Alcool et mineurs: près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi, selon une association
Près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi en vendant de l’alcool aux mineurs dénonce, au vu de tests menés à Nantes, Angers et Rennes, l’association Addictions France, qui réclame jeudi des “sanctions réellement dissuasives” et des contrôles fréquents par l’État.Sur 90 établissements des enseignes Auchan, Lidl, Leclerc, Diagonal, U Express, Intermarché, Carrefour (City, Market et Express), Monoprix, Franprix et G20 testés en avril et en mai, 86% ont vendu de l’alcool à des mineurs, selon l’association. Contre 93% lors d’une opération similaire en 2021.”Malgré l’interdiction formelle de vente d’alcool aux mineurs et l’engagement de l’État à mieux la faire respecter, l’accès à l’alcool reste en 2025 très aisé pour les mineurs”, déplore auprès de l’AFP Myriam Savy, responsable du plaidoyer chez Addictions France.Pour ces tests, des mineurs se sont rendus, accompagnés d’un huissier, dans des supermarchés dont certains avaient “déjà fait l’objet de constatations”. Seuls 8% des établissements ont demandé une pièce d’identité.Or l’article L.3342-1 du Code de la santé publique précise que “la personne qui délivre la boisson exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité” via un “acte systématique”, “non conditionné par le simple doute sur l’apparence physique du client”, rappelle Addictions France.Ces achats tests “ont systématiquement été réalisés en pleine journée, en semaine”, souvent “avec peu voire aucun client à la caisse”, précise l’association pour devancer l’argument d’une “pression liée à l’affluence” pour justifier le non-contrôle de l’âge. Sur les 25 magasins Carrefour testés, seuls deux ont refusé la vente, deux également chez les 11 Lidl testés, comme au sein des sept magasins du groupe Coopérative U visités. Parmi les autres enseignes: un seul magasin E.Leclerc sur six a refusé la vente au mineur, un seul Intermarché sur sept, aucun Monoprix sur les six testés et aucun Auchan (sur deux).À l’été 2023, l’association avait testé en Loire-Atlantique 42 bars, cafés et points de restauration rapide: un seul avait refusé la vente au mineur.Ses constatations en 2023-2024 ont donné lieu à l’ouverture de 37 procédures judiciaires, dont les premières “ne seront plaidées que le 9 décembre 2025”: ces deux ans de délai “renforcent un sentiment d’impunité et banalise la transgression de la loi”, juge Addictions France.- Sanctions “réellement dissuasives” -Face à “l’inefficacité générale du dispositif réglementaire actuel” et de la “Charte d’engagements responsables” signée par la grande distribution en 2019, en partenariat avec la Fédération du commerce et de la distribution, l’association demande des contrôles aléatoires systématiques par l’État, et des sanctions “réellement dissuasives”. Avec des amendes atteignant 2% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise si celui-ci est inférieur à 100.000 euros, et 10% à partir de 500.000 euros, avec un recours aux sanctions administratives systématisé (avertissement, suspension, retrait de la licence après deux récidives). Des moyens dédiés permettraient de juger ces délits sous six semaines. Car si vendre de l’alcool à un mineur est un délit passible d’une amende de 7.500 euros, le double en cas de récidive avant cinq ans, aujourd’hui “les contrôles sont rares, les poursuites peu fréquentes et les condamnations à hauteur de la peine maximale quasiment inexistantes”, affirme Addictions France.Jeudi, un porte-parole de Carrefour a assuré à l’AFP que “la majorité de (ses) magasins respectent” cette interdiction, ajoutant qu’il allait la “rappeler une nouvelle fois” à ses employés, tandis que Casino a promis de diffuser dans ses magasins “un message ferme de respect de cette interdiction”.”La re-sensibilisation va être extrêmement forte”, a affirmé le PDG de Coopérative U Dominique Schelcher sur BFMTV/RMC. “Nos hôtes, nos hôtesses de caisse doivent être exemplaires sur ce sujet-là , on n’a pas droit à l’erreur.”En comparaison, en Suisse, qui allie prévention, contrôles aléatoires fréquents et sanctions dissuasives, 65% des vendeurs ont contrôlé l’âge des acheteurs en 2023, contre 54% en 2014, selon l’association.En juillet 2024, la cour d’appel de Pau a confirmé la condamnation de l’enseigne Lidl à 5.000 euros d’amende pour avoir vendu de l’alcool à un mineur de 16 ans, Kilian, qui s’était tué à Urrugne (Pyrénées atlantiques) en 2021 en heurtant un pylône à scooter après avoir été percuté par un ami circulant, lui aussi alcoolisé, sur son scooter.Lidl s’est pourvu en cassation.
