Face aux menaces de censure, Barnier plaide pour la “stabilité” et “l’intérêt général”

Face aux menaces de censure brandies par la gauche et l’extrême droite, Michel Barnier a plaidé pour la “stabilité” et défendu “l’intérêt général” au-delà “des petites combines”.”Le temps que j’ai devant moi, ça dépend d’une éventuelle coalition des contraires, si je puis dire, à l’Assemblée nationale. Je ne sais pas si cela se produira. J’y suis prêt”, a déclaré le Premier ministre devant le 106e Congrès des maires, assurant que les Français souhaitent “la stabilité”.Fragilisé aussi au sein de son gouvernement par les macronistes qui contestent ses mesures fiscales, il a estimé qu’il y avait “un intérêt commun plus important que nos propres intérêts à travailler ensemble”, ajoutant, dans une allusion au ministre de l’Economie Antoine Armand, que “quand on est loyal (…) on a de meilleures chances de faire face à l’adversité”.Le locataire de Bercy a déclenché une mini-tempête en s’opposant au Premier ministre sur les suppressions d’allègements de cotisations patronales, même réduites de quatre à trois milliards d’euros par le Sénat. Elles déplaisent à Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes, pour qui elles vont à rebours de la politique de l’offre soutenue depuis 2017.- “Dos au mur” -Au-delà du budget, un “moment particulièrement difficile”, Michel Barnier a souhaité relever “la ligne d’horizon” et promis de présenter en début d’année prochaine “une cinquantaine” de mesures qui seront “mises en chantier” dans les trois ans. “Je ne suis pas là seulement à Matignon pour, avec le gouvernement, gérer en défensive, le dos au mur, un budget difficile et faire des économies effrénées”, a-t-il expliqué.Après le RN, la gauche, dans une tribune au Monde jeudi, a agité à son tour la menace d’une censure si “Michel Barnier “s’entête à vouloir contourner le Parlement et à piétiner le vote du 7 juillet des Françaises et des Français pour imposer son budget par 49.3”.Le texte, visant à montrer l’unité du Nouveau Front populaire, est cosigné par Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Écologistes) mais aussi Lucie Castets, toujours présentée comme “candidate du Nouveau Front populaire à Matignon”.Une manière de rappeler, au lendemain des déclarations de Marine Le Pen menaçant de voter la censure “si le pouvoir d’achat des Français est amputé”, que la gauche est la première force d’opposition, même si elle ne peut faire tomber le gouvernement qu’avec le soutien du RN.Comme Marine Le Pen, les responsables parlementaires de la gauche seront reçus à Matignon en début de semaine prochaine mais il est peu probable qu’ils en ressortent satisfaits. – La censure, et après ? -La possibilité d’une crise financière, agitée par l’exécutif en cas de rejet du budget, tout comme l’appel “à la stabilité” lancé par le président de la République Emmanuel Macron depuis le G20, ne semblent guère avoir de prise sur eux.  D’autant plus que, selon un sondage Elabe, 51% des Français (dont 61% des électeurs RN et 72% des électeurs NFP) souhaitent une motion de censure.Pour autant, les leaders de gauche n’évoquent pas dans leur tribune de stratégie commune après avoir renversé Michel Barnier.Quand bien même Lucie Castets reste leur candidate officielle, me premier secrétaire du PS Olivier Faure a indiqué sur BFMTV ne pas croire qu’Emmanuel Macron l’appellera à Matignon. Si une partie des socialistes pourraient soutenir une nomination de Bernard Cazeneuve, cela supposerait une alliance avec le bloc central qui les diviserait et serait rejetée par le reste du NFP. Et, en cas de crise prolongée, Olivier Faure juge qu’une présidentielle anticipée “ne serait pas une bonne solution” au contraire de LFI qui mise dessus pour imposer une candidature de Jean-Luc Mélenchon.Côté macronistes, si Antoine Armand a reçu le soutien de son homologue macroniste de l’Industrie Marc Ferracci, il s’est fait tacler sur RMC par celui des Transports, le LR François Durovray, pour qui “on doit s’exprimer en famille, pas à l’extérieur”.Et M. Armand a relancé les spéculations sur une sortie du gouvernement des macronistes en se disant “surtout” membre de la “famille Ensemble pour la République” avant d’être “ministre de Michel Barnier”.far-lum-sl-are/sde/gvy

Mali junta appoints general to replace sacked civilian PMThu, 21 Nov 2024 16:34:18 GMT

