“A nous pour toujours!” Des colons israéliens marchent pour un retour à Gaza

A moins de 500 mètres de la bande de Gaza, des adolescentes en jupes longues poussent des cris de joie: “Gaza est à nous pour toujours!”, assure la pancarte en carton tendue par ces Israéliennes, arrivées a destination mercredi soir après une marche de plusieurs heures.Par petits groupes, alors que le soleil décline, des centaines de familles et de militants sionistes religieux partis de la ville de Sderot (au sud-ouest d’Israël) s’approchent du point d’observation d’Asaf Siboni, d’où l’on peut clairement distinguer, dans un paysage apocalyptique, les ruines de la ville palestinienne de Beit Hanoun.”C’est dans cette zone que se situait l’implantation juive de Nissanit avant le désengagement”, explique un jeune, sur un ton nostalgique, à la foule qui contemple la frontière. “Il suffit de traverser la route”, souligne-t-il.Parmi les marcheurs, les drapeaux israéliens frappés de l’étoile de David se mêlent à ceux orange du Gush Katif, un ensemble de 21 colonies israéliennes (abritant environ 8.000 personnes) installées dans la bande de Gaza et qui ont été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors Ariel Sharon, après 38 ans d’occupation.- “Plus proche que jamais” -Depuis, une frange de la société israélienne, petite mais très active, réclame la réinstallation de colonies juives sur le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre après l’offensive israélienne lancée en réponse aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023, qui ont fait 1.200 morts et plus de 250 otages côté israélien.Selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, plus de 60.000 Palestiniens ont été tués depuis lors.Pour le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’opération à Gaza a été lancée pour détruire le Hamas et sauver les otages israéliens, et non pour rétablir les colonies.D’un projet marginal, la réoccupation de la bande de Gaza par des colons est cependant revenue sur la table, après un énième échec des négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour parvenir à un cessez-le-feu.Les potentiels colons affirment ainsi avoir eu des discussions avec des membres radicaux de la coalition au pouvoir et croient désormais en une opportunité politique, même si la réoccupation est considérée comme illégale au regard du droit international.Le ministre des Finances d’extrême-droite Bezalel Smotrich a notamment promis mardi: “C’est plus proche que jamais. C’est un plan de travail réaliste. Nous n’avons pas sacrifié tout cela pour transférer Gaza d’un Arabe à un autre Arabe. Gaza est une partie indissociable de la terre d’Israël. Je ne veux pas retourner à Gush Katif, c’est trop petit. Il faut que ce soit beaucoup plus grand. Gaza nous permet aujourd’hui de voir un peu plus grand”, a-t-il lancé.- Grand-mère colon -Parmi les marcheurs ce mercredi, les anciens habitants du territoire côtier, le coeur encore gros d’une éviction jamais digérée, côtoient de nouveaux convertis.Comme d’autres, qui filment la frontière, la militante Daniella Weiss, cheffe du mouvement pro-colonie Nahala, est venue ici en repérage.Elle décrit au député Likoud Shlomo Karhi, qui a fait le déplacement, les plans pour l’établissement d’une nouvelle colonie à Gaza.Avec une dizaine de députés de droite, des familles d’otages et des familles endeuillées, tous deux ont signé une lettre envoyée au ministre de la Défense, réclamant une visite immédiate de “préparation” pour l’établissement de cette colonie juive.Le ministre “Israel Katz ne nous a pas répondu par écrit, mais il a dit oralement que c’est l’armée israélienne qui devait être a cet endroit”, affirme celle souvent surnommée la “marraine” ou la “grand-mère” des colons.”Nous sommes prêts à nous installer immédiatement dans la bande de Gaza”, martèle Mme Weiss: “les 1.000 familles que vous voyez aujourd’hui défiler sont prêtes à partir des maintenant, ici, sans attendre, et à vivre dans des tentes.”Plusieurs mères de famille se disent elles aussi prêtes à migrer côté gazaoui, avec leurs enfants, dès l’aval du gouvernement obtenu. Ceci en dépit des nuages de fumée et des lourdes explosions d’artillerie dans le lointain.Plusieurs groupes d’extrême droite ont appelé à ce rassemblement, sous le mot d’ordre: “Vingt ans après, on revient dans la bande de Gaza!””Je fais confiance à Dieu et au gouvernement”, clame Sharon Emouna, 58 ans, venue de Cisjordanie, territoire palestinien où vivent près d’un demi-million d’Israéliens dans des colonies considérées comme illégales par le droit international.”Je viens juste pour soutenir et dire que la terre d’Israël est destinée au peuple juif. C’est notre droit de s’y installer”, ajoute-t-elle, assurant que les Palestiniens locaux “n’en tireront que des bénéfices”.”La victoire sur le Hamas, c’est reprendre notre terre”, crient des haut-parleurs.avm-vid-crb-hba/liu