Dix ans après la rupture d’un barrage au Brésil, les riverains dénoncent la pollution tenace
Près de 10 ans après la rupture d’un barrage minier au Brésil, qui a fait 19 morts et causé un désastre écologique, les sols et l’eau toujours pollués empoisonnent la vie des riverains, raconte à l’AFP un chef coutumier en marge d’une procédure en réparation à Londres.Le 5 novembre 2015, la rupture du barrage minier de Fundao, près de la ville de Mariana, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est), avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques qui s’était répandue sur 650 kilomètres le long d’un fleuve, le Rio Doce, jusqu’à l’océan Atlantique.”Mon peuple, ma culture ont toujours été liés au fleuve” mais “tout l’écosystème autour de la rivière a été détruit”, raconte Marcelo Krenak, arborant une coiffe traditionnelle de plumes bleues qui attire les regards en plein centre de la capitale britannique.Ce chef du peuple autochtone Krenak s’est déplacé pour assister à une audience qui se déroulait mercredi et jeudi à Londres, dans le cadre d’une vaste procédure pour obtenir réparation auprès du géant minier australien BHP – qui avait à l’époque des faits l’un de ses sièges mondiaux au Royaume-Uni.”Les plantes médicinales qui n’existaient que dans la rivière sont contaminées, le sol est contaminé, donc on ne peut pas planter, on ne peut pas utiliser l’eau de la rivière pour les animaux ou pour les plantes”, dénonce Marcelo Krenak.- “Terrible tragédie” -Après un méga-procès achevé en mars, il attend dans les semaines qui viennent la décision de la justice britannique sur la responsabilité de BHP, qui possédait avec la compagnie brésilienne Vale ce barrage dont la rupture avait emporté les maisons de plus de 600 personnes.La Haute Cour de Londres organise déjà , en parallèle, la deuxième phase de cette procédure, pour déterminer les éventuels dommages et intérêts. Elle pourrait s’ouvrir en octobre 2026 si la responsabilité de BHP était reconnue.L’organisation de ce second volet était au coeur de l’audience de cette semaine. La juge Finola O’Farrell, chargée du dossier, a annoncé jeudi en clôture des débats qu’elle rendrait ses décisions à une date ultérieure, selon une porte-parole du cabinet d’avocats des plaignants.L’entreprise assure, auprès de l’AFP, que la remise en état du Rio Doce dont la qualité de l’eau est selon elle “déjà revenue aux niveaux d’avant la rupture du barrage, reste une priorité”.Reconnaissant “une terrible tragédie”, elle affirme avoir été “toujours engagée à soutenir Samarco”, sa co-entreprise avec Vale, en vue de “faire ce qui est juste” pour les riverains et l’environnement – elle considère que la solution passe par un accord de réparation et de compensation à 170 milliards de reais (27 milliards d’euros) signé l’an dernier au Brésil.La majorité des 620.000 plaignants au procès de Londres (dont 46 municipalités) pensent pourtant ne pas être couverts par cet accord et espèrent obtenir quelque 36 milliards de livres (42 milliards d’euros) supplémentaires devant la justice britannique.- “Nous faisons l’histoire” -Marcelo Krenak promet que les plaignants apporteront “des preuves visuelles, des photos et des vidéos de ce qui a été fait, des dégâts que (la rupture du barrage) cause encore aujourd’hui” et met en avant des études qui prouvent que le fleuve mais aussi les poissons “sont contaminés”.”Ici, en Angleterre, nous faisons l’histoire parce qu’une grande entreprise, l’une des plus grandes sociétés minières du monde, est traduite en justice et cela pourrait créer un précédent, pour garantir que de tels crimes ne se reproduisent pas ailleurs sur la planète”, lance le chef coutumier.La ville de Mariana, l’une des plus touchées par le sinistre, espère obtenir grâce au procès britannique 28 milliards de reais (plus de quatre milliards d’euros).”Notre espoir est qu’ici, à Londres, la municipalité soit entendue car, au Brésil, nous n’avons pas été entendus”, explique à l’AFP son maire Juliano Duarte, présent lui aussi pour assister à l’audience préparatoire mercredi et jeudi.Selon lui, la justice britannique s’apprête à reconnaître la responsabilité de BHP, ce qui pourrait pousser cette entreprise à vouloir négocier directement avec les plaignants. “La municipalité est ouverte aux discussions et aux négociations mais nous n’accepterons pas des miettes comme celles proposées au Brésil.”
Dix ans après la rupture d’un barrage au Brésil, les riverains dénoncent la pollution tenace
Près de 10 ans après la rupture d’un barrage minier au Brésil, qui a fait 19 morts et causé un désastre écologique, les sols et l’eau toujours pollués empoisonnent la vie des riverains, raconte à l’AFP un chef coutumier en marge d’une procédure en réparation à Londres.Le 5 novembre 2015, la rupture du barrage minier de Fundao, près de la ville de Mariana, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est), avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques qui s’était répandue sur 650 kilomètres le long d’un fleuve, le Rio Doce, jusqu’à l’océan Atlantique.”Mon peuple, ma culture ont toujours été liés au fleuve” mais “tout l’écosystème autour de la rivière a été détruit”, raconte Marcelo Krenak, arborant une coiffe traditionnelle de plumes bleues qui attire les regards en plein centre de la capitale britannique.Ce chef du peuple autochtone Krenak s’est déplacé pour assister à une audience qui se déroulait mercredi et jeudi à Londres, dans le cadre d’une vaste procédure pour obtenir réparation auprès du géant minier australien BHP – qui avait à l’époque des faits l’un de ses sièges mondiaux au Royaume-Uni.”Les plantes médicinales qui n’existaient que dans la rivière sont contaminées, le sol est contaminé, donc on ne peut pas planter, on ne peut pas utiliser l’eau de la rivière pour les animaux ou pour les plantes”, dénonce Marcelo Krenak.- “Terrible tragédie” -Après un méga-procès achevé en mars, il attend dans les semaines qui viennent la décision de la justice britannique sur la responsabilité de BHP, qui possédait avec la compagnie brésilienne Vale ce barrage dont la rupture avait emporté les maisons de plus de 600 personnes.La Haute Cour de Londres organise déjà , en parallèle, la deuxième phase de cette procédure, pour déterminer les éventuels dommages et intérêts. Elle pourrait s’ouvrir en octobre 2026 si la responsabilité de BHP était reconnue.L’organisation de ce second volet était au coeur de l’audience de cette semaine. La juge Finola O’Farrell, chargée du dossier, a annoncé jeudi en clôture des débats qu’elle rendrait ses décisions à une date ultérieure, selon une porte-parole du cabinet d’avocats des plaignants.L’entreprise assure, auprès de l’AFP, que la remise en état du Rio Doce dont la qualité de l’eau est selon elle “déjà revenue aux niveaux d’avant la rupture du barrage, reste une priorité”.Reconnaissant “une terrible tragédie”, elle affirme avoir été “toujours engagée à soutenir Samarco”, sa co-entreprise avec Vale, en vue de “faire ce qui est juste” pour les riverains et l’environnement – elle considère que la solution passe par un accord de réparation et de compensation à 170 milliards de reais (27 milliards d’euros) signé l’an dernier au Brésil.La majorité des 620.000 plaignants au procès de Londres (dont 46 municipalités) pensent pourtant ne pas être couverts par cet accord et espèrent obtenir quelque 36 milliards de livres (42 milliards d’euros) supplémentaires devant la justice britannique.- “Nous faisons l’histoire” -Marcelo Krenak promet que les plaignants apporteront “des preuves visuelles, des photos et des vidéos de ce qui a été fait, des dégâts que (la rupture du barrage) cause encore aujourd’hui” et met en avant des études qui prouvent que le fleuve mais aussi les poissons “sont contaminés”.”Ici, en Angleterre, nous faisons l’histoire parce qu’une grande entreprise, l’une des plus grandes sociétés minières du monde, est traduite en justice et cela pourrait créer un précédent, pour garantir que de tels crimes ne se reproduisent pas ailleurs sur la planète”, lance le chef coutumier.La ville de Mariana, l’une des plus touchées par le sinistre, espère obtenir grâce au procès britannique 28 milliards de reais (plus de quatre milliards d’euros).”Notre espoir est qu’ici, à Londres, la municipalité soit entendue car, au Brésil, nous n’avons pas été entendus”, explique à l’AFP son maire Juliano Duarte, présent lui aussi pour assister à l’audience préparatoire mercredi et jeudi.Selon lui, la justice britannique s’apprête à reconnaître la responsabilité de BHP, ce qui pourrait pousser cette entreprise à vouloir négocier directement avec les plaignants. “La municipalité est ouverte aux discussions et aux négociations mais nous n’accepterons pas des miettes comme celles proposées au Brésil.”
Dix ans après la rupture d’un barrage au Brésil, les riverains dénoncent la pollution tenace
Près de 10 ans après la rupture d’un barrage minier au Brésil, qui a fait 19 morts et causé un désastre écologique, les sols et l’eau toujours pollués empoisonnent la vie des riverains, raconte à l’AFP un chef coutumier en marge d’une procédure en réparation à Londres.Le 5 novembre 2015, la rupture du barrage minier de Fundao, près de la ville de Mariana, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est), avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques qui s’était répandue sur 650 kilomètres le long d’un fleuve, le Rio Doce, jusqu’à l’océan Atlantique.”Mon peuple, ma culture ont toujours été liés au fleuve” mais “tout l’écosystème autour de la rivière a été détruit”, raconte Marcelo Krenak, arborant une coiffe traditionnelle de plumes bleues qui attire les regards en plein centre de la capitale britannique.Ce chef du peuple autochtone Krenak s’est déplacé pour assister à une audience qui se déroulait mercredi et jeudi à Londres, dans le cadre d’une vaste procédure pour obtenir réparation auprès du géant minier australien BHP – qui avait à l’époque des faits l’un de ses sièges mondiaux au Royaume-Uni.”Les plantes médicinales qui n’existaient que dans la rivière sont contaminées, le sol est contaminé, donc on ne peut pas planter, on ne peut pas utiliser l’eau de la rivière pour les animaux ou pour les plantes”, dénonce Marcelo Krenak.- “Terrible tragédie” -Après un méga-procès achevé en mars, il attend dans les semaines qui viennent la décision de la justice britannique sur la responsabilité de BHP, qui possédait avec la compagnie brésilienne Vale ce barrage dont la rupture avait emporté les maisons de plus de 600 personnes.La Haute Cour de Londres organise déjà , en parallèle, la deuxième phase de cette procédure, pour déterminer les éventuels dommages et intérêts. Elle pourrait s’ouvrir en octobre 2026 si la responsabilité de BHP était reconnue.L’organisation de ce second volet était au coeur de l’audience de cette semaine. La juge Finola O’Farrell, chargée du dossier, a annoncé jeudi en clôture des débats qu’elle rendrait ses décisions à une date ultérieure, selon une porte-parole du cabinet d’avocats des plaignants.L’entreprise assure, auprès de l’AFP, que la remise en état du Rio Doce dont la qualité de l’eau est selon elle “déjà revenue aux niveaux d’avant la rupture du barrage, reste une priorité”.Reconnaissant “une terrible tragédie”, elle affirme avoir été “toujours engagée à soutenir Samarco”, sa co-entreprise avec Vale, en vue de “faire ce qui est juste” pour les riverains et l’environnement – elle considère que la solution passe par un accord de réparation et de compensation à 170 milliards de reais (27 milliards d’euros) signé l’an dernier au Brésil.La majorité des 620.000 plaignants au procès de Londres (dont 46 municipalités) pensent pourtant ne pas être couverts par cet accord et espèrent obtenir quelque 36 milliards de livres (42 milliards d’euros) supplémentaires devant la justice britannique.- “Nous faisons l’histoire” -Marcelo Krenak promet que les plaignants apporteront “des preuves visuelles, des photos et des vidéos de ce qui a été fait, des dégâts que (la rupture du barrage) cause encore aujourd’hui” et met en avant des études qui prouvent que le fleuve mais aussi les poissons “sont contaminés”.”Ici, en Angleterre, nous faisons l’histoire parce qu’une grande entreprise, l’une des plus grandes sociétés minières du monde, est traduite en justice et cela pourrait créer un précédent, pour garantir que de tels crimes ne se reproduisent pas ailleurs sur la planète”, lance le chef coutumier.La ville de Mariana, l’une des plus touchées par le sinistre, espère obtenir grâce au procès britannique 28 milliards de reais (plus de quatre milliards d’euros).”Notre espoir est qu’ici, à Londres, la municipalité soit entendue car, au Brésil, nous n’avons pas été entendus”, explique à l’AFP son maire Juliano Duarte, présent lui aussi pour assister à l’audience préparatoire mercredi et jeudi.Selon lui, la justice britannique s’apprête à reconnaître la responsabilité de BHP, ce qui pourrait pousser cette entreprise à vouloir négocier directement avec les plaignants. “La municipalité est ouverte aux discussions et aux négociations mais nous n’accepterons pas des miettes comme celles proposées au Brésil.”
Hidden gem: Angola opens up to tourists in a pivot from oilThu, 03 Jul 2025 16:21:58 GMT
When Feliesiano Muteca started surfing a decade ago, he had the waves at Cabo Ledo on Angola’s long Atlantic coastline pretty much to himself. Now, the unspoilt and sandy beach about 125 kilometres (75 miles) south of the capital Luanda has become a prized destination for international surfers, with a reputation as a hidden gem.The Portuguese-speaking …
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La Bourse de Paris termine en légère hausse, le spectre de la guerre commerciale plane
La Bourse de Paris a terminé en légère hausse jeudi, les investisseurs hésitant entre les incertitudes persistantes quant à la guerre commerciale avec les Etats-Unis et l’optimisme quant à la résilience de l’économie américaine.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en légère hausse de 0,21%, soit un gain de 16,13 points, pour s’établir à 7.754,55 points. La veille, il avait gagné 0,99% et a terminé à 7.738,42 points.”Les investisseurs sont attentistes sur la place en France”, le marché restant à risque “avec l’augmentation possible des droits de douane américains” à l’approche du 9 juillet, la date butoir fixée par Donald Trump pour trouver un accord entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux sur les droits de douane, explique à l’AFP Vincent Juvyns, stratégiste chez ING.”Les secteurs du luxe et de l’automobile ont beaucoup à perdre avec les droits de douane”, rappelle-t-il.Les marchés d’actions ont toutefois progressé des deux côtés de l’Atlantique après la publication d’un rapport sur l’emploi américain meilleur que prévu, rassurant les marchés quant à la résilience de l’économie américaine.La première économie mondiale a créé 147.000 emplois en juin, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch). Ceux-ci s’attendaient également à une progression du taux de chômage à 4,3%, mais il a légèrement reculé à 4,1%.”La baisse du taux de chômage a donné un coup de pouce aux marchés d’actions”, souligne Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.Pluxee grimpeLe spécialiste des titres-restaurant Pluxee, entité devenue indépendante de Sodexo, a publié un chiffre d’affaires en hausse de 11,1% au troisième trimestre de l’exercice 2025, s’établissant à  310 millions d’euros, selon un communiqué du groupe.Des résultats salués en Bourse: le titre Pluxee a terminé en hausse de 4,44% à 20 euros.
La Grèce en lutte contre des incendies en Crète et près d’Athènes
Les pompiers grecs luttaient contre les flammes jeudi dans le sud-est de l’île de Crète, qui ont entraîné l’évacuation par précaution de quelque 5.000 personnes, mais aussi près d’Athènes, selon les autorités. Dans la Turquie voisine, deux incendies faisaient également rage dans la province touristique d’Izmir.A une trentaine de kilomètres à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, actif notamment pour les ferries à destination de certaines îles touristiques, un feu s’est déclaré jeudi après-midi, attisé par les vents importants qui soufflent dans cette zone périurbaine. “D’importants moyens terrestres et aériens luttent pour contenir l’incendie”, a annoncé Vassilios Vathrakoyannis, porte-parole des pompiers lors d’un point-presse, avec 170 pompiers déployés, 48 véhicules, 17 avions et 7 hélicoptères.Quelque 300 personnes ont été évacuées et 51 secourues, a-t-il indiqué.Il a également prévenu que les prochains jours “s’annoncent difficiles” en Grèce en raison d’une hausse des températures attendue associée à des vents violents, notamment dans la région d’Athènes.En Crète, l’une des principales destinations touristiques de Grèce, l’incendie qui s’est déclenché mercredi dans des broussailles a poussé les autorités à évacuer “3.000 touristes et 2.000 habitants dans la nuit de mercredi à jeudi”, a assuré le président de l’Union des hôteliers de la région, Yorgos Tzarakis, à l’AFP.”Six hôtels et de nombreuses chambres louées par des touristes ont été évacués” dans la région autour de la ville côtière de Iérapetra, selon lui.”La plupart des touristes ont été transférés dans le nord de l’île”, la plus grande de Grèce, a-t-il ajouté, joint par téléphone.- Message d’urgence -Près de Rafina, les fumées se sont répandues jusqu’aux abords de l’aéroport international d’Athènes sans toutefois perturber le trafic aérien.La télévision publique ERT a diffusé des images de maisons brûlées tandis que Dimitris Markou, le maire des communes de Spata-Artemis touchées par le feu avançait le chiffre de “5 à 6 maisons incendiées et des véhicules”.”La situation est très difficile”, a également assuré l’élu de ces communes proches de l’aéroport, à l’agence de presse ANA. “Le front de feu est vaste. Les vents changent de direction”, a-t-il ajouté. “Nous livrons une grande bataille avec toutes nos forces pour que l’incendie soit maîtrisé avant la tombée de la nuit”.La route principale en direction d’Athènes a été bloquée à la circulation, et selon ERT, les autorités portuaires ont interdit à un ferry d’accoster.Dans la Turquie voisine, deux incendies ravagent les forêts depuis mercredi soir de part et d’autre de la ville d’Izmir, poussés par des vents changeants de plus de 85 km/h qui compliquent le travail des pompiers, selon les responsables locaux.En Crète, des renforts ont été envoyés d’Athènes pour aider les pompiers locaux dont la tâche est rendue difficile par l’intensité des vents qui soufflent sur la région. Quelque 270 pompiers, 10 hélicoptères et des drones luttent contre les flammes, selon les pompiers.- Terrain accidenté -La lutte contre le feu est rendue particulièrement difficile par le terrain accidenté et aride dans cette partie de la plus grande île de Grèce.Selon des médias, des maisons et des cultures, en particulier des serres, ont été endommagées dans cette région productrice de légumes et de fruits.Outre l’agriculture, Iérapetra qui compte 23.000 d’habitants, est une station balnéaire. Comme sur le reste de l’île, la saison touristique bat son plein.Le mois de juillet est chaque année “le plus chaud de l’été et le risque d’incendie est toujours très fort”, a souligné le porte-parole des pompiers grecs.Au cours des dernières 24 heures, 40 incendies de végétation et de forêt se sont déclarés, selon M. Vathrakoyannis.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui frappe une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Mais à partir de ce weekend, les températures vont grimper et atteindre jusqu’à 43°C dans certaines régions, selon les prévisions météorologiques de la chaîne ERT.  Le risque d’incendies reste lui aussi très élevé vendredi dans plusieurs régions, dont celle d’Athènes, l’Attique.Située dans le sud-est de l’Europe sur la Méditerranée, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés, selon le WWF Grèce et l’Observatoire national d’Athènes.Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en terme de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts.Â
