says talks on ending Ukraine war ‘serious’, after new US plan

Russia said Wednesday that ongoing talks to end the war in Ukraine were “serious”, after earlier welcoming parts of a new US plan to halt the deadliest fighting in Europe since World War II.A deal was still a long way off, Russian officials warned, with US President Donald Trump’s envoy Steve Witkoff due in Moscow next week for further talks.But the negotiations were “ongoing, the process is serious,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said in televised comments.Washington has not published its new plan, which Trump has called a “fine-tuned” update of a previous 28-point proposal firmly rejected by an alarmed Kyiv and its European allies for being, they said, a Kremlin wish-list.Trump and US Army Secretary Dan Driscoll, who has been in talks with Russian delegates this week, have also expressed cautious optimism over the revised version.Ukrainian officials have said Driscoll is due for further talks in Kyiv this week. It is not clear how similar the new plan is to the earlier proposal, but an official familiar with the matter told AFP the new draft had fewer points and left sensitive issues concerning territory — a key point for both Russia and Ukraine — unresolved.In comments to a Russian state TV reporter, Kremlin aide Yuri Ushakov said the draft required “truly serious analysis” and that Russia had not yet discussed it with anyone.”Some aspects can be viewed positively, but many require special discussions among experts,” he said.The original plan — drafted without input from Ukraine’s European allies — would have seen Kyiv withdraw from its eastern Donetsk region and the United States de facto recognise the Donetsk, Crimea and Lugansk regions as Russian. It ignited a storm of criticism, with Washington forced to deny claims it was just a Russian “wish list”, throwing an extraordinary element of confusion into the talks. Ukrainian leader Volodymyr Zelensky framed it as one of the most difficult choices in Ukrainian history: “either the loss of dignity or the risk of losing a key partner” in Washington.The updated plan appears to please Kyiv more. Ukraine said later it had reached an “understanding” with the United States, and that the two sides had pared back some of the points Kyiv disagreed with following talks in Geneva.Russian President Vladimir Putin ordered the full-scale military assault on Ukraine in February 2022 — calling it a “special military operation”. Kyiv and its European allies say the war is an unprovoked and illegal land grab that has resulted in a tidal wave of violence and destruction.Tens of thousands of civilians and military personnel have been killed since the war began, while millions of Ukrainians have been forced to leave their homes.- Key sticking points -US officials were upbeat Tuesday about the drive to end the war, even as they acknowledged key sticking points remained over the plan.But the Kremlin cautioned Wednesday it was “too early” to say if a deal was close.Ukraine’s European allies had drafted their own counter-proposal to the original plan, which Russia immediately smacked down, accusing them of “meddling” in the peace process.EU Commission Chief Ursula von der Leyen said Wednesday that days of negotiations to refine the US plan had begun to lay the groundwork for a possible settlement.But she warned Russia showed no sign of really wanting to stop the fighting.”I want to be clear from the very outset: Europe will stand with Ukraine and support Ukraine every step of the way,” she told EU lawmakers.As diplomatic efforts to end the war rumbled on, Ukraine on Wednesday reported another night of air attacks.A Russian drone attack on the southern Ukrainian region of Zaporizhzhia overnight left more than a dozen wounded and damaged tens of homes, governor Ivan Fedorov said.

Lecornu annonce suspendre d’ici au printemps une hausse envisagée de la taxe foncière

Le gouvernement va suspendre d’ici au printemps une hausse envisagée de la taxe foncière, qui avait suscité un tollé dans la classe politique, le temps de “changer (la) méthode” pour son calcul qui sera plus locale, a annoncé Sébastien Lecornu mercredi.”J’ai demandé aux ministres concernés de dilater ce calendrier pour nous emmener jusqu’au mois de mai ou juin pour permettre cette approche départementale”, voire “commune par commune”, a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.Cette taxe devait augmenter en raison d’une mise à jour de sa base de calcul par le ministère de l’Economie. En moyenne, la hausse de cette taxe, payée par quelque 32 millions de propriétaires, serait de 63 euros par an pour chacun des 7,4 millions de logement concernés.”On est en train de traiter nationalement un sujet qui parfois n’a strictement rien à voir d’un département à l’autre”, a expliqué le chef du gouvernement, dénonçant au passage “le procès” lancé par “certains extrêmes ou démagogues” contre les élus locaux qui la perçoivent.”Notre système de revalorisation des bases locatives, tel qu’il existe depuis 1959″, est devenu “caduc”, a ajouté M. Lecornu, en invitant les élus locaux “à tracer un chemin nouveau sur la révision” de ces bases. La base de calcul de la taxe foncière repose notamment sur des éléments dits “de confort”, tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement, inclus dans les “bases foncières”. Or la présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte, et mécaniquement le montant de la taxe. “Lorsque vous rajoutez des règles qui peuvent apparaître complètement déconnectées de toute forme de sens commun, par définition, elles deviennent incompréhensibles. Et ça pose une question plus grave qui est la question du consentement à l’impôt”, a fait valoir M. Lecornu.Il répondait au chef de file du groupe Les Républicains Mathieu Darnaud, qui avait dénoncé dans ce mode de calcul “un chef-d’œuvre de cynisme” et rappelé qu’il voulait dans le budget “plus d’économies” et “moins de taxes injustes”.Le président du parti Renaissance Gabriel Attal a salué “une excellente nouvelle pour les propriétaires, que nous réclamions depuis le premier jour”. Le patron du Rassemblement national Jordan Bardella s’est félicité d’avoir “fait annuler la scandaleuse hausse de la taxe foncière” et “fait respecter la France des propriétaires”.Le maire de Saint-Germain-en-Laye et porte-parole du parti Horizons Arnaud Péricard s’est réjoui de cette “décentralisation” de la décision.”Toute modernisation des impôts locaux doit se faire tranquillement, en concertation avec les élus locaux. On ne peut pas balancer comme ça, à la sauvette, des choses qui angoissent nos concitoyens”, a réagi Antoine Homé, qui représentait l’Association des maires de France lors d’une réunion organisée à Bercy dans la matinée.”Nous voulons du temps pour comprendre les impacts concrets dans chaque département”, a indiqué de son côté Jean-François Debat, maire PS de Bourg-en-Bresse et représentant des villes moyennes.”Les bases de notre taxe foncière sont totalement archaïques et très largement injustes par rapport à la valeur des biens, mais il est sage de renoncer à une réforme forcément très partielle alors qu’on doit préparer une réforme de fond”, a estimé Boris Ravignon, maire DVD de Charleville-Mézières.