Does China control the Panama Canal, as Trump claims?

US President Donald Trump’s threat to seize the Panama Canal over alleged undue Chinese influence may really be aimed at limiting Beijing’s growing diplomatic and economic presence in Latin America, experts say.Actually using force to take the interoceanic waterway, which carries five percent of world maritime trade and 40 percent of US container traffic, seems an unlikely endeavor, they concur. Here’s what we know:Who owns the canal?Constructed by the United States mainly with Afro-Caribbean labor and opened in 1914, the canal was administered by America until 1977, when treaties were signed under then-US president Jimmy Carter for its handover to Panama.Since the handover in 1999, the canal has been managed by the Panama Canal Authority (ACP) — an autonomous entity whose board of directors is appointed by the legislature and president of Panama.The government has granted concessions to private company Hutchinson Ports — a subsidiary of Hong Kong-based conglomerate CK Hutchison Holdings — to operate ports on either extreme of the 82-kilometer (51-mile) waterway.According to Rebecca Bill Chavez of the Inter-American Dialogue think tank, “Panama has honored the canal treaties by maintaining the canal’s operations efficiently and ensuring its neutrality.”Yet Trump, in his inaugural address Monday, complained that “China is operating the Panama Canal, and we didn’t give it to China, we gave it to Panama.””China does not operate or control the Panama Canal,” said Chavez.- Could this change? -In the eye of the storm is Hutchinson Ports, which has operated the Balboa and Cristobal ports since 1997.Trump’s Secretary of State, Marco Rubio, has questioned whether Chinese companies could take control of the ports under orders of Beijing and “shut it down or impede our transit.”Panama’s President Jose Raul Mulino has insisted his country operates the canal on a principle of neutrality, as per the treaties.”There are reasonable concerns related to the presence of a Chinese company,” Benjamin Gedan, director of the Washington-based Wilson Center’s Latin America program, told AFP.”The channel is of enormous value to the United States, both commercially and strategically,” Gedan said, adding it is a potential target were China to exert influence over Hutchinson Ports, or even nationalize it.Beijing said Wednesday it has “never interfered” and “does not participate in the management and operation” of the canal, of which the United States is the biggest user, followed by China.Hutchinson Ports said audits a few years ago by the office of the comptroller, which oversees public spending, and the Panama Maritime Authority, found the company was in “full compliance” with its contractual obligations.The comptroller has announced another audit since Trump’s threats.- The art of the deal? -Trump has complained that American ships — including US Navy vessels —  are “severely overcharged” for using the port.But for Euclides Tapia, professor of international relations at the University of  Panama, this appears to be “a false argument” to conceal Trump’s real goal: “for Panama to reduce its relations with China to a minimum.”Panama broke diplomatic ties with Taiwan in favor of Beijing in 2017, much to Washington’s dismay.Since then, China’s footprint has expanded greatly in Panama as in the rest of Latin America, mainly through infrastructure projects.The United States remains Panama’s main political and commercial partner, but subsidiaries of Chinese companies have in recent years built a $206-million port at the Pacific entrance to the canal, and are spending some $1.4 billion on a bridge over it.”He (Trump) is definitely trying to frighten Panama,” said University of Essex international relations expert Natasha Lindstaedt.She added that “this is a negotiation tool or a distraction, or both.”- Is force likely? -Under the 1977 treaties, Panama committed to ensuring the canal is open to all countries equally.Nothing “mentions, let alone authorizes, the United States recovering or reclaiming the canal,” said Julio Yao, a former government policy advisor who was part of the Panamanian team that negotiated the treaties.According to Tapia, the international relations professor, Washington introduced amendments to the treaties that allow for unilateral US military force to defend the canal against threat of closure.”Only the fabrication of a false flag operation… could justify the use of military force in Panama” under existing conditions, said Tapia.And that could only happen “to keep the channel open, not to take it and exploit it economically,” the analyst added.The Wilson Center’s Gedan sees a military intervention as “unlikely,” but noted Trump could put pressure on Panama through tariffs, for example.

