Trump hosts African leaders in landmark trade-focused summit

US President Donald Trump will host five leaders from West Africa Wednesday for a White House summit aimed at fostering trade to counter the growing regional influence of Russia and China.The White House is seeking to strengthen economic ties with the mineral-rich region as it curbs foreign aid to Africa, where countries have been hit by a 10 percent global import tariff announced by Trump.Talks with the presidents of Senegal, Liberia, Guinea-Bissau, Mauritania and Gabon are expected to focus on commercial opportunities and security.”This summit marks a pivot point and test for how the Trump administration’s foreign policy will fare when it comes to US-Africa engagement,” Landry Signe, a senior fellow at the Brookings Institution, wrote in a commentary on the gathering.”Whether the United States can translate its new doctrine into durable partnerships will depend on its ability to outcompete China and Russia with capital, presence, and long-term commitment.” The talks — scheduled during a lunch in the State Dining Room — come with Washington seeking to ensure a stable supply of critical minerals.All five of the countries invited enjoy rich natural resources, including manganese — a key mineral in the production of stainless steel and batteries — iron ore, gold, diamonds, lithium and cobalt.But overshadowing the talks will be radical steps by Trump and his officials to recalibrate US relations with African nations.Earlier this month, the administration shuttered the US Agency for International Development (USAID), and said it was moving away from a “charity based-model” to focus instead on trade-based partnerships.West Africa is expected to be among the regions hardest hit by the aid cuts, which are likely to lead to more than 14 million additional deaths globally by 2030, according to a study published in the Lancet medical journal. – Drug trafficking and immigration -US financial help played a crucial role in rebuilding Liberia after its civil wars, and it was still receiving an annual $160 million — about three percent of its GDP — as recently as last year.Liberia’s President Joseph Boakai accepted the invitation with an eye on trade and investment rather than being “solely (an) aid recipient,” his press secretary Kula Fofana told AFP.US arch-rival China has made substantial investments in several of the nations attending, with Gabon providing 22 percent of the manganese it uses in batteries.Russia has supported the nascent Alliance of Sahel States, which shares borders with several of the countries at Wednesday’s lunch.Security is expected to loom large, with international drug trafficking and immigration top concerns for Washington.West Africa’s Sahel countries have been dogged with threats from terrorist groups and political instability brought about through a series of coups. Entries from the region make up a significant portion of the Black immigrant population in the United States, which rose by almost a quarter between 2012 and 2022, reaching 4.3 million individuals.Guinea-Bissau — a transit zone for cocaine shipments from Latin America to Europe and beyond — has struggled to contain drug trafficking.”Economically, this is a great opportunity opening for us,” said the country’s President Umaro Sissoco Embalo.A potential US travel ban impacting Gabon, Liberia, Mauritania, and Senegal was reported in June, as part of a larger list of 36 countries facing scrutiny by the Trump administration. 

Macron rencontre Starmer à Downing Street, avec l’immigration au menu des discussions

Le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Downing Street mercredi, au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, pour un entretien avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, au coeur duquel figure le sujet difficile des migrants traversant la Manche. Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal au château de Windsor, place aux questions politiques: sécurité, défense et immigration clandestine sont au menu des discussions des deux dirigeants, selon Downing Street.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année – un record, alors que Keir Starmer a promis de “reprendre le contrôle des frontières”. “Nous travaillons en étroite collaboration avec les Français sur cette question”, a-t-il martelé mercredi à la Chambre des communes (chambre basse du Parlement).Ces sujets seront également au programme d’un sommet jeudi qui réunira les deux dirigeants et une douzaine de ministres. “Cette visite d’État et le sommet représentent une occasion unique en ces temps difficiles de travailler ensemble sur l’Ukraine et (…) de réaliser des avancées majeures sur la défense, la sécurité, la technologie”, a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à Downing Street, sans mentionner la question migratoire. La France est accusée de ne pas en faire assez contre les “small boats” – les embarcations de migrants – alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d’euros, selon un rapport du parlement britannique. Les négociations portent notamment sur une expérimentation d’un échange de migrants, qui reposerait sur le “principe de un pour un”. Mais les discussions “continuent”, selon un porte-parole de Keir Starmer.- “Entente amicale” -Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté mercredi matin le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres. Ils ont pris congé de leurs hôtes avec des embrassades réciproques bien éloignées de l’étiquette royale.Le président a démarré la journée en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.La visite d’État est la première d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy (2006-2012) en 2008, et la première d’un chef d’État de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023, après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’État du roi Charles III et d’un sommet avec l’ex-Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.Mardi après-midi, M. Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, a appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l’Union européenne.Le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense et de lutte contre l’immigration.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a assuré Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.- “Confrontés” aux “mêmes défis” – Mercredi matin, le président français a échangé avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle (IA) à l’Imperial College de Londres. Le Royaume-Uni et la France “mènent la course en Europe, mais nous sommes à la traîne par rapport aux États-Unis et à la Chine”, a-t-il déclaré. Un partenariat entre les deux pays est “crucial, car nous sommes confrontés exactement aux mêmes défis”. Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.Il doit aussi se rendre mercredi après-midi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.

Macron rencontre Starmer à Downing Street, avec l’immigration au menu des discussions

Le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Downing Street mercredi, au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, pour un entretien avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, au coeur duquel figure le sujet difficile des migrants traversant la Manche. Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal au château de Windsor, place aux questions politiques: sécurité, défense et immigration clandestine sont au menu des discussions des deux dirigeants, selon Downing Street.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année – un record, alors que Keir Starmer a promis de “reprendre le contrôle des frontières”. “Nous travaillons en étroite collaboration avec les Français sur cette question”, a-t-il martelé mercredi à la Chambre des communes (chambre basse du Parlement).Ces sujets seront également au programme d’un sommet jeudi qui réunira les deux dirigeants et une douzaine de ministres. “Cette visite d’État et le sommet représentent une occasion unique en ces temps difficiles de travailler ensemble sur l’Ukraine et (…) de réaliser des avancées majeures sur la défense, la sécurité, la technologie”, a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à Downing Street, sans mentionner la question migratoire. La France est accusée de ne pas en faire assez contre les “small boats” – les embarcations de migrants – alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d’euros, selon un rapport du parlement britannique. Les négociations portent notamment sur une expérimentation d’un échange de migrants, qui reposerait sur le “principe de un pour un”. Mais les discussions “continuent”, selon un porte-parole de Keir Starmer.- “Entente amicale” -Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté mercredi matin le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres. Ils ont pris congé de leurs hôtes avec des embrassades réciproques bien éloignées de l’étiquette royale.Le président a démarré la journée en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.La visite d’État est la première d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy (2006-2012) en 2008, et la première d’un chef d’État de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023, après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’État du roi Charles III et d’un sommet avec l’ex-Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.Mardi après-midi, M. Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, a appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l’Union européenne.Le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense et de lutte contre l’immigration.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a assuré Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.- “Confrontés” aux “mêmes défis” – Mercredi matin, le président français a échangé avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle (IA) à l’Imperial College de Londres. Le Royaume-Uni et la France “mènent la course en Europe, mais nous sommes à la traîne par rapport aux États-Unis et à la Chine”, a-t-il déclaré. Un partenariat entre les deux pays est “crucial, car nous sommes confrontés exactement aux mêmes défis”. Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.Il doit aussi se rendre mercredi après-midi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.

Searching for Grandma Alicia after Texas floods

While digging through deep mud, Javier Torres remembers weekends spent at his grandmother’s house, fishing in the Guadalupe River — the same river that likely buried her under debris.Alicia Olvera turned 68 two weeks ago. Her eight children, 25 grandchildren and three great-grandchildren threw her a party at her daughter’s house near Austin, the state capital of Texas.Alicia then returned to the small community of Hunt, on the banks of the river where she lived with her 70-year-old husband, Jose Olvera, for two decades.She was there in the early hours of Friday, July 4, when heavy rains caused the river to burst its banks, sweeping everything away and killing at least 100 people. More than 160 are still missing. When her relatives heard the news, they called her but to no avail. So they launched a search mission.They navigated blocked roads and were finally able to reach Alicia’s house on Saturday morning.Everything was covered in mud. The pool where Javier, 24, used to play with his cousins was a swamp, while the house was surrounded by mud several meters high. While digging, the first person they found was Jose, Alicia’s husband. “He was buried in the mud, next to a truck. We pulled him out, but he was no longer alive. He was next to a boy and a girl,” who had been swept away by the current, Javier explained.At the site, the family placed three wooden crosses and set up a small altar. But there was no sign of “Grandma.” “We’re still searching for my mother. We’ve been searching since Saturday and haven’t had any results,” said Angelica Torres, 48, Alicia’s daughter. “We’re talking to the community if they can send us more help because that’s what we want most: to find her. I’d like her alive, but at this point, we’ve lost hope.”- Neighbors of Camp Mystic -Alicia’s home is a five-minute drive from Camp Mystic, the summer camp that was devastated by the flood, and where 27 of the 750 girls camping there lost their lives. On Tuesday, the belongings the girls left behind had been neatly placed at the doors of each cabin at the camp. Military helicopters were still flying overhead while authorities visited the camp. The official rescue effort has been reinforced by volunteers. Brett Lang arrived at Alicia’s house with his three search dogs, combing the area for any traces. Unfortunately, there were no signs.Meanwhile, just as they were together for her birthday, Alicia’s children, and their children’s children, gather to dig through every inch of earth to find their grandmother. From this house, her children always left happy and well-fed. “We felt very comfortable when we came here. She loved to cook, we always spent time eating, and she wanted to make her tamales the whole time we came,” said Angelica. Alicia’s daughter gathers the strength in the face of what seems inevitable. “I’ve talked to her a lot, telling her that we love her, we always threw her a party…I want to find her, even if she’s different now, but I want to have her there for what comes next, as God intended. I ask God for that miracle.”

Kenya’s president warns against bid to ‘overthrow’ govt by protestsWed, 09 Jul 2025 14:40:03 GMT

Kenyan President William Ruto warned Wednesday against attempts to “overthrow” the government through “unconstitutional means” and ordered police to shoot violent protesters in the leg, days after 31 people were killed in nationwide anti-government demonstrations.His toughest remarks yet come as the east African nation faces a wave of protests over economic stagnation, corruption and police …

Kenya’s president warns against bid to ‘overthrow’ govt by protestsWed, 09 Jul 2025 14:40:03 GMT Read More »

A Marseille, où le feu est désormais “fixé”, les habitants découvrent l’ampleur du “massacre”

Le violent incendie qui a touché le nord de Marseille mardi, dopé par une longue canicule et un mistral violent, est désormais “fixé” après avoir parcouru 750 hectares et détruit ou endommagé de nombreuses maisons, laissant leurs habitants face à des scènes de désolation.”Le feu est fixé”, a déclaré à 16H00 la préfecture des Bouches-du-Rhône, soulignant que cela signifiait qu’il “n’évolue plus” mais pas que “les interventions sont terminées”.Dans la montée de l’Estaque, face à la Méditerranée, dans le nord de Marseille, une voiture est calcinée et deux maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d’enfant, ont été tordus par la chaleur. Joëlle Marrot, 78 ans, habitante du quartier de La Pelouque, à l’Estaque, vient tout juste de revenir à sa maison et elle “découvre les dégâts”: “Il y a un côté qui a brûlé”, mais “je vois la maison qui est là (à côté), elle est toute brûlée, il n’y a plus de toit, c’est horrible”, se désole-t-elle.”Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l’Estaque”, raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale.Jusqu’à 2H00, il a arrosé sa maison et son terrain en utilisant des seaux et en finissant avec l’eau du bassin des poissons rouges.Résultat: le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l’intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre.Habitants aux Pennes-Mirabeau, commune au nord de Marseille d’où l’incendie était parti mardi matin, Philippe Landreat, sa compagne et sa belle-fille ont dû passer la nuit dans une salle polyvalente après avoir évacué leur maison, finalement épargnée par les flammes. Mais ils ont eu peur. “Après des trucs comme ça, on dort très peu”, souffle-t-il.”C’est un massacre (…), c’est allé super vite”, déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l’incendie, parti d’une voiture en feu sur l’autoroute en contrebas de sa villa.Cette origine accidentelle du sinitre a été confirmée mercredi après-midi par le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Le feu a été causé par “un véhicule qui s’est enflammé en roulant” sur l’autoroute A55, a-t-il insisté auprès l’AFP, pour démentir des rumeurs.Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n’était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été “atteintes” et 10 totalement détruites.Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d’hébergement selon les derniers chiffres de la préfecture en fin de matinée. Si le ciel est redevenu bleu mercredi et l’odeur de brûlé s’est enfin dissipée dans le centre de Marseille, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques de mistral.- “Eté à haut risque” -Ces feux virulents en tout début d’été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, selon l’institut européen Copernicus. “Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti mardi soir le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille.Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques. Mardi, les pompiers des Bouches-du-Rhône sont intervenus à 40 reprises sur des départs de feu, un chiffre “exceptionnel”, six fois plus élevé qu’en moyenne.Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris.Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont également rouvert. Si la circulation des trains à grande vitesse à Marseille a repris depuis 06H00, le trafic TER vers le nord restait interrompu et la Côte bleue non desservie.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, un incendie ayant parcouru au moins 2.000 hectares de forêt depuis lundi reste toujours actif mercredi mais ne présente plus de risque pour les zones habitées.”Le feu ne menace plus d’habitations”, même s’il n’est “pas fixé, ni maîtrisé. On travaille encore dessus, mais avec une intensité moindre que ces derniers jours”, a précisé le préfet de l’Aude Christian Pouget.Dans l’Hérault, l’incendie de Castelnau-de-Guers, qui avait entraîné la fermeture temporaire mardi de l’autoroute A9 entre Sète et Agde, a été “fixé” vers 05H00 mercredi, après avoir brûlé 400 hectares de végétation. Quant à celui de Montdardier, dans le Gard, il a également été déclaré “maîtrisé” mercredi, après avoir parcouru 500 hectares.

A Marseille, où le feu est désormais “fixé”, les habitants découvrent l’ampleur du “massacre”

Le violent incendie qui a touché le nord de Marseille mardi, dopé par une longue canicule et un mistral violent, est désormais “fixé” après avoir parcouru 750 hectares et détruit ou endommagé de nombreuses maisons, laissant leurs habitants face à des scènes de désolation.”Le feu est fixé”, a déclaré à 16H00 la préfecture des Bouches-du-Rhône, soulignant que cela signifiait qu’il “n’évolue plus” mais pas que “les interventions sont terminées”.Dans la montée de l’Estaque, face à la Méditerranée, dans le nord de Marseille, une voiture est calcinée et deux maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d’enfant, ont été tordus par la chaleur. Joëlle Marrot, 78 ans, habitante du quartier de La Pelouque, à l’Estaque, vient tout juste de revenir à sa maison et elle “découvre les dégâts”: “Il y a un côté qui a brûlé”, mais “je vois la maison qui est là (à côté), elle est toute brûlée, il n’y a plus de toit, c’est horrible”, se désole-t-elle.”Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l’Estaque”, raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale.Jusqu’à 2H00, il a arrosé sa maison et son terrain en utilisant des seaux et en finissant avec l’eau du bassin des poissons rouges.Résultat: le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l’intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre.Habitants aux Pennes-Mirabeau, commune au nord de Marseille d’où l’incendie était parti mardi matin, Philippe Landreat, sa compagne et sa belle-fille ont dû passer la nuit dans une salle polyvalente après avoir évacué leur maison, finalement épargnée par les flammes. Mais ils ont eu peur. “Après des trucs comme ça, on dort très peu”, souffle-t-il.”C’est un massacre (…), c’est allé super vite”, déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l’incendie, parti d’une voiture en feu sur l’autoroute en contrebas de sa villa.Cette origine accidentelle du sinitre a été confirmée mercredi après-midi par le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Le feu a été causé par “un véhicule qui s’est enflammé en roulant” sur l’autoroute A55, a-t-il insisté auprès l’AFP, pour démentir des rumeurs.Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n’était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été “atteintes” et 10 totalement détruites.Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d’hébergement selon les derniers chiffres de la préfecture en fin de matinée. Si le ciel est redevenu bleu mercredi et l’odeur de brûlé s’est enfin dissipée dans le centre de Marseille, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques de mistral.- “Eté à haut risque” -Ces feux virulents en tout début d’été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, selon l’institut européen Copernicus. “Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti mardi soir le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille.Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques. Mardi, les pompiers des Bouches-du-Rhône sont intervenus à 40 reprises sur des départs de feu, un chiffre “exceptionnel”, six fois plus élevé qu’en moyenne.Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris.Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont également rouvert. Si la circulation des trains à grande vitesse à Marseille a repris depuis 06H00, le trafic TER vers le nord restait interrompu et la Côte bleue non desservie.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, un incendie ayant parcouru au moins 2.000 hectares de forêt depuis lundi reste toujours actif mercredi mais ne présente plus de risque pour les zones habitées.”Le feu ne menace plus d’habitations”, même s’il n’est “pas fixé, ni maîtrisé. On travaille encore dessus, mais avec une intensité moindre que ces derniers jours”, a précisé le préfet de l’Aude Christian Pouget.Dans l’Hérault, l’incendie de Castelnau-de-Guers, qui avait entraîné la fermeture temporaire mardi de l’autoroute A9 entre Sète et Agde, a été “fixé” vers 05H00 mercredi, après avoir brûlé 400 hectares de végétation. Quant à celui de Montdardier, dans le Gard, il a également été déclaré “maîtrisé” mercredi, après avoir parcouru 500 hectares.

Gaza civil defence says 22 killed in Israeli strikes

Gaza’s civil defence agency said 22 people, including at least six children, were killed in Israeli strikes in the Palestinian territory on Wednesday.Agency spokesman Mahmud Bassal said one strike killed 10 members of the same family sheltering in the Al-Mawasi area west of Khan Yunis, while another on the Al-Shati camp near Gaza City left 10 dead and more than 30 wounded.The victims in Al-Shati were from two families, he added.Asked for comment, the Israeli military said it was looking into the reports.”The explosion was massive, like an earthquake,” said Zuhair Judeh, 40, who saw the Al-Shati air strike.”The bodies and remains of the martyrs were scattered.”The bombings came as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu met US President Donald Trump in Washington to discuss the ongoing campaign to defeat Hamas in Gaza.”You can’t predict when or why they’ll bomb you,” 36-year-old Abeer al-Sharbasi said after the Al-Shati strike.”We have nothing left but to surrender ourselves to God.”- ‘Extremely tired’ -Sobbing crowds of mourners gathered at Gaza City’s Al-Shifa Hospital.The director of the medical complex, Mohammad Abu Salmiya, told journalists on Wednesday morning that it would “be completely out of service due to the fuel shortage” within hours.Israel’s offensive and restrictions on supplies entering Gaza have taken a heavy toll on its medical system.AFP footage from Al-Mawasi showed makeshift tents torn to shreds by the strike there, with a child’s stuffed toy lying among the wreckage.”We are extremely tired. Every day they say there is a ceasefire, but there are massacres,” said displaced Palestinian Umm Ahmed.In Khan Yunis, mourners gave a final embrace to loved ones whose bodies were laid out on the floor.Bassal later reported two other people killed in separate strikes in central Gaza and in Gaza City. Due to restrictions imposed on media in the Gaza Strip and difficulties accessing the area, AFP is unable to independently verify the death tolls and details shared by the parties involved.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Of 251 hostages seized during the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,680 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers the figures reliable.The medical charity Doctors Without Borders (MSF) said on Wednesday that a recent mortality survey conducted among its staff and their families in Gaza corroborated figures provided by the territory’s health ministry.It said the mortality rate had increased tenfold for children under five compared to estimates before October 7, 2023.