Un bilan encore plus lourd redouté après les inondations aux Texas

Un bilan encore plus lourd était redouté mercredi après les inondations qui ont déjà fait une centaine de morts au Texas où les chances sont désormais minces de retrouver vivants quelque 170 disparus. Plusieurs jours après la tragédie, les recherches se poursuivent dans cet Etat du sud des Etats-Unis, frappé par des pluies diluviennes et des crues meurtrières, le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine. Les sauveteurs poursuivent leurs fouilles pour tenter de localiser les quelque 170 personnes qui manquent toujours à l’appel et dont la liste “pourrait très probablement s’allonger”, selon le gouverneur du Texas, Greg Abbott. Mardi, il avait indiqué que dans le seul comté de Kerr, 161 personnes étaient “considérées comme disparues”, un chiffre fondé sur le nombre de personnes signalées comme disparues par des amis, des proches et des voisins. Des responsables du comté ont confirmé ce chiffre mercredi, tandis que douze personnes restent introuvables dans le reste de l’Etat. “Notre tâche numéro 1 est de retrouver toutes les personnes disparues”, a insisté le gouverneur sur X. – “Bien pire” -Au total, 110 décès liés aux inondations ont été recensés dans le centre du Texas et quinze autres dans le reste de l’Etat, selon les autorités. Le comté de Kerr, le plus durement touché, déplore 95 morts, dont 36 enfants, selon le shérif Larry Leitha. Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes.Cinq campeurs et un moniteur du camp étaient toujours portés disparus mercredi, selon le shérif Leitha, qui a confirmé qu’un autre enfant, qui n’était pas dans ce centre de vacances, restait introuvable. Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et spécialistes ont convergé vers le lieu de la catastrophe, a-t-il précisé. Des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, sont mobilisés depuis plusieurs jours. Tout en soulignant les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les sauveteurs au milieu de la boue et des amas de végétation, le responsable de la police de Kerrville, Jonathan Lamb, a raconté comment des centaines de personnes avaient été secourues. Les policiers ont fait “du porte-à-porte, réveillant les gens” vendredi et, parfois, les “ont sorti par les fenêtres” de leurs habitations ou de leurs caravanes inondées, a-t-il dit aux journalistes. La tragédie, “aussi horrible qu’elle soit, aurait pu être bien pire”, a-t-il ajouté.- “Retour d’expérience” -Le président Donald Trump a confirmé qu’il se rendrait au Texas vendredi, une semaine tout juste après la tragédie, accompagné de son épouse Melania.Lundi, la Maison Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Lors des conférences de presse, mardi et mercredi, les responsables locaux ont esquivé les questions sur la rapidité des alertes. “Il y aura un retour d’expérience” après l’examen de ce qui s’est passé, a déclaré le shérif Leitha, tout en reconnaissant que “ces questions doivent avoir une réponse”.Les crues subites qui ont frappé la région ont été provoquées par des pluies diluviennes très tôt vendredi, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues ou les sécheresses.”C’est une zone du Texas qui subit les deux extrêmes du spectre du changement climatique (…) Les sécheresses deviennent plus extrêmes” et “lorsque la pluie arrive, elle provoque ces précipitations plus lourdes, avec une probabilité accrue d’inondations subites”, a expliqué Shel Winkley, météorologue.Dans l’Etat voisin du Nouveau-Mexique, des pluies torrentielles ont provoqué mardi une crue dans la station montagneuse de Ruidoso, causant la mort d’au moins trois personnes.

Le RN perquisitionné dans une enquête sur le financement de ses campagnes électorales

