Trains de nuit, TGV: Jean Castex convainc le Parlement pour piloter la SNCF

Relance des trains de nuit, développement du TGV, modernisation du réseau… Se dépeignant en usager amoureux des trains, Jean Castex a obtenu mercredi le feu vert du Parlement pour prendre la tête de la SNCF, où il devra résoudre une équation financière et technique délicate.Choisi fin septembre par Emmanuel Macron pour succéder au cheminot de carrière Jean-Pierre Farandou, depuis nommé au gouvernement, l’ex-Premier ministre et actuel patron de la RATP a souligné devant les députés mercredi le besoin massif d’investissement pour maintenir et développer le réseau ferré vieillissant, bousculé par l’arrivée de la concurrence et les conséquences du réchauffement climatique.M. Castex a salué les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu qui, dans sa déclaration de politique générale, a maintenu à l’agenda du gouvernement le projet de loi-cadre issu de la conférence Ambition France Transports pilotée par le gouvernement Bayrou, qui prévoit “une affectation de ressources au secteur ferroviaire”.”Les défis sont nombreux: il y a le fameux mur d’investissement pour moderniser le réseau, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique”, a-t-il résumé, évoquant aussi le “choc capacitaire”. “Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre”, a-t-il expliqué.Sa candidature a recueilli au total 60 votes favorables sur 83 votants dans les commissions du Développement durable des deux assemblées (34 à l’Assemblée nationale et 26 au Sénat, avec 5 votes contre à l’Assemblée et 2 au Sénat ainsi que 10 abstentions à l’Assemblée et 6 au Sénat). – “Faire groupe” -Sans détailler sa feuille de route, M. Castex a décliné quelques slogans: “plus de trains, et mieux de trains”, “attirer plus de gens dans les trains”, “gagner la bataille des infrastructures pour moderniser le réseau”. Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France, en particulier avec la compagnie italienne Trenitalia ou des projets privés français en cours de développement, qui ont conduit la filiale SNCF Voyageurs à lancer une profonde réorganisation interne, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de “faire groupe” face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. “Ça va beaucoup me mobiliser”, a-t-il dit.Concernant le besoin d’investissement pour améliorer le réseau et la signalisation, l’Etat devra mettre la main à la poche en attendant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier. Mais “ce ne sont pas des dépenses à fonds perdus”, a-t-il promis, car “si on ne fait rien”, les perturbations “vont s’accroître” et le réseau “va se dégrader”.”Pour la régénération du réseau, (…) on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part”, a-t-il déclaré. – “Augmenter le rôle” des usagers -Pour résoudre l’équation financière serrée, M. Castex compte sur sa méthode basée sur “le dialogue, l’écoute”, avec “la communauté cheminote, les territoires”, le gouvernement et les usagers, dont il compte “augmenter le rôle”.Amoureux des trains, l’ancien Premier ministre avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019. M. Farandou, qui vient de rejoindre le gouvernement Lecornu comme ministre du Travail, lui avait alors été préféré.Comme devant le Sénat la semaine dernière, M. Castex a répété son intérêt pour les trains de nuit, dont il veut “améliorer au maximum la gestion et l’attractivité”, malgré les problèmes qu’ils rencontrent. Il a souligné qu’il allait “se battre pour le fret”.”Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux” nocturnes, a-t-il relevé.Outre la fermeture annoncée du train de nuit Paris-Berlin, qui sera l’un de ses “premiers sujets”, M. Castex a aussi indiqué qu’un de ses premiers déplacements serait probablement consacré à la ligne sinistrée Paris-Clermont-Ferrand, qui cumule aléas, annulations, et retards, par manque d’investissement chronique depuis des années.

