Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza

Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu’il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.L’émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours.Le président américain avait annoncé qu’il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahu, après un précédent entretien la veille. “Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l’on trouve une solution”, avait-il déclaré. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza

Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu’il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.L’émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours.Le président américain avait annoncé qu’il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahu, après un précédent entretien la veille. “Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l’on trouve une solution”, avait-il déclaré. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

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Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

El Salvador says US has jurisdiction over detained migrants

El Salvador has said that the United States has legal jurisdiction over deported migrants being held in the Central American country, court documents show.The assertion clashes with the Trump administration’s claims that it has no authority to bring back the migrants jailed in El Salvador’s maximum security CECOT prison as they are no longer in US custody.Lawyers for Venezuelans held in the prison submitted the statements as evidence in a US court on Monday in another case challenging President Donald Trump’s immigration crackdown.Responding to questions from a UN working group on enforced disappearances, El Salvador said its actions were limited to making prison facilities available for people detained within the scope of the justice system and law enforcement activities of another state.”In this context, the jurisdiction and legal responsibility for these persons lie exclusively with the competent foreign authorities,” it said. In mid-March, Trump sent 238 Venezuelans and 23 Salvadorans from the United States to the CECOT prison in El Salvador. The Trump administration invoked an obscure wartime law to justify the removal of the Venezuelans, accusing them of being members of the Tren de Aragua gang. The deportations sparked protests after the US government refused to bring back a Salvadoran man, Kilmar Abrego Garcia, who had been wrongly deported.The United States claimed lack of jurisdiction until Abrego Garcia was returned in June and arrested for human trafficking, a crime he denies. His lawyers claim he was tortured in prison in El Salvador. El Salvador has agreed to imprison expelled migrants in exchange for six million dollars, according to the White House. The US Supreme Court urged the government to respect due process because migrants have the right to challenge expulsions.

US scraps shoe removal at airport screening

Passengers at US airports will no longer have to remove their shoes to pass through security under a new policy unveiled Tuesday, 20 years after the requirement was introduced.Homeland Security Secretary Kristi Noem announced the change to Transportation Security Administration (TSA) rules at a news conference at Washington’s Ronald Reagan National Airport.Passengers at US airports have been required to take off shoes during screenings since 2006, five years after the arrest of “Shoe Bomber” Richard Reid, who had explosives hidden in his footwear onboard.”In those 20 years since that policy was put in place, our security technology has changed dramatically. It’s evolved. TSA has changed. We have a multi-layered whole of government approach now to security,” Noem said.”We are very confident that we can continue to provide hospitality to folks and for American travelers and for those visiting our country, while maintaining the same standard of security for passengers and for our homeland,” she added.Reid, a member of Al-Qaeda, was overpowered by other passengers as he tried to light a fuse on his shoes on an American Airlines flight from Paris to Miami in December 2001.Reid pleaded guilty to terrorism and other charges and is serving a life sentence at a maximum security prison in Colorado.TSA said in a statement on the shoe policy change that other security measures will remain in place.”Other aspects of TSA’s layered security approach will still apply during the TSA checkpoint process. For example, passengers subject must still clear identity verification, Secure Flight vetting, and other processes,” it said.Past attacks — both successful and thwarted — have led to a raft of new airport security measures in recent decades, especially following the September 11, 2001 attacks, in which hijackers flew passenger jets into the Twin Towers in New York as well as the Pentagon.In 2006, British authorities announced they had foiled a terror plot that aimed to blow up several planes in mid-air simultaneously with liquid explosives. Since then, tough restrictions have applied to liquids and gels, such as toothpaste.And electronics have also come in for additional screening in a bid to head off attacks, with passengers required to remove laptops from bags, for instance.

