L’ancien patron de la plateforme Celsius condamné à 12 ans de prison pour fraude

Le fondateur et ancien patron de la plateforme de cryptomonnaies Celsius, Alexander Mashinsky, a été condamné jeudi à 12 ans de prison pour fraude par un juge fédéral de Manhattan, près de trois ans après l’implosion de cette startup qui avait bloqué les avoirs de ses clients.Le quinquagénaire avait plaidé coupable, début décembre, de fraude sur titres financiers, ce qui lui a évité un procès et qui a permis de limiter les charges qui pesaient contre lui.Celsius offrait à ses clients de placer leurs cryptomonnaies, en échange d’intérêts, et aussi d’acheter la propre devise numérique de l’entreprise, le CEL.Selon l’accusation, les dirigeants de Celsius ont ponctionné plus de quatre milliards de dollars dans les actifs des clients pour financer, entre autres, le fonctionnement de la société, réaliser des investissements à hauts risques et des prêts sans garanties.L’ancien patron était aussi poursuivi pour avoir manipulé le cours du CEL, notamment en utilisant, à leur insu, des fonds déposés par des clients pour acheter la devise et gonfler artificiellement son cours.Au faîte de sa popularité, fin 2021, Celsius comptait plus d’un million de clients et revendiquait plus de 25 milliards de dollars d’actifs investis sur la plateforme.Mais la crise qui a suivi la chute de la monnaie numérique Terra (UST), au printemps 2022, a fait souffler un vent de panique sur le marché des cryptommonaies et a entraîné des retraits massifs sur plusieurs plateformes.Pris dans la tourmente, Celsius a décidé, mi-juin 2022, de geler les avoirs avant de déposer le bilan un mois plus tard. A l’époque, plus de 4,7 milliards de dollars avaient été rendus inaccessibles.Selon un rapport d’étape publié fin mars, environ 93% des fonds gelés ont été recouverts et redistribués aux anciens clients.Une série d’acteurs des cryptomonnaies ont été emportés par la lame de fond de 2022, notamment FTX, deuxième plus importante plateforme mondiale d’échanges au moment de son dépôt de bilan, en novembre de la même année.Cette crise a engendré un contrecoup pour le secteur, en quête de crédibilité pour attirer les investisseurs institutionnels et les particuliers.Il a depuis été relancé par plusieurs décisions de justice favorables et par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, décidé à ouvrir la voie aux monnaies numériques.”L’intérêt présenté par l’utilisation des actifs numériques est réel, mais cela n’autorise pas à tromper” les clients, a commenté Jay Clayton, procureur fédéral de Manhattan, cité dans un communiqué.

Trump choisit une présentatrice de Fox comme procureure de Washington

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi avoir décidé de nommer Jeanine Pirro, une célèbre commentatrice de la chaîne Fox News, au poste stratégique de procureur de la capitale Washington, après avoir dû renoncer à la candidature de l’ultraconservateur Ed Martin.Très friand de télévision, Donald Trump a largement puisé dans le vivier des animateurs de médias conservateurs pour recruter les membres de son administration, comme Pete Hegseth pour le Pentagone, le chirurgien star des plateaux télé “Dr Oz”, pour piloter l’assurance maladie, ou encore l’ancienne patronne du catch américain Linda McMahon à l’Education…”J’ai le plaisir d’annoncer que la juge Jeanine Pirro sera nommée procureure par intérim de Washington”, a affirmé Donald Trump sur son réseau Truth Social, rappelant son passé de procureure et de magistrate ainsi que sa longue carrière sur Fox News.Il a rendu hommage dans un autre message au “travail fantastique” réalisé par Ed Martin, annonçant sa prochaine nomination au ministère de la Justice comme “nouveau directeur du groupe de travail sur l’instrumentalisation de la justice”, une des antiennes du président républicain à l’encontre de la précédente administration du démocrate Joe Biden.La défection d’élus républicains cette semaine a porté le coup de grâce à la confirmation au Sénat d’Ed Martin, minée par les révélations sur ses liens avec des participants de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, dont un sympathisant nazi déclaré, et son omission de ses apparitions fréquentes dans des médias russes pendant des années.Bien que moins directement liée aux assaillants du 6 janvier, Jeanine Pirro a largement relayé sur Fox News les théories complotistes sur des fraudes en faveur de Joe Biden lors de l’élection présidentielle de 2020 qui ont alimenté l’assaut du Capitole.Elle faisait d’ailleurs partie des présentateurs vedettes cités dans une plainte en diffamation du fabricant de machines à voter Dominion, qui s’est soldée par le versement par Fox News de la somme faramineuse de 787,5 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites.