Trains de nuit, TGV: Jean Castex convainc le Parlement pour piloter la SNCF

Relance des trains de nuit, développement du TGV, modernisation du réseau… Se dépeignant en usager amoureux des trains, Jean Castex a obtenu mercredi le feu vert du Parlement pour prendre la tête de la SNCF, où il devra résoudre une équation financière et technique délicate.Choisi fin septembre par Emmanuel Macron pour succéder au cheminot de carrière Jean-Pierre Farandou, depuis nommé au gouvernement, l’ex-Premier ministre et actuel patron de la RATP a souligné devant les députés mercredi le besoin massif d’investissement pour maintenir et développer le réseau ferré vieillissant, bousculé par l’arrivée de la concurrence et les conséquences du réchauffement climatique.M. Castex a salué les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu qui, dans sa déclaration de politique générale, a maintenu à l’agenda du gouvernement le projet de loi-cadre issu de la conférence Ambition France Transports pilotée par le gouvernement Bayrou, qui prévoit “une affectation de ressources au secteur ferroviaire”.”Les défis sont nombreux: il y a le fameux mur d’investissement pour moderniser le réseau, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique”, a-t-il résumé, évoquant aussi le “choc capacitaire”. “Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre”, a-t-il expliqué.Sa candidature a recueilli au total 60 votes favorables sur 83 votants dans les commissions du Développement durable des deux assemblées (34 à l’Assemblée nationale et 26 au Sénat, avec 5 votes contre à l’Assemblée et 2 au Sénat ainsi que 10 abstentions à l’Assemblée et 6 au Sénat). – “Faire groupe” -Sans détailler sa feuille de route, M. Castex a décliné quelques slogans: “plus de trains, et mieux de trains”, “attirer plus de gens dans les trains”, “gagner la bataille des infrastructures pour moderniser le réseau”. Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France, en particulier avec la compagnie italienne Trenitalia ou des projets privés français en cours de développement, qui ont conduit la filiale SNCF Voyageurs à lancer une profonde réorganisation interne, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de “faire groupe” face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. “Ça va beaucoup me mobiliser”, a-t-il dit.Concernant le besoin d’investissement pour améliorer le réseau et la signalisation, l’Etat devra mettre la main à la poche en attendant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier. Mais “ce ne sont pas des dépenses à fonds perdus”, a-t-il promis, car “si on ne fait rien”, les perturbations “vont s’accroître” et le réseau “va se dégrader”.”Pour la régénération du réseau, (…) on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part”, a-t-il déclaré. – “Augmenter le rôle” des usagers -Pour résoudre l’équation financière serrée, M. Castex compte sur sa méthode basée sur “le dialogue, l’écoute”, avec “la communauté cheminote, les territoires”, le gouvernement et les usagers, dont il compte “augmenter le rôle”.Amoureux des trains, l’ancien Premier ministre avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019. M. Farandou, qui vient de rejoindre le gouvernement Lecornu comme ministre du Travail, lui avait alors été préféré.Comme devant le Sénat la semaine dernière, M. Castex a répété son intérêt pour les trains de nuit, dont il veut “améliorer au maximum la gestion et l’attractivité”, malgré les problèmes qu’ils rencontrent. Il a souligné qu’il allait “se battre pour le fret”.”Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux” nocturnes, a-t-il relevé.Outre la fermeture annoncée du train de nuit Paris-Berlin, qui sera l’un de ses “premiers sujets”, M. Castex a aussi indiqué qu’un de ses premiers déplacements serait probablement consacré à la ligne sinistrée Paris-Clermont-Ferrand, qui cumule aléas, annulations, et retards, par manque d’investissement chronique depuis des années.

