Trois morts dans des frappes ukrainiennes en Russie, une maternité touchée en Ukraine

Trois personnes ont été tuées vendredi en Russie dans une attaque nocturne de drones ukrainiens, tandis que des bombardements russes en Ukraine ont blessé une quinzaine de personnes et touché une maternité à Kharkiv.Cette salve ukrainienne intervient après une série de frappes massives de drones russes sur l’Ukraine, notamment sur Kiev, et alors que Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.Elle vient aussi après que les Etats-Unis ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, le président Volodymyr Zelensky ayant confirmé jeudi avoir reçu des “dates concrètes” pour la livraison de nouveaux armements de la part de Donald Trump.En Russie, un civil a été tué dans la région de Lipetsk (ouest) et un autre dans celle de Toula, près de Moscou, dans cette attaque de drones ukrainienne. Un troisième est mort dans des bombardements d’artillerie dans la région frontalière de Belgorod, selon les autorités locales.Au total, 155 drones ukrainiens ont été abattus, selon le ministère russe de la Défense.L’armée ukrainienne a assuré que ces attaques de drones visaient une usine aéronautique près de Moscou et une usine de fabrication de missiles. Une source au sein des services de sécurité a également revendiqué une explosion d’un gazoduc.Côté ukrainien, un établissement médical a été touché par des frappes russes à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, où une maternité a été impactée, selon Volodymyr Zelensky.Selon lui, neuf personnes ont été blessées, dont des “mères avec des nouveaux-nés et des femmes qui se remettaient d’une opération”. Aucun enfant ne figure parmi les victimes.- Trump “déçu” -Un journaliste de l’AFP présent à Kharkiv a vu une femme bercer son nouveau-né dans une ambulance après avoir été évacuée des lieux.A Odessa, grand port du sud du pays, huit personnes ont été blessées dans des frappes russes.Alors que les négociations pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine lancée en 2022 sont au point mort, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait annoncé jeudi s’être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une “nouvelle idée”.S’il n’a pas détaillé, celle-ci “pourrait potentiellement permettre d’ouvrir la porte” vers une issue au conflit, selon M. Rubio, qui a par ailleurs signifié à Moscou la “frustration” de Donald Trump.Dans ce contexte, M. Trump a évoqué “une déclaration importante” qu’il pourrait faire lundi sur la Russie, après s’être dit “déçu” par son homologue Vladimir Poutine, avec qui il avait repris le contact à son retour à la Maison Blanche.L’Ukraine et de nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à adopter de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce à quoi il s’était jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.L’émissaire américain Keith Kellogg doit lui se rendre à partir de lundi en Ukraine pour une visite officielle, selon Kiev.- Contingent européen “inacceptable” -Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l’idée d’un cessez-le-feu. Il réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l’Otan, des conditions inacceptables pour Kiev.Vendredi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a également répété que Moscou considèrerait “inacceptable” tout déploiement d’un contingent militaire européen en Ukraine.La veille, le président français Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité de déployer une telle force en cas de cessez-le-feu. Il a aussi annoncé la décision de renforcer “jusqu’à 50.000 hommes” le contingent franco-britannique qui doit lui servir de socle.”La présence d’un contingent étranger près de nos frontières est inacceptable”, a déclaré M. Peskov, dénonçant le “militarisme antirusse” des dirigeants européens.Le chef d’état-major français, Thierry Burkhard, a de son côté assuré vendredi que la Russie a identifié la France comme étant “son principal adversaire en Europe” et qu’elle vise par des actions hybrides.Sur le terrain, les forces russes poursuivent leur avancée. Vendredi, elles ont revendiqué la prise de la localité de Zelena Dolina, près de la ville de Lyman, reprise par l’armée ukrainienne en octobre 2022, et dont les troupes de Moscou se trouvent désormais à une dizaine de kilomètres.

