MLS: Messi se défile du All-Star Game et risque une sanction

Lionel Messi s’est retiré au dernier moment du All-Star Game mercredi et risque une sanction, selon les statuts de la MLS, même si la ligue nord-américaine reste prudente sur la marche à suivre envers la superstar argentine.Messi et son coéquipier de l’Inter Miami Jordi Alba devaient être titulaires à Austin pour ce match de gala avec une sélection de joueurs de la MLS, qui a finalement battu la formation de la ligue mexicaine (3-1).Mais mercredi matin, Miami a informé la ligue que ni Messi ni Alba ne participeraient à la rencontre, sans fournir de raison claire.Selon le règlement de la MLS, les joueurs convoqués au All-Star Game doivent y participer, sauf en cas de blessure ou de motif valable. À défaut, ils s’exposent à une suspension d’un match en championnat. Messi pourrait ainsi manquer la rencontre contre le FC Cincinnati ce week-end.Interrogé sur la situation, le commissaire de la MLS Don Garber est resté évasif: “Tout ce qui concerne le week-end prochain, nous n’en parlerons pas aujourd’hui” (mercredi).”Le match n’a lieu que ce week-end, et nous n’avons pas besoin de répondre à ça. Nous sommes en train de gérer ce processus au moment même où je vous parle”, a-t-il éludé.Bien que Messi, 38 ans, ait semblé en pleine forme le week-end dernier, marquant un doublé contre les New York Red Bulls, Garber a rappelé que l’Argentin et l’Inter Miami avaient eu récemment un calendrier très intense, entre MLS et Coupe du monde des clubs.”En même temps, nous avons un règlement, a-t-il dit. Et nous devons aussi le respecter. On aurait adoré avoir Leo ici, ainsi que tous les joueurs sélectionnés”.”On aurait dû le savoir plus tôt”, a-t-il ajouté.L’incertitude sur la participation de Messi planait depuis le week-end précédent, lorsque l’entraîneur de l’Inter Miami, Javier Mascherano, avait déclaré qu’il préférerait qu’ils se reposent.

Jeux vidéo: les studios indépendants veulent surfer sur le succès de la Switch 2

Des joueurs font la queue au stand Nintendo d’un salon dédié aux jeux vidéo à Kyoto, mais pas de moustache ni de casquette rouge en vue: Mario a laissé sa place à des studios indépendants désireux de surfer sur le succès de la Switch 2, console-star du moment.Au salon BitSummit du jeu vidéo indépendant, organisé mi-juillet dans le centre du Japon, on pouvait découvrir sur le stand Nintendo trois jeux, tous développés par des petits studios indépendants bien décidés à séduire les fans de la Switch 2.Après un lancement en fanfare début juin, Nintendo a affirmé avoir vendu 3,5 millions d’unités de sa nouvelle console hybride à travers le monde en l’espace de quatre jours, un démarrage record dans l’histoire du secteur. Le géant japonais prévoit d’en écouler 15 millions d’ici mars 2026.Mais dans un univers largement dominé par les franchises maison de Nintendo, de “Super Mario” à “Donkey Kong” en passant par “Animal Crossing”, les outsiders peinent à se faire une place dans le catalogue des titres proposés aux joueurs.”La Switch 2 a assurément démarré en force,” a affirmé à l’AFP Krysta Yang du podcast “Kit&Krysta” spécialisé sur Nintendo. Mais “pour les créateurs de jeux tiers, le succès de la Switch 2 ne s’est pas nécessairement traduit par des ventes importantes”.Selon elle, de nombreux acheteurs de la console l’ont acquise pour ses exclusivités Nintendo, comme “Mario Kart World”, et le prix élevé de la Switch 2 et de ses jeux freine l’envie de multiplier les achats.D’autant plus que de nombreux jeux non estampillés Nintendo, comme “Cyberpunk 2077”, sont déjà disponibles sur d’autres plateformes, commme la console rivale PlayStation 5 de Sony.Pour autant, “Nintendo a tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec les développeurs tiers, car ils savent que pour faire durer le cycle de vie de console, ils auront besoin de leur soutien”, a estimé Mme Yang. Tout en avertissant: “il y aura certainement des défis” à relever pour ces studios.Cela n’a pas découragé des dizaines de créateurs de faire le déplacement jusqu’à Kyoto, ex-capitale impériale et ville natale de Nintendo, pour présenter leurs projets – souvent encore en cours de développement – à l’occasion du salon BitSummit. Des puzzles rétro aux épopées d’horreur immersives, les stands y ont dévoilé des nouveautés variées, et plusieurs développeurs ont affirmé être en discussion avec Nintendo pour sortir leurs jeux sur la nouvelle console.- Défi de l’IA -Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride – utilisable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur – mais disposant d’un écran plus grand, d’une mémoire huit fois supérieure et d’un micro intégré.Et de nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis.Plus puissante que sa grande soeur, la Switch 2 “ouvre de nouvelles possibilités de création”, résume Ryan Juckett, du studio américain Hypersect.Les jeux produits par Nintendo “peuvent être assez chers, il y a donc de la place pour des jeux moins coûteux, plus accessibles, à jouer de façon impromptue”, souligne de son côté Kent Burgess, venu de Nouvelle-Zélande avec l’équipe du jeu “Bashful Adoration”.Serkan Toto, expert du cabinet tokyoïte Kantan Games, rappelle que Nintendo avait autrefois “une réputation quasi-légendaire de dureté dans ses négociations” avec les développeurs tiers.”Mais cela a changé avec la Switch 1″, lancée en 2017 après l’échec cuisant de la Wii U. “Cela a ouvert la voie à davantage de jeux tiers, y compris des titres de studios indépendants”, explique-t-il.Et le paysage pourrait encore changer avec l’essor des nouvelles technologies.Aucun des studios indépendants interrogés par l’AFP au BitSummit n’a déclaré utiliser massivement l’intelligence artificielle (IA), même si certains reconnaissent que l’IA générative leur fait gagner du temps sur certaines tâches de codage.Et pour l’instant, peu s’inquiètent d’une disparition des emplois dans l’industrie.”Il n’existera jamais de jeu créé par une IA qui surpasse un jeu conçu à la main”, assure Lauren Kenner, principale responsable marketing de la franchise “Noodle Cat Games”. “Il y aura toujours l’amour et l’âme que les développeurs y mettent”.

Jeux vidéo: les studios indépendants veulent surfer sur le succès de la Switch 2

Des joueurs font la queue au stand Nintendo d’un salon dédié aux jeux vidéo à Kyoto, mais pas de moustache ni de casquette rouge en vue: Mario a laissé sa place à des studios indépendants désireux de surfer sur le succès de la Switch 2, console-star du moment.Au salon BitSummit du jeu vidéo indépendant, organisé mi-juillet dans le centre du Japon, on pouvait découvrir sur le stand Nintendo trois jeux, tous développés par des petits studios indépendants bien décidés à séduire les fans de la Switch 2.Après un lancement en fanfare début juin, Nintendo a affirmé avoir vendu 3,5 millions d’unités de sa nouvelle console hybride à travers le monde en l’espace de quatre jours, un démarrage record dans l’histoire du secteur. Le géant japonais prévoit d’en écouler 15 millions d’ici mars 2026.Mais dans un univers largement dominé par les franchises maison de Nintendo, de “Super Mario” à “Donkey Kong” en passant par “Animal Crossing”, les outsiders peinent à se faire une place dans le catalogue des titres proposés aux joueurs.”La Switch 2 a assurément démarré en force,” a affirmé à l’AFP Krysta Yang du podcast “Kit&Krysta” spécialisé sur Nintendo. Mais “pour les créateurs de jeux tiers, le succès de la Switch 2 ne s’est pas nécessairement traduit par des ventes importantes”.Selon elle, de nombreux acheteurs de la console l’ont acquise pour ses exclusivités Nintendo, comme “Mario Kart World”, et le prix élevé de la Switch 2 et de ses jeux freine l’envie de multiplier les achats.D’autant plus que de nombreux jeux non estampillés Nintendo, comme “Cyberpunk 2077”, sont déjà disponibles sur d’autres plateformes, commme la console rivale PlayStation 5 de Sony.Pour autant, “Nintendo a tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec les développeurs tiers, car ils savent que pour faire durer le cycle de vie de console, ils auront besoin de leur soutien”, a estimé Mme Yang. Tout en avertissant: “il y aura certainement des défis” à relever pour ces studios.Cela n’a pas découragé des dizaines de créateurs de faire le déplacement jusqu’à Kyoto, ex-capitale impériale et ville natale de Nintendo, pour présenter leurs projets – souvent encore en cours de développement – à l’occasion du salon BitSummit. Des puzzles rétro aux épopées d’horreur immersives, les stands y ont dévoilé des nouveautés variées, et plusieurs développeurs ont affirmé être en discussion avec Nintendo pour sortir leurs jeux sur la nouvelle console.- Défi de l’IA -Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride – utilisable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur – mais disposant d’un écran plus grand, d’une mémoire huit fois supérieure et d’un micro intégré.Et de nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis.Plus puissante que sa grande soeur, la Switch 2 “ouvre de nouvelles possibilités de création”, résume Ryan Juckett, du studio américain Hypersect.Les jeux produits par Nintendo “peuvent être assez chers, il y a donc de la place pour des jeux moins coûteux, plus accessibles, à jouer de façon impromptue”, souligne de son côté Kent Burgess, venu de Nouvelle-Zélande avec l’équipe du jeu “Bashful Adoration”.Serkan Toto, expert du cabinet tokyoïte Kantan Games, rappelle que Nintendo avait autrefois “une réputation quasi-légendaire de dureté dans ses négociations” avec les développeurs tiers.”Mais cela a changé avec la Switch 1″, lancée en 2017 après l’échec cuisant de la Wii U. “Cela a ouvert la voie à davantage de jeux tiers, y compris des titres de studios indépendants”, explique-t-il.Et le paysage pourrait encore changer avec l’essor des nouvelles technologies.Aucun des studios indépendants interrogés par l’AFP au BitSummit n’a déclaré utiliser massivement l’intelligence artificielle (IA), même si certains reconnaissent que l’IA générative leur fait gagner du temps sur certaines tâches de codage.Et pour l’instant, peu s’inquiètent d’une disparition des emplois dans l’industrie.”Il n’existera jamais de jeu créé par une IA qui surpasse un jeu conçu à la main”, assure Lauren Kenner, principale responsable marketing de la franchise “Noodle Cat Games”. “Il y aura toujours l’amour et l’âme que les développeurs y mettent”.

