Défense: Macron veut 3,5 mds d’euros de dépenses supplémentaires en 2026, 3 mds de plus en 2027

Emmanuel Macron a annoncé dimanche vouloir renforcer l’effort budgétaire prévu pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis 3 milliards de plus en 2027, face à l’accumulation des menaces.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030 “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la fête nationale. Compte tenu de ces nouvelles hausses, qui s’ajoutent aux augmentations annuelles du budget déjà prévues dans la loi de programmation militaire (LPM), le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous les deux mandats du Président, passant de 32,2 milliards d’euros en 2017 à près de 64 milliards en 2027.Cette année-là, la France consacrera à la défense le budget qu’elle prévoyait auparavant d’atteindre en 2029, soit une accélération de deux ans.”Cet effort nouveau et historique est proportionné, il est crédible, il est indispensable, il est juste ce qu’il nous faut, mais vraiment ce qu’il nous faut”, a justifié le chef de l’Etat.Alors que le gouvernement doit donner un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes publics, Emmanuel Macron a affirmé qu’il n’était pas question que ce “réarmement passe par l’endettement”.”Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé. Il a rappelé que les dépenses militaires étaient aussi “sources de richesses pour notre PIB”, les équipements étant essentiellement acquis auprès d’industriels français.Il a appelé les Français à “consentir à cet effort”, “un effort ponctuel de tous pour préserver notre sécurité et notre indépendance”. “Le salut de la patrie suppose que nous dépensions plus pour notre défense et que chacun prenne sa part du fardeau”, a-t-il jugé.Ces ressources supplémentaires doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales”, mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électronique, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.

Défense: Macron veut 3,5 mds d’euros de dépenses supplémentaires en 2026, 3 mds de plus en 2027

Emmanuel Macron a annoncé dimanche vouloir renforcer l’effort budgétaire prévu pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis 3 milliards de plus en 2027, face à l’accumulation des menaces.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030 “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la fête nationale. Compte tenu de ces nouvelles hausses, qui s’ajoutent aux augmentations annuelles du budget déjà prévues dans la loi de programmation militaire (LPM), le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous les deux mandats du Président, passant de 32,2 milliards d’euros en 2017 à près de 64 milliards en 2027.Cette année-là, la France consacrera à la défense le budget qu’elle prévoyait auparavant d’atteindre en 2029, soit une accélération de deux ans.”Cet effort nouveau et historique est proportionné, il est crédible, il est indispensable, il est juste ce qu’il nous faut, mais vraiment ce qu’il nous faut”, a justifié le chef de l’Etat.Alors que le gouvernement doit donner un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes publics, Emmanuel Macron a affirmé qu’il n’était pas question que ce “réarmement passe par l’endettement”.”Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé. Il a rappelé que les dépenses militaires étaient aussi “sources de richesses pour notre PIB”, les équipements étant essentiellement acquis auprès d’industriels français.Il a appelé les Français à “consentir à cet effort”, “un effort ponctuel de tous pour préserver notre sécurité et notre indépendance”. “Le salut de la patrie suppose que nous dépensions plus pour notre défense et que chacun prenne sa part du fardeau”, a-t-il jugé.Ces ressources supplémentaires doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales”, mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électronique, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.

Défense: Macron veut 3,5 mds d’euros de dépenses supplémentaires en 2026, 3 mds de plus en 2027

Emmanuel Macron a annoncé dimanche vouloir renforcer l’effort budgétaire prévu pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis 3 milliards de plus en 2027, face à l’accumulation des menaces.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030 “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la fête nationale. Compte tenu de ces nouvelles hausses, qui s’ajoutent aux augmentations annuelles du budget déjà prévues dans la loi de programmation militaire (LPM), le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous les deux mandats du Président, passant de 32,2 milliards d’euros en 2017 à près de 64 milliards en 2027.Cette année-là, la France consacrera à la défense le budget qu’elle prévoyait auparavant d’atteindre en 2029, soit une accélération de deux ans.”Cet effort nouveau et historique est proportionné, il est crédible, il est indispensable, il est juste ce qu’il nous faut, mais vraiment ce qu’il nous faut”, a justifié le chef de l’Etat.Alors que le gouvernement doit donner un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes publics, Emmanuel Macron a affirmé qu’il n’était pas question que ce “réarmement passe par l’endettement”.”Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé. Il a rappelé que les dépenses militaires étaient aussi “sources de richesses pour notre PIB”, les équipements étant essentiellement acquis auprès d’industriels français.Il a appelé les Français à “consentir à cet effort”, “un effort ponctuel de tous pour préserver notre sécurité et notre indépendance”. “Le salut de la patrie suppose que nous dépensions plus pour notre défense et que chacun prenne sa part du fardeau”, a-t-il jugé.Ces ressources supplémentaires doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales”, mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électronique, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.