Ligue des champions: au bord du gouffre, Paris reçoit City pour un choc vertigineux

Menacé d’une piteuse élimination dès la première phase de la Ligue des champions, le Paris SG reçoit le Manchester City de Pep Guardiola mercredi au Parc des Princes (21h00) pour un choc qui vaut cher entre clubs ambitieux mais mal classés.”J’aimerais bien jouer la Ligue des champions au mois de février”, a benoîtement souligné l’international français Ousmane Dembélé en référence au barrage aller-retour si le PSG se sort de l’ornière. Une élimination au premier tour de la compétition reine serait inédite depuis l’arrivée de Qatar Sports Investment en 2011.Dembélé, qui a déjà manqué les deux dernières rencontres à cause d’un virus, a été placé sur le banc des remplaçants, tout comme le milieu Warren Zaïre-Emery. “Je me sens beaucoup mieux. J’ai eu une petite grippe. Enfin, pas petite celle-là. J’ai été mal cinq ou six jours. Depuis samedi, ça va mieux”, déclarait mardi l’attaquant, qui a marqué lors de chacun de ses quatre derniers matches.Marquinhos et Achraf Hakimi, absents aussi lors des derniers matches, sont en revanche bien titulaires face aux “Cityzens”, emmenés par Erling Haaland, Phil Foden et Kevin De Bruyne. Pour l’heure, après les matches de mardi soir, le PSG a reculé à la 26e place de la C1 avec sept points. Seuls les 24 premiers poursuivront l’aventure. Le club de la capitale est tout sauf assuré d’en être après avoir grillé des cartouches à domicile contre le PSV Eindhoven (1-1) et l’Atlético Madrid (défaite 2-1 au Parc sur un but à la dernière seconde).En face, fort de 20 buts marqués sur ses quatre derniers matches en Premier League, City émerge d’une période très difficile qui a quasiment ruiné ses chances en championnat et compromis son avenir européen (le club anglais est actuellement 24e). “C’est un match qui arrive pour les deux équipes à un moment compliqué pour le classement. Mais en même temps elles vont essayer de déployer leurs meilleures armes”, a anticipé mardi l’entraîneur du PSG Luis Enrique.- La bataille de la possession -De son côté, Pep Guardiola voit en Paris “l’une des meilleures équipes du monde”. “Du peu que j’ai vu cette saison j’adore, c’est une équipe très jeune, avec beaucoup de qualité, très dynamique, c’est jamais facile de gagner ici”, a expliqué le coach star.La confrontation est d’autant plus singulière qu’elle marque aussi les retrouvailles de deux anciens coéquipiers du FC Barcelone reconvertis entraîneurs. Alors qu’il avait tiré la couverture à lui lorsqu’on l’avait comparé à l’ex-entraîneur du Barça Xavi la saison dernière, Luis Enrique a cette fois-ci rendu à Pep ce qui est à Pep. “C’est une grande joie de le revoir. (…) Pour moi le 4-3-3 parfait du Barça, c’est Guardiola. Il a innové, j’ai la chance d’être son ami, il a aussi ouvert une manière de jouer en Angleterre et a ouvert la porte à d’autres entraîneurs”.Guardiola a rendu la politesse à celui avec lequel il entretient une “relation incroyable”, balayant une question sur le modèle qu’il aurait été pour Luis Enrique: “J’ai juste débuté plus tôt, je suis un peu plus vieux. (…) Il n’est pas un copié-collé, ce succès lui appartient, cette manière de rendre ses équipes solidaires, de combattre.”Mercredi soir, la bataille pour la possession du ballon s’annonce intense puisque les deux équipes le chassent dès sa perte: “Tout part du ballon, nous faisons tout pour avoir le ballon, plus que l’adversaire, l’avoir dans la moitié adverse. C’est très difficile de prendre le ballon à un joueur du PSG mais aussi à un joueur de City”, a devisé Luis Enrique.”Paris sera toujours une des meilleures équipes, avec en ce moment un excellent entraîneur, ça va être un super match”, a dit pour sa part l’avant-centre vedette de City, Erling Haaland.Comme le club anglais, après sa mauvaise passe européenne, Paris s’est rassuré avec une victoire à Salzbourg 3-0, et des succès en Ligue 1, en Coupe de France et a remporté le Trophée des champions.Mais le PSG se montre parfois emprunté dans le jeu et maladroit devant le but, et Luis Enrique continue de ne pas titulariser d’avant-centre au profit d’un “faux 9”. Il va pouvoir compter sur la forme retrouvée de l’ailier Bradley Barcola.Le PSG ne pouvait pas aligner sa nouvelle recrue Khvicha Kvaratskhelia avant la fin de la première phase de Ligue des champions, en vertu des règles de l’UEFA. Pour que le Géorgien joue dans cette compétition cette saison, il va falloir que Paris se qualifie.

