Global stocks mostly fall ahead of ECB, US inflation data

Global stock markets mostly retreated Tuesday as traders eyed looming US inflation data and a key European interest rate call amid global political upheaval.After winning numerous records in the weeks since the November 5 US presidential election, US stocks fell for the second straight day as analysts pointed to profit-taking.But Alphabet jumped more than five percent after Google showed off a new quantum computing chip that it described as a significant breakthrough in the field, arguing it could lead to advances in drug discovery, fusion energy and other areas.The Paris stock market retreated as French party leaders gathered at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.The euro also fell ahead of the European Central Bank’s monetary policy meeting on Thursday. The ECB is expected to lower interest rates by 25 basis points amid weak eurozone growth.Independent analyst Andreas Lipkow said traders were taking a cautious approach ahead of the ECB meeting. The main US indexes struggled as traders eyed US consumer price inflation (CPI) data due Wednesday, which could play a role in whether the US Federal Reserve decides to cut interest rates next week.On Wall Street, “tomorrow’s CPI report is in full focus with a looming rate-decision from the Fed coming,” analyst Bret Kenwell of trading platform eToro said in a note.Following recent spending and jobs data “traders have felt even more emboldened to bet on a December rate cut, while the Fed has done little… to quiet that expectation,” he added.Earlier, stock markets weighed “concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fueling fears of another standoff between the economic superpowers.The Shanghai stock market ended higher but Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.On the corporate front, shares in Stellantis rose around one percent on the Paris stock exchange after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Walgreens Boots Alliance soared 17.7 percent following reports that it could be acquired by private equity firm Sycamore Partners.Boeing jumped 4.5 percent as it announced it was resuming production at two Seattle-area plants that had been shuttered for nearly three months due to a labor strike.- Key figures around 2130 GMT -New York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,247.83 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,034.91 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.3 percent at 19,687.24 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.1 percent at 7,394.78 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 20,329.16 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.9 percent at 8,280.36 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0529 from $1.0554 on MondayPound/dollar: UP at $1.2773 from $1.2757Dollar/yen: UP at 151.92 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.42 from 82.73 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $68.59 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $72.19 per barrelburs-jmb/nro

Après avoir réuni les partis, Macron veut nommer un Premier ministre “dans les 48 heures”

Emmanuel Macron a annoncé mardi aux chefs des partis politiques réunis à l’Elysée vouloir nommer “dans les 48 heures” un nouveau Premier ministre qui sera ensuite chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure, arrachant quelques timides avancées.Le chef de l’Etat a débattu pendant plus de deux heures et demie, dans le jardin d’hiver, avec toutes les formations à l’exception du Rassemblement national et de La France insoumise.Lors de cette rencontre collégiale inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, il a souligné “sa volonté de ne pas dissoudre” à nouveau d’ici la fin de son mandat en 2027, selon son entourage.Il a aussi relevé “une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national”, tandis que seuls le centre et la droite en ont dit autant pour LFI.S’il a pu constater l’absence d’appétit pour un “gouvernement d’union nationale”, le président espère avoir trouvé une forme de consensus vers un accord de non-censure qui permettrait au futur gouvernement de survivre plus longtemps que celui, éphémère, de Michel Barnier.- Ni 49.3 ni censure -“Les choses ont plutôt avancé” sur un “échange de bons procédés”, a déclaré à la sortie le patron du Parti socialiste Olivier Faure. L’idée serait selon lui que “le gouvernement renonce au 49.3”, outil constitutionnel pour passer en force à l’Assemblée nationale, “en échange de quoi les oppositions renonceraient à une motion de censure”, comme celle qui a fait tomber l’exécutif la semaine dernière pour la première fois depuis 1962.De quoi faire dire à François Bayrou, le président du MoDem, l’un des favoris pour Matignon, que la rencontre avait été “positive de manière inespérée”. Le maire de Pau a évoqué “un accord de coopération démocratique” et proposé de temporiser sur les “questions qui fâchent”, comme les retraites et l’immigration.Le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez a lui aussi dit espérer un “accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement”, tout en excluant un “contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs”.Mais la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a tempéré cet optimisme en déplorant que le camp présidentiel ne soit, lui, prêt à “aucun compromis, aucune concession”.Et, en réalité, personne ne s’est prononcé mardi sur sa possible participation, ou son éventuel soutien plus ou moins tacite, au futur gouvernement.- “Attendre de voir” -“On va attendre de voir” qui Emmanuel Macron va nommer à Matignon, a expliqué Marine Tondelier, à l’unisson des autres dirigeants.Le président a promis un choix d’ici jeudi. Un de ses proches alliés a même évoqué une nomination mercredi soir.Charge ensuite à ce Premier ministre, dont l’identité reste inconnue, de discuter “du fond” avec les forces politiques avant de former un gouvernement, selon l’entourage présidentiel.”Personne à ce stade n’a jeté d’oukase sur le sujet de la non-censure” du futur exécutif, “donc ça ouvre effectivement les possibilités”, a assuré un conseiller du chef de l’Etat.Cette rencontre à huis clos, sans collaborateurs, des communistes à la droite en passant par les socialistes, les écologistes et le camp macroniste visait avant tout à conclure un “contrat de méthode”, selon les stratèges élyséens.Reste à savoir si le début d’entente fragile esquissé mardi survivra à la nomination du locataire de Matignon.La gauche revendique un Premier ministre de gauche qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé Olivier Faure. Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a aussi prévenu Marine Tondelier.Mais dans le camp présidentiel, plusieurs cadres assuraient ces derniers jours qu’Emmanuel Macron n’avait pas l’intention de cohabiter avec une personnalité de gauche qui pourrait revenir par exemple sur sa réforme des retraites ou augmenter les impôts.Les noms qui circulent émanent du bloc central, comme celui de François Bayrou, de nouveau reçu mardi matin à l’Elysée. Les ministres macronistes Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin sont aussi cités, tout comme l’ex-ministre Jean-Yves Le Drian, qui a décliné selon des sources macronistes, ou des responsables de droite comme le maire de Troyes François Baroin.- Division à gauche -En attendant, Michel Barnier présidera mercredi matin un dernier Conseil des ministres pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Pour l’heure, ces consultations ont accentué la division à gauche.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a commenté le Premier secrétaire du PS pour justifier sa présence à l’Elysée et déplorer l’absence des Insoumis.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde depuis Redon, en Bretagne: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”.Non convié, le RN de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.sac-far-ama-fff/sde/swi

