Droits de douane: les ministres européens cherchent une riposte face à Trump

Les ministres du Commerce de l’Union européenne se réunissent lundi à Bruxelles pour affiner leur stratégie face à la dernière initiative de Donald Trump, qui a annoncé l’imposition le 1er août de droits de douane de 30% sur les produits européens importés aux Etats-Unis.La décision du président américain a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, préfère faire le dos rond. Elle a annoncé dimanche que l’Union européenne n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a déclaré Mme von der Leyen.- “Nous préférons une solution négociée” -Les négociations devraient donc se poursuivre. Des diplomates ont néanmoins souligné qu’un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l’Union européenne.L’UE a déjà menacé en mai d’imposer des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards.Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.- Acier et aluminium -Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son gouvernement subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, ainsi qu’une réduction provisoire des droits de douane avec la Chine.L’UE, comme des dizaines d’autres économies, devait voir le niveau de droits de douane qui lui sont appliqués par les Américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans sa lettre envoyée à Bruxelles et rendue publique samedi, M. Trump a cité l’importance du déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis l’UE pour justifier ses nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que les 20% que le président américain avait dévoilés en avril, avant de faire marche arrière lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.En réponse aux droits de douane américains de 25% imposés sur l’acier et l’aluminium – parallèlement à ceux évoqués sur les autres importations -, la Commission européenne avait préparé des taxes sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros.Mais elle avait annoncé en avril la suspension de ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec le gouvernement Trump. Ces taxes devaient entrer en vigueur dans la nuit de lundi à mardi – avant d’être à nouveau suspendues.

Droits de douane: les ministres européens cherchent une riposte face à Trump

Les ministres du Commerce de l’Union européenne se réunissent lundi à Bruxelles pour affiner leur stratégie face à la dernière initiative de Donald Trump, qui a annoncé l’imposition le 1er août de droits de douane de 30% sur les produits européens importés aux Etats-Unis.La décision du président américain a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, préfère faire le dos rond. Elle a annoncé dimanche que l’Union européenne n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a déclaré Mme von der Leyen.- “Nous préférons une solution négociée” -Les négociations devraient donc se poursuivre. Des diplomates ont néanmoins souligné qu’un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l’Union européenne.L’UE a déjà menacé en mai d’imposer des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards.Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.- Acier et aluminium -Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son gouvernement subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, ainsi qu’une réduction provisoire des droits de douane avec la Chine.L’UE, comme des dizaines d’autres économies, devait voir le niveau de droits de douane qui lui sont appliqués par les Américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans sa lettre envoyée à Bruxelles et rendue publique samedi, M. Trump a cité l’importance du déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis l’UE pour justifier ses nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que les 20% que le président américain avait dévoilés en avril, avant de faire marche arrière lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.En réponse aux droits de douane américains de 25% imposés sur l’acier et l’aluminium – parallèlement à ceux évoqués sur les autres importations -, la Commission européenne avait préparé des taxes sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros.Mais elle avait annoncé en avril la suspension de ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec le gouvernement Trump. Ces taxes devaient entrer en vigueur dans la nuit de lundi à mardi – avant d’être à nouveau suspendues.