Ligue des champions: au bord du gouffre, Paris reçoit City pour un choc vertigineux

Menacé d’une piteuse élimination dès la première phase de la Ligue des champions, le Paris SG reçoit le Manchester City de Pep Guardiola mercredi au Parc des Princes (21h00) pour un choc qui vaut cher entre clubs ambitieux mais mal classés.”J’aimerais bien jouer la Ligue des champions au mois de février”, a benoîtement souligné l’international français Ousmane Dembélé en référence au barrage aller-retour si le PSG se sort de l’ornière. Une élimination au premier tour de la compétition reine serait inédite depuis l’arrivée de Qatar Sports Investment en 2011.Dembélé, qui a déjà manqué les deux dernières rencontres à cause d’un virus, a été placé sur le banc des remplaçants, tout comme le milieu Warren Zaïre-Emery. “Je me sens beaucoup mieux. J’ai eu une petite grippe. Enfin, pas petite celle-là. J’ai été mal cinq ou six jours. Depuis samedi, ça va mieux”, déclarait mardi l’attaquant, qui a marqué lors de chacun de ses quatre derniers matches.Marquinhos et Achraf Hakimi, absents aussi lors des derniers matches, sont en revanche bien titulaires face aux “Cityzens”, emmenés par Erling Haaland, Phil Foden et Kevin De Bruyne. Pour l’heure, après les matches de mardi soir, le PSG a reculé à la 26e place de la C1 avec sept points. Seuls les 24 premiers poursuivront l’aventure. Le club de la capitale est tout sauf assuré d’en être après avoir grillé des cartouches à domicile contre le PSV Eindhoven (1-1) et l’Atlético Madrid (défaite 2-1 au Parc sur un but à la dernière seconde).En face, fort de 20 buts marqués sur ses quatre derniers matches en Premier League, City émerge d’une période très difficile qui a quasiment ruiné ses chances en championnat et compromis son avenir européen (le club anglais est actuellement 24e). “C’est un match qui arrive pour les deux équipes à un moment compliqué pour le classement. Mais en même temps elles vont essayer de déployer leurs meilleures armes”, a anticipé mardi l’entraîneur du PSG Luis Enrique.- La bataille de la possession -De son côté, Pep Guardiola voit en Paris “l’une des meilleures équipes du monde”. “Du peu que j’ai vu cette saison j’adore, c’est une équipe très jeune, avec beaucoup de qualité, très dynamique, c’est jamais facile de gagner ici”, a expliqué le coach star.La confrontation est d’autant plus singulière qu’elle marque aussi les retrouvailles de deux anciens coéquipiers du FC Barcelone reconvertis entraîneurs. Alors qu’il avait tiré la couverture à lui lorsqu’on l’avait comparé à l’ex-entraîneur du Barça Xavi la saison dernière, Luis Enrique a cette fois-ci rendu à Pep ce qui est à Pep. “C’est une grande joie de le revoir. (…) Pour moi le 4-3-3 parfait du Barça, c’est Guardiola. Il a innové, j’ai la chance d’être son ami, il a aussi ouvert une manière de jouer en Angleterre et a ouvert la porte à d’autres entraîneurs”.Guardiola a rendu la politesse à celui avec lequel il entretient une “relation incroyable”, balayant une question sur le modèle qu’il aurait été pour Luis Enrique: “J’ai juste débuté plus tôt, je suis un peu plus vieux. (…) Il n’est pas un copié-collé, ce succès lui appartient, cette manière de rendre ses équipes solidaires, de combattre.”Mercredi soir, la bataille pour la possession du ballon s’annonce intense puisque les deux équipes le chassent dès sa perte: “Tout part du ballon, nous faisons tout pour avoir le ballon, plus que l’adversaire, l’avoir dans la moitié adverse. C’est très difficile de prendre le ballon à un joueur du PSG mais aussi à un joueur de City”, a devisé Luis Enrique.”Paris sera toujours une des meilleures équipes, avec en ce moment un excellent entraîneur, ça va être un super match”, a dit pour sa part l’avant-centre vedette de City, Erling Haaland.Comme le club anglais, après sa mauvaise passe européenne, Paris s’est rassuré avec une victoire à Salzbourg 3-0, et des succès en Ligue 1, en Coupe de France et a remporté le Trophée des champions.Mais le PSG se montre parfois emprunté dans le jeu et maladroit devant le but, et Luis Enrique continue de ne pas titulariser d’avant-centre au profit d’un “faux 9”. Il va pouvoir compter sur la forme retrouvée de l’ailier Bradley Barcola.Le PSG ne pouvait pas aligner sa nouvelle recrue Khvicha Kvaratskhelia avant la fin de la première phase de Ligue des champions, en vertu des règles de l’UEFA. Pour que le Géorgien joue dans cette compétition cette saison, il va falloir que Paris se qualifie.