Automobile: le marché européen trébuche en juin (-7,3%) selon les constructeurs

Le marché européen des voitures neuves a marqué un net recul au mois de juin (-7,3% sur un an) selon les chiffres publiés jeudi par l’association des constructeurs ACEA.L’Allemagne, la France et l’Italie affichent notamment de fortes baisses. Ces marchés majeurs font aussi baisser les ventes européennes sur l’ensemble du premier semestre (-1,9%).Les modèles à essence (-21,2%) et diesel (-28,2%) ont fortement reculé au premier semestre, remplacés par les modèles hybrides (+17,1%) qui représentent désormais plus d’un tiers du marché (34,8%).Les voitures 100% électriques continuent aussi leur progression mais à un rythme plus modéré (+22%) que ces dernières années, avec une forte poussée en Allemagne comme en Belgique grâce à des avantages fiscaux. Les électriques représentent 15,6% du marché européen.”Nous sommes encore loin d’atteindre une adoption massive”, a commenté l’ACEA, qui demande une révision des normes d’émissions de CO2 (qui conditionnent les ventes d’électriques). “Les consommateurs restent clairement prudents, et des mesures plus robustes pour encourager la demande resteront un élément crucial pour accélérer la transition.” “La baisse notable des nouvelles immatriculations est également très préoccupante pour les constructeurs, à un moment où nous faisons déjà face à un environnement commercial de plus en plus imprévisible et à d’autres menaces pour la compétitivité”, a poursuivi l’ACEA dans un communiqué.Les voitures hybrides rechargeables (avec un moteur à essence et une batterie de taille modérée que l’on branche pour la recharger) ont connu un léger rebond (+19,5%) grâce à une fiscalité avantageuse dans certains pays et représentent 8,4% des ventes au premier semestre.Le groupe Stellantis, numéro 2 européen, subit l’essentiel de la baisse en juin (-16,1% soit 30.000 ventes de moins), notamment sur ses marques Fiat et Citroën, en plein renouvellement de leur gamme.Le leader Volkswagen suit la baisse du marché (-7,8%). Le numéro 3 Renault résiste (-0,5%) mais a quand même revu ses objectifs annuels à la baisse à cause de difficultés sur le marché des utilitaires.Les groupes Toyota et Hyundai-Kia affichent aussi près de 10.000 ventes de moins en juin, et des parts de marché en baisse au premier semestre. 

