Plus de 40 blessés dans l’explosion d’une station-essence à Rome, entendue à travers toute la ville

Quarante-cinq personnes ont été blessées vendredi dans l’explosion d’une station-essence à Rome, entendue à travers toute la ville et due a priori à une fuite de gaz au moment où un camion-citerne ravitaillait la station.L’explosion, survenue en début de matinée, a fait trembler les fenêtres de nombreux immeubles de la capitale italienne. “J’ai vu les effets dévastateurs d’une explosion très puissante qui a causé des dégâts très importants non seulement dans la station-service, mais aussi tout autour, faisant exploser des vitres… endommageant même une école située à proximité”, a déclaré sur place le maire de Rome, Roberto Gualtieri. “Selon les pompiers, tout est parti d’une fuite de gaz”, a-t-il ajouté.L’incendie a été déclenché a priori par la fuite de gaz au moment où un camion-citerne ravitaillait la station-essence. “C’est comme si une bombe avait explosé”, a décrit à l’AFP Ennio Acquilino, directeur régional des pompiers.Alors que la station-essence était ravitaillée en gaz de pétrole liquéfié (GPL), le carburant a subi une “Bleve” (de l’anglais “boiling liquid expanding vapor explosion”), c’est-à-dire une transformation rapide de l’état liquide à l’état gazeux, entraînant l’explosion, a précisé M. Acquilino.Le parquet de Rome et les pompiers doivent cependant encore mener une enquête pour établir avec précision les causes de l’accident.- Brûlures et fumée -Les forces de l’ordre ont extrait une personne d’une voiture en feu, a déclaré à l’AFP le commandant de la gendarmerie Andrea Quattrocchi. Et le toit d’une ambulance a volé sur plusieurs mètres suite à l’explosion, d’après des témoignages recueillis sur place.Parmi les blessés figurent 24 personnes civiles de la zone ainsi que 21 parmi les secouristes, dont 12 membres des forces de l’ordre et six pompiers.Deux personnes ont été hospitalisés pour brûlures et inhalation de fumée. Leur pronostic vital est engagé, a rapporté l’agence italienne AGI.De nombreuses vidéos circulant sur internet montrent de grandes flammes sur fond de détonations à la pompe à essence et une colonne de fumée noire et épaisse s’élever dans le ciel au dessus de la périphérie est de la ville.”J’ai d’abord pensé à un attentat”, a décrit à l’AFP Antonio Palomba qui a senti la pression de la détonation sur les vitres de son fourgon, a proximité de la station.”L’explosion a été vraiment très forte, j’ai senti ma peau brûler”, a déclaré à l’AFP Michele Secu, 23 ans, qui travaille dans un centre sportif situé à proximité du lieu de l’explosion.Fabio Balzani, le directeur de ce centre, qui a dû être évacué, a déclaré que si l’incendie s’était produit quelques minutes plus tard, les conséquences auraient pu être désastreuses. “S’il s’était déclaré à 08H30 ou plus tard, cela aurait été un massacre, une catastrophe”, a-t-il déclaré à l’AFP, précisant qu’une soixantaine d’enfants étaient attendus pour un camp d’été dans le centre et qu’environ 120 personnes avaient réservé la piscine ce matin-là.Les larmes aux yeux, il a décrit la zone touchée, dont son centre sportif, comme un “champ de bataille”. La police a bouclé le quartier pour permettre aux pompiers de travailler et elle a également évacué deux bâtiments qui étaient les plus proches de l’explosion.”Je suis avec attention les conséquences de l’explosion de ce matin”, a écrit sur X la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, assurant être en contact avec toutes les autorités impliquées, dont le maire de Rome.

A Lyon, qui bat les records d’alertes canicule, la bataille pour calmer le thermomètre

Après deux semaines de fournaise, Lyon est enfin sorti vendredi de l’alerte orange, une vigilance que la métropole connaît plus souvent que le reste de la France, malgré les mesures des élus écologistes pour limiter la surchauffe.Le Rhône est le département “le plus concerné par le nombre de vigilance canicule”, selon Météo-France: en vingt ans, ses habitants ont connu 34 épisodes de vigilance orange et un passage en vigilance rouge, pendant quatre jours en août 2023.”Les vigilances canicule sont plus nombreuses” qu’ailleurs, et “elles durent en général plus longtemps, comme en ce moment”, note Thibault Montagnon, météorologiste à Météo-France. Depuis le 20 juin, le département était en vigilance orange, à l’exception d’un “répit” en jaune  pendant deux jours. Après avoir enduré des pics à 39°C et des nuits étouffantes, ses plus de 1,8 million d’habitants apprécient vendredi le retour d’un léger vent frais.Après avoir survécu “en mode survie, on profite à nouveau de l’extérieur,” se réjouit Sara Saitta, 43 ans, croisée à l’ombre d’un arbre dans le centre-ville.Le Rhône souffre parce qu’il est coincé à l’intérieur des terres entre le Massif Central, le Bugey et les Alpes, loin de l’Atlantique et de la mer du Nord, et bénéficie moins des masses d’air frais, explique le météorologiste.Au contraire, il est “bien exposé aux flux du Sud, limitant la baisse des températures nocturnes lorsqu’ils soufflent”, ajoute M. Montagnon.Et le Rhône est moins acclimaté que les départements méditerranéens, dont les villes ont été d’avantage pensées pour faire face aux fortes chaleurs: ses seuils de vigilance canicule sont donc plus bas et plus régulièrement dépassés. – Ilots de chaleur -Le département est aussi très urbanisé, avec trois quarts de ses habitants dans l’agglomération lyonnaise. Ses îlots de chaleur urbains (ICU), où les surfaces artificielles stockent la chaleur, peuvent amplifier la température de 3°C selon Météo-France. Quand il fait 33°C sur les collines arborées de l’ouest lyonnais, le quartier ultra-bétonné de la Part-Dieu, avec ses grandes tours, enregistre 37,5°C, selon une étude scientifique de 2022.Alors que le changement climatique provoque des canicules plus intenses, longues, précoces et tardives, la situation risque d’empirer: Lyon pourrait compter jusqu’à 11 jours au-dessus de 35°C et 47 nuits au-dessus de 20°C en 2050 avec le scénario d’un réchauffement de 2,7°C élaboré par Météo-France. A l’instar d’autres grandes villes de gauche comme Paris ou Marseille, les élus écologistes locaux multiplient les mesures pour tenter de calmer le thermomètre. Financements de l’isolation thermique des bâtiments, climatisation collective grâce au développement de grands réseaux froids, et végétalisation des espaces: la métropole a alloué à l’environnement un budget de 472,7 millions d’euros en 2025.”Je pense qu’on va plus vite que n’importe où, par rapport aux autres agglomérations françaises”, assure Bruno Bernard, président de la métropole. – “Climatiseur naturel” -Pilier de la stratégie écologiste, la végétation gagne du terrain dans les rues de l’agglomération: depuis 2020, 180.000 arbres et arbustes ont été plantés, remplaçant peu à peu les places de parking, au grand dam de certains usagers.Les résultats sont là, assure Bruno Bernard: la rue Garibaldi, récemment végétalisée et souvent prise en exemple par les écologistes, a vu sa température baisser de 7 °C en période de canicule. Car Lyon ne se contente pas de planter des arbres dans les allées: les agents multiplient les strates végétales et déperméabilisent les sols en arrachant le bitume au profit de bandes de terres.”Aujourd’hui, on végétalise beaucoup plus et beaucoup mieux”, avance le président de la métropole, prônant une “vision globale” pour faire de la future canopée urbaine un “climatiseur naturel”.Malgré ces efforts et des solutions à court terme — installation de fontaines, parcs ouverts plus tard, baignade dans le Rhône — la dernière canicule a révélé des failles: la climatisation manque dans plusieurs rames de métro, l’ombrière de la place Bellecour peine à rafraîchir l’espace, et les files d’attente devant les piscines municipales s’allongent.Et d’ici une semaine, le mercure devrait à nouveau s’affoler avec des maximales prévues au dessus de 35°C.

Indonésie : les secouristes étendent les recherches après le naufrage d’un ferry

Des centaines de sauveteurs poursuivent et étendent les recherches vendredi après le naufrage mercredi soir d’un ferry au large de l’île indonésienne de Bali, qui a fait six morts et une trentaine de disparus.Le ferry avec 65 passagers et membres d’équipage avait appareillé mercredi de Banyuwangi, sur la côte orientale de Java, pour rejoindre le nord de l’île de Bali. Il a sombré peu avant minuit dans des conditions de mer difficiles, selon des témoins et des responsables des services de sauvetage.Selon le dernier bilan, six personnes ont trouvé la mort, 30 ont été secourues et 29 sont portées disparues.D’importants moyens ont été déployés vendredi pour mener des recherches en mer et par air, recherches qui ont été élargies le long des côtes de l’est de Java et de l’ouest de Bali, a déclaré vendredi aux journalistes Ribut Eko Suyatno, responsable des opérations de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.Les secouristes ont indiqué une erreur dans les chiffres communiqués précédemment, deux survivants ayant été comptés comme une seule personne en raison d’identités similaires sur le manifeste du ferry.”30 personnes ont été mises en sécurité… 29 personnes sont toujours portées disparues” a confirmé M. Ribut.”L’unité de recherche et de sauvetage terrestre (…) nous demande de ratisser la plage de Ketapang (sur l’île de Java, ndlr) du nord au sud. Il en va de même pour Gilimanuk”, a-t-il déclaré. Vendredi à la mi-journée, les secours n’avaient repéré ni nouveau survivant ni nouvelle victime.- Traversée couramment effectuée -“Selon les communications que nous avons reçues, il n’y a toujours aucune (nouvelle) victime retrouvée suite aux recherches”, a déclaré vendredi Yudi, capitaine de l’un des navires de sauvetage et qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un seul nom, sur la chaîne de télévision Metro TV.Gilimanuk est une ville située à l’extrême nord-ouest de Bali, séparée de la grande île de Java par un étroit détroit.La traversée du port de Katapang, à l’est de Java vers le port de Gilimanuk, séparés d’environ 5 km, dure environ une heure, et est couramment effectuée par les habitants de la région.Plus de 300 sauveteurs ont été déployés vendredi pour poursuivre les recherches interrompues la veille au soir et ont repris vendredi à 08H00 locales (00H00 GMT), a indiqué l’agence de recherche et de sauvetage de Surabaya.Alors que le temps est pluvieux et nuageux, avec des vagues pouvant atteindre 1,30 mètre, un hélicoptère, deux navires de recherche et de sauvetage et quatre canots pneumatiques rigides ont été déployés. D’autres navires pourraient potentiellement participer aux opérations de recherche, selon la même source.Les recherches seront suspendues vendredi soir et reprendront samedi, a déclaré un agent des secours à l’AFP.Un garçon de trois ans, soit une sixième victime, a été retrouvé mort jeudi dans la soirée.- “J’ai demandé à Dieu de sauver ma femme” -“Je plaisantais avec ma femme. Et puis, le ferry a chaviré. L’accident est arrivé très vite”, a raconté à l’AFP jeudi soir, en larmes, Febriani, un homme de 27 ans.”J’ai demandé à Dieu de sauver ma femme. Finalement, (elle) est morte, mais j’ai survécu. J’ai sauté (du bateau) avec elle. J’ai réussi à me relever, mais ma femme a été emportée”, a-t-il ajouté.Les autorités n’ont pas précisé si des étrangers se trouvaient à bord.Des vagues de 2,5 mètres de haut accompagnées de “vents forts et d’un fort courant”, ont initialement perturbé les opérations de secours, avait expliqué Nanang Sigit, directeur de l’agence de sauvetage locale basée à Surabaya.Selon la liste des personnes embarquées, 53 passagers et 12 membres d’équipage étaient à bord, mais il n’est pas rare en Indonésie que le nombre réel de passagers diffère de la liste officielle.Quatre des survivants connus ont utilisé un canot de sauvetage du ferry et ont été retrouvés en mer tôt jeudi matin.Les accidents maritimes surviennent régulièrement en Indonésie, un vaste archipel d’environ 17.000 îles, en partie en raison de normes de sécurité laxistes.En mars, un bateau transportant 16 personnes a chaviré dans des conditions de mer agitée au large de la même île touristique de Bali. Une Australienne a trouvé la mort et au moins une autre personne a été blessée.

Pakistan building collapse kills 7

A five-storey building collapsed in Pakistan on Friday, killing at least seven people and injuring eight, officials said, with rescuers searching through the rubble for trapped victims.The incident happened shortly after 10 am (0500 GMT) in the impoverished Lyari neighbourhood of Karachi, which was once plagued by gang violence and considered one of the most dangerous areas in Pakistan.Shankar Kamho, 30, a resident of the building who was out at the time, said around 20 families were living inside. “I got a call from my wife saying the building was cracking and I told her to get out immediately,” he told AFP at the scene.”She went to warn the neighbours, but one woman told her ‘this building will stand for at least 10 more years’. Still, my wife took our daughter and left. About 20 minutes later, the building collapsed.”Rescuers retrieved seven bodies from the rubble, and rescued eight injured people, an official leading the operations, Abid Jalaluddin Shaikh, told AFP.Karachi Mayor Murtaza Wahab confirmed the death toll to reporters as he visited the site.Up to 100 people had been living in the building, senior police officer Arif Aziz told AFP. Saad Edhi, of the Edhi welfare foundation that is part of the rescue operation, told AFP there could be “at least eight to 10 more people still trapped”, describing it as a “worn-out building”.Nearby residents rushed to save their neighbours before rescuers took over to remove the rubble, along with at least five excavators.The heavy machinery struggled to access the narrow alleys, and police baton-charged residents to clear the way.All six family members of 70-year-old Jumho Maheshwari were at his flat on the first floor when he left for work early in the morning.”Nothing is left for me now — my family is all trapped and all I can do is pray for their safe recovery,” he told AFP.Another resident, Maya Sham Jee, said her brother’s family was also trapped under the rubble.”It’s a tragedy for us. The world has been changed for our family,” she told AFP.”We are helpless and just looking at the rescue workers to bring our loved ones back safely.”In June 2020, at least 18 people were killed when a residential building housing about 40 apartments collapsed in the same area of the city.Roof and building collapses are common across Pakistan, mainly because of poor safety standards and shoddy construction materials in the South Asian country of more than 240 million people.But Karachi, home to more than 20 million, is especially notorious for poor construction, illegal extensions, ageing infrastructure, overcrowding, and lax enforcement of building regulations.

A Bonifacio, la lumière dans tous ses états… artistiques

Bonifacio, à la pointe sud de la Corse, magnifie son patrimoine unique par des projections artistiques lumineuses avec Festi Lumi, qui habille de couleurs la haute-ville vendredi et samedi, et l’exposition “Plein soleil” qui propose des œuvres du Centre Pompidou dans une caserne désaffectée.Des remparts illuminés de bleu, une façade parsemée de méduses multicolores, des globes oculaires géants ou encore une petite place enchantée par une aurore boréale… la dixième édition du Festi Lumi de Bonifacio, transforme, trois nuits durant, depuis jeudi et jusqu’à samedi soir, la cité de l’extrême sud corse qui accueille 2 millions de touristes chaque année, en un théâtre de lumière à ciel ouvert.Avec 12 œuvres sélectionnées parmi 200 sur le thème “la Méditerranée et les pêcheurs bonifaciens”, ce festival, petit frère de la fête des lumières de Lyon, offre une déambulation piétonne, poétique et colorée à travers cette cité qui surplombe spectaculairement la mer depuis le 12e siècle, au sommet de falaises calcaires.”L’ambition c’est la découverte ou redécouverte du patrimoine bonifacien sous les feux de la rampe”, confie à l’AFP Régis Clouzet, directeur artistique du festival.Cette balade nocturne et gratuite -mais d’un coût de 262.000 euros-, où plus de 3.000 personnes sont attendues chaque soir -soit la population de la ville à l’année-, pour découvrir autant de scénographies magistrales que d’installations plus intimistes, sur un clocher d’église ou sous un préau.Chaque visiteur peut même devenir œuvre artistique en se laissant scanner par l’artiste néerlandais AlexP. Silhouette et posture, en solo ou en groupe, deviennent alors œuvre visuelle abstraite et pop-art baptisée Mapp, dans une expérience éphémère et ludique.Sur l’esplanade du Bastion de l’Etendard, le spectacle du Suisse Nicolas Hesslein, peut-être le plus ambitieux du festival, mêle avec grâce danseurs, projection vidéo, musique, poèmes, explosion de couleurs, nuée d’oiseaux, scintillements d’étoiles. Des portraits géants de femmes, de mains démêlant les filets de pêche ou de vieux visages burinés par la mer évoquent l’histoire de la cité médiévale.- L’art contemporain au soleil de Bonifacio -La lumière va également briller jusqu’au 4 octobre dans l’ancienne caserne Montlaur, fermée depuis la fin des années 80, avec l’exposition montée par l’organisation De Renava et baptisée “Plein Soleil” qui présente 17 œuvres exclusives du Centre Pompidou de Paris.”Plein Soleil est une balade dans le soleil, la lumière et la couleur en trois parties, +Lumières naturelles+, +Lumières surnaturelles+ et +Lumières artificielles+” avec une sélection d’artistes internationaux et de mouvements comme le “Light and Space” de Californie “qui ont mis la lumière au centre de leur art”, explique à l’AFP Prisca Meslier, co-curatrice de l’exposition et co-fondatrice de la première biennale internationale d’art contemporain en Corse en 2022.Parmi les œuvres les plus spectaculaires figure “Chromosaturation”, une succession de trois salles saturées de lumière rouge, bleue et verte, du Vénézuelien Carlos Cruz Diez, “un pionnier de l’art optique et cinétique” qui “montre au spectateur qu’il peut créer lui-même une gamme de lumière grâce à la fusion des couleurs”, explique-t-elle.”En restant un peu dans une des salles, la rétine est tellement saturée de lumière pure qu’elle commence à l’estomper” et “des couleurs commencent à apparaître alors qu’elles ne sont pas présentes”, met en mots Prisca Meslier devant cette expérience immersive.Autre rareté, “l’œuvre de l’Américain Robert Irwin est l’une des 50 plus célèbres d’après-guerre et c’est assez fabuleux de la voir déployée comme ça dans une caserne désaffectée”, se réjouit auprès de l’AFP Xavier Rey, directeur du musée d’art moderne du Centre Pompidou.Et si les visiteurs ne sont pas rassasiés de lumière, ils pourront traverser l’île pour découvrir l’exposition collective “Always the Sun”, avec l’artiste corse Ange Leccia à la casa conti d’Oletta (Haute-Corse), conçue en parallèle de l’exposition “Plein Soleil” de Bonifacio.