Trump tells Putin to make Ukraine deal ‘now’ or face tougher sanctions

US President Donald Trump stepped up the pressure on Russian counterpart Vladimir Putin to make a peace deal with Ukraine Wednesday, threatening tougher economic measures if Moscow does not agree to end the war. Trump’s warning in a Truth Social post came as the Republican seeks a quick solution to a grinding conflict that he had promised to end before even starting his second term.”If we don’t make a ‘deal,’ and soon, I have no other choice but to put high levels of Taxes, Tariffs, and Sanctions on anything being sold by Russia to the United States, and various other participating countries,” Trump said.Trump said he was “not looking to hurt Russia” and had “always had a very good relationship with President Putin,” a leader for whom he has expressed admiration in the past.”All of that being said, I’m going to do Russia, whose Economy is failing, and President Putin, a very big FAVOR. Settle now, and STOP this ridiculous War! IT’S ONLY GOING TO GET WORSE.”He added: “Let’s get this war, which never would have started if I were President, over with! We can do it the easy way, or the hard way – and the easy way is always better. It’s time to ‘MAKE A DEAL.'”Russia already faces crushing US sanctions over the war since invading Ukraine in 2022 and trade has slowed to a trickle. Trump’s predecessor Joe Biden’s administration imposed sweeping sanctions against Moscow’s energy sector earlier this month.But Trump — a billionaire tycoon famed for his book “The Art of the Deal” — and his administration reportedly believe there are ways of toughening measures to press Putin.The United States imported $2.9 billion in goods from Russia from January to November 2024 — down sharply from $4.3 billion over the same period in 2023, according to the US Department of Commerce.Top US imports from Russia include fertilizers and precious metals.- ‘Destroying Russia’ -It was Trump’s toughest line on Putin since he returned to the White House this week, and comes despite fears that it was Kyiv rather than Moscow that he would strongarm into making a peace deal.During a White House press conference on Tuesday Trump said only that it “sounds likely” that he would apply additional sanctions if Putin did not come to the table.The US president however declined to say whether he would continue Biden’s policy of sending billions of dollars in weaponry to help Ukraine. “We’re looking at that,” he said at the press conference. “We’re talking to (Ukrainian President Volodymyr) Zelensky, we’re going to be talking to President Putin very soon.”Trump has also said he expects to meet Putin — with whom he had a summit in his first term in Helsinki — soon.Prior to beginning his new inauguration on Monday, Trump had vowed to end the Ukraine war “within 24 hours” and before even taking office, raising expectations he would leverage aid to force Kyiv to make territorial concessions to Moscow.But his promised breakthrough has proved elusive.In unusually critical remarks of Putin on Monday, Trump said the Russian president was “destroying Russia by not making a deal.”Trump added that Zelensky had told him he wanted a peace agreement to end the war.Putin congratulated Trump on his inauguration for a second term on Monday.The Russian leader added that he was “open to dialogue” on the Ukraine conflict with Trump’s incoming US administration, adding he hoped any settlement would ensure “lasting peace”.Trump has repeatedly praised Putin, whose hyper-masculine style and professed attachment to traditional values has increasingly found favor among some US Christian conservatives.US special counsel Robert Mueller and the FBI both investigated alleged collusion between Russia and Trump’s 2016 presidential campaign — which Trump in his post on Wednesday dubbed once again the “Russia hoax.”Mueller won convictions of six members of the Trump campaign but said he found no evidence of criminal cooperation with Russia by the Trump campaign.

