“30 ans que j’attends ça!”: à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

“Des années que j’en rêve!”: après les athlètes des JO-2024, c’est au tour du grand public de pouvoir renouer samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.”Je suis trop contente! ça fait des années que j’en rêve de nager dans la Seine”, se réjouit Ingrid, une Parisienne de 95 ans en maillot bleu turquoise, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Elle est parmi les premières à venir se baigner sur le site de Bercy, accompagnée de sa petite-fille, descendant prudemment les marches qui la mène à une eau translucide à 25°C. Ouvert à 11H00, le bassin, clos et équipé de transats et de parasols, a rapidement été pris d’assaut par un public hétéroclite.Avant de sauter le pas, chaque nageur a dû s’équiper pour sa sécurité d’un flotteur jaune attaché à la taille, sous le regard attentif d’une dizaine de surveillants de baignade en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.- “Comme une sirène” -“Je me sens comme une sirène”, jubile Isabel Bertelot, 65 ans. La Parisienne habite de l’autre côté du fleuve, dans le 13e arrondissement. “J’ai rêvé tellement de fois de traverser la Seine en nageant, autorisée ou pas. Donc là c’est bien, j’ai même pas à tricher!”, ajoute-t-elle avant de plonger. Toby, Américain de Californie s’exclame auprès de l’AFP: “c’est la joie, le bonheur. On en profite bien. On fait partie des premiers en 100 ans à pouvoir faire ça”.”Elle est vraiment super bonne et surtout beaucoup plus propre que ce à quoi je m’attendais!”, s’étonne Peter, un touriste allemand originaire de Munich. “Je suis comme un nageur olympique, c’est génial!” ajoute en anglais le lycéen de 17 ans, éclaboussé par ses amis sous un soleil radieux, face à la bibliothèque François Mitterrand. A côté de lui, bonnet de bain rose fluo sur la tête, Chantal Eyboulet, une ingénieure parisienne de 61 ans, achève une longueur, tout sourire: “Ca fait 30 ans que j’attends ça!”. Cette première journée de baignade autorisée dans la Seine, où celle-ci était interdite depuis 1923, avait débuté dès 08H00 depuis le ponton aménagé sur le bras Marie, face à l’île Saint-Louis. “Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. La maire de Paris s’est rendue sur ce site, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.Anne Hidalgo qui s’y était baignée avant les JO, n’a pas rejoint les Parisiens cette fois.  “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé devant les caméras. La ministre des Sports a elle revêtu une combinaison avant de se lancer dans la Seine à Bercy. “Elle est excellente!”, a-t-elle commenté entre deux brasses, interrogée par l’AFP. “Elle est super propre. J’ai pris une bouteille, j’ai regardé. L’eau est translucide. Les niveaux de bactéries sont au plus bas”, s’est félicité la ministre.  – Qualité sanitaire “exceptionnelle” -La qualité sanitaire de l’eau est “exceptionnelle”, a confirmé le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Un troisième site de baignade a été inauguré au bras de Grenelle dans la matinée. Comme les deux autres, il restera accessible gratuitement uniquement aux personnes sachant nager, jusqu’au 31 août si la météo le permet. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Grenelle, seul site à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025, selon les autorités.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

“30 ans que j’attends ça!”: à Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

“Des années que j’en rêve!”: après les athlètes des JO-2024, c’est au tour du grand public de pouvoir renouer samedi, sous étroite surveillance, avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, plus d’un siècle après son interdiction.”Je suis trop contente! ça fait des années que j’en rêve de nager dans la Seine”, se réjouit Ingrid, une Parisienne de 95 ans en maillot bleu turquoise, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Elle est parmi les premières à venir se baigner sur le site de Bercy, accompagnée de sa petite-fille, descendant prudemment les marches qui la mène à une eau translucide à 25°C. Ouvert à 11H00, le bassin, clos et équipé de transats et de parasols, a rapidement été pris d’assaut par un public hétéroclite.Avant de sauter le pas, chaque nageur a dû s’équiper pour sa sécurité d’un flotteur jaune attaché à la taille, sous le regard attentif d’une dizaine de surveillants de baignade en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.- “Comme une sirène” -“Je me sens comme une sirène”, jubile Isabel Bertelot, 65 ans. La Parisienne habite de l’autre côté du fleuve, dans le 13e arrondissement. “J’ai rêvé tellement de fois de traverser la Seine en nageant, autorisée ou pas. Donc là c’est bien, j’ai même pas à tricher!”, ajoute-t-elle avant de plonger. Toby, Américain de Californie s’exclame auprès de l’AFP: “c’est la joie, le bonheur. On en profite bien. On fait partie des premiers en 100 ans à pouvoir faire ça”.”Elle est vraiment super bonne et surtout beaucoup plus propre que ce à quoi je m’attendais!”, s’étonne Peter, un touriste allemand originaire de Munich. “Je suis comme un nageur olympique, c’est génial!” ajoute en anglais le lycéen de 17 ans, éclaboussé par ses amis sous un soleil radieux, face à la bibliothèque François Mitterrand. A côté de lui, bonnet de bain rose fluo sur la tête, Chantal Eyboulet, une ingénieure parisienne de 61 ans, achève une longueur, tout sourire: “Ca fait 30 ans que j’attends ça!”. Cette première journée de baignade autorisée dans la Seine, où celle-ci était interdite depuis 1923, avait débuté dès 08H00 depuis le ponton aménagé sur le bras Marie, face à l’île Saint-Louis. “Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. La maire de Paris s’est rendue sur ce site, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.Anne Hidalgo qui s’y était baignée avant les JO, n’a pas rejoint les Parisiens cette fois.  “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé devant les caméras. La ministre des Sports a elle revêtu une combinaison avant de se lancer dans la Seine à Bercy. “Elle est excellente!”, a-t-elle commenté entre deux brasses, interrogée par l’AFP. “Elle est super propre. J’ai pris une bouteille, j’ai regardé. L’eau est translucide. Les niveaux de bactéries sont au plus bas”, s’est félicité la ministre.  – Qualité sanitaire “exceptionnelle” -La qualité sanitaire de l’eau est “exceptionnelle”, a confirmé le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Un troisième site de baignade a été inauguré au bras de Grenelle dans la matinée. Comme les deux autres, il restera accessible gratuitement uniquement aux personnes sachant nager, jusqu’au 31 août si la météo le permet. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Grenelle, seul site à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025, selon les autorités.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé

Jasper Philipsen a endossé le premier maillot jaune du Tour de France 2025 en remportant au sprint une première étape très mouvementée, samedi à Lille, où Remco Evenepoel, piégé dans une bordure, a déjà perdu 39 secondes.C’est la dixième victoire sur le Tour pour le Belge de 27 ans. L’homme rapide d’Alpecin a été parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves et s’est imposé nettement devant l’Ethiopien Biniam Girmay, au sein d’un peloton réduit à seulement une quarantaine de coureurs dont le grand favori Tadej Pogacar et son rival Jonas Vingegaard.Remco Evenepoel mais aussi Primoz Roglic ont, eux, été piegés dans un coup de bordure initié par l’équipe Visma de Vingegaard à 17 kilomètres de l’arrivée. Les deux candidats au podium ont perdu 39 secondes, ce qui n’était pas du tout prévu pour cette journée dans la plaine.L’étape, très nerveuse, a fait de gros dégâts avec de nombreuses cassures, des incidents mécaniques et des chutes qui ont forcé à l’abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bisseger et surtout l’Italien Filippo Ganna.La bordure des Visma a aussi éliminé plusieurs sprinteurs dont Tim Merlier et Jonathan Milan, qui comptaient parmi les principaux favoris pour la victoire devant un public particulièrement enthousiaste dans le Nord.Cela a facilité la tâche à Philipsen qui endosse pour la première fois de sa carrière le maillot jaune.- “Chair de poule” -“J’ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l’idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée”, a dit le coureur d’Alpecin, réputé pour ses coups de chaud et son agressivité dans le peloton.”L’équipe a fait un énorme boulot toute la journée, c’était très nerveux. A la fin, on a utilisé notre force collective pour mettre au fond. J’avais la chair de poule lors des deux derniers kilomètres, avec tous ces fans, ça m’a donné encore une force supplémentaire. L’arrivée à Lille a été incroyable.”L’étape a aussi été marquée par l’accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher alors qu’ils étaient en tête à environ 80 km de l’arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne.Sur son jeté de vélo, Thomas est allé au sol sur la route pavée et a entraîné son compagnon d’échappée dans sa chute. Les deux coureurs ont tout de même fini sur le podium à l’arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.

Les secours recherchent une trentaine d’enfants après les inondations meurtrières au Texas