Une perquisition a eu lieu mercredi au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024, une procédure “politique” a accusé Jordan Bardella. “Tout sera mis en oeuvre pour nous empêcher d’accéder au pouvoir”, s’est insurgé le président du RN lors d’un point presse au Parlement européen à Strasbourg, après avoir révélé cette perquisition. Celle-ci a démarré mercredi à 08H50, au siège du parti dans le XVIe arrondissement de la capitale et a été menée par “une vingtaine de policiers de la brigade financière” et “deux juges d’instruction”.Le parquet a précisé que d’autres perquisitions avaient été menées simultanément dans des sociétés et au domicile de leurs dirigeants. “Tous les mails, documents et éléments de comptabilité” ont été saisis, a assuré Jordan Bardella. “L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice”, a-t-il ajouté, dénonçant un “acharnement judiciaire”. “Un prétexte pour fouiller mon bureau”, a encore affirmé celui qui pourrait devoir remplacer Marine Le Pen à la présidentielle de 2027 si celle-ci est déclarée inéligible l’an prochain par la Cour d’appel de Paris. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2024 notamment pour escroquerie commise au préjudice d’une personne publique. Elle porte principalement sur des prêts de particuliers au parti de Marine Le Pen pour financer sa campagne présidentielle de 2022 et les législatives qui ont suivi ainsi que les européennes de 2024, a indiqué le parquet de Paris.- Prêts de particuliers -Ces investigations doivent aussi “permettre de déterminer si ces campagnes ont été notamment financées” par des “surfacturations de prestations ou des facturations de prestations fictives” ayant été remboursées par la suite, a ajouté le parquet. “Soupçonner d’+exercice illégal de la profession de banquier+” nos militants – souvent âgés, honnêtes, engagés – qui prêtent au RN faute de banque prête à le faire, c’est une farce”, a estimé le président du parti. L’information judiciaire s’appuie sur un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour des prêts accordés par des particuliers au mouvement d’extrême droite.Ces prêts aux partis politiques par des particuliers sont autorisés, selon des conditions précises et avec un plafond, mais le RN est “le parti qui les a le plus utilisés”, avait expliqué le 1er juillet dernier le président de la CNCCFP, Christian Charpy.Ces dernières années, il a “concentré une forte majorité” de ce type d’emprunts: 613 en 2021 sur un total de 764 tous partis confondus, puis 425 en 2022 (sur un total de 492) et encore 96 en 2023 (sur un total de 123), selon ce responsable.Au total, le RN affichait fin 2023 plus de 20 millions d’encours à rembourser “auprès de personnes physiques”, le plus ancien remontant à 2007, au risque de passer pour des “dons déguisés”, avait souligné M. Charpy la semaine dernière.- “Secrets de fabrication” -Ces perquisitions alourdissent l’actualité judiciaire autour du RN.Mardi, le parquet européen a ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024 pour diverses irrégularités financières.Le 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée  à une peine de quatre ans d’emprisonnement, 100.000 euros d’amende et surtout cinq ans d’inéligibilité immédiate, qui pourraient lui barrer la route de l’Élysée en 2027. Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé qu’elle était au “cœur” d’un système de détournement de fonds publics mis en place pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, entre 2004 et 2016, pour un montant total de 4,4 millions d’euros.Elle a fait appel de cette condamnation et la cour d’appel s’est engagée à rendre sa décision à l’été 2026. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a par ailleurs rejeté mercredi la requête en urgence déposée la veille par Mme Le Pen afin de faire suspendre son inéligibilité immédiate, considérant que “l’existence d’un risque imminent d’atteinte irréparable à un droit protégé (…) n’est pas établie”, sans se prononcer sur le fond du dossier qui donnera lieu à un examen ultérieur.Toute la galaxie frontiste a repris mercredi l’argumentaire utilisé au moment de sa condamnation, criant au “harcèlement” et à la “peur” de voir le RN remporter la présidentielle. Il s’agissait “probablement de connaître nos secrets de fabrication et les futures stratégies pour les municipales, les législatives qui pourraient arriver et la présidentielle”, a avancé Laurent Jacobelli, le porte-parole du parti. Ces dernières années, plusieurs partis ont subi des perquisitions dans le cadre de diverses affaires judiciaires: le MoDem en 2017, La France insoumise en 2018 et Renaissance en 2022.

