Euro-2025: avec l’Espagne, l’idéal de “fluidité” d’Alexia Putellas

Etincelante à l’Euro-2025, la double Ballon d’Or Alexia Putellas porte une Espagne habitée par un idéal: trouver un football si “fluide” qu’il la mènera vers un premier doublé titre mondial-titre continental.Dans un entretien mercredi à l’AFP, la milieu de 31 ans “profite” d’un début de tournoi marqué par deux titres de meilleure joueuse du match, trois buts et deux passes décisives, elle qui s’était gravement blessée à la veille de l’Euro-2022.QUESTION: La sélectionneuse Montse Tomé et vous-même insistez sur la nécessité d’un jeu “fluide”. Est-il possible de l’être encore plus qu’en marquant cinq buts au Portugal (5-0) et six à la Belgique (6-2) en attendant le match face à l’Italie vendredi ?REPONSE: “C’est vrai que Montse utilise beaucoup ce mot, et nous aussi désormais. La +fluidité+, c’est ce mélange entre appliquer rigoureusement le plan de jeu et, en même temps, se laisser aller, s’amuser, laisser les choses venir naturellement. Et ce n’est pas facile d’en arriver là. Il y a beaucoup de travail derrière et à chaque match, on peut y arriver ou non. L’important c’est de gagner, mais nous savons que si nous atteignons cet état, tout coulera de source et tout ira de soi.”Q: Savourez-vous davantage ces moments de joie lorsqu’ils arrivent après une période difficile – la grave blessure au genou gauche que vous avez subie en 2022, avec une nouvelle opération fin 2023 ?R: “Je pense que oui. C’était une période difficile, comme toute blessure grave subie par un athlète. Cela vous permet de tirer des leçons, d’apprendre à profiter de chaque instant. Je profite de chaque jour ici au championnat d’Europe.”Q: Après les deux premiers matches, vous avez dit que vous +pensiez et voyiez le jeu plus rapidement+. Depuis combien de temps n’aviez-vous pas ressenti cela ?R: “J’ai eu ce sentiment tout au long de la saison, ce n’est pas seulement à l’Euro. Il s’agit maintenant de la prolonger le plus possible pendant tous les matches du tournoi.”Q: Vous êtes internationale depuis plus de dix ans, comment avez-vous vécu la révolution du football espagnol, marquée par une révolte des joueuses dont vous faisiez partie contre la Fédération ?R: “Récemment, dans le car, nous avons raconté aux jeunes qui arrivaient les débuts de notre génération. Tout était très différent, la vie quotidienne, les entraînements…. Nous leur avons raconté quelques anecdotes et elles étaient stupéfaites, elles disaient +comment cela pouvait être normal ?+. Aujourd’hui, ce n’est évidemment pas possible, et encore moins à un niveau sportif professionnel.”Q: Quand on vous qualifie d’icône mondiale, qu’est-ce que ça vous inspire ?R: “Honnêtement, cela m’est égal. Je vois les choses d’un point de vue totalement extérieur, et je suis heureuse qu’il y ait des sportives professionnelles et qu’elles disposent de cet espace. Je suis heureuse si cela permet à d’autres personnes d’être inspirées, de tirer le meilleur d’elles-mêmes, d’être un peu plus heureuses, c’est ce qui me fait le plus plaisir.”Q: Voyez-vous l’effervescence qui entoure le football comme un devoir ou un privilège ?R: “J’en suis maintenant au point où je sais que cela fait partie de la profession. Je suis quelqu’un d’assez introvertie et il m’est beaucoup plus naturel de parler de choses techniques dans le football. Je suis un peu plus réservée dans ma personnalité, j’ai un peu plus de mal à m’ouvrir. Mais cela ne me frustre plus, je l’ai compris et je l’accepte.” Q: Comment est Alexia Putellas lorsqu’elle ne pense pas au football ?R: “Je suis turbulente, j’aime créer, je réfléchis toute la journée, j’ai des projets plein la tête, j’ai l’impression d’être en mouvement permanent. Et puis quand je me rends compte qu’il faut que je m’arrête, j’adore être à la maison. J’ai la chance d’avoir une grande famille, dont mes amis font également partie, et ces moments sont aussi la vie pour moi.”Q: Il vous reste encore beaucoup de temps avant de prendre votre retraite, mais est-ce que vous aimeriez rester dans le football ? R: “On ne sait jamais, mais j’aime le football, j’aime ça d’un point de vue de footballeuse. Je ne peux pas vous dire ce qui va m’animer, j’ai eu la chance et le privilège de pouvoir décider de ce qui me motive vraiment sans avoir aucun besoin, ce que je considère comme un privilège, donc ce qui me motive vraiment, c’est ce que je choisirai.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Indonésie, capturer les gaz de climatisation pour limiter le réchauffement climatique