Droits de douane: les ministres européens cherchent une riposte face à Trump

Les ministres du Commerce de l’Union européenne se réunissent lundi à Bruxelles pour affiner leur stratégie face à la dernière initiative de Donald Trump, qui a annoncé l’imposition le 1er août de droits de douane de 30% sur les produits européens importés aux Etats-Unis.La décision du président américain a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, préfère faire le dos rond. Elle a annoncé dimanche que l’Union européenne n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a déclaré Mme von der Leyen.- “Nous préférons une solution négociée” -Les négociations devraient donc se poursuivre. Des diplomates ont néanmoins souligné qu’un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l’Union européenne.L’UE a déjà menacé en mai d’imposer des droits de douane sur des produits américains d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards.Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.- Acier et aluminium -Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.Mais son gouvernement subit des pressions pour conclure des accords avec des partenaires commerciaux après avoir promis une série d’arrangements.Jusqu’à présent, les responsables américains n’ont dévoilé que deux accords, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, ainsi qu’une réduction provisoire des droits de douane avec la Chine.L’UE, comme des dizaines d’autres économies, devait voir le niveau de droits de douane qui lui sont appliqués par les Américains augmenter à partir d’un taux de base de 10% le 9 juillet mais M. Trump a reporté la date limite au 1er août.Dans sa lettre envoyée à Bruxelles et rendue publique samedi, M. Trump a cité l’importance du déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis l’UE pour justifier ses nouvelles taxes de 30%.Ce taux est nettement plus élevé que les 20% que le président américain avait dévoilés en avril, avant de faire marche arrière lorsque les marchés boursiers s’étaient effondrés.En réponse aux droits de douane américains de 25% imposés sur l’acier et l’aluminium – parallèlement à ceux évoqués sur les autres importations -, la Commission européenne avait préparé des taxes sur des produits américains d’une valeur d’environ 21 milliards d’euros.Mais elle avait annoncé en avril la suspension de ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec le gouvernement Trump. Ces taxes devaient entrer en vigueur dans la nuit de lundi à mardi – avant d’être à nouveau suspendues.

Tesla to offer shareholders chance to invest in xAI: Musk

Tesla will give its shareholders the option to invest in artificial intelligence startup xAI, billionaire owner of both companies Elon Musk said on his social media platform X.”It’s not up to me… We will have a shareholder vote on the matter,” Musk said in response to a social media user suggesting that the electric car maker take a stake in xAI, which recently acquired X.”If it was up to me, Tesla would have invested in xAI long ago,” the world’s richest man said.According to the Wall Street Journal, another company controlled by Elon Musk, SpaceX, will invest $2 billion into xAI as part of its $5 billion capital raise.Responding to an X user who cited the WSJ’s news story, Musk said that “it would be great” but would depend on “board and shareholder approval.”Since the launch of xAI — which developed the generative AI assistant Grok — Musk has floated the potential synergies between the AI start-up and his two crown jewels, SpaceX and Tesla.According to the Financial Times, the businessman is seeking a valuation between $170 and $200 billion for xAI in a new funding round.Launched in July 2023, xAI is hoping to catch up with its major generative AI competitors, OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude) and Google (Gemini). The start-up has invested heavily in a gigantic data center in Memphis, Tennessee, which Musk claims will become the “most powerful AI training system in the world.”He has purchased another plot of land nearby to create more data centers, which are essential for developing and running large-scale artificial intelligence models. According to Bloomberg, xAI is costing over a billion dollars every month as it builds upgraded models, with its expenses far exceeding its revenues.xAI’s virtual assistant Grok has been the source of a series of controversies. After an update on July 7, some of the chatbot’s responses praised Adolf Hitler and suggested that people with Jewish surnames were more likely to spread online hate.  On Saturday, xAI apologized for offensive posts, announcing that it had corrected the instructions that had led, according to the company, to these slip-ups.

France: un 14-Juillet sous le signe de la “crédibilité” de l’armée face à “un monde plus brutal”

