Retraites: le rapporteur général du budget de la Sécu à l’Assemblée défend le compromis annoncé par Wauquiez

Le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée, Yannick Neuder (LR), a défendu jeudi auprès de l’AFP la mesure de revalorisation des retraites annoncée par le chef de file de son groupe Laurent Wauquiez, critiquée jusque dans les rangs de la droite.”Le dispositif proposé par la Droite républicaine est protecteur pour nos retraités, qu’ils soient au-dessus ou en dessous du Smic”, assure M. Neuder.M. Wauquiez a annoncé le 11 novembre sur TF1 ce compromis, qui prévoit d’augmenter les retraites de la moitié de l’inflation au 1er janvier, puis d’une deuxième moitié au 1er juillet pour les seules pensions sous le Smic.Le projet initial du gouvernement prévoyait de reporter de six mois, du 1er janvier 2025 au 1er juillet 2026, l’indexation des retraites sur l’inflation, une mesure censée rapporter trois milliards d’euros.Critiquée sur la forme, l’annonce de M. Wauquiez a aussi mécontenté sur le fond, y compris au sein des partis de la coalition gouvernementale.La députée EPR Olivia Grégoire a ainsi soulignée auprès de la presse que fin 2025 les retraites seraient plus basses que prévu pour les retraités au-dessus du Smic, et qu’en plus cette moindre revalorisation se répercuterait sur les années suivantes.Le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a lui demandé à Michel Barnier de “revenir” sur cette mesure qui fait selon lui “neuf millions de perdants parmi les retraités”.Car, a détaillé l’ancien ministre du Travail, ceux qui ne bénéficieront que d’une revalorisation de la moitié de l’inflation, “il va leur manquer à peu près 1%” cette année mais aussi “en 2026 et en 2027, jusqu’à la fin de leurs jours”.Auprès de l’AFP, M. Neuder rétorque, tableaux à l’appui, que “jusqu’en décembre 2026 personne ne perd rien”. Selon le député, le projet du gouvernement prévoyait pour 2026 une revalorisation en juillet, alors que la proposition LR avance cette dernière à janvier; de sorte que le cumul des pensions perçues en 2025 et 2026 est quasiment identique dans les deux configurations.Interrogé, un député du bloc central contredit cependant sous couvert d’anonymat cet argument: “Laurent Wauquiez dit que le projet du gouvernement c’était de décaler de manière pérenne l’indexation tous les ans en juillet mais rien n’indique cela”, a-t-il affirmé jeudi.

Stock markets push higher but Ukraine tensions urge caution

Stock markets mostly rose in Europe and on Wall Street on Thursday, recovering from recent selling but with investors wary of the escalating Ukraine war on Europe’s doorstep. Quarterly earnings from the AI chip giant Nvidia also gave investors reason for pause, after failing to match the sky-high expectations of many analysts that could underpin further tech stock gains.But bitcoin resumed its march higher at around $97,000 on expectations that Donald Trump, spurred by cryptocurrency cheerleader Elon Musk, will bring it further into everyday use upon re-entering the White House in January.”Will Americans be able to use crypto to pay their taxes in future? There is a bigger possibility of this happening now than before the election,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.Stocks in Asia had opened lower in the wake of Wall Street weakness Wednesday ahead of the Nvidia report, which showed a $19 billion quarterly profit on red-hot demand for its artificial intelligence chips.While above expectations, it was not the blockbuster profit many investors had hoped for, and weighed on European markets for much of the session.But after a hesitant opening US stocks bounced higher, pulling European indices into positive territory at their close. Analysts cautioned however that with Washington saying Russia had used an “experimental” midrange ballistic missile against Ukraine, caution will remain the watchword.That caution helped push up the dollar, long seen as a haven in times of uncertainty.Oil prices also rose “as geopolitical tensions outweighed concerns over rising US crude supplies”, said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown. “Geopolitical fears have also sent gold higher in recent sessions as investors look for some safety as Russia-Ukraine tensions escalate,” he added.Further deterioration of the conflict ahead of Trump’s return to the presidency would add to unease about how his tax and tariff plans could play out on global business in the coming months.In Asia, shares in Indian conglomerate Adani Group tanked after US prosecutors charged its owner Gautam Adani with handing out more than $250 million in bribes for key contracts.Flagship operation Adani Enterprises dived almost 20 percent, while several of its subsidiaries — from coal to media businesses — lost 10 to 20 percent. – Key figures around 1655 GMT -New York – Dow: UP 0.8 percent at 43,775.11 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 5,929.45New York – Nasdaq: DOWN 0.5 percent at 18,881.36London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 8,149.27 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,213.32 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 19,146.17 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 38,026.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 19,601.11 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,370.40 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0482 from $1.0545 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2593 from $1.2652Dollar/yen: UP at 154.55 yen from 155.45 yenEuro/pound: DOWN at 83.23 pence from 83.33 penceBrent North Sea Crude: UP 1.5 percent at $73.89 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $69.88 per barrel    

