Brussels, not Paris, will decide EU-Mercosur trade deal: Lula

France does not get to decide whether a free trade deal between the EU and South America’s Mercosur bloc goes ahead — only Brussels does, Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said on Wednesday.Lula added firmly: “I intend to sign this agreement this year.”Brazil’s position, stressed by Lula in a speech on Brazilian industry, crosses swords with that of France, which is determined to block the trade pact.The blockbuster deal between the 27-country European Union and Mercosur countries — Brazil, Argentina, Paraguay and Uruguay — has been 25 years in the making and would create the world’s biggest free trade zone.The contours of the agreement with the Mercosur bloc — which Brazil dominates — were agreed in 2019, but progress on completing the pact has stalled since. On Tuesday, France’s parliament overwhelmingly backed President Emmanuel Macron in rejecting the EU-Mercosur deal, which has prompted protests by French farmers fearing it would bring unfair competition.Trade policy for the whole European Union, however, is determined by the European Commission, run by Ursula von der Leyen, on the basis of what most EU member states agree.”If the French don’t want the agreement, they don’t get to blow the final whistle — the European Commission will blow that whistle,” Lula said.”Ursula von der Leyen has the power to make the agreement happen,” he said.France needs three other EU countries to join it to form a blocking minority against the deal. So far Poland has publicly rallied to its side. But Germany and Spain have both said they want the trade deal completed swiftly.At a G20 summit in Rio last week, Macron reiterated his opposition to the Mercosur deal and said France was working with Poland, Austria, Italy and other EU countries “that have the same concerns.”Von der Leyen, who also participated in the G20 summit, admitted on arrival that her commission had a “big task” in getting EU member countries behind the trade deal, adding: “The devil is always in the details.”The EU’s outgoing foreign policy chief, Josep Borrell, this week backed the deal being done by the end of the year.”This is about much more than just trade; it is above all a geopolitical issue,” he said in his online blog.That reflects European concerns that China is making trade inroads into Latin America — and that the world could be heading into a period of trade wars triggered under Donald Trump’s protectionist “America First” policies.

Industrie, distribution: syndicats et patronat s’inquiètent d’une accélération des plans sociaux