Trump flies to flood-ravaged Texas as scrutiny of response mounts

US President Donald Trump flew to Texas Friday as questions swirled over the authorities’ response to flash floods that have left at least 120 people dead, including dozens of children.The Republican leader and First Lady Melania Trump boarded Air Force One en route to a meeting with first responders, families and local officials in the Hill Country of central Texas, a week after heavy rainfall and an overflowing river swept away houses, camp cabins, recreational vehicles and people.They were due around midday in Kerrville, a city in the worst-affected Kerr County where at least 96 people are confirmed dead from the historic flooding.”We’re going to be there with some of the great families” of flood victims, Trump told reporters before leaving the White House, calling the disaster a “terrible thing.”The search for more than 170 missing people, including five girls who were at summer camp, entered the eighth day as rescue teams combed through mounds of debris and mud.But with no live rescues reported this week, worries have swelled that the death toll could still rise.Trump has brushed off questions about the impact of his cuts to federal agencies on the response to the flood, which he described as a “100-year catastrophe” that “nobody expected.”On Thursday, Homeland Security Department head Kristi Noem defended the immediate response as “swift and efficient.”Later that day, with Texas officials facing questions about why emergency evacuation messages to residents and visitors along the flooding Guadalupe River reportedly were delayed, in some cases by several hours, Trump expressed support for a flood warning system. “After having seen this horrible event, I would imagine you’d put alarms up in some form, where alarms would go up if they see any large amounts of water or whatever it is,” Trump told NBC News in a telephone interview.”But the local officials were hit by this just like everybody else,” he said.- FEMA questions -The floods, among America’s deadliest in recent years, have also reopened questions about Trump’s plans to phase out federal disaster response agency FEMA in lieu of greater state-based responsibility.FEMA began its response to the Texas flash floods over the weekend after Trump signed a major disaster declaration to release federal resources.But the president has so far avoided addressing questions about its future. Noem insisted FEMA should be “eliminated” in its current form at a government review meeting Wednesday.Officials in Kerr County, which sits astride the Guadalupe River in an area nicknamed “Flash Flood Alley,” said at least 36 children were killed in the disaster at the start of the Fourth of July holiday weekend.Details have surfaced about reported delays of early alerts at a local level that could have saved lives.Experts say forecasters did their best and sent out timely and accurate warnings despite the sudden weather change.Kerr County Sheriff Larry Leitha said “it was between 4:00 or 5:00 (am) when I got notified” of incoming emergency calls.ABC News reported Thursday that at 4:22 am on July 4, a firefighter in Ingram, upstream of Kerrville, had asked the Kerr County Sheriff’s Office to alert residents of nearby Hunt to the coming flood.The network said its affiliate KSAT obtained audio of the call, and that the first alert did not reach Kerr County’s CodeRED system for a full 90 minutes.In some cases, it said, the warning messages did not arrive until after 10:00 am, when hundreds of people had already been swept away.The flooding of the Guadalupe River was particularly devastating for summer camps on its banks, including Camp Mystic, where 27 girls and counselors died.

“Douleur dans l’âme” : la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica, 30 ans après

