Indépendantistes et loyalistes s’accordent sur un futur “Etat de la Nouvelle-Calédonie”

Les forces politiques calédoniennes ont signé samedi près de Paris un accord “historique” prévoyant un futur “Etat de la Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution française, après dix jours de discussions sur l’avenir institutionnel de ce territoire du Pacifique sud.Ce “projet d’accord”, qui prévoit un statut inédit se rapprochant d’une indépendance-association ainsi qu’une nationalité calédonnienne, doit encore être entériné en Nouvelle-Calédonie après consultation interne de la base au sein de chaque parti et mouvement signataires. Participaient à ces négociations à Bougival (Yvelines) près de Paris toutes les forces politiques du Congrès calédonien: Union calédonienne et UNI-Palika pour les indépendantistes, Loyalistes et Rassemblement-LR pour les non-indépendantistes, Calédonie ensemble et Éveil océanien au centre.Le président Emmanuel Macron a reçu les signataires en début de soirée à l’Elysée, en présence de François Bayrou, du ministre des Outre-mer, Manuel Valls et des présidents des deux chambres, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, très impliqués dans le processus.”Après deux accords et trois référendums, la Nouvelle-Calédonie, par ce que vous avez signé, ouvre une nouvelle page de son avenir dans un lien serein avec la France”, a déclaré le chef de l’Etat martelant à plusieurs reprises à l’adresse de ses interlocuteurs calédoniens : “vous avez bien fait”.François Bayrou a lui exprimé sa “fierté d’un accord à hauteur d’Histoire” pour l’avenir de ce territoire à 17.000 kilomètres de l’Hexagone. Un enthousiasme assez largement partagé dans la classe politique française.- “Rien n’est gagné” -Dans une réaction transmise à l’AFP, M. Valls avait lui salué dès samedi matin “le choix du courage et de la responsabilité” des responsables calédoniens.Lors d’un échange avec la presse, l’ex-Premier ministre a ensuite évoqué un “compromis intelligent” et “historique”, soulignant que l’accord acte un “Etat de la Nouvelle-Calédonie dans l’ensemble français”, un lien avec la France “maintenu” avec “davantage de souveraineté pour la Calédonie” et un socle de “reconstruction politique, économique et sociale”, rendu nécessaire après les émeutes de 2024.”Mais rien n’est gagné”, prévient-il, appelant à “convaincre les Calédoniens”. Environ 270.000 personnes vivent en Nouvelle-Calédonie.Reçus à l’Elysée, tous les signataires ont confié que le projet d’accord serait délicat à défendre dans l’archipel.Le député Emmanuel Tjibaou (GDR), qui conduisait la délégation FLNKS, s’attend à “se mettre à l’épreuve de la critique”.”On a dit ce matin (samedi) +dès qu’on sort de la table, on va passer le pas de la porte et on va se faire insulter, menacer+, parce que nous avons choisi un chemin différent”, celui du “compromis”, dit-il.Même tonalité côté Loyaliste et Rassemblement-LR, où l’on salue “un accord historique” en mesure “d’instaurer une nouvelle ère de stabilité”, mais qui va devoir être défendu et accepté sur le Caillou. “Ca va bouger sur place, il va falloir être extrêmement solide”, pour “rester sur les rails” de l’accord, a estimé Nicolas Metzdorf, figure du camp non-indépendantiste.Un des points de l’accord stipule que le corps électoral local sera ouvert aux résidents en Nouvelle-Calédonie depuis au moins dix ans à partir des élections provinciales de 2031, alors que la réforme du corps électoral avait été à l’origine des émeutes de mai 2024, qui ont fait 14 morts.Le texte prévoit “un statut dans la France. Avec des Calédoniens qui restent Français. Plus aucun référendum en vue si ce n’est celui qui sera organisé pour valider cet accord. Une ouverture du corps électoral”, a résumé le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf auprès de l’AFP. – Nationalité calédonienne -Intitulé le “pari de la confiance”, les 13 pages du projet d’accord, consulté par l’AFP, actent la création d’une nationalité calédonienne, les habitants répondant aux critères de citoyenneté du Caillou bénéficiant de la double nationalité française et calédonienne.Un “Etat de la Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution de la République française sera créé, qui pourra être reconnu par la communauté internationale, souligne l’accord. Cela ne signifie pas que la Nouvelle-Calédonie disposera d’un siège à l’ONU.L’accord aborde l’économie avec un futur “pacte de refondation économique et financière” qui prévoit notamment un “plan stratégique” pour le nickel, ressource-clé du territoire, mais reste vague dans les ambitions et les termes.Une fois validé par la base en Nouvelle-Calédonie, le texte prévoit l’adoption à l’automne d’une loi organique reportant les élections provinciales – déterminantes pour la composition du Congrès et du gouvernement local – à juin 2026.Suivra un projet de loi constitutionnelle, modifiant le titre XIII de la Constitution relatif à la Nouvelle-Calédonie, qui devra être adopté par le Parlement réuni en Congrès. Les Calédoniens seront ensuite appelés à se prononcer sur l’accord lors d’un référendum, prévu en février 2026.