Se disant menacé de disparition, l’acier européen attend des mesures de soutien de l’UE

Tous les sites européens de fabrication d’acier menacés de fermeture dès 2025 ? Le nouveau patron du sidérurgiste ArcelorMittal France a lancé un sévère avertissement mercredi aux politiques français et européens.”La sidérurgie en Europe est en crise (…) les sites, quels qu’ils soient, sont tous à risque en Europe et donc en France aussi”, a déclaré Alain Le Grix de la Salle, lors d’une audition parlementaire à Paris.En Allemagne, c’est l’annonce choc fin novembre de la suppression de 11.000 emplois d’ici 2030, soit un tiers des effectifs, par le sidérurgiste Thyssenkrupp qui a marqué les esprits, le chancelier Olaf Scholz n’ayant pas exclu une participation de l’Etat dans le capital du sidérurgiste allemand.En France, ArcelorMittal prévoit la fermeture de deux petits sites au printemps, et a suspendu le 26 novembre ses projets d’investissement massif pour la décarbonation de sa production à Dunkerque et Fos-sur-mer, soit 1,8 milliard d’euros dont 850 millions d’aide publique. Ce qui alimente les doutes sur de possibles délocalisations d’activités qui entraîneraient in fine des fermetures de sites. Mercredi, le président d’ArcelorMittal France, qui a pris ses fonctions il y a trois mois, a tracé un tableau très noir de la crise de l’acier en Europe devant les députés français, reprenant le discours et les craintes de son prédécesseur.Alors que l’Union européenne s’est créé à partir de la mise en commun du charbon et de l’acier en 1952, la sidérurgie est désormais menacée par le coût trop important de l’énergie, par la surproduction chinoise d’acier, le niveau élevé d’importations à bas coût et le manque de demande intérieure, a-t-il dit.- “Conditions de concurrence loyale” – “La sidérurgie en Europe et donc en France est entrée dans une crise importante et grave. Les surcapacités mondiales sont un phénomène structurel qui va durer. Ces surcapacités représentent actuellement 550 à 600 millions de tonnes de production annuelle, soit 4 à 5 fois la production de l’Europe”, a-t-il énuméré.”Pour ne parler que de la Chine, elle a exporté 100 à 120 millions de tonnes l’année dernière. C’est l’équivalent de toute la consommation européenne”, a-t-il précisé.”Les Etats Unis protègent leur industrie par tous les moyens. Reste l’Europe. L’acier voyage. Nous ne sommes pas contre les importations. Nous demandons qu’elles soient limitées et qu’elles n’aient pas un effet dévastateur sur nos industries comme actuellement. Nous demandons des conditions de concurrence loyale, notamment concernant le coût du CO2″, a-t-il ajouté.”Si l’Europe ne décide pas de protéger son marché de la concurrence déloyale, alors ce sont des pans entiers de notre industrie qui vont disparaître à brève échéance. Ce n’est pas du catastrophisme, c’est malheureusement la réalité pure et simple”, a lancé le responsable.Début décembre, le syndicat de l’acier européen Eurofer avait lancé la même mise en garde, en envoyant des appels à l’aide à Bruxelles.A la même date, Lakshmi Mittal, le patron d’ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, estimait dans une tribune au Financial Times que “l’industrie européenne de l’acier n’a jamais connu de plus grand défi”.Mercredi à Davos (Suisse), où se tient le Forum économique mondial, M. Mittal a rencontré Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne, chargé de la stratégie industrielle.Celui-ci lui a assuré que “le soutien à la sidérurgie européenne est une des priorités de la Commission” qui présentera “un plan d’urgence du secteur prochainement”, selon l’entourage de M. Séjourné.M. Le Grix de la Salle a confié aux députés français qu’il attendait un plan acier européen pour le mois de mars.Les sidérurgistes attendent un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières mis en place et efficace, et des mesures de sauvegarde commerciale renforcées.Rayon d’espoir, en fonction de mesures de soutien européennes attendues, le groupe ArcelorMittal espère pouvoir prendre sa décision d’investissement de décarbonation “durant le deuxième ou le troisième trimestre”.

