‘Very, very slow’: plastic treaty talks grind forward

Negotiations on a first global treaty to curb plastic pollution are moving “very, very slowly”, diplomats and observers told AFP on Wednesday, threatening the chances of reaching an agreement.Delegates from nearly 200 countries are meeting in South Korea’s Busan with the goal of reaching a deal by December 1, after two years of talks.But the first full day of work in four “contact groups” tasked with refining language for the treaty ended up with discussions “going around in circles,” said Eirik Lindebjerg, global plastics policy manager at WWF.”Contact group discussions are moving too slow,” he told AFP.That view was echoed by several diplomats, who spoke on condition of anonymity to describe closed-door negotiations.”It’s very, very slow, with the usual countries constantly slowing down the process,” said one delegate from a Latin American delegation.Submissions to the contact groups made clear that Saudi Arabia, Iran and Russia — suppliers of raw materials used to make plastics — were among the countries seeking significant amendments, including deleting a portion of the treaty aimed at limiting new production.In a submission, Saudi Arabia warned supply restrictions “extend beyond” the treaty’s focus on plastic pollution and risked creating “economic disruptions.”Others involved in the talks warned of growing frustration.”There is a difference between protecting one’s interests and willfully impeding progress in the talks,” a delegate from a small island state said.A European diplomat meanwhile warned that the tenor of discussions so far suggested it would be “very, very tough at the end” of the talks.”I think that we will come to a very difficult situation in two days’ time at the latest,” added another delegate.Still there were some bright spots, said Lindebjerg, including on proposals to potentially limit “problematic” products and chemicals.”This can take us far in eradicating harmful and unnecessary plastic items that have been poisoning humanity and nature,” he said.”Now, the progressive majority of countries represented here… must act in unison and not compromise,” he added.While UN agreements are generally reached by consensus, he warned that a binding treaty “supported by the majority of governments will be far more effective than a weak and voluntary-based treaty supported by all governments.”That view was echoed by a second European diplomat.”The key to success is to create an agreement that has the support of the vast majority,” he told AFP.That “will force the small group (of opposing countries) to try to destroy it or to be a noisy and unsatisfied minority for a treaty that they will eventually sign.”

Budget de la Sécu : députés et sénateurs en conclave, avant un 49.3 à haut risque pour Barnier

Sept députés et sept sénateurs vont tenter mercredi en commission mixte paritaire d’aboutir à un compromis sur le budget 2025 de la Sécu, un texte qui pourrait déboucher sur un 49.3 très risqué pour Michel Barnier et sa fragile coalition gouvernementale.Dans le huis clos d’une salle de l’Assemblée, les parlementaires plancheront à partir de 14H00 sur la copie sénatoriale de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale. Ils tenteront de trouver un compromis qu’il faudra encore faire adopter dans les deux chambres, et selon toute vraisemblance via un 49.3 à l’Assemblée.La coalition gouvernementale ne dispose que d’une très courte majorité (huit voix contre six) dans cette commission mixte paritaire (CMP).Il faudra convaincre les députés d’Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) de ne pas s’opposer à une hausse des cotisations patronales, que les macronistes voient comme un reniement de sept ans de politique de l’offre. EPR dispose d’une voix cruciale, qui pourrait faire la différence.”Ca sera une longue CMP. Peut-être jusque dans la nuit”, prévient un parlementaire LR.”Si elle échoue institutionnellement ce n’est pas la fin du monde”, a estimé mardi en réunion de groupe le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, selon son entourage. L’échec de la CMP renverrait le texte dans la navette parlementaire, alourdissant probablement le nombre de 49.3 nécessaires pour espérer faire passer le texte.”Mais, si elle échoue à cause d’EPR, c’est un risque politique. Plus largement c’est l’existence du socle commun qui est en jeu”, a-t-il averti.”Actuellement pour baisser le coût du travail, on donne 80 milliards d’euros”, a pointé sur TF1 Michel Barnier, pour relativiser l’effort demandé.- Tractations sous pression -Le gouvernement n’est pas présent en CMP mais peut interagir par coups de fil et textos. Il proposait un effort de quatre milliards d’euros à réaliser sur ces cotisations patronales, le Sénat l’a réduit à trois, mais le camp présidentiel réclame publiquement sa suppression.Pour Laurent Saint-Martin, un “bon consensus” en CMP serait à “1,5 milliard” d’euros. Un milliard et demi “de trop” pour le député EPR Mathieu Lefèvre, qui s’interroge toutefois sur le risque de voir le Rassemblement national “prendre excuse” d’un échec de la CMP pour justifier une censure de Michel Barnier.Signe d’un tiraillement, une première réunion, mardi, du groupe macroniste pour décider du vote en commission mixte paritaire n’a pas suffi. “On était plutôt à 60/40 pour” voter la CMP, selon une députée. Le groupe tranchera donc mercredi sur sa position.Si les cotisations sont le principal irritant pour les macronistes, le texte est truffé de mesures sensibles, sur l’indexation des retraites, le remboursement des médicaments ou la fiscalité sur les sodas et le tabac.La patron des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez, a lui annoncé un accord avec les sénateurs LR pour renoncer à sept heures de travail sans rémunération pour tous les actifs, censées rapporter 2,5 milliards. Une annonce qui a crispé certains sénateurs centristes la découvrant dans la presse.La gauche tentera elle de défendre des revalorisations de l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (Ondam), ou encore la suppression de certains déremboursements de médicaments, et proposera des mesures de financement.”On va jouer le jeu”, promet le député PS Jérôme Guedj. Son homologue sénateur Bernard Jomier ne se fait pas trop d’illusions : “ils vont présenter un front commun sans s’intéresser à ce qu’on propose”.En cas de compromis en CMP, le texte serait très probablement soumis à un 49.3 le 2 décembre, et les regards se tourneront vers le Rassemblement national, qui continue de faire planer la menace d’une censure.Est-ce qu’une censure sur le budget de la Sécu est une possibilité ? Il y a dans ce projet de loi “des lignes rouges pour le Rassemblement national. Donc la réponse est dans la question”, a répondu le député RN Jean-Philippe Tanguy, citant notamment l’indexation des retraites, la “hausse du coût du travail sans étude d’impact”, ou des déremboursements de médicaments sans réforme suffisante à ses yeux de l’Aide médicale d’Etat.