Syrie: Chareh retire ses troupes de Soueida qui compte ses morts

La ville à majorité druze de Soueida dans le sud de la Syrie compte ses morts jeudi après le retrait des troupes gouvernementales, décidé par le président intérimaire Ahmad al-Chareh pour éviter une “guerre ouverte” avec Israël selon lui.Israël avait menacé d’intensifier ses frappes si le pouvoir syrien ne quittait pas cette province du sud de la Syrie où des affrontements ont fait plus de 500 morts depuis dimanche.Les habitants de Soueida ont découvert une ville sinistrée. Un correspondant de l’AFP a compté 15 cadavres gisant dans le centre de la ville, sans pouvoir indiquer s’il s’agissait de combattants ou de civils.”C’est comme si la ville sortait d’une catastrophe naturelle ou d’une inondation”, déclare à l’AFP Hanadi Obeid, un médecin de 39 ans. “J’ai vu trois cadavres dans la rue, dont celui d’une femme âgée”.Devant l’hôpital principal dont la morgue est saturée, des familles cherchent leurs proches, dans un climat de colère et de peur, selon le photographe de l’AFP.Les violences viennent ébranler encore plus le pouvoir d’Ahmad al-Chareh qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, l’ex-président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Jeudi matin, les forces gouvernementales s’étaient retirées de toute la province à majorité druze, ont indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et des témoins à l’AFP.Des membres des forces gouvernementales ont affirmé à un correspondant de l’AFP posté aux abords de la province qu’ils avaient reçu l’ordre de se retirer peu avant minuit et avaient achevé leur redéploiement à l’aube.Dans un discours télévisé pendant la nuit, Ahmad al-Chareh avait annoncé le transfert “à des groupes locaux” et des dignitaires religieux druzes de la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida.”Nous avons donné la priorité à l’intérêt des Syriens plutôt qu’au chaos et à la destruction”, a déclaré M. al-Chareh, disant avoir voulu éviter “une guerre ouverte” avec Israël dont il a condamné l’intervention.Quelques heures plus tôt, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas.Une aile d’un bâtiment du quartier général de l’armée syrienne, contigu au ministère de la Défense, a été détruite par ces frappes, qui ont fait trois morts selon les autorités. Israël a mené d’autres frappes aux abords du palais présidentiel et dans les environs de Damas.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit jeudi que le cessez-le-feu avait été obtenu “par la force”, après ces frappes.- Médiation américaine -Les premiers affrontements avaient éclaté dimanche entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes, aux relations tendues depuis des décennies. Le gouvernement syrien est alors intervenu avec l’objectif affiché de rétablir l’ordre et a déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes l’ont toutefois accusé de combattre les druzes et fait état de nombreuses exactions.M. Chareh a souligné que “l’intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, a sauvé la région d’un sort inconnu”.Les Etats-Unis, alliés d’Israël et qui affichent leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, avaient annoncé mercredi soir qu’un accord avait été conclu pour rétablir le calme en Syrie.La porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, avait auparavant appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d’apaiser les tensions avec Israël.- “Exécutions sommaires” -Selon l’OSDH, les violences ont fait plus de 500 morts, dont 83 personnes “exécutées sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l’Intérieur”. Dans son discours, le président intérimaire a promis de faire “rendre des comptes” aux auteurs d’exactions contre “notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l’Etat”.Il avait fait la même promesse après le massacre de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu Bachar al-Assad, début mars sur le littoral syrien. Mais une commission d’enquête sur ces massacres n’a jamais rendu ses conclusions.La communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes, présente principalement à Soueida. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.Sur la ligne de cessez-le-feu qui sépare Israël et la Syrie, à Majdal Shams, des dizaines de personnes se sont massées jeudi pour chercher du regard, derrière une barrière barbelée, des proches qui pourraient tenter d’entrer en Israël comme ce fut le cas la veille.”Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie, avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence, beaucoup de gens se sont dirigés vers la frontière”, raconte Qamar Abou Saleh, une habitante du bourg druze de Majdal Shams, dans la partie du Golan annexée par Israël.”Ils ont ouvert la barrière et sont entrés, et des personnes venues de Syrie ont également commencé à passer ici”.”C’était comme un rêve, on n’y croyait pas”, relate cette éducatrice de 36 ans.