“Un raz-de-marée”: syndicats et patronat craignent une accélération des plans sociaux dans l’industrie et au-delà, compte tenu des dernières annonces de suppressions de postes dans l’automobile et la sidérurgie, mais aussi de l’incertitude politique autour du gouvernement de Michel Barnier.La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé mercredi “les salariés à l’action pour défendre l’emploi et l’industrie”, estimant que “près de 250 plans de licenciements en préparation, concernant entre 170.000 et 200.000 emplois” sont en cours, un chiffre qui s’élève même à 270.000 emplois directs et indirects, selon Sébastien Menesplier, secrétaire confédéral de la CGT.Industries, automobile, sidérurgie, caoutchouc, papier, chimie, cimenterie, mais aussi grande distribution ou aérospatial… les plans de licenciement se multiplient dans différents secteurs depuis quelque mois.Sophie Binet a appelé en conséquence “les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements”, ainsi qu’à une journée de mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre, lors d’une conférence de presse au siège de son organisation.”Le mois de décembre s’annonce rouge, et ce n’est pas le rouge du Père Noël”, a-t-elle prévenu.Dans la foulée de cette conférence de presse, l’équipementier automobile Valeo a annoncé 868 suppressions de postes, donnant un peu plus de corps aux propos de la CGT.Le décompte du syndicat, réalisé à partir des remontées des militants, augure pour Mme Binet un “un raz-de-marée” dans les mois à venir: “ces plans ont lieu surtout dans les grandes entreprises, les restructurations risquent d’avoir des conséquences sur les petits sous-traitants, beaucoup plus nombreux”, a-t-elle averti.Son homologue de la CFDT Marylise Léon a, elle, évoqué mardi “une vague de destructions d’emplois”, estimant à “au moins 23.000″, le nombre d’emplois concernés pour le seul mois de novembre, sur RTL.”L’environnement est certes plus exigeant et plus difficile qu’il y a un an, c’est clair”, concède Alexandre Saubot, président de France Industrie, qui représente les entreprises et les organisations professionnelles du secteur industriel, à l’AFP. Mais il estime que Sophie Binet force un peu le trait: “si on veut avoir une appréciation globale sur l’industrie, il faut aussi parler des choses positives, il y a encore des projets qui continuent”, a-t-il assuré.Pour la ministre du Travail Agnès Panosyan-Bouvet certaines mutations économiques profondes “s’accélèrent à la faveur de réglementations européennes ou du contexte géopolitique”. “Les impacts sont considérables. Nous devons accompagner nos entreprises et les travailleurs dans ces mutations”, a-t-elle déclaré mercredi à l’AFP.”Il y a les grosses entreprises dont les restructurations font la une des journaux mais il y a aussi tous leurs sous-traitants, leurs fournisseurs”, a-t-elle relevé. – La demande d’un “plan d’urgence” -Pour la sidérurgie, son collègue de l’Industrie, Marc Ferracci, préconise une réponse européenne d’urgence et présentera jeudi à Bruxelles les propositions de la France pour protéger le marché européen et soutenir la décarbonation.Mais, a prévenu le président de la CPME François Asselin, la chute du gouvernement de Michel Barnier, menacé de censure, provoquerait un nouveau choc de nature à mettre en péril les entreprises et l’emploi.”Si jamais le gouvernement saute (…) on va se retrouver dans la même situation qu’après la dissolution”, a déclaré M. Asselin sur RMC, avec des “semaines et des semaines encore” avant qu’un nouveau gouvernement “reprenne le budget en main”, une situation “absolument pas souhaitable pour les entreprises” qui ont besoin de “visibilité”, selon lui.Alexandre Saubot, lui, met en garde contre une réduction des allègements de charges telle qu’envisagée par le Premier ministre Michel Barnier, qui “se traduira par une augmentation du coût du travail en 2025”.La CGT propose un “plan d’urgence” au gouvernement, qui prévoit notamment “un moratoire sur les licenciements” (avec la conditionnalité des aides et “renforcer la loi Florange”, entre autres) et des “dispositifs qui garantissent la recherche effective d’un repreneur”, “un plan national” pour le maintien de l’industrie et “un retour aux tarifs réglementés de l’électricité et du gaz”.”C’est tout le programme industriel et économique qu’il faut revoir”, pour Cyril Chabanier, président de la CFTC, demandant notamment “un moratoire sur les aides qui sont distribuées, le remboursement d’aides sur les entreprises qui ferment et qui ont été biberonnées aux aides publiques”.