Au sous-sol d’un complexe résidentiel de Jakarta, entouré des tuyaux du système de climatisation, Ari Sobaruddin mène un travail peu glamour mais inspirant: capturer les gaz de refroidissement afin de lutter contre le changement climatique.Avec ses collègues, le technicien de 30 ans récupère le gaz réfrigérant des climatiseurs pour empêcher ce “superpolluant” climatique, des milliers de fois plus puissant que le dioxyde de carbone, de s’échapper dans l’atmosphère.”J’adore ça parce qu’il s’agit de préserver la nature, de la sauver”, confie à l’AFP cet employé de la société Recoolit, lancée en Indonésie en 2021 pour traiter les fluides réfrigérants, présents dans les climatiseurs, les réfrigérateurs ou les voitures.Des recherches menées dans les années 1970 ont montré que les réfrigérants alors courants, appelés chlorofluorocarbures (CFC), détruisent la couche d’ozone.Un accord international visant à les éliminer progressivement est entré en vigueur en 1989.Mais si leurs substituts, notamment les hydrofluorocarbures (HFC), sont moins nocifs pour la couche d’ozone, ils présentent d’importantes propriétés de réchauffement climatique.”Et ceux-ci se trouvent dans des unités de climatisation (…) partout dans les pays en développement”, explique Yosaka Eka Putranta, responsable des opérations de Recoolit.- “Problème croissant” -Des accords internationaux ont été signés, visant à réduire progressivement les HFC, mais ces produits seront utilisés pendant encore plusieurs décennies.Et la demande pour ces produits ne fait qu’augmenter en raison du changement climatique et parce que les classes moyennes en pleine expansion recherchent des solutions de climatisation.”C’est un problème croissant car nous avons besoin que nos environnements intérieurs soient plus résilients au changement climatique”, estime Robyn Schofield, professeure de chimie atmosphérique à l’Université de Melbourne.Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les HFC devraient représenter entre 7 et 19% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.Le risque de dispersion survient lors de l’entretien ou de l’élimination, lorsque des réfrigérants comme le HFC connu sous le nom de “R-134a” peuvent être libérés accidentellement ou volontairement.En Indonésie, comme dans la plupart des pays, cette dispersion est illégale, mais l’application de cette interdiction est limitée.”C’est inodore, impossible à repérer. La capture (du gaz) nécessite énormément de ressources: la machine, les hommes. Donc certains le laissent s’échapper”, déplore Erik Cahyanta, directeur du développement commercial de Recoolit.Un technicien reçoit 50.000 roupies (2,60 euros) par kilogramme de réfrigérant récupéré. Le réfrigérant récupéré est ensuite détruit à haute température dans un four ou un incinérateur.- Crédits carbone -Pour se financer, l’entreprise lève des fonds en vendant des crédits carbone pour les émissions évitées.Le prix d’une tonne d’équivalent dioxyde de carbone est fixé à 75 dollars (64 euros), un prix plus élevé que de nombreux crédits vidant à empêcher la déforestation, mais inférieur à celui de l’élimination du carbone par d’autres technologies de pointe.Alors que de nombreux crédits carbone sont vendus sur des bourses avec vérification par un tiers, Recoolit vend directement aux acheteurs, grâce à une méthodologie développée par le Carbon Containment Lab, une organisation à but non lucratif issue de l’Université américaine de Yale.Les crédits carbone ont été l’objet de critiques ces dernières années. Pour Benja Faecks, analyste pour l’ONG Carbon Market Watch, “la compensation” peut donner l’impression “que les émissions peuvent simplement être effacées par des transactions financières”.Cela permet aux “pollueurs de revendiquer la +neutralité carbone+ ou de +nier les émissions en cours+ sans réellement réduire leurs propres émissions”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Recoolit répond que ses crédits carbone sont robustes car ils détruisent de manière mesurable un gaz à effet de serre. Les bidons sont échantillonnés et l’analyse est ensuite effectuée par le seul laboratoire qualifié de la région, en Malaisie, pour confirmer que le contenu est constitué de réfrigérants, explique M. Putranta.De plus, l’entreprise paie les fluides frigorigènes moins cher que le marché, évitant ainsi de créer un marché pour de nouveaux fluides frigorigènes.La destruction des réfrigérants reste une part relativement faible du marché du carbone, même si certains acteurs clés y participent, notamment la société américaine Tradewater.Recoolit a de son côté attiré l’attention de l’un des plus grands acteurs du marché, le géant américain du numérique Google, qui a annoncé récemment un partenariat avec Recoolit et avec une deuxième entreprise pour éviter des émissions équivalentes à un million de tonnes de dioxyde de carbone.Contactée par l’AFP, Google n’a pas répondu dans l’immédiat mais a indiqué vouloir aider Recoolit à multiplier ses opérations par 10 et à s’étendre en dehors de l’Indonésie.