Indépendantistes et loyalistes s’accordent sur un futur “Etat de la Nouvelle-Calédonie”

Les forces politiques calédoniennes ont signé samedi près de Paris un accord “historique” prévoyant un futur “Etat de la Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution française, après dix jours de discussions sur l’avenir institutionnel de ce territoire du Pacifique sud.Ce “projet d’accord”, qui prévoit un statut inédit se rapprochant d’une indépendance-association ainsi qu’une nationalité calédonnienne, doit encore être entériné en Nouvelle-Calédonie après consultation interne de la base au sein de chaque parti et mouvement signataires. Participaient à ces négociations à Bougival (Yvelines) près de Paris toutes les forces politiques du Congrès calédonien: Union calédonienne et UNI-Palika pour les indépendantistes, Loyalistes et Rassemblement-LR pour les non-indépendantistes, Calédonie ensemble et Éveil océanien au centre.Le président Emmanuel Macron a reçu les signataires en début de soirée à l’Elysée, en présence de François Bayrou, du ministre des Outre-mer, Manuel Valls et des présidents des deux chambres, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, très impliqués dans le processus.”Après deux accords et trois référendums, la Nouvelle-Calédonie, par ce que vous avez signé, ouvre une nouvelle page de son avenir dans un lien serein avec la France”, a déclaré le chef de l’Etat martelant à plusieurs reprises à l’adresse de ses interlocuteurs calédoniens : “vous avez bien fait”.François Bayrou a lui exprimé sa “fierté d’un accord à hauteur d’Histoire” pour l’avenir de ce territoire à 17.000 kilomètres de l’Hexagone. Un enthousiasme assez largement partagé dans la classe politique française.- “Rien n’est gagné” -Dans une réaction transmise à l’AFP, M. Valls avait lui salué dès samedi matin “le choix du courage et de la responsabilité” des responsables calédoniens.Lors d’un échange avec la presse, l’ex-Premier ministre a ensuite évoqué un “compromis intelligent” et “historique”, soulignant que l’accord acte un “Etat de la Nouvelle-Calédonie dans l’ensemble français”, un lien avec la France “maintenu” avec “davantage de souveraineté pour la Calédonie” et un socle de “reconstruction politique, économique et sociale”, rendu nécessaire après les émeutes de 2024.”Mais rien n’est gagné”, prévient-il, appelant à “convaincre les Calédoniens”. Environ 270.000 personnes vivent en Nouvelle-Calédonie.Reçus à l’Elysée, tous les signataires ont confié que le projet d’accord serait délicat à défendre dans l’archipel.Le député Emmanuel Tjibaou (GDR), qui conduisait la délégation FLNKS, s’attend à “se mettre à l’épreuve de la critique”.”On a dit ce matin (samedi) +dès qu’on sort de la table, on va passer le pas de la porte et on va se faire insulter, menacer+, parce que nous avons choisi un chemin différent”, celui du “compromis”, dit-il.Même tonalité côté Loyaliste et Rassemblement-LR, où l’on salue “un accord historique” en mesure “d’instaurer une nouvelle ère de stabilité”, mais qui va devoir être défendu et accepté sur le Caillou. “Ca va bouger sur place, il va falloir être extrêmement solide”, pour “rester sur les rails” de l’accord, a estimé Nicolas Metzdorf, figure du camp non-indépendantiste.Un des points de l’accord stipule que le corps électoral local sera ouvert aux résidents en Nouvelle-Calédonie depuis au moins dix ans à partir des élections provinciales de 2031, alors que la réforme du corps électoral avait été à l’origine des émeutes de mai 2024, qui ont fait 14 morts.Le texte prévoit “un statut dans la France. Avec des Calédoniens qui restent Français. Plus aucun référendum en vue si ce n’est celui qui sera organisé pour valider cet accord. Une ouverture du corps électoral”, a résumé le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf auprès de l’AFP. – Nationalité calédonienne -Intitulé le “pari de la confiance”, les 13 pages du projet d’accord, consulté par l’AFP, actent la création d’une nationalité calédonienne, les habitants répondant aux critères de citoyenneté du Caillou bénéficiant de la double nationalité française et calédonienne.Un “Etat de la Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution de la République française sera créé, qui pourra être reconnu par la communauté internationale, souligne l’accord. Cela ne signifie pas que la Nouvelle-Calédonie disposera d’un siège à l’ONU.L’accord aborde l’économie avec un futur “pacte de refondation économique et financière” qui prévoit notamment un “plan stratégique” pour le nickel, ressource-clé du territoire, mais reste vague dans les ambitions et les termes.Une fois validé par la base en Nouvelle-Calédonie, le texte prévoit l’adoption à l’automne d’une loi organique reportant les élections provinciales – déterminantes pour la composition du Congrès et du gouvernement local – à juin 2026.Suivra un projet de loi constitutionnelle, modifiant le titre XIII de la Constitution relatif à la Nouvelle-Calédonie, qui devra être adopté par le Parlement réuni en Congrès. Les Calédoniens seront ensuite appelés à se prononcer sur l’accord lors d’un référendum, prévu en février 2026.

