US banks see lower recession risk despite tariff fog

Large US banks reported results that topped estimates Tuesday as executives pointed to American economic resilience and said businesses were adapting to tariff uncertainty.Executives from JPMorgan Chase and Citigroup described US consumers as still fundamentally in good shape despite continued risks to the outlook. Both banks now see a lower risk of recession compared with April, when they last reported results.Top officials with the banks also characterized clients as less frazzled by President Donald Trump constantly changing trade policy compared with April, when financial markets were in turmoil.In the last week alone, Trump has threatened deep tariffs on some two dozen countries and spoken of new levies on copper and pharmaceuticals — announcements that many market watchers remain skeptical will be enacted in light of previous tariff pivots by the US president.”The corporate community … has sort of accepted that they just need to navigate through this and are kind of getting on with it,” JPMorgan Chief Financial Officer Jeremy Barnum told reporters on a conference call.Later on a call with Wall Street analysts, Barnum described US consumer spending as still fairly robust. “We continue to struggle to see signs of weakness,” Barnum said. “The consumer basically seems to be fine.”Citigroup CFO Mark Mason said businesses had acquired more “comfort with the uncertainty” compared to earlier in the year.”The general sentiment has improved a bit if you look at things like the prospect of a recession, that has fallen significantly from what it was earlier in the second quarter,” Mason told reporters on a conference call.- Soft landing eyed -At JPMorgan, second-quarter profits came in at $15 billion, down 17 percent from the year-ago period when results were boosted by a one-time equity item.But that translated into $4.96 per share, compared with $4.49 projected by analysts behind higher profits in operating divisions.Revenues were $44.9 billion, down 11 percent from the year-ago period.In the most recent quarter, JPMorgan benefited from higher asset management fees, as well as increased trading revenues amid financial market volatility during stretches of the quarter. These aspects helped offset higher technology expenses.JPMorgan chief executive Jamie Dimon said investment banking activity had started slowly in the quarter, “but gained momentum as market sentiment improved,” resulting in a seven percent gain.Dimon described the tax cut extensions Trump recently signed into law as “positive” for the economic outlook, along with “potential deregulation,” according to a statement.”However, significant risks persist –- including from tariffs and trade uncertainty, worsening geopolitical conditions, high fiscal deficits and elevated asset prices,” Dimon said. “As always, we hope for the best but prepare the firm for a wide range of scenarios.”During a conference call with reporters, Dimon said the cautious comments related to possible outcomes and were not a prediction.”The world is kind of pricing in a soft landing,” he said. “We’ve been in that soft landing and it may very well continue.”At Citi, profits came in at $4.0 billion, up 25 percent from the year-ago level, while revenues rose eight percent to $21.7 billion. Profits were boosted by higher markets revenue and investment banking fees, among other areas.Mason described the macroeconomic outlook as improved from April, which points to the “underlying strength” of the US private sector and capital markets.”We do anticipate further consumer cooling the second half (of 2025) as tariff effects play through,” Mason said, while adding that “the global economic performance has been quite resilient.”Shares of JPMorgan were decline 0.8 percent, while Citigroup rose 3.6 percent.