Turquie: des négligences graves pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts

La Turquie a commencé mercredi à enterrer ses morts, au lendemain d’un incendie qui a tué au moins 79 personnes en pleine nuit dans un luxueux hôtel d’une station de ski du centre du pays, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses accusations de négligence.Dans l’après-midi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé transparaître son émotion aux funérailles de huit membres de la famille d’un ancien député de son parti, l’AKP, dans le chef-lieu voisin de Bolu.Le chef de l’Etat a été photographié en train de sécher ses yeux à l’aide d’un mouchoir blanc, le visage marqué et dirigé vers le sol. A la suite d’analyses ADN, le parquet de Bolu a annoncé mercredi soir que 79 personnes avaient péri dans l’incendie de l’hôtel Grand Kartal de Kartalkaya, revoyant à la hausse un précédent bilan de 76 morts.Alors que douze personnes restent hospitalisées mercredi soir, les médias turcs continuent de lister les négligences qui ont conduit selon eux à ce très lourd bilan, parmi lesquelles l’absence d’alarme incendie.”Il n’y a aucune excuse pour de tels décès en 2025″, avait jugé mardi soir Özgür Özel, le chef du CHP, principal parti de l’opposition turque, devant l’imposant hôtel à la façade noircie où des recherches ont eu lieu mercredi pour retrouver d’éventuelles victimes, en pleine journée de deuil national.En cette période de vacances scolaires en Turquie, des familles entières qui séjournaient dans cet établissement de luxe, situé à deux heures d’Ankara et moins de quatre d’Istanbul, ont été décimées, surprises dans leur sommeil par les flammes et la fumée.- “Des flammes partout” -“Quand je suis arrivé, il y avait des flammes partout, on entendait des cris (…) J’ai vu une personne se défenestrer”, a confié à l’AFP Cevdet Can, responsable d’une école de ski de la station, se disant très “affecté” par la mort d’un nombre important d’enfants.”J’ai perdu cinq de mes élèves”, a raconté à l’AFP un moniteur de ski, Necmi Kepcetutan, lui-même réchappé des flammes.D’autres survivants ont dénoncé dès mardi l’absence d’alarme incendie et de portes coupe-feu dans l’hôtel Grand Kartal.Onze personnes, dont un adjoint au maire de Bolu, le chef des pompiers de la ville, le propriétaire du Grand Kartal, son directeur général et son chef-électricien ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête lancée par le ministère de la Justice, qui lui a assigné six procureurs.La direction de l’hôtel a exprimé “sa peine”, assurant “coopérer avec les autorités pour faire toute la lumière sur cet accident”.L’établissement de luxe (plusieurs centaines d’euros la nuitée) était pratiquement plein en ces vacances scolaires d’hiver en Turquie, avec 238 clients enregistrés.- “Négligences” -Selon le ministère du Tourisme, l’hôtel avait été “vérifié” par les pompiers en 2021 et 2024, mais plusieurs médias turcs ont affirmé mercredi que la dernière inspection remontait en réalité à 2007.Le ministère et la municipalité d’opposition de Bolu se renvoient la responsabilité des certifications de conformité aux normes de sécurité.L’agence étatique Anadolu a publié mercredi un document en date du 2 janvier, délivré par la municipalité de Bolu, attestant de la conformité d’un nouveau “café-restaurant” de 70m2 aménagé au 4e étage de l’hôtel, d’où serait parti l’incendie selon la presse turque.Les autorités ont affirmé que l’incendie avait éclaté peu avant 03H30 (00H30 GMT) mardi, et que les pompiers sont arrivés sur place en moins de 45 minutes. Mais des témoins et rescapés affirment que l’incendie avait débuté plus tôt.”Ce n’est pas l’incendie mais les négligences qui ont causé la mort” des vacanciers, a jugé le quotidien progouvernemental Hürriyet.Le ministre du Tourisme a démenti l’absence d’escaliers de secours, évoquée par certains rescapés, affirmant que l’hôtel en comptait deux.”J’ai vu des issues de secours, mais je vous conseille de comparer celles des hôtels voisins à celles de cet hôtel…”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un secouriste de l’Agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad).

