L’étau de la censure se resserre sur Michel Barnier

Marine Le Pen pour l’extrême droite puis Mathilde Panot au nom de la gauche ont fermement maintenu lundi leurs menaces de censure du gouvernement après leurs entretiens avec Michel Barnier.Le Premier ministre ouvrait une série de consultations sur les textes budgétaires avec la cheffe de file du Rassemblement national qui tient entre ses mains le destin de son gouvernement et a balayé les avertissements sur un potentiel “chaos” politique et financier si elle mettait sa menace a exécution.Michel Barnier “m’est apparu campé sur ses positions”, a-t-elle affirmé après une rencontre d’une heure dix, en confirmant l’intention du RN de voter la censure si le budget restait “en l’état”.”Ma position n’a pas évolué. Pas plus, semble-t-il, que n’a évolué celle du Premier ministre”, a-t-elle ajouté, disant avoir réitéré ses “lignes rouges”.Elle a jugé notamment “inadmissible” l’augmentation des taxes sur l’électricité et le compromis sur les retraites, et réclamé des économies “claires” sur l’immigration et le fonctionnement de l’État. La cheffe de file des députés de la France insoumise Mathilde Panot a clos la journée d’entretiens en affirmant avoir “acté des désaccords profonds” avec le Premier ministre, notamment sur le budget qui est à ses yeux “le plus violent socialement et écologiquement” de la Ve République.- Survivre -Elle a appelé “l’ensemble des députés”, y compris du RN, à voter la motion de censure qu’elle a prévu de déposer avec ses alliés du Nouveau front populaire si le Premier ministre utilisait l’article 49.3 pour l’adoption sans vote du projet de budget.Faute de majorité à l’Assemblée, Michel Barnier a prévenu qu’il emploierait “probablement” cet outil constitutionnel. Et pour survivre à une motion de censure, il lui faut éviter que le RN ne joigne ses voix à celles de la gauche.Michel Barnier a reçu également le chef de file du groupe centriste Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) Stéphane Lenormand, qui a redit son opposition à la baisse des dotations pour les collectivités locales et des crédits pour les territoires ultramarins. Liot “attendra le budget final” pour décider de la censure ou pas, a relaté son entourage.Michel Barnier “doit corriger sa copie” car “c’est un mauvais budget”, a estimé à son tour Eric Ciotti, allié du RN et président du groupe UDR (Union des droites pour la République), qui ne s'”interdi(ra) pas” de voter la censure.Face à ce qu’il appelle la “coalition des contraires”, Michel Barnier a promis, en marge d’un déplacement lundi, de “rendre compte” prochainement de ces consultations, organisées parce que “tout le monde doit être respecté”, y compris le RN.Des échanges qui portent sur le budget mais aussi “sur les autres enjeux du pays”, selon son entourage.Marine Le Pen a ainsi dit avoir parlé de la future loi sur l’immigration, qui lui a paru “extrêmement prudente”, et de la proportionnelle, mais “le chemin semble long”, selon elle.- Minimiser -La cheffe de file de l’extrême droite qui, depuis les réquisitoires à son procès sur ses assistants au Parlement européen, a haussé le ton contre le gouvernement, a semblé vouloir anticiper les critiques d’une éventuelle censure si le RN joignait ses voix à celles de la gauche.Un vote de censure signifierait la chute du gouvernement Barnier mais aussi le rejet du projet de budget pour 2025. Ce scénario fait craindre à la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon une crise financière voire “un scénario à la grecque”.Marine Le Pen s’est défendue d’emblée de provoquer le “chaos” ou la “chienlit”, à contre-courant de sa stratégie de dédiabolisation de son parti. “Si ce budget ne passe pas, c’est le budget de l’année dernière qui s’appliquera. Il est plutôt somme toute moins mauvais que celui-là puisqu’il y a moins d’impôts”, a-t-elle minimisé.Elle a aussi renvoyé la responsabilité d’une éventuelle crise politique sur Emmanuel Macron. “Lorsqu’une censure est votée, c’est au président de la République de choisir un nouveau Premier ministre”, a-t-elle dit, en réaffirmant vouloir censurer “tout gouvernement” de l’alliance de gauche NFP (Nouveau Front populaire).Mathilde Panot a aussi écarté la possibilité d’un “shutdown” à la française, avec des fonctionnaires qui ne seraient plus payés, et s’est dite prête à “avoir une nouvelle discussion budgétaire début 2025”.Outre les oppositions, certains alliés de Michel Barnier font monter la pression pour limiter les hausses d’impôts. Le chef des députés macronistes Gabriel Attal, qui sera reçu mardi matin avec les autres dirigeants du “socle commun” a redit lundi ses “doutes” à ce sujet mais jugé Marine Le Pen “totalement irresponsable”, en marge d’un déplacement dans l’Orne.

Le Pen ferme sur sa menace de censure après sa rencontre avec Barnier

Marine Le Pen a fermement maintenu lundi sa menace de censure du gouvernement après son entretien avec Michel Barnier, et balayé les avertissements sur un potentiel “chaos” politique et financier si cette hypothèse prenait corps.Le Premier ministre ouvrait une série de consultations sur les textes budgétaires  avec la cheffe du Rassemblement national, qui tient entre ses mains le destin de son gouvernement.Michel Barnier “m’est apparu campé sur ses positions”, a-t-elle affirmé après une rencontre d’une heure dix, en confirmant l’intention du parti d’extrême droite de voter la censure si le budget restait “en l’état”. “Ma position n’a pas évolué. Pas plus, semble-t-il, que n’a évolué celle du Premier ministre”, a-t-elle ajouté, disant avoir réitéré ses “lignes rouges”.Elle a jugé notamment “inadmissible” l’augmentation des taxes sur l’électricité et le compromis sur les retraites, et réclamé des économies “claires” sur l’immigration et le fonctionnement de l’État. Après cette rencontre, Michel Barnier s’est rendu à l’Élysée pour son rendez-vous hebdomadaire avec le président Emmanuel Macron. Il a reçu ensuite le chef de file du groupe centriste Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) Stéphane Lenormand pour une grosse demi-heure d’échanges.Ce dernier a redit son opposition à la baisse des dotations pour les collectivités locales et des crédits pour les territoires ultramarins, et “attendra le budget final” pour décider si Liot votera ou non la censure, selon son entourage, sollicité par l’AFP.- “Corriger sa copie” -Michel Barnier “doit corriger sa copie” car “c’est un mauvais budget”, a estimé à l’issue de sa rencontre Eric Ciotti, allié du RN et président du groupe UDR (Union des droites pour la République), qui demande “moins d’impôts et plus d’économies de la part de l’État” et ne s'”interdi(ra) pas” de voter la censure.La cheffe de file des députés de la France insoumise Mathilde Panot lui a succédé à Matignon vers 17H15 pour l’ultime rendez-vous de la journée. Elle devait répéter à Michel Barnier “qu’il n’a pas de légitimité démocratique” et que LFI déposerait, avec le reste de la gauche, une motion de censure en cas de recours au 49.3.Face à ce qu’il appelle la “coalition des contraires”, Michel Barnier a promis en marge d’un déplacement lundi de “rendre compte” prochainement de ces consultations, organisées parce que “tout le monde doit être respecté”, y compris le RN.Des échanges qui portent sur le budget mais aussi “sur les autres enjeux du pays”, selon son entourage.Marine Le Pen a ainsi dit avoir parlé avec Michel Barnier de la future loi sur l’immigration, qui lui a paru “extrêmement prudente”, et de la proportionnelle, mais “le chemin semble long”, selon elle.La cheffe de file de l’extrême droite qui, depuis les réquisitoires à son procès sur ses assistants au Parlement européen, a haussé le ton contre le gouvernement, a semblé vouloir anticiper les critiques d’une éventuelle censure, si le RN joignait ses voix à celles de la gauche.- “Irresponsable” -Un vote de censure signifierait la chute du gouvernement Barnier mais aussi le rejet du projet de budget pour 2025. Ce scénario fait craindre à la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon une crise financière voire “un scénario à la grecque”.Marine Le Pen s’est défendue d’emblée de provoquer le “chaos” ou la “chienlit”, à contre-courant de sa stratégie de dédiabolisation de son parti. “Si ce budget ne passe pas, c’est le budget de l’année dernière qui s’appliquera. Il est plutôt somme toute moins mauvais que celui-là puisqu’il y a moins d’impôts”, a-t-elle minimisé. Elle a aussi renvoyé la responsabilité d’une éventuelle crise politique sur Emmanuel Macron. “Lorsqu’une censure est votée, c’est au président de la République de choisir un nouveau Premier ministre”, a-t-elle dit, en réaffirmant vouloir censurer “tout gouvernement” de l’alliance de gauche NFP (Nouveau Front populaire).Outre les oppositions, certains alliés de Michel Barnier font aussi monter la pression pour limiter les hausses d’impôts. Le chef des députés macronistes Gabriel Attal a redit lundi ses “doutes” sur certains aspects du budget mais jugé Marine Le Pen “totalement irresponsable”. “Michel Barnier n’a pas besoin qu’on le censure, il a besoin qu’on l’aide à réussir”, a-t-il dit en marge d’un déplacement dans l’Orne.Faute de majorité à l’Assemblée, Michel Barnier a prévenu qu’il emploierait “probablement” dans les prochaines semaines l’article 49.3 sur le budget 2025. Et pour survivre à une motion de censure, il lui faut éviter que le RN joigne ses voix à celles de la gauche.