Les forces syriennes accusées d’avoir exécuté une vingtaine de civils druzes

Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales d’avoir exécuté une vingtaine de civils druzes après leur déploiement dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions.Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d’y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche.Israël, pays voisin qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d’environ 150.000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes.L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé que 21 civils druzes avaient été “exécutés” par les forces gouvernementales, parmi lesquels douze personnes tuées après la “prise d’assaut” d’une maison d’hôtes de la ville.Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l’intérieur de la maison d’hôtes, certaines allongées au sol. L’ONG a également rapporté qu’un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté “quatre civils druzes, dont une femme”, dans un village voisin, et qu’un autre groupe avait abattu trois hommes en présence de leur mère.Un correspondant de l’AFP, entré à Soueida peu après les forces gouvernementales, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu.- “Pratiques sauvages” -“Je me trouve dans le centre de Soueida”, a déclaré au téléphone à l’AFP un habitant terré chez lui, qui n’a pas dévoilé son identité. “Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages”.”Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (…) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages”, a affirmé à l’AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de “dizaines” de civils tués.L’émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé “inquiétantes” ces violences et dit oeuvrer “avec toutes les parties” pour un retour au calme.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Israël, qui bombarde depuis lundi des positions des forces gouvernementales syriennes dans la région de Soueida, a affirmé qu’il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune.  “Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie”, ont déclaré conjointement mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz.”Nous ne permettrons pas le retour à une situation où un +second Liban+ est établi” dans cette région, a affirmé plus tard Benjamin Netanyahu, faisant référence aux conflits qui ont opposé son pays au Hezbollah libanais. – Confusion -Les violences avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. Selon l’OSDH, ces violences ont fait 203 morts, parmi lesquels 71 druzes, dont deux femmes et deux enfants, 93 membres de forces gouvernementales et 18 bédouins, outre les 21 civils druzes exécutés.Après avoir déployé d’importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi matin dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté.Malgré un cessez-le-feu annoncé par les autorités, la situation restait confuse dans la ville.Le ministère de l’Intérieur a annoncé dans la soirée que des affrontements se poursuivaient “dans certains quartiers” de Soueida et affirmé que les accords passés avec les chefs religieux pour rétablir le calme avaient été “violés”.Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières en mars contre la communauté alaouite, dont est issu l’ex-président, puis contre les druzes, ainsi qu’un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir syrien à protéger les minorités.

Syrian forces accused of ‘executions’ in Druze area as Israel launches strikes

Syrian authorities were accused on Tuesday of carrying out summary executions of civilians in the predominantly Druze province of Sweida, where Israel said it had launched strikes against government forces in defence of the religious minority.Damascus deployed troops to the area after clashes between Druze fighters and Bedouin tribes killed scores of people, with Syria’s defence minister declaring a ceasefire Tuesday in Sweida city, which government forces entered in the morning.Residents, however, told AFP the announcement had little discernible effect on the ground, accusing government troops and their allies of rampaging through Druze neighbourhoods.The interior ministry acknowledged clashes had continued into the evening.The Syrian Observatory for Human Rights said Tuesday that Syrian government forces and their allies had executed 21 Druze civilians in and around Sweida.They were among at least 203 people killed in the violence since early Sunday, including 93 members of the security forces, 71 other Druze and 18 Bedouin, according to the war monitor.Forces from the “defence and interior ministries carried out field executions of 12 civilians after storming the Radwan family guest house in the city of Sweida”, the Observatory said earlier.Armed groups affiliated with the government were also responsible for gunning down three siblings in front of their mother in Sweida province, according to the monitor.Rayan Maarouf, editor in chief of the Suwayda 24 news website, said security forces had engaged in “savage practices”, adding there had been reports of civilians killed, “dozens of them… but we don’t have precise figures”.- Israeli strikes -While most Druze religious leaders had earlier said they supported the government’s deployment after the clashes with the Bedouin, at least one senior figure urged armed resistance, having previously called for “international protection”.Neighbouring Israel, which has its own Druze minority, has sought to portray itself as a defender of the community, while also warning the Syrian government against maintaining any military presence south of Damascus, which Israel considers a security threat.Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz announced strikes Tuesday on “regime forces and weaponry” that they said were intended for use against the Druze.”We are acting to prevent the Syrian regime from harming them and to ensure the demilitarisation of the area adjacent to our border with Syria,” the pair said in a joint statement.Shortly after, the Israeli military said it had begun hitting military vehicles in the area. Syrian state media also reported strikes.Syria’s Islamist-led government, which on Saturday sent an emissary to Azerbaijan for a first face-to-face meeting with an Israeli official, condemned “in the strongest terms the treacherous Israeli aggression”, and warned it had the right to defend itself.The attacks killed a number of security personnel, the foreign ministry said, as well as “several innocent civilians”.US special envoy Tom Barrack — whose government is closely allied with Israel and has been trying to reboot its relationship with Syria — called the violence “worrisome”.Washington was seeking “a peaceful, inclusive outcome for Druze, Bedouin tribes, the Syrian government and Israeli forces”, he added.- ‘Complete ceasefire’ -Defence Minister Murhaf Abu Qasra declared just before midday (0900 GMT) Tuesday “a complete ceasefire” in Sweida city after talks with local representatives.Druze representatives, meanwhile, gathered at the residence of key leader Sheikh Youssef Jarbouh to discuss implementing the ceasefire, a source close to the participants said.But on Tuesday evening, the interior ministry said “clashes are still ongoing in some neighbourhoods”, adding efforts were underway “to fully restore control”.Earlier understandings reached with local representatives, it added, “were soon violated as the armed outlaw groups resumed attacks, targeting police and security personnel”.A curfew was to be imposed in a bid to halt the violence, which erupted between Druze and Bedouin fighters at the weekend and has since spread across Sweida province.Government forces said they intervened to separate the two sides, but they ended up taking control of several Druze areas around Sweida, an AFP correspondent reported.- ‘Not against the state’ -The Observatory, Druze leaders and witnesses said the government troops had entered the city accompanied by Bedouin fighters, and joined with them in attacking the Druze.An AFP correspondent who entered Sweida shortly after the troops reported dead bodies lying on deserted streets and sporadic gunfire.”I’m in the centre of Sweida. There are executions, houses and shops that have been torched, and robberies and looting,” one Sweida resident holed up in his home told AFP by phone.The situation echoes past instances of sectarian violence, and underscores the security challenges facing interim leader Ahmad al-Sharaa since his forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad in December after nearly 14 years of civil war.Amal, a 46-year-old resident, said she feared a repeat of massacres in Syria’s northwest in March that saw more than 1,700 mostly Alawite civilians killed, allegedly by groups affiliated with the government.”We are not against the state, but we are against surrendering our weapons without a state that treats everyone the same,” she said.

