L’Ukraine appelle ses partenaires à protéger son ciel après des frappes russes qui ont fait quatre morts

La président Volodymyr Zelensky a appelé une nouvelle fois ses partenaires à protéger le ciel ukrainien samedi, quelques heures après des bombardements russes sur l’Ukraine qui ont tué quatre personnes et blessé une vingtaine d’autre dans la nuit.La veille, M. Zelensky et ses alliés se sont réunis à Londres pour discuter de la livraisons d’armes de longue portée et de systèmes de protection aérienne à Kiev.”Nos partenaires disposent des systèmes nécessaires et peuvent déjà aider à défendre l’Ukraine” contre les missiles balistiques russes utilisés dans “presque toute ses attaques”, a expliqué le dirigeant ukrainien sur les réseaux sociaux.M. Zelensky a dit accorder “une attention particulière aux systèmes Patriot”, couteuses batteries antiaériennes de conception américaines efficaces contre ces missiles.Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a tiré sur l’Ukraine “neuf missiles balistiques Iskander-M”, et “64 drones d’attaques” et d’autres types selon l’armée de l’air ukrainienne, qui affirme avoir détruit 50 drones et quatre missiles.L’attaque a tué deux personnes et blessé douze autres à Kiev, la capitale, à indiqué son maire Vitali Klitschko sur les réseaux sociaux.Vers quatre heures du matin, les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu le sifflement caractéristique des missiles ainsi que de puissantes détonations.Ils ont aussi observé les pompiers luttant contre les flammes dévorant un entrepôt, alors que des incendies importants se sont déclarés dans deux quartiers de la capitale, selon des sources municipales.Dans le centre-est du pays, “un secouriste a été tué et un autre blessé à la suite d’un tir répété de missiles sur la communauté de Petropavlivska dans la région de Dnipropetrovsk”, a déclaré le ministère de l’Intérieur sur les réseaux sociaux.Dans cette même région, “une femme a également été tuée et sept personnes ont été blessées”, a indiqué le ministère, expliquant que des “camions de pompiers, des bâtiments résidentiels et des magasins ont été endommagés”.De son côté le ministère de la Défense russe a affirmé avoir visé “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien, ainsi que des sites d’infrastructure énergétique qui permettent son fonctionnement”.Avec la baisse des températures, la Russie multiplie les attaques sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, faisant craindre un hiver rigoureux pour les Ukrainiens.M. Zelensky a déclaré samedi que, depuis le début de l’année, la Russie a lancé contre l’Ukraine “environ 770 missiles balistiques” et plus de “50 missiles Kinjal” hypersoniques, difficile à intercepter pour la défense aérienne.

L’Ukraine appelle ses partenaires à protéger son ciel après des frappes russes qui ont fait quatre morts

La président Volodymyr Zelensky a appelé une nouvelle fois ses partenaires à protéger le ciel ukrainien samedi, quelques heures après des bombardements russes sur l’Ukraine qui ont tué quatre personnes et blessé une vingtaine d’autre dans la nuit.La veille, M. Zelensky et ses alliés se sont réunis à Londres pour discuter de la livraisons d’armes de longue portée et de systèmes de protection aérienne à Kiev.”Nos partenaires disposent des systèmes nécessaires et peuvent déjà aider à défendre l’Ukraine” contre les missiles balistiques russes utilisés dans “presque toute ses attaques”, a expliqué le dirigeant ukrainien sur les réseaux sociaux.M. Zelensky a dit accorder “une attention particulière aux systèmes Patriot”, couteuses batteries antiaériennes de conception américaines efficaces contre ces missiles.Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a tiré sur l’Ukraine “neuf missiles balistiques Iskander-M”, et “64 drones d’attaques” et d’autres types selon l’armée de l’air ukrainienne, qui affirme avoir détruit 50 drones et quatre missiles.L’attaque a tué deux personnes et blessé douze autres à Kiev, la capitale, à indiqué son maire Vitali Klitschko sur les réseaux sociaux.Vers quatre heures du matin, les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu le sifflement caractéristique des missiles ainsi que de puissantes détonations.Ils ont aussi observé les pompiers luttant contre les flammes dévorant un entrepôt, alors que des incendies importants se sont déclarés dans deux quartiers de la capitale, selon des sources municipales.Dans le centre-est du pays, “un secouriste a été tué et un autre blessé à la suite d’un tir répété de missiles sur la communauté de Petropavlivska dans la région de Dnipropetrovsk”, a déclaré le ministère de l’Intérieur sur les réseaux sociaux.Dans cette même région, “une femme a également été tuée et sept personnes ont été blessées”, a indiqué le ministère, expliquant que des “camions de pompiers, des bâtiments résidentiels et des magasins ont été endommagés”.De son côté le ministère de la Défense russe a affirmé avoir visé “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien, ainsi que des sites d’infrastructure énergétique qui permettent son fonctionnement”.Avec la baisse des températures, la Russie multiplie les attaques sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, faisant craindre un hiver rigoureux pour les Ukrainiens.M. Zelensky a déclaré samedi que, depuis le début de l’année, la Russie a lancé contre l’Ukraine “environ 770 missiles balistiques” et plus de “50 missiles Kinjal” hypersoniques, difficile à intercepter pour la défense aérienne.