Stocks push higher on Trump’s ‘steady hand’ for Treasury

Stocks rose Monday on both sides of the Atlantic as traders welcomed Donald Trump’s pick for Treasury secretary, seen as a reassuring choice promising ambitious goals to spur growth in the world’s biggest economy.The nomination of billionaire investor Scott Bessent also pushed down the dollar, on hopes he would pursue lower inflation that would limit the Federal Reserve’s need to keep interest rates high.A widely respected figure on Wall Street, Bessent is seen as being in favour of growth and deficit reduction policies, analysts say.”Known for his moderate stance on tariffs, Bessent is seen as a steady hand, likely to bring more stability to the US economy and financial markets,” said Fawad Razaqzada, an analyst at Forex.com.But the gains were limited in Europe as growth concerns returned to the fore with Germany’s Thyssenkrupp announcing plans to cut or outsource 11,000 jobs in its languishing steel division.And bitcoin’s push toward $100,000 ran out of steam after coming within a whisker of the mark last week, on hopes that Trump would enact policies to bring the cryptocurrency more into the mainstream.Bitcoin was trading at around $96,000, having set a record high of $99,728.34 Friday — the digital currency has soared about 50 percent in value since Trump’s election.The stock gains came before key US data over coming days that could provide fresh clues about the Federal Reserve’s plans for interest rates.This week sees the Fed’s preferred gauge of inflation and minutes from the bank’s most recent policy meeting, along with data on economic growth and jobless claims.Oil prices dipped after a recent run-up fuelled by concerns over Israel’s wars with Hamas and Hezbollah.Support had come also from the strike by major fossil-fuel producer Russia against Ukraine with a new-generation intermediate-range missile last week, and a threat that Moscow could target any country providing weapons to Kyiv. – Key figures around 1645 GMT -New York – Dow: UP 0.7 percent at 44,611.79 pointsNew York – S&P 500: UP 0.3 percent at 5,985.79New York – Nasdaq: UP 0.4 percent at 19,079.47London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,291.68 (close)Paris – CAC 40: FLAT at 7,257.47 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 19,405.20 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 38,780.14 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 19,150.99 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,263.76 (close)Euro/dollar: UP at $1.0507 from $1.0418 on FridayPound/dollar: UP at $1.2584 from $1.2530Dollar/yen: DOWN at 153.79 yen from 154.83 yenEuro/pound: UP at 83.51 pence from 83.11 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.5 percent at $69.48 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.3 percent at $72.91 per barrel

Soumission chimique: des kits de détection remboursés à titre expérimental, annonce Barnier

Des kits de détection de soumission chimique seront remboursés par l’Assurance maladie “dans plusieurs départements”, à titre expérimental et selon un calendrier encore à définir, a annoncé lundi le Premier ministre Michel Barnier, en plein procès des viols de Mazan.Cette affaire à l’écho international, où une cinquantaine d’hommes sont accusés d’avoir violé une femme, Gisèle Pelicot, droguée par son époux, “marquera un avant et un après”, a estimé le Premier ministre, à l’occasion de la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ce dossier “pose la question encore peu connue de la soumission chimique et nous attendons tous l’issue de ce procès avec beaucoup d’attention”, a dit Michel Barnier, en déplacement à la Maison des femmes de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, à Paris.La soumission chimique consiste en l’administration de substances psychoactives à un individu, souvent une femme, à son insu, à des fins notamment d’agression et de viol.Le gouvernement avait relancé en octobre une mission sur le sujet, confiée à la sénatrice RDSE Véronique Guillotin et à la députée Modem Sandrine Josso. Cette dernière  avait notamment recommandé que les pharmacies puissent délivrer, sur prescription médicale, aux femmes qui pensent avoir été droguées, un “kit de détection” ou “kit du lendemain” avec des “flacons pour recueillir l’urine”, les adresses utiles et “toute la marche à suivre” pour accéder à la preuve.La lutte contre les violences faites aux femmes est un “chemin très long”, a souligné Michel Barnier. “On doit aller plus loin parce que ce chemin n’est pas fini”.Le Premier ministre a confirmé que le gouvernement allait mettre en oeuvre plusieurs mesures pour améliorer la lutte contres les violences faites aux femmes. Il prévoit de doter chaque département d’une maison des femmes d’ici 2025 et d’étendre le dispositif permettant à des femmes victimes de violences sexuelles de déposer plainte dans un hôpital doté d’un service d’urgences ou gynécologique – mesure annoncée lundi matin par la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa.

Stocks push higher on hopes for Trump’s Treasury pick

Stocks rose Monday on both sides of the Atlantic as traders welcomed Donald Trump’s pick for Treasury secretary, seen as a steady hand with ambitious goals to spur growth in the world’s biggest economy.The nomination of billionaire investor Scott Bessent also pushed down the dollar, on hopes he would pursue lower inflation that would limit the Federal Reserve’s need to keep interest rates high.A widely respected figure on Wall Street, Bessent is seen as being in favour of growth and deficit reduction policies, analysts say.”Known for his moderate stance on tariffs, Bessent is seen as a steady hand, likely to bring more stability to the US economy and financial markets,” said Fawad Razaqzada, an analyst at Forex.com.But gains were limited in Europe as growth concerns returned to the fore with Germany’s Thyssenkrupp announcing plans to cut or outsource 11,000 jobs in its languishing steel division.And bitcoin’s push toward $100,000 ran out of steam after coming within a whisker of the mark last week, on hopes that Trump will enact policies to bring the cryptocurrency more into the mainstream.Bitcoin was trading at around $96,400, having set a record high of $99,728.34 Friday — the digital currency has soared about 50 percent in value since Trump’s election.The stock gains came before key US data over coming days that could provide fresh clues about the Federal Reserve’s plans for interest rates.This week sees the Fed’s preferred gauge of inflation and minutes from the bank’s most recent policy meeting, along with data on economic growth and jobless claims.Oil prices dipped after a recent run-up fuelled by concerns over Israel’s wars with Hamas and Hezbollah.Support had come also from the strike by major fossil-fuel producer Russia against Ukraine with a new-generation intermediate-range missile last week, and a threat that Moscow could target any country providing weapons to Kyiv. – Key figures around 1450 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 44,765.26New York – S&P 500: UP 0.7 percent at 6,013.39New York – Nasdaq: UP 0.8 percent at 19,145.90London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,297.20 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,266.08Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 19,420.00Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 38,780.14 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 19,150.99 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,263.76 (close)Euro/dollar: UP at $1.0511 from $1.0418 on FridayPound/dollar: UP at $1.2588 from $1.2530Dollar/yen: DOWN at 153.76 yen from 154.83 yenEuro/pound: UP at 83.50 pence from 83.11 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.4 percent at $70.23 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.5 percent at $73.55 per barrel

Emplois fictifs: le procès de François Fillon renvoyé au 29 avril 2025

La cour d’appel de Paris a renvoyé au 29 avril 2025 le procès de François Fillon, au cours duquel doivent être réexaminées les sanctions qui lui ont été infligées dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, en raison de l’absence d’un avocat hospitalisé.L’ex-Premier ministre de 70 ans a été jugé définitivement coupable par la Cour de cassation en avril, mais celle-ci a ordonné une nouvelle audience pour réévaluer ses peines de prison, d’amende et d’inéligibilité dans cette affaire retentissante, qui avait stoppé net sa course en tête pour la présidentielle 2017.En appel, le 9 mai 2022, l’ancien locataire de Matignon avait été condamné à quatre ans d’emprisonnement, dont un an ferme, 375.000 euros d’amende et 10 ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics.Son épouse, Penelope Fillon, avait pour sa part été condamnée à deux ans de prison avec sursis, ainsi que 375.000 euros d’amende, et son ex-suppléant, Marc Joulaud, à trois ans de prison avec sursis, avec des inéligibilités respectives de deux et cinq ans.Les trois prévenus avaient en outre été condamnés à verser un total d’environ 800.000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale.La Cour de cassation a confirmé les peines de la Franco-Galloise de 69 ans et de l’ex-député de la Sarthe, âgé de 57 ans.En revanche, la haute juridiction, qui contrôle le respect des règles de droit et non le fond des dossiers, a estimé que la cour d’appel de Paris n’avait pas suffisamment motivé la partie ferme de la peine infligée à François Fillon. Par ailleurs, la Cour a jugé que le montant de 126.167 euros, accordé à l’Assemblée nationale en dommages-intérêts pour le contrat d’assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari en 2012-2013, avait été mal évalué, dans la mesure où la cour d’appel avait reconnu que Penelope Fillon avait tout de même réalisé certaines tâches.D’autres dommages et intérêts sont définitivement dus par le couple Fillon.L’affaire avait éclaté en janvier 2017 avec les révélations du Canard enchaîné, alors que François Fillon était candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle. Héraut de l’intégrité, il avait été mis en examen et finalement éliminé au premier tour.

Femmes afghanes: vingt présidentes de Parlement réaffirment leur engagement pour le droit à l’éducation

Vingt présidentes de Parlement, dont Yaël Braun-Pivet en France ou Roberta Metsola au Parlement européen, ont réaffirmé lundi leur engagement en faveur du droit des femmes en Afghanistan, dans une tribune parue dans le journal Le Monde.”L’Afghanistan est aujourd’hui l’unique pays à interdire l’éducation aux filles de plus de 12 ans et aux femmes. (…) Les jeunes filles afghanes ne peuvent être privées d’un droit universel et fondamental !”, s’indignent les présidentes de Parlement signataires, comme l’ex-présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, l’Espagnole Francina Armengol ou encore l’Angolaise Carolina Cerquiera. “Le dernier décret sur +la prévention du vice et la promotion de la vertu+ a planté le dernier clou dans le cercueil des libertés des femmes. Désormais, il leur est interdit de sortir seule de chez elles, de faire entendre leur voix en public, de déclamer un poème. Leur crime ? Etre femme. Leur faute ? Exister”, regrettent les présidentes de Parlement, promettant: “nous n’abandonnerons pas les femmes afghanes”.Pour la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, elles ne sont pas les seules pas à s’exprimer sur le sujet, puisque près de 160 sénateurs français se sont également alarmés lundi de la situation des femmes en Afghanistan, dénonçant un “apartheid fondé sur le genre” dans ce pays en proie, écrivent-ils, à un “régime tyrannique” qui “prive les femmes de tous leurs droits”.”Déjà privées de visage, les femmes afghanes se retrouvent sans voix au chapitre, sans voix tout court”, s’indignent 158 sénateurs dans une tribune transpartisane transmise à l’AFP.”Les talibans instaurent, sous nos yeux, le premier apartheid de genre de l’histoire moderne de l’humanité”, insistent les parlementaires, dans une initiative portée par la sénatrice centriste Dominique Vérien, présidente de la délégation aux droits des femmes. Ces élus de tous les groupes politiques du Sénat appellent l’ONU à “ne légitimer en aucune façon un système d’oppression institutionnalisé” visant à “l’effacement des femmes”. Ils demandent aux partenaires européens de la France de “reconnaître que ces persécutions constituent un crime contre l’humanité fondé sur le genre”. L’ONU accuse également les talibans d’avoir instauré un “apartheid de genre” depuis leur retour au pouvoir en 2021, en chassant progressivement les femmes de l’espace public.Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

African players in Europe: Salah brace rescues LiverpoolMon, 25 Nov 2024 12:25:27 GMT

Prolific Liverpool scorer Mohamed Salah led the way with a brace in a dramatic victory at Southampton as six Africans scored in the Premier League at the weekend.Ghanaians Thomas Partey and Jordan Ayew, Senegalese Ismaila Sarr and Nicolas Jackson and Nigerian Alex Iwobi also netted. Salah inspired a 3-2 comeback victory to raise his league tally …

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