India collapse as third Test against England heads for thrilling finish

India suffered a dramatic top-order slump to set up a thrilling finale to the third Test against England at Lord’s on Sunday.The tourists had the upper hand after dismissing England for just 192 in their second innings, with off-spinner Washington Sundar taking 4-22, including the wickets of Joe Root, Jamie Smith and England captain Ben Stokes on the fourth day.That left India needing 193 to go 2-1 up in this five-match series after both teams made 387 in their first innings.India, however, collapsed to 58-4 at stumps, with the tourists requiring a further 135 runs to win on Monday’s final day.Yashasvi Jaiswal was out for a duck, skying a hook off fast bowler Jofra Archer to wicketkeeper Smith.Karun Nair was lbw to Brydon Carse with India captain Shubman Gill, who has already scored a double hundred and two centuries this series, falling in similar fashion.And with what became the last ball of the the day, Stokes bowled nightwatchman Akash Deep to raucous cheers from the home crowd at a sun-drenched Lord’s.But India opener KL Rahul, fresh from his first-innings score of exactly 100, was still there on 33 not out following several typically elegant boundaries.”India will win, probably just after lunch,” a bullish Sundar told Sky Sports after stumps.But England batting coach Marcus Trescothick, speaking to the BBC, said: “When the ball gets a little bit softer there are more runs to be had out there, but if you get it enough in the right place it’s very tricky.”We would have loved 250 and beyond but we would have taken 190 and our chance to bowl on that pitch and it’ll come down to who holds the pressure best tomorrow.”Earlier, Root and Stokes joined forces with England in trouble at 87-4.But a partnership worth 67 ended when Root, who made a hundred in the first innings, was bowled behind his legs trying to sweep Sundar. Root’s 40 was the top score of England’s second innings.Smith’s three previous scores this series had been 184 not out, 88 and 51, but he managed just eight before he was bowled by a Sundar delivery that kept a touch low.Sundar, on an increasingly helpful pitch, had now taken 2-3 in 11 balls, with England 164-6.All-rounder Stokes, without a Test hundred in over two years, showed plenty of discipline while batting throughout all of Sunday’s second session.But, in common with several England team-mates, he gave his wicket away when on 33 the left-handed batsman was bowled for 33 swinging himself off his feet trying to slog Sundar.Stokes banged his bat on the turf in anger, with England now 181-7.Jasprit Bumrah, the world’s top-ranked Test bowler, removed Carse and Chris Woakes with Sundar ending the innings when he knocked over last man Shoaib Bashir’s stumps.”I’m always trying to hit the stumps,” said Sundar. “The fact Bumrah was bowling from the other end definitely helped, the fact we have him in our team is amazing.”- Stuttering England -England resumed on 2-0 with Zak Crawley, who had angered India late Saturday with his time-wasting tactics, alongside opening partner Ben Duckett.Duckett scooped a four off Mohammed Siraj but the fast bowler soon had his revenge when the left-hander, cramped for room, miscued a pull to Bumrah at mid-on to leave England 22-1.Siraj then risked disciplinary action after yelling in Duckett’s face, with both players facing possible punishment after making shoulder contact.Bumrah, who took 5-74 in England’s first innings after being rested from India’s win in the second Test at Edgbaston, bowled well but without much luck and it was Siraj who had Ollie Pope lbw on review for just four.And 42-2 was soon transformed into 50-3.Crawley (22) fell in familiar fashion when edging a drive off Nitish Kumar Reddy to Jaiswal — one of two gullies posted by India in the hope of such a dismissal.Harry Brook came in and struck three successive boundaries off Deep — two scooped fours followed by a thumping straight six over long-off.But fast bowler Deep bowled Brook for 23 as the world’s top-ranked Test batsman failed to make contact with an over-ambitious sweep.  