La Côte d’Ivoire élit son président, Alassane Ouattara grand favori pour un 4e mandat

Les Ivoiriens ont commencé à voter samedi pour élire leur président, un scrutin dont Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est le grand favori face à une opposition divisée et privée de ses deux principaux leaders.Près de 9 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême dans ce pays premier producteur mondial de cacao et pôle de stabilité d’une région secouée par les putschs et les violences jihadistes.”La vie d’une nation repose sur le vote, c’est la seule motivation pour moi”, explique à l’AFP Ibrahim Diakité, un conducteur de bus venu voter à Abobo, commune abidjanaise habituellement favorable au président Ouattara.Comme en 2015 et 2020, la plupart des observateurs pronostiquent une victoire du chef de l’Etat, 83 ans, dès le premier tour, “un coup K.O” comme disent ses partisans.”Il est difficile d’imaginer une quelconque surprise au terme de cette élection, puisque des poids lourds de l’opposition ne sont pas présents”, souligne pour l’AFP Gilles Yabi, fondateur du groupe de réflexion ouest-africain Wathi.Ni l’ex-président Laurent Gbagbo ni le banquier international Tidjane Thiam ne pourront concourir ou même voter samedi. Leurs candidatures ont été retoquées, car ils sont absents de la liste électorale, l’un pour une condamnation pénale, l’autre pour des problèmes de nationalité.Ces dernières semaines, leurs partis ont encouragé les Ivoiriens à protester contre cette décision et à manifester contre un quatrième mandat de M. Ouattara.”Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés. Je n’accepte pas ça”, a déclaré Laurent Gbagbo mercredi, dénonçant un “coup d’Etat civil” et un “braquage électoral”.Le pouvoir a répondu avec intransigeance pour “protéger le pays du désordre”, en interdisant leurs manifestations, une décision critiquée vendredi par plusieurs organisations de défense des droits humains.La justice a condamné des dizaines de personnes à trois ans de prison pour troubles à l’ordre public et quelque 44.000 gendarmes, militaires et policiers ont été déployés en octobre dans ce pays de 30 millions d’habitants.- Voter “dans la paix” – L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Cette année, les manifestations et blocages se sont cantonnés à d’anciens bastions d’opposition, principalement dans le sud et l’ouest. Quatre personnes sont mortes, dont un gendarme dans une embuscade, près d’Agboville (sud).Samedi, matin, dans cette ville l’ambiance était calme et les commerces fonctionnaient normalement, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Je suis très content de voter et j’appelle les Ivoiriens à sortir massivement, surtout dans la paix”, lance Bakary Koma, 35 ans, à la sortie du bureau de vote du quartier Dioulakoro. Un couvre-feu nocturne a été décrété dans le département de la capitale politique Yamoussoukro, pour vendredi et samedi. “L’élection fait peur, mais nous osons croire qu’il y aura plus de peur que de mal”, a assuré Ibrahime Kuibiert Coulibaly, le président de la Commission électorale indépendante (CEI).La participation est l’un des principaux enjeux du scrutin, même si on s’attend à une forte mobilisation du nord, une région à dominante malinké, ethnie ultra-favorable au président sortant.- Quatre candidats contre Ouattara -L’opposition a tout de même le choix entre quatre candidats mais aucun ne représente un parti important, ni ne dispose des moyens colossaux du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).L’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, 60 ans et dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire la formation de Tidjane Thiam (PDCI, ancien parti unique) espère incarner une “nouvelle génération”. L’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, veut quant à elle séduire les partisans de son ex-mari avec lequel elle est en froid. Mais le camp de la “gauche ivoirienne” s’avance divisé avec la candidature d’un autre dissident, le souverainiste proche des milieux russes Ahoua Don Mello.Enfin Henriette Lagou, opposante “modérée”, qui avait fait moins de 1% en 2015, complète le casting.Aimé, un chauffeur de taxi d’Abidjan n’ira pas voter, samedi: “je n’ai pas de candidat”, dit-il, tandis que Marwa Touré une commerçante estime “qu’en tant que citoyenne, tu dois voter pour ton pays”.Si de nombreux Ivoiriens, y compris dans l’opposition, saluent le bilan économique des 14 ans de gouvernance Ouattara, beaucoup déplorent encore la cherté de la vie et une croissance inégalement répartie.Près d’un millier d’observateurs de la société civile ivoirienne et 251 du bloc ouest-africain (Cedeao) et de l’Union africaine ont été déployés.Les opérations de vote doivent s’achever à 18h00 (locales et GMT) et les résultats sont attendus en début de semaine prochaine.

