Au Pérou, une citadelle de 3.800 ans ouvre ses portes aux touristes

Une citadelle de 3.800 ans de la civilisation Caral, l’une des plus anciennes au monde, située dans le nord du Pérou, a ouvert samedi ses portes au public après huit ans d’études et de travaux de restauration. Ce nouveau site archéologique, appelé Peñico, est considéré comme “la ville de l’intégration sociale” parce qu’elle était le point de rencontre pour les échanges commerciaux entre les premières communautés de la côte du Pacifique et celles venant des Andes et des régions amazoniennes.Peñico est situé dans la vallée de Supe, à 182 km au nord de la capitale péruvienne Lima et à une vingtaine de km de l’océan Pacifique. Avant le début des travaux d’exploration en 2017, ce n’était qu’un paysage de collines. “C’est un centre urbain organisé qui était consacré à l’agriculture et aux échanges commerciaux entre la côte, la montagne et la forêt”, a déclaré à l’AFP l’archéologue Ruth Shady, qui dirige les recherches sur la civilisation Caral. “Son ancienneté est de 1.800 à 1.500 ans avant Jésus-Christ”, a-t-elle ajouté.Développée entre les années 3000 et 1800 avant J.-C., la civilisation Caral est considérée comme la culture mère de l’Amérique. Caral a été déclarée patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco en 2009.Le site de Peñico a été construit sur une terrasse géologique à 600 m au-dessus du niveau de la mer, parallèlement à une rivière pour éviter les inondations. Les chercheurs estiment qu’il a été érigé à la même époque que les premières civilisations au Moyen-Orient et en Asie.Son importance historique réside dans l’apport d’éléments qui doivent permettre de mieux comprendre la crise qu’a affrontée la civilisation Caral, selon l’archéologue. Cette crise, a-t-elle dit, est liée à des changements climatiques qui ont entraîné des sécheresses et affecté les activités agricoles de la région.”Nous voulons comprendre comment la civilisation Caral s’est formée et développée au fil du temps, et comment elle est entrée en crise à cause du changement climatique”, a ajouté Ruth Shady.Au son de pututus (des coquillages), l’ouverture aux touristes samedi, mise en scène par des artistes de la région, a débuté par un rituel ancestral d’offrande à la Pachamama, la Terre-Mère, consistant à offrir à la terre des produits agricoles, des feuilles de coca et des boissons locales pour la remercier de ses bienfaits et demander la prospérité.Les recherches menées par le ministère péruvien de la Culture ont permis d’identifier 18 constructions, notamment des bâtiments, des complexes résidentiels. Parmi eux: le salon cérémoniel des Pututos, où l’on peut apercevoir ces instruments de musique représentés sur les murs d’un salon quadrangulaire.