La Grèce en lutte contre des incendies en Crète et près d’Athènes
Les pompiers grecs luttaient contre les flammes jeudi dans le sud-est de l’île de Crète, qui ont entraîné l’évacuation par précaution de quelque 5.000 personnes, mais aussi près d’Athènes, selon les autorités. Dans la Turquie voisine, deux incendies faisaient également rage dans la province touristique d’Izmir.A une trentaine de kilomètres à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, actif notamment pour les ferries à destination de certaines îles touristiques, un feu s’est déclaré jeudi après-midi, attisé par les vents importants qui soufflent dans cette zone périurbaine. “D’importants moyens terrestres et aériens luttent pour contenir l’incendie”, a annoncé Vassilios Vathrakoyannis, porte-parole des pompiers lors d’un point-presse, avec 170 pompiers déployés, 48 véhicules, 17 avions et 7 hélicoptères.Quelque 300 personnes ont été évacuées et 51 secourues, a-t-il indiqué.Il a également prévenu que les prochains jours “s’annoncent difficiles” en Grèce en raison d’une hausse des températures attendue associée à des vents violents, notamment dans la région d’Athènes.En Crète, l’une des principales destinations touristiques de Grèce, l’incendie qui s’est déclenché mercredi dans des broussailles a poussé les autorités à évacuer “3.000 touristes et 2.000 habitants dans la nuit de mercredi à jeudi”, a assuré le président de l’Union des hôteliers de la région, Yorgos Tzarakis, à l’AFP.”Six hôtels et de nombreuses chambres louées par des touristes ont été évacués” dans la région autour de la ville côtière de Iérapetra, selon lui.”La plupart des touristes ont été transférés dans le nord de l’île”, la plus grande de Grèce, a-t-il ajouté, joint par téléphone.- Message d’urgence -Près de Rafina, les fumées se sont répandues jusqu’aux abords de l’aéroport international d’Athènes sans toutefois perturber le trafic aérien.La télévision publique ERT a diffusé des images de maisons brûlées tandis que Dimitris Markou, le maire des communes de Spata-Artemis touchées par le feu avançait le chiffre de “5 à 6 maisons incendiées et des véhicules”.”La situation est très difficile”, a également assuré l’élu de ces communes proches de l’aéroport, à l’agence de presse ANA. “Le front de feu est vaste. Les vents changent de direction”, a-t-il ajouté. “Nous livrons une grande bataille avec toutes nos forces pour que l’incendie soit maîtrisé avant la tombée de la nuit”.La route principale en direction d’Athènes a été bloquée à la circulation, et selon ERT, les autorités portuaires ont interdit à un ferry d’accoster.Dans la Turquie voisine, deux incendies ravagent les forêts depuis mercredi soir de part et d’autre de la ville d’Izmir, poussés par des vents changeants de plus de 85 km/h qui compliquent le travail des pompiers, selon les responsables locaux.En Crète, des renforts ont été envoyés d’Athènes pour aider les pompiers locaux dont la tâche est rendue difficile par l’intensité des vents qui soufflent sur la région. Quelque 270 pompiers, 10 hélicoptères et des drones luttent contre les flammes, selon les pompiers.- Terrain accidenté -La lutte contre le feu est rendue particulièrement difficile par le terrain accidenté et aride dans cette partie de la plus grande île de Grèce.Selon des médias, des maisons et des cultures, en particulier des serres, ont été endommagées dans cette région productrice de légumes et de fruits.Outre l’agriculture, Iérapetra qui compte 23.000 d’habitants, est une station balnéaire. Comme sur le reste de l’île, la saison touristique bat son plein.Le mois de juillet est chaque année “le plus chaud de l’été et le risque d’incendie est toujours très fort”, a souligné le porte-parole des pompiers grecs.Au cours des dernières 24 heures, 40 incendies de végétation et de forêt se sont déclarés, selon M. Vathrakoyannis.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui frappe une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Mais à partir de ce weekend, les températures vont grimper et atteindre jusqu’à 43°C dans certaines régions, selon les prévisions météorologiques de la chaîne ERT.  Le risque d’incendies reste lui aussi très élevé vendredi dans plusieurs régions, dont celle d’Athènes, l’Attique.Située dans le sud-est de l’Europe sur la Méditerranée, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés, selon le WWF Grèce et l’Observatoire national d’Athènes.Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en terme de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts.Â