Accalmie judiciaire entre Noël Le Graët et Amélie Oudéa-Castera

Après le classement récent de l’enquête le visant pour harcèlement, l’ancien patron du football français Noël Le Graët a retiré sa plainte en diffamation contre l’ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, qui ne sera donc pas jugée comme prévu par la Cour de justice de la République (CJR) début décembre.L’ancienne ministre a annoncé elle-même sur X ce retrait de plainte: “Noël Le Graët a fait savoir à la CJR qu’il retirait sa plainte en diffamation contre moi. En cas de procès, il aurait eu à revenir devant la Cour sur les écarts répétés de langage et de comportement qui l’avaient conduit à démissionner de la Fédération française de football”, a écrit Mme Oudéa-Castera jeudi.”Comme à l’époque pour sa démission, il prend une sage décision pour lui comme pour la Fédération française de football (FFF)”, a encore lancé l’éphémère ministre de l’Education nationale, début 2024.Après onze années de règne, entre succès sportifs, redressement économique et épilogue dans la tempête médiatique, M. Le Graët avait quitté la tête de la FFF fin février 2023 sous pression, après un rapport d’audit accablant de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) sur sa gestion, sur fond d’accusations de harcèlement sexuel. Des accusations que M. Le Graët niait farouchement.- Perte de temps -Quelques heures après le départ de M. Le Graët fin février, son avocat avait annoncé la plainte contre Mme Oudéa-Castera, affirmant que la ministre avait “menti” sur ce rapport de l’IGESR, qui n’avait pas été rendu public.La plainte pour diffamation concernait des propos tenus par Amélie Oudéa-Castera, dans l’exercice de ses fonctions de ministre, à l’occasion d’une conférence de presse du 15 février 2023 et d’une interview du 5 mars 2023. Me Marembert soulignait également à l’époque une différence entre la synthèse du document, publiée le 15 février qui mentionnait des “paroles” et des SMS, “des propos ou des écrits ambigus pour certains et à caractère clairement sexuel pour d’autres”, et son intégralité.Sollicité par l’AFP, Me Thierry Marembert a “confirmé le retrait de la plainte, qui date de mardi”. “La justice a tranché. Noël Le Graët s’est longuement expliqué, a été crû et a été innocenté”, a-t-il poursuivi.L’ex-patron du foot français, contacté plusieurs fois, n’a pas pu pour le moment commenter sa décision. M. Le Graët a bénéficié le 17 octobre d’un classement du parquet de Paris pour infraction insuffisamment caractérisée, dans l’enquête pour harcèlement moral et sexuel ouverte 18 mois plus tôt et qui avait précipité sa chute.”Les Français n’ont pas besoin de Noël Le Graët pour se faire leur opinion de +AOC+”, telle qu’est surnommée l’ex-ministre, a cinglé Me Marembert. “Inutile de perdre du temps.” Son client “entend se consacrer à sa famille et au monde du football, ses deux grandes passions, à qui il a encore beaucoup à apporter”, a-t-il ajouté.- Procédure administrative -Une source judiciaire a confirmé à l’AFP la réception par la CJR d’un courrier daté de mardi “émanant des conseils de M. Le Graët et faisant état de son intention de se désister de (sa) plainte en diffamation”. “Il appartiendra à la CJR de tirer les conséquences de ce désistement, s’il était confirmé, lors de l’audience qui s’ouvrira le 3 décembre” et qui était prévue pour durer jusqu’au lendemain, a ajouté cette source.Comme le prévoit le droit de la presse et sauf cas particuliers, le désistement du plaignant met procéduralement un terme à l’action engagée, lorsqu’il est effectif.Me Thierry Marembert a indiqué que la procédure devant la justice administrative pour obtenir l’annulation du rapport de l’IGESR était toujours en cours, sans date d’audience prévue à ce stade.

