Dans un entrepôt robotisé d’Amazon, l’algorithme dicte la cadence des fêtes

Dans son entrepôt de Brétigny-sur-Orge en région parisienne, le géant Amazon tourne à plein régime avant Noël. Non sans pression, les salariés se relaient pour acheminer des centaines de milliers de colis, au rythme des robots et sous le patronage de l’algorithme roi.Votre prochaine commande Amazon n’est pas encore validée, mais l’article est sans doute …

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Elections en Centrafrique: les paramilitaires russes prêts à “repousser toute provocation”

Les élections de dimanche en Centrafrique devraient se dérouler de façon “pacifique”, estime le chef des paramilitaires russes présents sur place dans un entretien à l’AFP, indiquant néanmoins “se préparer à repousser toute provocation” dans ce pays troublé par des décennies de conflits armés.Cette ancienne colonie française riche en ressources naturelles demeure le dernier bastion …

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A Kiev, les réalités paradoxales d’un Noël en temps de guerre

Une jeune femme pose pour son petit ami devant un stand de vin chaud à côté d’enfants sur un manège illuminé et d’un sapin géant. A Kiev, comme dans les autres villes européennes, les célébrations de Noël sont présentes, mais elles s’accompagnent ici de sirènes et bombardements.Mardi, la capitale ukrainienne a été visée par de …

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En Equateur, l’agonie dans des prisons frappées par la tuberculose et la violence

Dans un Equateur gangréné par la violence des groupes criminels, être envoyé en prison s’apparente de plus en plus à une peine de mort, quel que soit le délit. Dans le but de libérer le pays de l’emprise des trafiquants de drogue, dont certains opèrent depuis leur cellule, le président Daniel Noboa a fait intervenir l’armée …

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Ligue 1: avec Endrick, Lyon espère être d’attaque après la trêve

Avec le prêt du jeune Brésilien Endrick par le Real Madrid, Lyon, qui a officialisé mardi l’accord avec le club espagnol, espère muscler son jeu offensif en vue de la seconde moitié du championnat de France et accrocher une nouvelle qualification européenne.Un joli coup. L’OL repeuple enfin un secteur offensif saigné cet été par les départs de joueurs majeurs comme Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze, Rayan Cherki ou Thiago Almada.Le club rhodanien n’avait pas le choix, contraint par les restrictions budgétaires imposées par la DNCG, le gendarme financier du football français. Elles ont été assouplies après son audition le 11 décembre, et l’Olympique lyonnais a donc misé sur un prêt payant sans option d’achat pour s’attacher les services du jeune attaquant de 19 ans jusqu’à la fin de la saison.Son montant est d’un million d’euros “maximum”, selon le club rhodanien, somme globalement équivalente à la prise en charge de la moitié de son salaire de 400.000 euros mensuels.Si l’entraîneur Paulo Fonseca s’est dit “très satisfait” de la première partie de saison de son équipe, 5e de Ligue 1 et leader de la phase de ligue de la Ligue Europa, ce renfort offensif est le bienvenu dans un club qui n’est que la neuvième attaque du championnat de France (22 buts).Au poste d’avant-centre, la seule recrue estivale, l’Uruguayen Martin Satriano, prêté par Lens, n’a pas assez pesé (deux buts seulement en Ligue 1).- Opportunité -Dans le cadre budgétaire contraint qui était le leur, Le directeur technique Matthieu Louis-Jean et ses équipes ont su être inventifs dans leur recrutement estival sans céder à la panique en engageant un attaquant par défaut. Ils ont préféré au contreaire attendre le marché d’hiver et une bonne opportunité comme Endrick qui n’entrait pas dans les plans de l’entraîneur madrilène Xabi Alonso et cherchait du temps de jeu.A 19 ans, Endrick Felipe Moreira de Sousa (14 sélections, trois buts), surnommé “Bobby”, décrit comme “rapide, précis et technique”, est présenté au Brésil comme un futur crack depuis son premier contrat professionnel, signé à 16 ans avec Palmeiras, avant d’être transféré au Real à l’été 2024 – à peine majeur – pour 47,5 millions d’euros, selon le site de référence Transfermarkt.Mais cette saison, l’avant-centre n’a joué que onze minutes en Liga, autant en C1, et il espère, en venant à Lyon, convaincre le sélectionneur du Brésil, l’Italien Carlo Ancelotti, de le retenir pour le Mondial-2026.Il a toutefois peu de chances d’être qualifié pour le déplacement à Monaco, le 3 janvier pour la reprise de la Ligue 1. Il lui faudra ensuite s’acclimater pour dynamiser l’attaque lyonnaise. – Filière brésilienne -Celle-ci sera aussi renforcée par le retour de blessure de son fer de lance, le Belge Malick Fofana, sérieusement touché à une cheville en novembre et espéré fin janvier.Il a été bien suppléé par le Portugais Afonso Moreira, arrivé cet été de la réserve du Sporting Portugal. Et Fonseca n’oublie pas le Ghanéen Ernest Nuamah, gravement blessé à un genou au printemps dernier.Tous ces joueurs seront un précieux complément au Tchèque Pavel Sulc, lui aussi recruté en juillet (9 buts toutes compétitions confondues).A Lyon, l’adaptation d’Endrick pourra être facilitée par la présence d’un de ses compatriotes, le défenseur Abner Vinicius. Il va perpétuer une tradition de recrutement de joueurs brésiliens qui ont contribué à la réputation de Lyon au Brésil, débutée avec Constantino Pires (1956-1959) avant de se développer depuis trente ans avec l’engagement du défenseur Marcelo Kiremidjian (1993-1997).Devenu agent par la suite, celui-ci a su guider l’OL dans ses choix avec notamment les transferts d’Edmilson, Cris, Claudio Caçapa, Fred et bien sûr Juninho, légende de l’OL. Brièvement directeur sportif (2019-2022), ce dernier a, à son tour, recruté Bruno Guimaraes et Lucas Paqueta.Malgré des déceptions relatives (Nilmar, Elber) ou quelques rares échecs (Camilo, Jeffinho, Cleber Anderson ou Fabio Santos), l’OL espère qu’Endrick prolongera l’efficacité de cette filière brésilienne.