La Bourse de Paris flanche entre négociations commerciales et annonces budgétaires

La Bourse de Paris a terminé en baisse mardi, les investisseurs se montrant prudents face aux négociations commerciales avec les Etats-Unis mais aussi à l’annonce d’une cure budgétaire draconienne en France.L’indice CAC 40 de la Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,54%, soit une perte de 41,96 points, pour s’établir à 7.766,21 points. La veille, l’indice vedette parisien avait reculé de 0,27%.La prudence est de mise parmi les investisseurs, dans l’attente d’avancées dans les négociations entre les Etats-Unis et le Vieux continent, affirme Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM.”On se rapproche de la date limite du 1er août” à laquelle les droits de douane les plus élevés promis par le président américain Donald Trump doivent entrer en vigueur, note-t-il, mais “les marchés ne réagissent pas” pour l’instant.Donald Trump a pris l’Union européenne de court en décrétant ce week-end des droits de douane de 30% sur toutes les importations du bloc à compter du 1er août. Il a prévenu lundi les Européens qu’en cas de riposte, il augmenterait d’autant les surtaxes américaines.Mais même si Bruxelles veut donner une chance aux négociations, les avions, voitures et le bourbon figurent au cœur de la liste de la Commission européenne établie en riposte aux droits de douane américains, consultée mardi par l’AFP.Par ailleurs, le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec un gel des prestations sociales et des revalorisations des retraites et la suppression de deux jours fériés, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.Prises de bénéfices pour les valeurs bancairesChristopher Dembik note une baisse des valeurs bancaires “juste avant les résultats”, en raison de “prises de bénéfices”.”Il y a quand même eu une forte hausse des valeurs bancaires depuis 3 ans”, relève-t-il, poussant les investisseurs à prendre des bénéfices avant des résultats attendus comme positifs.Société Générale a terminé en baisse de 2,05% à 49,29 euros, BNP Paribas a glissé de 0,59% à 76,23 euros et Crédit Agricole a cédé 1,06% à 15,87 euros.

Former Nigerian president Buhari buried at family compoundTue, 15 Jul 2025 19:54:08 GMT

Former Nigerian president Muhammadu Buhari was buried at his home in northwestern Katsina state Tuesday, with the multiple heads of state in attendance guarded by a heavy security detail.Thousands of Nigerians gathered for public prayers in the town of Daura before the former leader was laid to rest in private at his family compound, which …

Former Nigerian president Buhari buried at family compoundTue, 15 Jul 2025 19:54:08 GMT Read More »

“Année blanche” et deux jours fériés supprimés: Bayrou dévoile sa potion budgétaire, déjà rejetée par les oppositions

François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse.Depuis des mois, le dirigeant centriste, qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique, a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, préparer les Français à un effort considérable.”Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- “Année noire” -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort réclamé atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau de 2025, à l’exception de la charge de la dette et du budget des armées, a énoncé François Bayrou. Il a aussi édicté “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.L’Etat prévoit de supprimer 3.000 postes d’emplois publics dès 2026, ou encore de “supprimer des agences improductives qui dispersent l’action de l’Etat”.François Bayrou a aussi décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront gelées sans revalorisation au rythme de l’inflation. Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui revient pour les détracteurs de cette mesure à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour les partis qui soutiennent le gouvernement.L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités pour l’impôt sur le revenu sera remplacé par un forfait de 2.000 euros, a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments.- “Provocation” et “censure” -Parallèlement, le Premier ministre a proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour économiser “plusieurs milliards”.Dans le même but de doper l’activité qu’il juge insuffisante en France, François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et le droit du travail.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Or les premières réactions sont très négatives.La suppression de jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a exhorté le RN et le Parti socialiste à se joindre à “une censure sans illusions ni palabres”.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra mathématiquement du PS.Mais “sur les bases actuelles (…) la seule perspective possible est la censure”, a prévenu mardi soir le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV.”Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement”, a ajouté M. Faure, qui déplore que la taxe Zucman, qui vise à prélever 2% par an du patrimoine des “ultra-riches”, ne soit “même pas évoquée” dans le plan gouvernemental.François Bayrou s’est borné pour l’instant à promettre une “contribution de solidarité” pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous.Le ministre de l’Economie a évoqué par la suite le maintien d’une contribution sur les hauts revenus mise en place en 2025 devant assurer que les personnes aux “revenus importants paient au moins 20% d’impôts”.De la macronie au parti Les Républicains de Bruno Retailleau, les alliés de François Bayrou, eux, sont restés extrêmement discrets.are-fff-bur-sac/sde/dch   

“Année blanche” et deux jours fériés supprimés: Bayrou dévoile sa potion budgétaire, déjà rejetée par les oppositions

François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse.Depuis des mois, le dirigeant centriste, qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique, a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, préparer les Français à un effort considérable.”Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- “Année noire” -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort réclamé atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau de 2025, à l’exception de la charge de la dette et du budget des armées, a énoncé François Bayrou. Il a aussi édicté “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.L’Etat prévoit de supprimer 3.000 postes d’emplois publics dès 2026, ou encore de “supprimer des agences improductives qui dispersent l’action de l’Etat”.François Bayrou a aussi décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront gelées sans revalorisation au rythme de l’inflation. Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui revient pour les détracteurs de cette mesure à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour les partis qui soutiennent le gouvernement.L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités pour l’impôt sur le revenu sera remplacé par un forfait de 2.000 euros, a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments.- “Provocation” et “censure” -Parallèlement, le Premier ministre a proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour économiser “plusieurs milliards”.Dans le même but de doper l’activité qu’il juge insuffisante en France, François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et le droit du travail.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Or les premières réactions sont très négatives.La suppression de jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a exhorté le RN et le Parti socialiste à se joindre à “une censure sans illusions ni palabres”.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra mathématiquement du PS.Mais “sur les bases actuelles (…) la seule perspective possible est la censure”, a prévenu mardi soir le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV.”Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement”, a ajouté M. Faure, qui déplore que la taxe Zucman, qui vise à prélever 2% par an du patrimoine des “ultra-riches”, ne soit “même pas évoquée” dans le plan gouvernemental.François Bayrou s’est borné pour l’instant à promettre une “contribution de solidarité” pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous.Le ministre de l’Economie a évoqué par la suite le maintien d’une contribution sur les hauts revenus mise en place en 2025 devant assurer que les personnes aux “revenus importants paient au moins 20% d’impôts”.De la macronie au parti Les Républicains de Bruno Retailleau, les alliés de François Bayrou, eux, sont restés extrêmement discrets.are-fff-bur-sac/sde/dch   