Face à “un monde plus brutal”, le traditionnel défilé du 14-Juillet donné lundi à Paris pour la fête nationale mettra en avant des militaires français “prêts à partir” en opérations, au lendemain de l’annonce de dépenses de défense accrues.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé dimanche le président français Emmanuel Macron devant un parterre de hauts gradés, en évoquant notamment la “menace durable” que fait peser la Russie sur le continent.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron, et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, la France compte renforcer son effort budgétaire pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget défense du pays aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le dirigeant français.Une actualisation de la loi de programmation militaire pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, sera présentée à l’automne, malgré des finances publiques au plus mal obligeant à des efforts d’économie.M. Macron a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement à titre volontaire.Lors du défilé de lundi matin, de retour sur la prestigieuse avenue parisienne des Champs-Elysées après avoir été déplacé l’an passé en raison des Jeux Olympiques de Paris, l’armée française entend mettre en valeur sa “crédibilité opérationnelle” et sa “solidarité stratégique” avec ses partenaires.- “Outil de combat” -L’ossature du défilé sera formée par des unités de la 7e brigade blindée, qui paradera non pas “en tenue de défilé (…) mais en bloc opérationnel et en tenue de combat à bord des engins blindés”, selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon.”Il s’agit de montrer un outil de combat qui est quasiment prêt à partir, tel qu’il est présenté à nos concitoyens sur les Champs-Elysées”, a-t-il expliqué.Paris se veut capable de déployer cette année si nécessaire une brigade “bonne de guerre” -soit plus de 7.000 hommes avec toutes les munitions et la logistique- en dix jours. En 2027, l’ambition est de faire de même pour une division (plus de 20.000 hommes) en 30 jours.Pour incarner les partenariats de la France défileront une compagnie belgo-luxembourgeoises, la force binationale franco-finlandaise composant la force de réaction rapide de la Finul, la mission de l’ONU au Liban, ou encore l’équipage de la frégate Auvergne, qui a effectué plusieurs déploiements en Baltique et en Arctique afin de soutenir les opérations de l’Otan.Le défilé met cette année à l’honneur l’Indonésie, avec qui la France a conclu un partenariat stratégique pour peser dans la zone indo-pacifique.Le président indonésien Prabowo Subianto, qui assistera aux festivités au côté d’Emmanuel Macron après avoir accueilli son homologue français fin mai à Jakarta, a annoncé son intention d’acquérir davantage d’avions de combat Rafale, de sous-marins Scorpène et de canons Caesar, ainsi que des frégates légères.Plus de 450 militaires indonésiens, dont les musiciens d’un “drumband”, ouvriront le défilé à pied, précédés de la Patrouille de France, vers 10H30 locales (08H30 GMT) après l’arrivée d’Emmanuel Macron, attendu à 10H00 (08H00 GMT).Au total, 7.000 femmes et hommes défileront, dont 5.600 à pied, 65 avions dont 5 appareils étrangers, 34 hélicoptères, 247 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine.

France: un 14-Juillet sous le signe de la “crédibilité” de l’armée face à “un monde plus brutal”

Face à “un monde plus brutal”, le traditionnel défilé du 14-Juillet donné lundi à Paris pour la fête nationale mettra en avant des militaires français “prêts à partir” en opérations, au lendemain de l’annonce de dépenses de défense accrues.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé dimanche le président français Emmanuel Macron devant un parterre de hauts gradés, en évoquant notamment la “menace durable” que fait peser la Russie sur le continent.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron, et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, la France compte renforcer son effort budgétaire pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget défense du pays aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le dirigeant français.Une actualisation de la loi de programmation militaire pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, sera présentée à l’automne, malgré des finances publiques au plus mal obligeant à des efforts d’économie.M. Macron a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement à titre volontaire.Lors du défilé de lundi matin, de retour sur la prestigieuse avenue parisienne des Champs-Elysées après avoir été déplacé l’an passé en raison des Jeux Olympiques de Paris, l’armée française entend mettre en valeur sa “crédibilité opérationnelle” et sa “solidarité stratégique” avec ses partenaires.- “Outil de combat” -L’ossature du défilé sera formée par des unités de la 7e brigade blindée, qui paradera non pas “en tenue de défilé (…) mais en bloc opérationnel et en tenue de combat à bord des engins blindés”, selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon.”Il s’agit de montrer un outil de combat qui est quasiment prêt à partir, tel qu’il est présenté à nos concitoyens sur les Champs-Elysées”, a-t-il expliqué.Paris se veut capable de déployer cette année si nécessaire une brigade “bonne de guerre” -soit plus de 7.000 hommes avec toutes les munitions et la logistique- en dix jours. En 2027, l’ambition est de faire de même pour une division (plus de 20.000 hommes) en 30 jours.Pour incarner les partenariats de la France défileront une compagnie belgo-luxembourgeoises, la force binationale franco-finlandaise composant la force de réaction rapide de la Finul, la mission de l’ONU au Liban, ou encore l’équipage de la frégate Auvergne, qui a effectué plusieurs déploiements en Baltique et en Arctique afin de soutenir les opérations de l’Otan.Le défilé met cette année à l’honneur l’Indonésie, avec qui la France a conclu un partenariat stratégique pour peser dans la zone indo-pacifique.Le président indonésien Prabowo Subianto, qui assistera aux festivités au côté d’Emmanuel Macron après avoir accueilli son homologue français fin mai à Jakarta, a annoncé son intention d’acquérir davantage d’avions de combat Rafale, de sous-marins Scorpène et de canons Caesar, ainsi que des frégates légères.Plus de 450 militaires indonésiens, dont les musiciens d’un “drumband”, ouvriront le défilé à pied, précédés de la Patrouille de France, vers 10H30 locales (08H30 GMT) après l’arrivée d’Emmanuel Macron, attendu à 10H00 (08H00 GMT).Au total, 7.000 femmes et hommes défileront, dont 5.600 à pied, 65 avions dont 5 appareils étrangers, 34 hélicoptères, 247 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine.