Mali’s junta on Thursday named General Abdoulaye Maiga as the new prime minister a day after sacking civilian premier Choguel Kokalla Maiga after he criticised military leaders.General Maiga had until now served as government spokesman in the West African country, which is plagued by jihadist and separatist violence and has been led by the military …

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Le président Macron accuse les Haïtiens qui ont limogé leur Premier ministre d’être “complètement cons”

Le président français Emmanuel Macron a accusé d’être “complètement cons” les responsables haïtiens qui ont limogé Garry Conille, nommé Premier ministre il y a cinq mois pour tenter de stabiliser son pays, selon une vidéo tournée mercredi à Rio qui circule sur les réseaux sociaux.Dans cette vidéo tournée en marge du G20 avant son départ vers le Chili en dehors de la présence de la presse, le chef de l’État répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpellait “de manière insistante” en l’accusant lui et la France “d’être responsables de la situation en Haïti”. “Là franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic”, lui répond Emmanuel Macron. “Et là, ce qu’ils ont fait, le Premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré!”, a-t-il ajouté en référence au limogeage de Garry Conille par le conseil présidentiel de transition haïtien.”C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable”, poursuit-il avant que la vidéo s’interrompe.Emmanuel Macron a ensuite mentionné la crise haïtienne jeudi lors d’un discours sur la relation avec l’Amérique latine prononcé devant le Congrès du Chili dans la ville de Valparaiso.”La France continuera d’apporter son soutien au peuple haïtien et de soutenir toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et recréer un chemin vers une situation politique stable. Les Haïtiens le méritent”, a-t-il déclaré.En proie à des crises politique, sécuritaire, socio-économique et humanitaire, attisées par la violence des gangs qui contrôlent 80% de la capitale Port-au-Prince, ce pays des Caraïbes est en plein chaos. La décision de démettre Garry Conille de ses fonctions est survenue le 10 novembre alors que le Conseil de transition souhaitait changer des responsables des ministères de la Justice, des Finances, de la Défense et de la Santé, contre son avis. Pour M. Conille, “la résolution du Conseil présidentiel de transition (…) est clairement entachée d’illégalité”. 

Budget de la Sécu: les députés macronistes trancheront mardi sur leur position en commission mixte paritaire

Les députés Ensemble pour la République (EPR) trancheront mardi sur la position que devra adopter leur représentant au sein de la commission mixte paritaire qui se réunira le lendemain pour tenter de parvenir à un compromis sur le budget de la Sécurité sociale, selon des sources parlementaires.”La position du groupe sera tranchée mardi”, a affirmé jeudi à l’AFP l’entourage du président du groupe macroniste Gabriel Attal. “On votera probablement”, a indiqué de son côté un député sous couvert d’anonymat.Une commission mixte paritaire, composée de sept sénateurs et sept députés, doit se réunir mercredi à 14H00 pour accorder les points de vue du Sénat et de l’Assemblée sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. L’examen de ce PLFSS est en cours au Sénat, après n’avoir pu se terminer dans les délais constitutionnels impartis à l’Assemblée nationale.Plusieurs députés EPR envisagent sous couvert d’anonymat que cette CMP n’aboutisse pas. La voix de la représentante du groupe, Stéphanie Rist, y sera décisive, la coalition gouvernementale comptant huit membres titulaires sur quatorze.Le groupe EPR fait depuis plusieurs jours monter la pression sur la question de la baisse des exonérations de cotisations patronales, protestant contre une mesure du gouvernement incluse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui aboutirait à alourdir le coût du travail de quatre milliards d’euros.Si un député juge “impossible” que les siens censurent le gouvernement de Michel Barnier, il envisage une forme de riposte graduée, avec d’abord l’éventualité de faire échouer la CMP, et ensuite celle que les ministres EPR sortent du gouvernement.Le ministre de l’Économie Antoine Armand a ainsi rappelé dans une interview au Parisien mercredi qu’il était  “ministre de Michel Barnier et surtout [qu’il appartenait] à la famille Ensemble pour la République”, laquelle dit “attention à l’impôt de trop!”.Invité de l’Association des journalistes parlementaires, le député EPR Mathieu Lefèvre a affirmé considérer “à titre personnel qu’une copie où il y a un euro d’augmentation de coût du travail n'[était] pas acceptable”. “C’est tout ou rien”, a-t-il insisté, alors que le gouvernement a proposé de diviser par deux l’effort demandé aux entreprises.Un autre député, s’exprimant sous couvert d’anonymat jeudi, estime lui “qu’en deçà du milliard” un accord pourrait s’esquisser.”La loi du tout ou rien ne pourra pas marcher dans cette CMP, parce que si tout le monde fait ça, ce sera rien”, a affirmé le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale Yannick Neuder (LR).