Des milliers de personnes endeuillées ont commémoré vendredi à Srebrenica le génocide commis il y a trente ans par les forces serbes de Bosnie, l’un des pires massacres perpétrés sur le sol européen depuis la Deuxième Guerre mondiale.Les restes de sept victimes ont été inhumées pendant les commémorations de cet épisode le plus sanglant du conflit intercommunautaire bosnien des années 1990.Ils comprenaient ceux de Sejdalija Alic, qui faisait partie des plus de 8.000 musulmans tués par les combattants serbes de Bosnie qui venaient de s’emparer de cette ville de l’est du pays, le 11 juillet 1995. – “Pas de mots pour le décrire” -Sa petite-fille, Anela Anic, dont le père a aussi péri dans ce massacre et a été enterré plus tôt, assiste aux funérailles : “Je n’ai jamais vu mon père (…) et, aujourd’hui, mon grand-père est enterré, juste quelques ossements, à côté de son fils”, dit-elle.  “C’est une profonde tristesse (…). Je n’ai pas de mots pour le décrire”, ajoute cette femme de 32 ans en pleurs. Elle est née au début de l’année 1994 après l’évacuation de sa mère enceinte hors de Srebrenica par un convoi de la Croix-Rouge. Les corps des personnes tuées dans cette ville, à l’époque une enclave protégée par les Nations unies, avaient été jetés dans des fosses communes. A ce jour, 7.000 d’entre elles ont été identifiées et enterrées tandis que quelque 1.000 autres sont toujours recherchées. Essayant de dissimuler la gravité des crimes, les forces serbes bosniennes avaient organisé des opérations de déplacements de cadavres, souvent déchiquetés par les machines lourdes et transportés vers plusieurs fosses communes dites “secondaires”, selon les experts.- “Une pierre tombale à caresser” -“Depuis trente ans, nous portons la douleur dans nos âmes. Nos enfants ont été tués innocents dans la zone protégée de l’ONU. L’Europe et le monde ont observé, muets, la tuerie de nos enfants”, explique Munira Subasic, la présidente de l’association des mères de Srebrenica, dont le mari Hilmo et le fils Nermin, 17 ans, ont alors péri.Un homme et une femme respectivement âgés de 19 ans et de 67 ans au moment du massacre font aussi partie des sept victimes enterrées sous des pierres tombales blanches après une prière commune au cours des commémorations au Centre mémorial Srebrenica-Potocari.  Leurs familles ont patienté pendant plusieurs années avant de les inhumer, espérant que d’autres restes seraient retrouvés.Mais Mevlida Omerovic a décidé de ne plus attendre et a donné son accord pour l’enterrement des restes de son mari, Hasib, tué à 33 ans sur l’un des cinq lieux d’exécutions de masse au moment de ce massacre, le seul épisode du conflit bosnien (1992-1995) qualifié de génocide par la justice internationale. “Trente années sont passées et je n’ai plus rien à attendre”, raconte Mme Omerovic, 55 ans, qui souhaite pouvoir se recueillir sur la tombe de son mari, même si, dans le cercueil, il n’y aura que sa mâchoire.En se rendant sur leurs sépultures, les proches des victimes essaient de trouver du réconfort. “Je n’ai que cette pierre tombale à caresser, pour prier”, déplore Sefika Mustafic, debout à côté des tombes de ses fils Enis et Salim, tous les deux adolescents quand ils ont perdu la vie. “J’aimerais rêver d’eux mais je n’y arrive pas,” ajoute-t-elle.- Le déni serbe -L’ancien combattant canadien Daniel Chénard, déployé là-bas avec les forces de maintien de la paix de l’ONU d’octobre 1993 à mars 1994, a assisté aux commémorations. Depuis des décennies, il est hanté par un sentiment de culpabilité. “Je me suis pardonné (…). J’ai trouvé la paix. J’ai toujours voulu leur dire (aux familles) je suis désolé (…), je suis désolé de vous avoir abandonnés”, dit-il. Avec les troupes de l’ONU, “on a fait ce qu’on pouvait (…) mais en vrai la tragédie est arrivée”, confie cet homme de 58 ans, en pleurs.Les anciens chefs politiques et militaires des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ont été condamnés à la perpétuité par la justice internationale pour crimes de guerre et génocide. Mais la gravité de ce crime continue à être relativisée par de nombreux dirigeants politiques serbes, en Bosnie et en Serbie.L’ONU a créé en 2024 une Journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenica, le 11 juillet, malgré les protestations de Belgrade et des Serbes de Bosnie. Le président de la Serbie Aleksandar Vucic a présenté vendredi ses condoléances aux familles des personnes tuées à Srebrenica au nom des citoyens de son pays, qualifiant le massacre de “crime terrible”. “Nous ne pouvons pas modifier le passé mais nous devons changer l’avenir”, a-t-il posté sur X.

“Douleur dans l’âme” : la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica, 30 ans après

Des milliers de personnes endeuillées ont commémoré vendredi à Srebrenica le génocide commis il y a trente ans par les forces serbes de Bosnie, l’un des pires massacres perpétrés sur le sol européen depuis la Deuxième Guerre mondiale.Les restes de sept victimes ont été inhumées pendant les commémorations de cet épisode le plus sanglant du conflit intercommunautaire bosnien des années 1990.Ils comprenaient ceux de Sejdalija Alic, qui faisait partie des plus de 8.000 musulmans tués par les combattants serbes de Bosnie qui venaient de s’emparer de cette ville de l’est du pays, le 11 juillet 1995. – “Pas de mots pour le décrire” -Sa petite-fille, Anela Anic, dont le père a aussi péri dans ce massacre et a été enterré plus tôt, assiste aux funérailles : “Je n’ai jamais vu mon père (…) et, aujourd’hui, mon grand-père est enterré, juste quelques ossements, à côté de son fils”, dit-elle.  “C’est une profonde tristesse (…). Je n’ai pas de mots pour le décrire”, ajoute cette femme de 32 ans en pleurs. Elle est née au début de l’année 1994 après l’évacuation de sa mère enceinte hors de Srebrenica par un convoi de la Croix-Rouge. Les corps des personnes tuées dans cette ville, à l’époque une enclave protégée par les Nations unies, avaient été jetés dans des fosses communes. A ce jour, 7.000 d’entre elles ont été identifiées et enterrées tandis que quelque 1.000 autres sont toujours recherchées. Essayant de dissimuler la gravité des crimes, les forces serbes bosniennes avaient organisé des opérations de déplacements de cadavres, souvent déchiquetés par les machines lourdes et transportés vers plusieurs fosses communes dites “secondaires”, selon les experts.- “Une pierre tombale à caresser” -“Depuis trente ans, nous portons la douleur dans nos âmes. Nos enfants ont été tués innocents dans la zone protégée de l’ONU. L’Europe et le monde ont observé, muets, la tuerie de nos enfants”, explique Munira Subasic, la présidente de l’association des mères de Srebrenica, dont le mari Hilmo et le fils Nermin, 17 ans, ont alors péri.Un homme et une femme respectivement âgés de 19 ans et de 67 ans au moment du massacre font aussi partie des sept victimes enterrées sous des pierres tombales blanches après une prière commune au cours des commémorations au Centre mémorial Srebrenica-Potocari.  Leurs familles ont patienté pendant plusieurs années avant de les inhumer, espérant que d’autres restes seraient retrouvés.Mais Mevlida Omerovic a décidé de ne plus attendre et a donné son accord pour l’enterrement des restes de son mari, Hasib, tué à 33 ans sur l’un des cinq lieux d’exécutions de masse au moment de ce massacre, le seul épisode du conflit bosnien (1992-1995) qualifié de génocide par la justice internationale. “Trente années sont passées et je n’ai plus rien à attendre”, raconte Mme Omerovic, 55 ans, qui souhaite pouvoir se recueillir sur la tombe de son mari, même si, dans le cercueil, il n’y aura que sa mâchoire.En se rendant sur leurs sépultures, les proches des victimes essaient de trouver du réconfort. “Je n’ai que cette pierre tombale à caresser, pour prier”, déplore Sefika Mustafic, debout à côté des tombes de ses fils Enis et Salim, tous les deux adolescents quand ils ont perdu la vie. “J’aimerais rêver d’eux mais je n’y arrive pas,” ajoute-t-elle.- Le déni serbe -L’ancien combattant canadien Daniel Chénard, déployé là-bas avec les forces de maintien de la paix de l’ONU d’octobre 1993 à mars 1994, a assisté aux commémorations. Depuis des décennies, il est hanté par un sentiment de culpabilité. “Je me suis pardonné (…). J’ai trouvé la paix. J’ai toujours voulu leur dire (aux familles) je suis désolé (…), je suis désolé de vous avoir abandonnés”, dit-il. Avec les troupes de l’ONU, “on a fait ce qu’on pouvait (…) mais en vrai la tragédie est arrivée”, confie cet homme de 58 ans, en pleurs.Les anciens chefs politiques et militaires des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ont été condamnés à la perpétuité par la justice internationale pour crimes de guerre et génocide. Mais la gravité de ce crime continue à être relativisée par de nombreux dirigeants politiques serbes, en Bosnie et en Serbie.L’ONU a créé en 2024 une Journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenica, le 11 juillet, malgré les protestations de Belgrade et des Serbes de Bosnie. Le président de la Serbie Aleksandar Vucic a présenté vendredi ses condoléances aux familles des personnes tuées à Srebrenica au nom des citoyens de son pays, qualifiant le massacre de “crime terrible”. “Nous ne pouvons pas modifier le passé mais nous devons changer l’avenir”, a-t-il posté sur X.

