ICC sentences Timbuktu war criminal to 10 yearsWed, 20 Nov 2024 14:01:37 GMT

The International Criminal Court on Wednesday sentenced a jihadist police chief to 10 years in jail for war crimes and crimes against humanity committed during a reign of terror in the fabled Malian city of Timbuktu.ICC judges had convicted Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, 47, in June for crimes including torture …

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Réforme des retraites: gauche et RN marquent un premier point sur le chemin de l’abrogation

La gauche, soutenue par le RN, a marqué mercredi un premier point dans son combat pour abroger la très décriée réforme des retraites, avec l’adoption en commission parlementaire d’un texte ramenant l’âge de départ à 62 ans, un nouveau coup dur pour le gouvernement souvent malmené à l’Assemblée.”Immense victoire !”, s’est enthousiasmée après le vote la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot. Le texte, présenté par le groupe LFI dans le cadre de sa “niche” parlementaire, a été approuvé par 35 voix (celles de la gauche et du Rassemblement national), contre 16 (venues des rangs du centre et de la droite). Il sera examiné le 28 novembre dans l’hémicycle.La réforme, adoptée en 2023 sous le gouvernement d’Elisabeth Borne pour porter l’âge de départ à 64 ans, était “injuste démocratiquement et socialement, et inefficace économiquement”, a plaidé le rapporteur (LFI) du texte, Ugo Bernalicis.Le Rassemblement national, qui avait présenté fin octobre une proposition similaire – mais que la gauche n’avait pas soutenue -, a voté pour le texte. C’est “le même que le nôtre, et nous, nous ne sommes pas sectaires”, a argumenté Thomas Ménagé (RN).La proposition approuvée mercredi touche non seulement à l’âge de départ (c’est-à-dire à la réforme Borne), mais également à la durée de cotisation: celle-ci est ramenée de 43 à 42 annuités, ce qui revient à abroger également la réforme portée en 2013 par la ministre socialiste Marisol Touraine pendant le quinquennat de François Hollande.Un amendement, présenté par les centristes du groupe Liot pour préserver la réforme Touraine, a été rejeté. Les socialistes, qui auraient préféré conserver cette réforme de 2013, ont décidé d’approuver le texte global malgré tout.- “Pas de cadeau!” -Les représentants de la coalition gouvernementale, de leur côté, ont mis en garde contre un texte “pas sérieux” ou “irresponsable”. “Il faut être honnête vis-à-vis des Français: si cette réforme des retraites est abrogée, certes ils pourront partir” plus tôt, “mais avec une retraite beaucoup plus basse”, a ainsi argumenté la députée macroniste Stéphanie Rist.Après cette première victoire d’étape pour la gauche et le RN, tous les yeux sont désormais tournés vers le 28 novembre, jour où le texte sera examiné dans l’hémicycle. Dans cette optique, la droite et le centre continuent de soupeser leur stratégie, selon un député de la coalition Barnier. “Certains plaident pour ne pas aller au vote” en séance, en défendant des centaines d’amendements, pour ralentir les débats et empêcher le vote du texte dans les temps impartis, mais la tactique pourrait être “dangereuse en termes d’image”, estime un élu.”On ne va rien lâcher, pas de cadeau!”, anticipe un autre cadre macroniste, qui plaide pour cette stratégie d’obstruction, conscient que l’ex-majorité n’a de toute façon pas grand chose à perdre sur ce dossier, où elle assume depuis longtemps une position qu’elle sait impopulaire. Au-delà de la date clé du 28 novembre, la gauche affirme être en mesure de porter cette proposition d’abrogation jusqu’au bout: elle a déjà prévu de l’inscrire à l’ordre du jour du Sénat le 23 janvier, à l’occasion d’une niche communiste, puis en deuxième lecture à l’Assemblée le 6 février, cette fois dans un créneau dédié aux écologistes.L’abrogation n’a cependant aucune chance d’aboutir au Sénat, où la majorité de droite et du centre avait approuvé la réforme Borne en 2023. Le texte des Insoumis pourrait même y être jugé irrecevable avant d’être soumis au vote, en raison de la trop grosse charge qu’il ferait peser sur les finances publiques. Cela avait été le cas au printemps, où une proposition d’abrogation du groupe socialiste avait été retoquée par la commission des Finances, pour ce motif.

