Bangladesh: l’ex-Première ministre Sheikh Hasina condamnée à mort pour la répression des émeutes de 2024

L’ex-Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina, 78 ans, a été condamnée à mort en son absence lundi pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations qui ont causé sa chute pendant l’été 2024, un verdict qualifié de “politiquement motivé” par l’intéressée, depuis son exil en Inde.Au terme de cinq mois de procès, un tribunal de …

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Varsovie dénonce le “sabotage” d’une voie ferrée menant vers l’Ukraine

Varsovie a dénoncé lundi un “acte de sabotage sans précédent”, après la destruction à l’explosif dans le centre de la Pologne d’une portion de voie ferrée sur une ligne cruciale pour le transport de passagers, d’armes et de marchandises vers l’Ukraine.Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, la Pologne, …

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Tchèques et Slovaques dans la rue par milliers pour la démocratie

Les Tchèques et les Slovaques se sont rassemblés par milliers lundi à l’occasion des commémorations de la Révolution de Velours, accusant les dirigeants Andrej Babis et Robert Fico de trahir l’héritage de la transition vers la démocratie.Le 17 novembre 1989, les communistes tchécoslovaques avaient réprimé une marche pacifique, déclenchant une riposte qui a renversé le …

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Le Royaume-Uni durcit sa politique d’asile avec une réforme d’ampleur

Le gouvernement travailliste britannique a présenté lundi une réforme d’ampleur pour durcir sa politique d’asile, espérant décourager les arrivées irrégulières de migrants sur de petits bateaux qu’il peine à endiguer et qui alimentent la montée de l’extrême droite.”Si nous nous ne parvenons pas à gérer cette crise, nous entraînerons davantage de personnes sur un chemin …

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Aux Prud’hommes, Mbappé et le PSG se réclament des sommes folles

