A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Argentine: vague de froid record, neuf sans-abris morts, selon une ONG

Une vague de froid d’une rigueur inhabituelle en Argentine, même pour l’hiver austral, a fait tomber des records de températures et causé la mort d’au moins neuf personnes à travers le pays depuis 10 jours, alors que la population des sans-abris est en hausse, selon une ONG spécialisée.La vague de froid s’est intensifiée depuis le début de la semaine, le thermomètre atteignant -1,9°C mercredi à l’aube à Buenos Aires, un record depuis 34 ans, selon le Service météorologique national.Dans la grande banlieue de la capitale, -7,4°C ont été enregistrés à El Palomar, à 25 km, soit un record depuis 58 ans, et la deuxième plus basse température depuis 1935.Des plages atlantiques, comme celle de Miramar (450 km de Buenos Aires), ont été recouvertes de neige en début de semaine, un fait sans précédent depuis 12 ans.La ville la plus froide du pays ces derniers jours était Maquinchao, petite localité patagonienne de 3.000 habitants, à 1.400 km au sud de Buenos Aires, où la température a oscillé depuis lundi entre -12 et -18°C. Loin toutefois du record de -35°C datant de 1991.ONG spécialisée dans l’aide aux sans-abris, Proyecto 7 a indiqué que neuf personnes sont décédées à cause du froid à travers le pays en une dizaine de jours depuis le début de l’hiver, un chiffre non confirmé par les autorités faute de relevé global officiel.L’ONG a notamment mentionné des cas rapportés par des médias provinciaux ces derniers jours: un sexagénaire retrouvé mort lundi sur le pas d’un garage à Mar del Plata (sud), un autre mardi sur un banc public à Parana (nord).”Il y a beaucoup plus de familles et de mamans dans la rue, de grands-parents, beaucoup plus d’enfants”, a estimé sur la radio El Destape Horacio Avila, coordinateur de Proyecto 7, qualifiant l’année écoulée de “fatale et désastreuse” sous l’effet combiné de pertes d’emploi et de loyers dérégulés et pointant du doigt la politique économique du président ultralibéral Javier Milei.Selon les derniers chiffres officiels disponibles pour Buenos Aires, quelque 4.050 personnes étaient à la rue en novembre 2024 dans la capitale, un bond de 23% par rapport à novembre 2023.

Arrêt de “Questions pour un champion” en semaine: des députés font part de leur “émotion”

Une vingtaine de députés ont adressé mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte-Cunci, pour faire part de leur “profonde émotion” après l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne de l’émission “Questions pour un champion”. “Cette décision nous paraît symboliquement lourde et culturellement regrettable”, ont écrit les 22 élus de gauche, de droite et du centre, dans une lettre commune initiée par le député Renaissance Denis Masséglia.”Je n’ai qu’un seul espoir, c’est que la décision soit remise en cause”, a affirmé M. Masséglia auprès de l’AFP.L’élu a exprimé son “incompréhension” face à l’annonce samedi par France Télévisions et la société productrice de l’émission, Fremantle, de l’arrêt de sa diffusion en semaine la saison prochaine pour la cantonner au weekend. “Au delà d’un simple programme télévisé, Questions pour un champion est une institution populaire, culturelle et intergénérationnelle qui fait pleinement partie du patrimoine audiovisuel français”, ont plaidé les députés dans leur texte.Ils ont également salué un “vecteur de lien social”, via les “centaines de clubs” que le programme a inspiré, et ont souligné la “modernité” de l’émission lancée en 1988 qui dispose désormais d’une communauté en ligne sur la plateforme Twitch. L’arrêt de la diffusion quotidienne “s’inscrit dans un contexte budgétaire particulièrement contraint”, avait indiqué le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une déclaration transmise à l’AFP suite à l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne. Samuel Etienne, qui a repris les rênes du jeu en 2016 après 27 années assurées par l’animateur Julien Lepers, a qualifié cette évolution de “mauvaise décision” mais a assuré qu’il acceptait de “poursuivre l’aventure” par crainte d’un arrêt définitif. 