Gaza ceasefire talks held up by Israel withdrawal plans: Palestinian sources

Indirect talks between Hamas and Israel for a ceasefire in Gaza are being held up by Israel’s proposals to keep troops in the territory, two Palestinian sources with knowledge of the discussions told AFP on Saturday.Delegations from both sides began discussions in Qatar last Sunday to try to agree on a temporary halt to the 21-month conflict sparked by Hamas’s deadly October 2023 attack on Israel.Israel has meanwhile kept up its strikes on Gaza and the territory’s civil defence agency said more than 20 people were killed on Saturday, including in an air strike on an area sheltering the displaced.”We all generally came here because we were told it was a safe area,” Bassam Hamdan told AFP after the overnight attack in an area of Gaza City.”While we were sleeping, there was an explosion… where two boys, a girl and their mother were staying. We found them torn to pieces, their remains scattered,” he added.In southern Gaza, bodies covered in white plastic sheets were brought to the Nasser hospital in Khan Yunis while wounded in Rafah were taken for treatment by donkey cart, on stretchers or carried, AFP photographs showed.If an agreement for a 60-day ceasefire were reached, both Hamas and Israel have said 10 hostages taken in 2023 who remain alive in captivity would be released.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said he was prepared then to enter talks for a more permanent end to hostilities.But one Palestinian source, speaking anonymously due to the sensitivity of the talks, said Israel’s refusal to accept Hamas’s demand to withdraw all of its troops from Gaza was holding back progress.A second source said mediators had asked both sides to postpone the talks until the arrival of US President Donald Trump’s special envoy, Steve Witkoff, in the Qatari capital.”The negotiations in Doha are facing a setback and complex difficulties due to Israel’s insistence, as of Friday, on presenting a map of withdrawal, which is actually a map of redeployment and repositioning of the Israeli army rather than a genuine withdrawal,” the first source said.- Enclave plans? – They added that Israel was proposing to maintain military forces in more than 40 percent of the Palestinian territory, forcing hundreds of thousands of displaced Palestinians into a small area near the city of Rafah, on the border with Egypt.”Hamas’s delegation will not accept the Israeli maps… as they essentially legitimise the reoccupation of approximately half of the Gaza Strip and turn Gaza into isolated zones with no crossings or freedom of movement,” they said.There was no immediate comment from the Israeli government.The second Palestinian source accused the Israeli delegation of having no authority, and “stalling and obstructing the agreement in order to continue the war of extermination”.The Gaza war began after Hamas attacked Israel on October 7, 2023, resulting in the deaths of at least 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Of the 251 hostages seized, 49 are still being held, including 27 the Israeli military says are dead. At least 57,882 Palestinians, also mostly civilians, have been killed since the start of the war, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Seven UN agencies warned in a joint statement on Saturday that if fuel runs out in Gaza, it would be “an unbearable new burden on a population teetering on the edge of starvation”.- Military operations – The Israeli military said on Saturday it had attacked “approximately 250 terrorist targets throughout the Gaza Strip” in the previous 48 hours. Targets included “terrorists, booby-trapped structures, weapons storage facilities, anti-tank missile launch posts, sniper posts, tunnels and additional terrorist infrastructure sites”, it added.Two previous ceasefires — a week-long truce beginning in late November 2023 and a two-month one from mid-January this year — led to the release of 105 hostages in exchange for hundreds of Palestinian prisoners.The second Palestinian source said “some progress” had been made in the latest talks on plans for releasing Palestinian prisoners held by Israel and getting more aid to Gaza.Netanyahu, who is under domestic and international pressure to end the war, said this week that neutralising Hamas as a security threat was a prerequisite for any long-term ceasefire talks.That included the group giving up weapons, he said, warning that failure to do so would mean Israel would have to do so by force.burs-az/phz/kir