Kim Jong Un appelle ses soldats à se préparer “à la vraie guerre”

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé ses soldats à se préparer “à la vraie guerre” lors d’un exercice de tirs d’artillerie auquel il assistait, a rapporté jeudi l’agence officielle KCNA.Des photos diffusées par KCNA montrent M. Kim, vêtu d’un costume noir, s’adressant à des soldats en treillis. D’autres images le montrent observant attentivement un exercice de tirs d’artillerie, aux côtés de plusieurs chefs de l’armée nord-coréenne.Cette séance de tir s’est déroulée mercredi en un lieu qui n’a pas été révélé. Des images diffusées par l’agence d’Etat ont également montré des tirs d’obus en direction de la mer.Au cours de sa visite, Kim Jong Un s’est adressé à des soldats nord-coréens à qui il a demandé de se préparer “à la vraie guerre” et d’être capables de “détruire l’ennemi dans chaque bataille”, selon KCNA.Cette visite survient après qu’un contingent nord-coréen a participé aux combats contre les forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk, en partie occupée par les troupes de Kiev depuis l’été 2024 et dont la Russie a annoncé avoir entièrement repris le contrôle fin avril.La Corée du Nord fournit par ailleurs la Russie en obus et en missiles.

Indian football ‘hurt, scared’ as domestic game hits fresh low

Former FIFA president Sepp Blatter once called India a “sleeping giant” of football, but the sport is mired in fresh crisis in the country and faces problems from the top down to grassroots.The men’s national team are without a coach and the Indian Super League (ISL) — India’s top competition — is in danger of collapsing over a dispute between the federation and its commercial partner.”Everybody in the Indian football ecosystem is worried, hurt, scared about the uncertainty we are faced with,” Sunil Chhetri, the celebrated veteran striker, wrote on X about the fate of the ISL.The former national skipper unwittingly summed up one of the issues facing Indian football when he came out of international retirement in March aged 40.The striker has 95 goals for his country and is only behind Cristiano Ronaldo (138), Lionel Messi (112) and Ali Daei (108) in the all-time international scoring charts.His best days are well behind him, but with no younger replacements coming through he returned to the national side.India’s men are 133rd in the FIFA rankings — their lowest placing in nearly a decade — and have won just one of their last 16 matches.They have never reached the World Cup and Spaniard Manolo Marquez stepped down this month as head coach after just one year and one win in eight games.His last act was to oversee a 1-0 defeat in Asian Cup qualifying to Hong Kong, population 7.5 million to India’s 1.4 billion.- Disarray -The ISL is usually played between September and April.But a rights agreement between the All India Football Federation (AIFF) and Football Sports Development Limited (FSDL), the company which runs the ISL, ends on December 8 and is yet to be renewed.The league is now paralysed ahead of the new campaign and the uncertainty has affected over 5,000 players, coaches, staff and others.National football team director and former captain Subrata Paul is confident the sport in India — a country obsessed with cricket — will come out stronger.”Indian football, like any growing ecosystem, will face its share of challenges and transitions,” Paul, regarded as one of India’s best-ever goalkeepers, told AFP.”I see this as a time to pause, reflect and refocus. Yes, the recent results and the uncertainty around the ISL are difficult for all of us who love the game, but I see a silver lining as well.”It’s an opportunity to strengthen our foundation by investing in youth development, infrastructure and quality coaching.” The franchise-based ISL started in 2014 as a league that brought global stars including Italy’s Alessandro Del Piero to India, and aimed to promote the game in a new avatar.Bur rather than boom, the ISL has seen dwindling TV ratings and falling sponsor interest.- Wenger help and hope -Football’s global bosses have long been keen to tap the potential that India has as the world’s most populous country.Arsene Wenger, the former Arsenal manager and now FIFA’s chief of global football development, visited in 2023 to inaugurate an academy.AIFF president Kalyan Chaubey — who is also a politician with the ruling Bharatiya Janata Party  — last month met Wenger, who has backed India’s football development, particularly at grassroots level.Chaubey said Wenger believes starting football at 13 years of age, as is the norm in India, is too late. Players should start by eight, he said.While India have never reached the World Cup and again will be absent in North America next year, there has been modest success in the distant past.India qualified for the Olympics four times between 1948 and 1960. At the 1956 Melbourne Games India came fourth after losing the bronze-medal match to Bulgaria.Blatter in 2007 called India a “sleeping giant” — but it remains in a deep slumber. – ‘Own benefit’ -Football is a distant third in popularity in India after cricket and hockey, with the eastern city of Kolkata and the southern state of Kerala hotspots for the sport.Compounding that, there has long been mismanagement by Indian football chiefs, said veteran sports journalist Jaydeep Basu.”The fact that the team which was ranked 99 in September 2023 has come down to 133 basically shows poor management,” Basu told AFP.”There is a caucus working in the AIFF of two or three people who are running the show for their own benefit,” added Basu, who recently authored a book, “Who stole my football?”.AFP has contacted the AIFF for comment.