Une première audience tendue et des sommes folles égrenées en pagaille par deux armées d’avocats: aux Prud’hommes de Paris, Kylian Mbappé et le PSG, en litige depuis deux ans, se sont respectivement réclamé lundi des centaines de millions d’euros pour solder leur séparation houleuse.Le club de la capitale a demandé un total de 440 millions d’euros à son ancien buteur, selon des chiffres précisés par les deux parties à l’issue de l’audience. Dans le même temps, le capitaine des Bleus exigeait par la voix de ses avocats 263 millions d’euros à son ex-club.La décision sera prononcée le 16 décembre.Très attendue, cette audience opposant le club champion d’Europe et la star du Real Madrid a donné lieu à l’énumération de sommes astronomiques dans la salle du conseil de prud’hommes de la capitale, peu habituée à des dossiers aussi médiatiques.Au point que la confusion s’est invitée dans les rangs du public comme de la presse.”C’est bien 440 millions que l’on demande”, a précisé à l’AFP en sortant de l’audience Me Renaud Semerdjian, l’un des sept conseils du PSG, alors que le chiffre de 240 millions était annoncé un peu plus tôt.”Vingt millions de préjudice à l’image, 60 millions pour mauvaise foi dans l’exécution d’un accord daté de août 2023, 180 millions pour la dissimulation de cet accord et 180 millions de perte de chance pour transférer le joueur”, a-t-il détaillé. Me Frédérique Cassereau, l’une des cinq avocats de Kylian Mbappé, a confirmé que le PSG réclamait bien 440 millions d’euros.- Harcèlement moral -Le litige empoisonne depuis longtemps les relations entre les deux parties. L’attaquant avait été mis à l’écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat – qui arrivait à échéance à l’été 2024 – sans le prolonger. Un choix qui privait le club parisien d’une juteuse indemnité de transfert.Mbappé avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Le PSG assure que cette réintégration s’est faite au terme d’un accord en août 2023 entre les deux parties stipulant que le joueur devait abandonner une partie des sommes dues à la fin de son contrat pour préserver la santé financière du club. Un “fantasme”, selon le camp Mbappé. Le capitaine des Bleus, qui a finalement rejoint libre le Real à l’été 2024, affirme lui qu’aucun accord pour renoncer à ses salaires n’a existé entre lui et le club, selon son entourage. Et voilà plus d’un an que le buteur des Bleus réclame les sommes dues selon lui par le PSG.Un préjudice total que ses conseils ont chiffré lundi à 263 millions d’euros, selon la requête soumise par le joueur, qui demande notamment la requalification de son contrat de CDD en CDI.Pour atteindre cette somme, les conseils du buteur du Real dénoncent entre autres un licenciement sans cause (44,6 millions d’euros), du harcèlement moral (37,5 millions d’euros) et citent encore des rappels de salaires et de congés pour les mois d’avril à juin 2024 (19 millions d’euros)…Compliqué de suivre la longue litanie des millions réclamés de part et d’autre lors de cette audience qui a duré – chose exceptionnelle aux Prud’hommes – un peu plus de deux heures.- “Deux poids, deux mesures” -Signe de l’importance de l’affaire, les Prud’hommes avaient réservé lundi leur plus grande salle à cette affaire, sous les yeux ébahis des avocats venus pour d’autres dossiers.”Nos affaires passent en une demi-heure” tandis que chaque partie a droit à un peu plus d’une heure, s’agace un avocat sous couvert d’anonymat, venu représenter une entreprise publique. “Il y a deux poids, deux mesures !”Une des avocats de Mbappé, Me Delphine Verheyden, a cependant rappelé aux quatre conseillers prud’hommaux – deux représentants de l’employeur et deux des salariés – que “la vocation” de leur juridiction était “de préserver les salariés, la partie faible, et non l’inverse”.Mais sur la requalification des CDD en CDI, les jurisprudences ne sont pas applicables en l’espèce, ont avancé les conseils du PSG, et “le sport professionnel fonctionne avec des contrats à durée déterminée” conformément aux règles établies par la Fifa.Les avocats du PSG balaient par ailleurs les accusations de harcèlement, citant les photos du joueur “tout sourire” à l’entraînement au “loft”, le “tifo” célébrant le joueur pour son dernier match sous les couleurs de Paris ou encore “la soirée privée organisée” pour son départ par le joueur lui-même et en présence “des membres dirigeants et membres du staff” du club.