Trains de nuit, TGV: Jean Castex convainc le Parlement pour piloter la SNCF

Relance des trains de nuit, développement du TGV, modernisation du réseau… Se dépeignant en usager amoureux des trains, Jean Castex a obtenu mercredi le feu vert du Parlement pour prendre la tête de la SNCF, où il devra résoudre une équation financière et technique délicate.Choisi fin septembre par Emmanuel Macron pour succéder au cheminot de carrière Jean-Pierre Farandou, depuis nommé au gouvernement, l’ex-Premier ministre et actuel patron de la RATP a souligné devant les députés mercredi le besoin massif d’investissement pour maintenir et développer le réseau ferré vieillissant, bousculé par l’arrivée de la concurrence et les conséquences du réchauffement climatique.M. Castex a salué les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu qui, dans sa déclaration de politique générale, a maintenu à l’agenda du gouvernement le projet de loi-cadre issu de la conférence Ambition France Transports pilotée par le gouvernement Bayrou, qui prévoit “une affectation de ressources au secteur ferroviaire”.”Les défis sont nombreux: il y a le fameux mur d’investissement pour moderniser le réseau, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique”, a-t-il résumé, évoquant aussi le “choc capacitaire”. “Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre”, a-t-il expliqué.Sa candidature a recueilli au total 60 votes favorables sur 83 votants dans les commissions du Développement durable des deux assemblées (34 à l’Assemblée nationale et 26 au Sénat, avec 5 votes contre à l’Assemblée et 2 au Sénat ainsi que 10 abstentions à l’Assemblée et 6 au Sénat). – “Faire groupe” -Sans détailler sa feuille de route, M. Castex a décliné quelques slogans: “plus de trains, et mieux de trains”, “attirer plus de gens dans les trains”, “gagner la bataille des infrastructures pour moderniser le réseau”. Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France, en particulier avec la compagnie italienne Trenitalia ou des projets privés français en cours de développement, qui ont conduit la filiale SNCF Voyageurs à lancer une profonde réorganisation interne, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de “faire groupe” face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. “Ça va beaucoup me mobiliser”, a-t-il dit.Concernant le besoin d’investissement pour améliorer le réseau et la signalisation, l’Etat devra mettre la main à la poche en attendant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier. Mais “ce ne sont pas des dépenses à fonds perdus”, a-t-il promis, car “si on ne fait rien”, les perturbations “vont s’accroître” et le réseau “va se dégrader”.”Pour la régénération du réseau, (…) on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part”, a-t-il déclaré. – “Augmenter le rôle” des usagers -Pour résoudre l’équation financière serrée, M. Castex compte sur sa méthode basée sur “le dialogue, l’écoute”, avec “la communauté cheminote, les territoires”, le gouvernement et les usagers, dont il compte “augmenter le rôle”.Amoureux des trains, l’ancien Premier ministre avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019. M. Farandou, qui vient de rejoindre le gouvernement Lecornu comme ministre du Travail, lui avait alors été préféré.Comme devant le Sénat la semaine dernière, M. Castex a répété son intérêt pour les trains de nuit, dont il veut “améliorer au maximum la gestion et l’attractivité”, malgré les problèmes qu’ils rencontrent. Il a souligné qu’il allait “se battre pour le fret”.”Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux” nocturnes, a-t-il relevé.Outre la fermeture annoncée du train de nuit Paris-Berlin, qui sera l’un de ses “premiers sujets”, M. Castex a aussi indiqué qu’un de ses premiers déplacements serait probablement consacré à la ligne sinistrée Paris-Clermont-Ferrand, qui cumule aléas, annulations, et retards, par manque d’investissement chronique depuis des années.

Gold, stocks drop on economic jitters

Gold prices sank further Wednesday and major stock markets mostly dropped on fresh economic jitters caused by China-US trade uncertainty and some weak company earnings.London’s benchmark FTSE 100 index was a rare climber as the pound dropped on better-than-expected UK inflation data that signalled another potential interest-rate cut from the Bank of England this year.But after Chinese stock indices ended lower, major eurozone equity markets were in the red in midday trading.Focus was very much on gold, with traders “desperately trying to gauge whether… (Tuesday’s) historical collapse was indicative of a new period of weakness or simply a case of blowing off steam after a dramatic surge into record highs”, said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.Gold, seen as a safe-haven investment, tanked as much as six percent at one point Tuesday and continued to fall during Asian trading hours.The precious metal dropped to around $4,000 an ounce Wednesday after chalking up a record peak above $4,381 Monday.The retreat hit share prices of gold miners, while individual companies were impacted by earnings updates.In Paris, L’Oreal shed 6.5 percent after the cosmetics giant posted third-quarter earnings that undershot analysts expectations.   On the upside, Barclays and UniCredit posted positive results, easing fears of a new banking crisis emerging in the United States. There were also concerns regarding US-China trade relations after President Donald Trump said a meeting with his counterpart Xi Jinping might not occur.Trump said Tuesday that he expected to seal a “good” trade deal with Xi at the APEC summit in South Korea next week, adding that “I think we’re going to have a very successful meeting. Certainly, there are a lot of people that are waiting for it.”But he then added: “Maybe it won’t happen. Things can happen where, for instance, maybe somebody will say, ‘I don’t want to meet. It’s too nasty.’ But it’s really not nasty.” Oil prices rallied Wednesday on speculation that India would agree to cut its purchases of the commodity from Russia as part of a trade deal with the United States.Trump has claimed New Delhi pledged to reduce its imports from Russia, which Washington says helps finance Moscow’s war in Ukraine.Indian officials have neither confirmed nor denied any policy shift.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 9,511.17 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 8,241.52Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,320.53Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 49,307.79 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 25,781.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,913.76 (close)New York – Dow: UP 0.5 percent at 46,924.74 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1587 from $1.1606 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3315 from $1.3374Dollar/yen: DOWN at 151.80 from 151.91 yenEuro/pound: UP at 87.05 pence from 86.78 penceBrent North Sea Crude: UP 1.7 percent at $62.35 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.8 percent at $58.24 per barrel

