Wall Street recule, recherche plus de clarté sur le plan commercial

La Bourse de New York évolue en baisse lundi, lestée par les incertitudes entourant les droits de douane américains, à quelques jours de la date butoir et après de nouvelles annonces de Donald Trump.Vers 13h55 GMT, le Dow Jones perdait 0,19%, l’indice Nasdaq reculait de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,30%.Pour Adam Sarhan, de 50 Park Investments, le marché “fait une pause et reprend son souffle” après plusieurs séances à battre des records.La raison principale de ce répit est “l’incertitude entourant l’extension de la date butoir des droits de douane et les accords commerciaux” pour lesquels “il y a beaucoup de travail à faire”, alors qu’à ce stade seulement deux accords ont été annoncé (avec le Royaume-Uni et le Vietnam), souligne auprès de l’AFP l’analyste.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président américain Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.Donald Trump a annoncé que les premières lettres, au nombre de “douze, peut-être quinze”, seront envoyées lundi à 16H00 GMT.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il ajouté, sans autre détail.”Les marchés aiment la certitude et cette situation commerciale accroît l’incertitude”, rappelle Adam Sarhan.”Les investisseurs regardent vers l’horizon et veulent des réponses à des questions très importantes: que va-t-il se passer avec le commerce? Avec l’inflation? Avec la Réserve fédérale (concernant ses taux, ndlr)? Avec les bénéfices?”, selon l’analyste.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,37% vers 13H50 GMT, contre 4,35% à la clôture vendredi.”Il n’y a pas de données économiques américaines importantes aujourd’hui, et il n’y en aura pas beaucoup tout au long de la semaine, qui sera marquée par la publication” du compte rendu (“minutes”) de la réunion de juin du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), écrit Patrick O’Hare, de Briefing.com.Au tableau des valeurs, le spécialiste des véhicules électriques Tesla chutait (-7,67% à 291,17 dollars) après que son patron Elon Musk a annoncé samedi la création de sa propre formation politique, le “Parti de l’Amérique”. La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave reculait (-4,82% à 157,24 dollars) à l’annonce de l’acquisition de Core Scientific, une société de minage (création de monnaie numérique). Cette dernière plongeait de 19,77% à 14,44 dollars.Les actions des entreprises pénitentiaires à l’image de GEO Group (+4,18% à 26,41 dollars) et Corecivic (+6,17% à 23,00 dollars) profitaient de la promulgation par Donald Trump de sa “grande et belle loi budgétaire”, qui inclut une augmentation significative du financement des centres de rétention des migrants.L’entreprise de gestion des processus métiers WNS bondissait (+14,15% à 74,63 dollars) à l’annonce de son rachat par le groupe informatique français Capgemini pour 3,3 milliards de dollars.Le but est de créer un acteur majeur de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des services de processus métiers (qui consistent à améliorer l’efficacité des processus d’une entreprise cliente).

A la frontière polono-allemande, des riverains inquiets après le rétablissement des contrôles

La grande majorité “de nos clients sont allemands. On risque d’avoir moins de trafic, moins de revenus”, lance Kinga Dziuba, une jeune Polonaise dans son bureau de tabac, après le rétablissement des contrôles à la frontière entre son pays et l’Allemagne. D’autres riverains comme elle redoutent l’impact économique de cette mesure.Depuis minuit, des garde-frontières et des agents de la police militaire inspectent les voitures et arrêtent parfois des véhicules pour un contrôle des papiers sur un pont reliant Slubice à Francfort-sur-l’Oder.Côté polonais, l’inquiétude gagne les esprits notamment dans les salons de coiffure et les bureaux de tabac de Slubice, les propriétaires redoutant que ces contrôles aux frontières, rétablis depuis lundi, ne portent un coup à leurs recettes. Dans son salon de coiffure, Edyta Taryma, 54 ans, déclare que ses recettes avaient déjà chuté de 20% depuis que l’Allemagne a rétabli des contrôles aux frontières. “Beaucoup de gens ne sont plus venus, ou viennent moins souvent, de peur des embouteillages”, explique-t-elle. Pour elle, ces contrôles sont “inutiles”. La Pologne a temporairement réintroduit des contrôles avec ses voisins de l’UE, l’Allemagne et la Lituanie, affirmant qu’ils étaient nécessaires pour contrer “l’immigration illégale”.Des centaines de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, traversent chaque mois les pays baltes depuis le Bélarus, puis transitent par la Pologne vers l’Allemagne. Cette question est devenue particulièrement sensible dans la politique intérieure polonaise et a provoqué des tensions avec l’Allemagne. Varsovie a accusé Berlin de renvoyer de nombreux migrants en Pologne, une accusation démentie par Berlin.”Cette décision a été prise pour lutter contre l’immigration illégale”, a déclaré sur X Tomasz Siemoniak, ministre polonais de l’Intérieur.Peu après le lancement des contrôles, les garde-frontières polonais ont arrêté un ressortissant estonien pour “assistance à la migration irrégulière”. L’homme est accusé d’avoir transporté quatre migrants en situation irrégulière, supposés être originaires d’Afghanistan. Selon M. Siemoniak, cette arrestation était “la preuve que ces contrôles sont nécessaires”.- “Partie de ping-pong” -L’Allemagne, qui a introduit des contrôles à la frontière avec la Pologne en 2023, a accueilli l’initiative polonaise en l’appelant à collaborer face à un problème commun. S’adressant au quotidien Rheinische Post, Andreas Rosskopf, chef du syndicat allemand des policiers GdP, a souligné que les deux pays devaient établir une “procédure qui marche”. Il a mis en garde contre le risque que les garde-frontières polonais et allemands s’engagent dans une “partie de ping-pong” avec les demandeurs d’asile en les renvoyant d’un côté à l’autre. Des associations d’entreprises allemandes ont également exprimé leurs inquiétudes. “Nous recevons des retours inquiétants des milieux des affaires”, a déclaré Helena Melnikov, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK), au journal Handelsblatt. “Si les navetteurs à la frontière germano-polonaise ne peuvent plus se rendre au travail de manière fiable et à temps, il y a un risque accru qu’ils cherchent un emploi ailleurs de manière permanente – avec comme conséquence une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les régions frontalières”, a-t-elle ajouté.Pour Marek Klodnicki, un employé administratif qui vit à Slubice mais travaille en Allemagne, la réintroduction des contrôles aux frontières est une situation “très triste”. “Nous avons attendu si longtemps pour que les frontières soient ouvertes”, dit-il, ajoutant que les contrôles entraîneraient “une perturbation de la vie sociale et économique”.La question des migrations a été au coeur de l’élection présidentielle de juin en Pologne où le nationaliste Karol Nawrocki – qui a fait campagne avec le mot d’ordre “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord” – a remporté de justesse le scrutin face au candidat soutenu par le Premier ministre pro-européen Donald Tusk. Le gouvernement Tusk cherche désormais à surpasser ses rivaux en adoptant une approche plus stricte envers l’immigration.- Contrôles “très nécessaires” -Au total, 52 points de contrôles ont été installés à la frontière avec l’Allemagne et 13 avec la Lituanie, a indiqué M. Siemoniak, pour une période 30 jours – du 7 juillet au 5 août, renouvelable.Les contrôles seront effectués de manière aléatoire, principalement sur les véhicules pouvant transporter plusieurs passagers, selon les gardes frontières polonais.Depuis un mois, la Pologne reproche à Berlin de refouler sur son territoire des migrants souhaitant obtenir l’asile en Allemagne. “Le côté allemand refuse désormais réellement d’autoriser l’entrée sur son territoire des migrants qui se dirigent vers l’Allemagne pour, par exemple, demander l’asile ou obtenir un autre type de statut”, a déclaré mardi M. Tusk.L’opposition nationaliste et l’extrême droite accusent le gouvernement de M. Tusk d’avoir “abdiqué” face à l’Allemagne sur la question migratoire, l’accusant de laisser Berlin submerger la Pologne de migrants.Fin juin, des membres d’un “Mouvement de la défense des frontières” d’extrême droite ont installé au long de la frontière des “patrouilles citoyennes” destinées à contrôler les passages, le gouvernement soulignant leur caractère illégal. 

Children’s camp confirms 27 dead, with Texas flood toll over 80

Rescuers in the US state of Texas on Monday searched for bodies swept away by flash floods that killed more than 80 people, including 27 girls and counselors at a summer camp.The nation was shocked at the disaster over the Fourth of July holiday weekend, and forecasters warned that thunderstorms threatened more flooding over saturated ground.”Camp Mystic is grieving the loss of 27 campers and counselors following the catastrophic flooding,” the camp said in a statement.”Our hearts are broken alongside our families that are enduring this unimaginable tragedy.”US President Donald Trump said he may visit Texas later this week, but brushed off concerns his cuts to weather forecasting and related federal agencies had weakened warning systems.Instead, he described the floods in the early hours of Friday as a “100-year catastrophe” that “nobody expected.”At least 40 adults and 28 children were killed in the worst-hit Kerr County in central Texas, Sheriff Larry Leitha said Sunday, while at least 13 more people were killed by flooding in nearby areas. The death toll is expected to rise.- Grim search -Trump, who previously said disaster relief should be handled at the state level, signed a major disaster declaration, activating fresh funds and freeing up resources.About 20 helicopters were taking part in the search for missing people in an area popular with campers that also hosted several summer camps for children.Camp Mystic, one of the worst-hit, was an all-girl Christian camp where about 750 people had been staying with the floodwaters struck.In a terrifying display of nature’s power, the rain-swollen waters of the Guadalupe River reached treetops and the roofs of cabins as girls at the camp slept.Blankets, teddy bears and other belongings were caked in mud. Windows in the cabins were shattered, apparently by the force of the water.Texas Governor Greg Abbott warned that more heavy rainfall could bring further flooding in Kerrville and surrounding areas, as officials cautioned people against going near still-raging rivers.Months’ worth of rain fell in a matter of hours on Thursday night into Friday, and rain has continued in bouts since then.The Guadalupe surged around 26 feet (eight meters) — more than a two-story building — in just 45 minutes.Flash floods, which occur when the ground is unable to absorb torrential rainfall, are not unusual in this region of south and central Texas, known colloquially as “Flash Flood Alley.”Human-driven climate change has made extreme weather events such as floods, droughts and heat waves more frequent and more intense in recent years.”There’s debris all over the place that makes roads impassable, that makes reconstruction projects unachievable,” Abbott said.People from elsewhere in the state converged on Kerr County to help look for the missing.Some residents also flew personal drones to help look, but officials urged them to stop, citing a danger to rescue aircraft.

Gaza: le Hamas et Israël reprennent les négociations indirectes avant une rencontre Trump-Netanyahu

De nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas doivent reprendre lundi au Qatar en vue d’un accord de trêve dans la bande de Gaza, espéré pour “cette semaine” par le président américain, Donald Trump, qui rencontre dans la soirée à Washington le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.M. Trump a estimé dimanche qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord de trêve dans le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre. “Nous avons déjà fait sortir beaucoup d’otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine”, a-t-il déclaré à des journalistes.Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, M. Netanyahu a estimé que sa rencontre avec M. Trump pouvait “contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous”.Un responsable palestinien au fait des discussions a déclaré lundi que les discussions indirectes devaient reprendre dans la matinée à Doha entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël. A 12h30 GMT, il n’y avait cependant aucune confirmation de reprise des négociations.Elles portent “sur les mécanismes de mise en œuvre” d’un accord de cessez-le-feu et d’un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, ajouté ce responsable dans une déclaration à l’AFP, s’exprimant sous couvert d’anonymat.La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n’est pas prévue avant 18H30 (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.Le président américain, qui recevra lundi M. Netanyahu pour la troisième fois en moins de six mois, pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique.Selon le responsable palestinien au fait des discussions au Qatar, une session exploratoire s’est tenue hier soir (dimanche) à Doha, via les médiateurs, portant sur un “échange de points de vue concernant le mécanisme pour l’échange d’otages et de prisonniers, le cessez-le-feu et le retrait (israélien).” La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé. – “Bonne foi” -“Le Hamas est sérieux et soucieux d’aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus”, a affirmé le responsable palestinien.Benjamin Netanyahu avait indiqué la semaine dernière avoir donné à ses négociateurs des “instructions claires”: parvenir à un accord “aux conditions que nous avons acceptées”.Le dirigeant israélien avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.Des sources palestiniennes proches des discussions avaient indiqué que la proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.M. Netanyahu a une “mission importante” à Washington, a déclaré le président israélien, Isaac Herzog, après l’avoir rencontré dimanche matin: “faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison”.- 12 morts lundi -Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l’origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles, selon l’ONU et des ONG, la Défense civile a fait état de la mort de 12 personnes, tuées lundi par des tirs ou de nouveaux bombardements israéliens. L’AFP a contacté l’armée israélienne à ce sujet. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.523 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: le Hamas et Israël reprennent les négociations indirectes avant une rencontre Trump-Netanyahu

De nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas doivent reprendre lundi au Qatar en vue d’un accord de trêve dans la bande de Gaza, espéré pour “cette semaine” par le président américain, Donald Trump, qui rencontre dans la soirée à Washington le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.M. Trump a estimé dimanche qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord de trêve dans le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre. “Nous avons déjà fait sortir beaucoup d’otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine”, a-t-il déclaré à des journalistes.Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, M. Netanyahu a estimé que sa rencontre avec M. Trump pouvait “contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous”.Un responsable palestinien au fait des discussions a déclaré lundi que les discussions indirectes devaient reprendre dans la matinée à Doha entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël. A 12h30 GMT, il n’y avait cependant aucune confirmation de reprise des négociations.Elles portent “sur les mécanismes de mise en œuvre” d’un accord de cessez-le-feu et d’un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, ajouté ce responsable dans une déclaration à l’AFP, s’exprimant sous couvert d’anonymat.La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n’est pas prévue avant 18H30 (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.Le président américain, qui recevra lundi M. Netanyahu pour la troisième fois en moins de six mois, pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique.Selon le responsable palestinien au fait des discussions au Qatar, une session exploratoire s’est tenue hier soir (dimanche) à Doha, via les médiateurs, portant sur un “échange de points de vue concernant le mécanisme pour l’échange d’otages et de prisonniers, le cessez-le-feu et le retrait (israélien).” La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé. – “Bonne foi” -“Le Hamas est sérieux et soucieux d’aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus”, a affirmé le responsable palestinien.Benjamin Netanyahu avait indiqué la semaine dernière avoir donné à ses négociateurs des “instructions claires”: parvenir à un accord “aux conditions que nous avons acceptées”.Le dirigeant israélien avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.Des sources palestiniennes proches des discussions avaient indiqué que la proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.M. Netanyahu a une “mission importante” à Washington, a déclaré le président israélien, Isaac Herzog, après l’avoir rencontré dimanche matin: “faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison”.- 12 morts lundi -Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l’origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles, selon l’ONU et des ONG, la Défense civile a fait état de la mort de 12 personnes, tuées lundi par des tirs ou de nouveaux bombardements israéliens. L’AFP a contacté l’armée israélienne à ce sujet. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.523 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Europe, Asie, Afrique équatoriale : un mois de juin exceptionnellement chaud

Du Nigeria au Japon, du Pakistan à l’Espagne, le mois de juin a enregistré une chaleur record dans 12 pays et exceptionnellement chaude dans 26 autres, d’après des calculs de l’AFP à partir des données du programme européen Copernicus.Quelque 790 millions d’habitants au total, dans 12 pays en Europe, Asie et Afrique ont subi des températures jamais enregistrées auparavant en juin. Pour 26 autres pays, le mois écoulé a été le deuxième plus chaud, comme en Chine, en France, au Royaume-Uni mais aussi en République démocratique du Congo et en Ethiopie. Tour du monde de ces chaleurs précoces et extrêmes, conséquences du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.- Europe : 3°C au-dessus des normales -Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont connu fin juin une vague de chaleur précoce, mettant à l’épreuve des populations encore peu habituées à de telles chaleurs extrêmes comme dans la région parisienne en France, en Belgique et aux Pays-Bas.Une quinzaine de pays dont la Suisse, l’Italie ou l’ensemble des Balkans ont subi des températures 3°C au-dessus de leurs normales de saison. L’Espagne, la Bosnie et le Monténégro ont même connu leur mois de juin le plus chaud jamais enregistré. Respectant une tradition annuelle, la télévision andalouse Canal Sur a déjà réussi à cuire un œuf dans la rue à Séville directement sur une poêle.- Asie-Pacifique : records sur terre et sur mer -Avant l’Europe, le Japon a connu une vague de chaleur dès la mi-juin et son mois de juin le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. La température des eaux côtières autour de l’archipel a été supérieure de 1,20°C à la normale, égalant le record de juin 2024.Ces records surviennent alors que le pays a déjà connu son été le plus chaud en 2024, à égalité avec 2023, et suivi de l’automne le plus chaud jamais enregistré. L’iconique calotte neigeuse du mont Fuji n’est ainsi apparue que début novembre, un mois plus tard qu’en moyenne.En Asie-Pacifique, la Corée du Sud et la Corée du Nord ont aussi connu le mois de juin le plus chaud depuis l’existence des données de températures, presque 2°C au-dessus de leurs normales de saison. En Chine, 102 stations météorologiques ont enregistré des records absolus pour une journée de juin, dont certaines au-dessus de 40°C, selon les médias d’Etat.- Asie centrale : le printemps le plus chaud -Le Pakistan, 250 millions d’habitants, et le Tadjikistan, 10 millions, ont aussi battu des records de températures pour un mois de juin. Cela s’inscrit dans un printemps exceptionnellement chaud sur l’ensemble de l’Asie centrale, puisque outre ces deux pays, l’Iran, l’Afghanistan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan, viennent d’achever leur printemps (avril-juin) le plus chaud jamais enregistré. Selon les pays, le thermomètre est monté 2 à 4°C au-dessus de la moyenne des printemps des années 1981-2010. Avec des pics ponctuels au-delà de 50°C dans certaines régions arides. – Afrique équatoriale : presque aussi chaud que 2024 -Le Nigeria, sixième pays le plus peuplé du monde avec 230 millions d’habitants, a égalé son record de température pour un mois de juin, qui date de 2024.Dans d’autres pays du Sahel et d’Afrique équatoriale comme la Centrafrique, le Soudan du Sud, le Cameroun, la République démocratique du Congo et l’Ethiopie, ce mois de juin est le deuxième plus chaud sur l’ensemble des données disponibles, juste derrière juin 2024.Le Soudan du Sud, où les températures étaient 2,1°C au-dessus des normales pour un mois de juin, avait déjà connu une première vague de chaleur en mars, habituellement le mois le plus chaud de l’année. La chaleur avait alors poussé le gouvernement à fermer les écoles, une mesure inédite dans ce pays instable et extrêmement pauvre. “Les températures extrêmes et les conséquences du réchauffement climatique affectent tous les aspects du développement socio-économique de l’Afrique et aggravent les famines, l’insécurité et les mouvements de population”, avertissait en mai l’Organisation météorologique mondiale (OMM), agence de l’Onu.

Israel, Hamas due to resume indirect talks ahead of Netanyahu-Trump meet

Israel and Hamas were due to resume indirect talks in Qatar on Monday, according to a Palestinian official, ahead of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s meeting in Washington with President Donald Trump, who is pushing for a deal.The latest round of negotiations on the war in Gaza began on Sunday in Doha, aiming to broker a ceasefire and reach an agreement on the release of hostages in exchange for Palestinian prisoners.A Palestinian official familiar with the negotiations told AFP indirect talks were due to resume Monday between Hamas and Israeli delegations.As of 1230 GMT there was no confirmation the talks had begun, however.Speaking to AFP on condition of anonymity, the official said the delegations had exchanged views on Sunday via mediators, with representatives of the two sides seated in different rooms in the same building.Ahead of Netanyahu’s third visit since Trump’s return to office this year, the US president said there was a “good chance we have a deal with Hamas… during the coming week”.”We’ve gotten a lot of the hostages out, but pertaining to the remaining hostages, quite a few of them will be coming out,” he told journalists.Netanyahu, speaking before heading to Washington, said his meeting with Trump could “definitely help advance this” deal.The US president is pushing for a truce in the Gaza Strip, reeling from a humanitarian crisis after nearly two years of war.Netanyahu said he dispatched the team to the Qatari capital with “clear instructions” to reach an agreement “under the conditions that we have agreed to”.He previously said Hamas’s response to a draft US-backed ceasefire proposal, conveyed through Qatari and Egyptian mediators, contained “unacceptable” demands.- ‘Important mission’ -Two Palestinian sources close to the discussions had earlier told AFP the proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel.However, they said, the group was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system.Netanyahu has an “important mission” in Washington, “advancing a deal to bring all our hostages home”, said Israeli President Isaac Herzog.Trump is not scheduled to meet the Israeli premier until 2230 GMT Monday, the White House said, without the usual presence of journalists.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Since Hamas’s October 2023 attack sparked the massive Israeli offensive, mediators have brokered two temporary halts in the fighting. They have seen hostages freed in exchange for Palestinian prisoners in Israeli custody.Recent efforts to broker a new truce have repeatedly failed, with the primary point of contention being Israel’s rejection of Hamas’s demand for a lasting ceasefire.- ‘Can’t take this anymore’ -In Gaza, the territory’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 12 people on Monday, including six in a clinic housing people displaced by the war.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.The Israeli military did not immediately respond to an AFP request for comment.Salman Qudum, who told AFP he had survived the attack on the clinic in Gaza City, said: “We don’t know where to go or what to do.”Qudum said the negotiators and mediators in Doha must “apply pressure” to secure a ceasefire “because the people can’t take this anymore”.In a statement on Monday, the military said it had struck “dozens of terrorists, weapons depots, observation posts, military buildings and other terror infrastructures” across Gaza over the past 24 hours.The war has created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip.A US- and Israel-backed group, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), took the lead in food distribution in the territory in late May, when Israel partially lifted a more than two-month blockade on aid deliveries.But its operations have had a chaotic rollout, with repeated reports of aid seekers killed near its facilities while awaiting rations.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,523 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.burs/ser/