UK sanctions Angola’s Isabel dos Santos in graft crackdownThu, 21 Nov 2024 17:13:56 GMT

The UK government on Thursday announced sanctions on Angola’s Isabel dos Santos, the billionaire businesswoman and daughter of the country’s former president, as part of a new anti-corruption drive.It also sanctioned Dmytro Firtash, a Ukrainian tycoon with links to the Kremlin, and Aivars Lembergs, one of Latvia’s richest people, who is accused of abusing his …

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Face aux menaces de censure, Barnier plaide pour la “stabilité” et “l’intérêt général”

Face aux menaces de censure brandies par la gauche et l’extrême droite, Michel Barnier a plaidé pour la “stabilité” et défendu “l’intérêt général” au-delà “des petites combines”.”Le temps que j’ai devant moi, ça dépend d’une éventuelle coalition des contraires, si je puis dire, à l’Assemblée nationale. Je ne sais pas si cela se produira. J’y suis prêt”, a déclaré le Premier ministre devant le 106e Congrès des maires, assurant que les Français souhaitent “la stabilité”.Fragilisé aussi au sein de son gouvernement par les macronistes qui contestent ses mesures fiscales, il a estimé qu’il y avait “un intérêt commun plus important que nos propres intérêts à travailler ensemble”, ajoutant, dans une allusion au ministre de l’Economie Antoine Armand, que “quand on est loyal (…) on a de meilleures chances de faire face à l’adversité”.Le locataire de Bercy a déclenché une mini-tempête en s’opposant au Premier ministre sur les suppressions d’allègements de cotisations patronales, même réduites de quatre à trois milliards d’euros par le Sénat. Elles déplaisent à Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes, pour qui elles vont à rebours de la politique de l’offre soutenue depuis 2017.- “Dos au mur” -Au-delà du budget, un “moment particulièrement difficile”, Michel Barnier a souhaité relever “la ligne d’horizon” et promis de présenter en début d’année prochaine “une cinquantaine” de mesures qui seront “mises en chantier” dans les trois ans. “Je ne suis pas là seulement à Matignon pour, avec le gouvernement, gérer en défensive, le dos au mur, un budget difficile et faire des économies effrénées”, a-t-il expliqué.Après le RN, la gauche, dans une tribune au Monde jeudi, a agité à son tour la menace d’une censure si “Michel Barnier “s’entête à vouloir contourner le Parlement et à piétiner le vote du 7 juillet des Françaises et des Français pour imposer son budget par 49.3”.Le texte, visant à montrer l’unité du Nouveau Front populaire, est cosigné par Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Écologistes) mais aussi Lucie Castets, toujours présentée comme “candidate du Nouveau Front populaire à Matignon”.Une manière de rappeler, au lendemain des déclarations de Marine Le Pen menaçant de voter la censure “si le pouvoir d’achat des Français est amputé”, que la gauche est la première force d’opposition, même si elle ne peut faire tomber le gouvernement qu’avec le soutien du RN.Comme Marine Le Pen, les responsables parlementaires de la gauche seront reçus à Matignon en début de semaine prochaine mais il est peu probable qu’ils en ressortent satisfaits. – La censure, et après ? -La possibilité d’une crise financière, agitée par l’exécutif en cas de rejet du budget, tout comme l’appel “à la stabilité” lancé par le président de la République Emmanuel Macron depuis le G20, ne semblent guère avoir de prise sur eux.  D’autant plus que, selon un sondage Elabe, 51% des Français (dont 61% des électeurs RN et 72% des électeurs NFP) souhaitent une motion de censure.Pour autant, les leaders de gauche n’évoquent pas dans leur tribune de stratégie commune après avoir renversé Michel Barnier.Quand bien même Lucie Castets reste leur candidate officielle, me premier secrétaire du PS Olivier Faure a indiqué sur BFMTV ne pas croire qu’Emmanuel Macron l’appellera à Matignon. Si une partie des socialistes pourraient soutenir une nomination de Bernard Cazeneuve, cela supposerait une alliance avec le bloc central qui les diviserait et serait rejetée par le reste du NFP. Et, en cas de crise prolongée, Olivier Faure juge qu’une présidentielle anticipée “ne serait pas une bonne solution” au contraire de LFI qui mise dessus pour imposer une candidature de Jean-Luc Mélenchon.Côté macronistes, si Antoine Armand a reçu le soutien de son homologue macroniste de l’Industrie Marc Ferracci, il s’est fait tacler sur RMC par celui des Transports, le LR François Durovray, pour qui “on doit s’exprimer en famille, pas à l’extérieur”.Et M. Armand a relancé les spéculations sur une sortie du gouvernement des macronistes en se disant “surtout” membre de la “famille Ensemble pour la République” avant d’être “ministre de Michel Barnier”.far-lum-sl-are/sde/gvy

Mali junta appoints general to replace sacked civilian PMThu, 21 Nov 2024 16:34:18 GMT

Mali’s junta on Thursday named General Abdoulaye Maiga as the new prime minister a day after sacking civilian premier Choguel Kokalla Maiga after he criticised military leaders.General Maiga had until now served as government spokesman in the West African country, which is plagued by jihadist and separatist violence and has been led by the military …

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Le président Macron accuse les Haïtiens qui ont limogé leur Premier ministre d’être “complètement cons”

Le président français Emmanuel Macron a accusé d’être “complètement cons” les responsables haïtiens qui ont limogé Garry Conille, nommé Premier ministre il y a cinq mois pour tenter de stabiliser son pays, selon une vidéo tournée mercredi à Rio qui circule sur les réseaux sociaux.Dans cette vidéo tournée en marge du G20 avant son départ vers le Chili en dehors de la présence de la presse, le chef de l’État répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpellait “de manière insistante” en l’accusant lui et la France “d’être responsables de la situation en Haïti”. “Là franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic”, lui répond Emmanuel Macron. “Et là, ce qu’ils ont fait, le Premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré!”, a-t-il ajouté en référence au limogeage de Garry Conille par le conseil présidentiel de transition haïtien.”C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable”, poursuit-il avant que la vidéo s’interrompe.Emmanuel Macron a ensuite mentionné la crise haïtienne jeudi lors d’un discours sur la relation avec l’Amérique latine prononcé devant le Congrès du Chili dans la ville de Valparaiso.”La France continuera d’apporter son soutien au peuple haïtien et de soutenir toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et recréer un chemin vers une situation politique stable. Les Haïtiens le méritent”, a-t-il déclaré.En proie à des crises politique, sécuritaire, socio-économique et humanitaire, attisées par la violence des gangs qui contrôlent 80% de la capitale Port-au-Prince, ce pays des Caraïbes est en plein chaos. La décision de démettre Garry Conille de ses fonctions est survenue le 10 novembre alors que le Conseil de transition souhaitait changer des responsables des ministères de la Justice, des Finances, de la Défense et de la Santé, contre son avis. Pour M. Conille, “la résolution du Conseil présidentiel de transition (…) est clairement entachée d’illégalité”. 

Budget de la Sécu: les députés macronistes trancheront mardi sur leur position en commission mixte paritaire