World stock markets diverge as rate calls loom

Global stock markets diverged Tuesday as traders eyed looming US inflation data and a key European interest rate call amid global political upheaval.Commodity markets were steadier after oil and gold won strong support Monday owing to uncertainty over Syria’s impact on the wider crude-rich Middle East.The Paris stock market retreated as French party leaders gathered at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.The euro also fell ahead of the European Central Bank’s monetary policy meeting on Thursday when it is expected to lower interest rates by 25 basis points amid weak eurozone growth.Independent analyst Andreas Lipkow said traders were taking a cautious approach ahead of the ECB meeting. The main US indexes marked time as traders eyed US consumer price inflation (CPI) data due out on Wednesday, which could play a role in whether or not the US Federal Reserve decides to cut interest rates next week.On Wall Street, “tomorrow’s CPI report is in full focus with a looming rate-decision from the Fed coming,” analyst Bret Kenwell of trading platform eToro said in a note.Following recent spending and jobs data “traders have felt even more emboldened to bet on a December rate cut, while the Fed has done little… to quiet that expectation,” he added.US inflation has remained stuck around three percent, however, higher than the Fed’s two percent target.”The Fed is likely to cut interest rates by 25 basis points regardless of the inflation reading, though a hotter-than-expected print could certainly raise some questions,” said Matthew Weller, Global Head of Research at FOREX.com and City Index.The markets are expecting a headline 2.6 percent annual inflation rate and 3.3 percent in “core” inflation which excludes highly variable food and energy prices.Earlier, stock markets struggled “amid concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the economic superpowers.The Shanghai stock market ended higher but Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.On the corporate front, shares in Stellantis rose around one percent on the Paris stock exchange after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Shares in Ashtead slumped 13 percent in London after the industrial-equipment hire group warned over profits and said it plans to switch its main stock listing to key market the United States.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP less than 0.1 percent at 44,442.29 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,053.62New York – Nasdaq Composite: FLAT at 19,744.54Paris – CAC 40: DOWN 1.1 percent at 7,394.78 (close)Frankfurt – DAX: DOWN less than 0.1 percent at 20,329.16 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.9 percent at 8,280.36 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0509 from $1.0555 on MondayPound/dollar: UP at $1.2749 from $1.2746Dollar/yen: UP at 152.03 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.43 from 82.78 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $68.98 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.05 per barrelburs-rl/sbk

Macron réunit les partis sans le RN ni LFI et leur promet un Premier ministre “dans les 48 heures”

