NBA legend Jordan in court as NASCAR anti-trust case begins
NBA legend Michael Jordan appeared in a North Carolina court room on Friday, testifying that he wanted to “push NASCAR to be better” through his anti-trust lawsuit against the popular US auto racing series.Jordan, who is a co-owner of the 23XI Racing team in NASCAR’s elite Cup Series, lodged the suit with Front Row Motorsports last year after refusing to sign new NASCAR charters.On Friday he told a federal court in Charlotte, North Carolina, that he’d been a fan of NASCAR since he was a child, but felt he had no choice but to sue in a bid to change a business model that treats teams and drivers unfairly.”They don’t have partnerships, they have contractors,” Jordan testified of NASCAR’s relationship with its Cup teams.”I want to push NASCAR to be better. When you talk about charters, when you talk about partnership, that’s ideal.”The lawsuit accuses NASCAR and the racing circuit’s chief executive Jim France of operating without transparency, stifling competition, and controlling the sport in ways that unfairly benefit them at the expense of team owners, drivers, sponsors, partners and fans.The teams accuse NASCAR of anti-competitive practices including buying most of the top racetracks exclusive to NASCAR races and imposing exclusivity deals on NASCAR-sanctioned tracks.It additionally lists practices such as acquiring stock car competitor Automobile Racing Club of America (ARCA), preventing teams from participating in other stock car races and forcing teams to buy their parts from single-source suppliers chosen by NASCAR.Analysts say the lawsuit could have far-reaching implications for NASCAR, but the tone in the court room on Friday was cordial, and even lighthearted at times.One attorney representing NASCAR thanked Jordan, a six-time NBA champion, for making his 9-year-old son think his father was “pretty cool today.”Jordan responded with a smile, and suggested that effect could be enhanced by a pair of signature sneakers.”I see you’re not wearing your Jordans today,” he said.
Accord sur le rachat de Warner Bros par Netflix pour 83 milliards de dollars
Le champion du streaming vidéo Netflix s’est entendu avec Warner Bros Discovery (WBD) pour racheter l’essentiel du groupe de médias, valorisé 83 milliards de dollars, mais des doutes planent sur l’avis des régulateurs. Sous réserve de leur feu vert, la plateforme au N rouge va mettre ainsi la main sur la plateforme concurrente HBO Max, mais aussi sur les studios Warner Bros., selon un communiqué conjoint publié vendredi.Elle se retrouverait d’un coup à la tête d’un catalogue volumineux, qui comprend les sagas Harry Potter et “Le seigneur des anneaux”, les super-héros de DC Studios (Batman, Superman ou encore Wonder Woman) ou encore la série “Game of Thrones”.Netflix n’héritera pas, en revanche, des chaînes de télévision de Warner Bros Discovery (Discovert et CNN notamment), qui vont être logées, avant le rachat, dans une entité distincte de Warner Bros et qui sera cotée en Bourse.En proposant 27,75 dollars par action, soit 72 milliards hors dette, Netflix a coiffé au poteau le câblo-opérateur Comcast et le groupe de médias Paramount Skydance, également sur les rangs pour ce rachat.Selon des médias américains, le conseil d’administration de WBD souhaitait autour de 75 milliards de dollars, hors dette.- Question de concurrence -Le projet fera probablement “l’objet d’un examen approfondi de la part des régulateurs américains et européens, car il soulève des craintes légitimes de monopole”, a commenté dans une note l’analyste Kathleen Brooks, de XTB.Netflix est, en effet, la première plateforme mondiale de vidéo à la demande et HBO Max la troisième (hors Amazon Prime Video), Disney complétant le podium.Un responsable du gouvernement a indiqué vendredi à la chaîne CNBC, sous couvert d’anonymat, que l’administration Trump manifestait un “fort scepticisme” vis-à-vis de cette union.Toujours selon CNBC, Paramount Skydance envisagerait d’en appeler directement aux actionnaires de WBD en faisant valoir qu’une reprise par Netflix serait vouée au rejet des régulateurs.CNBC rapporte, par ailleurs, que Paramount Skydance avait proposé un prix supérieur à Netflix, à 30 dollars par action.Selon plusieurs médias, les avocats du groupe ont envoyé, jeudi, une lettre à WBD pour dénoncer un mécanisme tronqué, l’accusant d’avoir toujours eu l’intention d’accorder sa préférence à Netflix.Le patron de Paramount Skydance David Ellison a aussi pour lui sa proximité avec Donald Trump, qui a, pour beaucoup, joué dans l’autorisation délivrée en juillet par le régulateur américain de l’audiovisuel, la FCC, pour la prise de contrôle de Paramount par Skydance.