South Sudan rejects ‘malicious’ report on Kiir family businessesThu, 21 Nov 2024 15:32:35 GMT

South Sudan on Thursday rejected claims by a US-based watchdog that President Salva Kiir’s family had built up a vast corporate empire in one of the world’s poorest countries.The Sentry group said it had mapped 126 Kiir family companies that span a range of industries “central” to the South Sudanese economy including mining, petroleum, banking, …

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Des députés du NFP recommandent 17 mesures pour lutter contre l’évasion fiscale

Taxe sur le patrimoine mondial des milliardaires, interdiction des montages complexes, lutte contre les pratiques des Etats non coopératifs: un rapport de députés du Nouveau front populaire présenté à la presse jeudi recommande 17 mesures pour lutter contre l’évasion fiscale.Mathilde Feld (LFI) et Nicolas Sansu (PCF), les deux co-rapporteurs, ont mis sur la table un bouquet de 17 recommandations contre la fraude et l’évasion fiscales, tout en dénonçant un manque de “volonté politique” des “gouvernements successifs” pour combattre ce phénomène. Parmi ces mesures: interdire “les campagnes de publicité faisant la promotion de mécanismes d’évitement fiscal”, instaurer un “impôt minimum” de 2% du patrimoine pour les foyers fiscaux français disposant d’un patrimoine supérieur à un milliard d’euros, élargir la liste des Etats et territoires non-coopératifs en incluant notamment les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg…  L’un des autres co-rapporteurs, le député communiste Nicolas Sansu, a défendu l’idée d’interdire la publicité des “cabinets d’avocats fiscalistes dans tous les grands magazines”, dénonçant des annonces qui expliquent “comment échapper à l’impôt”. Les rapporteurs reprennent également l’idée d’une taxe “mondiale” pour les milliardaires à hauteur de 2% de leur patrimoine, une proposition de l’économiste franco-américain spécialiste des inégalités, Gabriel Zucman. “Fixer un taux d’imposition de 2 % sur les patrimoines dépassant un milliard d’euros (…) permettra de créer environ 13 milliards de recettes supplémentaires”, a notamment estimé Mathilde Feld.Le rapport dresse également le constat d’une administration et d’une législation fiscale “trop affaiblies depuis des années” et qui “ne sont plus en mesure de lutter efficacement contre l’évasion fiscale”.  Un total de “30.000 postes ont été supprimés à la direction générale des Finances publiques (DGFIP)” depuis sa création en 2008, soit “un quart” des effectifs, a expliqué Mathilde Feld. Le rapport recommande notamment que les effectifs de la DGFIP soient a minima “stables en 2025”.

Stock markets waver as Nvidia, Ukraine tensions urge caution

Stock markets were little changed in Europe and on Wall Street Thursday after Ukraine claimed that Moscow fired an intercontinental ballistic missile, ratcheting up fears of further escalation in the war on Europe’s doorstep.Quarterly earnings from the AI chip giant Nvidia also gave investors reason for pause, failing to match the sky-high expectations of many analysts that might underpin further tech stock gains.But bitcoin resumed its march higher at around $97,000 on expectations that Donald Trump, spurred by cryptocurrency cheerleader Elon Musk, will bring it further into everyday use upon re-entering the White House in January.”Will Americans be able to use crypto to pay their taxes in future? There is a bigger possibility of this happening now than before the election,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.But the mood was decidedly more cautious in mainstream markets after this week’s developments in the Ukraine war, with the US and Britain authorising Kyiv to make long-distance strikes into Russia, prompting warnings of retaliation by Moscow.Ukraine’s claim Thursday that Moscow had fired an intercontinental ballistic missile for the first time in combat added to uncertainty over what might come next.Oil prices also rose “as geopolitical tensions outweighed concerns over rising US crude supplies”, said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown. “Geopolitical fears have also sent gold higher in recent sessions as investors look for some safety as Russia-Ukraine tensions escalate,” he added.Asian stocks had mostly fallen earlier Thursday under pressure from Nvidia’s earnings, though analysts said profit-taking was unlikely to dampen enthusiasm for the key AI player. “The negative market reaction to Nvidia’s results suggests investors are now focusing on the minutiae rather than the big picture,” said Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.”That’s a natural evolution as the more people zoom in on a company, the more they learn about it, and the more granular detail they want.”Elsewhere on the corporate front, shares in Indian conglomerate Adani Group tanked after US prosecutors charged its owner Gautam Adani with handing out more than $250 million in bribes for key contracts.Flagship operation Adani Enterprises dived almost 20 percent, while several of its subsidiaries — from coal to media businesses — lost 10 to 20 percent. – Key figures around 1455 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 43,489.58 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 5,907.37New York – Nasdaq: DOWN 0.4 percent at 18,887.91London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,123.38Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,190.62Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 19,065.93Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 38,026.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 19,601.11 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,370.40 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0531 from $1.0545 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2632 from $1.2652Dollar/yen: DOWN at 154.09 yen from 155.45 yenEuro/pound: UP at 83.38 pence from 83.33 penceBrent North Sea Crude: UP 1.3 percent at $74.07 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $70.04 per barrel    