Le chinois Baidu débutera en décembre en Suisse les essais de ses robotaxis

Le géant chinois des technologies Baidu a indiqué mercredi qu’il lancerait fin 2025 ses essais de taxis autonomes en Suisse, en partenariat avec le service public de transport CarPostal, et a précisé le calendrier du déploiement.La phase initiale de tests débutera en décembre, avec une montée en puissance progressive en vue d’une mise en service régulière “au plus tard au premier trimestre 2027”, a dit dans un communiqué l’entreprise basée à Pékin.Selon Baidu, les utilisateurs pourront alors réserver des véhicules autonomes via une application mobile, soit pour un trajet privé, soit en covoiturage afin d’optimiser l’utilisation de la flotte.Le groupe chinois a confirmé mercredi, comme l’affirmait en mai le Wall Street Journal, qu’il collabore sur ce projet avec CarPostal, filiale de la Poste suisse spécialisée dans l’exploitation de réseaux de bus régionaux et urbains.Ce service de mobilité à la demande sera appelé “AmiGo” en Suisse.Le déploiement des véhicules sera effectué dans une zone couvrant trois cantons de l’est du pays (Saint-Gall, Appenzell Rhodes-Extérieures et Appenzell Rhodes-Intérieures), selon Baidu.Les entreprises technologiques et les constructeurs automobiles chinois ont investi des milliards d’euros ces dernières années dans la conduite dite autonome, avec des taxis sans chauffeur déjà en service à plusieurs endroits du pays. Confrontés à une concurrence accrue sur le marché intérieur, plusieurs acteurs chinois cherchent désormais à se développer à l’international.L’annonce de Baidu intervient quelques jours après que son concurrent chinois Pony.ai a indiqué s’associer au groupe automobile Stellantis pour tester des véhicules autonomes en Europe.Baidu a déclaré cette année qu’il prévoyait de lancer ses robotaxis sur l’application de covoiturage Lyft en Allemagne et au Royaume-Uni en 2026.Le groupe chinois a déjà signé un accord similaire avec Uber en Asie et au Moyen-Orient.

Trains de nuit, petites lignes: Jean Castex tente de séduire les députés

Relance des trains de nuit, développement du TGV, desserte des petites lignes: se dépeignant en usager amoureux des trains, Jean Castex, proposé pour prendre la tête de la SNCF, a tenté mercredi de convaincre les députés qu’il était le bon candidat pour résoudre une équation financière et technique délicate.Choisi fin septembre par Emmanuel Macron pour succéder à Jean-Pierre Farandou ensuite nommé au gouvernement, l’ex-Premier ministre et actuel patron de la RATP a souligné le besoin massif d’investissement pour maintenir et développer le réseau ferré français vieillissant, bousculé par l’arrivée de la concurrence sur les rails et les conséquences du réchauffement climatique.M. Castex a salué les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu qui a maintenu à l’agenda du gouvernement (dans sa déclaration de politique générale) le projet de loi cadre “avec une affectation de ressources au secteur ferroviaire”.”Les défis sont nombreux: il y a le fameux mur d’investissement, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique”, a-t-il résumé, évoquant aussi le “choc capacitaire”. “Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre”, a-t-il expliqué.- “Faire groupe” -Sans détailler sa feuille de route, M. Castex a décliné quelques slogans: “plus de trains, et mieux de trains”, “attirer plus de gens dans les trains”, “gagner la bataille des infrastructures pour moderniser le réseau”. Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France avec la compagnie italienne Trenitalia, la Renfe espagnole ou des projets franco-français en cours de développement, qui ont conduit la filiale SNCF Voyageurs à lancer une profonde réorganisation interne, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de “faire groupe” face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. “Ça va beaucoup me mobiliser”, a-t-il dit.Concernant le besoin d’investissement pour améliorer le réseau et la signalisation, l’Etat devra mettre la main à la poche en attendant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier. Mais “ce ne sont pas des dépenses à fonds perdus”, a-t-il promis, car “si on ne fait rien”, les perturbations “vont s’accroître” et le réseau “va se dégrader”.”Pour la régénération du réseau, (…) on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part”, a-t-il déclaré. – “Augmenter le rôle” des usagers -Pour résoudre l’équation financière serrée, il compte sur sa méthode basée sur “le dialogue, l’écoute”, avec “la communauté cheminote, les territoires”, le gouvernement et les usagers, dont il compte “augmenter le rôle”.Amoureux des trains, M. Castex avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019. M. Farandou, qui vient de rejoindre le gouvernement Lecornu comme ministre du Travail, lui avait alors été préféré.Comme devant le Sénat la semaine dernière, M. Castex a répété son intérêt pour les trains de nuit dont il veut “améliorer au maximum la gestion et l’attractivité” malgré les problèmes qu’ils rencontrent, et a souligné qu’il allait “se battre pour le fret”.”Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux” durant la nuit, a-t-il dit.Outre la fermeture annoncée du Paris-Berlin de nuit qui sera un de ses “premiers sujets”, il a aussi indiqué qu’un de ses premiers déplacements serait probablement consacré à la ligne sinistrée Paris-Clermont-Ferrand, qui cumule aléas, annulations, et retards, par manque d’investissement chronique depuis des années.Pour que sa nomination soit validée par le Parlement, il suffit que les membres des commissions des deux chambres (Assemblée et Sénat combinés) soient moins de trois cinquièmes à s’y opposer. Le vote doit avoir lieu dans la foulée de l’audition.

Trains de nuit, petites lignes: Jean Castex tente de séduire les députés

Relance des trains de nuit, développement du TGV, desserte des petites lignes: se dépeignant en usager amoureux des trains, Jean Castex, proposé pour prendre la tête de la SNCF, a tenté mercredi de convaincre les députés qu’il était le bon candidat pour résoudre une équation financière et technique délicate.Choisi fin septembre par Emmanuel Macron pour succéder à Jean-Pierre Farandou ensuite nommé au gouvernement, l’ex-Premier ministre et actuel patron de la RATP a souligné le besoin massif d’investissement pour maintenir et développer le réseau ferré français vieillissant, bousculé par l’arrivée de la concurrence sur les rails et les conséquences du réchauffement climatique.M. Castex a salué les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu qui a maintenu à l’agenda du gouvernement (dans sa déclaration de politique générale) le projet de loi cadre “avec une affectation de ressources au secteur ferroviaire”.”Les défis sont nombreux: il y a le fameux mur d’investissement, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique”, a-t-il résumé, évoquant aussi le “choc capacitaire”. “Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre”, a-t-il expliqué.- “Faire groupe” -Sans détailler sa feuille de route, M. Castex a décliné quelques slogans: “plus de trains, et mieux de trains”, “attirer plus de gens dans les trains”, “gagner la bataille des infrastructures pour moderniser le réseau”. Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France avec la compagnie italienne Trenitalia, la Renfe espagnole ou des projets franco-français en cours de développement, qui ont conduit la filiale SNCF Voyageurs à lancer une profonde réorganisation interne, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de “faire groupe” face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. “Ça va beaucoup me mobiliser”, a-t-il dit.Concernant le besoin d’investissement pour améliorer le réseau et la signalisation, l’Etat devra mettre la main à la poche en attendant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier. Mais “ce ne sont pas des dépenses à fonds perdus”, a-t-il promis, car “si on ne fait rien”, les perturbations “vont s’accroître” et le réseau “va se dégrader”.”Pour la régénération du réseau, (…) on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part”, a-t-il déclaré. – “Augmenter le rôle” des usagers -Pour résoudre l’équation financière serrée, il compte sur sa méthode basée sur “le dialogue, l’écoute”, avec “la communauté cheminote, les territoires”, le gouvernement et les usagers, dont il compte “augmenter le rôle”.Amoureux des trains, M. Castex avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019. M. Farandou, qui vient de rejoindre le gouvernement Lecornu comme ministre du Travail, lui avait alors été préféré.Comme devant le Sénat la semaine dernière, M. Castex a répété son intérêt pour les trains de nuit dont il veut “améliorer au maximum la gestion et l’attractivité” malgré les problèmes qu’ils rencontrent, et a souligné qu’il allait “se battre pour le fret”.”Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux” durant la nuit, a-t-il dit.Outre la fermeture annoncée du Paris-Berlin de nuit qui sera un de ses “premiers sujets”, il a aussi indiqué qu’un de ses premiers déplacements serait probablement consacré à la ligne sinistrée Paris-Clermont-Ferrand, qui cumule aléas, annulations, et retards, par manque d’investissement chronique depuis des années.Pour que sa nomination soit validée par le Parlement, il suffit que les membres des commissions des deux chambres (Assemblée et Sénat combinés) soient moins de trois cinquièmes à s’y opposer. Le vote doit avoir lieu dans la foulée de l’audition.