Le RN perquisitionné dans une enquête sur le financement de ses campagnes électorales

Une perquisition a eu lieu mercredi au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024, une procédure “politique” a accusé Jordan Bardella. “Tout sera mis en oeuvre pour nous empêcher d’accéder au pouvoir”, s’est insurgé le président du RN lors d’un point presse au Parlement européen à Strasbourg, après avoir révélé cette perquisition. Celle-ci a démarré mercredi à 08H50, au siège du parti dans le XVIe arrondissement de la capitale et a été menée par “une vingtaine de policiers de la brigade financière” et “deux juges d’instruction”.Le parquet a précisé que d’autres perquisitions avaient été menées simultanément dans des sociétés et au domicile de leurs dirigeants. “Tous les mails, documents et éléments de comptabilité” ont été saisis, a assuré Jordan Bardella. “L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice”, a-t-il ajouté, dénonçant un “acharnement judiciaire”. “Un prétexte pour fouiller mon bureau”, a encore affirmé celui qui pourrait devoir remplacer Marine Le Pen à la présidentielle de 2027 si celle-ci est déclarée inéligible l’an prochain par la Cour d’appel de Paris. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2024 notamment pour escroquerie commise au préjudice d’une personne publique. Elle porte principalement sur des prêts de particuliers au parti de Marine Le Pen pour financer sa campagne présidentielle de 2022 et les législatives qui ont suivi ainsi que les européennes de 2024, a indiqué le parquet de Paris.- Prêts de particuliers -Ces investigations doivent aussi “permettre de déterminer si ces campagnes ont été notamment financées” par des “surfacturations de prestations ou des facturations de prestations fictives” ayant été remboursées par la suite, a ajouté le parquet. “Soupçonner d’+exercice illégal de la profession de banquier+” nos militants – souvent âgés, honnêtes, engagés – qui prêtent au RN faute de banque prête à le faire, c’est une farce”, a estimé le président du parti. L’information judiciaire s’appuie sur un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour des prêts accordés par des particuliers au mouvement d’extrême droite.Ces prêts aux partis politiques par des particuliers sont autorisés, selon des conditions précises et avec un plafond, mais le RN est “le parti qui les a le plus utilisés”, avait expliqué le 1er juillet dernier le président de la CNCCFP, Christian Charpy.Ces dernières années, il a “concentré une forte majorité” de ce type d’emprunts: 613 en 2021 sur un total de 764 tous partis confondus, puis 425 en 2022 (sur un total de 492) et encore 96 en 2023 (sur un total de 123), selon ce responsable.Au total, le RN affichait fin 2023 plus de 20 millions d’encours à rembourser “auprès de personnes physiques”, le plus ancien remontant à 2007, au risque de passer pour des “dons déguisés”, avait souligné M. Charpy la semaine dernière.- “Secrets de fabrication” -Ces perquisitions alourdissent l’actualité judiciaire autour du RN.Mardi, le parquet européen a ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024 pour diverses irrégularités financières.Le 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée  à une peine de quatre ans d’emprisonnement, 100.000 euros d’amende et surtout cinq ans d’inéligibilité immédiate, qui pourraient lui barrer la route de l’Élysée en 2027. Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé qu’elle était au “cœur” d’un système de détournement de fonds publics mis en place pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, entre 2004 et 2016, pour un montant total de 4,4 millions d’euros.Elle a fait appel de cette condamnation et la cour d’appel s’est engagée à rendre sa décision à l’été 2026. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a par ailleurs rejeté mercredi la requête en urgence déposée la veille par Mme Le Pen afin de faire suspendre son inéligibilité immédiate, considérant que “l’existence d’un risque imminent d’atteinte irréparable à un droit protégé (…) n’est pas établie”, sans se prononcer sur le fond du dossier qui donnera lieu à un examen ultérieur.Toute la galaxie frontiste a repris mercredi l’argumentaire utilisé au moment de sa condamnation, criant au “harcèlement” et à la “peur” de voir le RN remporter la présidentielle. Il s’agissait “probablement de connaître nos secrets de fabrication et les futures stratégies pour les municipales, les législatives qui pourraient arriver et la présidentielle”, a avancé Laurent Jacobelli, le porte-parole du parti. Ces dernières années, plusieurs partis ont subi des perquisitions dans le cadre de diverses affaires judiciaires: le MoDem en 2017, La France insoumise en 2018 et Renaissance en 2022.