Trump hits India with 25% tariff and ‘penalty’ over Russia ties

US President Donald Trump said Wednesday that imports from India will face 25 percent tariffs, while also announcing an unspecified “penalty” over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.The measures will kick in on Friday, Trump posted on his Truth Social platform, adding to a bevy of other tariff hikes — some up to 50 percent — set to take effect the same day.In a separate post, Trump said the August 1 deadline “stands strong, and will not be extended.” He had previously issued multiple delays to his so-called “reciprocal” tariffs since first announcing them in early April, while instituting an interim 10 percent baseline.The 25 percent tariff on India would be marginally lower than the rate announced in April, but is higher than those of other Asian countries that have struck preliminary trade agreements with Washington.India, the world’s most populous country, was one of the first major economies to engage the Trump administration in broader trade talks.But six months later, Trump’s sweeping demands and India’s reluctance to fully open its agricultural and other sectors have so far prevented New Delhi from sealing a deal.”Remember, while India is our friend, we have, over the years, done relatively little business with them because their Tariffs are far too high, among the highest in the World, and they have the most strenuous and obnoxious non-monetary Trade Barriers of any Country,” Trump said Wednesday morning.He added that India has “always bought a vast majority of their military equipment from Russia, and are Russia’s largest buyer of ENERGY, along with China, at a time when everyone wants Russia to STOP THE KILLING IN UKRAINE.”In addition to the 25 percent tariff, India will face “a penalty for the above,” Trump said, without any specification.Later Wednesday he told reporters that talks on the tariffs were ongoing and “we’ll see what happens,” but he did not elaborate on the penalty.The measure comes as the 79-year-old Republican has signaled he intends to tighten US pressure on Moscow to halt fighting in Ukraine and negotiate a peace deal.On Tuesday, Trump said he was giving Russian President Vladimir Putin 10 days — which would mean the end of next week — to change course in Ukraine or face new tariffs.He had previously threatened to impose “secondary tariffs” that would target Russia’s remaining trade partners — such as China and India — seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.Despite the tariff threat, New Delhi said it was committed to continuing negotiations on “a fair, balanced and mutually beneficial bilateral trade agreement.”- China trade talks -Shortly after announcing the tariffs on New Delhi, Trump said he had struck a deal with India’s archrival Pakistan to jointly develop its oil reserves.”Who knows, maybe they’ll be selling oil to India some day!” he posted on Truth Social.Trump has set out to upend the global economy by trying to leverage US economic power to squeeze trading partners with tariffs and force foreign companies to move to the United States.He has already announced deal outlines with five countries — Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines — as well as the one with the 27-nation EU.US and Chinese officials held talks this week in Stockholm on extending a trade truce that has temporarily lowered tariffs from soaring triple-digits.While no deal was announced at the meetings, both sides are eyeing an extension ahead of the August 12 deadline.Meanwhile Trump announced 50 percent tariffs on Brazil — in part to pressure the South American ally to shut down the trial of far-right former president Jair Bolsonaro on coup charges.He has also instituted separate levies targeting specific sectors, including steel, copper and automobiles.Trump has imposed many of his sweeping tariffs citing emergency authorities, which are being challenged in US court.