Nouvelle nuit d’attaques russes en Ukraine, au moins quatre morts

La Russie a lancé dans la nuit plus de 620 drones et missiles contre l’Ukraine, notamment sur l’ouest du pays, ont annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky et l’armée ukrainienne, les différentes autorités régionales faisant état d’au moins quatre morts et de blessés.Les frappes aériennes russes contre l’Ukraine se sont encore intensifiées ces dernières semaines, et Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime. “Vingt-six missiles de croisière et 597 drones d’attaque ont été lancés, dont plus de la moitié étaient des +Shaheds+” de fabrication iranienne, a écrit samedi Volodymyr Zelensky.L’armée de l’air ukrainienne a dit avoir abattu plus de la moitié de ces engins, soit 319 drones de type Shahed et 25 missiles. Quelque 258 drones leurres, utilisés pour tromper les défenses antiaériennes de l’Ukraine, ont été perdus ou éliminés, selon elle.Un missile et une vingtaine de drones ont touché “cinq endroits”, a-t-elle dit sans plus de précisions.Ces frappes de drones et de missile ont fait au moins deux morts et 26 blessés à Tchernivtsi, ville de l’ouest, selon les autorités locales.Habituellement, l’ouest de l’Ukraine est relativement préservé par rapport aux zones de l’est et du sud, où se déroulent les combats.Douze autres personnes ont été blessées par une attaque dans une autre ville de l’ouest, Lviv, selon l’administration régionale.Deux personnes ont été tuées par une bombe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), et trois blessées dans la ville de Kharkiv (nord-est), d’après les autorités locales.Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une “frappe groupée” contre “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien” à Lviv, Kharkiv et Loutsk, et contre un aérodrome militaire.”L’objectif de la frappe a été atteint. Toutes les cibles désignées ont été détruites”, a dit le ministère dans un communiqué.Côté russe, le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a affirmé qu’un drone ukrainien avait provoqué un incendie dans le complexe sportif “Belgorod Arena”.Il a publié une vidéo censée montrer l’engin explosant sur le toit de cette structure, située dans la ville de Belgorod, souvent frappée et très proche de l’Ukraine.Dans la même région, un civil a été tué par l’explosion d’un obus à Chebekino, tout près de la frontière, d’après le gouverneur Gladkov.- Plus “que des signaux” -Volodymyr Zelensky a appelé samedi ses alliés à envoyer “davantage que des signaux” pour stopper la Russie. Il a estimé que “le rythme des frappes aériennes russes requiert des décisions rapides, et il peut être freiné dès maintenant par des sanctions”.Il a notamment appelé à punir ceux qui “aident la Russie à produire des drones et à tirer profit du pétrole”.Les exportations de pétrole sont cruciales pour l’économie russe.L’UE a interdit les importations de pétrole russe, mais continue cependant à acheter du gaz russe, la France étant l’un des plus gros acheteurs au sein de l’Union.Volodymyr Zelensky a aussi appelé ses partenaires à renforcer la défense antiaérienne ukrainienne, qui sert à contrer les frappes russes.Cette nuit de bombardements survient après que les Etats-Unis ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, M. Zelensky ayant confirmé jeudi avoir reçu des “dates concrètes” pour la livraison de nouveaux armements de la part de Donald Trump.Le président américain a lui évoqué “une déclaration importante” qu’il pourrait faire lundi sur la Russie, après s’être dit “déçu” par son homologue Vladimir Poutine, avec qui il avait repris le contact à son retour à la Maison Blanche.L’Ukraine et de nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à adopter de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce à quoi il s’est jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.Les négociations en vue d’une issue diplomatique au conflit sont, elles, dans l’impasse.

Nouvelle nuit d’attaques russes en Ukraine, au moins quatre morts

La Russie a lancé dans la nuit plus de 620 drones et missiles contre l’Ukraine, notamment sur l’ouest du pays, ont annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky et l’armée ukrainienne, les différentes autorités régionales faisant état d’au moins quatre morts et de blessés.Les frappes aériennes russes contre l’Ukraine se sont encore intensifiées ces dernières semaines, et Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime. “Vingt-six missiles de croisière et 597 drones d’attaque ont été lancés, dont plus de la moitié étaient des +Shaheds+” de fabrication iranienne, a écrit samedi Volodymyr Zelensky.L’armée de l’air ukrainienne a dit avoir abattu plus de la moitié de ces engins, soit 319 drones de type Shahed et 25 missiles. Quelque 258 drones leurres, utilisés pour tromper les défenses antiaériennes de l’Ukraine, ont été perdus ou éliminés, selon elle.Un missile et une vingtaine de drones ont touché “cinq endroits”, a-t-elle dit sans plus de précisions.Ces frappes de drones et de missile ont fait au moins deux morts et 26 blessés à Tchernivtsi, ville de l’ouest, selon les autorités locales.Habituellement, l’ouest de l’Ukraine est relativement préservé par rapport aux zones de l’est et du sud, où se déroulent les combats.Douze autres personnes ont été blessées par une attaque dans une autre ville de l’ouest, Lviv, selon l’administration régionale.Deux personnes ont été tuées par une bombe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), et trois blessées dans la ville de Kharkiv (nord-est), d’après les autorités locales.Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une “frappe groupée” contre “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien” à Lviv, Kharkiv et Loutsk, et contre un aérodrome militaire.”L’objectif de la frappe a été atteint. Toutes les cibles désignées ont été détruites”, a dit le ministère dans un communiqué.Côté russe, le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a affirmé qu’un drone ukrainien avait provoqué un incendie dans le complexe sportif “Belgorod Arena”.Il a publié une vidéo censée montrer l’engin explosant sur le toit de cette structure, située dans la ville de Belgorod, souvent frappée et très proche de l’Ukraine.Dans la même région, un civil a été tué par l’explosion d’un obus à Chebekino, tout près de la frontière, d’après le gouverneur Gladkov.- Plus “que des signaux” -Volodymyr Zelensky a appelé samedi ses alliés à envoyer “davantage que des signaux” pour stopper la Russie. Il a estimé que “le rythme des frappes aériennes russes requiert des décisions rapides, et il peut être freiné dès maintenant par des sanctions”.Il a notamment appelé à punir ceux qui “aident la Russie à produire des drones et à tirer profit du pétrole”.Les exportations de pétrole sont cruciales pour l’économie russe.L’UE a interdit les importations de pétrole russe, mais continue cependant à acheter du gaz russe, la France étant l’un des plus gros acheteurs au sein de l’Union.Volodymyr Zelensky a aussi appelé ses partenaires à renforcer la défense antiaérienne ukrainienne, qui sert à contrer les frappes russes.Cette nuit de bombardements survient après que les Etats-Unis ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, M. Zelensky ayant confirmé jeudi avoir reçu des “dates concrètes” pour la livraison de nouveaux armements de la part de Donald Trump.Le président américain a lui évoqué “une déclaration importante” qu’il pourrait faire lundi sur la Russie, après s’être dit “déçu” par son homologue Vladimir Poutine, avec qui il avait repris le contact à son retour à la Maison Blanche.L’Ukraine et de nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à adopter de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce à quoi il s’est jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.Les négociations en vue d’une issue diplomatique au conflit sont, elles, dans l’impasse.