Trump says Mexico, EU to face 30% tariff from Aug 1

President Donald Trump on Saturday targeted Mexico and the European Union with steep 30 percent tariffs, dramatically raising the stakes in already tense negotiations with two of the largest US trading partners.Both sets of duties would take effect August 1, Trump said in formal letters posted to his Truth Social platform. The president cited Mexico’s role in illicit drugs flowing into the United States and a trade imbalance with the EU as meriting the tariff threat.Both partners swiftly slammed the new duties, with the EU warning they could disrupt supply chains — but insisting it would continue talks seeking an agreement with the US — while Mexico branded them an “unfair deal.”French President Emmanuel Macron expressed “very strong disapproval” of the step and called on the bloc to “resolutely defend European interests.”Since returning to the presidency in January, Trump has unleashed sweeping stop-start tariffs on allies and competitors alike, roiling financial markets and raising fears of a global economic downturn. But his administration is coming under pressure to secure deals with trading partners after promising a flurry of agreements. So far, US officials have only unveiled two pacts, with Britain and Vietnam, alongside temporarily lower tit-for-tat duties with China.- ‘Not enough’ -The fresh duties for Mexico announced by Trump would be higher than the 25 percent levy he imposed on Mexican goods earlier this year, although products entering the United States under the US-Mexico-Canada Agreement (USMCA) are exempted.”Mexico has been helping me secure the border, BUT, what Mexico has done, is not enough,” Trump said in his letter to Mexican President Claudia Sheinbaum. “Starting August 1, 2025, we will charge Mexico a Tariff of 30% on Mexican products sent into the United States.”The Mexican government said it had been informed of the new threat during talks in the United States on Friday. “We mentioned at the table that it was an unfair deal and that we did not agree,” the Mexican economy and foreign ministries said in a joint statement.The EU tariff is also markedly steeper than the 20 percent levy Trump unveiled in April, as negotiations with the bloc continue.”Imposing 30 percent tariffs on EU exports would disrupt essential transatlantic supply chains, to the detriment of businesses, consumers and patients on both sides of the Atlantic,” European Commission chief Ursula von der Leyen said in a statement, in reply to Trump’s letter to her.”We remain ready to continue working towards an agreement by August 1. At the same time, we will take all necessary steps to safeguard EU interests, including the adoption of proportionate countermeasures if required,” she added.Meanwhile Macron backed efforts to reach an agreement that “reflects the respect that trade partners such as the European Union and the United States owe each other.”But he urged the bloc to “step up the preparation of credible countermeasures” to implement if the two sides fail to reach an agreement in time.- Precarious moment -The EU, alongside dozens of other economies, had been set to see its US tariff level increase from a baseline of 10 percent on Wednesday, but Trump pushed back the deadline to August 1.Mexico and Canada come under a separate tariff regime.Since the start of the week, Trump has sent out letters to more than 20 countries with updated tariffs for each, including a 35 percent levy for Canada. A US official told AFP Saturday that the USMCA exemption was expected to remain for both Mexico and Canada, although the president has yet to make final decisions.Brussels said Friday that it was ready to strike a deal with Washington to prevent the return of 20 percent levies.The EU has prepared retaliatory duties on US goods worth around 21 billion euros after Trump also slapped separate tariffs on steel and aluminum imports earlier this year, and they are suspended until July 14.European officials have not made any move to extend the suspension but could do it quickly if needed.”Despite all the movement toward a deal, this threat shows the EU is in the same camp of uncertainty as almost every other country in the world,” said Josh Lipsky, chair of international economics at the Atlantic Council.He told AFP that the path forward now depends on how the EU responds, calling it “one of the most precarious moments of the trade war so far.”

Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l’exploit face à la France

Les Pays-Bas sont condamnés à l’exploit dimanche face à la France s’ils veulent survivre au premier tour de l’Euro-2025, quatre jours après un revers cinglant et “traumatisant” infligé par l’Angleterre (4-0).Ce camouflet n’est pas “un simple accident, certes traumatisant” comme a tenté de minimiser le sélectionneur Andries Jonker; il est le révélateur d’une équipe en plein doute un mois et demi à peine après une autre gifle, sur le même score, portée par l’Allemagne en Ligue des nations.Pourtant, les Oranje Leeuwinnen (les Lionnes oranges) “ont une équipe de classe mondiale”, a déclaré la sélectionneuse de l’Angleterre, la… Néerlandaise Sarina Wiegman qui avait conduit ses compatriotes sur le toit de l’Europe en 2017 avant d’atteindre avec la même équipe la finale du Mondial-2019.”Cette lourde défaite est un instantané dans le temps. Je ne pense pas que la différence soit si grande entre l’Angleterre et les Pays-Bas. Nous avons très bien joué, les Pays-Bas moins bien”, a analysé Wiegman, “convaincue” que les Néerlandaises afficheront un tout autre niveau face aux Bleues.Il le faudra nécessairement puisque Jill Roord et ses équipières devront s’imposer avec trois buts d’écart si l’Angleterre l’emporte dans le même temps face au pays de Galles.”Nous avons une très bonne équipe et parfois il y a des miracles qui se passent”, a assuré samedi devant la presse à Bâle le sélectionneur Andries Jonker, à la veille du troisième et dernier match de la phase de poule, faisant référence à deux reprises à la “remontada” de 2017 entre le PSG et le FC Barcelone (4-0, 6-1).”Il faut croire en nous, à la victoire, on a parlé de confiance en soi et de conviction, il faut le montrer sur le terrain”, a poursuivi le coach, ajoutant: “je m’en fiche des statistiques”. “Nous avons appris beaucoup de choses de ce match face aux Anglaises. Nous aurions dû faire preuve d’intelligence et de maturité pour limiter le nombre de buts que nous avons encaissés, ce qui nous aurait permis d’être dans une position plus facile aujourd’hui”, a constaté la milieu de terrain Jackie Groenen sur le site de l’UEFA.- Faibles face aux fortes -Le compliment de Wiegman ne reflèterait pourtant plus le réel niveau d’une équipe qui ne parvient plus que rarement à inquiéter les meilleures formations.Sous Jonker (depuis 2022), les Oranje ont affronté à onze reprises un pays du top 10 mondial. Nombre de victoires ? Une seule. Il y a deux ans, en Ligue des Nations, contre l’Angleterre de Wiegman. Pas vraiment la statistique d’un pays leader au niveau mondial.”Qu’est-ce que le top mondial ?, s’interroge toutefois Jonker. À mes yeux, l’Espagne est le top absolu. Ensuite, il y a huit à dix pays auxquels nous pouvons appartenir”.Le sélectionneur rappelle le match référence de ses joueuses face aux Etats-Unis, première nation mondiale, en décembre dernier. Malgré la défaite (2-1), les Néerlandaises avaient sorti “une première période exceptionnelle” qui n’a plus été reproduite depuis.”Ce match doit nous conforter dans notre façon de jouer. Il démontre que nous sommes capables de rivaliser avec les meilleures”, tente de se convaincre Danielle van de Donk, 170 sélections au compteur.”Chaque joueuse évolue dans un club de haut niveau”, renchérit la jeune Wieke Kaptein (19 ans) qui, à l’instar de la capitaine Sherida Spitse, “refuse de croire que l’équipe est subitement devenue mauvaise”.Le son de cloche n’est pas le même chez Dominique Janssen (Manchester United): “on joue +pas mal+. Mais +pas mal+, ce n’est pas assez car les nations concurrentes progressent alors que nous stagnons. L’Angleterre, l’Allemagne, la France sont pour l’instant au-dessus”.