Dans le Gard, des “mairies fermées” contre les coupes exigées par le gouvernement

Sur le répondeur de la commune de Cendras dans le Gard, le message tourne en boucle: “La mairie participe à l’opération +Mairie fermée+ pour protester (…) contre des propositions visant à raboter de plus de cinq milliards d’euros les dotations aux collectivités territoriales”.A l’appel de l’association des maires ruraux, une cinquantaine de communes du Gard (sud-est de la France), dont Cendras, 1.600 habitants, ont fermé leurs portes de mardi à jeudi, le temps du congrès des maires de France réuni à Paris.Leur objectif ? Clamer haut et fort leur opposition aux économies de cinq milliards d’euros qu’exige d’elles le gouvernement pour le budget 2025 afin de réduire le déficit public.”L’accueil du public ne sera donc pas assuré durant la durée de l’opération. Vos élus se mobilisent pour défendre votre commune”, précise le message sur le répondeur de ces localités.”L’idée de nous faire porter la responsabilité de la dette me met en colère. Dans nos mairies, nos budgets sont à l’équilibre. Nous sommes comme un ménage, on ne dépense pas ce que l’on n’a pas”, explique à l’AFP le maire de Cendras et président de l’association des maires ruraux du Gard, Sylvain André.”Nos moyens ont déjà été réduits, le coût de l’énergie nous a coûté cher”, poursuit-il.”Par ailleurs, les régions, les départements vont aussi perdre des dotations. Tout cela additionné, on n’en peut plus”, lâche l’édile.Une exaspération partagée dans le Sud-Est par le maire de la deuxième ville de France, Marseille.”Je suis très inquiet de ce que nous propose le gouvernement dans son projet de loi de finances. Si c’est appliqué je vais vous expliquer simplement ce qui va se passer dans ma ville. Pour Marseille, la première année, en 2025, c’est moins 50 millions d’euros”, a déclaré mercredi sur France Inter Benoît Payan.”C’est l’intégralité du salaire de mes policiers municipaux, c’est l’intégralité de ma cantine scolaire tous les midis et c’est une école l’année prochaine” qu’on ne pourrait pas rénover, a-t-il ajouté.”On ne veut pas couper ces dépenses-ci, mais cela donne une idée de l’impact de ce que demande le gouvernement”, a indiqué la mairie à l’AFP, précisant que la ville compte 550 policiers municipaux et sert 55.000 repas par jour aux enfants marseillais.Et M. Payan de se dire solidaire des maires ruraux. Son collègue de Cendras, lui, met en garde: “Toutes ces mesures tombent à une période de réflexion des maires de repartir en 2026 ou pas. Il n’y a pas mieux pour nous décourager”.

‘Kidnapped’ Uganda opposition figure Besigye appears in military courtWed, 20 Nov 2024 12:07:23 GMT

Leading Ugandan opposition figure Kizza Besigye appeared in a military court in Kampala on Wednesday after his reported abduction in neighbouring Kenya.The manner of Besigye’s detention has caused an uproar, with concerns over Kenya’s role and the heightened crackdown on the opposition in Uganda.Besigye, 68, was brought to the General Court Martial in handcuffs and under …

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Stock markets gain, dollar higher before Nvidia earnings

Major European and Asian stock markets mostly gained and the dollar firmed against main rivals Wednesday following a positive lead from Wall Street, as all eyes turned to upcoming results from artificial-intelligence giant Nvidia.London was up 0.2 percent in late morning deals as a 20-percent surge in the share price of accounting-software group Sage following strong earnings and outlook helped offset news of a fresh jump to UK inflation.Traders were keenly awaiting Wednesday’s release of earnings from US chip behemoth Nvidia, which many see as a bellwether of the tech sector and artificial-intelligence demand that have helped power Wall Street to multiple record-highs this year.They were assessing also the prospect of an escalation in the Russia-Ukraine war, Donald Trump’s second presidency and the outlook for US interest rates.”One of the most highly anticipated days of the earnings season, if not the most, the Nvidia earnings day, is finally here,” noted Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.”It’s hard to say that good results will lead to a good market reaction. Last quarter, the blowout results and solid outlook weren’t necessarily enough to boost the share price after the earnings announcement,” she added.Investors are treading carefully this week amid uncertainty after Trump’s re-election and as he picks his cabinet, with several China hawks up for key positions fanning worries of another trade war between the economic superpowers.The tycoon has pledged to ramp up tariffs on imports, with China particularly in his sights, but observers warn that such a move — along with planned tax cuts — could relight still stubborn inflation.That has dampened hopes for several interest-rate cuts next year from the US Federal Reserve.Meanwhile, the war in Ukraine has burst back into the thoughts of traders as Moscow vowed to react “accordingly” after saying Kyiv had fired its first US-made long-range missile into Russian territory.Washington this week said it had cleared Kyiv to use the US-supplied Army Tactical Missile System against military targets inside Russia — a long-standing Ukrainian request.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said the attack showed Western countries wanted to “escalate” the conflict, adding that “we will be taking this as a qualitatively new phase of the Western war against Russia”.President Vladimir Putin signed a decree Tuesday lowering the threshold for using nuclear weapons, which the White House, Britain and the European Union called “irresponsible”.Despite worries over the conflict, the S&P 500 and Nasdaq rose for a second straight session in New York on Tuesday.- Key figures around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,110.52 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,246.75Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 19,121.09Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,352.34 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 19,705.01 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,367.99 (close)New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 43,268.94 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0549 from $1.0599 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2661 from $1.2682Dollar/yen: UP at 155.81 yen from 154.67 yenEuro/pound: DOWN at 83.33 pence from 83.54 penceBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $73.53 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $69.50 per barrel