- “Hautement confiant” -Pour Kathleen Brooks, le net repli de l’action Netflix vendredi (-2,89%) est, pour partie, dû à l’incertitude entourant la transaction, l’accord prévoyant que le groupe de Los Gatos (Californie) verse à WBD une indemnité de 5,8 milliards de dollars en cas d’échec.Lors d’une conférence téléphonique avec les analystes, le co-directeur général de Netflix, Ted Sarandos, s’est dit “hautement confiant” dans la validation par les autorités de la concurrence.Netflix table sur une finalisation dans les 12 à 18 mois, signe qu’il anticipe un examen approfondi des régulateurs.Lors de la conférence téléphonique, le directeur financier de Netflix Spencer Neumann a fait valoir plusieurs bénéfices espérés, dont la capacité d’attirer davantage d’abonnés, mais aussi des économies de l’ordre de 2 à 3 milliards de dollars par an, à terme.Netflix indique qu’il entend préserver, pour l’instant, le modèle économique de Warner Bros, notamment les sorties de films en salles.La plateforme affirme aussi que cette méga acquisition va lui permettre d’étendre sa capacité de production studio aux États-Unis et de continuer à accroître ses investissements dans les contenus originaux.La bataille du streaming et la décroissance de la télévision traditionnelle entraînent des réorganisations stratégiques majeures parmi les grands acteurs américains. de l’audiovisuel.Skydance Media a récemment absorbé, en août, Paramount Global, dont le service de streaming, Paramount+, était jugé trop petit pour s’en sortir seul.Au passage, cet acteur émergent du cinéma et de la télévision a pris les commandes du studio Paramount Pictures. En 2021, le géant Amazon avait lui racheté le mythique studio MGM pour 8,45 milliards de dollars, et Comcast un autre grand nom d’Hollywood, Universal, en 2009.
Le grand architecte Frank Gehry, maître du déconstructivisme, est mort
L’architecte américano-canadien Frank Gehry, l’un des rares de sa profession à s’être hissé au rang de superstar à travers la planète, est mort vendredi à l’âge de 96 ans, a fait savoir à l’AFP l’équipe de ce maître du déconstructivisme.A l’origine de bâtiments emblématiques tels que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou la Fondation Louis Vuitton à Paris, Frank Gehry est décédé “ce matin dans sa maison de Santa Monica à l’issue d’une courte maladie respiratoire”, a écrit son équipe dans un courriel à l’AFP.C’est là, sur la façade maritime de Los Angeles en Californie, que le jeune architecte construit sa maison en 1978, une enveloppe autour d’un bungalow hollandais qui pose les principes de son style architectural.Né Frank Owen Goldberg au Canada en 1929 au sein d’une famille juive, il changera, après ses études en Californie, son nom pour se protéger de l’antisémitisme.Avec la faculté de droit de Loyola à Los Angeles, pensée entre références antique et ruptures, il réalise sa première oeuvre d’envergure, et reçoit quelques années plus tard, en 1989, le Prix Pritzker, plus haute distinction architecturale dans le monde.L’ouverture en 1989 du musée Guggenheim à Bilbao, en Espagne, assoit sa réputation internationale. Il reprendra ces courbes complexes et asymétriques pour dessiner la vaste salle de concert Walt Disney, chez lui à Los Angeles en 2003.L’orchestre philharmonique de Los Angeles, qui utilise ce bâtiment, s’est dit vendredi sur X “dévasté” par le décès d’un architecte à “l’imagination audacieuse.”Avec tous ces projets, Frank Gehry brouille la frontière entre architecture et art. Novateur, il ébranle le monde de l’architecture contemporaine et popularise la profession.L’une de ses dernières oeuvres majeures sera la Fondation Louis Vuitton, monument futuriste de béton et de verre qui jouxte le Jardin d’acclimatation du bois de Boulogne, dans l’ouest de Paris.Son commanditaire, le milliardaire français et patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, s’est dit dans un communiqué “immensément attristé” par le décès de Frank Gehry. L’architecte, affirme-t-il, “savait incomparablement modeler les formes, plisser le verre comme une toile, le faire danser comme une silhouette””Avec la Fondation Louis Vuitton pour la Création, il a donné à Paris, à la France, son plus beau chef d’œuvre et l’expression la plus élevée de sa puissance créatrice, à la hauteur de l’amitié qu’il portait à notre ville et de l’affection qu’il témoignait à notre culture.”
