L’incendie dans l’Aude est stabilisé mais pas encore fixé

L’incendie violent qui s’est déclaré samedi sur le littoral méditerranéen dans l’Aude a été circonscrit et stabilisé dimanche matin après avoir parcouru 630 hectares de végétation et sévèrement endommagé deux maisons.Dans ce secteur frappé par la sécheresse, une chaleur intense et des vents soutenus, le risque d’incendie reste très élevé dimanche, a déclaré à l’AFP le sous-préfet de l’Aude, Rémi Recio.Plus de 630 pompiers et 180 véhicules terrestres restent mobilisés pour maîtriser l’incendie, qui est en voie de fixation, a-t-il précisé.Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre pour le “canaliser”, parvenant à le “stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation”, a-t-il ajouté. Ils espèrent pouvoir fixer l’incendie dans la journée avec l’appui de deux Canadair et de deux hélicoptères bombardiers d’eau, un dispositif aérien réduit par rapport à samedi car d’autres départements sont en vigilance renforcée.Mais des rafales de vent soufflant à 80 km/h sont attendues en fin de matinée, a-t-il ajouté, appelant au “civisme et à la responsabilité”.Le feu s’est déclaré samedi en début d’après-midi à Sigean avant de prendre rapidement de l’ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, attisé par un vent violent soufflant jusqu’à 70 km/h. Il a parcouru 630 hectares de végétation en direction de Port-la-Nouvelle et La Palme, deux communes du littoral prisées des vacanciers sur la route de l’Espagne. Sur la commune de Sigean, deux maisons ont été sévèrement endommagées par les flammes, dont une a été quasiment détruite, selon la même source. Aucun blessé grave n’est à déplorer et si quatre pompiers ont été intoxiqués par les fumées, ils avaient pu regagner leur domicile dimanche.A titre préventif, une dizaine d’habitations ont été évacuées samedi à Sigean ainsi que deux campings et un lotissement à Port-la-Nouvelle, vers lequel le feu s’est dirigé en soirée.Mais tous les habitants et les vacanciers – un millier – ont pu quitter les gymnases dans lesquels ils avaient été temporairement accueillis et regagner leurs maisons et leurs campings dans la soirée. Du fait de la présence d’une ligne haute-tension sous les zones de largage, l’électricité a été coupée samedi soir pour 5.000 foyers de Port-la-Nouvelle mais le courant était rétabli dimanche.- Appel renouvelé à la prudence -Le feu aurait pris d’une bordure de l’autoroute A9, qui relie la vallée du Rhône à l’Espagne, selon le sous-préfet de l’Aude.Cet axe majeur pour les départs en vacances est toujours resté ouvert à la circulation, mais l’incendie y a provoqué jusqu’à 15 km de bouchons, bloquant routiers et vacanciers pendant des heures samedi soir. La route départementale 6009 reste en revanche fermée à la circulation dimanche, le long de la réserve animalière africaine de Sigean, qui n’a pas été inquiétée.Le sous-préfet de l’Aude a renouvelé dimanche auprès de l’AFP son appel à la “prudence et à la retenue”, déplorant que les gendarmes aient dû verbaliser un homme samedi soir à La Palme, qui avait “jeté devant eux un mégot par la fenêtre” de son véhicule.Ce nouveau sinistre survient moins d’un mois après que le département de l’Aude a été touché par un incendie de grande ampleur, déclenché par une voiture en flammes sur l’autoroute, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.Un autre, qui avait parcouru 400 hectares dans les Corbières les 29 et 30 juin, a été provoqué par un marchand ambulant dont la remorque transportait un barbecue mal éteint sur l’autoroute. Celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