Emmanuel Macron a réuni mardi pendant plus de deux heures et demie les chefs des partis politiques à l’Elysée, à l’exception du RN et de LFI, leur annonçant son intention de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures”.Cette rencontre dans le jardin d’hiver du palais présidentiel, inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, visait avant tout à conclure un “contrat de méthode” dans l’espoir d’aboutir à un gouvernement et surtout d’éviter une nouvelle censure, a expliqué l’entourage du chef de l’Etat.Des communistes au parti Les Républicains, en passant par les socialistes, les écologistes et le bloc présidentiel, les formations conviées ont-elles réussi à trouver un terrain d’entente? Rien n’est moins sûr tant elles ont soufflé ces dernières heures le chaud et le froid, entre esprit de compromis et lignes rouges renouvelées.Premier à parler à l’issue de la réunion, le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez a exclu un “contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs”, se bornant à espérer un “accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement”.Après la censure de Michel Barnier, le 4 décembre, Emmanuel Macron avait dit vouloir mettre en place un “gouvernement d’intérêt général”. Et il a expliqué à ses proches qu’il fallait “s’extraire des griffes du Rassemblement national et de La France insoumise”, alors que le gouvernement démissionnaire dépendait de la bienveillance tacite de Marine Le Pen, qui a finalement choisi de le renverser avec la gauche.”Nous revendiquons très logiquement (…) un Premier ministre de gauche” qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé le patron du PS Olivier Faure en arrivant à l’Elysée. Les socialistes refusent de participer à un exécutif dirigé par la droite ou dit “technique”.Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a aussi prévenu la dirigeante des Ecologistes Marine Tondelier, assurant que son parti n’était pas “naïf”.A huis clos, sans collaborateurs, le chef de l’Etat a dit à la petite trentaine de responsables politiques réunie qu’il souhaitait nommer un Premier ministre “dans les 48 heures”, ont rapporté des participants à l’AFP. Mais dans le camp présidentiel, plusieurs cadres assuraient ces derniers jours qu’Emmanuel Macron n’avait pas l’intention de nommer un chef du gouvernement de gauche.Les noms qui circulent émanent du bloc central, comme celui de François Bayrou. Parmi les favoris, le dirigeant centriste a été de nouveau reçu mardi matin à l’Elysée en solo, après un déjeuner avec le président la semaine dernière, selon une source au MoDem.Mais son éventuelle arrivée à Matignon hérisse la gauche.Les ministres macronistes Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin sont aussi cités, comme l’ex-ministre Jean-Yves Le Drian, qui a décliné selon des sources macronistes, ou des responsables de droite comme le maire de Troyes François Baroin.Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, “le président la République nous a assuré que cette option n’était pas sur la table”, a assuré Marine Tondelier sur LCI avant la réunion.En attendant, Michel Barnier présidera mercredi matin un (dernier?) Conseil des ministres pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Après cette première rencontre collégiale, qui fait suite à des consultations bilatérales lancées vendredi, Emmanuel Macron pourrait s’effacer. Il est attendu jeudi en Pologne. Pour Olivier Faure en tout cas, “il n’est plus en situation aujourd’hui d’être l’arbitre des élégances”, quand Marine Tondelier souhaite que la suite des discussions “se passe plutôt à l’Assemblée”.Pour l’heure, ces consultations ont surtout semé encore plus la division à gauche, les Insoumis n’étant pas invités après avoir refusé un tête-à-tête avec Emmanuel Macron.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a commenté le Premier secrétaire du PS pour justifier sa présence à l’Elysée, assurant vouloir chercher une “solution” pour une “sortie de crise”.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement national”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde depuis Redon, en Bretagne: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”.Pour montrer leur bonne foi, les participants de gauche à la réunion de mardi disent vouloir un changement de cap politique, notamment sur les retraites.A défaut d’une abrogation de la retraite à 64 ans, le communiste Fabien Roussel a suggéré “une voie de passage”, à travers “une conférence sociale”, pour permettre à des “dizaines de milliers de salariés de partir en retraite comme s’il n’y avait pas eu cette réforme”.Non convié, le Rassemblement national de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, a-t-elle lancé, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.sac-far-ama-fff/swi