Aux Prud’hommes, Mbappé et le PSG se réclament des sommes folles

Une première audience tendue et des sommes folles égrenées en pagaille par deux armées d’avocats: aux Prud’hommes de Paris, Kylian Mbappé et le PSG, en litige depuis deux ans, se sont respectivement réclamé lundi des centaines de millions d’euros pour solder leur séparation houleuse.Le club de la capitale a demandé un total de 440 millions d’euros à son ancien buteur, selon des chiffres précisés par les deux parties à l’issue de l’audience. Dans le même temps, le capitaine des Bleus exigeait par la voix de ses avocats 263 millions d’euros à son ex-club.La décision sera prononcée le 16 décembre.Très attendue, cette audience opposant le club champion d’Europe et la star du Real Madrid a donné lieu à l’énumération de sommes astronomiques dans la salle du conseil de prud’hommes de la capitale, peu habituée à des dossiers aussi médiatiques.Au point que la confusion s’est invitée dans les rangs du public comme de la presse.”C’est bien 440 millions que l’on demande”, a précisé à l’AFP en sortant de l’audience Me Renaud Semerdjian, l’un des sept conseils du PSG, alors que le chiffre de 240 millions était annoncé un peu plus tôt.”Vingt millions de préjudice à l’image, 60 millions pour mauvaise foi dans l’exécution d’un accord daté de août 2023, 180 millions pour la dissimulation de cet accord et 180 millions de perte de chance pour transférer le joueur”, a-t-il détaillé. Me Frédérique Cassereau, l’une des cinq avocats de Kylian Mbappé, a confirmé que le PSG réclamait bien 440 millions d’euros.- Harcèlement moral -Le litige empoisonne depuis longtemps les relations entre les deux parties. L’attaquant avait été mis à l’écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat – qui arrivait à échéance à l’été 2024 – sans le prolonger. Un choix qui privait le club parisien d’une juteuse indemnité de transfert.Mbappé avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Le PSG assure que cette réintégration s’est faite au terme d’un accord en août 2023 entre les deux parties stipulant que le joueur devait abandonner une partie des sommes dues à la fin de son contrat pour préserver la santé financière du club. Un “fantasme”, selon le camp Mbappé. Le capitaine des Bleus, qui a finalement rejoint libre le Real à l’été 2024, affirme lui qu’aucun accord pour renoncer à ses salaires n’a existé entre lui et le club, selon son entourage. Et voilà plus d’un an que le buteur des Bleus réclame les sommes dues selon lui par le PSG.Un préjudice total que ses conseils ont chiffré lundi à 263 millions d’euros, selon la requête soumise par le joueur, qui demande notamment la requalification de son contrat de CDD en CDI.Pour atteindre cette somme, les conseils du buteur du Real dénoncent entre autres un licenciement sans cause (44,6 millions d’euros), du harcèlement moral (37,5 millions d’euros) et citent encore des rappels de salaires et de congés pour les mois d’avril à juin 2024 (19 millions d’euros)…Compliqué de suivre la longue litanie des millions réclamés de part et d’autre lors de cette audience qui a duré – chose exceptionnelle aux Prud’hommes – un peu plus de deux heures.- “Deux poids, deux mesures” -Signe de l’importance de l’affaire, les Prud’hommes avaient réservé lundi leur plus grande salle à cette affaire, sous les yeux ébahis des avocats venus pour d’autres dossiers.”Nos affaires passent en une demi-heure” tandis que chaque partie a droit à un peu plus d’une heure, s’agace un avocat sous couvert d’anonymat, venu représenter une entreprise publique. “Il y a deux poids, deux mesures !”Une des avocats de Mbappé, Me Delphine Verheyden, a cependant rappelé aux quatre conseillers prud’hommaux – deux représentants de l’employeur et deux des salariés – que “la vocation” de leur juridiction était “de préserver les salariés, la partie faible, et non l’inverse”.Mais sur la requalification des CDD en CDI, les jurisprudences ne sont pas applicables en l’espèce, ont avancé les conseils du PSG, et “le sport professionnel fonctionne avec des contrats à durée déterminée” conformément aux règles établies par la Fifa.Les avocats du PSG balaient par ailleurs les accusations de harcèlement, citant les photos du joueur “tout sourire” à l’entraînement au “loft”, le “tifo” célébrant le joueur pour son dernier match sous les couleurs de Paris ou encore “la soirée privée organisée” pour son départ par le joueur lui-même et en présence “des membres dirigeants et membres du staff” du club.

Une édition de Choose France focalisée sur les entreprises tricolores qui investissent en France