Kenya scraps Adani deals as Ruto attempts to reset presidencyThu, 21 Nov 2024 14:56:56 GMT

Kenyan President William Ruto sought Thursday to turn the page on a difficult year, cancelling controversial deals with India’s Adani Group and vowing to tackle corruption, police kidnappings and gender-based violence.With the country on edge over multiple issues, there was a heavy police presence around parliament in Nairobi ahead of Ruto’s annual state of the …

Kenya scraps Adani deals as Ruto attempts to reset presidencyThu, 21 Nov 2024 14:56:56 GMT Read More »

Kenya scraps Adani deals as Ruto attempts to reset presidency

Kenyan President William Ruto sought Thursday to turn the page on a difficult year, cancelling controversial deals with India’s Adani Group and vowing to tackle corruption, police kidnappings and gender-based violence.With the country on edge over multiple issues, there was a heavy police presence around parliament in Nairobi ahead of Ruto’s annual state of the nation address.His speech did not shy away from the many controversies dogging his administration.The biggest shock was his announcement that India’s Adani Group would no longer be involved in plans to expand Kenya’s electricity network and its main airport, Jomo Kenyatta International.The Adani Group was to invest $1.85 billion in the Jomo Kenyatta airport and $736 million in state-owned utility KETRACO, despite claims of corruption in the procurement process.The final straw may have come when the Indian group’s founder Gautam Adani was charged in the United States on Wednesday with massive bribery and fraud.Ruto said his decision was based on “new information provided by investigative agencies and partner nations”.He also addressed the deep concern in Kenya over a spate of abductions by security forces following mass protests between June and August over an unpopular finance bill.Rights groups accuse the security forces of a brutal crackdown, with more than 60 people killed during the protests and dozens kidnapped in the following months, many of them tortured and some killed.Ruto said many of the detentions were legitimate actions against “criminals and subversive elements”. But he added: “I condemn any excessive or extrajudicial action which puts the life and liberty of any person at risk, including disappearances and threats to life.”He also addressed gender-based violence after reports that 97 women have been murdered in the last three months alone. To loud cheers from the women in parliament, Ruto called on all society to help raise boys “into morally upright men who will never need to affirm their masculinity at the expense of women”.- ‘Times are hard’ -Ruto won a hard-fought election in 2022 with a pitch to help the country’s poor.But large debts have left Kenya spending more on interest payments than health and education.While economic growth has remained relatively strong at 5.4 percent last year, a third of Kenya’s 52 million people live in poverty.”It is undeniable that for many Kenyans times are hard and the struggle to meet their basic daily needs is daunting,” Ruto said.But he listed a series of successes, including taming inflation — down from 9.6 percent to 2.7 percent over two years — stabilising the currency and increasing agricultural production. He also heralded a new health insurance scheme, which has been beset by technical difficulties since its launch last month, vowing that it would ultimately provide “accessible and affordable” healthcare across the country.Ruto came into his speech with an urgent need to reset his presidency after mounting criticism, including from church leaders, over abductions, the cost-of-living crisis and corruption.Recent weeks have also seen international condemnation over the forced extradition of foreign nationals kidnapped on Kenyan soil, including four Turkish refugees and the Ugandan opposition leader Kizza Besigye.