Mélenchon met en garde la gauche contre le coût d’une rupture

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a mis en garde mardi ses partenaires de gauche, qui doivent se réunir dans la journée à l’Elysée avec les représentants de la droite et du centre, contre le coût politique d’une rupture du Nouveau Front populaire.”Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait ce que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne”, a averti le fondateur de LFI devant plusieurs médias, dont l’AFP, au lendemain d’une réunion publique devant plusieurs centaines de militants à Redon (Ille-et-Vilaine).”Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?”, a-t-il prévenu alors que les relations entre LFI et le PS sont plus tendues que jamais depuis la création du Nouveau Front populaire l’été dernier.”Nos alliés ont peur. Nous, c’est l’inverse, nous n’avons pas peur d’être dans un moment historique. Se rendent-ils compte de la contre-performance de ce qu’ils font ? Emmanuel Macron les instrumentalise et gagne des points à chaque heure qui passe”, a estimé l’ancien sénateur socialiste, dont les troupes refusent catégoriquement de discuter avec la droite et le centre de l’après-Barnier.”Je suis inquiet. Normalement ils sont allés à la réunion à l’Elysée en ayant à l’esprit d’en claquer la porte”, a-t-il espéré, alors que LFI et le RN ne participeront pas à la réunion. “Pourquoi ont-ils besoin d’apporter la preuve à Macron qu’ils sont de bonne foi ?”Interrogé sur l’éventualité d’une candidature commune de la gauche à la prochaine élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’une alliance entre La France insoumise et le Parti socialiste serait impossible, mais n’a pas pour autant fermé la porte à une entente avec les autres formations de gauche, notamment les Ecologistes.- Alliance avec les Ecologistes? -“Une candidature commune reste possible à la présidentielle. Je l’ai déjà fait avec le Front de gauche et les communistes. On sait bien que ça ne sera pas possible avec les socialistes, mais il reste les deux autres. La distance la moins grande pour nous est avec les Ecologistes”, a-t-il estimé, en rappelant la proximité des deux partis dans leur opposition au nucléaire.Le triple candidat à la présidentielle, qui reste une figure très clivante même à gauche, pousse pour la démission d’Emmanuel Macron et la tenue d’une présidentielle anticipée.”Peut-être que le président va tenir jusqu’à la prochaine dissolution” qui ne pourra intervenir avant l’été, a-t-il déclaré. “Mais comment compte-t-il tenir 30 mois”, jusqu’en 2027 ?”Ce qui compte, c’est qu’une idée comme la destitution du président paraisse bizarre en plein mois d’août, puis paraisse évidente pour tant de gens de tous bords trois mois plus tard. C’est déjà un énorme pas que (le chef de l’Etat) lui-même l’évoque publiquement”, s’est-il réjoui, alors qu’Emmanuel Macron a balayé plusieurs fois l’idée de quitter l’Elysée.Depuis la censure du gouvernement Barnier, les Insoumis ont redoublé d’efforts dans leurs appels à la démission, après avoir échoué à faire adopter une procédure de destitution du président de la République au Parlement à l’automneEt le leader de la gauche radicale, ancien trotskiste, de citer Lénine, contrairement à ses habitudes: “Nous sommes dans une situation prérévolutionnaire quand ceux d’en haut ne peuvent plus et ceux d’en bas ne veulent plus”.Mais Jean-Luc Mélenchon refuse pour l’instant de se déclarer officiellement candidat, si le président devait quitter son poste.”Je réfléchis. C’est un rôle très lourd. L’argument de ma notoriété n’est pas aussi important que la dernière fois, nos dirigeants ont fait énormément de progrès dans ce domaine aussi. Mais il y a des aspects excitants aussi, des circonstances exceptionnelles. Les conditions sont plus favorables à manier actuellement pour un changement politique de fond dans la société”, a-t-il argumenté.Comme pour laisser la porte entrouverte.

World stock markets mixed as rate calls loom, geopolitics weighs

Global stock markets were mixed Tuesday as traders eyed looming US inflation data and a key European interest rate call amid global political upheaval.Commodity markets were steadier after oil and gold won strong support Monday owing to  uncertainty over Syria’s impact on the wider crude-rich Middle East.The Paris stock market retreated and the euro fell versus the dollar, as French party leaders were set to gather at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.The main US indexes were little changed as traders eyed US consumer price inflation (CPI) data due out on Wednesday.Interest rate decisions are also due from the European Central Bank on Thursday and the US Federal Reserve next week.In Europe, independent analyst Andreas Lipkow said traders were taking a cautious approach ahead of the ECB meeting. The bank is expected to lower rates by 0.25 basis points amid weak eurozone growth.On Wall Street, “tomorrow’s CPI report is in full focus with a looming rate-decision from the Fed coming,” analyst Bret Kenwell of trading platform eToro said in a note.Following recent spending and jobs data “traders have felt even more emboldened to bet on a December rate cut, while the Fed has done little… to quiet that expectation,” he added.Earlier, stock markets struggled “amid concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the economic superpowers.The Shanghai stock market ended higher and Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.On the corporate front, shares in Stellantis rose slightly on the Paris index after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Shares in Ashtead slumped 12 percent in London after the industrial-equipment hire group warned over profits and said it plans to switch its main stock listing to key market the United States.- Key figures around 1500 GMT -Paris – CAC 40: DOWN 0.8 percent at 7,419.92 pointsFrankfurt – DAX: UP 0.08 percent at 20,363.19London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,291.23New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 44,315.37New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,058.66New York – Nasdaq Composite: UP 0.5 percent at 19,841.57 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0513 from $1.0555 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2732 from $1.2746Dollar/yen: UP at 151.86 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.58 from 82.78 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $68.49 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.05 per barrel