Trump surenchérit avec 30% de droits de douane pour le Mexique et l’UE

Donald Trump a annoncé samedi l’imposition de droits de douane de 30% pour les produits de l’Union européenne et du Mexique importés aux Etats-Unis, une nouvelle surenchère sur fond de négociations avant l’échéance du 1er août qui sème l’inquiétude en Europe.Le président américain a justifié, dans une nouvelle lettre publiée sur sa plateforme Truth Social, cette décision en se plaignant du déficit commercial américain avec les 27 pays de l’UE.Cette charge a aussitôt suscité de vives réactions en Europe, où, des voitures aux médicaments, des avions aux vins, des secteurs essentiels de l’économie du continent pourraient être frappés.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti sur X que, si cette annonce était effectivement mise en place, cela “perturberait les chaînes d’approvisionnement transatlantiques essentielles”.Si elle se dit “prête à poursuivre le travail” pour trouver un accord avec Washington d’ici à l’échéance du 1er août, Ursula von der Leyen menace d’adopter des “contre-mesures proportionnées si cela s’avère nécessaire”. Bruxelles avait déjà préparé, sans l’appliquer, un train de surtaxes sur des produits américains.Mais Donald Trump a prévenu qu’en cas de mesures de rétorsion, il augmenterait d’autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, en plus des 30% annoncés samedi.- Déficit commercial -Début avril déjà, le chef de l’Etat américain avait menacé l’UE d’infliger 20% de droits de douane aux produits européens exportés aux Etats-Unis. Fin mai, frustré par le manque d’avancée dans les négociations, il avait relevé ce taux à 50%, avec effet annoncé au 1er juin, finalement repoussé au 1er août, jusqu’à sa lettre de samedi.Selon des sources diplomatiques, les discussions menées jusqu’ici se faisaient sur la base de droits de douane américains de 10%, avec exceptions.Donald Trump laisse la porte ouverte à une renégociation.”Si vous êtes prêts à ouvrir aux Etats-Unis votre marché fermé, à éliminer vos droits de douane, vos mesures protectionnistes et les obstacles aux échanges, nous envisagerons, éventuellement, des ajustements”, a écrit samedi le président américain à Ursula von der Leyen.En 2024, les Etats-Unis ont affiché un déficit commercial de 236 milliards de dollars avec l’UE (+13% sur un an), qui a exporté 606 milliards de biens sur le territoire de la première économie mondiale, selon des chiffres du bureau du représentant américain au commerce.La mesure annoncée par Donald Trump, uniforme sur les 27, toucherait chacun d’entre eux différemment.L’Irlande, avec son industrie pharmaceutique, et l’Allemagne, avec ses automobiles et son industrie lourde, seraient ainsi plus exposés que la France, même si la filière viticole hexagonale craint déjà d’une “catastrophe”.Le président français Emmanuel Macron, exprimant sa “très vive désapprobation”, a appelé Bruxelles à “défendre résolument les intérêts européens”, en l’invitant à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.De son côté, la ministre allemande de l’Economie Katherina Reiche a appelé l’UE à négocier de “manière pragmatique une solution avec les Etats-Unis qui se concentre sur les principaux points de conflit”.- “Arrêter les cartels” -Au Mexique, l’imposition d’une surtaxe de 30%, contre annoncés 25% jusqu’ici, a été qualifiée d'”injuste” par le gouvernement, qui assure être encore en pourparlers avec Washington.Cette surtaxe ne devrait pas s’appliquer aux produits, largement majoritaires, entrant dans le cadre de l’accord Canada/Etats-Unis/Mexique (ACEUM), a précisé un responsable américain à l’AFP, ajoutant cependant que la question n’a pas encore été définitivement tranchée par le président.Le Mexique est particulièrement vulnérable: 80% de ses exportations ont pour destination les États-Unis. Mais Donald Trump a une nouvelle fois accusé samedi Mexico de ne pas lutter suffisamment contre l’immigration illégale et le narcotrafic.Depuis lundi, le gouvernement Trump a précisé à une vingtaine de partenaires commerciaux, principalement asiatiques, les taux qui seront désormais appliqués, de 20% à 40% à l’exception du Brésil (50%).Une soixantaine de nations devraient, sauf accord commercial avant la date limite du 1er août, se voir infliger des surtaxes supérieures à 10%, niveau plancher qui sera appliqué aux autres, Canada et Mexique étant des cas particuliers.L’ancienne vedette de téléréalité a fait des droits de douane un axe fort de sa politique économique. Ils sont, pour lui, un moyen de réduire le déficit commercial américain et de réindustrialiser les Etats-Unis.De nombreux économistes y voient un frein pour la croissance mondiale et un facteur inflationniste aux Etats-Unis.bur-md-tu-ube/arb