Fin du procès du RN, Marine Le Pen fixée sur son sort le 31 mars

Marine Le Pen sera fixée le 31 mars sur son sort, et celui d’une éventuelle inéligibilité, son avocat implorant le tribunal correctionnel de Paris de lui épargner “l’élimination politique” mercredi, au dernier jour du procès des assistants parlementaires RN.”Ces deux mois d’intimité judiciaire, comme a dit l’avocat de la défense, s’achève aujourd’hui. Beaucoup de choses ont été dites. Le tribunal va désormais mettre l’affaire en délibéré et rendra son jugement le 31 mars à 10H00″, a annoncé la présidente Bénédicte de Perthuis.Marine Le Pen n’a pas souhaité dire de “derniers mots” à la barre du tribunal. Mais à la presse, en sortant de la salle d’audience, elle a lancé: “Rendez-vous dans quatre mois”. “Le délai donné par le tribunal avant son délibéré est assez révélateur des sujets de droit très nombreux que le tribunal aura à trancher”, et “démontre que cette affaire est beaucoup moins simple que certains ont voulu penser. J’ai toujours l’espoir que nous serons entendus”, a ajouté la cheffe de file du Rassemblement national.La salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris était pleine mercredi pour entendre la plaidoirie de son avocat, Me Rodolphe Bosselut. Au premier rang des prévenus, la triple candidate à la présidentielle est assise, visage tendu, entre le numéro 2 du RN Louis Aliot et l’ex-trésorier du parti Wallerand de Saint-Just.Avant de “plaider la relaxe”, a déclaré Me Bosselut au début de trois heures de plaidoirie qu’il avait annoncé “longue et ennuyeuse”, il s’est attaqué à ce qui, au-delà d’une éventuelle condamnation, est l’enjeu principal pour sa cliente: l’inéligibilité avec exécution provisoire, qui s’appliquerait immédiatement – qu’a requise le parquet, avec une peine de cinq ans de prison dont deux ferme aménageables et de 300.000 euros d’amende.- “Irrémédiable” -Cette demande d’inéligibilité immédiate avait rendu soudainement bien réelle la possibilité que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter en 2027, et pris tout le monde de court, provoquant des critiques dans son camp politique et au-delà.”Ces réquisitions sont une arme de destruction massive du jeu démocratique”, a tonné Me Bosselut. “Ca ne concerne pas que Marine Le Pen, ça concerne a minima 13 millions d’électeurs voire l’ensemble du corps électoral, voire la sincérité du scrutin, ce n’est pas rien”, a-t-il martelé. Au delà de “l’émotion citoyenne”, il faut une “émotion juridique”. Dans ce dossier, “l’exécution provisoire aurait des conséquences juridiques disproportionnées”, a-t-il dit. “Irrémédiables, définitives”.Cette “sévérité” du parquet est “non justifiée, gratuite”, une “demande d’élimination politique”. Elle “jette un doute sur les intentions mêmes de l’institution judiciaire”, a accusé Me Bosselut. Au lendemain des réquisitions dont elle avait dénoncé la “violence” et “l’outrance”, Marine Le Pen avait résumé: “C’est ma mort politique qu’on réclame”.Le parquet l’avait justifiée par le risque de “réitération” de détournements de fonds publics, qui s’étaient “répétés” pendant 12 ans (entre 2004 et 2016) et ne s’étaient “interrompus” qu’à cause du signalement du Parlement européen, qui a estimé son préjudice financier à 4,5 millions d’euros.Quant aux prévenus ayant nié en bloc l’existence d’un “système” mis en place pour payer des assistants parlementaires “fictifs” avec l’argent européen, ils n’ont fait preuve pendant l’audience d’aucune “remise en question”, avait accusé le parquet. “Nous ne sommes pas ici dans une enceinte politique, mais judiciaire, et le droit, la loi s’applique à tous”.- “Innocents” -Me Rodolphe Bosselut avait commencé sa plaidoirie en parlant de sa cliente. Une bonne partie des 24 autres prévenus ont fait le déplacement et se sont assis derrière la cheffe de file de l’extrême droite.”Elle est venue quasiment tous les jours avec l’envie de s’expliquer, de vous convaincre de sa totale bonne foi”. Pas “naïve” sur ce qu’elle risquait, mais avec la “force” de “celles et ceux qui se savent innocents”, a plaidé son avocat.”Elle a répondu avec sérieux, sincérité à toutes les questions, n’en a éludé aucune, elle est restée plusieurs heures à la barre…  On peut lui reprocher beaucoup de choses mais pas d’avoir méprisé le tribunal ou l’institution judiciaire comme l’a dit l’accusation”, a-t-il soutenu. “Y a t-il une quelconque arrogance à se défendre ?” Dans ce dossier rempli de “passion”, de “pression” et d'”enjeux” – “Dieu sait qu’il y en a” – Me Bosselut demande au tribunal de “revenir au droit”. “Au delà des biais, des idées préconçues”, a-t-il dit. “Ce dont je voudrais convaincre le tribunal, c’est que la pratique parlementaire au Parlement européen de 2004 à 2016 reprochée à ma cliente et aux autres prévenus était non seulement banale, anodine, car partagée par tous les partis européens, mais exempte de toute intention frauduleuse car considérée comme admise”.