“Année blanche” et deux jours fériés supprimés: Bayrou dévoile sa potion budgétaire, déjà rejetée par les oppositions

François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse.Depuis des mois, le dirigeant centriste, qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique, a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, préparer les Français à un effort considérable.”Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- “Année noire” -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort réclamé atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau de 2025, à l’exception de la charge de la dette et du budget des armées, a énoncé François Bayrou. Il a aussi édicté “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.L’Etat prévoit de supprimer 3.000 postes d’emplois publics dès 2026, ou encore de “supprimer des agences improductives qui dispersent l’action de l’Etat”.François Bayrou a aussi décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront gelées sans revalorisation au rythme de l’inflation. Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui revient pour les détracteurs de cette mesure à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour les partis qui soutiennent le gouvernement.L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités pour l’impôt sur le revenu sera remplacé par un forfait de 2.000 euros, a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments.- “Provocation” et “censure” -Parallèlement, le Premier ministre a proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour économiser “plusieurs milliards”.Dans le même but de doper l’activité qu’il juge insuffisante en France, François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et le droit du travail.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Or les premières réactions sont très négatives.La suppression de jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a exhorté le RN et le Parti socialiste à se joindre à “une censure sans illusions ni palabres”.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra mathématiquement du PS.Mais “sur les bases actuelles (…) la seule perspective possible est la censure”, a prévenu mardi soir le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV.”Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement”, a ajouté M. Faure, qui déplore que la taxe Zucman, qui vise à prélever 2% par an du patrimoine des “ultra-riches”, ne soit “même pas évoquée” dans le plan gouvernemental.François Bayrou s’est borné pour l’instant à promettre une “contribution de solidarité” pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous.Le ministre de l’Economie a évoqué par la suite le maintien d’une contribution sur les hauts revenus mise en place en 2025 devant assurer que les personnes aux “revenus importants paient au moins 20% d’impôts”.De la macronie au parti Les Républicains de Bruno Retailleau, les alliés de François Bayrou, eux, sont restés extrêmement discrets.are-fff-bur-sac/sde/dch   

“Année blanche” et deux jours fériés supprimés: Bayrou dévoile sa potion budgétaire, déjà rejetée par les oppositions

François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse.Depuis des mois, le dirigeant centriste, qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique, a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, préparer les Français à un effort considérable.”Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- “Année noire” -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort réclamé atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau de 2025, à l’exception de la charge de la dette et du budget des armées, a énoncé François Bayrou. Il a aussi édicté “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.L’Etat prévoit de supprimer 3.000 postes d’emplois publics dès 2026, ou encore de “supprimer des agences improductives qui dispersent l’action de l’Etat”.François Bayrou a aussi décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront gelées sans revalorisation au rythme de l’inflation. Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui revient pour les détracteurs de cette mesure à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour les partis qui soutiennent le gouvernement.L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités pour l’impôt sur le revenu sera remplacé par un forfait de 2.000 euros, a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments.- “Provocation” et “censure” -Parallèlement, le Premier ministre a proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour économiser “plusieurs milliards”.Dans le même but de doper l’activité qu’il juge insuffisante en France, François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et le droit du travail.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Or les premières réactions sont très négatives.La suppression de jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a exhorté le RN et le Parti socialiste à se joindre à “une censure sans illusions ni palabres”.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra mathématiquement du PS.Mais “sur les bases actuelles (…) la seule perspective possible est la censure”, a prévenu mardi soir le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV.”Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement”, a ajouté M. Faure, qui déplore que la taxe Zucman, qui vise à prélever 2% par an du patrimoine des “ultra-riches”, ne soit “même pas évoquée” dans le plan gouvernemental.François Bayrou s’est borné pour l’instant à promettre une “contribution de solidarité” pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous.Le ministre de l’Economie a évoqué par la suite le maintien d’une contribution sur les hauts revenus mise en place en 2025 devant assurer que les personnes aux “revenus importants paient au moins 20% d’impôts”.De la macronie au parti Les Républicains de Bruno Retailleau, les alliés de François Bayrou, eux, sont restés extrêmement discrets.are-fff-bur-sac/sde/dch