Gaza civil defence says Israeli strikes kill 43 as truce talks deadlocked

Gaza’s civil defence agency said Israeli air strikes on Sunday killed more than 40 Palestinians, including children at a water distribution point, as talks for a ceasefire between Israel and Hamas stalled.Delegations from Israel and the Palestinian militant group have now spent a week trying to agree on a temporary truce to halt 21 months of devastating fighting in the Gaza Strip.On the ground, civil defence agency spokesman Mahmud Bassal said eight children were among the 10 victims of a drone strike at a water point. Israel’s military blamed it on a “technical error” when targeting a militant in the Nuseirat refugee camp in central Gaza, adding “the munition fell dozens of meters from the target”.Washington is Israel’s top ally and Donald Trump has been pushing for a ceasefire, with the US president saying Sunday he was hopeful of a deal.But there was no immediate sign an end to the fighting was near. Strikes across the Palestinian territory on Sunday killed at least 43 people, including 11 at a Gaza City market, Bassal said.In Nuseirat, resident Khaled Rayyan told AFP he was woken by the sound of two large explosions.”Our neighbour and his children were under the rubble” of a house hit, he said.Another resident, Mahmud al-Shami, called on the negotiators to secure a ceasefire deal.”What happened to us has never happened in the entire history of humanity,” he said. “Enough.”- Targets -The Israeli military, which has recently intensified operations across Gaza, said that in the past 24 hours the air force “struck more than 150 terror targets”.It released aerial footage of what it said were fighter jet strikes attacking Hamas targets around Beit Hanoun, in northern Gaza, showing explosions on the ground and thick smoke in the sky.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.The war was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which led to 1,219 deaths, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 people taken hostage by militants that day, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Hamas-run Gaza’s health ministry says that at least 58,026 Palestinians, most of them civilians, have been killed in Israel’s retaliatory campaign. The United Nations considers those figures reliable.UN agencies on Saturday warned that fuel shortages had reached “critical levels”, threatening to worsen conditions for Gaza’s more than two million people.”Only 150,000 litres of fuel have been allowed in over the past few days — an amount that covers less than one day’s needs,” the head of the Palestinian NGOs Network in Gaza, Amjad Shawa, told AFP on Sunday.”We require 275,000 litres of fuel per day to meet basic needs.”- Forced displacement fears -Talks in the Qatari capital Doha to seal a 60-day ceasefire and hostage release were in the balance on Saturday after Israel and Hamas accused each other of trying to block a deal.Despite the deadlock, Trump said “hopefully we’re going to get that straightened out over the next week”, speaking to reporters Sunday as he echoed similarly optimistic comments he made July 4.Hamas wants the complete withdrawal of Israeli forces from Gaza, but a Palestinian source with knowledge of the talks said Israel had presented plans to maintain troops in more than 40 percent of the territory.The source said Israel wanted to force hundreds of thousands of Palestinians into the south of Gaza “in preparation for forcibly displacing them to Egypt or other countries”.A senior Israeli official said Israel had demonstrated an openness “to flexibility in the negotiations, while Hamas remains intransigent, clinging to positions that prevent the mediators from advancing an agreement”.Prime Minister Benjamin Netanyahu has said he is prepared to enter talks for a more lasting end to hostilities once a temporary truce is agreed, but only if Hamas disarms.Netanyahu on Sunday evening faced renewed pressure to secure the release of all hostages when protesters beamed images of captives onto buildings near his Jerusalem office.”The absolute majority want a deal even (at the cost of) ending the fighting,” Yotam Cohen, whose brother Nimrod is still being held, told AFP.