Trump hits India with 25% tariff and ‘penalty’ over Russia ties

US President Donald Trump said Wednesday that imports from India will face 25 percent tariffs, while also announcing an unspecified “penalty” over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.The measures will kick in on Friday, Trump posted on his Truth Social platform, adding to a bevy of other tariff hikes — some up to 50 percent — set to take effect the same day.In a separate post, Trump said the August 1 deadline “stands strong, and will not be extended.” He had previously issued multiple delays to his so-called “reciprocal” tariffs since first announcing them in early April, while instituting an interim 10 percent baseline.The 25 percent tariff on India would be marginally lower than the rate announced in April, but is higher than those of other Asian countries that have struck preliminary trade agreements with Washington.India, the world’s most populous country, was one of the first major economies to engage the Trump administration in broader trade talks.But six months later, Trump’s sweeping demands and India’s reluctance to fully open its agricultural and other sectors have so far prevented New Delhi from sealing a deal.”Remember, while India is our friend, we have, over the years, done relatively little business with them because their Tariffs are far too high, among the highest in the World, and they have the most strenuous and obnoxious non-monetary Trade Barriers of any Country,” Trump said Wednesday morning.He added that India has “always bought a vast majority of their military equipment from Russia, and are Russia’s largest buyer of ENERGY, along with China, at a time when everyone wants Russia to STOP THE KILLING IN UKRAINE.”In addition to the 25 percent tariff, India will face “a penalty for the above,” Trump said, without any specification.Later Wednesday he told reporters that talks on the tariffs were ongoing and “we’ll see what happens,” but he did not elaborate on the penalty.The measure comes as the 79-year-old Republican has signaled he intends to tighten US pressure on Moscow to halt fighting in Ukraine and negotiate a peace deal.On Tuesday, Trump said he was giving Russian President Vladimir Putin 10 days — which would mean the end of next week — to change course in Ukraine or face new tariffs.He had previously threatened to impose “secondary tariffs” that would target Russia’s remaining trade partners — such as China and India — seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.Despite the tariff threat, New Delhi said it was committed to continuing negotiations on “a fair, balanced and mutually beneficial bilateral trade agreement.”- China trade talks -Shortly after announcing the tariffs on New Delhi, Trump said he had struck a deal with India’s archrival Pakistan to jointly develop its oil reserves.”Who knows, maybe they’ll be selling oil to India some day!” he posted on Truth Social.Trump has set out to upend the global economy by trying to leverage US economic power to squeeze trading partners with tariffs and force foreign companies to move to the United States.He has already announced deal outlines with five countries — Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines — as well as the one with the 27-nation EU.US and Chinese officials held talks this week in Stockholm on extending a trade truce that has temporarily lowered tariffs from soaring triple-digits.While no deal was announced at the meetings, both sides are eyeing an extension ahead of the August 12 deadline.Meanwhile Trump announced 50 percent tariffs on Brazil — in part to pressure the South American ally to shut down the trial of far-right former president Jair Bolsonaro on coup charges.He has also instituted separate levies targeting specific sectors, including steel, copper and automobiles.Trump has imposed many of his sweeping tariffs citing emergency authorities, which are being challenged in US court.

