Le gouvernement confirme des débats avec vote à l’Assemblée sur la Défense puis le narcotrafic les 10 et 17 décembre

Des débats suivis de votes auront bien lieu à l’Assemblée nationale le 10 décembre sur “la trajectoire d’augmentation des moyens de nos armées” et le 17 décembre sur le narcotrafic, a confirmé mercredi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.Ces débats font partie des discussions parlementaires thématiques sur des sujets jugés prioritaires annoncées lundi par le Premier ministre Sébastien Lecornu face au “blocage” sur le budget au Parlement. Il s’agit de débats en vertu de l’article 50-1 de la Constitution, suivis d’un vote non contraignant pour l’exécutif.Sur la défense nationale, “c’est un débat qui aurait dû avoir lieu dans la partie dépenses du projet de loi de finances”, mais le volet recettes ayant été rejeté, il “n’aura pas lieu en première lecture”, a expliqué la porte-parole devant la presse à l’issue du Conseil des ministres.”Et donc le Premier ministre estimait absolument nécessaire sur un sujet aussi crucial et démocratique, aussi important, que l’Assemblée nationale et le Sénat puissent se prononcer sur la nécessité, encore une fois, d’augmenter les moyens alloués à nos armées”, a-t-elle ajouté.L’augmentation des crédits de la Défense (+6 milliards d’euros) est régulièrement présentée au sein du camp gouvernemental comme un argument pour faire adopter le projet de budget de l’Etat avant le 31 décembre, plutôt que de passer par une loi spéciale qui permet à l’Etat de fonctionner, mais sans investissements massifs.”Sur les autres sujets qui ont été évoqués lundi, le Premier ministre échangera avec les différents groupes parlementaires pour définir les modalités et le calendrier des décisions qui devront être prises”, a complété Maud Bregeon.Le chef du gouvernement a annoncé lundi sa volonté de saisir le Parlement de différents débats thématiques (déficit, réforme de l’Etat, énergie, agriculture, sécurité) pour que les groupes se positionnent directement sur ces sujets en parallèle des débats sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, dont les adoptions sont à ce stade très incertaines. 

Le gouvernement confirme des débats avec vote à l’Assemblée sur la Défense puis le narcotrafic les 10 et 17 décembre

Des débats suivis de votes auront bien lieu à l’Assemblée nationale le 10 décembre sur “la trajectoire d’augmentation des moyens de nos armées” et le 17 décembre sur le narcotrafic, a confirmé mercredi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.Ces débats font partie des discussions parlementaires thématiques sur des sujets jugés prioritaires annoncées lundi par le Premier ministre Sébastien Lecornu face au “blocage” sur le budget au Parlement. Il s’agit de débats en vertu de l’article 50-1 de la Constitution, suivis d’un vote non contraignant pour l’exécutif.Sur la défense nationale, “c’est un débat qui aurait dû avoir lieu dans la partie dépenses du projet de loi de finances”, mais le volet recettes ayant été rejeté, il “n’aura pas lieu en première lecture”, a expliqué la porte-parole devant la presse à l’issue du Conseil des ministres.”Et donc le Premier ministre estimait absolument nécessaire sur un sujet aussi crucial et démocratique, aussi important, que l’Assemblée nationale et le Sénat puissent se prononcer sur la nécessité, encore une fois, d’augmenter les moyens alloués à nos armées”, a-t-elle ajouté.L’augmentation des crédits de la Défense (+6 milliards d’euros) est régulièrement présentée au sein du camp gouvernemental comme un argument pour faire adopter le projet de budget de l’Etat avant le 31 décembre, plutôt que de passer par une loi spéciale qui permet à l’Etat de fonctionner, mais sans investissements massifs.”Sur les autres sujets qui ont été évoqués lundi, le Premier ministre échangera avec les différents groupes parlementaires pour définir les modalités et le calendrier des décisions qui devront être prises”, a complété Maud Bregeon.Le chef du gouvernement a annoncé lundi sa volonté de saisir le Parlement de différents débats thématiques (déficit, réforme de l’Etat, énergie, agriculture, sécurité) pour que les groupes se positionnent directement sur ces sujets en parallèle des débats sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, dont les adoptions sont à ce stade très incertaines. 

