Climat: les Aborigènes du détroit de Torres perdent un procès contre le gouvernement australien
Les Aborigènes du détroit de Torres, dans le nord de l’Australie, ont perdu mardi un procès qui visait à tenir le gouvernement comme responsable de faiblesses dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.”Les gaz à effet de serre supplémentaires que l’Australie aurait pu rejeter, en raison de ses faibles objectifs de réduction d’émissions (…), n’auraient causé qu’une augmentation presque imperceptible de la température moyenne mondiale”, a statué la Cour fédérale australienne.Un groupe d’habitants se battait depuis quatre ans en justice pour prouver que le gouvernement n’avait pas réussi à les protéger avec des mesures climatiques suffisamment efficaces. Moins de 5.000 personnes vivent dans le détroit de Torres, un ensemble composé d’environ 274 îles situées entre le continent australien et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.Ces îles peu peuplées sont menacées par la montée des eaux.”Je pensais que la décision serait en notre faveur et je suis sous le choc”, a confié, dépité, Paul Kabai, qui a contribué à porter l’affaire devant les tribunaux.”Qu’est-ce que chacun d’entre nous peut dire à sa famille maintenant ?”, a-t-il poursuivi.Une autre partie civile, Pabai Pabai, a déclaré que “son coeur est brisé”.- “Réfugiés climatiques” -Les avocats des propriétaires terriens traditionnels dans les îles de Boigu et de Saibai, qui comptent parmi les plus touchées, ont demandé au tribunal d’ordonner au gouvernement de “réduire les émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui empêchera les habitants du détroit de Torres de devenir des réfugiés climatiques”.L’action en justice soutenait que certaines îles deviendraient bientôt inhabitables si les températures mondiales augmentaient de plus de 1,5 degré Celsius.L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a prévenu que ce seuil pourrait être franchi avant la fin de la décennie.Dans certaines parties du détroit, le niveau de la mer augmente presque trois fois plus vite que la moyenne mondiale, selon les chiffres officiels.Le juge de la Cour fédérale australienne Michael Wigney a reproché au gouvernement d’avoir fixé des objectifs d’émissions entre 2015 et 2021 qui ne tenaient pas compte des “meilleures données scientifiques disponibles”.Le précédent gouvernement conservateur australien de Scott Morrison avait pour objectif de réduire les émissions d’environ 26% d’ici à 2030.Le gouvernement de gauche d’Anthony Albanese, au pouvoir depuis 2022, a adopté de nouveaux plans visant à réduire les émissions de 40% avant la fin de la décennie et à atteindre un objectif zéro émissions d’ici à 2050.
Dans la ville de Soueida, des habitants terrorisés racontent les exactions
Dans la ville à majorité druze de Soueida, où les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés sont entrés mardi, les habitants terrorisés rapportent de nombreuses exactions: exécutions, pillages et maisons brûlées.Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville du sud de la Syrie, jusque là tenue par les combattants locaux druzes, et ont instauré un cessez-le-feu.Un correspondant de l’AFP, entré peu après, a vu des corps gisant par terre, alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte.”Je me trouve dans le centre de Soueida”, a déclaré au téléphone à l’AFP un habitant terré chez lui. “Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages”.”L’un de mes amis qui habite dans l’ouest de la ville m’a dit qu’ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison”, a ajouté cet homme qui a requis l’anonymat de peur d’être identifié.Sur les images vidéo de l’AFP, on voit clairement de la fumée s’élevant de bâtiments de la ville, qui compte quelque 150.000 habitants.Un autre habitant de Soueida qui a également requis l’anonymat a affirmé avoir vu “des hommes armés en civil (…) piller des magasins et y mettre le feu”.”Il y a des tirs aveugles, j’ai peur de sortir de la maison”, a ajouté cet homme en regrettant de “ne pas avoir fui avant qu’ils arrivent”.- Civils tués -Dans un scénario qui s’est déjà répété dans d’autres régions syriennes depuis la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, les forces gouvernementales islamistes sont accompagnées de combattants qui ne sont pas clairement identifiés et se livrent à des exactions.Début mars, des centaines de civils de la minorité alaouite avaient été massacrés sur le littoral après des attaques contre les forces de sécurité. Ces dernières, des groupes armés alliés ou des jihadistes étrangers ont été mis en cause. Lundi, les troupes gouvernementales sont intervenues dans la région de Soueida, affirmant vouloir mettre fin à des combats qui opposaient des combattants druzes à des tribus bédouines locales, les relations entre les deux parties étant tendues depuis des décennies.Les forces gouvernementales ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des bédouins, selon l’Observatoire syrien des droits l’homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes.Elles étaient accompagnées mardi de combattants bédouins lorsqu’elles sont entrées dans la ville, selon des témoins. Sur une vidéo de l’AFP, on peut voir des combattants, certains en civil, pavoisant en brandissant leurs armes, juchés sur un char.Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, des combattants tirent en l’air en répétant des slogans islamiques. “Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (…) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages”, a affirmé à l’AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24.”Il y a des cas de civils tués (…) des dizaines, mais nous n’avons pas de chiffres précis”, a-t-il ajouté, accusant “les forces gouvernementales”.Selon l’OSDH, douze civils ont été tués dans une maisons d’invités de la ville par les troupes gouvernementales dans un seul incident.- Statues détruites -Les combattants ont également détruit plusieurs statues ornant les places de la ville, selon des photographes de l’AFP. Les islamistes radicaux estiment que les statues sont prohibées car ils les assimilent à l’idolâtrie.Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux et dont l’AFP n’a pas pu confirmer l’authenticité, on peut voir des hommes armés raser la moustache d’un vieux druze, symbole de virilité, une insulte suprême pour cette minorité de fiers guerriers.Des avions miliaires survolent la ville, selon les correspondants de l’AFP sur place. L’armée israélienne a annoncé avoir frappé des véhicules militaires des forces du pouvoir syrien, affirmant vouloir protéger les druzes.Un correspondant de l’AFP a vu un véhicule militaire frappé de plein fouet dans le centre de la ville et plusieurs corps gisant à côté.Des milliers d’habitants ont fui, certains vers les zones proches de la frontière jordanienne, selon M. Maarouf.Un correspondant de l’AFP a vu dans le village voisin de Walgha des civils, dont des femmes, qui ont quitté la ville et sont réfugiés dans une mosquée.
Las Vegas Sands makes $8 bn Singapore bet with resort expansion
Casino operator Las Vegas Sands broke ground Tuesday on a new $8 billion project to expand its iconic Marina Bay Sands resort in Singapore, in a major bet on the city-state’s tourism market.The new complex is expected to open in 2031, pending government approval, and will include a 55-storey hotel tower with 570 luxury suites, a 15,000-seat arena, a casino, and space for exhibitions and conferences, the company said.Called IR2 for now, the new Sands project will be located adjacent to its existing resort, which opened 15 years ago in Singapore’s Marina Bay financial district.”When completed, the expansion will refresh our skyline,” said Singapore Prime Minister Lawrence Wong, who led the groundbreaking ceremony.Marina Bay Sands consists of three 57-storey hotel towers supporting an elongated boat-like structure perched on top — a favourite backdrop for tourists which also houses one of Singapore’s two casinos.Las Vegas Sands co-founder Miriam Adelson, the wife of late billionaire Sheldon, thanked Singapore and the country’s leaders for trusting the company.”You took a chance on us… we took a chance on you,” she said.Singapore has banked on man-made attractions to help lure tourists, including Southeast Asia’s only Universal Studios theme park, a garden with massive artificial trees, a cavernous glass-encased flower dome, a world-class zoo and wildlife parks.It also hosts a Formula One night race on the city’s streets, and last year the country was Taylor Swift’s only Southeast Asian stop for her Eras tour.More than 16 million international visitors came to Singapore last year, up 21 percent from 2023.Patrick Dumont, president and chief operating officer of Las Vegas Sands, said that when the new project is completed, the US firm would have invested “more than US$15 billion” in Singapore since it started operations there in 2010.”This speaks volumes of our confidence in this region, and the potential that we continue to see in Singapore,” he said.
Tour de France: Pogacar, la main de fer
Vainqueur sortant, Tadej Pogacar tient le Tour de France 2025 d’une main de fer face à l’équipe Visma de Jonas Vingegaard qui, malgré sa guérilla permanente et son armée de chamois, semble plus que jamais face à une équation insoluble.La journée de repos mardi à Toulouse est tombée à pic pour un peloton assommé de fatigue après un début de course particulièrement intense depuis le départ de Lille le 5 juillet.Courue devant une foule énorme et battant des records d’audience –plus de 32 millions de Français ont regardé au moins une minute du Tours, selon France Télévisions– cette 112e édition a été marquée par les raids généreux de l’Irlandais Ben Healy, actuel maillot jaune, et de Mathieu van der Poel, la mise en lumière de Kévin Vauquelin ainsi que le duel de sprinteurs entre Jonathan Milan et Tim Merlier.Mais, d’entrée de jeu, s’est aussi installée une sacrée guerre des nerfs entre Pogacar et l’équipe Visma qui tente tous les jours de piéger le champion du monde, avant même la haute montagne au menu dès jeudi avec l’arrivée au sommet à Hautacam.Cette bataille tourne pour l’instant largement à l’avantage de Pogacar, vainqueur déjà de deux étapes et deuxième du général avec 1 minute et 17 secondes d’avance sur Jonas Vingegaard, qui paie surtout son contre-la-montre raté à Caen.Depuis, son équipe ne cesse de harceler Pogacar, qui s’en agace de plus en plus ouvertement.”Ils étaient un peu énervants avec leurs attaques alors j’ai décidé d’en placer une moi-même, en mieux”, a-t-il rapidement lâché lundi soir aux médias slovènes après l’étape dans le Massif Central, se murant ensuite dans le silence.- “Il commence à s’énerver” -“J’ai l’impression qu’il commence à s’énerver. Nous on essaye juste de suivre notre plan qui est de lui rendre la vie la plus difficile possible”, explique le Belge Victor Campenaerts, parti dans l’échappée lundi pour servir de point d’appui à Vingegaard.”On est les outsiders donc on doit être plus créatifs que seulement rouler le plus rapidement possible dans la dernière montée”, ajoute Sepp Kuss qui a attaqué dans le peloton lundi, tout comme l’autre Américain de l’équipe, Matteo Jorgenson.”On n’a pas réussi à les faire craquer encore. On ne sait pas si et quand ça peut arriver mais on attend notre moment”, poursuit Kuss.Le but de cette guérilla est clair. Il s’agit, explique Grischa Niermann, directeur course chez Visma, “d’isoler Pogacar” dont l’équipe souffre de la comparaison avec l’abandon d’Almeida et l’état de forme précaire de Sivakov, malade ces derniers jours.Cela a d’ailleurs marché lundi lorsque Pogacar s’est retrouvé seul dans le final.”Mais il est incroyablement fort, c’est le meilleur coureur du monde, peut-être le meilleur de tous les temps, alors c’est difficile de le lâcher”, constate Campenaerts.Surtout si Vingegaard ne termine pas le travail. Or, lundi, le Danois est resté dans la roue de Pogacar sans jamais tenter de l’attaquer. “Je sais bien qu’il va falloir lui reprendre du temps à un moment”, a avoué le Danois. Mais il préférait retenir d’abord qu’il a “toujours réussi à suivre pour l’instant”, alors qu’il avait été systématiquement largué dans le Critérium du Dauphiné en juin.- La montagne au secours? -Bjarne Riis, vainqueur du Tour en 1996, aimerait voir son compatriote prendre plus de risques: “On ne peut crier sur tous les toits qu’on est super fort et ne pas attaquer après. Pour moi, il n’a pas d’autre choix”, dit-il dans sa chronique pour le quotidien danois BT.Visma mise pour cela sur la haute montagne, le terrain de jeu préféré de Vingegaard où il s’était montré supérieur à Pogacar en 2022 et 2023, notamment dans la fameuse étape du Granon qui reste la référence ultime pour la formation néerlandaise.”On a de sacrés grimpeurs”, prévient Matteo Jorgenson.Mais, depuis, Pogacar a beaucoup progressé, gommant ses deux faiblesses –altitude et chaleur– par un entraînement ajusté. Il est moins “chien fou” aussi, impressionne le peloton par sa science du placement qui lui évite toute dépense d’énergie inutile et semble le mettre à l’abri d’une défaillance comme dans le Granon.Dans l’ensemble, le triple vainqueur du Tour paraît, à 26 ans, au sommet de son art et dégage une impression d’invincibilité qui ramène l’équipe Visma à la case départ.”S’il continue à être aussi fort, admet Grischa Niermann, il sera difficile à battre.”
Security on high alert as Nigeria prepares to bury BuhariTue, 15 Jul 2025 13:15:41 GMT
Nigeria’s former president Muhammadu Buhari was on Tuesday set to be buried in his hometown, as funeral preparations got underway under the watchful eyes of a hefty security detail.The former leader is set to be laid to rest in his family compound in the northwestern town of Daura, where chairs and tents have been set …
Security on high alert as Nigeria prepares to bury BuhariTue, 15 Jul 2025 13:15:41 GMT Read More »