Meurtre de Louise: les parents du suspect mis en examen pour non-dénonciation de crime

Les deux parents de l’homme suspecté d’avoir poignardé à mort Louise, onze ans, début février à Epinay-sur-Orge (Essonne), ont été mis en examen mercredi pour non-dénonciation de crime, destruction de document ou objet et subornation de témoin, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République d’Évry Grégoire Dulin. “Les deux magistrats instructeurs ont procédé ce jour à la mise en examen des parents âgés de 49 et 48 ans de l’auteur présumé des faits”, a indiqué M. Dulin, précisant que “les intéressés, qui ont choisi de garder le silence lors de leur interrogatoire de première comparution, ont été placés sous contrôle judiciaire”. Disparue à la sortie de ses cours le 7 février, Louise avait été retrouvée assassinée dans un bois à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de son collège d’Epinay-sur-Orge. Le principal suspect, un homme de 23 ans, avait été mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et placé en détention provisoire.Les deux parents, qui avaient été placés en garde à vue en février pour non-dénonciation de crime, avaient alors assuré ne jamais avoir eu connaissance de l’implication de leur fils dans la mort de Louise. Leur fils avait lui reconnu les faits lors de sa garde à vue, après avoir nié pendant les 24 premières heures. Le suspect avait expliqué avoir croisé en début d’après-midi Louise, élève au collège d’Epinay-sur-Orge qui portait son portable autour du cou, et avoir décidé de la suivre. Il l’avait attirée dans le bois des Templiers, en prétextant avoir perdu un objet.”Arrivé dans un coin tranquille”, il lui avait dit qu’il allait “fouiller ses affaires pour lui voler de l’argent en la menaçant avec un couteau”, avait détaillé M. Dulin lors d’une conférence de presse. Elle s’était mise “à crier” alors qu’il voulait fouiller son sac, avait poursuivi le magistrat. “Paniqué par ses cris”, le jeune homme l’a fait “tomber à terre” et lui a porté “plusieurs coups de couteau”.Le 4 février, le suspect, étudiant en BTS informatique, avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur, tentant de “se calmer” après une altercation lors d’une partie du jeu vidéo en ligne “Fortnite”. Sa petite amie, également âgée de 23 ans, a également été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. 