Syrie: Chareh retire ses troupes de Soueida qui compte ses morts

La ville à majorité druze de Soueida dans le sud de la Syrie compte ses morts jeudi après le retrait des troupes gouvernementales, décidé par le président intérimaire Ahmad al-Chareh pour éviter une “guerre ouverte” avec Israël selon lui.Israël avait menacé d’intensifier ses frappes si le pouvoir syrien ne quittait pas cette province du sud de la Syrie où des affrontements ont fait plus de 500 morts depuis dimanche.Les habitants de Soueida ont découvert une ville sinistrée. Un correspondant de l’AFP a compté 15 cadavres gisant dans le centre de la ville, sans pouvoir indiquer s’il s’agissait de combattants ou de civils.”C’est comme si la ville sortait d’une catastrophe naturelle ou d’une inondation”, déclare à l’AFP Hanadi Obeid, un médecin de 39 ans. “J’ai vu trois cadavres dans la rue, dont celui d’une femme âgée”.Devant l’hôpital principal dont la morgue est saturée, des familles cherchent leurs proches, dans un climat de colère et de peur, selon le photographe de l’AFP.Les violences viennent ébranler encore plus le pouvoir d’Ahmad al-Chareh qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, l’ex-président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Jeudi matin, les forces gouvernementales s’étaient retirées de toute la province à majorité druze, ont indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et des témoins à l’AFP.Des membres des forces gouvernementales ont affirmé à un correspondant de l’AFP posté aux abords de la province qu’ils avaient reçu l’ordre de se retirer peu avant minuit et avaient achevé leur redéploiement à l’aube.Dans un discours télévisé pendant la nuit, Ahmad al-Chareh avait annoncé le transfert “à des groupes locaux” et des dignitaires religieux druzes de la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida.”Nous avons donné la priorité à l’intérêt des Syriens plutôt qu’au chaos et à la destruction”, a déclaré M. al-Chareh, disant avoir voulu éviter “une guerre ouverte” avec Israël dont il a condamné l’intervention.Quelques heures plus tôt, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas.Une aile d’un bâtiment du quartier général de l’armée syrienne, contigu au ministère de la Défense, a été détruite par ces frappes, qui ont fait trois morts selon les autorités. Israël a mené d’autres frappes aux abords du palais présidentiel et dans les environs de Damas.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit jeudi que le cessez-le-feu avait été obtenu “par la force”, après ces frappes.- Médiation américaine -Les premiers affrontements avaient éclaté dimanche entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes, aux relations tendues depuis des décennies. Le gouvernement syrien est alors intervenu avec l’objectif affiché de rétablir l’ordre et a déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes l’ont toutefois accusé de combattre les druzes et fait état de nombreuses exactions.M. Chareh a souligné que “l’intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, a sauvé la région d’un sort inconnu”.Les Etats-Unis, alliés d’Israël et qui affichent leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, avaient annoncé mercredi soir qu’un accord avait été conclu pour rétablir le calme en Syrie.La porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, avait auparavant appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d’apaiser les tensions avec Israël.- “Exécutions sommaires” -Selon l’OSDH, les violences ont fait plus de 500 morts, dont 83 personnes “exécutées sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l’Intérieur”. Dans son discours, le président intérimaire a promis de faire “rendre des comptes” aux auteurs d’exactions contre “notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l’Etat”.Il avait fait la même promesse après le massacre de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu Bachar al-Assad, début mars sur le littoral syrien. Mais une commission d’enquête sur ces massacres n’a jamais rendu ses conclusions.La communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes, présente principalement à Soueida. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.Sur la ligne de cessez-le-feu qui sépare Israël et la Syrie, à Majdal Shams, des dizaines de personnes se sont massées jeudi pour chercher du regard, derrière une barrière barbelée, des proches qui pourraient tenter d’entrer en Israël comme ce fut le cas la veille.”Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie, avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence, beaucoup de gens se sont dirigés vers la frontière”, raconte Qamar Abou Saleh, une habitante du bourg druze de Majdal Shams, dans la partie du Golan annexée par Israël.”Ils ont ouvert la barrière et sont entrés, et des personnes venues de Syrie ont également commencé à passer ici”.”C’était comme un rêve, on n’y croyait pas”, relate cette éducatrice de 36 ans.

Fake AI videos of R. Kelly, pope spread cult of Burkina junta chiefThu, 17 Jul 2025 14:32:44 GMT

If you believe the viral videos online, R. Kelly and Pope Leo XIV agree on one thing — that Burkina Faso’s junta chief, Captain Ibrahim Traore, is a fantastic leader.The images are AI-generated propaganda, part of what experts have called a vast disinformation campaign spreading the “personality cult” of the west African country’s strongman.Beyonce and …

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Sri Lanka: six éléphanteaux, recueillis dans un centre, rendus à la vie sauvage

Six éléphanteaux orphelins et blessés ont été rendus à la vie sauvage au Sri Lanka jeudi, après avoir été soignés grâce à un programme de préservation, ont annoncé les autorités.Deux femelles et quatre mâles, âgés de cinq à sept ans, ont été relâchés dans la forêt de Mau Ara, dans le parc national d’Udawalawe à environ 210 km au sud-est de la capitale Colombo, a indiqué à l’AFP le ministre de l’Environnement Dammika Patabendi.Les éléphanteaux ont été transportés par camions puis laissés libres, considérés comme suffisamment forts pour se débrouiller seuls ou rejoindre des troupeaux sauvages du parc d’Udawalawe, qui constitue une attraction touristique majeure du pays.Ils avaient été pris en charge dans un centre de réhabilitation dans le cadre du programme de l’Udawalawe Elephant Transit Home, lancé en 1998. Il s’agit de la 26e fois que des éléphants ont été soignés puis relâchés dans le cadre de ce programme, selon M. Patabendi.”Nous espérons, dans l’intérêt de la préservation des éléphants, pouvoir améliorer les équipements de ce centre dans un avenir proche”, a déclaré le ministre, sans donner de détails.Au sein du centre, les éléphanteaux ont un contact minimal avec les êtres humains pour faciliter leur intégration dans les troupeaux sauvages.Tous les éléphants recueillis dans cet établissement l’ont été après avoir été trouvés dans la nature séparés de leurs troupeaux, abandonnés ou blessés.Le directeur de ce centre, Malaka Abeywardana, a indiqué que 57 éléphants se trouvaient actuellement dans l’établissement, qui a relâché 187 individus dans la nature depuis 1998.Les autorités sri-lankaises privilégient une stratégie de réintégration des éléphants secourus dans leur habitat naturel, plutôt que de les domestiquer.La protection des éléphants est un défi au Sri Lanka où les confrontations entre éléphants sauvages et agriculteurs sont fréquentes et font des victimes. Chaque année, 400 éléphants et 200 personnes ont été tués, selon des estimations gouvernementales établies sur ces cinq dernières années.

Air India probe of Boeing 787 fuel control switches finds no issues

Air India’s inspection of the locking feature on the fuel control switches of its existing Boeing 787 aircraft found no issues, an internal communication circulated within the airline said.The switches have come under scrutiny following last month’s crash of an Air India jet, which killed 260 people, after a preliminary probe by Indian investigators found that they had flipped from the run position to cutoff shortly after takeoff.India’s aviation regulator ordered the country’s airlines this week to investigate the locking feature on the switches of several Boeing models.The order came after Boeing notified operators that the fuel switch locks on its jets were safe.However, it was in line with a Special Airworthiness Information Bulletin (SAIB) issued by the US Federal Aviation Administration (FAA) in 2018, which recommended inspection of the locks to ensure they could not be moved accidentally.Air India’s probe found no problems with the locking mechanism.”Over the weekend, our Engineering team initiated precautionary inspections on the locking mechanism of Fuel Control Switch (FCS) on all our Boeing 787 aircraft,” the airline’s flight operations department said in a communication to its pilots.”The inspections have been completed and no issues were found,” the communication said, noting that it had complied with the regulator’s directives.It said all of its Boeing 787-8 aircraft had also undergone “Throttle Control Module (TCM) replacement as per the Boeing maintenance schedule”, adding that the FCS was part of this module.Other countries have also ordered their airlines to examine fuel switches on Boeing aircraft.Singapore found them all to be “functioning properly”.”Our checks confirmed that all fuel switches on SIA (Singapore Airlines) and Scoot’s Boeing 787 aircraft are functioning properly and comply with regulatory requirements,” an SIA spokesperson told AFP this week.The Boeing 787-8 Dreamliner that crashed last month was heading from Ahmedabad in western India to London. All but one of the 242 people on board were killed, as well as 19 people on the ground.A report in the Wall Street Journal on Thursday, which cited unidentified sources, said a cockpit recording of a conversation between the two pilots indicated the captain had cut off fuel to the engines.India’s Aircraft Accident Investigation Bureau (AAIB), which released the preliminary report, said it was still “too early to reach any definite conclusions”.It said the investigation’s final report would come out with “root causes and recommendations”. “We urge the public and the media to refrain from spreading premature narratives that risk undermining the integrity of the investigative process,” it said in a statement. 

After days of bloodshed, residents of Syria’s Sweida confront devastation

Residents emerged from their homes to scenes of devastation on Thursday after government forces withdrew from the Syrian Druze-majority city of Sweida, leaving behind looted shops, burned homes and bodies littering the streets after days of violence.”What I saw of the city looked as if it had just emerged from a flood or a natural disaster,” Hanadi Obeid, a 39-year-old doctor, told AFP.What started as deadly clashes between local Druze fighters and Bedouin tribes on Sunday quickly escalated after government forces were deployed to the province the following day.After reaching an agreement with Sweida’s community leaders, Syrian troops withdrew from the city overnight on Wednesday following what witnesses described as a violent rampage.”Three bodies were lying in the street, one of them an elderly woman,” Obeid said, adding that she saw “burned cars everywhere, others upside down, and a charred tank”.Many residents had holed up in their homes as they waited for the fighting to end.On Thursday, Sweida’s typically-bustling streets and markets were still largely quiet, with Obeid saying a foul odour emanated from the area as stray dogs roamed around.As a doctor, she has seen “many corpses and dead bodies, but death has had a different taste in recent days, and I’ve felt it closer to me than ever before”.Obeid, who has a young daughter, said she feared what awaited her when she returned to work at the city’s main hospital.More than 500 people from all sides were killed in the violence, according to the Britain-based war monitor the Syrian Observatory for Human Rights.- ‘Humanitarian catastrophe’ -An AFP photographer reported chaos outside the central hospital, with dozens of bodies brought there since Thursday morning after being collected from homes and streets. The photographer counted 15 bodies in the city centre.Grief-stricken families were seen arriving at the hospital searching for their loved ones.Local media outlet Suwayda 24 reported that the central hospital was put out of service on Wednesday after government forces entered it and clashed with Druze fighters.A video that circulated on Wednesday showed bodies piled up in the morgue, with the refrigerated storage units for remains reaching capacity. Other videos showed wounded people in the corridors, some on beds and others lying on the floor, and medical staff unable to respond to emergency cases.Rayan Maarouf, editor-in-chief of Suwayda 24, told AFP that over 150 bodies had been counted at the hospital, which was no longer able to receive corpses.”The dialysis machines are out of service, and patients are not receiving treatment. There is a humanitarian catastrophe in Sweida,” he said.Water and electricity services remained cut off in the city, and most shops have closed their doors pending the completion of search operations by local fighters securing the area. The AFP photographer saw damaged storefronts, their glass shattered in the streets, and others looted. A woman was inspecting her shop, the only one around that had been burned.Government forces were accused by witnesses, Druze factions and the Observatory of siding with Bedouin tribes and committing abuses, including summary executions.As government forces withdrew on Thursday, an AFP correspondent in Sweida province saw Bedouin families dismantling their tents before leaving the area, fearing reprisals. “We have been at war for four days. We want to survive,” said Wadha al-Awad, 58, accompanied by her family. “We fled and are heading west with our children to Daraa,” she added. “This is our destiny. We are afraid, and all we want is peace.”

Markets rise as Trump weighs future of Fed boss

Wall Street chased new record highs Thursday, while main European and Asian stock markets also rose as investors mulled the US rates outlook and the future of Federal Reserve boss Jerome Powell.The dollar lost momentum after earlier rising against main rivals while the US tariffs battle and the earnings season — with Netflix set to kick off tech sector results — influenced market direction.Market observers have been carefully watching developments following reports that US President Donald Trump, fresh from unveiling new tariff threats, was considering whether to sack Powell.Some 20 minutes into the session on Wall Street, the Dow Jones Industrial Average was up 0.5 percent, while the broad-based S&P 500 gained 0.2 percent and the tech-rich Nasdaq Composite Index advanced 0.3 percent.The rises came on the back of better-than-expected US retail sales report and a round of mostly solid corporate earnings.Overall retail sales were up 0.6 percent in June to $720.1 billion, reversing a May 0.9 percent decline. The figures topped analyst expectations.Besides retail sales, another week of modest weekly US jobless claims provided reassurance on the economy, said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.”We’ve been worried about earnings and trade wars, but the economic data (…) remains resilient,” Hogan said.”If earnings are more upbeat than expected and if management continues to tell a reassuring story about consumer spending, stocks could react favorably,” said Bret Kenwell, eToro US investment analyst, who called the retail sales data “reassuring.”All three main indices in New York had ended in the green Wednesday, with the Nasdaq at another record high, following a brief sell-off after it emerged Trump had raised the idea of firing Powell.Markets recovered after Trump denied he was planning such a move, with PepsiCo adding six percent in early trading and United Airlines making a similar jump.The news had earlier caused a spike in US Treasury yields amid fears over the central bank’s independence. Trump has spent months lambasting Powell for not cutting interest rates.The Fed’s “Beige Book” survey of economic conditions has meanwhile indicated increasing impacts from the tariffs, with many businesses warning they had passed along “at least a portion of cost increases” to consumers.In Asia, Toko and Shanghai added around half of one percent though Hong Kong edged down. Tokyo-listed shares in the Japanese owner of convenience store giant 7-Eleven plunged after its Canadian rival pulled out of an almost $50 billion takeover bid.- Key figures at around 1350 GMT -New York – Dow: UP 0.5 percent at 44,466.93 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,279.52New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 20,792.97London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,969.29 pointsParis – CAC 40: UP 0.9 percent at 7,792.21 Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 24,196.72Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 39,901.19 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 24,498.95 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,516.83 (close)Euro/dollar: UP at $1.1704 from $1.1641 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3469 from $1.3414Dollar/yen: DOWN at 147.06 yen from 147.80 yenEuro/pound: UP at 86.90 pence from 86.72 penceBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $68.05 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.1 percent at $65.78 per barrel