‘Severance’ vs ‘The Pitt’ — it’s Emmy nominations time

Dark sci-fi office drama “Severance,” gritty hospital series “The Pitt” and buzzy teen murder saga “Adolescence” are expected to pile up nominations for this year’s Emmys when the contenders for television’s Oscars are revealed Tuesday.Nominees will be announced in a live-streamed ceremony starting at 8:30 am (1530 GMT), after which final-round voting begins for the 77th Emmy Awards, set for September 14.Here are five things to look out for:- Innie/Outie vs ER -After last year’s record-breaking 18 Emmys for Japan-set historical epic “Shogun,” this year’s competition looks to be more nuanced.Apple TV+’s “Severance,” in which employees of biotech company Lumon have their memories surgically separated between their “innie” work lives and their “outie” personal lives, looks to be atop most predictions.”It’s a really great show that is going to get… a ton of nominations,” Deadline awards expert Pete Hammond told AFP.”It’ll be stronger than it was” in its first season, added Hammond, who sees star Adam Scott as a sure bet for a best drama actor nod.”The Pitt” — HBO Max’s take on the travails of a Pittsburgh emergency room team during one 15-hour shift, covered effectively in real time — has won over critics and audiences alike. It stars “ER” veteran Noah Wyle.”It’s ER on steroids!” Hammond quipped.But Wyle’s chances to win for best actor are crimped by Scott and a shortlist of other performers including Oscar winner Gary Oldman in Apple’s dysfunctional spy drama “Slow Horses” or Pedro Pascal in HBO’s apocalyptic video game adaptation “The Last of Us.”In the supporting acting categories, the many stars of “The White Lotus” are expected to earn nominations.- Comedy crapshoot -In the comedy categories, perennial favorites “Hacks” and “The Bear” are expected to do battle once again. HBO Max’s “Hacks” — starring Jean Smart as a stand-up comedian who locks horns with her dysfunctional millennial assistant — won for best comedy and best actress in September last year.”The Bear,” a dark satire set in the Chicago restaurant world, took the top prize at the previous ceremony (held in January 2024 due to Hollywood strikes), and star Jeremy Allen White has two trophies for best actor.”The Bear” is eligible this time for its lackluster third season, but the recent launch of its fourth season — which has received excellent reviews — could work in its favor, Hammond says.”That may be what Academy members will be looking at when they’re actually voting for the season that wasn’t well reviewed,” he said.The comedy juggernauts are also facing a newcomer — Apple’s “The Studio,” a satire that eviscerates the film industry starring Seth Rogen, who also wrote and produced the show. There is nothing Hollywood loves more than a show about… Hollywood.- Is ‘Adolescence’ unbeatable? – In the limited series categories, Netflix’s “Adolescence” — which follows the case of a 13-year-old British boy accused of murdering a female classmate — is the wide favorite.”It’s close to a sure thing in terms of getting nominations across the board,” Hammond said, adding: “I don’t see what’s going to come up and beat it in the limited series category.”Breakout young star Owen Cooper is widely expected to earn a nomination for limited series supporting actor, and series creator Stephen Graham is a shoo-in for best actor.The four-part series was lauded for its production values, with each episode shot in one take.Another Netflix contender in these categories is “Monsters: The Lyle and Erik Menendez Story,” a true-crime saga about a pair of California brothers in prison for killing their parents, after what they say was years of sexual and physical abuse.Alfonso Cuaron’s “Disclaimer,” starring Cate Blanchett and Kevin Kline, and “The Penguin,” with Colin Farrell as the comic book villain, are expected to win acting nominations.- Big day for Apple TV+? -In recent years, streaming services have led the charge for Emmy nominations, with traditional networks relegated to a handful of nods.With “Severance,” “The Studio,” “Disclaimer” and “Slow Horses,” Apple TV+ could have its best year yet.”Normally we see HBO and Netflix leading the thing,” Hammond said, but he predicted: “Apple is going to have the best year they’ve ever had in terms of nominations.”- From nominations to gala -Harvey Guillen (“What We Do in the Shadows”) and Brenda Song (“Running Point”) will unveil the nominations on Tuesday.Voting members of the US-based Television Academy will then have a month to catch up on their viewing before final-round voting begins in mid-August.The September 14 gala will be hosted by comedian Nate Bargatze.

