Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l’ambassade de France à Téhéran

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l’ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l’Iran semble vouloir lier au sort d’une Iranienne poursuivie en France.”Je les ai trouvés très heureux, très soulagés tous les …

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Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud’hommes le 10 décembre

Le conseil de prud’hommes de Paris examinera le 10 décembre le recours de l’humoriste Guillaume Meurice contre Radio France, qui l’avait licencié en juin 2024, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.Les deux parties devraient plaider lors de cette audience dite de jugement, dix-huit mois après ce licenciement pour faute grave qui avait provoqué un important …

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Attack on funeral in Sudan’s Kordofan region kills 40: UN

An attack on a funeral in the strategic city of El-Obeid in Sudan’s central Kordofan region killed 40 people, the UN said Wednesday, as paramilitaries looked poised to launch an offensive there.The United Nations’ humanitarian office did not specify when the attack took place or who was behind it, but said that the situation in Kordofan was worsening.The war in Sudan has killed tens of thousands of people and displaced millions more, with the fighting spreading to new areas in recent days, sparking fears of an even greater humanitarian catastrophe.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), at war with the military since 2023, appears to have shifted its focus to Kordofan after capturing El-Fasher, the last army stronghold in the vast western Darfur region.”Local sources report that at least 40 civilians were killed and dozens injured yesterday in an attack on a funeral gathering in El Obeid, the capital of North Kordofan State,” the UN humanitarian agency OCHA said. “Once again, OCHA calls for an immediate cessation of hostilities and for all parties to protect civilians and respect international humanitarian law.”El-Obeid is a logistics and command hub that links Darfur to the Sudanese capital Khartoum. The RSF claimed control of Bara, a city north of El-Obeid, last week.- Mass rape -People forced to flee El-Fasher have described horrific abuse, including rape, at the hands of the RSF.”The rapes were gang rapes. Mass rape in public, rape in front of everyone and no one could stop it,” mother of four Amira said from a makeshift shelter in Tawila, some 70 kilometres (43 miles) west of El-Fasher.”You’d be asleep and they’d come and rape you,” she said, using a pseudonym while speaking during a webinar organised by campaign group Avaaz. “I saw with my own eyes people who couldn’t afford to pay (for safe passage) and the fighters took their daughters instead.”Yale University’s Humanitarian Research Lab released close-up satellite images showing evidence of atrocities committed during the RSF’s takeover of El-Fasher. The lab’s executive director, Nathaniel Raymond, told AFP in an interview that the images were “a spark plug for public outrage”. Both sides in the war have been accused of committing atrocities.The fall of El-Fasher gave paramilitaries control over all five state capitals in Darfur, raising fears that Sudan would effectively be partitioned along an east-west axis.The RSF now dominates Darfur and parts of the south, while the army holds the north, east and central regions along the Nile and Red Sea.The UAE is accused by the UN of supplying arms to the RSF — allegations it has repeatedly denied.Abu Dhabi on Wednesday voiced its support for a ceasefire and its “deep denunciation of the ongoing human rights violations and horrific crimes being committed against civilians in various parts of Sudan”, including El-Fasher.The Sudanese army, meanwhile, has received support from Egypt, Saudi Arabia, Turkey and Iran, according to observers.- Truce proposal -Sudan’s army-backed defence minister on Tuesday said the military would press on with its fight against the RSF after an internal meeting to discuss a US proposal for a ceasefire.”We thank the Trump administration for its efforts and proposals to achieve peace,” Hassan Kabroun said in a speech broadcast on state television, but added that “preparations for the Sudanese people’s battle are ongoing”.No details of the US truce proposal have been made public.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters on Tuesday that Washington wanted “to see this conflict come to a peaceful end”, but added “it’s a very complicated situation on the ground right now”.She said the United States was “actively engaged” in seeking a peace deal alongside Egypt, Saudi Arabia and the UAE.The army-aligned authorities had rejected an earlier truce proposal from the four countries — referred to as the Quad — under which both the army and the RSF would be excluded from a transitional political process.Speaking at a forum in Qatar on Tuesday, UN Secretary-General Antonio Guterres called on the warring parties to “come to the negotiating table, bring an end to this nightmare of violence — now”. 

Attack on funeral in Sudan’s Kordofan region kills 40: UNWed, 05 Nov 2025 17:38:17 GMT

An attack on a funeral in the strategic city of El-Obeid in Sudan’s central Kordofan region killed 40 people, the UN said Wednesday, as paramilitaries looked poised to launch an offensive there.The United Nations’ humanitarian office did not specify when the attack took place or who was behind it, but said that the situation in …

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Sainte-Soline: enquête administrative sur l’action des gendarmes, deux ans et demi après

Une enquête administrative a été ouverte mercredi sur les agissements de gendarmes lors du violent rassemblement de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en 2023, après la publication dans la presse de vidéos montrant des tirs de grenades illégaux, parmi d’autres dérives dénoncées.Le journal Libération et le site d’information Mediapart ont eu accès à des dizaines d’heures d’images captées ce jour-là par les caméras-piétons que portaient les forces de l’ordre, mobilisées en nombre (plus de 3.000) autour d’une réserve d’eau agricole contestée, surnommée mégabassine par des milliers de manifestants.Le rassemblement, interdit, avait dégénéré en affrontements entre militants radicaux et gendarmes, plus de 5.000 grenades lacrymogènes et/ou explosives et des dizaines de tirs de LBD répliquant à une pluie de pierres, de cocktails Molotov et de mortiers d’artifice.Pour les deux médias, les forces de l’ordre ont multiplié les “tirs tendus” de grenades, une pratique dangereuse et interdite mais encouragée par leur hiérarchie.”Tendu, tendu, tendu”, “vous balancez un tendu s’il le faut”, “on baisse le cougar (canon lanceur de grenades, NDLR) les gars, on les nique là, allez”, entend-on sur des extraits diffusés.”Y a un mec qui lui a mis une cartouche de LBD pleine tête, le mec il était sec, il l’a shooté pleine tête à dix mètres”, raconte un gendarme dans une autre séquence.- “À la marge” -Les manifestants avaient annoncé 200 blessés dans leurs rangs dont 40 graves, deux restant un temps dans le coma; les gendarmes 45, dont un brûlé aux jambes.Après des plaintes de manifestants, le parquet de Rennes avait ouvert une enquête, confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et toujours en cours.Sollicité mercredi par l’AFP, ce dernier n’a pas répondu, de même que la direction de la gendarmerie (DGGN) à Paris.Le ministère de l’Intérieur a cependant demandé à celle-ci “d’ouvrir une enquête administrative pour faire la lumière” sur les faits dénoncés dans la presse.Selon Libération et Mediapart, le rapport de l’IGGN indique qu'”à la marge, certains gradés ont effectivement donné au cours de manoeuvres des instructions pour effectuer des tirs communément appelés +tendus+”.Le site d’information assure avoir entendu la consigne dans neuf des 15 escadrons de gendarmerie mobile mobilisés ce jour-là.En juillet 2023, la Ligue des droits de l’Homme avait dénoncé un usage des armes “disproportionné et à plusieurs reprises non nécessaire” par les forces de l’ordre.Les autorités ont toujours assuré de leur côté que la riposte avait été adaptée.- “Au Nirvana” -Les deux médias dénoncent aussi, dans le langage des gendarmes, une “volonté” de blesser gravement des manifestants, et la “satisfaction”, voire la “jubilation” qu’ils en tirent.”Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés”, “une GENL (grenade de désencerclement, NDLR) dans les couilles, ça fait dégager du monde, hein”, “t’en crèves deux-trois, ça calme les autres”, “tiens, dans ta gueule, fils de pute”, “ça leur fera la bite”, peut-on entendre.”Je m’attendais à ce que ça soit bien mais pas autant”, “on n’a jamais autant tiré de notre life”, “un vrai kiff”, “je suis au Nirvana, là, on est sur l’Everest de la (gendarmerie) mobile”, lancent d’autres militaires.La DGGN a déclaré à Libération et Mediapart que “les enregistrements disponibles” avaient “été mis à la disposition exclusive de la justice”, déclinant tout commentaire à leur sujet.”Si ces images révélaient d’autres infractions pénales que celles dont il était saisi, la procédure prévoit que le service d’enquête en informe le parquet. Ce qui n’a pas été le cas”, leur a répondu quant à lui le procureur de Rennes.Dans un communiqué mercredi, les blessés ayant porté plainte ont déploré que “la manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite” la procédure.”Mes clients réclament tous l’ouverture d’une information judiciaire. Pour qu’un juge d’instruction puisse compléter les investigations de l’IGGN qui sont très, très insuffisantes à ce stade”, a dit à l’AFP leur avocate, Me Chloé Chalot.

Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s’intensifient dans la région

Une attaque dans la ville stratégique d’El-Obeid, capitale régionale du Kordofan-Nord au Soudan, a fait au moins 40 morts, a annoncé mercredi l’ONU, pendant que les violences continuent dans la région voisine du Darfour.L’attaque, qui a visé un enterrement, s’est produite mardi sur la ville assiégée par les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR), alors que les combats pour le contrôle de cette région du centre du Soudan se sont intensifiés ces derniers jours.Le conflit entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les FSR de Mohammed Daglo a éclaté en avril 2023 et se concentre désormais au Kordofan, région stratégique car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.”Des sources locales rapportent qu’au moins 40 civils ont été tués et des dizaines de blessés hier dans une attaque sur un rassemblement lors de funérailles” à El-Obeid, a déclaré le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Les violences continuent aussi au Darfour, selon l’Ocha, qui fait état de “multiples frappes aériennes et de drones” survenues dimanche, sans pouvoir donner de bilan du fait de l’accès limité au terrain et des difficultés de communications.- “Viols collectifs” -Depuis la chute aux mains des paramilitaires le 26 octobre de la ville d’El-Facher, dernier bastion de l’armée au Darfour, l’ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population. “Nous nous réveillons en tremblant de peur, les images du massacre nous hantent”, a témoigné Amira, mère de quatre enfants réfugiée à Tawila, une ville à environ 70 kilomètres d’El-Facher, où s’entassent les déplacés sous des bouts de tissus transformés en tentes ou en auvent.  “C’étaient des viols collectifs. Des viols collectifs en public, devant tout le monde, et personne ne pouvait les arrêter”, a-t-elle raconté.Des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l’université américaine de Yale, qui documente la situation à El-Facher depuis le début du siège il y a 18 mois, ont permis de mettre en évidence des atrocités sur place. Ces rapports ont déclenché l'”indignation générale”, a déclaré à l’AFP Nathaniel Raymond, directeur du HRL qui croise les vidéos postées par des paramilitaires “en train de tuer des gens à un volume record” avec les images satellites afin de géolocaliser les exactions.Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est indigné des “attaques continues visant le système de santé”, affirmant que quatre personnes, dont des enfants, avaient été tuées à l’hôpital pédiatrique de la région de Kernoi, au Darfour, près de la frontière du Tchad.- Pourparlers ou combats ? -L’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, s’est efforcé ces derniers jours, lors d’un déplacement au Caire, de finaliser une proposition de trêve humanitaire formulée mi-septembre sous son égide par un groupe de médiateurs incluant aussi l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Ce groupe de médiation, dit du Quad, travaille sur un plan global de paix pour le Soudan, mais ses dernières propositions sont restées lettre morte. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait pourtant exhorté mardi les belligérants à “venir à la table des négociations” et “mettre fin à ce cauchemar de violence”.Mais après avoir étudié la proposition de cessez-le-feu, les autorités pro-armée ont affirmé que la guerre allait continuer.”Les préparatifs pour la bataille du peuple soudanais se poursuivent”, a déclaré le ministre de la Défense, Hassan Kabroun. Le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l’armée, le général al-Burhane, a néanmoins présenté un plan pour “faciliter l’accès à l’aide humanitaire” et “la restauration de la sécurité et de la paix dans toutes les régions du Soudan”, selon le compte-rendu du ministre.- “Malnutrition sévère” -“La situation sur le terrain est très compliquée”, a reconnu la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Plus de 71.000 civils ont fui El-Facher depuis sa chute et quelque 12.000 arrivées ont été enregistrées à Tawila, selon l’ONU.La guerre entre l’armée et les FSR a déjà fait des dizaines de milliers de morts et près de 12 millions de déplacés, selon l’ONU. La situation des populations déplacées reste critique, a averti l’Unicef en soulignant que 14,6% des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition sévère.