Rohit and Kohli turn back clock as India crush Australia in 3rd ODI

Rohit Sharma and Virat Kohli turned back the clock with a 168-run stand in what could be their Australian swansongs as India thrashed the hosts by nine wickets in the third one-day international on Saturday.Chasing a modest 237 to win, the visitors reached their target easily with 69 balls to spare at a sold-out Sydney Cricket Ground.Rohit top-scored with an unbeaten 121, but the biggest roar was for Kohli, who made ducks in the first two games won by Australia at Adelaide and Perth which clinched them the series.This time he was back to his best with a fluent 74 not out.Like Rohit, he has retired from Test and T20 duties and with no more ODI series scheduled Down Under before the 2027 World Cup it was almost certainly their final innings on Australian soil.”I don’t know if we’ll be coming back to Australia, but it was fun all these years that we played here,” said the 38-year-old Rohit. “You know, a lot of good memories, bad memories. But all in all, I’ll take the cricket that I played here.”India made a confident start to the chase after Mitchell Marsh won the toss and batted first only for Australia to be bowled out for 236.Rohit and Shubman Gill put on 69 before Josh Hazlewood enticed a faint edge from the Indian captain.That brought the 36-year-old Kohli to the crease and he and Rohit set about knocking off the runs quickly. Rohit was almost flawless in reaching a 33rd ODI ton, with 13 fours and three sixes in his 121, while Kohli brought up a 75th half-century to steer them home.”Going out there and having a situation is always something that brings the best out of me and when Rohit is batting it’s pretty easy to kind of rotate the strike, we know each other’s game pretty well,” said Kohli.”We want to say thank you, we’ve loved coming to this country,” he added. “We’ve played some of our best cricket here so thank you very much.”Earlier, Australia were ticking along nicely at 183-3 but lost their last seven wickets for just 53.Harshit Rana did the damage with 4-39 while Matt Renshaw top-scored with 56.Marsh and Travis Head made a watchful start but once they got their eye in the runs started flowing.Head looked dangerous, hitting six fours in reaching 29 off 25 balls, passing 3,000 one-day runs en route. But he failed to control a cut shot off Mohammed Siraj and was caught at backward point.Marsh was bowled for 41, confounded by the spin of Axar Patel, and when Matt Short (30) fell to Washington Sundar Australia were 124-3 after 23 overs.Shreyas Iyer pulled off a sensational backpeddling catch to remove Alex Carey (24) and it sparked a collapse.Renshaw reached a maiden ODI half-century, but with the runs drying up he charged at Sundar and was trapped lbw, before Mitchell Owen departed for one and Mitchell Starc for two leaving Australia in trouble at 201-7.Cooper Connolly made a late 23 but the tail failed to wag.

Iran: l’une des plus grandes banques privées du pays fait faillite

La banque Ayandeh, l’un des plus importants établissements bancaires privés d’Iran, a été déclarée en faillite par l’Etat et ses actifs absorbés, une mesure inhabituelle dans ce pays dont l’économie pâtit des sanctions internationales, ont rapporté samedi les médias d’Etat.Fondée en 2012, Banque Ayandeh (“avenir” en persan) avait pignon sur rue en Iran grâce à son réseau de 270 agences à travers le pays, dont 150 rien qu’à Téhéran, la capitale.L’établissement croulait sous les dettes avec des pertes accumulées chiffrées à 5.400.000.000.000.000.000.000 rials (environ 4,5 milliards d’euros) et 3.110.000.000.000.000.000.000 de découvert (environ 2.5 milliards d’euros), selon l’agence de presse Isna.A compter de samedi, la banque publique Melli absorbe les actifs de la défunte Ayandeh, sur décision de la Banque centrale qui assure que les déposants pourront récupérer leur épargne. “Le transfert de Banque Ayandeh vers Banque Melli est désormais achevé”, s’est félicité samedi le directeur de cette dernière, Abolfazl Najarzadeh, à la télévision d’Etat. “Nous sommes fiers de vous accueillir dans la grande famille Banque Melli”, a écrit l’établissement à ses nouveaux clients dans un SMS consulté par l’AFP.Samedi, de nombreux épargnants faisaient la queue devant une ancienne agence Banque Ayandeh, a constaté un journaliste de l’AFP à Téhéran, précisant que des policiers étaient présents.Les clients de Banque Ayandeh n’ont “aucune inquiétude à avoir”, a assuré jeudi le ministre iranien de l’Economie, Ali Madanizadeh.Banque Melli est l’un des principaux établissements bancaires publics d’Iran avec Banque Sepah. Depuis les années 1990, le secteur bancaire en Iran est aussi ouvert à des acteurs privés.Banque Ayandeh était l’un d’eux. Il est à l’origine de projets fastueux à l’image de l’immense complexe commercial Iran Mall à Téhéran, qui se présente comme le plus grand au monde et dispose notamment d’une patinoire et de cinémas.