Wall Street marque le pas après les propos prudents du président de la Fed

La Bourse de New York a marqué le pas mercredi, plombée par des propos mesurés du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, qui font reculer les anticipations d’une baisse de taux lors de la prochaine réunion de l’institution en septembre.Après une session globalement dans le vert, le Dow Jones a terminé en recul de 0,38% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,12%. Seul l’indice Nasdaq est parvenu à clôturer en petite hausse (+0,15%).”M. Powell s’est montré plus ferme que ce que les marchés espéraient”, a résumé auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, analyste d’Edward Jones.Selon le patron de la banque centrale américaine (Fed), il reste “beaucoup, beaucoup d’incertitudes à lever” concernant les répercussions de la volée de nouveaux droits de douane imposés sur les produits entrant aux Etats-Unis par le gouvernement Trump.Concernant les négociations commerciales, “nous sommes encore loin de voir où les choses vont aboutir”, malgré une “période très dynamique”, a jugé M. Powell, qui s’exprimait à l’issue de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la la Fed.L’institution a sans surprise laissé ses taux d’intérêt inchangés mercredi, au niveau qui est le leur depuis décembre, entre 4,25% et 4,50%. “Le marché n’a pas reçu les indices selon lesquels une baisse en septembre était très probable”, ce qui explique sa réaction à la baisse, selon M. Kourkafas.Alors qu’une majorité d’analystes anticipait une baisse des taux lors de la prochaine réunion du FOMC en septembre, ils sont désormais plus circonspects, d’après l’outil de veille de CME.Sur douze membres du FOMC, deux ont voté contre le maintien des taux. Une telle opposition ne s’était pas vue depuis plus de 30 ans.”Mais la majorité du comité revient toujours à l’approche attentiste à laquelle nous sommes désormais habitués”, a relevé M. Koukafas.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à deux ans, l’échéance la plus sensible aux changements de politique monétaire, baissait à 3,87% contre 3,93% à la clôture mardi.L’échéance à dix ans se tendait elle à 4,37%, contre 4,32%.En début de session, Wall Street s’était montrée enthousiaste par la publication de données montrant une économie américaine en meilleure forme qu’attendu.L’activité économique a progressé de 3% au deuxième trimestre aux Etats-Unis en rythme annualisé là où les analystes de MarketWatch tablaient sur 2,3% de hausse du produit intérieur brut (PIB).Une différence marquée alors que le PIB s’était contracté de 0,5% au premier trimestre, en rythme annualisé, en raison d’une ruée vers les importations pour retarder au maximum l’effet des droits de douane mis en place par Donald Trump, investi pour un second mandat en janvier.Publié aussi mercredi, le rapport mensuel du cabinet ADP et de Stanford Lab a fait état de 104.000 postes créés en juillet dans le secteur privé aux Etats-Unis, davantage que les 76.000 attendus par les analystes.A la cote, le loueur de véhicules Avis (-15,41% à 172,46 dollars) a souffert de résultats nettement inférieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, notamment un bénéfice net par action de 10 cents, tandis que les analystes l’anticipaient autour de 2 dollars.Le géant pharmaceutique Novo Nordisk (-7,25% à 50,03 dollars) a poursuivi son plongeon, au lendemain de la deuxième révision en baisse de ses prévisions de résultats, plombés par les mauvaises ventes aux Etats-Unis de ses traitements vedette contre l’obésité et le diabète, Wegovy et Ozempic.Le fabricant de motos Harley Davidson (+13,38% à 26,02 dollars) a surfé sur l’annonce d’un partenariat entre sa branche financière et les fonds d’investissement KKR et Pimco.Le groupe agroalimentaire Mondelez International (biscuits Lu et Oreo, chocolats Milka et Côte d’Or) a perdu 6,61% à 65,10 dollars, malgré un chiffre d’affaires en nette progression au deuxième trimestre, soutenu par les hausses de prix appliquées à ses produits chocolatés.Après la clôture de Wall Street, l’action de Meta a bondi de plus de 10% lors des échanges électroniques.Le groupe (Facebook, Instagram…) a largement dépassé les attentes au deuxième trimestre, avec 47,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en croissance de 22% sur un an, dont le groupe a dégagé 18,34 milliards de dollars de bénéfice net (+36%), grâce notamment à la hausse des prix publicitaires

Democrats use obscure law to seek release of Epstein files

Democrats moved Wednesday to force Donald Trump to release files from the investigation into notorious sex offender Jeffrey Epstein, invoking an obscure law to keep up the pressure on an issue that has roiled the US president’s administration.The White House has been facing increasingly intense demands to be more transparent about the case of the disgraced financier, who died in federal prison in 2019 while awaiting trial on sex-trafficking charges.The president raised further questions about his past relationship with Epstein on Tuesday when he told reporters he fell out with his former friend after he “stole” female employees from the spa at Trump’s Mar-a-Lago resort in Florida.The Justice Department angered Trump supporters earlier this month when it confirmed that Epstein had died by suicide and had no secret “client list” — rebuffing conspiracy theories held by Trump’s far-right supporters about supposedly high-level Democratic complicity.Senate Minority Leader Chuck Schumer and the Democrats on the Homeland Security and Governmental Affairs Committee wrote to the Justice Department asking for the materials under a section of federal law known as the “rule of five.””The public has a right to know who enabled, knew of, or participated in one of the most heinous sex trafficking operations in history,” Schumer told reporters at the Capitol.”Let me remind everyone of what’s happened in recent months. Donald Trump campaigned on releasing the Epstein files. He broke that promise.”The measure — introduced a century ago but rarely used — requires government departments to provide relevant information if any five members of the Senate’s chief watchdog panel request it.- Republicans divided -It is not clear if it could be enforced in court, but even if the effort fails it keeps the spotlight on an issue that has upended Trump’s summer, dividing Republicans and leading to the early closure of the Republican-controlled House of Representatives.Trump has urged his supporters to drop demands for the Epstein files, but Democrats in Congress — with limited Republican support — have also been seeking a floor vote to force their release.House Oversight Committee Democrats, backed by some Republicans, approved a subpoena last week for the Justice Department to hand over the documents, although the demand has yet to be sent. Lawmakers have also been seeking testimony from Epstein’s accomplice Ghislaine Maxwell, who is serving 20 years in prison for her role in his alleged crimes.Maxwell’s lawyer has said she would speak to the House Oversight and Government Reform Committee if granted immunity for her testimony.”The Oversight Committee will respond to Ms Maxwell’s attorney soon, but it will not consider granting congressional immunity for her testimony,” a spokesman for the panel said.Democrats have tried to attach votes on the Epstein files to unrelated bills multiple times, prompting Speaker Mike Johnson to send lawmakers home for the summer a day early last week, shutting down the efforts.Senate Democrats launched a separate effort to get the files released via a bill called the Epstein Files Transparency Act, but this cannot even be taken up until the House reconvenes in September.Meanwhile the Supreme Court’s justices are expected to consider at a September 29 conference ahead of their October term whether to hear an appeal by Maxwell of her sex trafficking conviction.”This crime by Jeffrey Epstein and Ghislaine Maxwell was not a victimless crime…. It was about exploiting women, in fact, girls — girls who were mercilessly and repeatedly subject to abuse and trafficking,” said Senator Richard Blumenthal, a Democrat from Connecticut. 