Le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong Un en Corée du Nord, selon Moscou

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été reçu samedi par le dirigeant Kim Jong Un lors de sa visite en Corée du Nord, allié militaire de Moscou, selon la diplomatie russe.Sergueï Lavrov “a été reçu” par Kim Jong Un, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en publiant une vidéo des deux hommes se saluant et se serrant la main.M. Lavrov a affirmé que le président russe Vladimir Poutine espère “la poursuite des contacts directs” avec Kim Jong Un “dans les plus brefs délais”, a rapporté l’agence russe d’Etat Tass.Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d’une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait affirmé que cela n’était pas prévu pour l’instant.Sergueï Lavrov a aussi rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son-hui à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes.Les deux parties “ont souligné leur détermination à lutter ensemble contre les aspirations hégémonistes d’acteurs extérieurs à la région, qui conduisent à une escalade des tensions dans le nord-est de l’Asie et dans toute la région Asie-Pacifique”, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir l’assaut de la Russie contre l’Ukraine.Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l’an dernier.Plus tôt samedi, Sergueï Lavrov a assuré que les responsables nord-coréens avaient “réaffirmé leur soutien sans réserve à tous les objectifs” de l’assaut en Ukraine, selon l’agence Tass.Il a remercié les soldats nord-coréens “héroïques” ayant aidé l’armée russe à repousser les forces ukrainiennes de la région de Koursk, où elles avaient pénétré en août 2024, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou a dit avoir chassé les troupes ukrainiennes de la zone en avril et avait déjà remercié à l’époque les soldats de Corée du Nord, reconnaissant pour la première fois leur participation au conflit.Questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d’autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c’était à Pyongyang de décider, selon l’agence Tass.”Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique”, a-t-il dit, utilisant le nom officiel du pays.La visite de Sergueï Lavrov intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.

Le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong Un en Corée du Nord, selon Moscou