US consumer confidence tumbles in December

US consumer confidence languished at a multi-month low in December as a slowing job market offset better sentiment after the government shutdown ended, according to a survey released Tuesday.The Conference Board’s reading for the month was 89.1, down from the 92.9 figure and the lowest since April. The November figure was revised up from an initial 88.7, reflecting a lift from survey data collected after the government shutdown ended on November 12.  “Despite an upward revision in November related to the end of the shutdown, consumer confidence fell again in December and remained well below this year’s January peak,” said Conference Board Chief Economist Dana Peterson.The report covers part of the crucial end-of-year holiday shopping period, which can account for about one-fifth or more of retailer annual revenues. The board pointed in particular to a drop in perceptions of the labor market, with 26.7 percent in December calling jobs “plentiful” compared with 37.1 percent a year earlier.More now say jobs are “not so plentiful” or “hard to get,” according to the survey.While consumers’ expectations index held steady in December, the present situation index plummeted compared with the prior month.The write-in responses on surveys continued to emphasize affordability concerns such as inflation and tariffs. “The responses continued to skew pessimistic but less so than November, “said Peterson, who pointed to less negative sentiment about politics, as well as a lift from Federal Reserve interest rate cuts.US consumer sentiment data has in recent years often been weak, while actual retail sales have sometimes topped estimates. Analysts have described the US consumer as resilient, although wealthier consumers account for a disproportionate amount of sales.Among different generations, confidence dipped across the spectrum, but consumers under 35 continued to be more confident than consumers 35 and older.

Enquête après la diffusion d’une vidéo d’un enfant juif agressé à Roissy

Une enquête est en cours au sujet de l’agression d’un enfant juif dans un aéroport parisien, révélée par la diffusion d’une vidéo où l’on entend un homme anglophone menacer et humilier l’enfant, exigeant qu’il “libère la Palestine” ou encore qu’il “danse”, a-t-on appris mardi de source judiciaire.Une enquête pour violence commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion a été ouverte et confiée à la police aux frontières, a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis), sans donner d’indications sur les faits, qui auraient eu lieu à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.Le préfet de police de Paris, Patrice Faure, a exprimé sur X son “indignation face à ces propos inadmissibles et insupportables”, assurant qu’ils ne resteront pas impunis”, dans une publication qui montre une image de la vidéo des faits. Associant à son message le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, il fait part de leur “pleine mobilisation face aux actes antisémites”.Le compte SwordOfSalomon a publié dimanche sur X cette vidéo – déjà vue plus de 442.000 fois – en assurant qu’elle avait été tournée le 25 juin à l’aéroport de Roissy. On y aperçoit un jeune garçon, dont le visage a été pixelisé, jouer avec une console de jeu puis un homme, dont on ne voit pas le visage, s’approcher, lui prendre le jouet et lui lancer en anglais “tu vas libérer la Palestine sinon je t’arrache ton chapeau”, en référence à la kippa qu’on devine sur la tête de l’enfant. L’agresseur lui dit plusieurs fois, dans un mauvais français, “danse, +cachou+” – “cachou” pouvant vouloir dire “cochon” selon ce compte, l’enfant esquissant alors une danse.Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a estimé auprès de l’AFP qu’il s’agissait d'”une illustration supplémentaire du climat d’antisémitisme qui règne depuis le 7 octobre (2023, date de l’attaque meurtrière du Hamas en Israël, ndlr) en Europe”.M. Arfi s’est dit frappé par “le côté débridé, décomplexé de l’antisémitisme”, un adulte s’en prenant à un enfant. “Ca démontre qu’il y a toujours derrière une essentialisation, une idée que les juifs, quels que soient leur âge et le lieu où ils habitent, devraient collectivement répondre d’une situation qui se déroule à des milliers de kilomètres”, a-t-il ajouté, en référence aux deux ans de guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.”Aucune compromission du Groupe ADP sur l’antisémitisme”, a répondu l’exploitant des plates-formes aéroportuaires parisiennes, sollicité par l’AFP. “On travaille étroitement avec les services de l’Etat et toutes les parties prenantes de la communauté aéroportuaire dont le Grand Rabbin qui est l’un des aumôniers de l’aéroport”, a ajouté le groupe.