A bord d’un C-130 jordanien, le largage d’aide sur les ruines de Gaza

A l’arrière du Hercules C-130 de l’armée de l’air jordanienne, huit militaires larguent un à un des colis de denrées essentielles au-dessus de la bande de Gaza, où la famine menace plus de deux millions d’habitants.Les parachutes s’ouvrent et les caisses frappées du drapeau jordanien descendent lentement vers le territoire palestinien, ravagé par près de 22 mois de guerre entre Israël et le Hamas.A bord, des journalistes, dont celui de l’AFP, ont été autorisés à filmer l’opération de largage de l’aide, mais pas d’autres plans de Gaza durant le vol qui a duré deux heures, dont quelques minutes seulement au dessus du territoire palestinien.Du ciel, on peut voir des étendues grises de ruines.L’avion militaire jordanien, accompagné d’un appareil émirati, a décollé de la base aérienne de Zarqa, proche d’Amman, avant d’approcher Gaza par la mer pour parachuter des colis de sucre, de légumineuses et de lait infantile.Les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Dans la cabine de l’avion, l’émotion est palpable et certains membres d’équipage murmurent des prières.”Il y a une grande différence entre ce que nous voyons de Gaza à la télévision et ce que nous voyons maintenant, et ce qu’était (Gaza) auparavant. C’est une scène tragique”, confie le commandant de bord, le regard rivé sur les ruines, 2.000 pieds plus bas. “Des quartiers entiers sont rasés”, lance le pilote qui ne veut pas être identifié.Il affirme observer, en contrebas, des silhouettes “qui suivent la trajectoire de l’avion”, les yeux rivés au ciel. “Cela montre à quel point leur situation est mauvaise”, remarque-t-il.Le roi Abdallah II de Jordanie a estimé mercredi que le territoire connaissait la pire catastrophe humanitaire “de l’histoire moderne” et que l’aide acheminée actuellement n’était “pas suffisante”.Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”.Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, avait totalement interdit début mars l’entrée de l’aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées. Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.