A Paris, une réunion des droites sous l’égide des médias Bolloré

Animateurs, politiques en pré-campagne et formules choc: le temps d’une grand-messe devant quelques milliers de sympathisants, les médias du milliardaire conservateur Vincent Bolloré ont mis en avant leurs thématiques fétiches – identité, immigration, sécurité – et un éventail de personnalités de droite et d’extrême droite susceptibles de les porter pour 2027.Mardi 20H00, les 4.000 places …

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La nostalgie IA, quand de fausses vidéos des années 80 ravissent les réseaux sociaux

“Les années 1980 t’appellent”, lance une adolescente à la coiffure caractéristique de cette période, tandis que résonne un tube du groupe Tears for Fears, dans cette vidéo générée grâce à l’intelligence artificielle (IA) par un créateur né en 1999.Ce faux montage de la chaîne américaine Maximal Nostalgia, qui a récolté près de 600.000 mentions “j’aime” …

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Le président taïwanais veut une armée prête face à la Chine d’ici 2027

Le président taïwanais Lai Ching-te a annoncé mercredi viser un “haut niveau de préparation” de l’armée d’ici 2027 face aux menaces d’invasion chinoise, tout en proposant des dépenses supplémentaires pour la défense de l’île.Pékin revendique Taïwan et n’écarte pas de recourir à ses forces armées pour s’en emparer, la soumettant à une forte pression militaire, …

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Ukraine: accélération diplomatique, frappes russes sur Zaporijjia

A en croire Donald Trump, il ne reste que “quelques points de désaccord” à régler: l’activité diplomatique s’est accélérée pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, mais les frappes russes se sont poursuivies mercredi sans répit.Les services de secours ukrainiens ont annoncé que la ville de Zaporijjia (sud) avait subi une attaque russe …

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Hong Kong: au moins quatre morts dans l’incendie d’un complexe résidentiel

Au moins quatre personnes sont décédées dans un incendie qui a éclaté mercredi dans les échafaudages en bambou d’un complexe résidentiel de Hong Kong, a indiqué le gouvernement local à l’AFP.”Quatre personnes sont décédées” et “deux sont dans un état critique”, a confié à l’AFP un représentant du département des services d’information du gouvernement du …

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Budget: Hollande juge qu’il ne faut pas se “priver” du 49.3

L’ancien président de la République François Hollande, désormais député, a affirmé mercredi qu’il ne fallait pas se “priver pour toujours” de l’article 49.3 de la Constitution, auquel le Premier ministre a promis de ne pas avoir recours pour faire passer le budget.”Il ne faut jamais se priver d’une disposition constitutionnelle”, a déclaré M. Hollande sur BFMTV, interrogé sur la possibilité que le gouvernement revienne sur sa décision et utilise le 49.3 en plein blocage budgétaire.”Nous verrons bien (…), c’est trop tôt pour le dire”, a estimé l’ex-président de la République, tout en jugeant qu’il serait “mieux” que le Parlement s’entende et vote.”Si on disait qu’on s’en priverait pour toujours, oui ce serait une erreur. Si on disait aussi on ne va pas continuer à chercher un compromis, ce serait une erreur”, a dit François Hollande, qui avait lui-même eu recours au 49.3 durant son mandat présidentiel.Le gouvernement, qui ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale, a renoncé au 49.3 qui lui a permis depuis 2022 de faire adopter, sans vote, tous les budgets.L’examen des projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale se poursuit cette semaine au Sénat mais les perspectives de compromis sont faibles alors que le volet recettes du premier a été rejeté quasi unanimement par l’Assemblée nationale vendredi soir et que la chambre haute est en train de détricoter celui de la Sécurité sociale. M. Hollande a cependant affirmé “croire” encore à la possibilité que le Parlement vote un budget.La porte-parole du gouvernement? Maud Bregeon, a voulu écarter l’hypothèse 49.3.Devant la presse à l’issue du Conseil des ministres, elle en a appelé à la “responsabilité des parlementaires” en affirmant que “loi spéciale, ordonnances ou retour par la fenêtre du 49.3 ne sont évidemment pas des solutions”.”Il n’y a pas d’alternative au compromis parlementaire. La loi spéciale et les ordonnances ne sont pas aujourd’hui des réponses”, a-t-elle martelé.Questionnée sur la possibilité que les socialistes enjoigne au gouvernement d’utiliser le 49.3, la porte-parole a répondu qu’ils ne l’ont “pas demandé” et que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s’est “très clairement engagé à ne pas utiliser le 49.3, pas uniquement pour faire plaisir aux socialistes” mais pour laisser le Parlement bâtir un budget.L’insoumis Eric Coquerel a accusé M. Hollande d’être le “poisson pilote du PS pour trouver des pistes de +compromis+ avec le macronisme”.”Je me suis laissé dire que Sébastien Lecornu pourrait utiliser le 49.3 à condition que le PS lui demande officiellement et évidement garantisse de ne pas voter la censure qui suivra”, a-t-il écrit sur X.

Le PS propose un emprunt “forcé” auprès des plus riches, la France n’en a “pas besoin” selon Lescure

La France n’a aucun problème pour se financer sur les marchés et “pas besoin” d’un emprunt “forcé” auprès des plus aisés, a affirmé mercredi le ministre de l’Économie Roland Lescure, en réaction à un dispositif proposé par les sénateurs socialistes dans le budget.”Le ministre des Finances, quand il se lève le matin, il a quand même pas mal de problèmes à régler. Heureusement, il y en a un qui ne lui pose pas de problème, c’est le financement de la dette”, a déclaré M. Lescure sur France Inter. “Aujourd’hui, les gens continuent à prêter à la France, et c’est tant mieux. Donc a priori pas besoin d’un emprunt, qui plus est forcé”, a-t-il ajouté. “Surtout s’il est forcé, je pense que cela ne donnerait pas forcément un message très positif”, a-t-il souligné. Plusieurs amendements socialistes au projet de loi de finances pour 2026, mis en avant par Les Echos, proposent d’instaurer un emprunt obligatoire à taux zéro, pour environ 20.000 des contribuables les plus aisés. Plus mesurée, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé que le gouvernement n’avait “pas tranché de position” sur une proposition qu’il regardait “avec bienveillance”. “Il faut qu’on regarde avec les socialistes les modalités de mise en œuvre”, a-t-elle ajouté lors du compte-rendu du Conseil des ministres, tout en rappelant la position du “socle commun”: pas de taxe qui “viendrait détruire l’emploi, grever l’innovation, freiner tout ce qui fait la croissance française et la réussite des entreprises françaises”.”Ce n’est pas une taxe, ce n’est pas un impôt. C’est du patriotisme fiscal, certes obligatoire, mais qui ne va impacter qu’à la marge les plus grandes fortunes”, a plaidé auprès de l’AFP le président du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner, ravi de voir que cette proposition “interpelle” le gouvernement. “C’est une contribution exceptionnelle, de l’argent frais qui rentre et qu’on n’ira pas emprunter sur les marchés à des taux élevés”, a ajouté le sénateur PS du Nord, qui a peu d’espoirs de voir sa proposition adoptée au Sénat mais table sur son retour par la suite dans la discussion parlementaire.La proposition pourrait rapporter entre 6 et 15 milliards d’euros selon les critères retenus, selon lui. Elle “concernerait 0,05% des foyers fiscaux”, a-t-il calculé.Un amendement identique a été déposé au Sénat par le groupe écologiste. Les débats commencent jeudi sur le projet de loi de finances, rejeté par l’Assemblée nationale en première lecture.”Que les socialistes soient nostalgiques des années Mitterrand, je le comprends. La dernière fois qu’on a fait ça, c’était le gouvernement Mauroy en 1983. Qu’on puisse examiner toutes les formes (…) créatives, innovantes, de financement de la dette de l’État, pourquoi pas. Mais attention, aujourd’hui, je n’ai pas de problème de financement. Je ne compte pas en avoir l’année prochaine non plus”, a réagi M. Lescure.