Turquie: des négligences graves pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts

La Turquie a commencé mercredi à enterrer ses morts, au lendemain d’un incendie qui a tué au moins 79 personnes en pleine nuit dans un luxueux hôtel d’une station de ski du centre du pays, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses accusations de négligence.Dans l’après-midi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé transparaître son émotion aux funérailles de huit membres de la famille d’un ancien député de son parti, l’AKP, dans le chef-lieu voisin de Bolu.Le chef de l’Etat a été photographié en train de sécher ses yeux à l’aide d’un mouchoir blanc, le visage marqué et dirigé vers le sol. A la suite d’analyses ADN, le parquet de Bolu a annoncé mercredi soir que 79 personnes avaient péri dans l’incendie de l’hôtel Grand Kartal de Kartalkaya, revoyant à la hausse un précédent bilan de 76 morts.Alors que douze personnes restent hospitalisées mercredi soir, les médias turcs continuent de lister les négligences qui ont conduit selon eux à ce très lourd bilan, parmi lesquelles l’absence d’alarme incendie.”Il n’y a aucune excuse pour de tels décès en 2025″, avait jugé mardi soir Özgür Özel, le chef du CHP, principal parti de l’opposition turque, devant l’imposant hôtel à la façade noircie où des recherches ont eu lieu mercredi pour retrouver d’éventuelles victimes, en pleine journée de deuil national.En cette période de vacances scolaires en Turquie, des familles entières qui séjournaient dans cet établissement de luxe, situé à deux heures d’Ankara et moins de quatre d’Istanbul, ont été décimées, surprises dans leur sommeil par les flammes et la fumée.- “Des flammes partout” -“Quand je suis arrivé, il y avait des flammes partout, on entendait des cris (…) J’ai vu une personne se défenestrer”, a confié à l’AFP Cevdet Can, responsable d’une école de ski de la station, se disant très “affecté” par la mort d’un nombre important d’enfants.”J’ai perdu cinq de mes élèves”, a raconté à l’AFP un moniteur de ski, Necmi Kepcetutan, lui-même réchappé des flammes.D’autres survivants ont dénoncé dès mardi l’absence d’alarme incendie et de portes coupe-feu dans l’hôtel Grand Kartal.Onze personnes, dont un adjoint au maire de Bolu, le chef des pompiers de la ville, le propriétaire du Grand Kartal, son directeur général et son chef-électricien ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête lancée par le ministère de la Justice, qui lui a assigné six procureurs.La direction de l’hôtel a exprimé “sa peine”, assurant “coopérer avec les autorités pour faire toute la lumière sur cet accident”.L’établissement de luxe (plusieurs centaines d’euros la nuitée) était pratiquement plein en ces vacances scolaires d’hiver en Turquie, avec 238 clients enregistrés.- “Négligences” -Selon le ministère du Tourisme, l’hôtel avait été “vérifié” par les pompiers en 2021 et 2024, mais plusieurs médias turcs ont affirmé mercredi que la dernière inspection remontait en réalité à 2007.Le ministère et la municipalité d’opposition de Bolu se renvoient la responsabilité des certifications de conformité aux normes de sécurité.L’agence étatique Anadolu a publié mercredi un document en date du 2 janvier, délivré par la municipalité de Bolu, attestant de la conformité d’un nouveau “café-restaurant” de 70m2 aménagé au 4e étage de l’hôtel, d’où serait parti l’incendie selon la presse turque.Les autorités ont affirmé que l’incendie avait éclaté peu avant 03H30 (00H30 GMT) mardi, et que les pompiers sont arrivés sur place en moins de 45 minutes. Mais des témoins et rescapés affirment que l’incendie avait débuté plus tôt.”Ce n’est pas l’incendie mais les négligences qui ont causé la mort” des vacanciers, a jugé le quotidien progouvernemental Hürriyet.Le ministre du Tourisme a démenti l’absence d’escaliers de secours, évoquée par certains rescapés, affirmant que l’hôtel en comptait deux.”J’ai vu des issues de secours, mais je vous conseille de comparer celles des hôtels voisins à celles de cet hôtel…”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un secouriste de l’Agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad).