Droits de douane: Trump menace la Chine d’une facture encore plus lourde

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin persiste à vouloir riposter à son offensive douanière, tout en laissant la porte ouverte à des négociations avec les autres pays touchés.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% (de droits de douane sur les produits américains) (…) d’ici demain (mardi) 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Donald Trump avait un peu plus tôt reproché à la Chine de ne “pas avoir pris en compte (son) avertissement (…) de ne pas répliquer”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%. Elle doit passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Si Washington met sa dernière menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à un exorbitant 104%, qui doublerait le prix des produits chinois à l’entrée sur le sol américain.Donald Trump a aussi affirmé qu’il fermait désormais la porte aux demandes d’entretien des responsables chinois.A l’inverse, il a mis en avant que des “négociations avec les autres pays, qui ont aussi demandé des entretiens, allaient commencer immédiatement”.- “Défendre nos intérêts” -Les partenaires commerciaux des Etats-Unis cherchent à convaincre Donald Trump d’alléger le fardeau des droits de douane, qui fait chuter les marchés et bouleverse déjà le commerce mondial.L’Union européenne (UE) a proposé lundi à Washington d’abolir les droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique sur les produits issus de l’industrie, comme les voitures et les médicaments.Il s’agit pour les Vingt-Sept de sortir avec le moins de dommages possibles de la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.En cas d’échec des négociations, “nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.Un entretien téléphonique a par ailleurs eu lieu lundi entre le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, et Donald Trump, ont rapporté les deux responsables, en faisant savoir que les discussions allaient se poursuivre. Le Bangladesh a demandé à Washington de suspendre pendant trois mois l’application des nouveaux droits de douane punitifs (+49%).Ceux-ci ont déjà incité des acheteurs américains à suspendre des commandes dans ce pays, deuxième fabricant de vêtements au monde.Donald Trump affirme que la première économie mondiale est “pillée” par le reste du monde.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (+20%) et le Vietnam (+46%).- “Insensé” -Les bourses asiatiques, en partie fermées vendredi, ont connu un lundi noir. Hong Kong s’est effondrée de plus de 13% — sa pire séance depuis 1997 — et l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 7,8%.Dans une maison de courtage du quartier financier de Hong Kong, où affluent des investisseurs individuels, une nonagénaire prénommée Tam “déteste” Trump. “Il m’a coûté 200.000 dollars hongkongais (environ 23.000 euros)”, s’est-elle insurgée devant l’AFP. “Il est insensé, il dit une chose et change d’avis quelques minutes plus tard… Comment quelqu’un qui occupe une position aussi élevée peut-il agir de la sorte?”Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse (-4,78% à Paris, -4,64% à Londres).La chute était moins marquée aux Etats-Unis (les principaux indices de Wall Street lâchant entre 0,20% et 1% vers 17H20 GMT), mais la fébrilité extrême. Les investisseurs s’accrochaient au moindre signal d’inflexion de la politique américaine.Le marché est ainsi brièvement passé dans le vert après que des médias eurent rapporté que la Maison Blanche envisageait de reporter les nouveaux droits de douane de 90 jours, une information rapidement démentie par l’exécutif.Goldman Sachs a estimé lundi qu’une récession attendait l’économie américaine en cas d’entrée en vigueur mercredi de la plupart des nouveaux droits de douane annoncés.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane

Les Bourses mondiales plongent lundi, les yeux rivés sur la moindre déclaration de la Maison Blanche et des partenaires commerciaux des Etats-Unis sur les négociations des droits de douane.Sur fond d’information de presse erronée selon laquelle l’administration Trump aurait pu envisager une pause pour ses droits de douane, les marchés ont brièvement tenté de remonter, avant de redescendre après un démenti de la Maison Blanche sur X. L’épisode a duré huit minutes, vers 14H10 GMT (16H10, heure de Paris): l’indice américain S&P 500, l’un des plus importants du monde, “est passé de 4.960 points à 5.250 points, soit plus ou moins 5% de hausse, avant de tout reperdre presque aussi vite”, a décrit Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”C’est un mouvement extrême, qui démontre à quel point la moindre rumeur peut avoir des effets démesurés. Le marché est prêt à réagir très vite, à rebondir de plusieurs pourcents si les nouvelles devenaient un tout petit peu moins anxiogènes”, a-t-il poursuivi.A Wall Street, après cet épisode, vers 16H10 GMT, l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,97%. Le Nasdaq, dont la composition est dominée par les entreprises technologiques, cédait 1,73% et le S&P 500 1,87%.En Europe, la Bourse de Francfort qui est revenue en territoire positif quelques instants, a terminé sur une chute de 4,13%, Londres de 4,38%, Milan a dégringolé de 5,18% et Zurich de 5,16%. La Bourse de Paris a dévissé de 4,78% et n’avait plus connu chute pareille depuis mars 2022.- Absence de visibilité  -“Les droits de douane de Trump ont été plus violents que prévu. La Chine a annoncé une escalade des droits de douane, puis les Européens ont dit qu’ils ne se laisseraient pas faire… Tout cela est d’une fragilité absolue”, pointe David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. “Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les Etats-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, devant passer à 54% dès le 9 avril, avec les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%.L’Union européenne a quant à elle proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Le marché aimerait que cela se concrétise, mais on a l’impression que le mal est fait psychologiquement. Il peut y avoir un rebond de court terme, mais on a encore le sentiment qu’il y a énormément de fragilité pour retrouver du concret sur les marchés et on ne peut pas dire beaucoup plus que cela à ce jour”, commente David Kruk.

A Kryvyï Rig, la douleur d’une famille orpheline de son enfant tué dans une frappe russe

Autour du cercueil de Guerman Tripolets, un petit Ukrainien de neuf ans, c’est toute une famille qui s’est réunie lundi, dévastée par la disparition de cet “enfant en or”, tué vendredi dans une frappe russe dans le centre de l’Ukraine.Cet écolier jouait dehors, à l’extérieur du domicile familial, quand un missile russe a fait un carnage: 20 morts, dont neuf enfants, et plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités locales.En quelques secondes, en ce vendredi de début de printemps, tout a basculé à Kryvyï Rig, une cité industrielle de plus d’un demi million d’habitants avant la guerre, située à environ 80 kilomètres de la ligne de front.”Tout s’est passé si vite, littéralement une minute (entre) l’alerte aérienne et l’explosion”, raconte à l’AFP Iryna, la tante du petit garçon.De la fenêtre de son appartement, Inna, la marraine du petit Guerman, comprend rapidement.”Son père s’est mis à courir”, se souvient-elle. Avant d’entendre ses cris de désespoir face au corps inerte du garçon.”Nous n’avons même pas eu le temps de l’appeler” pour se mettre à l’abri, se désole-t-elle.Des photos diffusées par les secours ukrainiens avaient montré vendredi plusieurs personnes tuées, dont l’une est étendue devant des balançoires sur une aire de jeux pour enfants. Depuis, de nombreuses fleurs et des peluches ont été déposées sur les lieux, à quelques mètres des immeubles d’habitation également endommagés.Ilona, la grande soeur de Guerman, qui a une vingtaine d’années de plus, s’est elle aussi précipitée sur les lieux de l’attaque quelques secondes après l’explosion.”Ma mère a regardé par la fenêtre et m’a demandé ce qui se passait. (…) Je ne savais pas comment lui dire”, dit-elle.- “Il aimait tellement la vie” -A l’hôpital, les médecins annoncent à la famille que les blessures de Guerman sont trop importantes pour qu’il puisse survivre. A neuf ans, voilà une nouvelle vie arrachée dans cette guerre qui a fait, au bas mot, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires dans les deux camps. Le bilan exact n’est pas connu, les autorités ukrainiennes et russes restant discrètes sur leurs pertes, mais il pourrait être le pire en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale il y a 80 ans.Lundi, la famille et des proches du petit Guerman se ont ainsi réunis dans une église de Kryvyi Rig, pour lui rendre un dernier hommage. Les visages sont tristes, les larmes coulent.”C’était un enfant en or”, “un amour”, se souvient Inna, la marraine. “Il aimait tellement la vie. Il disait souvent: +Maman, papa, j’aime tellement cette vie!+”Avec son père, “ils allaient à la pêche”, dit-elle.Sa soeur, Ilona, décrit pour sa part un enfant “tellement aimé. Il n’était pas gâté, mais il était tellement cool”.A la suite de l’attaque russe, le président Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte montrant que Moscou “ne veut pas de cessez-le-feu”.”Le missile a touché une zone près de bâtiments résidentiels, un terrain de jeu, des rues ordinaires”, a-t-il décrit dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux.Dans sa bouche, une colère froide: “Ceux qui peuvent faire ce genre de choses ne sont pas humains et sont des salauds”.Le Kremlin, comme à son habitude depuis trois ans, a démenti avoir visé des “infrastructures” civiles lors de cette nouvelle attaque meurtrière.A Kryvyï Rig, Ilona, elle, pleure à chaudes larmes son petit frère: “Je l’adore, c’est notre ange”.”Il nous a donné près de dix années de bonheur avant de nous quitter”. 

Ligue 1: Jean-Louis Gasset “n’est plus l’entraîneur” de Montpellier

Jean-Louis Gasset, qui était revenu au club en octobre, “n’est plus entraîneur” de Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1 après neuf défaites d’affilée, a annoncé lundi le MHSC. “D’un commun accord, le MHSC et Jean-Louis Gasset ont décidé ce jour de mettre fin à la mission qui avait été confiée à ce dernier”, a expliqué le club dans un communiqué.A six journées de la fin de la saison, le MHSC compte huit points de retard sur Saint-Etienne, l’avant-dernier, et onze sur le barragiste, Reims.La veille du nouveau revers face au Havre (2-0), Gasset avait déjà assuré qu’il n’était “pas certain de terminer” la saison qui se conclura certainement par une relégation en Ligue 2.”Il faut arrêter d’espérer”, a-t-il reconnu dimanche en conférence de presse d’après-match.”Montpellier, a-t-il détaillé, perd contre Saint-Etienne à domicile, Montpellier perd à Auxerre, Montpellier perd contre Le Havre à domicile. Rideau. On est faibles, on ne marque pas un but, on prend des buts gags au bout de deux minutes de jeu. Ce n’est pas la fatigue, le physique ou le poids, c’est autre chose. Ça veut dire qu’on est mauvais et qu’on n’a pas notre place en Ligue 1, point barre.”Le 16 mars déjà, après le match contre Saint-Etienne, interrompue à la 57e minute par l’arbitre François Letexier en raison d’incidents en tribune Etang de Thau, le technicien de 71 ans s’était déjà interrogé sur la suite de sa “mission ratée”, mais il avait été finalement conforté par le président de Montpellier Laurent Nicollin.”On est chez nous, dans notre ville, dans notre club, et c’est dur à vivre, c’est très dur à vivre. On va la digérer et après on a 15 jours pour réfléchir, pour parler, pour faire ce qui se fait le mieux”, avait alors confié celui qui avait succédé à Michel Der Zakarian le 22 octobre dernier.”Depuis que je suis là, j’ai cette sensation que dès qu’il y a quelque chose qui va mal, c’est contre nous. Depuis que je suis arrivé, il y a un désamour. On n’est plus le club atypique, familial qui essaie de lutter”, a déclaré dimanche le coach. “C’est une espèce de spirale qui est terrible à vivre”, selon lui.

Droits de douane: la Bourse de Paris connaît sa pire séance en trois ans

La Bourse de Paris a dégringolé de 4,78% lundi, affichant sa pire séance depuis mars 2022, inquiète des conséquences que les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits importés aux États-Unis auront sur la croissance mondiale.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a chuté de 347,83 points et s’est établi à 6.927,12 points à la clôture. Depuis le 1er avril, il a abandonné près de 12%.”Les marchés financiers n’avaient pas subi de choc aussi important depuis la pandémie” de Covid-19, commente César Perez Ruiz, responsable des investissements au sein de Pictet Wealth Management.”Les récents droits de douane américains ont accru le risque de récession aux États-Unis” et à ce stade, “l’administration Trump ne change pas son fusil d’épaule”, a-t-il relevé.Les marchés évoluent au gré des annonces de la Maison-Blanche et de son locataire. Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore les droits de douane américains sur les produits chinois, de 50% “additionnels” dès le 9 avril, si Pékin maintenait sa riposte à son offensive protectionniste.”Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les États-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril”, a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe additionnelle de 20%, les faisant passer à 54% dès le 9 avril après les +34% annoncés la semaine dernière. Interrogée par l’AFP, la Maison-Blanche a confirmé que si Donald Trump mettait sa nouvelle menace à exécution, cela porterait cette surtaxe à 104%. Il a aussi annoncé qu’il ne donnerait pas suite aux demandes d’entretien des responsables chinois.L’Union européenne a quant à elle proposé aux États-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter l’escalade.A la cote parisienne, les valeurs du luxe, très exposées au marché asiatique, ont continué de souffrir lundi. LVMH, première capitalisation boursière du CAC 40, a dégringolé de 4,23% à 507,60 euros, Hermès a chuté de 6,07% à 2.135,00 euros, et L’Oréal, géant des cosmétiques souvent catégorisé dans le secteur luxe, a abandonné 3,96% à 335,85 euros.Le géant pétrogazier TotalEnergies a dévissé de 5,24% à 50,29 euros.Le groupe français de gaz industriels Air Liquide a chuté de 7,27% à 160,60 euros, Veolia, spécialiste des services à l’environnement, de 8,12% à 28,27 euros, l’énergéticien Engie de 5,34% à 17,47 euros. Par ailleurs, cette semaine sera notamment marquée par “le début de la saison des résultats d’entreprises, les banques américaines ouvrant le bal”, souligne César Perez Ruiz. Dans cet environnement économique incertain, “de nombreuses entreprises devraient annoncer des perspectives négatives pour 2025”, estime-t-il. 

‘Bloodbath’: Spooked Republicans warn Trump over US tariffs

With markets nosediving over Donald Trump’s trade war, the protectionist US president is hearing the first rumblings of discontent among his normally steadfast backers in Congress and big business.The Republican leader has roiled Wall Street and the global economy with a radical plan announced last week to zero out trade deficits with every other nation by imposing sweeping, indiscriminate import tariffs. Lawmakers beset by constituents worried about investments and pensions have begun adding their voices to a growing clamor for Congress to reassert its power over the nation’s purse strings and rein in the White House.The seeds of a rebellion sprouted in an unlikely corner as Senator Ted Cruz — a staunch Trump loyalist — warned of a jobs crunch and rising inflation that would threaten the Republican hold on Congress.”If we go into a recession, particularly a bad recession, 2026, in all likelihood politically, would be a bloodbath,” he said on his Verdict podcast.Unlike previous economic convulsions, the current crisis is entirely self-inflicted.Trump claims he is merely correcting decades of supposed international trade abuses that have harmed the US economy, and boasts of the vast revenues he sees his tariffs generating. Barring any last-minute reversal, his so-called “reciprocal” tariffs — broad levies on all imports rather than sector-specific measures — kick in Wednesday, with retaliatory tariffs from China expected a day later.- ‘Economic nuclear winter’ -The president shrugged off the markets carnage, spending the weekend fundraising and golfing.”The United States has a chance to do something that should have been done DECADES AGO. Don’t be Weak! Don’t be Stupid!” he posted on Truth Social Monday, urging Americans to buckle up. But Bill Ackman, a billionaire hedge fund investor and one of Trump’s most prominent cheerleaders, warned at the weekend that the United States was “heading for a self-induced, economic nuclear winter.”And Elon Musk surprised Trump’s inner circle by slamming protectionist White House aide Peter Navarro and posting a video of revered late free market economist Milton Friedman extolling the virtues of international trade. The top Trump advisor and world’s richest man, who runs multiple global companies including Tesla and SpaceX, said Saturday he would like to see a “zero-tariff” relationship between the United States and Europe.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon — a titan of global finance — defended the US right to address global trade abuses in his annual letter Monday.But he added that Trump’s tariffs would fuel inflation and slow growth.Trump critics complain that the messaging from the White House has been confused, leaving lawmakers guessing whether the point is to spark a manufacturing boom or simply to address unfair trade.Trump’s Commerce Secretary Howard Lutnick said at the weekend that the tariffs would generate millions of domestic manufacturing jobs, implying that there was no room for negotiation.But National Economic Council Director Kevin Hassett suggested that the point was to address economic injustice — telling Fox News more than 50 countries were keen to reset their trade relationships with Washington.- ‘Tariffs are taxes’ -While Democrats have been hammering Trump over trade, the usually pliant Republican members of Congress have begun to join the chorus of opprobrium, calling for a better explanation of the strategy.Four Republican senators have joined Democrats to push for a resolution ending Trump’s tariffs against Canada.”Tariffs are taxes and Americans are paying the price,” said the most outspoken of the rebels, Kentucky’s Rand Paul, who called on his colleagues to reassert their constitutional authority to regulate foreign trade.Democrat Maria Cantwell and Republican Chuck Grassley are pushing another bill to require congressional approval of tariffs within 60 days. Republican Don Bacon is spearheading a similar effort in the House, although there appears — for now, at least — little chance of success for any effort to constrain Trump in the lower chamber.Speaker Mike Johnson — who decides which bills get to the floor for a vote — is urging Republicans to trust in Trump.”These tariffs restore fair and reciprocal trade and level the playing field for American workers and innovators,” he posted on X.    “The President understands that FREE trade ONLY works when it’s FAIR!”

Trump vows huge new China tariffs as markets nosedive

US President Donald Trump on Monday threatened new tariffs of 50 percent on China, ratcheting up a trade war even as a dramatic selloff in global markets gathered pace.Trump upended the world economy last week with sweeping tariffs that have raised fears of an international recession and triggered criticism even from within his own Republican Party.In response to Trump’s tariffs, Beijing — Washington’s major economic rival — unveiled its own 34 percent duties on US goods to come into effect on Thursday.The US president on Monday chastised China for not heeding “my warning for abusing countries not to retaliate.”He said on social media that if China did not immediately back down “the United States will impose ADDITIONAL Tariffs on China of 50%, effective April 9th.”With the incoming 34 percent rate and new 50 percent threat, the total additional tariffs this year could hit 104 percent, the White House told AFP.Stock markets and oil prices collapsed further, as trading floors across the world were overcome by waves of selling after last week’s sharp losses.Wall Street was wracked by volatility, bouncing into positive territory on hopes of a 90-day pause in tariffs, only to sink lower when those were dashed by the White House.Hong Kong collapsed by 13.2 percent Monday, its worst day in nearly three decades.Trillions of dollars have been wiped off combined stock market valuations in recent sessions. Tokyo closed down by almost eight percent. Frankfurt fell as much as 10 percent in early trading before paring back losses.- ‘Don’t be weak’ -“Don’t be Weak! Don’t be Stupid!” Trump urged Americans minutes before Wall Street opened.”Be Strong, Courageous, and Patient, and GREATNESS will be the result!”Trump scrapped any meetings with China over its retaliation, but said the United States was ready to open talks with all countries willing to negotiate.A 10 percent “baseline” tariff on US imports from around the world took effect Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.Chinese vice commerce minister Ling Ji said its tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system.””The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday.EU trade ministers gathered in Luxembourg on Monday to discuss the bloc’s response, with Germany and France having advocated a tax targeting US tech giants.”We must not exclude any option on goods, on services,” said French Trade Minister Laurent Saint-Martin.The 27-nation bloc should “open the European toolbox, which is very comprehensive and can also be extremely aggressive,” he said.But signs of divergence emerged from Ireland, whose low corporate tax rate has attracted US tech and pharmaceutical companies.Targeting services “would be an extraordinary escalation,” said Irish Trade Minister Simon Harris.- Inflation? Recession? -Bitcoin tumbled, while the dollar rebounded after sharp losses last week.The 78-year-old Republican believes that the tariffs will revive America’s lost manufacturing base by forcing foreign companies to relocate to US soil, rather than making goods abroad.But most economists question his theory and say his tariff figures on importing countries are arbitrary.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon warned the tariffs “will likely increase inflation,” in a letter to shareholders.”Whether or not the menu of tariffs causes a recession remains in question, but it will slow down growth,” he said.”The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.US Senator Ted Cruz — a staunch Trump loyalist — warned of a jobs crunch and rising inflation that would threaten the Republican hold on Congress.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.