Les ministres LR “confirment s’être mis en retrait de toute fonction” au sein du parti

Les ministres membres des Républicains (LR) “confirment” dans un communiqué transmis à l’AFP “s’être mis en retrait de toute fonction” au sein du parti dont le président, Bruno Retailleau, entend leur infliger une “sanction”, voire prononcer leur exclusion.”Suite à leur décision de participer au gouvernement, les ministres membres des Républicains confirment s’être mis en retrait de toute fonction au sein du parti (…) auquel ils réaffirment leur attachement”, écrivent Annie Genevard (Agriculture), Rachida Dati (Culture), Philippe Tabarot (Transports), Vincent Jeanbrun (Logement), Sébastien Martin (Industrie) et Nicolas Forissier (Commerce extérieur).LR réunit mercredi (18h00) son bureau politique et Bruno Retailleau a indiqué au Figaro qu’il entendait annoncer “une sanction” contre les ministres ayant bravé la consigne du parti.Selon les statuts du parti, la perte de qualité d’adhérent est décidée par le secrétaire général, Othman Nasrou, proche de M. Retailleau.M. Nasrou a récemment adressé une lettre, consultée par l’AFP, aux intéressés, leur demandant de “faire parvenir (leurs) observations” avant mercredi midi. LR vit un nouvel épisode de crise interne depuis la formation du premier gouvernement de Sébastien Lecornu. Reconduit au ministère de l’Intérieur, mais insatisfait de la composition gouvernementale, M. Retailleau l’a immédiatement fait savoir publiquement, et Sébastien Lecornu a annoncé la démission de son gouvernement quelques heures à peine après l’avoir formé.Le bureau politique du parti de droite, dans une réunion houleuse, a ensuite prôné la non-participation au deuxième gouvernement Lecornu, une position confirmée par un vote des adhérents, mais contraire à celle des députés du groupe présidé par Laurent Wauquiez.Dans la foulée de l’annonce du gouvernement Lecornu 2, le parti a annoncé l’exclusion des ministres LR, dans l’attente d’une décision définitive.Sur BFMTV mardi soir, M. Wauquiez a appelé son parti à “retrouver de l’apaisement” et à “ne pas exclure tout le monde”.Bruno Retailleau, largement élu à la tête du parti au mois de mai, entend cependant signifier une “sanction” aux ministres concernés. Le président du Sénat Gérard Larcher s’est de son côté dit favorable à un report de l’exclusion, “une bonne position” selon M. Wauquiez.La décision de M. Retailleau de contester la composition du gouvernement Lecornu 1, prise “sur un tweet, sans nous en parler”, “bien sûr que ça a été difficile”, a glissé M. Wauquiez mercredi soir.Bruno Retailleau a par ailleurs jugé auprès du Figaro que le projet de budget du gouvernement, “en l’état”, était “invotable” pour la droite, qui ne doit s’interdire “aucun débat, y compris celui de la censure”.