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, a mis à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui choisissent d’investir dans le pays, à hauteur de 30,4 milliards d’euros cette année.Choose France valorise chaque année les investissements en France d’entreprises étrangères, et la France est cette année pour la sixième fois consécutive pays le plus attractif d’Europe, selon le cabinet EY.Mais il s’agissait cette fois de saluer, à la maison de la Chimie à Paris et non sous les ors du château de Versailles, les 151 investissements annoncés cette année par des entreprises françaises, pour un total de 30,4 milliards d’euros dont 9,2 milliards d’euros annoncés lors de l’évènement lundi.Ces derniers concernent surtout des centres de données: champion de la journée, OpCore (groupe Iliad, maison mère de l’opérateur Free) va investir 4 milliards d’euros dans un nouveau “data center” (centre de données) en Seine-et-Marne.Eclairion investira lui 2,5 milliards d’euros en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée 60 millions d’euros dans les Yvelines, toujours pour des centres de données.”Dans le monde actuel, chaque entreprise regarde partout pour ses investissements, en UE ou ailleurs”, remarque-t-on à Bercy, et “c’est bien de pouvoir féliciter celles qui continuent à investir en France”.- “Mélasse” -Certains jugent qu’il y a urgence à rassurer des patrons choqués, ces dernières semaines, par l’avalanche de taxes sur les entreprises votées par les députés dans le cadre du budget: 53 milliards d’euros, selon les calculs du Medef.Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’y est employé en personne lors d’une table ronde dans l’après-midi, soulignant que certaines de ces taxes “n’auront jamais d’application”. La bataille budgétaire n’est de toute façon pas finie et le Sénat pourrait bien détricoter une grande partie de ces taxes.Alexandre Huard, directeur général de Verso Energy (carburants synthétiques) est optimiste: “les taxes ça va ça vient, et cela ne nous dissuadera pas d’investir pour créer les usines et les emplois de demain”, explique-t-il à l’AFP, d’autant que la France “est une terre bénie” pour sa future usine de Rouen, grâce à son électricité bas carbone, qui attire aussi les centres de données.L’investissement des entreprises est pourtant au plus bas depuis la crise sanitaire, selon le baromètre Bpifrance Le Lab publié mercredi: les chefs d’entreprise sont 39% à souhaiter investir cette année, contre 45% en septembre, tandis qu’au premier semestre, selon la Direction générale des Entreprises, le solde entre ouvertures ou extensions d’usines et fermetures est à peine positif (+9).Alors que ce Choose France s’achevait lundi soir par un dîner à l’Elysée, en présence notamment du prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ou des équipes chargées d’ouvrages des Jeux olympiques ou de restauration de Notre-Dame-de-Paris, symboles de succès français, l’économiste Sylvain Bersinger, du site Bersingéco, est plus amer: “Macron pourra en offrir, des petits fours aux chefs d’entreprise, pour faire oublier sa dissolution et la mélasse dans laquelle le pays patauge depuis”.- “Je ne ferais pas ton métier” – Pourtant, a souligné Roland Lescure, les chiffres macroéconomiques sont encourageants, avec une croissance inattendue de 0,5% au troisième trimestre. La croissance annuelle devrait ainsi dépasser la prévision de 0,7% pour cette année.Malgré les attitudes commerciales sans concession des Etats-Unis et de la Chine, M. Lescure entrevoit cependant “un avant et un après” l’affaire de la vente de poupées sexuelles représentant des enfants sur la plateforme asiatique Shein. Il a constaté depuis “un véritable changement” à Bruxelles et une volonté accrue de réagir face à cette concurrence de la part de ses collègues européens jusqu’à, espère-t-il, une “préférence européenne” à l’avenir.Outre les projets de data centers, les principaux  investissements annoncés lundi, qui concernent toutes les régions et toutes les tailles d’entreprises, émanent pour les nouveaux de Sanofi (pharmacie, un milliard d’euros), Holosolis (photovoltaïque, 800 millions) NGE (construction, 400 millions, Elyse Energy (biocarburant, 213 millions), OVH (cloud, 160 millions) et Derichebourg (recyclage, 130 millions).”La voix des entrepreneurs doit être mieux entendue : on engage tous les jours notre argent avec des horizons probablement plus lointains que ceux des politiques”, a lancé en clôture le président du Medef Patrick Martin à Roland Lescure, “et je ne ferais pas le métier que tu fais”.”Ce n’est pas un métier, c’est une expérience!” a rétorqué le ministre sous les rires de l’assistance. 

Une édition de Choose France focalisée sur les entreprises tricolores qui investissent en France