A bord d’un C-130 jordanien, le largage d’aide sur les ruines de Gaza

A l’arrière du Hercules C-130 de l’armée de l’air jordanienne, huit militaires larguent un à un des colis de denrées essentielles au-dessus de la bande de Gaza, où la famine menace plus de deux millions d’habitants.Les parachutes s’ouvrent et les caisses frappées du drapeau jordanien descendent lentement vers le territoire palestinien, ravagé par près de 22 mois de guerre entre Israël et le Hamas.A bord, des journalistes, dont celui de l’AFP, ont été autorisés à filmer l’opération de largage de l’aide, mais pas d’autres plans de Gaza durant le vol qui a duré deux heures, dont quelques minutes seulement au dessus du territoire palestinien.Du ciel, on peut voir des étendues grises de ruines.L’avion militaire jordanien, accompagné d’un appareil émirati, a décollé de la base aérienne de Zarqa, proche d’Amman, avant d’approcher Gaza par la mer pour parachuter des colis de sucre, de légumineuses et de lait infantile.Les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Dans la cabine de l’avion, l’émotion est palpable et certains membres d’équipage murmurent des prières.”Il y a une grande différence entre ce que nous voyons de Gaza à la télévision et ce que nous voyons maintenant, et ce qu’était (Gaza) auparavant. C’est une scène tragique”, confie le commandant de bord, le regard rivé sur les ruines, 2.000 pieds plus bas. “Des quartiers entiers sont rasés”, lance le pilote qui ne veut pas être identifié.Il affirme observer, en contrebas, des silhouettes “qui suivent la trajectoire de l’avion”, les yeux rivés au ciel. “Cela montre à quel point leur situation est mauvaise”, remarque-t-il.Le roi Abdallah II de Jordanie a estimé mercredi que le territoire connaissait la pire catastrophe humanitaire “de l’histoire moderne” et que l’aide acheminée actuellement n’était “pas suffisante”.Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”.Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, avait totalement interdit début mars l’entrée de l’aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées. Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.

L’Ukraine va “corriger” la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l’AFP

L’Ukraine va “corriger” une loi révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption qui avait provoqué un tollé chez nombre de ses alliés et des manifestations sur son sol, a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne à l’AFP mercredi, à la veille d’un vote attendu au Parlement.Cette loi, votée le 22 juillet puis promulguée, prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022 – des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.”Nous sommes en train de corriger cela”, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga dans un commentaire écrit transmis à l’AFP.Il a dit s’attendre à un vote dès jeudi, affirmant que la lutte contre la corruption était “une position de principe du président Zelensky”.”L’Ukraine dispose d’une société civile forte et d’une jeunesse active. Elles ont exprimé leur point de vue. Les autorités ukrainiennes ont entendu leurs voix, ainsi que celles de nos partenaires”, a relevé M. Sybiga.Le ministre a estimé que des “ajustements” avaient été nécessaires pour protéger les agences de lutte contre la corruption des jeux politiques, en particulier de ceux “de la Russie”.”Il fallait trouver un équilibre entre les risques de sécurité et la réforme, et c’est ce qui a été fait”, a-t-il jugé.Confronté à la première crise politique grave depuis le début de son mandat, il y a six ans, Volodymir Zelensky a d’abord tenté de défendre le texte en accusant les structures concernées d’inefficacité et d’être sous “influence russe”. Le président ukrainien a finalement assuré vendredi dernier avoir “écouté” les manifestants.- Nouvelle manifestation -Le nouveau texte de loi, qui doit être examiné jeudi, renouvelle la plupart des dispositions assurant l’indépendance de l’agence nationale anticorruption et du parquet spécialisé anticorruption. Il introduit cependant des vérifications supplémentaires, notamment des tests réguliers au détecteur de mensonges pour leurs employés avec accès aux informations classifiées, en vue d’exclure toute “action au profit” de la Russie, selon le texte publié sur le site du Parlement.Plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées mercredi soir à Kiev en signe de protestation, selon des journalistes de l’AFP.Sous une pluie fine, ils ont appelé à “ne pas toucher” aux agences anticorruption, scandant aussi que “le gouvernement, c’est le peuple”.Parmi les manifestants, Natalia a dit à l’AFP espérer que la situation serait “rectifiée”.Mais “l’image (de l’Ukraine, ndlr) a souffert”, a estimé cette programmeuse.”Ce sera presque impossible de restaurer notre réputation”, s’inquiétait Olena, 51 ans, qui travaille dans l’informatique.Plus optimiste, Pavlo Makeïenkov, 32 ans, jugeait lui que cela n’avait pas fait de dommage réel à l’image de l’Ukraine, car “la guerre est bien plus importante que tout cela”.Créés en 2015 sous la pression de l’Occident, le NABU et le SAP ont mis au jour des affaires majeures de corruption, y compris au sein de la présidence, du parlement et parmi les juges, mais beaucoup d’elles n’ont pas débouché sur des condamnations en justice.Ainsi, sur les dix affaires de corruption contre de hauts responsables d’Etat énumérées comme les plus importantes par le NABU, seulement trois – visant deux députés et un juge – ont été suivies par des peines de prison.