Les députés Ensemble pour la République (EPR) trancheront mardi sur la position que devra adopter leur représentant au sein de la commission mixte paritaire qui se réunira le lendemain pour tenter de parvenir à un compromis sur le budget de la Sécurité sociale, selon des sources parlementaires.”La position du groupe sera tranchée mardi”, a affirmé jeudi à l’AFP l’entourage du président du groupe macroniste Gabriel Attal. “On votera probablement”, a indiqué de son côté un député sous couvert d’anonymat.Une commission mixte paritaire, composée de sept sénateurs et sept députés, doit se réunir mercredi à 14H00 pour accorder les points de vue du Sénat et de l’Assemblée sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. L’examen de ce PLFSS est en cours au Sénat, après n’avoir pu se terminer dans les délais constitutionnels impartis à l’Assemblée nationale.Plusieurs députés EPR envisagent sous couvert d’anonymat que cette CMP n’aboutisse pas. La voix de la représentante du groupe, Stéphanie Rist, y sera décisive, la coalition gouvernementale comptant huit membres titulaires sur quatorze.Le groupe EPR fait depuis plusieurs jours monter la pression sur la question de la baisse des exonérations de cotisations patronales, protestant contre une mesure du gouvernement incluse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui aboutirait à alourdir le coût du travail de quatre milliards d’euros.Si un député juge “impossible” que les siens censurent le gouvernement de Michel Barnier, il envisage une forme de riposte graduée, avec d’abord l’éventualité de faire échouer la CMP, et ensuite celle que les ministres EPR sortent du gouvernement.Le ministre de l’Économie Antoine Armand a ainsi rappelé dans une interview au Parisien mercredi qu’il était  “ministre de Michel Barnier et surtout [qu’il appartenait] à la famille Ensemble pour la République”, laquelle dit “attention à l’impôt de trop!”.Invité de l’Association des journalistes parlementaires, le député EPR Mathieu Lefèvre a affirmé considérer “à titre personnel qu’une copie où il y a un euro d’augmentation de coût du travail n'[était] pas acceptable”. “C’est tout ou rien”, a-t-il insisté, alors que le gouvernement a proposé de diviser par deux l’effort demandé aux entreprises.Un autre député, s’exprimant sous couvert d’anonymat jeudi, estime lui “qu’en deçà du milliard” un accord pourrait s’esquisser.”La loi du tout ou rien ne pourra pas marcher dans cette CMP, parce que si tout le monde fait ça, ce sera rien”, a affirmé le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale Yannick Neuder (LR).

South Sudan rejects ‘malicious’ report on Kiir family businessesThu, 21 Nov 2024 15:32:35 GMT

South Sudan on Thursday rejected claims by a US-based watchdog that President Salva Kiir’s family had built up a vast corporate empire in one of the world’s poorest countries.The Sentry group said it had mapped 126 Kiir family companies that span a range of industries “central” to the South Sudanese economy including mining, petroleum, banking, …

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Des députés du NFP recommandent 17 mesures pour lutter contre l’évasion fiscale

Taxe sur le patrimoine mondial des milliardaires, interdiction des montages complexes, lutte contre les pratiques des Etats non coopératifs: un rapport de députés du Nouveau front populaire présenté à la presse jeudi recommande 17 mesures pour lutter contre l’évasion fiscale.Mathilde Feld (LFI) et Nicolas Sansu (PCF), les deux co-rapporteurs, ont mis sur la table un bouquet de 17 recommandations contre la fraude et l’évasion fiscales, tout en dénonçant un manque de “volonté politique” des “gouvernements successifs” pour combattre ce phénomène. Parmi ces mesures: interdire “les campagnes de publicité faisant la promotion de mécanismes d’évitement fiscal”, instaurer un “impôt minimum” de 2% du patrimoine pour les foyers fiscaux français disposant d’un patrimoine supérieur à un milliard d’euros, élargir la liste des Etats et territoires non-coopératifs en incluant notamment les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg…  L’un des autres co-rapporteurs, le député communiste Nicolas Sansu, a défendu l’idée d’interdire la publicité des “cabinets d’avocats fiscalistes dans tous les grands magazines”, dénonçant des annonces qui expliquent “comment échapper à l’impôt”. Les rapporteurs reprennent également l’idée d’une taxe “mondiale” pour les milliardaires à hauteur de 2% de leur patrimoine, une proposition de l’économiste franco-américain spécialiste des inégalités, Gabriel Zucman. “Fixer un taux d’imposition de 2 % sur les patrimoines dépassant un milliard d’euros (…) permettra de créer environ 13 milliards de recettes supplémentaires”, a notamment estimé Mathilde Feld.Le rapport dresse également le constat d’une administration et d’une législation fiscale “trop affaiblies depuis des années” et qui “ne sont plus en mesure de lutter efficacement contre l’évasion fiscale”.  Un total de “30.000 postes ont été supprimés à la direction générale des Finances publiques (DGFIP)” depuis sa création en 2008, soit “un quart” des effectifs, a expliqué Mathilde Feld. Le rapport recommande notamment que les effectifs de la DGFIP soient a minima “stables en 2025”.