Les secours recherchent samedi une trentaine d’enfants portés disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après de violentes inondations qui ont fait au moins 27 morts selon un dernier bilan encore provisoire.Ces inondations ont été provoquées la veille, jour de la fête nationale américaine, par des pluies diluviennes dans le centre du Texas, qui ont repris dans la nuit mais avec une moindre intensité.”Nous avons retrouvé jusqu’à présent 27 personnes décédées”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, précisant qu’il s’agissait de 18 adultes et de neuf mineurs.Environ 860 personnes ont été évacuées, dont huit souffrant de blessures, a-t-il ajouté.Parmi les quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, 27 manquent à l’appel, a précisé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.”Aujourd’hui va être un jour difficile” pour la population, a prévenu le maire, Joe Herring, la voix étranglée par des sanglots.”Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a insisté le shérif, affirmant disposer de “tous les moyens nécessaires”.Sur le terrain, les secours faisaient face samedi matin à des conditions “très difficiles”.”Ils vont se retrouver dans un terrain encombré de débris, avec une configuration très compliquée le long des berges du fleuve”, a prévenu Dalton Rice.La ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem “sera bientôt sur place”, a de son côté assuré le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Melania et moi prions pour toutes les familles touchées par cette horrible tragédie”, a-t-il ajouté.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.- Voitures et maisons emportées -Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”L’eau a atteint le sommet des arbres”, a raconté à l’AFP Gerardo Martinez, 61 ans, un restaurateur dont l’établissement est situé près d’un point de vue sur le fleuve, évoquant “des voitures et des maisons entières emportées” par les flots.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé vendredi soir avoir “signé une déclaration de catastrophe pour s’assurer que les responsables locaux aient tous les moyens pour continuer à faire face aux inondations”.”Le Texas fera tout pour garantir que chaque personne portée disparue soit retrouvée”, a-t-il écrit sur son compte X.”Plus de 300 millimètres de pluie sont tombés dans la nuit” de vendredi à samedi, ont annoncé les services météorologiques, faisant état de crues de plusieurs cours d’eau dans la région.”De nombreuses opérations de sauvetage sont en cours”, précisent-ils recommandant à la population des environs de se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Les secours recherchent une trentaine d’enfants après les inondations meurtrières au Texas

Les secours recherchent samedi une trentaine d’enfants portés disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après de violentes inondations qui ont fait au moins 27 morts selon un dernier bilan encore provisoire.Ces inondations ont été provoquées la veille, jour de la fête nationale américaine, par des pluies diluviennes dans le centre du Texas, qui ont repris dans la nuit mais avec une moindre intensité.”Nous avons retrouvé jusqu’à présent 27 personnes décédées”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, précisant qu’il s’agissait de 18 adultes et de neuf mineurs.Environ 860 personnes ont été évacuées, dont huit souffrant de blessures, a-t-il ajouté.Parmi les quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, 27 manquent à l’appel, a précisé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.”Aujourd’hui va être un jour difficile” pour la population, a prévenu le maire, Joe Herring, la voix étranglée par des sanglots.”Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a insisté le shérif, affirmant disposer de “tous les moyens nécessaires”.Sur le terrain, les secours faisaient face samedi matin à des conditions “très difficiles”.”Ils vont se retrouver dans un terrain encombré de débris, avec une configuration très compliquée le long des berges du fleuve”, a prévenu Dalton Rice.La ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem “sera bientôt sur place”, a de son côté assuré le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Melania et moi prions pour toutes les familles touchées par cette horrible tragédie”, a-t-il ajouté.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.- Voitures et maisons emportées -Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”L’eau a atteint le sommet des arbres”, a raconté à l’AFP Gerardo Martinez, 61 ans, un restaurateur dont l’établissement est situé près d’un point de vue sur le fleuve, évoquant “des voitures et des maisons entières emportées” par les flots.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé vendredi soir avoir “signé une déclaration de catastrophe pour s’assurer que les responsables locaux aient tous les moyens pour continuer à faire face aux inondations”.”Le Texas fera tout pour garantir que chaque personne portée disparue soit retrouvée”, a-t-il écrit sur son compte X.”Plus de 300 millimètres de pluie sont tombés dans la nuit” de vendredi à samedi, ont annoncé les services météorologiques, faisant état de crues de plusieurs cours d’eau dans la région.”De nombreuses opérations de sauvetage sont en cours”, précisent-ils recommandant à la population des environs de se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mobilisation anti-A69 sous haute sécurité: incidents à proximité du chantier

Des manifestants, rassemblés samedi dans le parc d’un château pour protester contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres, ont défilé en fin d’après-midi vers le chantier de l’A69 où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, malgré l’interdiction préfectorale de ce rassemblement pour risques de trouble à l’ordre public.Avec des troncs d’arbres, des palettes et des branches, ils ont commencé par occuper la RN26, que les autorités avaient préalablement coupé à la circulation, en scandant “no macadam” et en dansant la farandole. Cette route nationale jouxte la propriété du château de Scopont où les anti-A69 s’étaient rassemblés auparavant dans le calme pour dire “non à l’A69” et “enterrer” ce projet d’autoroute contesté entre Toulouse et Castres. Elle longe aussi le chantier de l’A69, stoppé fin février par décision de justice et qui vient de reprendre au ralenti. Là, les manifestants ont allumé un feu de broussailles, arraché un panneau de circulation et, tentant de pénétrer sur l’autoroute, jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont rétorqué par des grenades lacrymogènes, a constaté l’AFP. Un millier de membres de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 s’étaient auparavant réunis dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn) pour dire “non à l’A69 et à son monde”. La préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf” qui s’annonçait festive. Elle avait relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées et déployé quelque 1.500 gendarmes en raison des risques de trouble à l’ordre public.Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 “dispositifs hostiles” pouvant “constituer des armes par destination”.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres: la violence est préparée”, prévient-il.”Nous ne laisserons rien passer”, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence”. – “Autoroute illégale” -“On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la “Turboteuf” et appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.