Democrats punch back in US elections – and see hope for 2026

If 2024 was a dumpster fire for Democrats, then 2025 might be the firehose. Tuesday’s US elections weren’t just wins, say analysts, they offer a way forward against Donald Trump’s Republicans.Abigail Spanberger flipped Virginia’s governorship with a double-digit win, fellow moderate Mikie Sherrill took New Jersey by storm and Zohran Mamdani turned New York City into a progressive playground.These were not isolated victories, say Washington-watchers, but full-throated endorsements of a new Democratic vibe centered on the middle class.”These two candidates, in particular — in Virginia and New Jersey — showed the Democrats how to mobilize their base, how to get out the vote,” said Wendy Schiller, a political science professor at Brown University.”That is what Donald Trump has been better at nationally than the Democrats, and this is a path forward for them.”- Middle-class mojo -Democrats have long been criticized for not speaking the language of ordinary voters, but Tuesday showed a shift to kitchen-table issues as Spanberger and Sherrill talked rent, groceries and gas prices.The Democrats showed they were listening, political commentators noted, with middle-income voters swinging back to the Democrats like it was 2008.”What really stood out was not any kind of sweeping ideological shift,” said veteran election strategist Mike Fahey.”Instead, I would characterize it as a return to candidates who speak to the kinds of everyday concerns that most of us can relate to, as opposed to the kind of partisan identity drumming that we saw way too much of in 2020.”That shift also helped patch up another frayed relationship: the one with Latino voters. After drifting toward Trump in 2024, Latinos showed tentative signs of coming back.Independents, meanwhile, swung hard. In Virginia and New Jersey, they broke for Democrats by double-digit margins turning toss-ups into blowouts.Add to that the youth vote — especially in New York, where Mamdani’s grassroots campaign lit up college campuses and TikTok feeds — and you have a coalition that looks suspiciously like Barack Obama’s.Above all, Tuesdays elections confirmed that the House of Representatives is in play.With California voting in a new electoral map and momentum in swing districts, Democratic leaders were voicing confidence in the wake of election night that could make up the seats they need to flip the chamber in next year’s midterms.The Senate is a tougher nut, but party strategists are optimistic that they can keep the focus on affordability and avoid internal conflict.- Candidate chemistry -Spanberger and Sherrill are moderates with national security cred and fresh energy. Mamdani is an articulate firebrand with an everyman touch.The messaging wasn’t so much “Save Democracy” as “Save My Paycheck,” as Democrats cleaned up by focusing on cost of living and talked about trash pickups, and not just Trump.”It’s clearer than ever that affordability needs to be the centerpiece of the Democrats’ message going into the midterms,” political communications expert Andrew Koneschusky told AFP.”The affordability message cuts across demographics and highlights a major vulnerability for Republicans. Trump campaigned on bringing prices down and he hasn’t done that.”Off-year elections historically favor the party out of power, turnout is lower and the electorate skews older and whiter.But for election-watchers, this year felt different. Voters weren’t just venting — they were choosing relatable candidates. One big takeaway, says Koneschusky, is that Democrats need candidates who reflect their electorates rather than taking a “one-size-fits-all” approach.”In some cases, that may mean fielding progressive candidates. In other cases, it may mean moderate or centrist candidates,” he said.”There’s a lot of talk right now about whether Democrats should shift more to the left or more to the center. The answer is both. It depends on their constituents.”

Foot: Dembélé, Hakimi et Mendes, une nouvelle hécatombe de blessures pour le PSG

Les blessures n’en finissent pas de gâcher la saison du PSG qui va devoir pendant plusieurs semaines jouer sans ses latéraux Achraf Hakimi (entorse d’une cheville) et Nuno Mendes (entorse d’un genou), ainsi qu’Ousmane Dembélé (lésion à un mollet).Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Au complet mardi avant le choc face au Bayern, hormis Désiré Doué, le PSG a perdu trois nouveaux joueurs mardi soir, reléguant la défaite (2-1) au second plan.Après la blessure à une cuisse de Doué mercredi dernier, Luis Enrique et son staff vont devoir faire sans trois titulaires et cadres de son équipe: Hakimi, Mendes et Dembélé.L’annonce d’une blessure de Nuno Mendes est une surprise, puisqu’aucun fait de jeu ne l’avait mise en lumière. Le latéral portugais, jusque-là épargné, a été victime d’une “entorse au genou gauche” et “restera en soins ces prochaines semaines”, selon le PSG.Pour Ousmane Dembélé, le sourire de la cérémonie du Ballon d’Or en septembre a laissé place à la mine sombre de mardi au Parc des Princes.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais de mauvaises sensations.”Victime d’une lésion du mollet gauche, il restera en soins ces prochaines semaines”, a annoncé mercredi le club, après sa blessure à l’ischio-jambier droit le 5 septembre qui l’a déjà éloigné des terrains six semaines. Il est donc forfait pour le rassemblement des Bleus la semaine prochaine.- Absence de spécialiste  -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: un tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.Le Marocain, en larmes mardi, “souffre d’une entorse sévère de la cheville gauche, qui entraînera une indisponibilité de plusieurs semaines”, indique le PSG. L’inquiétude est grande au Maroc, qui tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre, qu’il accueille.Mercredi, son bourreau involontaire a souhaité à Hakimi “un retour rapide sur le terrain”.Cette indisponibilité va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit. Le PSG, qui a décidé de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer et se pencher sur le sujet lors du mercato hivernal.- Mea culpa de Luis Enrique -Des possibilités se dégagent tout de même pour suppléer Hakimi: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le joueur revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Luis Enrique dispose en revanche de solutions de remplacement convenables – mais forcément imparfaites – pour remplacer Nuno Mendes: Lucas Hernandez, qui enchaîne les bonnes rentrées ces dernières semaines, ou Lucas Beraldo.  Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le second but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Ça “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir les deux derniers.Luis Enrique a fait son mea culpa pour avoir souhaité aligner son équipe-type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.