Le RN perquisitionné dans une enquête sur le financement de ses campagnes électorales

Une perquisition a eu lieu mercredi au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d’une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d’extrême droite en 2022 et 2024, une procédure “politique” a accusé Jordan Bardella. “Tout sera mis en oeuvre pour nous empêcher d’accéder au pouvoir”, s’est insurgé le président du RN lors d’un point presse au Parlement européen à Strasbourg, après avoir révélé cette perquisition. Celle-ci a démarré mercredi à 08H50, au siège du parti dans le XVIe arrondissement de la capitale et a été menée par “une vingtaine de policiers de la brigade financière” et “deux juges d’instruction”.Le parquet a précisé que d’autres perquisitions avaient été menées simultanément dans des sociétés et au domicile de leurs dirigeants. “Tous les mails, documents et éléments de comptabilité” ont été saisis, a assuré Jordan Bardella. “L’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes sont aujourd’hui entre les mains de la justice”, a-t-il ajouté, dénonçant un “acharnement judiciaire”. “Un prétexte pour fouiller mon bureau”, a encore affirmé celui qui pourrait devoir remplacer Marine Le Pen à la présidentielle de 2027 si celle-ci est déclarée inéligible l’an prochain par la Cour d’appel de Paris. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2024 notamment pour escroquerie commise au préjudice d’une personne publique. Elle porte principalement sur des prêts de particuliers au parti de Marine Le Pen pour financer sa campagne présidentielle de 2022 et les législatives qui ont suivi ainsi que les européennes de 2024, a indiqué le parquet de Paris.- Prêts de particuliers -Ces investigations doivent aussi “permettre de déterminer si ces campagnes ont été notamment financées” par des “surfacturations de prestations ou des facturations de prestations fictives” ayant été remboursées par la suite, a ajouté le parquet. “Soupçonner d’+exercice illégal de la profession de banquier+” nos militants – souvent âgés, honnêtes, engagés – qui prêtent au RN faute de banque prête à le faire, c’est une farce”, a estimé le président du parti. L’information judiciaire s’appuie sur un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour des prêts accordés par des particuliers au mouvement d’extrême droite.Ces prêts aux partis politiques par des particuliers sont autorisés, selon des conditions précises et avec un plafond, mais le RN est “le parti qui les a le plus utilisés”, avait expliqué le 1er juillet dernier le président de la CNCCFP, Christian Charpy.Ces dernières années, il a “concentré une forte majorité” de ce type d’emprunts: 613 en 2021 sur un total de 764 tous partis confondus, puis 425 en 2022 (sur un total de 492) et encore 96 en 2023 (sur un total de 123), selon ce responsable.Au total, le RN affichait fin 2023 plus de 20 millions d’encours à rembourser “auprès de personnes physiques”, le plus ancien remontant à 2007, au risque de passer pour des “dons déguisés”, avait souligné M. Charpy la semaine dernière.- “Secrets de fabrication” -Ces perquisitions alourdissent l’actualité judiciaire autour du RN.Mardi, le parquet européen a ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national au Parlement européen avant 2024 pour diverses irrégularités financières.Le 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée  à une peine de quatre ans d’emprisonnement, 100.000 euros d’amende et surtout cinq ans d’inéligibilité immédiate, qui pourraient lui barrer la route de l’Élysée en 2027. Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé qu’elle était au “cœur” d’un système de détournement de fonds publics mis en place pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, entre 2004 et 2016, pour un montant total de 4,4 millions d’euros.Elle a fait appel de cette condamnation et la cour d’appel s’est engagée à rendre sa décision à l’été 2026. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a par ailleurs rejeté mercredi la requête en urgence déposée la veille par Mme Le Pen afin de faire suspendre son inéligibilité immédiate, considérant que “l’existence d’un risque imminent d’atteinte irréparable à un droit protégé (…) n’est pas établie”, sans se prononcer sur le fond du dossier qui donnera lieu à un examen ultérieur.Toute la galaxie frontiste a repris mercredi l’argumentaire utilisé au moment de sa condamnation, criant au “harcèlement” et à la “peur” de voir le RN remporter la présidentielle. Il s’agissait “probablement de connaître nos secrets de fabrication et les futures stratégies pour les municipales, les législatives qui pourraient arriver et la présidentielle”, a avancé Laurent Jacobelli, le porte-parole du parti. Ces dernières années, plusieurs partis ont subi des perquisitions dans le cadre de diverses affaires judiciaires: le MoDem en 2017, La France insoumise en 2018 et Renaissance en 2022.

Domestic pressure mounts on Israel PM to end Gaza war

Benjamin Netanyahu might have expected better headlines on Wednesday from his high-profile talks with Donald Trump in Washington, as the US president pushes for an end to the Gaza war.But instead of plaudits, the Israeli prime minister faced mounting pressure to quickly wrap up the conflict back home, after five soldiers were killed in an ambush this week in the embattled Palestinian territory.Monday night’s losses came as Netanyahu was on an official visit to the United States to discuss a ceasefire and hostage release deal with Trump. But even as he said a deal could be reached, frustration is growing among large swathes of the public at the perceived stagnation of the war, the rising military losses and the lack of progress in releasing the remaining hostages.”It’s time to make history. Bring ALL the hostages home. End the war,” the Hostages and Missing Families Forum wrote in a post on Truth Social directly addressed to Trump. “After 642 days, one more day, or week, or month, or two months, won’t really make a difference,” added columnist Raanan Shaked. “There is still time. Go to Washington… Look busy, as you try to ‘bridge the gaps between the two sides’,” he wrote sarcastically in the Yediot Aharonot newspaper on Wednesday. Monday’s attack with improvised bombs came after seven soldiers were killed in their armoured vehicle on June 25, one of the deadliest attacks on Israeli forces in 21 months of war. Since Israel launched a ground operation in Gaza in October 2023, 450 Israeli soldiers have been killed in the territory, according to an AFP tally based on army figures.- ‘Fear of Netanyahu’ -Public appeals to end the conflict have been issued on an almost daily basis by Netanyahu’s opponents.In the latest rally on Monday, scores of protesters gathered outside the US embassy brach office in Tel Aviv, urging Trump to force an end to the war and bring all the Israeli hostages home.”For the soldiers, for their families, for the hostages, for the State of Israel: This war must be ended,” tweeted opposition leader Yair Lapid on Tuesday, following the announcement of the latest military losses.The ruling coalition, however, has mostly endorsed Netanyahu’s policy of pursuing military operations in Gaza until “Hamas’s military and governing capabilities are eliminated”, which he restated to reporters at the White House on Tuesday evening.The unanimous backing of his coalition partners, however, may not reflect the will of their voters. The majority of the Israeli public supports ending the war in Gaza, according to Gideon Rahat, a political science professor at the Hebrew University of Jerusalem.The continuation of the war is the will of a “minority leading the country”, he told AFP. That minority is composed of hardliners, led by far-right ministers Itamar Ben Gvir and Bezalel Smotrich, who can be “more extreme than their own voters”, Rahat maintained.The bulk of Likud legislators, the mainstream right-wing party led by Netanyahu which holds over one quarter of the seats in the Israeli parliament, “don’t dare to talk because they are afraid of Netanyahu”, he added. Lately, however, at least one voice opposing the war has emerged from inside the coalition. The deaths of the seven soldiers sparked rare criticism of the war effort by a prominent lawmaker from the ultra-Orthodox United Torah Judaism party, a partner in Netanyahu’s coalition.”I still don’t understand why we are fighting there… Soldiers are getting killed all the time,” Moshe Gafni said on Tuesday.The war broke out after Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,680 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.

La directrice générale du réseau social X, Linda Yaccarino, démissionne

La directrice générale du réseau social X, Linda Yaccarino, a annoncé mercredi qu’elle allait quitter ses fonctions, sans préciser les raisons de son départ, alors qu’une nouvelle polémique secoue la plateforme d’Elon Musk autour de son assistant IA Grok.Tout juste deux ans après avoir pris la tête de l’entreprise, la dirigeante s’est dite “immensément reconnaissante” envers le milliardaire “pour sa confiance” dans un message sur X, ajoutant être “incroyablement fière” du travail réalisé, notamment selon elle dans la “protection de la liberté d’expression”.”Merci pour tes contributions”, lui a sobrement répondu Elon Musk.Le patron de Tesla et SpaceX avait embauché cette figure américaine des médias six mois après avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars. La valeur de la plateforme avait chuté à 20 milliards sur la même période, sous l’effet des mesures du nouveau propriétaire – licenciement de deux tiers des employés, retour de personnalités controversées, bouleversement du système d’authentification des comptes, etc – qui avaient fait plonger la confiance des utilisateurs et des annonceurs.”Je lui suis profondément reconnaissante de m’avoir confié la responsabilité de défendre la liberté d’expression, de redresser l’entreprise et de transformer X en une application universelle”, a déclaré Linda Yaccarino.Elon Musk n’a cependant jamais vraiment cédé le contrôle du réseau social, dont il s’est largement servi pour faire campagne pour Donald Trump l’année dernière, puis pour dénigrer le président des Etats-Unis et des élus républicains, jusqu’à annoncer le lancement de son propre parti ce weekend, “parti de l’Amérique”.”Linda Yaccarino est restée en fonction plus longtemps que beaucoup ne l’avaient anticipé”, a commenté Jasmine Enberg, de Emarketer.”Confrontée à un propriétaire imprévisible, qui ne s’est jamais complètement retiré de la direction et qui continue d’utiliser la plateforme comme son mégaphone personnel, elle a dû tenter de gérer l’entreprise tout en éteignant régulièrement des incendies”, a détaillé l’analyste, évoquant un “possible point de rupture dans leur relation”.- “Réputation” -En 2023, Elon Musk a ajouté Grok, rival de ChatGPT et produit de sa start-up d’intelligence artificielle (IA) xAI, à la plateforme. L’assistant IA suscite régulièrement de nouvelles polémiques avec des propos controversés, notamment racistes, car ses paramètres sont intentionnellement plus souples que ceux des autres principaux modèles d’IA générative, qui font de la “censure” selon le milliardaire et ses fans.Mardi, aiguillonné par des utilisateurs, Grok a notamment formulé des réponses faisant l’éloge d’Adolf Hitler, entraînant des réactions indignées de nombreuses ONG.xAI a fusionné avec X en mars lors d’une opération valorisant xAI à 80 milliards de dollars et le réseau social à 33 milliards de dollars.Avant X, Linda Yaccarino a passé douze ans chez NBCUniversal,  filiale du câblo-opérateur Comcast, où elle a contribué à unifier l’ensemble des médias du groupe au sein d’une même plateforme publicitaire, pour simplifier l’offre aux annonceurs. Pendant son mandat, X a lancé plusieurs nouvelles fonctionnalités, notamment Community Notes, un système de vérification des faits participatif, et a annoncé le développement de “X Money”, un service financier s’inscrivant dans la vision d’Elon Musk de transformer la plateforme en une “application universelle”.”Dans une certaine mesure, Yaccarino a rempli la mission pour laquelle elle avait été recrutée: on s’attend à ce que l’activité publicitaire de X renoue avec la croissance en 2025, après avoir été réduite de plus de moitié entre 2022 et 2023″, a indiqué Jasmine Enberg.Mais la dirigeante n’a pas selon elle “réussi à rétablir la réputation de la plateforme auprès des annonceurs”.”Je suis extrêmement fière de l’équipe de X – le redressement historique que nous avons accompli ensemble est tout simplement remarquable”, a affirmé l’ex-directrice générale mercredi.Elle a promis de continuer à soutenir ses anciens collègues “dans la suite de cette aventure pour continuer à changer le monde”.