Droits de douane: l’UE temporise sa riposte dans l’espoir d’un accord

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que Bruxelles n’allait pas riposter aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium pour l’instant, dans l’espoir d’obtenir un accord permettant d’éviter de plus larges taxes de 30% sur l’ensemble de ses produits exportés.Le président américain Donald Trump a bouleversé des mois de négociations minutieuses samedi en annonçant qu’il infligerait des tarifs douaniers généralisés au bloc des 27 à partir du 1er août.”Les Etats-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s’il y a une solution négociée. C’est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu’au début du mois d’août”, a déclaré Mme von der Leyen devant des journalistes.La suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi.”En même temps, nous allons continuer de préparer des contre-mesures afin d’être pleinement prêts”, a ajouté Mme von der Leyen.La présidente de la Commission européenne a insisté sur le fait que l’UE a “toujours été très claire sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas, et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”.Bruxelles a préparé des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros, en réponse aux droits de douane de 25% imposés par M. Trump sur les importations d’acier et d’aluminium plus tôt cette année.Mais elle a annoncé en avril suspendre ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec l’administration Trump.- “Notre main reste tendue -Les ministres du commerce de l’UE doivent se réunir lundi à Bruxelles pour discuter de leur réponse à la dernière initiative de Donald Trump, et surtout de la fermeté de la position à adopter face à Washington.Le ministre allemand des Finances Lars Klingbeil a fait valoir dimanche, dans le journal Süddeutsche Zeitung, que des “négociations sérieuses et orientées vers des solutions” avec les Etats-Unis étaient encore nécessaires, mais qu’en cas d’échec, l’UE aurait besoin de “contre-mesures décisives pour protéger les emplois et les entreprises en Europe”.”Notre main reste tendue, mais nous n’accepterons pas n’importe quoi”, a-t-il poursuivi.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale au sein de l’Occident.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, alors que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Des prises de parole qui interviennent après que le président français Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne, qui négocie au nom de tous les pays de l’UE, à “défendre résolument les intérêts européens”, et “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés sur ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son administration subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec la Grande-Bretagne et le Vietnam, ainsi qu’une réduction temporaire des droits de douane avec la Chine.L’UE, ainsi que des dizaines d’autres économies, devait voir son niveau de droits de douane américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet, mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans une lettre publiée samedi, M. Trump a cité le déséquilibre commercial des Etats-Unis avec l’UE pour justifier les nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que celui de 20% que le président américain avait dévoilé en avril, avant de suspendre son application lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.

Droits de douane: l’UE temporise sa riposte dans l’espoir d’un accord

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que Bruxelles n’allait pas riposter aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium pour l’instant, dans l’espoir d’obtenir un accord permettant d’éviter de plus larges taxes de 30% sur l’ensemble de ses produits exportés.Le président américain Donald Trump a bouleversé des mois de négociations minutieuses samedi en annonçant qu’il infligerait des tarifs douaniers généralisés au bloc des 27 à partir du 1er août.”Les Etats-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s’il y a une solution négociée. C’est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu’au début du mois d’août”, a déclaré Mme von der Leyen devant des journalistes.La suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi.”En même temps, nous allons continuer de préparer des contre-mesures afin d’être pleinement prêts”, a ajouté Mme von der Leyen.La présidente de la Commission européenne a insisté sur le fait que l’UE a “toujours été très claire sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas, et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”.Bruxelles a préparé des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros, en réponse aux droits de douane de 25% imposés par M. Trump sur les importations d’acier et d’aluminium plus tôt cette année.Mais elle a annoncé en avril suspendre ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec l’administration Trump.- “Notre main reste tendue -Les ministres du commerce de l’UE doivent se réunir lundi à Bruxelles pour discuter de leur réponse à la dernière initiative de Donald Trump, et surtout de la fermeté de la position à adopter face à Washington.Le ministre allemand des Finances Lars Klingbeil a fait valoir dimanche, dans le journal Süddeutsche Zeitung, que des “négociations sérieuses et orientées vers des solutions” avec les Etats-Unis étaient encore nécessaires, mais qu’en cas d’échec, l’UE aurait besoin de “contre-mesures décisives pour protéger les emplois et les entreprises en Europe”.”Notre main reste tendue, mais nous n’accepterons pas n’importe quoi”, a-t-il poursuivi.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale au sein de l’Occident.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, alors que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Des prises de parole qui interviennent après que le président français Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne, qui négocie au nom de tous les pays de l’UE, à “défendre résolument les intérêts européens”, et “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés sur ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son administration subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec la Grande-Bretagne et le Vietnam, ainsi qu’une réduction temporaire des droits de douane avec la Chine.L’UE, ainsi que des dizaines d’autres économies, devait voir son niveau de droits de douane américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet, mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans une lettre publiée samedi, M. Trump a cité le déséquilibre commercial des Etats-Unis avec l’UE pour justifier les nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que celui de 20% que le président américain avait dévoilé en avril, avant de suspendre son application lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.