En Indonésie, capturer les gaz de climatisation pour limiter le réchauffement climatique

Au sous-sol d’un complexe résidentiel de Jakarta, entouré des tuyaux du système de climatisation, Ari Sobaruddin mène un travail peu glamour mais inspirant: capturer les gaz de refroidissement afin de lutter contre le changement climatique.Avec ses collègues, le technicien de 30 ans récupère le gaz réfrigérant des climatiseurs pour empêcher ce “superpolluant” climatique, des milliers de fois plus puissant que le dioxyde de carbone, de s’échapper dans l’atmosphère.”J’adore ça parce qu’il s’agit de préserver la nature, de la sauver”, confie à l’AFP cet employé de la société Recoolit, lancée en Indonésie en 2021 pour traiter les fluides réfrigérants, présents dans les climatiseurs, les réfrigérateurs ou les voitures.Des recherches menées dans les années 1970 ont montré que les réfrigérants alors courants, appelés chlorofluorocarbures (CFC), détruisent la couche d’ozone.Un accord international visant à les éliminer progressivement est entré en vigueur en 1989.Mais si leurs substituts, notamment les hydrofluorocarbures (HFC), sont moins nocifs pour la couche d’ozone, ils présentent d’importantes propriétés de réchauffement climatique.”Et ceux-ci se trouvent dans des unités de climatisation (…) partout dans les pays en développement”, explique Yosaka Eka Putranta, responsable des opérations de Recoolit.- “Problème croissant” -Des accords internationaux ont été signés, visant à réduire progressivement les HFC, mais ces produits seront utilisés pendant encore plusieurs décennies.Et la demande pour ces produits ne fait qu’augmenter en raison du changement climatique et parce que les classes moyennes en pleine expansion recherchent des solutions de climatisation.”C’est un problème croissant car nous avons besoin que nos environnements intérieurs soient plus résilients au changement climatique”, estime Robyn Schofield, professeure de chimie atmosphérique à l’Université de Melbourne.Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les HFC devraient représenter entre 7 et 19% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.Le risque de dispersion survient lors de l’entretien ou de l’élimination, lorsque des réfrigérants comme le HFC connu sous le nom de “R-134a” peuvent être libérés accidentellement ou volontairement.En Indonésie, comme dans la plupart des pays, cette dispersion est illégale, mais l’application de cette interdiction est limitée.”C’est inodore, impossible à repérer. La capture (du gaz) nécessite énormément de ressources: la machine, les hommes. Donc certains le laissent s’échapper”, déplore Erik Cahyanta, directeur du développement commercial de Recoolit.Un technicien reçoit 50.000 roupies (2,60 euros) par kilogramme de réfrigérant récupéré. Le réfrigérant récupéré est ensuite détruit à haute température dans un four ou un incinérateur.