L’incendie dans l’Aude est stabilisé mais pas encore fixé

L’incendie violent qui s’est déclaré samedi sur le littoral méditerranéen dans l’Aude a été circonscrit et stabilisé dimanche matin après avoir parcouru 630 hectares de végétation et sévèrement endommagé deux maisons.Dans ce secteur frappé par la sécheresse, une chaleur intense et des vents soutenus, le risque d’incendie reste très élevé dimanche, a déclaré à l’AFP le sous-préfet de l’Aude, Rémi Recio.Plus de 630 pompiers et 180 véhicules terrestres restent mobilisés pour maîtriser l’incendie, qui est en voie de fixation, a-t-il précisé.Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre pour le “canaliser”, parvenant à le “stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation”, a-t-il ajouté. Ils espèrent pouvoir fixer l’incendie dans la journée avec l’appui de deux Canadair et de deux hélicoptères bombardiers d’eau, un dispositif aérien réduit par rapport à samedi car d’autres départements sont en vigilance renforcée.Mais des rafales de vent soufflant à 80 km/h sont attendues en fin de matinée, a-t-il ajouté, appelant au “civisme et à la responsabilité”.Le feu s’est déclaré samedi en début d’après-midi à Sigean avant de prendre rapidement de l’ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, attisé par un vent violent soufflant jusqu’à 70 km/h. Il a parcouru 630 hectares de végétation en direction de Port-la-Nouvelle et La Palme, deux communes du littoral prisées des vacanciers sur la route de l’Espagne. Sur la commune de Sigean, deux maisons ont été sévèrement endommagées par les flammes, dont une a été quasiment détruite, selon la même source. Aucun blessé grave n’est à déplorer et si quatre pompiers ont été intoxiqués par les fumées, ils avaient pu regagner leur domicile dimanche.A titre préventif, une dizaine d’habitations ont été évacuées samedi à Sigean ainsi que deux campings et un lotissement à Port-la-Nouvelle, vers lequel le feu s’est dirigé en soirée.Mais tous les habitants et les vacanciers – un millier – ont pu quitter les gymnases dans lesquels ils avaient été temporairement accueillis et regagner leurs maisons et leurs campings dans la soirée. Du fait de la présence d’une ligne haute-tension sous les zones de largage, l’électricité a été coupée samedi soir pour 5.000 foyers de Port-la-Nouvelle mais le courant était rétabli dimanche.- Appel renouvelé à la prudence -Le feu aurait pris d’une bordure de l’autoroute A9, qui relie la vallée du Rhône à l’Espagne, selon le sous-préfet de l’Aude.Cet axe majeur pour les départs en vacances est toujours resté ouvert à la circulation, mais l’incendie y a provoqué jusqu’à 15 km de bouchons, bloquant routiers et vacanciers pendant des heures samedi soir. La route départementale 6009 reste en revanche fermée à la circulation dimanche, le long de la réserve animalière africaine de Sigean, qui n’a pas été inquiétée.Le sous-préfet de l’Aude a renouvelé dimanche auprès de l’AFP son appel à la “prudence et à la retenue”, déplorant que les gendarmes aient dû verbaliser un homme samedi soir à La Palme, qui avait “jeté devant eux un mégot par la fenêtre” de son véhicule.Ce nouveau sinistre survient moins d’un mois après que le département de l’Aude a été touché par un incendie de grande ampleur, déclenché par une voiture en flammes sur l’autoroute, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.Un autre, qui avait parcouru 400 hectares dans les Corbières les 29 et 30 juin, a été provoqué par un marchand ambulant dont la remorque transportait un barbecue mal éteint sur l’autoroute. Celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

L’incendie dans l’Aude est stabilisé mais pas encore fixé

L’incendie violent qui s’est déclaré samedi sur le littoral méditerranéen dans l’Aude a été circonscrit et stabilisé dimanche matin après avoir parcouru 630 hectares de végétation et sévèrement endommagé deux maisons.Dans ce secteur frappé par la sécheresse, une chaleur intense et des vents soutenus, le risque d’incendie reste très élevé dimanche, a déclaré à l’AFP le sous-préfet de l’Aude, Rémi Recio.Plus de 630 pompiers et 180 véhicules terrestres restent mobilisés pour maîtriser l’incendie, qui est en voie de fixation, a-t-il précisé.Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre pour le “canaliser”, parvenant à le “stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation”, a-t-il ajouté. Ils espèrent pouvoir fixer l’incendie dans la journée avec l’appui de deux Canadair et de deux hélicoptères bombardiers d’eau, un dispositif aérien réduit par rapport à samedi car d’autres départements sont en vigilance renforcée.Mais des rafales de vent soufflant à 80 km/h sont attendues en fin de matinée, a-t-il ajouté, appelant au “civisme et à la responsabilité”.Le feu s’est déclaré samedi en début d’après-midi à Sigean avant de prendre rapidement de l’ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, attisé par un vent violent soufflant jusqu’à 70 km/h. Il a parcouru 630 hectares de végétation en direction de Port-la-Nouvelle et La Palme, deux communes du littoral prisées des vacanciers sur la route de l’Espagne. Sur la commune de Sigean, deux maisons ont été sévèrement endommagées par les flammes, dont une a été quasiment détruite, selon la même source. Aucun blessé grave n’est à déplorer et si quatre pompiers ont été intoxiqués par les fumées, ils avaient pu regagner leur domicile dimanche.A titre préventif, une dizaine d’habitations ont été évacuées samedi à Sigean ainsi que deux campings et un lotissement à Port-la-Nouvelle, vers lequel le feu s’est dirigé en soirée.Mais tous les habitants et les vacanciers – un millier – ont pu quitter les gymnases dans lesquels ils avaient été temporairement accueillis et regagner leurs maisons et leurs campings dans la soirée. Du fait de la présence d’une ligne haute-tension sous les zones de largage, l’électricité a été coupée samedi soir pour 5.000 foyers de Port-la-Nouvelle mais le courant était rétabli dimanche.- Appel renouvelé à la prudence -Le feu aurait pris d’une bordure de l’autoroute A9, qui relie la vallée du Rhône à l’Espagne, selon le sous-préfet de l’Aude.Cet axe majeur pour les départs en vacances est toujours resté ouvert à la circulation, mais l’incendie y a provoqué jusqu’à 15 km de bouchons, bloquant routiers et vacanciers pendant des heures samedi soir. La route départementale 6009 reste en revanche fermée à la circulation dimanche, le long de la réserve animalière africaine de Sigean, qui n’a pas été inquiétée.Le sous-préfet de l’Aude a renouvelé dimanche auprès de l’AFP son appel à la “prudence et à la retenue”, déplorant que les gendarmes aient dû verbaliser un homme samedi soir à La Palme, qui avait “jeté devant eux un mégot par la fenêtre” de son véhicule.Ce nouveau sinistre survient moins d’un mois après que le département de l’Aude a été touché par un incendie de grande ampleur, déclenché par une voiture en flammes sur l’autoroute, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.Un autre, qui avait parcouru 400 hectares dans les Corbières les 29 et 30 juin, a été provoqué par un marchand ambulant dont la remorque transportait un barbecue mal éteint sur l’autoroute. Celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l’aide de ses voisins