Trump surenchérit avec 30% de droits de douane pour le Mexique et l’UE

Donald Trump a annoncé samedi l’imposition de droits de douane de 30% pour les produits de l’Union européenne et du Mexique importés aux Etats-Unis, une nouvelle surenchère sur fond de négociations avant l’échéance du 1er août qui sème l’inquiétude en Europe.Le président américain a justifié, dans une nouvelle lettre publiée sur sa plateforme Truth Social, cette décision en se plaignant du déficit commercial américain avec les 27 pays de l’UE.Cette charge a aussitôt suscité de vives réactions en Europe, où, des voitures aux médicaments, des avions aux vins, des secteurs essentiels de l’économie du continent pourraient être frappés.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti sur X que, si cette annonce était effectivement mise en place, cela “perturberait les chaînes d’approvisionnement transatlantiques essentielles”.Si elle se dit “prête à poursuivre le travail” pour trouver un accord avec Washington d’ici à l’échéance du 1er août, Ursula von der Leyen menace d’adopter des “contre-mesures proportionnées si cela s’avère nécessaire”. Bruxelles avait déjà préparé, sans l’appliquer, un train de surtaxes sur des produits américains.Mais Donald Trump a prévenu qu’en cas de mesures de rétorsion, il augmenterait d’autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, en plus des 30% annoncés samedi.- Déficit commercial -Début avril déjà, le chef de l’Etat américain avait menacé l’UE d’infliger 20% de droits de douane aux produits européens exportés aux Etats-Unis. Fin mai, frustré par le manque d’avancée dans les négociations, il avait relevé ce taux à 50%, avec effet annoncé au 1er juin, finalement repoussé au 1er août, jusqu’à sa lettre de samedi.Selon des sources diplomatiques, les discussions menées jusqu’ici se faisaient sur la base de droits de douane américains de 10%, avec exceptions.Donald Trump laisse la porte ouverte à une renégociation.”Si vous êtes prêts à ouvrir aux Etats-Unis votre marché fermé, à éliminer vos droits de douane, vos mesures protectionnistes et les obstacles aux échanges, nous envisagerons, éventuellement, des ajustements”, a écrit samedi le président américain à Ursula von der Leyen.En 2024, les Etats-Unis ont affiché un déficit commercial de 236 milliards de dollars avec l’UE (+13% sur un an), qui a exporté 606 milliards de biens sur le territoire de la première économie mondiale, selon des chiffres du bureau du représentant américain au commerce.La mesure annoncée par Donald Trump, uniforme sur les 27, toucherait chacun d’entre eux différemment.L’Irlande, avec son industrie pharmaceutique, et l’Allemagne, avec ses automobiles et son industrie lourde, seraient ainsi plus exposés que la France, même si la filière viticole hexagonale craint déjà d’une “catastrophe”.Le président français Emmanuel Macron, exprimant sa “très vive désapprobation”, a appelé Bruxelles à “défendre résolument les intérêts européens”, en l’invitant à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.De son côté, la ministre allemande de l’Economie Katherina Reiche a appelé l’UE à négocier de “manière pragmatique une solution avec les Etats-Unis qui se concentre sur les principaux points de conflit”.- “Arrêter les cartels” -Au Mexique, l’imposition d’une surtaxe de 30%, contre annoncés 25% jusqu’ici, a été qualifiée d'”injuste” par le gouvernement, qui assure être encore en pourparlers avec Washington.Cette surtaxe ne devrait pas s’appliquer aux produits, largement majoritaires, entrant dans le cadre de l’accord Canada/Etats-Unis/Mexique (ACEUM), a précisé un responsable américain à l’AFP, ajoutant cependant que la question n’a pas encore été définitivement tranchée par le président.Le Mexique est particulièrement vulnérable: 80% de ses exportations ont pour destination les États-Unis. Mais Donald Trump a une nouvelle fois accusé samedi Mexico de ne pas lutter suffisamment contre l’immigration illégale et le narcotrafic.Depuis lundi, le gouvernement Trump a précisé à une vingtaine de partenaires commerciaux, principalement asiatiques, les taux qui seront désormais appliqués, de 20% à 40% à l’exception du Brésil (50%).Une soixantaine de nations devraient, sauf accord commercial avant la date limite du 1er août, se voir infliger des surtaxes supérieures à 10%, niveau plancher qui sera appliqué aux autres, Canada et Mexique étant des cas particuliers.L’ancienne vedette de téléréalité a fait des droits de douane un axe fort de sa politique économique. Ils sont, pour lui, un moyen de réduire le déficit commercial américain et de réindustrialiser les Etats-Unis.De nombreux économistes y voient un frein pour la croissance mondiale et un facteur inflationniste aux Etats-Unis.bur-md-tu-ube/arb