Trump takes aim at Europe in new security strategy
President Donald Trump has had Europe in his crosshairs since beginning a second White House term earlier this year.But in his new National Security Strategy — published in the dead of night early Friday — the US president launched an all-out attack, lambasting Europe as an over-regulated, censorious continent lacking in “self-confidence” and facing “civilizational erasure” due to immigration.The highly anticipated document codifies in writing the offensive launched by Washington months ago against Europe, which it accuses of taking advantage of American generosity and of failing to take responsibility for its own destiny.The new strategy, which marks a radical departure from previous US policy, targets, among other things, European institutions that “undermine political liberty and sovereignty,” immigration policies, “censorship of free speech and suppression of political opposition,” the collapse of birth rates, and the loss of national identities.”Should present trends continue, the continent will be unrecognizable in 20 years or less,” the document says.Additionally, “a large European majority wants peace, yet that desire is not translated into policy, in large measure because of those governments’ subversion of democratic processes,” it says.The reaction in Europe was swift, with German Foreign Minister Johann Wadephul saying the country does not need “outside advice.”The document is “unacceptable and dangerous,” France’s Valerie Hayer, the head of the Renew Europe centrist grouping in the European Parliament, said on X.For Evan Feigenbaum, a former advisor to two US secretaries of state and an expert on Asia, “the Europe section is by far the most striking – and far more so than the China/Asia sections.”It “feels inherently more confrontational and pits the U.S. as decisively opposed to the whole European project with this line: ‘cultivating resistance to Europe’s current trajectory within European nations,'” he said in a post on X.- Political attacks -Just weeks after taking office, US Vice President JD Vance dismayed Germans in particular and Europeans more generally with a speech in Munich claiming freedom of expression was receding on the continent, aligning himself with far-right parties such as Germany’s AfD.The new US National Security Strategy, which refers to the restoration of the primacy of nation-states, fits into this approach.”What the Trump administration is telegraphing through this national security strategy is that it wants to see an entirely different Europe,” said Kristine Berzina, a senior fellow at the German Marshall Fund think-tank.She said the questioning of European governments’ legitimacy amounts to “significant political attacks” against Washington’s allies, even as the Trump administration says it wants to strengthen European security amid the war in Ukraine.The section of the strategy on freedom of expression in Europe is emblematic, with the Trump administration denouncing “censorship of free speech and suppression of political opposition” on the continent, alluding to efforts in some countries to contain the rise of the far right.For months, US officials have been highlighting the alleged deterioration of human rights in Europe, including in Germany, the UK and France.The new National Security Strategy does not name specific movements or political parties, but clearly demonstrates the Trump administration’s desire to see its policies implemented in Europe, especially when it comes to immigration.In this regard, Trump has made no secret of his affinity for his “friend,” Hungarian Prime Minister Viktor Orban, who is hostile to immigration and LGBTQ rights.
Witness in South Africa justice-system crimes probe shot deadFri, 05 Dec 2025 22:43:47 GMT
A witness in a high-profile inquiry into crime and corruption in South Africa’s justice system was gunned down late on Friday, just weeks after implicating a municipal police chief, investigators said. The judicial commission — led by former Constitutional Court judge Mbuyiseli Madlanga — was set up by President Cyril Ramaphosa to probe explosive allegations by …
Ligue 1: Lille fait tomber Marseille et tient sa série
Lille s’est imposé face à Marseille (1-0) pour recoller à son adversaire du soir en Ligue 1 et s’offrir cette série de succès qu’il attendait tant depuis le début de la saison, vendredi soir lors de la quinzième journée.En apparence, cette victoire ne change rien au classement puisque le Losc est toujours quatrième et l’Olympique de Marseille un rang au-dessus, mais en réalité elle permet au club nordiste, avec 29 points, soit autant que l’OM, de combler l’écart qui le séparait d’un de ses adversaires dans la course aux tickets européens.Elle marque aussi la concrétisation d’un des vœux les plus chers à son entraîneur Bruno Genesio: enfin enchaîner les victoires. En l’occurrence quatre à la suite après celles contre le Paris FC (4-2), le Dinamo Zagreb (4-0) en Ligue Europa et au Havre (1-0) le week-end dernier.A l’inverse, il s’agit d’un coup d’arrêt pour le club phocéen, déjà freiné à Toulouse (2-2) la semaine dernière, qui donne à Lens (1er) et Paris (2e) la possibilité de créer un écart lors de la suite de cette quinzième journée.- Ethan Mbappé décisif -Ce match, globalement terne, s’est finalement joué lors de la première occasion franche, quand Ethan Mbappé, lancé en profondeur par Nabil Bentaleb, a profité d’une sortie peu inspirée de Géronimo Rulli pour ouvrir le score (10e).Surprise au coup d’envoi, le petit frère de Kylian Mbappé a confirmé sa capacité à se montrer décisif avec peu d’occasions. S’il a été plus discret par la suite, il a aussi montré une belle pointe de vitesse en débordant Nayef Aguerd (45e+1). Charge à lui désormais de ne plus laisser les blessures entraver son ascension vers le plus haut niveau.Dans la foulée de l’ouverture du score, les Nordistes ont dominé les débats, se procurant une autre occasion par Romain Perraud après un joli mouvement à trois avec Hakon Haraldsson et Hamza Igamane (13e). Puis Marseille est monté en intensité au milieu de terrain, gênant considérablement la construction du jeu lillois, sans pour autant se procurer d’occasions de but.En première période, les joueurs de Roberto De Zerbi ont dû attendre la 45e minute pour tenter leur première frappe par Emerson après un débordement de Timothy Weah.- Marseille inoffensif -Ce ne fut pas mieux avant le dernier quart d’heure, où les Marseillais ont obtenu deux occasions d’égaliser, mais Berke Özer a d’abord réussi un arrêt superbe pour stopper une chevauchée fantastique de Mason Greenwood (76e), puis un autre pour détourner une frappe de Geoffrey Kondogbia (78e).L’OM a laissé passer sa chance, plombé par une performance décevante d’Igor Paixao, et c’est ensuite Lille qui a eu des opportunités pour enfoncer le clou, sans y parvenir. Qu’importe, Lille a eu ce qu’il souhaitait. Ce match aura aussi donné à voir, une vingtaine de minutes durant, ce que pourrait être l’attaque lilloise avec Hamza Igamane plutôt qu’Olivier Giroud pour l’emmener: un jeu plus direct, avec davantage de ballons en profondeur – dont un qui a amené le but – et de situations de un contre un qui correspondent aux feux follets lillois.Mais le buteur marocain s’est blessé, semble-t-il à un adducteur, et a dû céder sa place (26e) au meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (57 buts en 137 sélections).Parmi les satisfactions lilloises du soir, la belle performance, une nouvelle fois, du jeune défenseur central Nathan Ngoy (22 ans), qui a retrouvé son meilleur niveau après plusieurs semaines compliquées, et incarne le présent et le futur des Dogues, tout comme Ayyoub Bouaddi, dont la prolongation jusqu’en 2029 a été annoncée en amont du coup d’envoi. Signe prémonitoire d’une belle soirée pour Lille.
Ligue 1: Lille fait tomber Marseille et tient sa série
Lille s’est imposé face à Marseille (1-0) pour recoller à son adversaire du soir en Ligue 1 et s’offrir cette série de succès qu’il attendait tant depuis le début de la saison, vendredi soir lors de la quinzième journée.En apparence, cette victoire ne change rien au classement puisque le Losc est toujours quatrième et l’Olympique de Marseille un rang au-dessus, mais en réalité elle permet au club nordiste, avec 29 points, soit autant que l’OM, de combler l’écart qui le séparait d’un de ses adversaires dans la course aux tickets européens.Elle marque aussi la concrétisation d’un des vœux les plus chers à son entraîneur Bruno Genesio: enfin enchaîner les victoires. En l’occurrence quatre à la suite après celles contre le Paris FC (4-2), le Dinamo Zagreb (4-0) en Ligue Europa et au Havre (1-0) le week-end dernier.A l’inverse, il s’agit d’un coup d’arrêt pour le club phocéen, déjà freiné à Toulouse (2-2) la semaine dernière, qui donne à Lens (1er) et Paris (2e) la possibilité de créer un écart lors de la suite de cette quinzième journée.- Ethan Mbappé décisif -Ce match, globalement terne, s’est finalement joué lors de la première occasion franche, quand Ethan Mbappé, lancé en profondeur par Nabil Bentaleb, a profité d’une sortie peu inspirée de Géronimo Rulli pour ouvrir le score (10e).Surprise au coup d’envoi, le petit frère de Kylian Mbappé a confirmé sa capacité à se montrer décisif avec peu d’occasions. S’il a été plus discret par la suite, il a aussi montré une belle pointe de vitesse en débordant Nayef Aguerd (45e+1). Charge à lui désormais de ne plus laisser les blessures entraver son ascension vers le plus haut niveau.Dans la foulée de l’ouverture du score, les Nordistes ont dominé les débats, se procurant une autre occasion par Romain Perraud après un joli mouvement à trois avec Hakon Haraldsson et Hamza Igamane (13e). Puis Marseille est monté en intensité au milieu de terrain, gênant considérablement la construction du jeu lillois, sans pour autant se procurer d’occasions de but.En première période, les joueurs de Roberto De Zerbi ont dû attendre la 45e minute pour tenter leur première frappe par Emerson après un débordement de Timothy Weah.- Marseille inoffensif -Ce ne fut pas mieux avant le dernier quart d’heure, où les Marseillais ont obtenu deux occasions d’égaliser, mais Berke Özer a d’abord réussi un arrêt superbe pour stopper une chevauchée fantastique de Mason Greenwood (76e), puis un autre pour détourner une frappe de Geoffrey Kondogbia (78e).L’OM a laissé passer sa chance, plombé par une performance décevante d’Igor Paixao, et c’est ensuite Lille qui a eu des opportunités pour enfoncer le clou, sans y parvenir. Qu’importe, Lille a eu ce qu’il souhaitait. Ce match aura aussi donné à voir, une vingtaine de minutes durant, ce que pourrait être l’attaque lilloise avec Hamza Igamane plutôt qu’Olivier Giroud pour l’emmener: un jeu plus direct, avec davantage de ballons en profondeur – dont un qui a amené le but – et de situations de un contre un qui correspondent aux feux follets lillois.Mais le buteur marocain s’est blessé, semble-t-il à un adducteur, et a dû céder sa place (26e) au meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (57 buts en 137 sélections).Parmi les satisfactions lilloises du soir, la belle performance, une nouvelle fois, du jeune défenseur central Nathan Ngoy (22 ans), qui a retrouvé son meilleur niveau après plusieurs semaines compliquées, et incarne le présent et le futur des Dogues, tout comme Ayyoub Bouaddi, dont la prolongation jusqu’en 2029 a été annoncée en amont du coup d’envoi. Signe prémonitoire d’une belle soirée pour Lille.
Mondial-2026: les Bleus de Deschamps pas gâtés par le tirage
L’équipe de France a hérité vendredi d’un groupe I assez corsé lors du tirage au sort du Mondial-2026 avec le Sénégal, son bourreau en 2002, la Norvège d’Erling Haaland et un barragiste intercontinental, compliquant la tâche de Didier Deschamps pour sa 7e et dernière phase finale à la tête des Bleus.Têtes de série en vertu de leur 3e place au classement Fifa, les finalistes de la dernière édition n’ont pas été spécialement gâtés au cours de la cérémonie organisée au Kennedy Center de Washington et croiseront toutes les nations pièges disséminées dans les autres chapeaux.Contrairement à sa veine légendaire, Deschamps voit se dresser devant lui un parcours semé d’embûches dans sa quête d’un troisième titre mondial après ceux de 1998 comme joueur et de 2018 comme sélectionneur.”C’est un groupe, solide, dense, il fait partie des plus difficiles”, a réagi le technicien français qui passera la main à l’issue du Mondial après 14 ans de présence à son poste. “Il faudra avoir de l’ambition mais aussi l’humilité nécessaire et être performant dès le départ. Avant de penser à voir le sommet de la montagne, il faudra gravir des étapes et les premières sont difficiles”, a-t-il ajouté.Avec le Sénégal, c’est le souvenir douloureux de la Coupe du monde 2002 qui va resurgir avec cette défaite inaugurale contre les Lions de la Teranga (1-0), prélude au fiasco des héros de 1998, éliminés au premier tour. “Il y a toujours un rapport fraternel avec le Sénégal avec des joueurs bi-nationaux ou passés par la France. Il y aura donc une motivation supplémentaire. C’est une équipe compétitive”, a noté Deschamps. La Norvège était la principale formation à éviter dans le chapeau 3 et les Bleus sont tombés dessus. Les Scandinaves, qui ont devancé l’Italie au cours des qualifications, peuvent s’appuyer sur le serial buteur de Manchester City Erling Haaland et le meneur d’Arsenal Martin Odegaard.Le duel entre Kylian Mbappé et Haaland sera à n’en pas douter l’un des temps forts du premier tour du Mondial.”Ils sont en feu en ce moment, ils sont peut-être les deux meilleurs joueurs en Europe. J’espère qu’Erling va rester dans cette forme. Mbappé est à son meilleur niveau, donc on espère qu’il va un peu baisser de régime”, a déclaré avec le sourire le sélectionneur norvégien Ståle Solbakken. – Groupe resserré -Le dernier adversaire de la France devrait être plus aisé (Irak, Bolivie ou Suriname) et son identité sera déterminée à l’issue des barrages du mois de mars. Il faudra de toutes façons terminer premier du groupe pour éviter avant les demi-finales les champions d’Europe espagnols, les tenants du titre argentins et l’Angleterre de Jude Bellingham et Harry Kane, à condition que ceux-ci bouclent aussi le premier tour en tête. Un potentiel huitième de finale face à l’Allemagne se dessine en revanche pour les Bleus.Si Deschamps ne connaîtra que samedi l’horaire et les stades qui accueilleront les rencontres des Bleus, il sait déjà dans quelle zone il pourra choisir son camp de base pour la compétition puisque les Tricolores évolueront sur la côte Est des Etats-Unis (Boston, Philadelphie, New York/New Jersey).Plutôt une bonne nouvelle pour le sélectionneur et ses joueurs qui n’auront pas de trop longues distances à parcourir. Les températures risquent d’y être en revanche assez élevées. “On avait déjà repéré ce groupe I dans lequel on voulait tomber”, a expliqué le président de la Fédération française de football Philippe Diallo. “C’est un groupe resserré en terme de distances donc c’est intéressant pour l’équipe et les fans, même s’il fera très chaud et que les organismes seront mis à contribution. On va se déterminer dans les prochains jours. Nous avons jusqu’au 9 janvier pour décider mais nous aurons sans doute un camp de base entre New York et Boston.”Avec toutes les informations sur le tournoi en leur possession, Deschamps et son staff vont aussi pouvoir finaliser leur programme de préparation.Une tournée aux Etats-Unis est d’ores et déjà prévue avec deux matches amicaux les 26 et 29 mars face au Brésil et à la Colombie. “On avait bien anticipé et on devrait jouer à Washington et à Boston. Tout est en train d’être calé”, a précisé le président de la FFF. Les Bleus disputeront ensuite deux autres rencontres en juin sur le sol français avant de traverser l’Atlantique pour tenter de ramener une 3e étoile et de finir l’ère Deschamps en apothéose.