Colère agricole: sur les derniers barrages, entraide et festivités pour durer

Des fêtes en soirée, Noël qui se prépare sur la chaussée et des citoyens aux fourneaux: l’esprit de camaraderie et “le soutien de la population” entretiennent la mobilisation sur les derniers barrages d’agriculteurs, onze jours après le début du mouvement dans le Sud-Ouest.A Carbonne, au sud de Toulouse, le barrage sur l’A64 a des allures de marché de Noël, avec ses nombreux sapins et ses guirlandes lumineuses accrochées aux barnums.En guise de décorations, les sapins arborent des cartouches vides de lacrymo, ramassées selon les éleveurs aux Bordes-sur-Arize, au pied de la ferme ariégeoise où l’abattage de plus de 200 vaches après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a mis le feu aux poudres mi-décembre.”Ici, les gens peuvent exprimer leur mal-être”, confie Jérôme Bayle, figure de la mobilisation agricole de janvier-février 2024 qui avait, elle aussi, débuté à Carbonne.C’est le cas d’un agriculteur de 55 ans, qui vient chaque jour. “Lui, il s’est mis à pleurer, en disant +Sans le barrage, la mobilisation, j’aurais fait une connerie avant Noël et j’aurais pas vu Noël+”, relate M. Bayle.- Prêtres, DJ et moto-cross -Les éleveurs réclament toujours l’arrêt de l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’un cas de dermatose est signalé et le rejet de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Ils jurent qu’ils passeront Noël sur l’A64 s’ils n’ont pas gain de cause.Trois prêtres ont même proposé d’y célébrer une messe mercredi soir, selon un responsable agricole de Haute-Garonne.En Gironde, la Coordination rurale (CR33) annonce organiser un “réveillon de Noël façon auberge espagnole” sur l’A63 au sud de Bordeaux, avec une messe également prévue. Le week-end dernier, c’est un DJ qui a posé ses platines sur ce barrage de Cestas, où une fête a été organisée.”Les sympathisants passent, donc ça remonte le moral des troupes”, affirme Ludovic Ducloux, coprésident de la CR33.”Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps. Mais pas tous les soirs non plus. Il faut pas qu’il y n’ait pas de débordements et que ça reste bon enfant”, résume à l’AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu’un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l’autoroute.- “Vraiment jusqu’au bout” -A l’image de leurs confrères de Carbonne, Cestas ou encore Baraqueville (Aveyron), certains agriculteurs qui bloquent l’A64 à Briscous (Pyrénées-Atlantiques) sont prêts à sacrifier le réveillon pour obtenir satisfaction, convaincus pour beaucoup que rien ou presque n’a changé depuis leur mobilisation de l’hiver 2024.Si le syndicat basque ELB, affilié à la Confédération paysanne, a annoncé mardi dans un communiqué “suspendre l’occupation de l’autoroute” afin de “maintenir nos forces intactes”, la Coordination rurale, elle, compte maintenir la pression.”La CR reste mais ELB part”, constate Camille Fosse, ouvrière agricole et sympathisante CR, selon qui les effectifs et le nombre de tracteurs présents ont diminué de moitié mardi matin.”Si on commence à lâcher maintenant pour les fêtes de fin d’année, ils vont croire qu’on est faibles. Là, on y va vraiment jusqu’au bout”, avertit Maxime Terrien, chauffeur dans les travaux publics de 25 ans, qui accompagne les agriculteurs en colère depuis le premier jour.Comme lui, plusieurs dizaines de citoyens se relaient sur le barrage pour permettre aux agriculteurs de souffler et de s’occuper de leurs fermes.”Il y a des gens qui ne sont pas du monde agricole. Ils s’occupent de faire les repas”, expose Xan Michelema, petit-fils d’agriculteurs de 20 ans, qui dort sur le barrage depuis onze jours.”Il y a beaucoup de soutien, notamment sur les réseaux sociaux”, souligne Camille Fosse.L’ouvrière agricole de 21 ans travaille pour cinq fermes à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques), à quarante kilomètres du barrage. “Mes patrons m’ont dit +Tu ne viens pas travailler aujourd’hui, mais tu vas nous représenter sur le barrage+”.gag-tb-jed-vgr-ap/gf/frd/

Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre de la galerie d’Apollon

Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre de la galerie d’Apollon du Louvre, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l’AFP.”C’est l’une des mesures d’urgence décidées après le vol ”, a indiqué à l’AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.En début de matinée, des ouvriers installés sur un balcon ont réceptionné une imposante grille montée par un camion-nacelle pour la fixer sur la porte-fenêtre.”Nous avions pris l’engagement de le faire avant la fin de l’année”, a ajouté le responsable, précisant que l’opération avait été pilotée par François Châtillon, l’architecte en chef des monuments historiques du Louvre. Des “réflexions” sont en cours concernant la “sécurisation sur les autres fenêtres”, a-t-il poursuivi.La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs qu’une grille serait reposée “avant Noël”. Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d’importants travaux de restauration de la galerie d’Apollon.Comme annoncé, un poste de police mobile est désormais déployé dans la cour Napoléon. “Il sera présent pendant toute la période des fêtes de fin d’année ainsi que lors des pics de fréquentation ”, a confirmé M. Steinbock.Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. “Nous avons annoncé un dispositif d’une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l’installation pourra débuter tout au long de l’année 2026 ”, a-t-il précisé.La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l’achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d’entre eux jusqu’à la galerie d’Apollon grâce à une nacelle. Après avoir découpé une fenêtre à la disqueuse, ils avaient dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88 millions d’euros, reste introuvable.Depuis, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.Les voleurs auraient pu être stoppés “à 30 secondes près”, a notamment estimé mi-décembre Noël Corbin, chef de l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac).