US wants to deport Salvadoran man in immigration row to Liberia

The US government wants to deport Kilmar Abrego Garcia, the Salvadoran man at the center of a row over President Donald Trump’s immigration crackdown, to Liberia and possibly by month’s end, a court filing showed Friday.The case of Abrego Garcia, who was wrongly deported to El Salvador in March and then sent back to the United States in June, has become a lightning rod for those opposed to Trump’s efforts to carry out mass deportations across the United States.The Trump administration alleges he is a violent MS-13 gang member involved in smuggling other undocumented migrants.His lawyers have filed a suit contesting his deportation, and a federal judge in August blocked an attempt to send Abrego Garcia, who is married to a US citizen and denies all wrongdoing, to Uganda.In Friday’s filing, government attorneys say they have identified the west African country of Liberia as a site for “removal,” as it was not on a list of countries that Abrego Garcia’s attorneys had rejected out of hand.”Liberia is a thriving democracy and one of the United States’s closest partners on the African continent,” attorneys said in the filing in a US federal court in Maryland.The government noted that Liberia is an English-speaking country and is “committed to the humane treatment of refugees.” It said it could complete the deportation “as soon as October 31.”Abrego Garcia’s lawyer Simon Sandoval-Moshenberg said ICE is seeking to deport his client “to Liberia, a country with which he has no connection, thousands of miles from his family and home in Maryland.””Costa Rica stands ready to accept him as a refugee, a viable and lawful option. Yet the government has chosen a course calculated to inflict maximum hardship. These actions are punitive, cruel, and unconstitutional,” Sandoval-Moshenberg said in a statement on his law firm’s website.Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.He then became one of more than 200 people sent to El Salvador’s CECOT mega-prison in March as part of Trump’s crackdown on undocumented migrants.But Justice Department lawyers admitted that the Salvadoran had been wrongly deported due to an “administrative error.”Abrego Garcia was returned to US soil months later, only to be detained again in Tennessee on human smuggling charges, a separate case from the Maryland proceedings.Right-wing supporters praise the Republican president’s toughness, but legal scholars and human rights advocates have blasted what they say is a haphazard rush to deport people without even a court hearing, in violation of basic US law.

US wants to deport Salvadoran man in immigration row to LiberiaSat, 25 Oct 2025 09:07:14 GMT

The US government wants to deport Kilmar Abrego Garcia, the Salvadoran man at the center of a row over President Donald Trump’s immigration crackdown, to Liberia and possibly by month’s end, a court filing showed Friday.The case of Abrego Garcia, who was wrongly deported to El Salvador in March and then sent back to the …

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La Côte d’Ivoire élit son président, Alassane Ouattara grand favori pour un 4e mandat

Les Ivoiriens ont commencé à voter samedi pour élire leur président, un scrutin dont Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est le grand favori face à une opposition divisée et privée de ses deux principaux leaders.Près de 9 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême dans ce pays premier producteur mondial de cacao et pôle de stabilité d’une région secouée par les putschs et les violences jihadistes.”La vie d’une nation repose sur le vote, c’est la seule motivation pour moi”, explique à l’AFP Ibrahim Diakité, un conducteur de bus venu voter à Abobo, commune abidjanaise habituellement favorable au président Ouattara.Comme en 2015 et 2020, la plupart des observateurs pronostiquent une victoire du chef de l’Etat, 83 ans, dès le premier tour, “un coup K.O” comme disent ses partisans.”Il est difficile d’imaginer une quelconque surprise au terme de cette élection, puisque des poids lourds de l’opposition ne sont pas présents”, souligne pour l’AFP Gilles Yabi, fondateur du groupe de réflexion ouest-africain Wathi.Ni l’ex-président Laurent Gbagbo ni le banquier international Tidjane Thiam ne pourront concourir ou même voter samedi. Leurs candidatures ont été retoquées, car ils sont absents de la liste électorale, l’un pour une condamnation pénale, l’autre pour des problèmes de nationalité.Ces dernières semaines, leurs partis ont encouragé les Ivoiriens à protester contre cette décision et à manifester contre un quatrième mandat de M. Ouattara.”Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés. Je n’accepte pas ça”, a déclaré Laurent Gbagbo mercredi, dénonçant un “coup d’Etat civil” et un “braquage électoral”.Le pouvoir a répondu avec intransigeance pour “protéger le pays du désordre”, en interdisant leurs manifestations, une décision critiquée vendredi par plusieurs organisations de défense des droits humains.La justice a condamné des dizaines de personnes à trois ans de prison pour troubles à l’ordre public et quelque 44.000 gendarmes, militaires et policiers ont été déployés en octobre dans ce pays de 30 millions d’habitants.- Voter “dans la paix” – L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Cette année, les manifestations et blocages se sont cantonnés à d’anciens bastions d’opposition, principalement dans le sud et l’ouest. Quatre personnes sont mortes, dont un gendarme dans une embuscade, près d’Agboville (sud).Samedi, matin, dans cette ville l’ambiance était calme et les commerces fonctionnaient normalement, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Je suis très content de voter et j’appelle les Ivoiriens à sortir massivement, surtout dans la paix”, lance Bakary Koma, 35 ans, à la sortie du bureau de vote du quartier Dioulakoro. Un couvre-feu nocturne a été décrété dans le département de la capitale politique Yamoussoukro, pour vendredi et samedi. “L’élection fait peur, mais nous osons croire qu’il y aura plus de peur que de mal”, a assuré Ibrahime Kuibiert Coulibaly, le président de la Commission électorale indépendante (CEI).La participation est l’un des principaux enjeux du scrutin, même si on s’attend à une forte mobilisation du nord, une région à dominante malinké, ethnie ultra-favorable au président sortant.- Quatre candidats contre Ouattara -L’opposition a tout de même le choix entre quatre candidats mais aucun ne représente un parti important, ni ne dispose des moyens colossaux du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).L’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, 60 ans et dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire la formation de Tidjane Thiam (PDCI, ancien parti unique) espère incarner une “nouvelle génération”. L’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, veut quant à elle séduire les partisans de son ex-mari avec lequel elle est en froid. Mais le camp de la “gauche ivoirienne” s’avance divisé avec la candidature d’un autre dissident, le souverainiste proche des milieux russes Ahoua Don Mello.Enfin Henriette Lagou, opposante “modérée”, qui avait fait moins de 1% en 2015, complète le casting.Aimé, un chauffeur de taxi d’Abidjan n’ira pas voter, samedi: “je n’ai pas de candidat”, dit-il, tandis que Marwa Touré une commerçante estime “qu’en tant que citoyenne, tu dois voter pour ton pays”.Si de nombreux Ivoiriens, y compris dans l’opposition, saluent le bilan économique des 14 ans de gouvernance Ouattara, beaucoup déplorent encore la cherté de la vie et une croissance inégalement répartie.Près d’un millier d’observateurs de la société civile ivoirienne et 251 du bloc ouest-africain (Cedeao) et de l’Union africaine ont été déployés.Les opérations de vote doivent s’achever à 18h00 (locales et GMT) et les résultats sont attendus en début de semaine prochaine.

Frappes russes sur l’Ukraine: trois morts dont un secouriste

Des frappes de missiles russes sur l’Ukraine menées dans la nuit de vendredi à samedi ont causé la mort de trois personnes dont un secouriste, ont annoncé les autorités ukrainiennes. “Un secouriste a été tué et un autre blessé à la suite d’un tir répété de missiles sur la communauté de Petropavlivska dans la région de Dnipropetrovsk”, dans le centre-est du pays, a déclaré le ministère de l’Intérieur sur les réseaux sociaux.Dans cette même région, “une femme a également été tuée et sept personnes ont été blessées”, a indiqué le ministère, expliquant que des “camions de pompiers, des bâtiments résidentiels et des magasins ont été endommagés”.Moscou a également pris pour cible la capitale Kiev, tuant une personne et blessant dix autres, selon le chef de l’administration militaire de la ville, Timour Tkatchenko.Vers quatre heure du matin, les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu le sifflement caractéristique des missiles ainsi que de puissantes détonations.Les services de secours nationaux ont partagé des photos de pompiers luttant contre le flammes, alors que des incendies importants se sont déclarés dans deux quartier de la capitale, selon des sources municipales.Cette nuit-là, la Russie a tiré sur l’Ukraine “neuf missiles balistiques Iskander-M”, et “64 drones d’attaques” et d’autres types selon l’armée de l’air ukrainienne, qui affirme avoir détruit 50 drones et quatre missiles.

Donald Trump en route pour l’Asie, où il rencontrera Xi Jinping

Donald Trump est en route samedi pour une importante tournée en Asie, dont le point d’orgue sera une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, aux enjeux majeurs pour l’économie mondiale.Le président américain a déclaré à bord d’Air Force One qu’il espérait une “très bonne rencontre” avec M. Xi, et s’attendait à voir la Chine conclure un accord pour éviter des droits de douane supplémentaires de 100% devant entrer en vigueur le 1er novembre.M. Trump, en route pour Kuala Lumpur, s’est aussi montré ouvert à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de cette tournée, la première dans la région depuis son retour au pouvoir en janvier.”J’aimerais bien, il sait que nous y allons”, a-t-il déclaré aux journalistes qui le questionnaient sur l’éventualité d’une telle entrevue lorsqu’il se trouvera dans la péninsule coréenne, à la fin de sa tournée asiatique. Sa dernière rencontre avec Kim Jong Un remonte à 2019.”Si vous voulez passer le mot, je suis ouvert à cela”, a déclaré Donald Trump, ajoutant: “j’avais une excellente relation avec lui”.Interrogé sur sa disposition à satisfaire la demande de la Corée du Nord d’être reconnue comme un État nucléaire — une condition posée à toute rencontre par Pyongyang — le président américain a répondu : “Eh bien, je pense qu’ils sont en quelque sorte une puissance nucléaire… Ils ont beaucoup d’armes nucléaires, je dirais cela”.Cette tournée en Asie comprend des étapes en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud. Tous les pays hôtes devraient dérouler le tapis rouge à Donald Trump pour tenter de s’attirer ses faveurs et d’obtenir les meilleurs accords possibles en matière de droits de douane et de garanties de sécurité.Un haut responsable américain a déclaré vendredi que M. Trump “tiendrait ses promesses envers le peuple américain dans l’une des régions les plus dynamiques du monde sur le plan économique, en signant une série d’accords économiques”, notamment sur les terres rares.A Kuala Lumpur, le président américain participera dimanche au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qu’il avait snobé à plusieurs reprises lors de son premier mandat.Il devrait conclure un accord commercial avec la Malaisie et, surtout, assister à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge.Après un conflit de plusieurs jours, les deux voisins ont conclu un cessez-le-feu le 29 juillet, à la suite d’une intervention de Donald Trump.Une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est également prévue à l’occasion du sommet de l’Asean, a indiqué ce dernier à bord de l’avion présidentiel.Les deux dirigeants ont commencé à aplanir leurs différends après des mois de tensions liées en premier lieu à la condamnation de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, un allié du locataire de la Maison Blanche.- “Tous les sujets” -Donald Trump se rendra ensuite lundi au Japon où il rencontrera le lendemain la nationaliste Sanae Takaichi, devenue cette semaine la première femme à prendre la tête du gouvernement japonais.Celle-ci a dit vouloir des “discussions franches” avec le président américain. Tokyo a signé cet été avec Washington un accord commercial dont certains détails restent à discuter.Mais le point d’orgue de la tournée aura lieu en Corée du Sud, où Donald Trump est attendu à partir de mercredi prochain pour un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), en marge duquel il aura un entretien avec Xi Jinping à Gyeongju, programmé jeudi.Le dirigeant républicain avait un moment laissé planer le doute au sujet de cette entrevue, alors que les deux premières économies de la planète s’affrontent durement sur le plan commercial.La Chine et les Etats-Unis ont entamé samedi de nouvelles négociations commerciales à Kuala Lumpur, selon un média d’Etat chinois.Donald Trump a dit espérer conclure un accord avec le président chinois sur “tous les sujets”, même s’il entend surtout “discuter de la relation économique et commerciale”, selon le haut responsable américain cité précédemment. Cette rencontre, qui sera très suivie par les marchés boursiers, est encore plus cruciale depuis que la Chine a annoncé une réduction de ses exportations de terres rares, et que Donald Trump a brandi en représailles la menace de 100% de droits de douane supplémentaires pour les produits chinois.Le président américain rencontrera aussi, à l’occasion de ce sommet, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung, prononcera un discours devant des hommes d’affaires et participera à un dîner des dirigeants de l’Apec, selon la Maison Blanche.

Autrefois symbole d’unité, une bibliothèque canado-américaine s’adapte à l’ère Trump

Dans une petite ville pittoresque sur la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, des pelles mécaniques s’affairent, sous un ciel lourd de pluie, à redonner accès aux Canadiens à une bibliothèque transfrontalière, après une décision de l’administration Trump de mettre fin à son statut d’exception.Durant plus d’un siècle, les Canadiens de Stanstead ont utilisé la porte d’entrée de la bibliothèque située en territoire américain sans avoir à passer par la douane, une dérogation que l’administration de Donald Trump a supprimée en mars.”C’est la fin de quelque chose”, affirme aujourd’hui la présidente du conseil d’administration de la Bibliothèque Haskell, Sylvie Boudreau, les pieds posés sur la ligne noire démarquant la frontière canado-américaine, tracée sur le sol de l’édifice.”Lorsque l’annonce a été faite (…) il y avait beaucoup, beaucoup de colère des deux côtés”, ajoute-t-elle.L’accès privilégié des Canadiens à la bibliothèque Haskell avait déjà été mis à mal par le durcissement des contrôles aux frontières à la suite des attaques du 11 septembre aux Etats-Unis, puis avait presque disparu en raison des mesures sanitaires durant la pandémie de Covid-19.Mais c’est finalement l’administration de Donald Trump qui a mis fin en mars au symbole d’unité canado-américaine de cette petite ville de quelque 2.800 habitants, avec ses grandes maisons victoriennes entourées d’amples porches de bois, située à une heure et demie au sud de Montréal.Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) interdit désormais aux Canadiens d’utiliser les quelques mètres de trottoir en sol américain donnant accès à la bibliothèque, en raison, selon lui, de “l’augmentation continue des activités transfrontalières illicites”.- “Toujours unis” -La décision a ébranlé les riverains des deux côtés de la frontière.Jonas Horsky, un Franco-Américain de 41 ans qui fréquente la bibliothèque d’architecture victorienne pour son contenu bilingue, se dit “nostalgique”.”On a toujours été unis, on s’est toujours rendu visite, mais maintenant on a notre passeport avec nous. Ce n’était pas comme ça avant”, affirme l’homme en tenue décontractée venu en voiture depuis Derby Line, dans l’Etat frontalier du Vermont.Pour la Canadienne Erica Masotto, surveillante au lycée anglophone de Stanstead, il est “étrange” de devoir entrer par ce qui était autrefois la sortie de secours de la bibliothèque. “C’est le symbole” qui dérange, dit-elle. “Pourquoi cette méfiance tout à coup?” – “Plus jamais la même” -Cet accroc aux relations entre le Canada et les Etats-Unis reflète la nouvelle réalité entre les deux pays.Après des menaces d’annexer son voisin du Nord, Donald Trump a lancé dès son retour à la Maison Blanche une guerre commerciale avec le Canada, qui dure depuis des mois. Jeudi, il a soudainement décidé de rompre les négociations commerciales entre les deux pays.La veille, le Premier ministre Mark Carney avait martelé son nouveau leitmotiv: “Notre relation avec les États-Unis ne sera plus jamais la même”.Ces tensions dans les hautes sphères politiques ont un impact sur le quotidien. L’agence canadienne de statistiques notait en juin un “changement notable” des habitudes de voyages des Canadiens, avec une “baisse marquée” des visites aux Etats-Unis.Marc Samson, un retraité à la chevelure argentée venu chercher sa femme qui travaille à la bibliothèque Haskell, confirme ce que disent les chiffres. “On ne va plus aux Etats-Unis”, qui sont pourtant à un jet de pierre.Les résidents transfrontaliers se disent néanmoins confiants que la rupture n’est que temporaire.”J’imagine que si le gouvernement change de l’autre côté de la frontière, ça va revenir”, glisse M. Samson.Pour la bibliothèque, “c’est seulement une fin physique”, se dit, convaincue, Sylvie Boudreau. “Au point de vue des gens, de l’amitié, de l’unité, le sens de la communauté, ça, ça s’est renforcé avec ce qui est arrivé.”

Afghanistan, Pakistan to firm up truce at Istanbul talks

Afghan and Pakistani negotiators are to meet in Istanbul Saturday to address security issues and establish a lasting ceasefire along their shared border after an outbreak of unexpectedly intense bloody clashes. The confrontation — which resulted in dozens of deaths, among them civilians — began two weeks ago following explosions in central Kabul, which the Taliban government blamed on its Pakistani neighbour, launching a retaliatory offensive at the border. Vowing a strong response, Islamabad then carried out “precision strikes” against armed groups on Afghan soil which are at the heart of the dispute, security sources said. After further clashes that left soldiers and civilians dead, both sides declared an initial 48-hour ceasefire which collapsed two days later, with Kabul blaming Islamabad. A second truce took shape on Sunday following talks in Doha thanks to mediation by Qatar and Turkey, which appears to have held, although the terms remained unclear. At Saturday’s talks, negotiators are expected to detail the “mechanisms” for ensuring the return to stability that were announced in Doha. It was not clear when the talks would begin nor where they were meeting in Istanbul. The Afghan delegation, which left for Turkey on Friday, will be led by its deputy Interior Minister Haji Najib. Islamabad has not said who it is sending for the talks. For the Taliban government, the goal is to ensure Afghanistan’s territorial integrity. For Islamabad, the negotiations must address “the menace of terrorism emanating from Afghan soil towards Pakistan,” its foreign ministry spokesman Tahir Hussain Andrabi said on Friday. – An essential meeting -Security issues are at the heart of recurring bilateral tensions. Facing a resurgence of attacks against its security forces, Islamabad has repeatedly accused its Afghan neighbour of “harbouring” groups it views as “terrorist”, primarily the Pakistani Taliban (TTP) — a charge Kabul denies. Throughout the confrontation, Islamabad demanded that the Taliban authorities “regain control” over fighters present on Afghan soil.From the Pakistani perspective, this would be key to the Istanbul talks, explained Ibraheem Bahiss, an International Crisis Group analyst in Afghanistan. “The meeting in Istanbul is going to be quite essential because that’s where the so-called mechanism would be agreed on in terms of when Pakistan has concerns that anti-Pakistan elements inside Afghanistan are doing things against Pakistan,” he told AFP. He said such “mechanisms” could involve intelligence sharing on armed groups. “For example, Pakistan would give coordinates of where they suspect TTP fighters or commanders are, and instead of carrying out strikes, Afghanistan would be expected to carry out action against them,” he said.But it was unclear if that would end the problem. “I’m not so hopeful that a technical mechanism will really address the fundamental drivers of this escalatory cycle,” he admitted.Before the latest skirmishes, Pakistan had long been the Taliban’s biggest supporter, bolstering them in Afghanistan for so-called strategic depth against arch-rival India.Two weeks ago, the initial explosions in Kabul — which triggered the escalation — took place as the Taliban foreign minister was making an unprecedented visit to India.Turkey has not confirmed any details about Saturday’s meeting beyond hailing their joint decision in Doha “to establish mechanisms to strengthen peace and stability” and pledging to “continue to support the efforts” to achieve that. 

Plus de 60 pays ont signé le traité de l’ONU contre la cybercriminalité

Plus de 60 pays ont signé samedi à Hanoï le premier traité des Nations Unies visant la cybercriminalité malgré l’opposition d’un groupe improbable d’entreprises technologiques et d’organisations de défense des droits s’inquiétant d’une surveillance étatique accrue.Ce nouveau cadre juridique international vise à renforcer la coopération internationale pour lutter contre la cybercriminalité, allant de la pédopornographie aux arnaques et au blanchiment d’argent. Il entrera en vigueur une fois ratifiée par chacun des Etats signataires.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est félicité de cette “étape importante”, ajoutant que ce n’est “que le début”.- “Une réponse mondiale forte” -“Chaque jour, des escroqueries sophistiquées détruisent des familles, volent des migrants et siphonnent des milliards de dollars de notre économie… Nous avons besoin d’une réponse mondiale forte et connectée”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie accompagnant cette signature dans la capitale vietnamienne.La Convention de l’ONU contre la cybercriminalité a été proposée pour la première fois par la Russie en 2017, et approuvée par consensus l’année dernière au terme de longues négociations.Selon ses détracteurs, son champ très large pourrait mener à des abus de pouvoir et permettre la répression d’opposants à un gouvernement au-delà des frontières du pays concerné.”De multiples inquiétudes ont été exprimées durant la négociation sur le fait que cela pourrait aboutir à contraindre les entreprises à partager des données”, a indiqué Sabhanaz Rashid Diya, fondatrice du groupe de réflexion Tech Global Institute.”C’est quasiment une marque de fabrique des pratiques problématiques des pays autoritaires utilisées contre des journalistes”, a-t-elle dit à l’AFP.Le Vietnam avait indiqué cette semaine qu’une soixantaine de pays avaient manifesté leur intention de signer ce premier traité.- “Faibles” garde-fous -“La cybercriminalité est un vrai problème mondial”, a-t-elle cependant reconnu. L’industrie de l’arnaque en ligne a explosé en Asie du Sud-Est ces dernières années, avec des milliers de personnes impliquées dans cette activité criminelle faisant des victimes dans le monde entier pour un préjudice de plusieurs milliards de dollars par an.Pour Mme Diya, “même les Etats démocratiques ont besoin d’avoir un certain degré d’accès à des données qu’ils ne peuvent pas avoir par les mécanismes existant actuellement”.Les pays démocratiques devraient voir la convention de l’ONU comme un “document de compromis” car il contient quelques clauses de protection des droits de l’Homme, juge-t-elle.Mais une dizaine d’ONG, notamment de défense des droits de l’Homme, ont dénoncé de “faibles” garde-fous. Le traité “crée un dispositif légal permettant de surveiller, conserver et échanger de l’information” entre pays, dénoncent-elles.Des groupes de la tech ont également exprimé leurs craintes.La délégation aux négociations représentant plus de 160 entreprises dont Meta, Dell et le groupe indien Infosys, vont bouder la cérémonie de signature du traité, avait annoncé son chef Nick Ashton-Hart.Les groupes de la tech ont notamment mis en garde contre une utilisation pour criminaliser les chercheurs en cybersécurité et pour “autoriser les Etats à coopérer afin de réprimer presque tous les délits qu’ils voudraient”.M. Ashton-Hart a en revanche souligné qu’un accord international déjà en vigueur, la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, comprend des clauses respectueuses des droits de l’Homme.Le lieu choisi pour la signature du traité de l’ONU a fait réagir en raison de la répression des dissidents par Hanoï.”Les autorités vietnamiennes utilisent systématiquement des lois pour censurer et réduire au silence toute critique en ligne contre le gouvernement”, a relevé Deborah Brown pour l’ONG Human Rights Watch.”La Russie a mis tout son poids en faveur de ce traité et sera certainement contente de sa signature”, a-t-elle dit à l’AFP.”Pourtant une part significative de la cybercriminalité mondiale vient de Russie, et il n’y a jamais eu besoin d’un traité pour lutter contre la cybercriminalité à l’intérieur de ses propres frontières”, a-t-elle ajouté.