Droits de douane américains: un impact différent d’un pays européen à l’autre

Le président américain Donald Trump a annoncé samedi des droits de douane de 30% identiques pour tous les pays de l’Union européenne (UE) mais ceux-ci, plus ou moins exportateurs, ne seraient pas pénalisés de la même façon si la mesure entre bien en vigueur le 1er août.L’Irlande, poids lourd européen de l’industrie pharmaceutique dopée par son cadre fiscal avantageux, est en première ligne avec l’Allemagne, qui vend aux Etats-Unis automobiles, produits sidérurgiques et machines-outils “Made in Germany”.La France est moins exposée, mais les champions de l’aéronautique, de l’agroalimentaire, des vins et spiritueux, et du luxe ont toutes les raisons de s’inquiéter de cette nouvelle menace du locataire de la Maison Blanche.L’UE dans son ensemble dégage un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis de 235,6 milliards de dollars (201,5 milliards d’euros), selon le Bureau d’analyse économique (BEA), qui dépend du département américain du Commerce et qui a publié ses statistiques annuelles début février. Seule la Chine affiche un montant supérieur. – L’Irlande, le laboratoire européen -L’Irlande enregistre l’excédent le plus large des membres de l’UE avec 86,7 milliards de dollars. Cela s’explique notamment par l’implantation dans ce pays des grands groupes américains, notamment pharmaceutiques.Des laboratoires américains comme Pfizer, Eli Lilly ou Johnson & Johnson par exemple se sont installés en Irlande pour y bénéficier d’un impôt à 15% sur les grandes sociétés, contre 21% aux Etats-Unis.Ces sociétés peuvent ainsi héberger leurs brevets en Irlande et vendre sur le marché américain, où les prix des médicaments sont traditionnellement plus élevés que dans le reste du monde.Le pays accueille par ailleurs sur son sol la plupart des sièges européens des géants américains de la “tech”, comme Apple, Google ou Meta, également attirés par la fiscalité irlandaise attractive.- L’Allemagne, le champion industriel -Première économie de l’UE, l’Allemagne est particulièrement sous pression en raison de sa dépendance aux exportations: elle affiche un excédent de 84,8 milliards de dollars avec les Etats-Unis.Le chancelier allemand Friedrich Merz avait spécifiquement mentionné le 23 juin l’automobile, la chimie, la pharmacie, la construction mécanique et l’acier, comme secteurs clés qui devraient être prioritaires pour la Commission européenne, chargée des négociations commerciales au nom des 27 pays membres.La Fédération allemande de l’industrie (BDI) a ainsi réagi promptement samedi aux annonces de Donald Trump, appelant l’UE et les Etats-Unis à “trouver rapidement des solutions et éviter une escalade”.- L’Italie et la France, en deuxième rideau -L’Italie et la France, avec respectivement 44 milliards de dollars et 16,4 milliards de dollars d’excédent selon les Américains (mais pour la France un déficit de quelques milliards, selon les statistiques des douanes), seraient a priori moins touchés.Toutefois, l’impact varie d’un secteur d’activité à l’autre au sein de chacune de ces deux économies.L’agroalimentaire et les produits viticoles seraient particulièrement affectés dans les deux pays, avec des débouchés commerciaux importants, tout comme l’automobile.”Imposer des droits de douane de 30% sur les produits agroalimentaires européens – et donc italiens – porterait un coup dur à l’économie réelle, aux entreprises agricoles”, a réagi la principale organisation représentant le secteur agricole en Italie, Coldiretti. Parmi les secteurs français les plus exposés, figurent également l’aéronautique – qui représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis -, le luxe (parfums, maroquinerie, etc.), les vins et le cognac. Ce taux d’imposition sur les exportations européennes aux Etats-Unis serait une “catastrophe” pour le secteur français des vins et spiritueux, a réagi samedi Jérôme Despey, patron de la branche viticulture du syndicat FNSEA.L’Autriche et la Suède sont aussi en excédent avec les Etats-Unis, respectivement 13,1 milliards et 9,8 milliards de dollars.