- Crédits carbone -Pour se financer, l’entreprise lève des fonds en vendant des crédits carbone pour les émissions évitées.Le prix d’une tonne d’équivalent dioxyde de carbone est fixé à 75 dollars (64 euros), un prix plus élevé que de nombreux crédits vidant à empêcher la déforestation, mais inférieur à celui de l’élimination du carbone par d’autres technologies de pointe.Alors que de nombreux crédits carbone sont vendus sur des bourses avec vérification par un tiers, Recoolit vend directement aux acheteurs, grâce à une méthodologie développée par le Carbon Containment Lab, une organisation à but non lucratif issue de l’Université américaine de Yale.Les crédits carbone ont été l’objet de critiques ces dernières années. Pour Benja Faecks, analyste pour l’ONG Carbon Market Watch, “la compensation” peut donner l’impression “que les émissions peuvent simplement être effacées par des transactions financières”.Cela permet aux “pollueurs de revendiquer la +neutralité carbone+ ou de +nier les émissions en cours+ sans réellement réduire leurs propres émissions”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Recoolit répond que ses crédits carbone sont robustes car ils détruisent de manière mesurable un gaz à effet de serre. Les bidons sont échantillonnés et l’analyse est ensuite effectuée par le seul laboratoire qualifié de la région, en Malaisie, pour confirmer que le contenu est constitué de réfrigérants, explique M. Putranta.De plus, l’entreprise paie les fluides frigorigènes moins cher que le marché, évitant ainsi de créer un marché pour de nouveaux fluides frigorigènes.La destruction des réfrigérants reste une part relativement faible du marché du carbone, même si certains acteurs clés y participent, notamment la société américaine Tradewater.Recoolit a de son côté attiré l’attention de l’un des plus grands acteurs du marché, le géant américain du numérique Google, qui a annoncé récemment un partenariat avec Recoolit et avec une deuxième entreprise pour éviter des émissions équivalentes à un million de tonnes de dioxyde de carbone.Contactée par l’AFP, Google n’a pas répondu dans l’immédiat mais a indiqué vouloir aider Recoolit à multiplier ses opérations par 10 et à s’étendre en dehors de l’Indonésie.