Major US teachers union teams up with AI giants

The second biggest teachers union in the United States unveiled a groundbreaking partnership Tuesday with AI powerhouses Microsoft, OpenAI, and Anthropic to develop a comprehensive training program helping educators master artificial intelligence.”Teachers are facing huge challenges, which include navigating AI wisely, ethically and safely,” said Randi Weingarten, president of the American Federation of Teachers during a press conference in New York.”In the absence of rules of the game and guardrails (from the US government)…we are working with these partners so that they understand the commitment we have to our students,” she added. The AFT represents 1.8 million members across the United States, from kindergarten through high school.The announcement came as generative AI has already begun reshaping education, with students using tools like ChatGPT for everything from essay writing to homework help. Meanwhile, teachers grapple with questions about academic integrity, plagiarism, and how to adapt traditional teaching methods.The AI giants are investing a total of $23 million in creating a New York training center to guide teachers through generative AI learning. Microsoft is contributing $12.5 million, OpenAI $10 million, and Anthropic $500,000. The five-year initiative won’t develop new AI interfaces but intends to familiarize teachers with existing tools.”What we’re saying to the world and to teachers across the country is you now have a place, you now have a home, a place where you can come and co-create and understand how to harness this tool to make your classroom the best classroom it possibly can be,” said Gerry Petrella, Microsoft’s general manager for US public policy.The National Academy for AI Teaching will launch its training program this fall, aiming to serve 400,000 people over five years. Microsoft staff are already participating in a tech refresher session this week. AFT affiliates include the United Federation of Teachers (UFT), which represents about 200,000 New York teachers.UFT President Michael Mulgrew drew parallels between AI and social media, which generated excitement at launch but proved to be “a dumpster fire,” in his view. “We’re all very skeptical, but we also are very hopeful,” he added.

Texas floods: Misinformation across political spectrum sows confusion

Following deadly floods in Texas, misinformation from both left- and right-wing users was roiling social media, with liberals baselessly blaming staffing cuts at US weather agencies for flawed warning systems and conservatives ramping up conspiracy theories.The catastrophic floods over the weekend have left more than a 100 people dead, including more than two dozen girls and counselors at a riverside summer camp, with rescuers racing on Tuesday to search for dozens of people still missing.Multiple left-leaning accounts on the platform X peddled the unfounded claim that staffing cuts at the National Weather Service (NWS) by President Donald Trump’s administration had “degraded” its forecasting ability.While the NWS, like other agencies, has experienced deep staffing and budget cuts under the Trump administration, experts say its forecasters rose to the challenge despite the constraints.”There have been claims that (weather agencies) did not foresee catastrophic (Texas) floods — but that’s simply not true,” Daniel Swain, a climate scientist at the University of California Agriculture and Natural Resources, wrote on Bluesky.”This was undoubtedly an extreme event but messaging rapidly escalated beginning (around) 12 (hours) prior…Locations that flooded catastrophically had at least 1-2+ hours of direct warning from NWS.”There were 22 warnings from the NWS for Kerr County and the Kerrville area, which experienced the worst flooding, according to a CBS News analysis.”This truly was a sudden & massive event and occurred at worst possible time (middle of the night). But (the) problem, once again, was not a bad weather prediction: it was one of ‘last mile’ forecast/warning dissemination,” Swain wrote.Meanwhile, right-wing conspiracy theorists on social media falsely claimed that the government caused the flooding through cloud seeding, an artificial technique that stimulates rainfall.Multiple experts have said that such weather-modification technologies were not responsible for the Texas floods.The misinformation echoes past conspiracy theories, including claims that weather manipulation by the government caused Hurricane Milton — which struck Florida’s Gulf Coast last year — and that cloud seeding efforts were behind last year’s flooding in Dubai.- ‘Classic tale of misinformation’ -“False claims from both the left and right have spread widely on social media following the catastrophic floods in Texas,” Sarah Komar and Nicole Dirks from the disinformation watchdog NewsGuard wrote in a report that debunked several falsehoods.  “When extreme weather events occur, conspiracy theories about humans creating or controlling them often soon follow.”Following natural disasters, misinformation often surges across social media — fueled by accounts from across the political spectrum –- as many platforms scale back content moderation and reduce their reliance on human fact-checkers.Traditional media outlets were not immune to misinformation swirling on the internet.”Like other disasters before it, the (Texas) floods had attracted fast-spreading misinformation and served as a warning about the vigilance required of journalists during emotionally charged news events,” said the nonprofit media institute Poynter.Kerr County Lead, a local outlet, was forced to retract a false story about the miracle rescue of two girls who clung to a tree in the floods. The story first surfaced in social media posts that quickly went viral, but a local official said the reports were “100% inaccurate.””Like everyone, we wanted this story to be true, but it’s a classic tale of misinformation that consumes all of us during a natural disaster,” Louis Amestoy, Kerr County Lead’s editor, wrote in a note to readers on Sunday.”Unfortunately, the story is not true and we are retracting it.”