Arrêt de “Questions pour un champion” en semaine: des députés font part de leur “émotion”

Une vingtaine de députés ont adressé mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte-Cunci, pour faire part de leur “profonde émotion” après l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne de l’émission “Questions pour un champion”. “Cette décision nous paraît symboliquement lourde et culturellement regrettable”, ont écrit les 22 élus de gauche, de droite et du centre, dans une lettre commune initiée par le député Renaissance Denis Masséglia.”Je n’ai qu’un seul espoir, c’est que la décision soit remise en cause”, a affirmé M. Masséglia auprès de l’AFP.L’élu a exprimé son “incompréhension” face à l’annonce samedi par France Télévisions et la société productrice de l’émission, Fremantle, de l’arrêt de sa diffusion en semaine la saison prochaine pour la cantonner au weekend. “Au delà d’un simple programme télévisé, Questions pour un champion est une institution populaire, culturelle et intergénérationnelle qui fait pleinement partie du patrimoine audiovisuel français”, ont plaidé les députés dans leur texte.Ils ont également salué un “vecteur de lien social”, via les “centaines de clubs” que le programme a inspiré, et ont souligné la “modernité” de l’émission lancée en 1988 qui dispose désormais d’une communauté en ligne sur la plateforme Twitch. L’arrêt de la diffusion quotidienne “s’inscrit dans un contexte budgétaire particulièrement contraint”, avait indiqué le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une déclaration transmise à l’AFP suite à l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne. Samuel Etienne, qui a repris les rênes du jeu en 2016 après 27 années assurées par l’animateur Julien Lepers, a qualifié cette évolution de “mauvaise décision” mais a assuré qu’il acceptait de “poursuivre l’aventure” par crainte d’un arrêt définitif. 

Buttes-Chaumont: l’homme soupçonné d’avoir démembré son épouse sera jugé aux assises

Le mari d’Assia, étranglée puis démembrée et dont le corps avait été retrouvé en février 2023 dans le parc parisien des Buttes-Chaumont, sera jugé devant la cour d’assises de Paris pour meurtre par conjoint.Le renvoi de Lakhdar M. devant les assises, révélé par Le Parisien et confirmé mercredi à l’AFP par des sources proches du dossier, a été décidé le 23 juin par le juge d’instruction chargé du dossier, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.La qualification de meurtre par conjoint est une circonstance aggravante et fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité.Le corps démembré d’Assia M., mère de famille de 46 ans, avait été découvert mi-février 2023, disséminé dans le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement, par des employés de la ville, suscitant une vive émotion.Son mari, Lakhdar M., employé dans un supermarché, en arrêt maladie depuis peu, avait signalé la disparition de son épouse à la police le 3 février. Il a finalement été mis en examen et écroué le 25 février 2023.Le reste du corps de son épouse avait été découvert dans des sacs poubelle, derrière un muret, dans une friche industrielle à Bobigny, sur ses indications lors de la garde à vue. – “Faire disparaître” -Agé aujourd’hui de 52 ans, Lakhdar M., né en Algérie, est en détention provisoire.Selon l’ordonnance de renvoi dont l’AFP a eu connaissance, Lakhdar M. a avancé de manière constante au cours de l’enquête qu’une dispute avait éclaté avec son épouse le 30 janvier 2023, à cause de difficultés financières qui affectait grandement leur couple, et qu’il l’avait étranglée pour “la faire taire vu qu’elle criait”. Il niait avoir “voulu la tuer” ou “lui faire du mal”.Il est soupçonné d’avoir ensuite caché le corps dans leur appartement, situé à Montreuil (Seine-Saint-Denis), puis de l’avoir découpé avec une scie le 2 février, et d’avoir simulé sa disparition.”L’instruction a permis d’établir qu’Assia avait été tuée par étranglement, après avoir subi de nombreuses violences, et avant d’être découpée méthodiquement. La thèse accidentelle avancée par le mis en cause est grotesque”, a affirmé Me Pauline Rongier, avocate de plusieurs membres de la famille de la victime, sollicitée par l’AFP.”Les auteurs de féminicides doivent cesser d’espérer qu’en faisant disparaître ou en découpant le corps de leur victime, ils vont faire disparaître les preuves et échapperont à la justice”, a-t-elle ajouté.Selon les derniers chiffres officiels publiés fin novembre 2024, quelque 271.000 victimes de violences conjugales, à 85% des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023 en France. Sur la même année, 96 féminicides conjugaux ont été recensés.- Nombreuses ecchymoses -D’après l’ordonnance de renvoi, les autopsies ont révélé de nombreuses ecchymoses et hématomes sur différentes parties du corps d’Assia, qui selon le médecin légiste n’ont pu survenir que de son vivant et sont liés à des chocs et/ou des coups portés pour la majorité entre quelques minutes et quelques heures avant sa mort.Deux membres de la famille de la victime ont expliqué pendant l’enquête qu’Assia leur avait exprimé son mal-être et avoir le sentiment qu’elle allait mourir prochainement, étranglée.Lakhdar M. “a dit tout au long de l’enquête qu’il n’avait jamais voulu la mort de son épouse, qu’il n’avait jamais voulu la tuer”, avait déclaré à l’AFP début juin son avocate, Me Dominique Beyreuther.Si Lakhdar M. a invoqué un “trou noir” lors des faits, il ne souffrait d’aucun trouble psychiatrique et son discernement n’était ni aboli ni altéré au moment des faits, selon les deux expertises réalisées.L’ordonnance souligne qu’il n’a pas appelé les secours pour tenter de sauver sa femme.Au cours des investigations, Lakhdar M. a dit avoir “agi, au constat de mort de son épouse, dans un état de sidération, d’irréalité de dissociation mentale, l’anesthésiant de ses émotions”, selon l’ordonnance de renvoi.Les trois enfants du couple ont été placés.

Indonésie: 4 morts, 30 disparus dans le naufrage d’un ferry au large de Bali

Au moins quatre personnes sont mortes et près d’une trentaine sont portées disparues après le naufrage mercredi soir d’un ferry transportant 65 personnes vers l’île de Bali en Indonésie.Les sauveteurs qui ont déjà récupéré 31 personnes en mer, selon un nouveau bilan, tentent jeudi de trouver d’autres survivants du naufrage survenu peu avant minuit. Le ferry était parti de Banyuwangi, sur la côte orientale de Java, pour rejoindre le nord de l’île de Bali, selon l’agence nationale de recherche et de sauvetage.    “Quatre personnes sont mortes, donc 30 personnes sont toujours recherchées”, a déclaré au cours d’une conférence de presse le chef de cette agence Mohamada Syaffi, ajoutant qu’un hélicoptère participe aux recherches.Les autorités n’ont pas précisé si des étrangers se trouvaient à bord.”Le ferry a gîté et a immédiatement coulé”, a déclaré Eka Toniansyah, une survivante, aux journalistes dans un hôpital de Bali. “La plupart des passagers venaient d’Indonésie. J’étais avec mon père. (Il) est décédé”. Des vagues de 2,5 mètres de haut accompagnées de “vents forts et d’un fort courant”, ont perturbé les opérations de secours, a indiqué Nanang Sigit, directeur de l’agence de sauvetage locale basée à Surabaya, qui avait évoqué plus tôt un bilan de 38 disparus.”Le KMP Tunu Pratama Jaya (…) a sombré environ 25 minutes après avoir levé l’ancre,” a indiqué l’agence, précisant que le ferry “transportait également 22 véhicules, dont 14 camions”.Le président indonésien Prabowo Subianto, en visite en Arabie Saoudite, a ordonné le déploiement immédiat des secours d’urgence, a déclaré le secrétaire du cabinet Teddy Indra Wijaya dans un communiqué jeudi.Le ferry a sombré en raison “du mauvais temps”, a indiqué ce dernier.La traversée du port de Katapang, à l’est de Java vers le port de Gilimanuk, au nord de Bali, séparés d’environ 5 km, dure environ une heure, et est couramment effectuée par les habitants de la région.Selon la liste des personnes embarquées, “53 passagers et 12 membres d’équipage”, étaient à bord, a précisé jeudi l’agence de recherche et de sauvetage, ajoutant que le navire avait sombré vers 23H20 locales (15H20 GMT). Les équipes de secours tentent de vérifier si le nombre de personnes à bord est conforme à la liste déclarée.Les quatre personnes secourues ont utilisé un canot de sauvetage du ferry et ont été retrouvées en mer tôt jeudi matin.- Opérations de secours -Une cinquantaine d’agents de la marine et de la police, à bord de canots de sauvetage ont été dépêchés vers la zone et un navire a ensuite été envoyé de Surabaya.”Nous nous concentrons toujours sur les recherches à la surface de l’eau où les premières victimes ont été retrouvées”, a déclaré M. Nanang, ajoutant que les équipes élargiraient les recherches en fonction des courants.Les accidents maritimes surviennent régulièrement en Indonésie, un vaste archipel d’environ 17.000 îles, en partie en raison de normes de sécurité laxistes.En mars, un bateau transportant 16 personnes a chaviré dans des conditions de mer agitée au large de la même île touristique de Bali. Une Australienne a trouvé la mort et au moins une autre personne a été blessée.En 2018, plus de 150 personnes sont mortes lorsqu’un ferry a sombré dans le lac Toba, l’un des lacs les plus profonds du monde sur l’île de Sumatra.En 2022, un ferry transportant plus de 800 personnes s’était échoué dans des eaux peu profondes au large de la province de Nusa Tenggara orientale, dans l’est de l’archipel, et est resté bloqué pendant deux jours avant d’être dégagé. Aucun blessé n’avait été signalé.

“La France n’est plus le leader mondial du tourisme”, regrette l’Alliance France Tourisme

“La France n’est plus le leader mondial du tourisme” et perd des parts de marché dans un secteur de plus en plus concurrentiel, a déploré jeudi à l’AFP Dominique Marcel, président de l’Alliance France Tourisme.Ce groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect, European Camping Group, ou encore la Compagnie des Alpes, organise jeudi un colloque avec Régions de France, autour du thème “100 millions de touristes en France : réalité ou totem politique ?”.Pour M. Marcel, ce cap de 100 millions de visiteurs étrangers franchi en 2024 ne “veut pas dire grand-chose, puisque ce qui est important, c’est la dépense touristique”, rappelle-t-il.Avec 71 milliards d’euros de recettes touristiques l’an dernier, la France s’est classée à la quatrième position en la matière, loin derrière les 126 milliards d’euros de l’Espagne, qui a pourtant eu moins de visiteurs.”Ce qu’on veut, c’est passer d’une approche en volume à une approche en valeur”, poursuit M. Marcel, qui juge qu’à l’heure du surtourisme, il n’était pas forcément pertinent de vouloir faire venir de plus en plus de visiteurs, sachant que la durée moyenne de séjours est plus courte en France que dans d’autres pays.”C’est dû au fait que la France est un pays de passage”, avec des visiteurs qui ne passent qu’une “nuit étape” dans le pays et qui se retrouvent comptabilisés dans les statistiques. Pour M. Marcel, la France doit davantage investir, rénover son parc d’hôtels et d’hébergements et mieux répondre aux attentes des visiteurs comme de la population locale.”Il ne faut pas non plus perdre de vue que deux tiers de la dépense globale du tourisme, ce sont les touristes français”, indique-t-il, ce qui doit amener à ne pas “se focaliser uniquement sur la clientèle internationale”.Pour répondre aux enjeux, l’Alliance France Tourisme souhaite davantage travailler avec les Régions et également mieux capitaliser sur l’effet JO. “Il ne faut pas s’autocongratuler, les autres progressent très vite et on perd des points. Il vaut mieux se poser des questions maintenant parce qu’il faut dix ans pour investir”, conclut-il.

“La France n’est plus le leader mondial du tourisme”, regrette l’Alliance France Tourisme

“La France n’est plus le leader mondial du tourisme” et perd des parts de marché dans un secteur de plus en plus concurrentiel, a déploré jeudi à l’AFP Dominique Marcel, président de l’Alliance France Tourisme.Ce groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect, European Camping Group, ou encore la Compagnie des Alpes, organise jeudi un colloque avec Régions de France, autour du thème “100 millions de touristes en France : réalité ou totem politique ?”.Pour M. Marcel, ce cap de 100 millions de visiteurs étrangers franchi en 2024 ne “veut pas dire grand-chose, puisque ce qui est important, c’est la dépense touristique”, rappelle-t-il.Avec 71 milliards d’euros de recettes touristiques l’an dernier, la France s’est classée à la quatrième position en la matière, loin derrière les 126 milliards d’euros de l’Espagne, qui a pourtant eu moins de visiteurs.”Ce qu’on veut, c’est passer d’une approche en volume à une approche en valeur”, poursuit M. Marcel, qui juge qu’à l’heure du surtourisme, il n’était pas forcément pertinent de vouloir faire venir de plus en plus de visiteurs, sachant que la durée moyenne de séjours est plus courte en France que dans d’autres pays.”C’est dû au fait que la France est un pays de passage”, avec des visiteurs qui ne passent qu’une “nuit étape” dans le pays et qui se retrouvent comptabilisés dans les statistiques. Pour M. Marcel, la France doit davantage investir, rénover son parc d’hôtels et d’hébergements et mieux répondre aux attentes des visiteurs comme de la population locale.”Il ne faut pas non plus perdre de vue que deux tiers de la dépense globale du tourisme, ce sont les touristes français”, indique-t-il, ce qui doit amener à ne pas “se focaliser uniquement sur la clientèle internationale”.Pour répondre aux enjeux, l’Alliance France Tourisme souhaite davantage travailler avec les Régions et également mieux capitaliser sur l’effet JO. “Il ne faut pas s’autocongratuler, les autres progressent très vite et on perd des points. Il vaut mieux se poser des questions maintenant parce qu’il faut dix ans pour investir”, conclut-il.

Ailing S.Sudan president prepares volatile successionThu, 03 Jul 2025 06:03:06 GMT

With South Sudan’s President Salva Kiir undergoing medical tests abroad after years of rumours about his health, analysts say a long-gestating plan has been set in motion to secure his succession.Kiir returned from at least 10 days in the United Arab Emirates on Wednesday, with state media saying he had been “exploring new avenues for …

Ailing S.Sudan president prepares volatile successionThu, 03 Jul 2025 06:03:06 GMT Read More »

Les Français détenus en Iran inculpés d’espionnage pour Israël

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans, sont inculpés pour “espionnage pour le Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien, pour “complot pour renverser le régime” et “corruption sur terre”, ont indiqué à l’AFP une source diplomatique occidentale et l’entourage des détenus.”Nous avons été informés de ces accusations”, a indiqué mercredi soir cette source diplomatique, ajoutant que ces accusations étaient “infondées”. “Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils ont vu un juge qui a confirmé ces trois chefs d’inculpation”, a déclaré la soeur de Cécile, Noémie Kohler. “On ignore quand (ils leur ont été notifiés). Mais ils n’ont toujours pas accès à des avocats indépendants”, a-t-elle déploré lors d’un entretien avec l’AFP au lendemain d’une visite consulaire du chargé d’affaires de l’ambassade de France à Téhéran.Chacun de ces trois chefs d’inculpation est passible de la peine de mort.Jusqu’à présent, l’Iran a indiqué que les deux Français étaient accusés d’espionnage mais il n’a jamais révélé pour quel pays précisément. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations avaient été portées contre eux.La prison d’Evine, où étaient détenus jusque récemment les deux Français, a été bombardée par Israël le 23 juin, faisant 79 morts selon Téhéran qui a annoncé avoir déplacé depuis certains détenus, sans préciser lesquels.”Ces motifs d’inculpation, s’ils sont confirmés, sont totalement infondés”, a réagi une source diplomatique française interrogée par l’AFP. “Cécile Kohler et Jacques Paris sont innocents. Aucune sentence ne nous a été communiquée et à notre connaissance n’a été prononcée”, a-t-elle ajouté. Mardi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui martèle que leur libération est une priorité pour la France, avait annoncé que les deux Français dont on était sans nouvelles depuis cette frappe, avaient reçu la visite d’un diplomate français.La visite consulaire, qui s’est tenue à Bozorg, un pénitencier du sud de la capitale, a duré 35 minutes, “sous haute surveillance en présence de gardes”, a précisé Noémie Kohler. “Pour la première fois, Cécile et Jacques étaient ensemble lors de cette visite (…) mais rien ne nous indique que ce soit leur lieu de détention” actuel, a-t-elle également expliqué.Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.Paris et les autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent Téhéran de pratiquer la “diplomatie des otages”, pour peser notamment dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l’impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.- “Péril de mort” -Les relations entre l’Iran et la France sont particulièrement tendues, alors que Téhéran reproche aux Occidentaux l’absence de condamnation des frappes israéliennes. Lors du bombardement sur Evine, “ils ont entendu trois frappes qui ont fait trembler les murs de leur cellule”, a raconté Noémie Kohler en se basant sur le compte-rendu de la visite consulaire que lui a transmis le Quai d’Orsay. “Ils ont vu des prisonniers, notamment des co-détenus de Jacques qui avaient été blessés (…) mais eux n’ont pas été blessés”. La Française a alors été transférée à la hâte avec d’autres prisonniers, sans pouvoir emmener d’affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, selon sa soeur.Puis, “on lui a bandé les yeux et on l’a emmenée dans un autre lieu de détention qu’on ne connaît pas. Elle-même ne sait pas où il se situe”, a-t-elle ajoutant. “Ca a été assez violent et traumatisant”.”Cécile ne dort plus depuis les bombardements (…) Elle a très peur que cela recommence”, a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.Quant à Jacques Paris, il a été transféré dans un lieu également inconnu, “tout seul dans une cellule. Il n’a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol”, a ajouté Noémie Kohler.”Il ne dispose toujours pas de lunettes adaptées à sa vue et il souffre énormément de l’absence de visibilité”, a-t-elle ajouté.La jeune femme s’est dite “extrêmement inquiète sur leur état psychique”, sur “ce double péril de mort (…) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête”.