En Indonésie, capturer les gaz de climatisation pour limiter le réchauffement climatique

Au sous-sol d’un complexe résidentiel de Jakarta, entouré des tuyaux du système de climatisation, Ari Sobaruddin mène un travail peu glamour mais inspirant: capturer les gaz de refroidissement afin de lutter contre le changement climatique.Avec ses collègues, le technicien de 30 ans récupère le gaz réfrigérant des climatiseurs pour empêcher ce “superpolluant” climatique, des milliers de fois plus puissant que le dioxyde de carbone, de s’échapper dans l’atmosphère.”J’adore ça parce qu’il s’agit de préserver la nature, de la sauver”, confie à l’AFP cet employé de la société Recoolit, lancée en Indonésie en 2021 pour traiter les fluides réfrigérants, présents dans les climatiseurs, les réfrigérateurs ou les voitures.Des recherches menées dans les années 1970 ont montré que les réfrigérants alors courants, appelés chlorofluorocarbures (CFC), détruisent la couche d’ozone.Un accord international visant à les éliminer progressivement est entré en vigueur en 1989.Mais si leurs substituts, notamment les hydrofluorocarbures (HFC), sont moins nocifs pour la couche d’ozone, ils présentent d’importantes propriétés de réchauffement climatique.”Et ceux-ci se trouvent dans des unités de climatisation (…) partout dans les pays en développement”, explique Yosaka Eka Putranta, responsable des opérations de Recoolit.- “Problème croissant” -Des accords internationaux ont été signés, visant à réduire progressivement les HFC, mais ces produits seront utilisés pendant encore plusieurs décennies.Et la demande pour ces produits ne fait qu’augmenter en raison du changement climatique et parce que les classes moyennes en pleine expansion recherchent des solutions de climatisation.”C’est un problème croissant car nous avons besoin que nos environnements intérieurs soient plus résilients au changement climatique”, estime Robyn Schofield, professeure de chimie atmosphérique à l’Université de Melbourne.Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les HFC devraient représenter entre 7 et 19% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.Le risque de dispersion survient lors de l’entretien ou de l’élimination, lorsque des réfrigérants comme le HFC connu sous le nom de “R-134a” peuvent être libérés accidentellement ou volontairement.En Indonésie, comme dans la plupart des pays, cette dispersion est illégale, mais l’application de cette interdiction est limitée.”C’est inodore, impossible à repérer. La capture (du gaz) nécessite énormément de ressources: la machine, les hommes. Donc certains le laissent s’échapper”, déplore Erik Cahyanta, directeur du développement commercial de Recoolit.Un technicien reçoit 50.000 roupies (2,60 euros) par kilogramme de réfrigérant récupéré. Le réfrigérant récupéré est ensuite détruit à haute température dans un four ou un incinérateur.- Crédits carbone -Pour se financer, l’entreprise lève des fonds en vendant des crédits carbone pour les émissions évitées.Le prix d’une tonne d’équivalent dioxyde de carbone est fixé à 75 dollars (64 euros), un prix plus élevé que de nombreux crédits vidant à empêcher la déforestation, mais inférieur à celui de l’élimination du carbone par d’autres technologies de pointe.Alors que de nombreux crédits carbone sont vendus sur des bourses avec vérification par un tiers, Recoolit vend directement aux acheteurs, grâce à une méthodologie développée par le Carbon Containment Lab, une organisation à but non lucratif issue de l’Université américaine de Yale.Les crédits carbone ont été l’objet de critiques ces dernières années. Pour Benja Faecks, analyste pour l’ONG Carbon Market Watch, “la compensation” peut donner l’impression “que les émissions peuvent simplement être effacées par des transactions financières”.Cela permet aux “pollueurs de revendiquer la +neutralité carbone+ ou de +nier les émissions en cours+ sans réellement réduire leurs propres émissions”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Recoolit répond que ses crédits carbone sont robustes car ils détruisent de manière mesurable un gaz à effet de serre. Les bidons sont échantillonnés et l’analyse est ensuite effectuée par le seul laboratoire qualifié de la région, en Malaisie, pour confirmer que le contenu est constitué de réfrigérants, explique M. Putranta.De plus, l’entreprise paie les fluides frigorigènes moins cher que le marché, évitant ainsi de créer un marché pour de nouveaux fluides frigorigènes.La destruction des réfrigérants reste une part relativement faible du marché du carbone, même si certains acteurs clés y participent, notamment la société américaine Tradewater.Recoolit a de son côté attiré l’attention de l’un des plus grands acteurs du marché, le géant américain du numérique Google, qui a annoncé récemment un partenariat avec Recoolit et avec une deuxième entreprise pour éviter des émissions équivalentes à un million de tonnes de dioxyde de carbone.Contactée par l’AFP, Google n’a pas répondu dans l’immédiat mais a indiqué vouloir aider Recoolit à multiplier ses opérations par 10 et à s’étendre en dehors de l’Indonésie.