La gauche dénonce la position française pour l'”immunité” de Netanyahu

“Honte”, “scandale”… plusieurs responsables de gauche se sont indignés mercredi de l'”immunité” dont bénéficie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en France malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui le vise. “La France se plie une fois de plus aux exigences de Benjamin Netanyahu en le choisissant lui plutôt que la justice internationale”, a dénoncé sur X la cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, dénonçant “une honte”. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mercredi dans un communiqué que le Premier ministre israélien bénéficierait en France des “immunités des États non parties à la CPI”, ce qui est le cas d’Israël, prévues dans le droit international. “De telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahu et autres ministres concernés” par un mandat d’arrêt de la Cour, a précisé le Quai d’Orsay.”Sûrement était-ce le +deal+ pour que la France soit citée dans le communiqué d’annonce officiel du cessez-le-feu au Liban publié conjointement par la France et les États-Unis hier”, a ajouté Marine Tondelier, qualifiant cette “immunité” d'”erreur historique très, très lourde”.”N’est-ce pas plutôt une +impunité+ ?”, s’est de son côté interrogé le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard sur le réseau social, jugeant dans un deuxième message la position française “totalement scandaleuse”. “La France est signataire du statut de Rome: elle doit en appliquer les règles sans se cacher derrière des arguments juridiques qui ont déjà été largement démontés”, a-t-il argumenté. Quant au premier secrétaire du PS, Olivier Faure, il a “regretté” devant la presse à l’Assemblée cette prise de position. “Nous avons une boussole qui doit continuer à indiquer un nord commun et cette boussole c’est le droit international et elle suppose qu’il n’y ait pas d’exception”, a-t-il expliqué, jugeant que “tout ce qui s’écrit en ce moment donne du droit international une image très dégradée”.  Outre M. Netanyahu, la Cour pénale internationale a lancé la semaine dernière un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ex-ministre israélien de la Défense Yoav Gallant – ainsi que contre le chef de la branche armée du Hamas palestinien Mohammed Deif – pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.Un article du Statut de Rome de 1998 instituant la CPI aborde la question de l’immunité de dirigeants de pays ne reconnaissant pas la cour, même s’il peut rester ouvert à diverses interprétations.

Industrie, distribution : syndicats et patronat s’inquiètent d’une accélération des plans sociaux

“Un raz-de-marée”: syndicats et patronat craignent une accélération des plans sociaux dans l’industrie et au-delà, compte tenu des dernières annonces de suppressions de postes dans l’automobile et la sidérurgie, mais aussi de l’incertitude politique autour du gouvernement de Michel Barnier.La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a tiré mercredi la sonnette d’alarme, pronostiquant une “accélération très forte de la dégradation de la situation” en matière de plans sociaux, dans l’industrie principalement mais également dans d’autres secteurs.Cela fait six mois que les chiffres qu’elle égrène ne cessent de gonfler, au gré des annonces de Michelin, ArcelorMittal, Auchan, pour ne citer que les plus connus.Alors qu’elle évoquait début novembre près de 200 plans sociaux et 150.000 emplois menacés par une “violente saignée industrielle”, Mme Binet évoque désormais “près de 250 plans de licenciements en préparation, concernant entre 170.000 et 200.000 emplois”, dans un entretien au journal Les Echos, en amont d’une conférence de presse sur l’industrie, mercredi.Ce décompte, réalisé à partir des remontées des militants, augure pour elle un “un raz-de-marée” dans les mois à venir : “ces plans ont lieu surtout dans les grandes entreprises, les restructurations risquent d’avoir des conséquences sur les petits sous-traitants, beaucoup plus nombreux”, a-t-elle averti.Son homologue de la CFDT Marylise Léon a, elle, évoqué mardi “une vague de destructions d’emplois”, estimant à “au moins 23.000″, le nombre d’emplois concernés pour le seul mois de novembre, sur RTL.”L’environnement est certes plus exigeant et plus difficile qu’il y a un an, c’est clair”, concède Alexandre Saubot, président de France Industrie, qui représente les entreprises et les organisations professionnelles du secteur industriel, à l’AFP.Mais il estime que Sophie Binet force un peu le trait: “si on veut avoir une appréciation globale sur l’industrie, il faut aussi parler des choses positives, il y a encore des projets qui continuent”, a-t-il assuré.Pour la ministre du Travail, Agnès Panosyan-Bouvet, certaines mutations économiques profondes “s’accélèrent à la faveur de réglementations européennes ou du contexte géopolitique”. “Les impacts sont considérables. Nous devons accompagner nos entreprises et les travailleurs dans ces mutations”, a-t-elle déclaré mercredi à l’AFP.”Il y a les grosses entreprises dont les restructurations font la une des journaux mais il y a aussi tous leurs sous-traitants, leurs fournisseurs”, a-t-elle relevé. “Il est nécessaire d’anticiper, et de se préparer les compétences dont nous aurons besoin demain”, a-t-elle jugé.- La crainte d’une chute du gouvernement -“Nous sommes dans une phase de transition: certains emplois sont détruits, c’est vrai”, a concédé son collègue de l’Industrie, Marc Ferracci, ajoutant qu'”en même temps, on constate que de nouveaux emplois sont créés dans d’autres secteurs”, dont certains, comme l’industrie verte, sont “en croissance”, a-t-il déclaré à l’AFP.Pour la sidérurgie, il préconise une réponse européenne d’urgence et présentera jeudi à Bruxelles les propositions de la France pour protéger le marché européen et soutenir la décarbonation.Mais, a prévenu le président de la CPME François Asselin, la chute du gouvernement de Michel Barnier, menacé de censure, provoquerait un nouveau choc de nature à mettre en péril les entreprises et l’emploi.”Si jamais le gouvernement saute (…) on va se retrouver dans la même situation qu’après la dissolution”, a déclaré M. Asselin sur RMC, avec des “semaines et des semaines encore” avant qu’un nouveau gouvernement “reprenne le budget en main”, une situation “absolument pas souhaitable pour les entreprises” qui ont besoin de “visibilité”, selon lui.Ce serait “catastrophique”, a-t-il assuré, car “pendant ce temps-là, les entreprises arrêtent d’investir, d’embaucher, et les défaillances d’entreprises augmentent”.Alexandre Saubot, lui, met en garde contre une réduction des allègements de charges telle qu’envisagée par le Premier ministre Michel Barnier, qui “se traduira par une augmentation du coût du travail en 2025”.Au-delà du contexte politique, Mme Binet tire également à boulets rouges sur la politique de l’offre menée depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, “un naufrage politique”, selon elle, qui appelle à “de véritables états généraux de l’industrie pour tout remettre à plat”.”C’est tout le programme industriel et économique qu’il faut revoir”, renchérit Cyril Chabanier, président de la CFTC à l’AFP, demandant notamment “un moratoire sur les aides qui sont distribuées, le remboursement d’aides sur les entreprises qui ferment et qui ont été biberonnées aux aides publiques”.

Opposition candidates killed in Tanzania local electionWed, 27 Nov 2024 15:27:51 GMT

Tanzanian opposition party Chadema on Wednesday said three of its members were killed in incidents linked to local elections and accused the authorities of rigging the vote.Chadema chairman Freeman Mbowe said on X that one of its candidates, Modestus Timbisimilwa, was shot dead by police in the commercial capital Dar es Salaam as he attempted …

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Namibia votes with ruling party facing toughest race yetWed, 27 Nov 2024 15:12:17 GMT

Namibians stood in queues for several hours to vote Wednesday in elections that could usher in the desert nation’s first woman leader even as the dominant SWAPO party faces the strongest challenge yet to its 34-year grip on power.The South West Africa People’s Organisation candidate Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72, cast her ballot as soon as polls …

Namibia votes with ruling party facing toughest race yetWed, 27 Nov 2024 15:12:17 GMT Read More »

Nigerian state visit signals shift in France’s Africa strategyWed, 27 Nov 2024 14:56:28 GMT

President Bola Tinubu will begin a two-day trip to France on Thursday, the first state visit by a Nigerian leader in more than two decades, as Paris seeks to boost ties with anglophone Africa.Military coups and changing attitudes have lessened France’s influence on the African continent, where several nations have turned their backs on their …

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Procès RN: la défense de Marine Le Pen plaide contre “l’élimination politique”

Des réquisitions en forme “d’arme de destruction massive du jeu démocratique”: au procès du RN, l’avocat de Marine Le Pen a commencé à plaider mercredi pour convaincre le tribunal de l’innocence de sa cliente… ou au moins de ne pas la condamner à une peine d’inéligibilité immédiate.Après deux mois de procès, la salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris est pleine pour ce dernier jour. Marine Le Pen, main posée sur le menton et visage tendu, est assise au premier rang des prévenus, entre le numéro 2 du RN Louis Aliot et l’ex-trésorier du parti Wallerand de Saint-Just.Comme les avocats de 24 autres prévenus et du RN avant lui, Me Rodolphe Bosselut prévient qu’il va “plaider la relaxe”. Mais avant cela, il a “quelques observations”. Notamment sur les réquisitions du parquet, qui a demandé à l’encontre de sa cliente cinq ans de prison dont deux ferme aménageables, 300.000 euros d’amende et surtout une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire – qui s’appliquerait immédiatement.Cette demande d’inéligibilité immédiate avait rendu soudainement bien réelle la possibilité que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter en 2027, et pris tout le monde de court, provoquant des critiques dans son camp politique et au-delà.”Ces réquisitions sont une arme de destruction massive du jeu démocratique”, tonne Me Bosselut. “Ca ne concerne pas que Marine Le Pen, ça concerne a minima 13 millions d’électeurs voire l’ensemble du corps électoral, voire la sincérité du scrutin, ce n’est pas rien”, martèle-t-il. Au delà de “l’émotion citoyenne”, il faut une “émotion juridique”. Dans ce dossier, “l’exécution provisoire aurait des conséquences juridiques disproportionnées”, dit-il. “Irrémédiables, définitives”.Cette “sévérité” du parquet est “non justifiée, gratuite”, une “demande d’élimination politique”. Elle “jette un doute sur les intentions mêmes de l’institution judiciaire”, accuse-t-il. Au lendemain des réquisitions dont elle avait dénoncé la “violence” et “l’outrance”, Marine Le Pen avait résumé: “C’est ma mort politique qu’on réclame”.Le parquet l’avait justifiée par le risque de “réitération” de détournements de fonds publics, qui s’étaient “répétés” pendant 12 ans (entre 2004 et 2016) et ne s’étaient “interrompus” qu’à cause du signalement du Parlement européen, qui a estimé son préjudice financier à 4,5 millions d’euros.- “Force” des “innocents”  -Quant aux prévenus ayant nié en bloc l’existence d’un “système” mis en place pour payer des assistants parlementaires “fictifs” avec l’argent européen, ils n’ont fait preuve pendant l’audience d’aucune “remise en question”, avait accusé le parquet. “Nous ne sommes pas ici dans une enceinte politique, mais judiciaire, et le droit, la loi s’applique à tous”.Me Rodolphe Bosselut avait commencé sa plaidoirie en parlant de sa cliente. Une bonne partie des prévenus ont fait le déplacement et sont assis derrière la cheffe de file de l’extrême droite.”Elle est venue quasiment tous les jours avec l’envie de s’expliquer, de vous convaincre de sa totale bonne foi”. Pas “naïve” sur ce qu’elle risquait, mais avec la “force” de “celles et ceux qui se savent innocents”, plaide son avocat.”Elle a répondu avec sérieux, sincérité à toutes les questions, n’en a éludé aucune, elle est restée plusieurs heures à la barre…  On peut lui reprocher beaucoup de choses mais pas d’avoir méprisé le tribunal ou l’institution judiciaire comme l’a dit l’accusation”, soutient-t-il. “Y a t-il une quelconque arrogance à se défendre ?” Dans ce dossier rempli de “passion”, de “pression” et d’enjeux” – “Dieu sait qu’il y en a” – Me Bosselut demande au tribunal de “revenir au droit”. “Au delà des biais, des idées préconçues”, dit-il. “Ce dont je voudrais convaincre le tribunal, c’est que la pratique parlementaire au Parlement européen de 2004 à 2016 reprochée à ma cliente et aux autres prévenus était non seulement banale, anodine, car partagée par tous les partis européens, mais exempte de toute intention frauduleuse car considérée comme admise”.Le tribunal annoncera la date du rendu du jugement – pas avant plusieurs mois – à la fin de l’audience.Avant cela, la présidente Bénédicte de Perthuis donnera la parole une dernière fois aux prévenus. Marine Le Pen assurait la veille qu’elle n’aurait “plus rien à ajouter” après son avocat.