Asian markets rise ahead of US election, Chinese stimulus meeting

Asian markets rose Monday as investors steel themselves for a too-close-to-call US presidential election, while Chinese leaders meet to hammer out a stimulus package that experts say could be determined by the vote.The gains came after a positive lead from Wall Street and data showing far fewer US jobs were created last month than expected, boosting hopes for a Federal Reserve interest rate cut when it gathers this week.With Democratic Vice President Kamala Harris and her Republican rival Donald Trump neck and neck ahead of Tuesday’s poll, traders are keeping a close eye on any hint of an advantage either way.The dollar slipped Monday as a fresh opinion poll in Iowa — which Trump won in 2016 and 2020 — showed Harris leading. A victory for Trump is seen as being positive for the dollar and pushing up Treasury yields owing to his pledges to cut taxes and impose hefty tariffs on imports.Elections for the Senate and House of Representatives are also being closely watched amid speculation the Republicans could take control of both.”It’s not just about who wins the presidency but also the composition of the House and Senate,” said Peter Esho, founder of Esho Capital.”If the Republicans sweep all three, that will open the door to significant fiscal changes, which is negative for bondholders and could spell higher yields until the dust settles.”The election comes days before the Fed is due to make its latest policy decision, with investors expecting 25-basis-point reduction after a bumper 50-point cut at its last gathering.The vote is of particular interest to China, where Beijing is this week meeting to hammer out an economic stimulus.The concrete measures are expected to be announced Friday, allowing time for officials to digest the result and make allowances for either.”We believe the US election results will have some impact on the size of Beijing’s stimulus package,” said Ting Lu, Nomura’s Chief China Economist, in a research note.Both candidates in the race have pledged to get tougher on Beijing, with Trump promising tariffs of 60 percent on all Chinese goods coming into the country.”We are expecting more details on the proposals to be passed,” said Heron Lim of Moody’s Analytics, including “how this extra funding would be allocated to address the near-term economic issues”.Nomura economists expect lawmakers this week to approve around a trillion yuan ($140 billion) in extra budget — mostly for indebted local governments.Observers also expect Beijing to approve a one-off one trillion yuan for banks, aimed at writing off non-performing loans over the past four years.Markets rose across Asia, with Hong Kong and Shanghai among the best performers, while Sydney, Seoul, Singapore, Taipei, Wellington and Jakarta were also well up.Oil prices rose more than one percent after eight members of the OPEC+ group of producers said Sunday they would extend supply cuts until the end of next month.They had been delaying output hikes on worries about slowing demand in China and the United States.The commodity was also being supported by geopolitical tensions after Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei warned at the weekend that Israel and the United States “will definitely receive a tooth-breaking response” to Israeli attacks on October 26.That strike was in response to an October 1 barrage of about 200 missiles against its rival.- Key figures around 0230 GMT -Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 20,546.35 Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,282.42Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.0888 from $1.0833 on FridayPound/dollar: UP at $1.2975 from $1.2917Dollar/yen: DOWN at 151.79 yen from 153.01 yenEuro/pound: UP at 83.92 from 83.86 penceWest Texas Intermediate: UP 1.5 percent at $70.50 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.4 percent at $74.09 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,052.19 (close)London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 8,177.15 (close)

“Rèspektém nou!”: la diaspora ultramarine manifeste à Paris contre la vie chère

“A yen pou yo !” (on lâchera rien pour eux, en créole): plusieurs milliers de personnes issues de la diaspora ultramarine, vêtues de rouge, ont manifesté sans heurts dimanche à Paris contre la vie chère en Outre-mer, ont constaté des journalistes de l’AFP.C’est la première grande mobilisation de ce type dans l’Hexagone, depuis le début de la mobilisation en Martinique contre la cherté du coût de la vie.Dans une ambiance festive malgré la colère palpable, les manifestants se sont rassemblés place Denfert-Rochereau, à l’appel d’associations antillaises et kanak, pour rallier le ministère des Outre-mer qu’ils n’ont pu atteindre, arrêtés quelques centaines de mètres avant par un cordon policier.”Monopole criminel”, “Békés insatiables”, “Rèspektém nou” (respectez-nous), pouvait-on lire sur des pancartes. “Non à la vie chère !”, scandait la foule, drapeaux martiniquais, guadeloupéens et kanak au vent. “On a l’impression que la situation dans les Outre-mer ne concerne pas les Français de l’Hexagone. Cette manifestation est là pour faire du bruit et faire connaître la situation aux autres Français”, a expliqué à l’AFP Louis-Philippe Mars, vice-président de l’association Ultramarins Doubout (debout, en créole), l’une des organisatrices de la manifestation. “On demande la continuité territoriale et l’alignement des prix sur ceux de la métropole”, a-t-il poursuivi, disant espérer “qu’il y aura(it) un tournant avec ce rassemblement”. Dans le cortège, Corry Diomar, 31 ans, père de quatre enfants et qui a de la famille aux Antilles, ne décolère pas: “La plupart des gens en métropole ne sont pas au courant que chez nous, on paie le double pour manger des céréales. Les enfants là-bas n’ont pas le privilège d’en manger!”. “Un caddie chez Carrefour, on le paie le double, voire le triple d’ici!” Même situation en Nouvelle-Calédonie, note Céleste, travailleuse sociale de 32 ans et membre d’un collectif kanak qui a de la famille sur le “Caillou”. “Tout est plus cher” là-bas, témoigne-t-elle. “Les gens ont du mal à se nourrir, se soigner et s’éduquer correctement”.  “Ils s’enrichissent sur notre dos”, peste de son côté Sandrine Rosette 42 ans, une cheffe d’entreprise dont la famille vit en Martinique, en faisant référence notamment à la grande distribution.Figure du mouvement contre la vie chère en Martinique, arrivé la veille à Paris, Rodrigue Petitot, à la tête du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (Rpprac), participait lui aussi à la manifestation. Pour lui, il était “important de montrer à la diaspora qu’on voit le combat qu’ils sont en train de mener ici pour appuyer notre combat là-bas”.Aude Goussard, autre figure du Rpprac, a pour sa part fustigé une “grande distribution scélérate”, égrenant les noms des grands groupes présents en Martinique (Hayot, Fabre, etc.), hués en écho par la foule, en leur demandant de “changer (leur) mentalité coloniale”.Depuis septembre, la Martinique est régulièrement en proie à des émeutes urbaines et des violences, essentiellement nocturnes, dans ce contexte de mouvement contre la vie chère. Les négociations découlant de la mobilisation ont débouché sur un accord pour faire baisser les prix d’environ 6.000 produits alimentaires, mais le Rpprac a refusé de le signer, jugeant le nombre de produits concernés insuffisants.”Nous restons ouverts au ministère, nous souhaitons retourner chez nous avec des réponses claires. Le pacte colonial n’a plus sa place dans les Outre-mer”, a martelé Mme Goussard.

Bernard Cazeneuve veut présenter “un projet pour le pays au début de l’été”

L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve affirme qu’il présentera “un projet pour le pays au début de l’été prochain”, assurant toutefois qu’il ne se construisait pas “un destin” pour lui-même, dans un entretien à Ouest-France paru dimanche.L’ex ministre de François Hollande, qui débute lundi une “tournée des régions”, formulera “un projet pour le pays au début de l’été prochain”, y voyant une “contribution à la réflexion collective”. “La reconstruction du camp social-démocrate ne peut pas se traduire par une juxtaposition d’ambitions personnelles. Ce qui compte, c’est ce que nous allons faire sur le fond”, plaide-t-il auprès du quotidien. Celui qui dirige le mouvement “La Convention”, et est cité parmi les postulants potentiels à gauche pour 2027, l’assure cependant: “je ne construis pas un destin pour moi-même. Cela n’aurait pas de sens dans le contexte politique actuel”. “La gauche de gouvernement ne peut se reconstituer que s’il y a suffisamment de gens désintéressés et conscients des difficultés du pays pour vouloir les surmonter ensemble. Le projet doit l’emporter sur toute considération personnelle”, insiste-t-il.S’il était cependant en bonne position en vue de la prochaine présidentielle, l’ancien ministre de l’Intérieur promet qu’il ne fuira pas ses “responsabilités”.”Mais je ne détruirai aucune autre hypothèse capable d’éviter l’accession au pouvoir du Rassemblement national. Dans les circonstances historiques où nous sommes, il faut être capable de dépasser ses ambitions pour construire un dessein commun”, fait-il valoir. M. Cazeneuve avait été reçu l’été dernier par Emmanuel Macron alors que ce dernier cherchait un Premier ministre capable de former un gouvernement. Mais faute de soutien à gauche où il défend une ligne anti LFI, y compris au sein du PS, M. Cazeneuve s’était finalement vu préféré Michel Barnier, dont il juge durement les premiers pas.”Si j’ai de la considération et de l’estime pour Michel Barnier, je condamne l’orientation politique de son gouvernement, incontestablement très à droite”, dit-il.

La diaspora ultramarine manifeste à Paris contre la vie chère

“A yen pou yo !” (plus rien à leur donner, en créole): quelques milliers de personnes issues de la diaspora ultramarine, vêtues de rouge, ont manifesté dimanche après-midi contre la vie chère en Outre-mer, ont constaté des journalistes de l’AFP.Dans une ambiance festive malgré la colère palpable, les manifestants se sont rassemblés sur la place Denfert-Rochereau, à l’appel d’associations antillaises et kanak, pour rallier le ministère des Outre-mer.”Monopole criminel”, “Békés insatiables”, “Rèspektém nous”, pouvait-on lire sur les banderoles de tête. “Non à la vie chère !”, scandait la foule, drapeaux martiniquais, guadeloupéens et kanak au vent. “On a l’impression que la situation dans les Outre-mer ne concerne pas les Français de l’Hexagone. Cette manifestation est là pour faire du bruit et faire connaître la situation aux autres Français”, a expliqué à l’AFP Louis-Philippe Mars, vice-président de l’association Ultramarins Doubout (debout, en créole), organisatrice de la manifestation. “On demande la continuité territoriale. (…) Il faut aligner les prix”, a-t-il poursuivi, disant espérer “qu’il y aura(it) un tournant avec ce rassemblement”. Dans le cortège, Corry Diomar, 31 ans, père de quatre enfants et qui a de la famille aux Antilles, ne décolère pas: “La plupart des gens en métropole ne sont pas au courant que chez nous, on paie le double pour manger des céréales. Les enfants là-bas n’ont pas le privilège d’en manger!”. La vie chère “s’est aggravée ces dernières années”, insiste-t-il. “Un caddie chez Carrefour, on le paie le double voire le triple d’ici!” Même situation en Nouvelle-Calédonie, note Céleste, travailleuse sociale de 32 ans et membre d’un collectif kanak qui a de la famille sur le “Caillou”. “Tout est plus cher” là bas, témoigne-t-elle. “Les gens ont du mal à se nourrir, se soigner et s’éduquer correctement”. Et “c’est en ville que c’est plus compliqué car il faut tout payer, on n’a pas de culture vivrière”, selon elle. “Ils s’enrichissent sur notre dos”, peste Sandrine Rosette 42 ans, une cheffe d’entreprise qui a de la famille en Martinique, en référence notamment à la grande distribution.Figure du mouvement contre la vie chère en Martinique, arrivé la veille à Paris, Rodrigue Petitot, à la tête du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), participe lui aussi à la manifestation. Pour lui, il était “important de montrer à la diaspora qu’on voit le combat qu’ils sont en train de mener ici pour appuyer notre combat là-bas”.”Ils nous ont dit que la France est une et indivisible, qu’on a le droit de circuler, alors pour se nourrir, ça devrait être pareil”, a-t-il estimé.