A Los Angeles, des petits commerces “en crise” après les opérations antimigrants

A l’heure du déjeuner, Nayomie Mendoza avait l’habitude de voir ses clients faire la queue devant son restaurant de Los Angeles. Mais depuis les opérations anti-immigration de l’administration Trump, ses tables sont désespérément vides.”Nos ventes ont chuté de 80%”, affirme la restauratrice à la tête du Cuernavaca’s Grill, restaurant mexicain coloré dans le Fashion district, quartier dynamique et commerçant de Los Angeles.”Ce qui nous sauve, c’est que nous avons beaucoup de livraisons à domicile, soit les autres 20%. Et nous avons beaucoup de livraisons à domicile (…) car beaucoup de nos voisins ont peur de sortir”, ajoute-t-elle.Ce quartier d’ordinaire animé s’est transformé en ville fantôme après les descentes d’agents fédéraux de la police de l’immigration (ICE) dans des usines et commerces de la ville.Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue, évoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés.Un tiers de la population de Los Angeles est d’origine étrangère et la ville compte des centaines de milliers de sans-papiers, selon des estimations. C’est peut-être une des raisons qui ont poussé les habitants à manifester le mois dernier contre les opérations anti-migrants menées par ICE.Le gouvernement fédéral a accusé les autorités de Los Angeles, une ville dite “sanctuaire” pour les migrants, d’avoir encouragé les heurts lors de ces manifestations d’opposition aux raids musclés menés par les agents de ICE contre des immigrés clandestins.- “Pire que la pandémie” – Engagé dans un bras de fer, le gouvernement Trump ne semble pas vouloir faire marche arrière.”Il vaut mieux s’habituer à nous maintenant, car cela va devenir la normalité très vite. Nous irons partout, quand nous le voulons à Los Angeles”, a déclaré lundi sur la chaîne Fox News Gregory Bovino, du service des douanes et de la protection des frontières (CBP).”Le gouvernement fédéral ne partira pas de Los Angeles”, a-t-il ajouté.Nayomie Mendoza maintient elle que ces descentes n’affectent pas seulement les étrangers ou les sans-papiers, mais également toute une industrie. L’année avait déjà mal commencé pour les commerces de la mégapole dévastée par des feux de forêt en janvier.Faute de clients, la restauratrice, va fermer boutique à 15H00. Une situation bien différente de l’année dernière quand elle pouvait parfois servir jusqu’à tard dans la journée.”C’est probablement pire que durant la pandémie (de Covid-19)”, confie-t-elle.Dans une rue voisine, Manuel Suarez, qui vend des jouets dans une petite échoppe, confirme. “En ce moment c’est pire car, pendant la pandémie, même si c’était une pandémie, on vendait”, ajoute celui qui travaille depuis 35 ans dans ce quartier. “Là, nous sommes totalement en crise”.Selon lui, beaucoup de commerçants ont fermé leurs boutiques préventivement à mesure que les descentes antimigrants s’intensifiaient. D’autres ont licencié des employés, après un fort recul de leurs ventes.- “Au chat et à la souris” -“Les gens ont peur de venir, et s’ils viennent, ils ciblent une boutique en particulier, pour faire ce qu’ils ont à faire et après rentrent chez eux”, explique Jose Yern, gérant d’Anita’s Bridal, spécialisé dans les robes de soirée.Dans le quartier, les commerçants assurent que la peur est partout. Ils communiquent entre eux à l’aide de talkie-walkie et préviennent du passage d’un hélicoptère ou de l’arrivée d’agents en uniforme.Certains surveillent aussi la rue juchés sur les toits, alertant leurs voisins de l’arrivée d’agents fédéraux en criant “la migra”, surnom donné aux membres de ICE.”C’est malheureux que le gouvernement ne comprenne pas que quand on nous attaque, on est tous perdants”, déclare un vendeur qui n’a pas voulu donné son nom.”Mais nous n’allons pas partir. Ce qui va se passer, c’est qu’on va jouer au chat et à la souris. On verra bien qui se fatiguera en premier”. 

S.Africa’s apartheid crimes panel’s work ‘unfinished’ 30 years onFri, 11 Jul 2025 05:52:07 GMT

Nomonde Calata’s tears as she testified in court last month about her husband’s assassination 40 years ago echoed the raw anguish heard during South Africa’s Truth and Reconciliation Commission hearings after apartheid ended in 1994.From 1996 to 1998, the TRC heard harrowing accounts of murders, torture and other apartheid-era abuses from hundreds of victims and …

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TotalEnergies’ Mozambique gas project at a turning pointFri, 11 Jul 2025 05:47:34 GMT

Construction on a stalled $20 billion gas project by TotalEnergies in Mozambique is edging closer to restarting, four years after it was suspended due to a bloody jihadist insurgency.The French oil giant has said it hopes to re-ignite the project this summer and chief executive Patrick Pouyanne is expected in the capital Maputo this month, …

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