La directrice générale du réseau social X, Linda Yaccarino, démissionne

La directrice générale du réseau social X, Linda Yaccarino, a annoncé mercredi qu’elle allait quitter ses fonctions, sans préciser les raisons de son départ, alors qu’une nouvelle polémique secoue la plateforme d’Elon Musk autour de son assistant IA Grok.Tout juste deux ans après avoir pris la tête de l’entreprise, la dirigeante s’est dite “immensément reconnaissante” envers le milliardaire “pour sa confiance” dans un message sur X, ajoutant être “incroyablement fière” du travail réalisé, notamment selon elle dans la “protection de la liberté d’expression”.”Merci pour tes contributions”, lui a sobrement répondu Elon Musk.Le patron de Tesla et SpaceX avait embauché cette figure américaine des médias six mois après avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars. La valeur de la plateforme avait chuté à 20 milliards sur la même période, sous l’effet des mesures du nouveau propriétaire – licenciement de deux tiers des employés, retour de personnalités controversées, bouleversement du système d’authentification des comptes, etc – qui avaient fait plonger la confiance des utilisateurs et des annonceurs.”Je lui suis profondément reconnaissante de m’avoir confié la responsabilité de défendre la liberté d’expression, de redresser l’entreprise et de transformer X en une application universelle”, a déclaré Linda Yaccarino.Elon Musk n’a cependant jamais vraiment cédé le contrôle du réseau social, dont il s’est largement servi pour faire campagne pour Donald Trump l’année dernière, puis pour dénigrer le président des Etats-Unis et des élus républicains, jusqu’à annoncer le lancement de son propre parti ce weekend, “parti de l’Amérique”.”Linda Yaccarino est restée en fonction plus longtemps que beaucoup ne l’avaient anticipé”, a commenté Jasmine Enberg, de Emarketer.”Confrontée à un propriétaire imprévisible, qui ne s’est jamais complètement retiré de la direction et qui continue d’utiliser la plateforme comme son mégaphone personnel, elle a dû tenter de gérer l’entreprise tout en éteignant régulièrement des incendies”, a détaillé l’analyste, évoquant un “possible point de rupture dans leur relation”.- “Réputation” -En 2023, Elon Musk a ajouté Grok, rival de ChatGPT et produit de sa start-up d’intelligence artificielle (IA) xAI, à la plateforme. L’assistant IA suscite régulièrement de nouvelles polémiques avec des propos controversés, notamment racistes, car ses paramètres sont intentionnellement plus souples que ceux des autres principaux modèles d’IA générative, qui font de la “censure” selon le milliardaire et ses fans.Mardi, aiguillonné par des utilisateurs, Grok a notamment formulé des réponses faisant l’éloge d’Adolf Hitler, entraînant des réactions indignées de nombreuses ONG.xAI a fusionné avec X en mars lors d’une opération valorisant xAI à 80 milliards de dollars et le réseau social à 33 milliards de dollars.Avant X, Linda Yaccarino a passé douze ans chez NBCUniversal,  filiale du câblo-opérateur Comcast, où elle a contribué à unifier l’ensemble des médias du groupe au sein d’une même plateforme publicitaire, pour simplifier l’offre aux annonceurs. Pendant son mandat, X a lancé plusieurs nouvelles fonctionnalités, notamment Community Notes, un système de vérification des faits participatif, et a annoncé le développement de “X Money”, un service financier s’inscrivant dans la vision d’Elon Musk de transformer la plateforme en une “application universelle”.”Dans une certaine mesure, Yaccarino a rempli la mission pour laquelle elle avait été recrutée: on s’attend à ce que l’activité publicitaire de X renoue avec la croissance en 2025, après avoir été réduite de plus de moitié entre 2022 et 2023″, a indiqué Jasmine Enberg.Mais la dirigeante n’a pas selon elle “réussi à rétablir la réputation de la plateforme auprès des annonceurs”.”Je suis extrêmement fière de l’équipe de X – le redressement historique que nous avons accompli ensemble est tout simplement remarquable”, a affirmé l’ex-directrice générale mercredi.Elle a promis de continuer à soutenir ses anciens collègues “dans la suite de cette aventure pour continuer à changer le monde”.