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été reçu samedi par le dirigeant Kim Jong Un lors de sa visite en Corée du Nord, allié militaire de Moscou, selon la diplomatie russe.Sergueï Lavrov “a été reçu” par Kim Jong Un, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en publiant une vidéo des deux hommes se saluant et se serrant la main.M. Lavrov a affirmé que le président russe Vladimir Poutine espère “la poursuite des contacts directs” avec Kim Jong Un “dans les plus brefs délais”, a rapporté l’agence russe d’Etat Tass.Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d’une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait affirmé que cela n’était pas prévu pour l’instant.Sergueï Lavrov a aussi rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son-hui à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes.Les deux parties “ont souligné leur détermination à lutter ensemble contre les aspirations hégémonistes d’acteurs extérieurs à la région, qui conduisent à une escalade des tensions dans le nord-est de l’Asie et dans toute la région Asie-Pacifique”, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir l’assaut de la Russie contre l’Ukraine.Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l’an dernier.Plus tôt samedi, Sergueï Lavrov a assuré que les responsables nord-coréens avaient “réaffirmé leur soutien sans réserve à tous les objectifs” de l’assaut en Ukraine, selon l’agence Tass.Il a remercié les soldats nord-coréens “héroïques” ayant aidé l’armée russe à repousser les forces ukrainiennes de la région de Koursk, où elles avaient pénétré en août 2024, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou a dit avoir chassé les troupes ukrainiennes de la zone en avril et avait déjà remercié à l’époque les soldats de Corée du Nord, reconnaissant pour la première fois leur participation au conflit.Questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d’autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c’était à Pyongyang de décider, selon l’agence Tass.”Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique”, a-t-il dit, utilisant le nom officiel du pays.La visite de Sergueï Lavrov intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.

Gaza: les pourparlers achoppent sur la question du retrait israélien selon les Palestiniens

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza achoppent sur la question du retrait de l’armée israélienne du territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre, ont indiqué samedi à l’AFP deux sources palestiniennes proches des discussions.Pendant les pourparlers à Doha lancés dimanche par le biais des médiateurs -Qatar, Etats-Unis, Egypte-, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 20 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes selon la Défense civile locale.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive destructrice, s’emparant de vastes secteurs de Gaza.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de son pays: libérer les otages toujours retenus, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.Les négociations à Doha rencontrent “des obstacles et des difficultés complexes”, a dit à l’AFP l’une des deux sources palestiniennes, mettant en cause “l’instance d’Israël” à s’en tenir à une carte qui prévoie “le maintien de (ses) forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza”.Selon elle, l’armée israélienne envisagerait de se redéployer tout autour du territoire de plus de deux millions d’habitants, assiégés par Israël depuis 21 mois et vivant dans des conditions terribles selon l’ONU. Sept agences onusiennes ont averti dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un “niveau critique” et constituait un “nouveau fardeau insupportable” pour “une population au bord de la famine”.- “Des progrès” malgré tout -Israël a pour objectif “d’entasser des centaines de milliers de déplacés” dans le sud de Gaza, “en préparation d’un déplacement forcé de la population vers l’Egypte ou d’autres pays”, a accusé la même source palestinienne.Les médiateurs “ont demandé aux deux parties de reporter les négociations sur le retrait (israélien) jusqu’à l’arrivée de l’émissaire américain Steve Witkoff” à Doha, a-t-elle poursuivi.”Le Hamas a exigé un retrait total des forces israéliennes de toutes les zones reprises par Israël après le 2 mars 2025″, a précisé à l’AFP la deuxième source palestinienne, accusant Israël “de retarder et d’entraver l’accord, afin de poursuivre sa guerre d’extermination”.Elle a tout de même fait état de “progrès” sur les questions liées à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et l’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Avant son retour d’une visite aux Etats-Unis, où il a rencontré le président Donald Trump, M. Netanyahu a affirmé jeudi qu’il était prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza après une éventuelle trêve de 60 jours.Mais il a conditionné un cessez-le-feu permanent à un désarmement du Hamas et à un abandon par ce mouvement de la gouvernance du territoire.- “250 cibles terroristes” -Dans la bande de Gaza, parmi les plus de 20 morts rapportés, un homme, sa femme et leur enfant ont péri dans leur tente après une frappe nocturne israélienne sur un camp de déplacés de Deir al-Balah, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a indiqué avoir “frappé environ 250 cibles terroristes” au cours des dernières 48 heures à travers le territoire palestinien.Ces cibles comprenaient “des combattants, des bâtiments piégés, des dépôts d’armes, des postes de lancement de missiles antichars, des postes de snipers, des tunnels et d’autres infrastructures terroristes”, a-t-elle détaillé.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.882 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.