Droits de douane américains: un impact différent d’un pays européen à l’autre

Le président américain Donald Trump a annoncé samedi des droits de douane de 30% identiques pour tous les pays de l’Union européenne (UE) mais ceux-ci, plus ou moins exportateurs, ne seraient pas pénalisés de la même façon si la mesure entre bien en vigueur le 1er août.L’Irlande, poids lourd européen de l’industrie pharmaceutique dopée par son cadre fiscal avantageux, est en première ligne avec l’Allemagne, qui vend aux Etats-Unis automobiles, produits sidérurgiques et machines-outils “Made in Germany”.La France est moins exposée, mais les champions de l’aéronautique, de l’agroalimentaire, des vins et spiritueux, et du luxe ont toutes les raisons de s’inquiéter de cette nouvelle menace du locataire de la Maison Blanche.L’UE dans son ensemble dégage un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis de 235,6 milliards de dollars (201,5 milliards d’euros), selon le Bureau d’analyse économique (BEA), qui dépend du département américain du Commerce et qui a publié ses statistiques annuelles début février. Seule la Chine affiche un montant supérieur. – L’Irlande, le laboratoire européen -L’Irlande enregistre l’excédent le plus large des membres de l’UE avec 86,7 milliards de dollars. Cela s’explique notamment par l’implantation dans ce pays des grands groupes américains, notamment pharmaceutiques.Des laboratoires américains comme Pfizer, Eli Lilly ou Johnson & Johnson par exemple se sont installés en Irlande pour y bénéficier d’un impôt à 15% sur les grandes sociétés, contre 21% aux Etats-Unis.Ces sociétés peuvent ainsi héberger leurs brevets en Irlande et vendre sur le marché américain, où les prix des médicaments sont traditionnellement plus élevés que dans le reste du monde.Le pays accueille par ailleurs sur son sol la plupart des sièges européens des géants américains de la “tech”, comme Apple, Google ou Meta, également attirés par la fiscalité irlandaise attractive.- L’Allemagne, le champion industriel -Première économie de l’UE, l’Allemagne est particulièrement sous pression en raison de sa dépendance aux exportations: elle affiche un excédent de 84,8 milliards de dollars avec les Etats-Unis.Le chancelier allemand Friedrich Merz avait spécifiquement mentionné le 23 juin l’automobile, la chimie, la pharmacie, la construction mécanique et l’acier, comme secteurs clés qui devraient être prioritaires pour la Commission européenne, chargée des négociations commerciales au nom des 27 pays membres.La Fédération allemande de l’industrie (BDI) a ainsi réagi promptement samedi aux annonces de Donald Trump, appelant l’UE et les Etats-Unis à “trouver rapidement des solutions et éviter une escalade”.- L’Italie et la France, en deuxième rideau -L’Italie et la France, avec respectivement 44 milliards de dollars et 16,4 milliards de dollars d’excédent selon les Américains (mais pour la France un déficit de quelques milliards, selon les statistiques des douanes), seraient a priori moins touchés.Toutefois, l’impact varie d’un secteur d’activité à l’autre au sein de chacune de ces deux économies.L’agroalimentaire et les produits viticoles seraient particulièrement affectés dans les deux pays, avec des débouchés commerciaux importants, tout comme l’automobile.”Imposer des droits de douane de 30% sur les produits agroalimentaires européens – et donc italiens – porterait un coup dur à l’économie réelle, aux entreprises agricoles”, a réagi la principale organisation représentant le secteur agricole en Italie, Coldiretti. Parmi les secteurs français les plus exposés, figurent également l’aéronautique – qui représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis -, le luxe (parfums, maroquinerie, etc.), les vins et le cognac. Ce taux d’imposition sur les exportations européennes aux Etats-Unis serait une “catastrophe” pour le secteur français des vins et spiritueux, a réagi samedi Jérôme Despey, patron de la branche viticulture du syndicat FNSEA.L’Autriche et la Suède sont aussi en excédent avec les Etats-Unis, respectivement 13,1 milliards et 9,8 milliards de dollars.

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