L’Ukraine va “corriger” la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l’AFP

L’Ukraine va “corriger” une loi révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption qui avait provoqué un tollé chez nombre de ses alliés et des manifestations sur son sol, a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne à l’AFP mercredi, à la veille d’un vote attendu au Parlement.Cette loi, votée le 22 juillet puis promulguée, prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022 – des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.”Nous sommes en train de corriger cela”, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga dans un commentaire écrit transmis à l’AFP.Il a dit s’attendre à un vote dès jeudi, affirmant que la lutte contre la corruption était “une position de principe du président Zelensky”.”L’Ukraine dispose d’une société civile forte et d’une jeunesse active. Elles ont exprimé leur point de vue. Les autorités ukrainiennes ont entendu leurs voix, ainsi que celles de nos partenaires”, a relevé M. Sybiga.Le ministre a estimé que des “ajustements” avaient été nécessaires pour protéger les agences de lutte contre la corruption des jeux politiques, en particulier de ceux “de la Russie”.”Il fallait trouver un équilibre entre les risques de sécurité et la réforme, et c’est ce qui a été fait”, a-t-il jugé.Confronté à la première crise politique grave depuis le début de son mandat, il y a six ans, Volodymir Zelensky a d’abord tenté de défendre le texte en accusant les structures concernées d’inefficacité et d’être sous “influence russe”. Le président ukrainien a finalement assuré vendredi dernier avoir “écouté” les manifestants.- Nouvelle manifestation -Le nouveau texte de loi, qui doit être examiné jeudi, renouvelle la plupart des dispositions assurant l’indépendance de l’agence nationale anticorruption et du parquet spécialisé anticorruption. Il introduit cependant des vérifications supplémentaires, notamment des tests réguliers au détecteur de mensonges pour leurs employés avec accès aux informations classifiées, en vue d’exclure toute “action au profit” de la Russie, selon le texte publié sur le site du Parlement.Plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées mercredi soir à Kiev en signe de protestation, selon des journalistes de l’AFP.Sous une pluie fine, ils ont appelé à “ne pas toucher” aux agences anticorruption, scandant aussi que “le gouvernement, c’est le peuple”.Parmi les manifestants, Natalia a dit à l’AFP espérer que la situation serait “rectifiée”.Mais “l’image (de l’Ukraine, ndlr) a souffert”, a estimé cette programmeuse.”Ce sera presque impossible de restaurer notre réputation”, s’inquiétait Olena, 51 ans, qui travaille dans l’informatique.Plus optimiste, Pavlo Makeïenkov, 32 ans, jugeait lui que cela n’avait pas fait de dommage réel à l’image de l’Ukraine, car “la guerre est bien plus importante que tout cela”.Créés en 2015 sous la pression de l’Occident, le NABU et le SAP ont mis au jour des affaires majeures de corruption, y compris au sein de la présidence, du parlement et parmi les juges, mais beaucoup d’elles n’ont pas débouché sur des condamnations en justice.Ainsi, sur les dix affaires de corruption contre de hauts responsables d’Etat énumérées comme les plus importantes par le NABU, seulement trois – visant deux députés et un juge – ont été suivies par des peines de prison.