La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants, qui ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l’ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l’aube.Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes”.Des messages d’évacuation ont été envoyés aux habitants de l’île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie de Cythère, qui s’est déclaré samedi matin et a entraîné l’évacuation d’une plage touristique prisée.La Grèce a demandé de l’aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche.Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération.Sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés.Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Sur l’île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l’incendie à La Canée, qui s’est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino.Selon l’agence de presse Athènes News Agency, l’ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés.La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones.Les températures devraient baisser à partir de lundi. 

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l’aide de ses voisins

La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants, qui ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l’ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l’aube.Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes”.Des messages d’évacuation ont été envoyés aux habitants de l’île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie de Cythère, qui s’est déclaré samedi matin et a entraîné l’évacuation d’une plage touristique prisée.La Grèce a demandé de l’aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche.Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération.Sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés.Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Sur l’île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l’incendie à La Canée, qui s’est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino.Selon l’agence de presse Athènes News Agency, l’ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés.La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones.Les températures devraient baisser à partir de lundi. 

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l’aide de ses voisins

La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants, qui ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l’ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l’aube.Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes”.Des messages d’évacuation ont été envoyés aux habitants de l’île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie de Cythère, qui s’est déclaré samedi matin et a entraîné l’évacuation d’une plage touristique prisée.La Grèce a demandé de l’aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche.Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération.Sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés.Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Sur l’île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l’incendie à La Canée, qui s’est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino.Selon l’agence de presse Athènes News Agency, l’ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés.La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones.Les températures devraient baisser à partir de lundi. 

