Géographie, climat et choix politiques: plusieurs facteurs ont amplifié les inondations au Texas

Climat, situation géographique et manquements politiques: plusieurs facteurs expliquent le lourd bilan des inondations dévastatrices au Texas, dans le sud des Etats-Unis, qui ont fait plus de 100 morts, dont plusieurs enfants.L’AFP fait le point sur les éléments clés qui ont mené à cette tragédie.- “Allée des crues soudaines” -Cette zone du Texas est surnommée “l’allée des crues soudaines” (“Flash Flood Alley”), explique Hatim Sharif, hydrologue à l’université du Texas à San Antonio.Dans cette région, l’air chaud du Golfe s’engouffre dans l’escarpement de Balcones – une suite de collines et de falaises abruptes qui s’étendent vers le sud-ouest – se refroidit et déverse des torrents de pluie sur les sols. “L’eau va monter très, très vite, en quelques minutes ou en quelques heures”, explique à l’AFP Hatim Sharif, comme vendredi, jour de la fête nationale américaine, lorsque le fleuve Guadalupe est sorti de son lit après des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat.Selon les relevés météorologiques à environ 3H00 du matin, le niveau du fleuve est monté de 30 centimètres toutes les cinq minutes. A 4H30 du matin, il est monté à plus de six mètres, un niveau suffisant pour balayer véhicules et bâtiments.Une alerte avait été pourtant lancée peu après 1H00 du matin, à une heure où beaucoup dorment ou coupent leur téléphone. Cette zone est un lieu de villégiature réputé pour son climat doux, ses loisirs aquatiques et ses centres de vacances. Mais le scientifique assure qu’au vu des risques croissants, il ne faut pas considérer ces lieux comme sûrs ou indestructibles. Il exhorte également les autorités à utiliser des prévisions hydrologiques, outils permettant de convertir les pluies en niveaux probables des cours d’eau.- “Nous devons nous adapter” -Une étude de ClimaMeter a montré que les conditions qui ont précédé les inondations, soit plus de deux fois la moyenne mensuelle des précipitations en une seule journée, ne pouvaient s’expliquer simplement par la nature mais aussi par l’impact humain sur le climat. En effet, une atmosphère plus chaude retient l’humidité, ce qui favorise l’apparition d’averses plus violentes.”Le changement climatique nous touche déjà, donc nous devons nous adapter” a assuré Mireia Ginesta, une scientifique à l’université d’Oxford, coautrice de l’étude financée par l’Union européenne et le CNRS.”Nous devons réduire nos émissions et nous assurer que les services météorologiques et la recherche sur le changement climatique en général reçoivent le financement nécessaire”, a-t-elle ajouté.Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les services météorologiques américains (NWS), comme d’autres agences fédérales, ont été la cible de coupes budgétaires de la part de l’administration. Néanmoins, selon plusieurs experts, les services météos ont parfaitement travaillé dans ces conditions difficiles.Le véritable problème, selon le scientifique Daniel Swain sur le réseau Bluesky, “n’a pas été une mauvaise prévision météo, mais la mauvaise diffusion de ces prévisions et de l’alerte”.- Système d’alerte insuffisant -Pendant des années, les autorités du comté de Kerr, où se trouvait la colonie de vacances touchée, ont envisagé d’utiliser des sirènes et des alertes numériques pour prévenir des inondations. Mais un procès-verbal de 2016 encore en ligne désigne des études de faisabilité comme “un peu extravagantes”, suggérant que les sirènes aideraient majoritairement les touristes, plébiscitant plutôt le bouche-à-oreille informel par radio déjà en place.Selon une transcription d’une réunion, un élu local, H.A. Buster Baldwin, avait même déclaré: “A l’idée que notre beau comté de Kerr ait ces satanées sirènes qui se déclenchent au milieu de la nuit, je vais devoir me remettre à boire pour supporter ça”.Quelques années plus tard, les autorités ont de nouveau hésité. Mais les habitants, au cours de réunions publiques, se sont farouchement opposés à l’idée de demander des fonds fédéraux liés à l’administration de l’ancien président démocrate Joe Biden, à laquelle ils s’opposaient politiquement.Après le désastre au Texas, une mère de San Antonio Nicole Wilson, qui a failli envoyer ses filles au camp d’été touché par les inondations, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.