Gaza civil defence says Israeli forces kill 18

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed 18 people on Friday, including 10 who were waiting for aid in the south of the war-ravaged territory. The fresh deaths came as the United Nations said nearly 800 people had been killed trying to access food in Gaza since late May, when Israel began easing a more than two-month total blockade on supplies.UN rights office spokeswoman Ravina Shamdasani said most of the deaths occurred near facilities operated by the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation.”We’ve recorded now 798 killings, including 615 in the vicinity of the GHF sites,” from the time the group’s operations began in late May until July 7, Shamdasani said Friday. An officially private effort, GHF operations have been marred by chaotic scenes and frequent reports of Israeli forces firing on people waiting to collect rations.The UN and major aid groups have refused to cooperate with the foundation over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives and violates basic humanitarian principles.Responding to the UN’s figures, Israel’s military said it had worked to minimise “possible friction between the population and the IDF forces as much as possible”.”Following incidents in which harm to civilians who arrived at distribution facilities was reported, thorough examinations were conducted… and instructions were issued to forces in the field following lessons learned,” it added.Gaza civil defence official Mohammed al-Mughayyir said that 10 people were shot by Israeli forces on Friday while waiting for supplies in the Al-Shakoush area northwest of Rafah, where there are regular reports of deadly fire on aid seekers. – ‘Extremely difficult’ -The civil defence reported six more people killed in four separate Israeli air strikes in the area of Khan Yunis, in the south of the territory. Two drone strikes around Gaza City in the north killed two more people, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP. There was no immediate comment on the latest strikes from the Israeli military, which has recently expanded its operations across Gaza.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.A Palestinian speaking to AFP from southern Gaza on condition of anonymity reported ongoing attacks and widespread devastation, with Israeli tanks seen near Khan Yunis.”The situation remains extremely difficult in the area — intense gunfire, intermittent air strikes, artillery shelling, and ongoing bulldozing and destruction of displacement camps and agricultural land to the south, west and north of Al-Maslakh,” an area to Khan Yunis’s south, said the witness.Israel’s military said in a statement that its soldiers were operating in the area, dismantling “terrorist infrastructure sites, both above and below ground”, and seizing “weapons and military equipment”.The civil defence also reported on Friday five people killed in an Israeli strike the previous night on a school sheltering displaced Palestinians in Jabalia al-Nazla, in northern Gaza. Nearly all of Gaza’s population has been displaced at least once during the more than 21-month war, which has created dire humanitarian conditions for the more than two million people living there.Many have sought shelter in school buildings, but these have repeatedly come under Israeli attack, with the military often saying they were targeting Hamas militants hiding among civilians.bur-mib-phz-acc/smw

Wall Street s’inquiète des droits de douane visant le Canada

La Bourse de New York évolue en baisse vendredi, ne parvenant plus à ignorer les incertitudes commerciales après les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump à l’encontre du Canada.Vers 13h55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,68%, l’indice Nasdaq de 0,26% et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,49%.”Cela a été une semaine où, dans une large mesure, le marché a pu ignorer la rhétorique croissante autour des droits de douane”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Le Nasdaq et le S&P 500 ont tous deux réalisé plusieurs records en clôture ces derniers jours.Mais, “il n’a désormais plus la capacité de le faire” après avoir “atteint le seuil de la douleur douanière hier soir avec l’annonce concernant le Canada”, juge l’analyste.Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi Ottawa, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, reprochant au premier partenaire commercial des Etats-Unis d’avoir riposté à ses droits de douane.Comme pour chaque courrier envoyé à plus d’une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane s’ajouteront à ceux visant des secteurs d’activité particuliers, tels l’acier, l’aluminium ou l’automobile, qui sont parmi les principales exportations canadiennes vers les Etats-Unis.Si cette actualité “a un peu plus freiné le marché que les précédentes”, c’est parce qu’elle “concerne l’un des plus grands partenaires commerciaux des Etats-Unis”, souligne Patrick O’Hare, de Briefing.com.Selon le département du Commerce américain, les biens canadiens ont été à la deuxième place des produits les plus importés aux Etats-Unis en 2023, derrière ceux du Mexique. Et le Canada était le premier débouché des produits américains exportés.Le recul de la place américaine reste contenu car “le marché continue de considérer tout cela comme un levier de négociation”, ajoute l’analyste. En revanche, “si ces droits de douane plus élevés sont maintenus après le 1er août, le marché pourrait passer à un mode de recalibrage plus important en ce qui concerne les perspectives de croissance”, anticipe M. O’Hare.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait nettement à 4,40%, contre 4,35% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, le fabricant de jeans Levi Strauss (+8,56% à 21,42 dollars) profitait de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action de 22 cents là où les analystes tablaient sur 13 cents. L’entreprise a aussi relevé ses prévisions pour l’année.L’entreprise Strategy (+2,02% à 430,28 dollars) plus grand détenteur privé de bitcoins, profitait du niveau record de la plus capitalisée des cryptomonnaies.Le géant pétrolier britannique BP gagnait 2,20% à 32,22 dollars, après avoir annoncé s’attendre à une hausse de la production et à de meilleures performances dans le raffinage et le commerce pétrolier.Les compagnies aériennes reculaient, après avoir profité des bons résultats de Delta Air Lines jeudi. American Airlines lâchait 2,63% à 12,60 dollars, United Airlines perdait 2,87% à 89,04 dollars et Delta reculait de 2,96% à 55,10 dollars.