Besigye kidnapping: Uganda president’s doctor turned rivalWed, 20 Nov 2024 11:08:31 GMT

Leading Ugandan opposition figure Kizza Besigye has been arrested multiple times, pepper-sprayed, faced spurious charges of rape and treason, and once fled the country in fear of his life.The one-time close ally of President Yoweri Museveni fell out of favour with the iron-fisted strongman more than two decades ago and has become one of his …

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Nouvelle-Calédonie: les loyalistes défendent une “fédération territoriale”

Le mouvement loyaliste de Nouvelle-Calédonie a présenté mercredi son projet de fédéralisme territorial, au sein de la République, en vue de la reprise prochaine des discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel français du Pacifique sud.La Nouvelle-Calédonie a été meurtrie par six mois de tensions insurrectionnelles qui ont coûté la vie à 13 personnes et fait des milliards d’euros de dégâts. Cet épisode a coïncidé avec l’adoption par l’Assemblée nationale d’un projet de réforme constitutionnelle, aujourd’hui abandonnée, à laquelle les indépendantistes étaient farouchement opposés.Dans la foulée de la visite des présidents des deux chambres du Parlement sur l’archipel en novembre, les loyalistes, regroupant plusieurs partis non indépendantistes radicaux, ont tenu à “clarifier leur position” avant la reprise des discussions, a précisé Sonia Backès, la cheffe de file de cette coalition qui prévoit de fusionner en début d’année 2025, “avec un nom et un projet dessiné clairement”. Le parti portera cette idée de “fédération territoriale” qu’avait formulé Dick Ukeiwé en janvier 1985 dans un discours prononcé devant le Sénat où siégeait ce proche du leader loyaliste Jacques Lafleur, qui signera en 1988 avec l’indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou les accords de Matignon.”Ses principes sont au nombre de trois: le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans l’ensemble français, l’unité du territoire et la reconnaissance de la diversité et la personnalité de toutes les parties du territoire”, a détaillé Marie-Laure Ukeiwé, fille de Dick Ukeiwé et militante loyaliste.Pour Nicolas Metzdorf, député de la première circonscription, cette vision correspond aux accords de Matignon-Oudinot qui s’inscrivaient dans la “volonté de prendre en compte la diversité de la Nouvelle-Calédonie et sa population”.”Il y a deux légitimités, il faut que chacune puisse exercer le pouvoir et donc appliquer ses règles à travers des politiques publiques dans son espace géographique”, a ajouté M. Metzdorf.Le parti non-indépendantiste modéré “Calédonie ensemble” a réagi dans un communiqué en disant ne soutenir “aucun projet de +fédération territoriale+”. D’après lui, le “consensus à construire” doit “concilier les aspirations à la souveraineté externe (…) sans remettre en cause le lien avec la France, et l’ambition d’une souveraineté interne plus affirmée (…) sans porter atteinte à l’unité du pays”.Aucun calendrier ni modalité n’ont encore été définis pour la reprise des négociations. L’Union calédonienne, principal parti indépendantiste, a toutefois précisé qu’il ne pourrait s’engager à reprendre le dialogue qu’après la tenue de son congrès, de vendredi à dimanche, et celui du FLNKS, dont la date n’est pas encore fixée.