Israël annonce une pause des combats dans la bande de Gaza affamée

Israël a déclaré dimanche une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs zones de la bande de Gaza et annoncé qu’elle permettrait le passage de convois d’aide dans le territoire palestinien affamé.L’armée a aussi annoncé avoir parachuté de l’aide humanitaire sur Gaza, après des semaines de pression internationale pour permettre l’arrivée de vivres et autres denrées vitales pour la population du territoire, ravagé par plus de 21 mois de guerre.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.L’ONU et des ONG s’alarment à présent d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d’habitants.Israël a diffusé dans la nuit les images d’un parachutage de “sept lots d’aide contenant de la farine, du sucre et des conserves” sur la bande de Gaza, “mené en coordination avec des organisations internationales et dirigé par le Cogat”, un organisme du ministère de la Défense, selon un communiqué diffusé sur Telegram.L’ONU ou les ONG opérant à Gaza n’ont pas réagi officiellement, mais des sources humanitaires ont dit attendre de voir les effets concrets de cette annonce sur le terrain.Dans la nuit, le ministère des Affaires étrangères a annoncé “+une pause humanitaire+ dans les centres civils et les couloirs humanitaires pour permettre la distribution de l’aide humanitaire”, faisant porter à l’ONU la responsabilité de son blocage.La “pause tactique” dans les combats sera observée quotidiennement, à partir de dimanche, “de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)”, à commencer par les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, al-Mawasi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, où il n’y a pas pour le moment d’opérations militaires, a précisé l’armée.La Défense civile de la bande de Gaza avait annoncé samedi la mort de 50 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens. – Bateau intercepté -Samedi, un bateau exploité par le mouvement propalestinien “Flottille pour la liberté” qui se dirigeait vers Gaza chargé d’aide a été intercepté par l’armée israélienne, selon des images diffusées en direct par le groupe.Son interception a été confirmée par Israël qui a indiqué que le navire faisait à présent “route en toute sécurité vers les côtes d’Israël”.Pressée notamment par Paris, Berlin et Londres de “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”, l’armée israélienne avait annoncé samedi que les premiers parachutages reprendraient le soir même. Cette méthode, déjà mise en oeuvre en 2024 notamment par les Emirats arabes unis, la Jordanie et la France, avait été décriée par nombre de responsables humanitaires, qui l’avaient jugée dangereuse et de portée limitée, soulignant qu’elle ne pouvait se substituer à la voie terrestre. Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des “enfants ayant besoin d’une assistance médicale”, en collaboration avec “des partenaires tels que la Jordanie”.Les Emirats ont déclaré qu’ils reprenaient “immédiatement” les parachutages.- “Nouvelle dynamique” -Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse “inefficace” à la catastrophe humanitaire en cours.”Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s’aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés”, a-t-il déclaré.Selon le président français Emmanuel Macron, une conférence lundi et mardi au siège de l’ONU à New York “doit ouvrir une nouvelle dynamique en faveur d’un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien, sur la base des deux Etats, seule solution à même de garantir la paix et la sécurité pour tous dans la région”.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Israël annonce une pause des combats dans la bande de Gaza affamée

Israël a déclaré dimanche une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs zones de la bande de Gaza et annoncé qu’elle permettrait le passage de convois d’aide dans le territoire palestinien affamé.L’armée a aussi annoncé avoir parachuté de l’aide humanitaire sur Gaza, après des semaines de pression internationale pour permettre l’arrivée de vivres et autres denrées vitales pour la population du territoire, ravagé par plus de 21 mois de guerre.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.L’ONU et des ONG s’alarment à présent d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d’habitants.Israël a diffusé dans la nuit les images d’un parachutage de “sept lots d’aide contenant de la farine, du sucre et des conserves” sur la bande de Gaza, “mené en coordination avec des organisations internationales et dirigé par le Cogat”, un organisme du ministère de la Défense, selon un communiqué diffusé sur Telegram.L’ONU ou les ONG opérant à Gaza n’ont pas réagi officiellement, mais des sources humanitaires ont dit attendre de voir les effets concrets de cette annonce sur le terrain.Dans la nuit, le ministère des Affaires étrangères a annoncé “+une pause humanitaire+ dans les centres civils et les couloirs humanitaires pour permettre la distribution de l’aide humanitaire”, faisant porter à l’ONU la responsabilité de son blocage.La “pause tactique” dans les combats sera observée quotidiennement, à partir de dimanche, “de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)”, à commencer par les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, al-Mawasi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, où il n’y a pas pour le moment d’opérations militaires, a précisé l’armée.La Défense civile de la bande de Gaza avait annoncé samedi la mort de 50 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens. – Bateau intercepté -Samedi, un bateau exploité par le mouvement propalestinien “Flottille pour la liberté” qui se dirigeait vers Gaza chargé d’aide a été intercepté par l’armée israélienne, selon des images diffusées en direct par le groupe.Son interception a été confirmée par Israël qui a indiqué que le navire faisait à présent “route en toute sécurité vers les côtes d’Israël”.Pressée notamment par Paris, Berlin et Londres de “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”, l’armée israélienne avait annoncé samedi que les premiers parachutages reprendraient le soir même. Cette méthode, déjà mise en oeuvre en 2024 notamment par les Emirats arabes unis, la Jordanie et la France, avait été décriée par nombre de responsables humanitaires, qui l’avaient jugée dangereuse et de portée limitée, soulignant qu’elle ne pouvait se substituer à la voie terrestre. Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des “enfants ayant besoin d’une assistance médicale”, en collaboration avec “des partenaires tels que la Jordanie”.Les Emirats ont déclaré qu’ils reprenaient “immédiatement” les parachutages.- “Nouvelle dynamique” -Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse “inefficace” à la catastrophe humanitaire en cours.”Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s’aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés”, a-t-il déclaré.Selon le président français Emmanuel Macron, une conférence lundi et mardi au siège de l’ONU à New York “doit ouvrir une nouvelle dynamique en faveur d’un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien, sur la base des deux Etats, seule solution à même de garantir la paix et la sécurité pour tous dans la région”.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Â