What’s at stake as Yemen’s Huthis renew Red Sea shipping attacks?

Yemen’s Huthi rebels have resumed their attacks on Red Sea shipping, saying they aim to force Israel to cease fire in Gaza  — a move that threatens a truce with Washington and rattles maritime trade.The Iran-backed rebels allege that the two vessels they attacked earlier this week — the Magic Seas and the Eternity C — were linked to trade with Israel.But their renewed campaign comes at a pivotal moment when Washington and Tehran are weighing talks following a devastating 12-day Iran-Israel war, while Hamas and Israel are holding truce negotiations in Qatar.What’s at stake for the rebels and why have they decided to resume attacks after a gap of more than six months?- Why now? -The rebels, who have also mounted direct attacks on Israel, have launched more than 100 attacks on vessels in the Red Sea and Gulf of Aden since November 2023, according to the Joint Maritime Information Centre run by Western navies.They paused their attacks during a short-lived Gaza truce earlier this year before renewing them last weekend.The rebels say their aim is to support Palestinians in Gaza. Their political leader, Mahdi al-Mashat, told Hamas negotiators in Doha to “negotiate with your heads held high, for we are with you and all the resources of our people will support you” until the war ends.But analysts say their resumption of attacks goes beyond support for Gaza.It comes shortly after Iran fought a devastating war with Israel without support from its allies in the so-called “axis of resistance”, which also includes Hamas and Lebanon’s Hezbollah.”This is a reminder from the Revolutionary Guard, through its most important ally (the Huthis), that what was withheld in the previous round (of fighting), if repeated, can be activated,” said the chairperson of the Sanaa Center for Strategic Studies, Maged al-Madhaji.Noam Raydan, who tracks maritime attacks for the Washington Institute for Near East Policy, said the Huthis had continued to monitor ship movements throughout the pause in attacks.”They’ve ensured that their presence is always felt”, she said.- What are they hoping to achieve? -Although Iran is their main backer, the Huthis are not just a Tehran proxy: they have ambitions of their own and dreams of a broader regional role.Farea Al-Muslimi, a research fellow at British think tank Chatham House, described the attacks as a “power move” that enabled the Huthis to “project more power regionally and internationally”.Israel’s wars in Gaza and Lebanon have severely weakened both Hamas and Hezbollah, leaving the Huthis as the only member of the “axis of resistance” to emerge relatively unscathed.The rebels have endured repeated air strikes by Israel in response to their drone and missile attacks. Washington too carried out an intensive bombing campaign earlier this year before agreeing to cease fire in May in return for an end to Huthi attacks on international shipping.”While the US campaign badly hit the Huthis’ communication and some military capabilities, they still have huge stock and rebuilt their communications quickly,” said Muslimi, adding that their maritime power “has been booming”.He said that in comparison with their attacks on Israel, which had had only limited success, the Huthis’ attacks on shipping had proved “a very efficient way to make the entire West, and most of the east, bleed.”- What are the risks? -The Huthis’ campaign has caused major disruption to the vital shipping lane through the Bab al-Mandeb strait and the Red Sea that normally carries about 12 percent of global trade.With insurance premiums skyrocketing, many shipping firms have opted to make the time-consuming detour around the southern tip of Africa instead.”Transit via the Bab al-Mandeb strait remains low compared to 2023 – a drop by over 50 percent,” Raydan told AFP.She said the rebels had taken advantage of a decreased naval presence in the area to mount their attacks.”The Huthis appear to have more freedom now to assault freedom of navigation,” she said.The future of a fragile ceasefire with the United States meant to ensure freedom of navigation in the Red Sea is now uncertain.Israeli Foreign Minister Gideon Saar called for action to stop further Huthi attacks.”If the Huthis are not confronted, this problem will only grow,” he warned.