Château fort de Guédelon: un chantier à remonter le temps, tourné vers l’avenir

“Construire pour comprendre”. Depuis 28 ans, le château fort de Guédelon (Yonne) est érigé avec les matériaux et techniques du XIIIe siècle, un chantier fou pour préserver un savoir-faire médiéval et réapprendre à bâtir un habitat écologique.”Et voilà, nous sommes en 1256″, lance fièrement Florian Renucci, maître d’Å“uvre du chantier, en franchissant l’entrée monumentale de Guédelon, flanquée de tours ventrues aux toits encore inachevés. Sur la passerelle surplombant les douves, les lourds pas d’un cheval de trait annoncent l’arrivée d’une charrette à bois transportant les matériaux jusque dans la cour du château.À l’intérieur de l’enceinte entourée de murs épais de 3 mètres, pas de grue d’acier mais une “cage à écureuils” typique du Moyen-Âge, où des hommes tournant dans des roues en bois lèvent des charges d’un poids impressionnant. Ici, c’est l'”huile de coude”: les charpentiers équarrissent les chênes à la hache, sans aucune scie; les carriers fendent à la main des blocs de pierre de plusieurs tonnes ; les gâcheurs mélangent argile et chaux pour sceller les moellons…La conformité des techniques et matériaux utilisés est certifiée par un comité scientifique. La quarantaine d'”oeuvriers”, comme on les appelait au Moyen-Âge, pousse le zèle jusqu’à porter des vêtements de l’époque, même si un portable peut parfois se glisser dans une poche.Maçons, ferronniers et autres gâcheurs font revivre un savoir-faire ancestral devant 300.000 visiteurs par an, soit l’équivalent du château d’Angers ou du salon de l’Auto à Paris.- “Pas un rond” -“On était des fous animés d’une idée”, se souvient auprès de l’AFP Marilyne Martin, cofondatrice du projet qui a démarré autour d’une discussion entre trois amateurs de vieilles pierres, dont le propriétaire du Château de Saint-Fargeau, juste à côté, alors en cours de rénovation. Mais la fine équipe voulait aller plus loin et construire “à neuf” un château du XIIIe, avec ses six tours, dont la maîtresse culminera à 31 mètres, sa chapelle, son logis seigneurial…”On n’avait pas un rond”, se rappelle Mme Martin. Le choix du site se porte alors sur une modeste carrière oubliée d’un hectare, en pleine forêt de Guédelon (d’où le nom). Elle est rachetée 6.500 francs (1.474 euros actuels) et, six mois après, en 1997, le chantier démarre. “Pourquoi construire un château fort alors qu’il y a tellement de châteaux en ruines en France?”, avoue-t-elle. “L’idée c’était de construire pour comprendre, de se mettre en situation de bâtisseur au Moyen-Âge, de la première pierre à la dernière tuile”.”Préserver ce patrimoine immatériel pour les prochaines centaines d’années est important”, estime Florian Hémery, référent historique sur le chantier: “si un bâtiment à rénover est fait à partir de chaux aériennes, il faut le refaire avec la chaux aérienne mais à condition qu’on sache encore la faire.” Une nécessité qui a trouvé tout son sens lors de la restauration de Notre-Dame de Paris, où de nombreux artisans formés à Guédelon, qui les appellent des “passeurs de savoir”, sont allés poser leur pierre.- “Circuit court” -Ressuscitant le passé, le chantier a aussi un air de retour vers le futur car il devient l’exemple même de construction durable, à tel point que le groupe de BTP Bouygues est venu en 2022 étudier à Guédelon des techniques sobres dans un contexte de dérèglement climatique.”Sous prétexte de construire un château fort, on s’est rendu compte qu’on était très moderne: on est dans l’habitat écologique”, explique Marilyne Martin. “Guédelon est une réflexion sur comment construire plus sobrement”, renchérit Florian Renucci. “On parle aujourd’hui de circuits courts: Guédelon est peut-être le seul chantier au monde où les circuits de matériaux sont les plus courts: la carrière est au pied même du château, la forêt de chênes directement dans l’environnement, la chaux est cuite sur place avec beaucoup moins d’énergie” (à 900°C et pas à 1.450°C comme les ciments)…”En redécouvrant comment avec de simples moyens, nos mains, notre huile de coude, on arrive à bâtir une architecture monumentale, on peut tout à fait l’utiliser pour des maisons d’habitation”, dit-il. À condition de prendre son temps, le chantier de Guédelon ne sera pas fini avant des années, voire des décennies.

Château fort de Guédelon: un chantier à remonter le temps, tourné vers l’avenir

“Construire pour comprendre”. Depuis 28 ans, le château fort de Guédelon (Yonne) est érigé avec les matériaux et techniques du XIIIe siècle, un chantier fou pour préserver un savoir-faire médiéval et réapprendre à bâtir un habitat écologique.”Et voilà, nous sommes en 1256″, lance fièrement Florian Renucci, maître d’Å“uvre du chantier, en franchissant l’entrée monumentale de Guédelon, flanquée de tours ventrues aux toits encore inachevés. Sur la passerelle surplombant les douves, les lourds pas d’un cheval de trait annoncent l’arrivée d’une charrette à bois transportant les matériaux jusque dans la cour du château.À l’intérieur de l’enceinte entourée de murs épais de 3 mètres, pas de grue d’acier mais une “cage à écureuils” typique du Moyen-Âge, où des hommes tournant dans des roues en bois lèvent des charges d’un poids impressionnant. Ici, c’est l'”huile de coude”: les charpentiers équarrissent les chênes à la hache, sans aucune scie; les carriers fendent à la main des blocs de pierre de plusieurs tonnes ; les gâcheurs mélangent argile et chaux pour sceller les moellons…La conformité des techniques et matériaux utilisés est certifiée par un comité scientifique. La quarantaine d'”oeuvriers”, comme on les appelait au Moyen-Âge, pousse le zèle jusqu’à porter des vêtements de l’époque, même si un portable peut parfois se glisser dans une poche.Maçons, ferronniers et autres gâcheurs font revivre un savoir-faire ancestral devant 300.000 visiteurs par an, soit l’équivalent du château d’Angers ou du salon de l’Auto à Paris.- “Pas un rond” -“On était des fous animés d’une idée”, se souvient auprès de l’AFP Marilyne Martin, cofondatrice du projet qui a démarré autour d’une discussion entre trois amateurs de vieilles pierres, dont le propriétaire du Château de Saint-Fargeau, juste à côté, alors en cours de rénovation. Mais la fine équipe voulait aller plus loin et construire “à neuf” un château du XIIIe, avec ses six tours, dont la maîtresse culminera à 31 mètres, sa chapelle, son logis seigneurial…”On n’avait pas un rond”, se rappelle Mme Martin. Le choix du site se porte alors sur une modeste carrière oubliée d’un hectare, en pleine forêt de Guédelon (d’où le nom). Elle est rachetée 6.500 francs (1.474 euros actuels) et, six mois après, en 1997, le chantier démarre. “Pourquoi construire un château fort alors qu’il y a tellement de châteaux en ruines en France?”, avoue-t-elle. “L’idée c’était de construire pour comprendre, de se mettre en situation de bâtisseur au Moyen-Âge, de la première pierre à la dernière tuile”.”Préserver ce patrimoine immatériel pour les prochaines centaines d’années est important”, estime Florian Hémery, référent historique sur le chantier: “si un bâtiment à rénover est fait à partir de chaux aériennes, il faut le refaire avec la chaux aérienne mais à condition qu’on sache encore la faire.” Une nécessité qui a trouvé tout son sens lors de la restauration de Notre-Dame de Paris, où de nombreux artisans formés à Guédelon, qui les appellent des “passeurs de savoir”, sont allés poser leur pierre.- “Circuit court” -Ressuscitant le passé, le chantier a aussi un air de retour vers le futur car il devient l’exemple même de construction durable, à tel point que le groupe de BTP Bouygues est venu en 2022 étudier à Guédelon des techniques sobres dans un contexte de dérèglement climatique.”Sous prétexte de construire un château fort, on s’est rendu compte qu’on était très moderne: on est dans l’habitat écologique”, explique Marilyne Martin. “Guédelon est une réflexion sur comment construire plus sobrement”, renchérit Florian Renucci. “On parle aujourd’hui de circuits courts: Guédelon est peut-être le seul chantier au monde où les circuits de matériaux sont les plus courts: la carrière est au pied même du château, la forêt de chênes directement dans l’environnement, la chaux est cuite sur place avec beaucoup moins d’énergie” (à 900°C et pas à 1.450°C comme les ciments)…”En redécouvrant comment avec de simples moyens, nos mains, notre huile de coude, on arrive à bâtir une architecture monumentale, on peut tout à fait l’utiliser pour des maisons d’habitation”, dit-il. À condition de prendre son temps, le chantier de Guédelon ne sera pas fini avant des années, voire des décennies.

Mondial des clubs: Fluminense défie Chelsea pour éviter la mainmise de l’Europe

Fluminense va tenter de sauver l’honneur du football sud-américain, et plus particulièrement brésilien, en s’érigeant en rempart contre une finale 100% européenne au Mondial des clubs, mardi à East Rutherford face à Chelsea.Après avoir enflammé le tournoi par leurs résultats et la ferveur de leurs supporteurs, les représentants de l’Amsud ne peuvent plus compter que sur les Cariocas pour éviter une domination totale du Vieux Continent, l’autre demi-finale devant opposer le PSG, vainqueur de la Ligue des champions, au Real Madrid de Kylian Mbappé, mercredi, toujours au MetLife Stadium dans le New Jersey.Pour le président de la Fédération internationale (Fifa) Gianni Infantino, qui a poussé pour imposer cette nouvelle formule à 32 équipes afin notamment de casser l’hégémonie de l’UEFA sur le football de clubs, il en va en partie de la crédibilité de cette compétition. “Flu” est ainsi devenu l’ultime recours pour contester une éventuelle mainmise européenne.Portés par une escouade de vieilles gloires, du gardien Fabio (44 ans) à “O Monstro” Thiago Silva en défense (40 ans) en passant par l’attaquant argentin German Cano (37 ans) et le meneur de jeu Ganso (35 ans), les Brésiliens ont démontré qu’ils avaient largement les moyens de lutter à armes égales avec les cadors venus de l’autre côté de l’Atlantique.Les coéquipiers du virevoltant ailier colombien Jhon Arias ont fait plus que résister contre les deux derniers vice-champions d’Europe, tenant en échec le Borussia Dortmund au premier tour (0-0) avant d’éjecter l’Inter Milan (2-0) en 8es de finale. Chelsea, qui a connu quelques difficultés pour se défaire des Brésiliens de Palmeiras en quarts de finale (2-1), est prévenu.D’autant que Fluminense n’est pas un novice en la matière. Victorieuse de la Copa Libertadores en 2023, la formation basée à Rio avait déjà atteint la même année la finale de la Coupe du monde des clubs ancienne mouture, où elle avait été rossée par le Manchester City de Pep Guardiola (4-0).- “Ecrire l’histoire” -Les succès accumulés aux Etats-Unis ont donc encore un peu plus décomplexé les Brésiliens, déterminés à continuer de jouer les trouble-fêtes face à une richissime écurie européenne.”Nous allons affronter une équipe très forte et plus puissante financièrement mais le football se joue sur le terrain. Personne ne nous voyait aller aussi loin mais nous sommes là pour écrire l’histoire. Nous n’avons même pas 10% du budget des trois autres demi-finalistes et nous n’avons pas autant de joueurs majeurs qu’eux, mais ça ne veut pas dire que l’on ne pourra pas gagner le match et le Mondial des clubs”, a estimé l’entraîneur du club carioca Renato Gaucho, lundi en conférence de presse.  Des propos ambitieux qui offrent de solides arguments à son homologue chez les Blues pour se méfier de son adversaire.”L’énergie de Fluminense dans cette compétition a été très forte”, a déclaré Enzo Maresca, qui craint une équipe “bien organisée”.Chelsea, 4e de Premier League et lauréat de la Ligue Conference, n’a sans doute pas oublié sa défaite cuisante contre Flamengo (3-1), autre club carioca, qui lui a coûté la première place du groupe D. Mais les Londoniens ont depuis effectué un sans-faute, emmenés par leur leader technique Cole Palmer. Et malgré l’usure mentale et physique au bout d’une saison interminable, le groupe ne veut surtout pas lâcher le morceau si près du but.”Pour nous tous, c’est très important. En ce moment, on ne pense pas à la fatigue. Et même si on est fatigué, on veut profiter de ce moment. C’est une bonne occasion de faire quelque chose d’important pour Chelsea”, a affirmé le défenseur espagnol Marc Cucurella.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

S.Leone islanders despair as rising ocean threatens survivalTue, 08 Jul 2025 05:33:39 GMT

Wading through water up to his knees, Hassan Kargbo points to the vast ocean before him, which is eroding the land and imperilling residents’ survival on his island off Sierra Leone.”Where we are now, it used to be my house, and we used to have a big football field,” Kargbo said, but “the water destroyed …

S.Leone islanders despair as rising ocean threatens survivalTue, 08 Jul 2025 05:33:39 GMT Read More »