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, a mis à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui choisissent d’investir dans le pays, à hauteur de 30,4 milliards d’euros cette année.Choose France valorise chaque année les investissements en France d’entreprises étrangères, et la France est cette année pour la sixième fois consécutive pays le plus attractif d’Europe, selon le cabinet EY.Mais il s’agissait cette fois de saluer, à la maison de la Chimie à Paris et non sous les ors du château de Versailles, les 151 investissements annoncés cette année par des entreprises françaises, pour un total de 30,4 milliards d’euros dont 9,2 milliards d’euros annoncés lors de l’évènement lundi.Ces derniers concernent surtout des centres de données: champion de la journée, OpCore (groupe Iliad, maison mère de l’opérateur Free) va investir 4 milliards d’euros dans un nouveau “data center” (centre de données) en Seine-et-Marne.Eclairion investira lui 2,5 milliards d’euros en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée 60 millions d’euros dans les Yvelines, toujours pour des centres de données.”Dans le monde actuel, chaque entreprise regarde partout pour ses investissements, en UE ou ailleurs”, remarque-t-on à Bercy, et “c’est bien de pouvoir féliciter celles qui continuent à investir en France”.- “Mélasse” -Certains jugent qu’il y a urgence à rassurer des patrons choqués, ces dernières semaines, par l’avalanche de taxes sur les entreprises votées par les députés dans le cadre du budget: 53 milliards d’euros, selon les calculs du Medef.Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’y est employé en personne lors d’une table ronde dans l’après-midi, soulignant que certaines de ces taxes “n’auront jamais d’application”. La bataille budgétaire n’est de toute façon pas finie et le Sénat pourrait bien détricoter une grande partie de ces taxes.Alexandre Huard, directeur général de Verso Energy (carburants synthétiques) est optimiste: “les taxes ça va ça vient, et cela ne nous dissuadera pas d’investir pour créer les usines et les emplois de demain”, explique-t-il à l’AFP, d’autant que la France “est une terre bénie” pour sa future usine de Rouen, grâce à son électricité bas carbone, qui attire aussi les centres de données.L’investissement des entreprises est pourtant au plus bas depuis la crise sanitaire, selon le baromètre Bpifrance Le Lab publié mercredi: les chefs d’entreprise sont 39% à souhaiter investir cette année, contre 45% en septembre, tandis qu’au premier semestre, selon la Direction générale des Entreprises, le solde entre ouvertures ou extensions d’usines et fermetures est à peine positif (+9).Alors que ce Choose France s’achevait lundi soir par un dîner à l’Elysée, en présence notamment du prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ou des équipes chargées d’ouvrages des Jeux olympiques ou de restauration de Notre-Dame-de-Paris, symboles de succès français, l’économiste Sylvain Bersinger, du site Bersingéco, est plus amer: “Macron pourra en offrir, des petits fours aux chefs d’entreprise, pour faire oublier sa dissolution et la mélasse dans laquelle le pays patauge depuis”.- “Je ne ferais pas ton métier” – Pourtant, a souligné Roland Lescure, les chiffres macroéconomiques sont encourageants, avec une croissance inattendue de 0,5% au troisième trimestre. La croissance annuelle devrait ainsi dépasser la prévision de 0,7% pour cette année.Malgré les attitudes commerciales sans concession des Etats-Unis et de la Chine, M. Lescure entrevoit cependant “un avant et un après” l’affaire de la vente de poupées sexuelles représentant des enfants sur la plateforme asiatique Shein. Il a constaté depuis “un véritable changement” à Bruxelles et une volonté accrue de réagir face à cette concurrence de la part de ses collègues européens jusqu’à, espère-t-il, une “préférence européenne” à l’avenir.Outre les projets de data centers, les principaux  investissements annoncés lundi, qui concernent toutes les régions et toutes les tailles d’entreprises, émanent pour les nouveaux de Sanofi (pharmacie, un milliard d’euros), Holosolis (photovoltaïque, 800 millions) NGE (construction, 400 millions, Elyse Energy (biocarburant, 213 millions), OVH (cloud, 160 millions) et Derichebourg (recyclage, 130 millions).”La voix des entrepreneurs doit être mieux entendue : on engage tous les jours notre argent avec des horizons probablement plus lointains que ceux des politiques”, a lancé en clôture le président du Medef Patrick Martin à Roland Lescure, “et je ne ferais pas le métier que tu fais”.”Ce n’est pas un métier, c’est une expérience!” a rétorqué le ministre sous les rires de l’assistance.