L’Etat réforme le DPE en faveur de l’électricité et fait disparaître 850.000 passoires énergétiques

Le diagnostic de performance énergétique (DPE), principal outil de la rénovation énergétique des bâtiments, va à nouveau être modifié pour devenir plus favorable aux chauffages électriques, a annoncé le Premier ministre mercredi, une décision mal accueillie par les associations de consommateurs.  Cette réforme devrait faire sortir de la catégorie de passoire énergétique 850.000 habitations, sur les 5,8 millions de logements classés F ou G au DPE, selon le gouvernement qui base son évaluation sur la plateforme de données de l’Agence de l’environnement (Ademe).  Dans le détail, c’est le coefficient de conversion de l’électricité, qui sert à calculer l’énergie réellement consommée, qui va changer, pour passer de 2,3 actuellement à 1,9.Teoman Bakoglu, délégué général adjoint de la Fédération des industries électriques (FIEEC), a souligné qu’il ne s’agissait pas d’un nouvel avantage, mais de “la suppression partielle d’un handicap imposé à tort”.L’actualisation d’un DPE existant sera possible gratuitement via la plateforme de l’Ademe, sans faire appel à nouveau à un diagnostiqueur et il n’y aura pas de réévaluation négative des DPE existants, a précisé à l’AFP le ministère chargé du Logement. La bascule pourra permettre de gagner au maximum un cran sur l’échelle de notes, qui va de A (la meilleure) à G (la plus médiocre). Matignon affirme dans un communiqué que cette “évolution permettra de mieux refléter la réalité du mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire, et de corriger une inégalité de traitement pénalisant jusqu’ici les logements chauffés à l’électricité”. Le gaz naturel bénéficie d’un coefficient de 1, plus avantageux que l’électricité.- “Passoires et bouilloires” -“Cette décision permettra par ailleurs de cibler plus efficacement les aides à la rénovation énergétique sur les logements chauffés aux énergies fossiles”, avance Matignon, alors que le gouvernement avait dit en juin vouloir changer les règles d’attribution de ces aides MaPrimeRénov’ et les recentrer sur les logements les plus énergivores. Nicolas Goldberg, expert en énergie chez Colombus Consulting, explique que “cette modification évite à certains logements de moins de 40 m² d’être classés comme des passoires thermiques parce qu’ils sont à l’électricité, alors qu’ils ne l’auraient pas été s’ils avaient été chauffés au gaz”.Par conséquent, 14% des logements à étiquette F ou G “ne seront plus des passoires, sans même faire des travaux, c’est magnifique”, a ironisé auprès de l’AFP David Rodrigues, responsable juridique de l’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie). Ruben Arnold, dirigeant de KRNO, start-up d’analyse de la fiabilité des DPE, dénonce lui “une énième réforme mal pensée, mal préparée, et totalement arbitraire”, qui “affaiblit de manière perverse le dispositif”. KRNO estime par ailleurs que le nombre de 850.000 passoires énergétiques en moins est largement surévalué.Dans une lettre ouverte, une coalition de 16 organisations, dont des associations écologistes et de protection des consommateurs, demande au Premier ministre de renoncer à cette réforme dont les “premiers perdants” seraient “bien entendu les locataires, souvent précaires, de passoires et bouilloires thermiques”.- Insuffisant pour certains -La nouvelle est en revanche saluée par Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), qui aurait cependant voulu voir coefficient descendre jusqu’à 1,5. Mathieu Darnaud, président des sénateurs Les Républicains, juge lui la réforme “largement insuffisante” et demande “une équité entre les Français qui utilisent l’électricité et les autres, qui se chauffent au gaz” par exemple.Pour David Rodrigues, ce changement de calcul du DPE “n’est ni plus ni moins qu’un positionnement politique pour favoriser l’électricité et le nucléaire, et un cadeau fait aux bailleurs et aux professionnels qui demandaient depuis des années un allègement des contraintes”.La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher s’est félicitée de cette décision, qu’elle qualifie de “signal fort en faveur de l’électrification des logements”.La modification du DPE devrait être effective au 1er janvier 2026. Une attente incompréhensible pour Loïc Cantin, qui craint que cela bloque le marché immobilier pour le reste de l’année. “On ne va pas vendre maintenant un appartement F ou louer un appartement G alors qu’il pourrait changer d’étiquette au 1er janvier 2026”, a-t-il expliqué. Les logements classés F ou G se vendent en moyenne 15% moins cher que les logements classés D, selon une étude de la plateforme SeLoger.