Droits de douane: l’UE temporise sa riposte dans l’espoir d’un accord

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que Bruxelles n’allait pas riposter aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium pour l’instant, dans l’espoir d’obtenir un accord permettant d’éviter de plus larges taxes de 30% sur l’ensemble de ses produits exportés.Le président américain Donald Trump a bouleversé des mois de négociations minutieuses samedi en annonçant qu’il infligerait des tarifs douaniers généralisés au bloc des 27 à partir du 1er août.”Les Etats-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s’il y a une solution négociée. C’est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu’au début du mois d’août”, a déclaré Mme von der Leyen devant des journalistes.La suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi.”En même temps, nous allons continuer de préparer des contre-mesures afin d’être pleinement prêts”, a ajouté Mme von der Leyen.La présidente de la Commission européenne a insisté sur le fait que l’UE a “toujours été très claire sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas, et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”.Bruxelles a préparé des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros, en réponse aux droits de douane de 25% imposés par M. Trump sur les importations d’acier et d’aluminium plus tôt cette année.Mais elle a annoncé en avril suspendre ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec l’administration Trump.- “Notre main reste tendue -Les ministres du commerce de l’UE doivent se réunir lundi à Bruxelles pour discuter de leur réponse à la dernière initiative de Donald Trump, et surtout de la fermeté de la position à adopter face à Washington.Le ministre allemand des Finances Lars Klingbeil a fait valoir dimanche, dans le journal Süddeutsche Zeitung, que des “négociations sérieuses et orientées vers des solutions” avec les Etats-Unis étaient encore nécessaires, mais qu’en cas d’échec, l’UE aurait besoin de “contre-mesures décisives pour protéger les emplois et les entreprises en Europe”.”Notre main reste tendue, mais nous n’accepterons pas n’importe quoi”, a-t-il poursuivi.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale au sein de l’Occident.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, alors que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Des prises de parole qui interviennent après que le président français Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne, qui négocie au nom de tous les pays de l’UE, à “défendre résolument les intérêts européens”, et “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés sur ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son administration subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec la Grande-Bretagne et le Vietnam, ainsi qu’une réduction temporaire des droits de douane avec la Chine.L’UE, ainsi que des dizaines d’autres économies, devait voir son niveau de droits de douane américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet, mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans une lettre publiée samedi, M. Trump a cité le déséquilibre commercial des Etats-Unis avec l’UE pour justifier les nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que celui de 20% que le président américain avait dévoilé en avril, avant de suspendre son application lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.

Macron affirme que la liberté n’a “jamais été si menacée” depuis 1945

Le président Emmanuel Macron a affirmé dimanche que jamais “la liberté n’avait été si menacée” depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et “jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes”.”Nous vivons un moment de bascules. Nous en apercevons depuis longtemps l’imminence. Ces bascules sont aujourd’hui effectives”, a déclaré le chef de l’Etat français dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la Fête nationale.”Jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes”, a-t-il ajouté, évoquant notamment “les impérialismes et les puissances d’annexion” comme la Russie, qui a déclenché une guerre contre l’Ukraine en février 2022.L’ordre international fondé après la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus contesté est affaibli et “comme il n’y a plus de règles c’est la loi du plus fort qui l’emporte”, a-t-il dénoncé.La France doit “affronter tant de défis pour rester libres, maîtres de notre destin”. Or “pour être craint, il faut être puissant”, en a-t-il déduit.”La mobilisation interministérielle est essentielle à la défense nationale, chacun doit être à son poste de combat”, a-t-il enjoint, alors qu’une Revue nationale stratégique doit être publiée lundi.

Macron affirme que la liberté n’a “jamais été si menacée” depuis 1945

Le président Emmanuel Macron a affirmé dimanche que jamais “la liberté n’avait été si menacée” depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et “jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes”.”Nous vivons un moment de bascules. Nous en apercevons depuis longtemps l’imminence. Ces bascules sont aujourd’hui effectives”, a déclaré le chef de l’Etat français dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la Fête nationale.”Jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes”, a-t-il ajouté, évoquant notamment “les impérialismes et les puissances d’annexion” comme la Russie, qui a déclenché une guerre contre l’Ukraine en février 2022.L’ordre international fondé après la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus contesté est affaibli et “comme il n’y a plus de règles c’est la loi du plus fort qui l’emporte”, a-t-il dénoncé.La France doit “affronter tant de défis pour rester libres, maîtres de notre destin”. Or “pour être craint, il faut être puissant”, en a-t-il déduit.”La mobilisation interministérielle est essentielle à la défense nationale, chacun doit être à son poste de combat”, a-t-il enjoint, alors qu’une Revue nationale stratégique doit être publiée lundi.