‘Inexcusable’ failures led to Trump assassination attempt: Senate report

A congressional inquiry into the attempt to assassinate US President Donald Trump at a campaign rally a year ago on Sunday lamented “inexcusable” failures in the Secret Service’s operations and response, and called for more serious disciplinary action.On July 13, 2024, a gunman shot the then-Republican presidential candidate during a campaign rally in Butler, Pennsylvania, grazing his ear. One bystander was killed and two other people in addition to Trump were wounded before a government sniper killed the gunman, 20-year-old Thomas Crooks.”What happened was inexcusable and the consequences imposed for the failures so far do not reflect the severity of the situation,” said the report released by the US Senate Homeland Security and Governmental Affairs Committee.The dramatic incident energized Trump’s bid to return to the White House, with his campaign using a photo of him bloodied and pumping his fist as he was hurried offstage to woo voters.The report did not shed new light on the gunman’s motive, which still remains a mystery, but accused the Secret Service of “a cascade of preventable failures that nearly cost President Trump his life.””The United States Secret Service failed to act on credible intelligence, failed to coordinate with local law enforcement,” said the committee’s Republican chairman Rand Paul. “Despite those failures, no one has been fired,” he added. “It was a complete breakdown of security at every level — fueled by bureaucratic indifference, a lack of clear protocols, and a shocking refusal to act on direct threats. “We must hold individuals accountable and ensure reforms are fully implemented so this never happens again.”- ‘Mistakes were made’ -The Secret Service cited communication, technical and human errors and said reforms were underway, including on coordination between different law enforcement bodies and establishment of a division dedicated to aerial surveillance.Six unidentified staff have been disciplined, according to the agency. The punishments range from 10 to 42 days’ suspension without pay, and all six were put into restricted or non-operational positions.Earlier this week, while reflecting on the assassination attempt, Trump said “mistakes were made” but that he was satisfied with the investigation.In an interview with his daughter-in-law on Fox News’ “My View with Lara Trump,” Trump said the sniper “was able to get him from a long distance with one shot. If he didn’t do that, you would have had an even worse situation.””It was unforgettable,” Trump has previously said of the events. “I didn’t know exactly what was going on. I got whacked. There’s no question about that. And fortunately, I got down quickly. People were screaming.”On the anniversary of the attack, Trump told reporters “God was protecting me,” adding that he did not like to think “too much” about the assassination attempt.”It’s a little bit of a dangerous profession being president, but I really don’t like to think about it too much,” he said.