Rare bone-eroding disease ruining lives in Kenya’s poorest countyFri, 09 May 2025 06:09:57 GMT

Joyce Lokonyi sits on an upturned bucket, fingers weaving palm fronds as the wind pulls her dress to expose the stump of her amputated foot, lost to a little-known disease ravaging Kenya’s poorest county.Mycetoma is a fungal or bacterial infection that enters the body through any open wound, often as tiny as a thorn prick.Starting …

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Cuba: le représentant américain multiplie les visites aux dissidents et irrite le gouvernement

Depuis quelques mois, le représentant diplomatique des Etats-Unis à La Havane sillonne Cuba d’un bout à l’autre pour échanger avec des dissidents et le fait savoir abondamment sur les réseaux sociaux. Les autorités communistes l’accusent de “militer” contre le gouvernement.En poste depuis novembre 2024, le nouveau chargé d’affaires Mike Hammer s’est déjà rendu dans plusieurs provinces de l’île où il a rencontré des dizaines de dissidents, militants des droits humains, journalistes indépendants, responsables catholiques, familles de manifestants emprisonnés, la plupart étroitement surveillés par les autorités. Les photos de ces réunions sont publiées à chaque fois sur le compte X de l’ambassade des Etats-Unis à La Havane, ce qui contraste avec la retenue de son prédécesseur. “Je parcours Cuba car, fort d’une expérience de diplomate de plus de 35 ans, je sais (…) que c’est très important pour comprendre un pays et son peuple”, a expliqué récemment dans une vidéo en espagnol le diplomate de carrière, précédemment ambassadeur au Chili, en République démocratique du Congo et envoyé spécial dans la Corne de l’Afrique. Début février, il s’est ainsi rendu à Santiago de Cuba, deuxième ville du pays, située à un millier de kilomètres de La Havane, pour rencontrer une figure de la dissidence, José Daniel Ferrer, remis en liberté à peine deux semaines plus tôt dans le cadre d’un accord négocié sous l’ancien président Joe Biden, et qui a été réincarcéré depuis.Ailleurs, on le voit au côté du dissident Felix Navarro, de Coco Fariñas, récompensé en 2010 par le prix Sakharov du Parlement européen, de Martha Beatriz Roque, lauréate en 2024 du Prix international de la “Femme de courage” décerné par le Département d’Etat, ou encore de Berta Soler, à la tête du mouvement des “Dames en blanc”. Cette dernière tente régulièrement de se rendre à l’église habillée de blanc, ce que le gouvernement considère comme un acte d’opposition, et est systématiquement arrêtée. Le 13 avril, emmenée en voiture par M. Hammer, elle a pu se rendre dans une église à La Havane. Elle a été ensuite brièvement détenue et Washington n’a pas tardé à réagir. “Nous sommes indignés d’apprendre que le régime cubain a arrêté Berta Soler après qu’elle a assisté à la messe des Rameaux avec le chargé d’affaires Hammer”, a déclaré sur X le bureau des Affaires de l’hémisphère occidental du Département d’État, avec une photo montrant le diplomate et l’opposante à l’église.L’ambassade des États-Unis continuera “à rencontrer des Cubains de tous horizons, en particulier ceux qui défendent les droits humains”, ajoute le message.- “Instructions” -Pour Michael Shifter, du centre de réflexion Dialogue Interaméricain, il ne s’agit pas d’une démarche personnelle du diplomate, mais bien d'”instructions données à l’ambassadeur Hammer pour effectuer ces visites plus souvent et de façon plus visible”. D’autant que le nouveau secrétaire d’Etat, Marco Rubio, cubano-américain, est un farouche opposant du gouvernement communiste de l’île. Après plusieurs articles hostiles parus dans la presse d’Etat, le gouvernement a réagi le 29 avril, le jour même du retour en prison de José Daniel Ferrer et Felix Navarro après la révocation de leur liberté conditionnelle. “Cuba a-t-elle le droit de (…) s’opposer à ce que le diplomate en chef des États-Unis à La Havane soit un militant qui encourage les Cubains à agir contre leur pays ? (…) Telle est la question”, a déclaré sur X en anglais, le vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Carlos Fernandez de Cossio.Quelques jours plus tard, un autre haut fonctionnaire a accusé Mike Hammer de violer “la Convention de Vienne et l’accord de rétablissement des relations diplomatiques” entre les deux pays en 2015 lors du bref dégel engagé par Barack Obama (2009-2017).Mais les experts estiment que La Havane va éviter l’escalade. “Le plus probable est que le régime réponde avec de la retenue, en raison de la gravité de la crise économique que traverse Cuba et de son intérêt à éviter d’être soumis à des sanctions plus dures”, souligne Michael Shifter. Pour le politologue cubain Arturo Lopez-Levy, de l’Université de Denver aux Etats-Unis, le dilemme qui se pose au gouvernement de La Havane est de faire en sorte que “l’ambassade reste ouverte sans qu’elle ne devienne une plateforme de subversion”.  

Kenya is ‘in total disarray’: opposition candidate Martha KaruaFri, 09 May 2025 06:01:42 GMT

Martha Karua, among the first to declare a run for the Kenyan presidency in 2027, told AFP the country is in “total disarray” due to corruption, police killings and economic decline.Karua served in government in the 2000s and, as a lawyer, has lately represented jailed opposition figures in neighbouring Tanzania and Uganda.She hopes to harness …

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En Chine, l’industrie du textile anxieuse avant les négociations avec les Etats-Unis

Au milieu d’échantillons de soie et de tweed, dans l’un des plus grands marchés aux tissus de Chine à Shaoxing (est), une exportatrice de textiles nommée Cherry ne cache pas son impatience quant au résultat des négociations commerciales entre son pays et les Etats-Unis ce week-end.La clientèle de son entreprise est quasiment pour moitié composée d’Américains et certaines commandes ont déjà été annulées.Elle explique à l’AFP compter désespérément sur une réduction des droits de douane réciproques, qui rendent les échanges commerciaux presque impossibles, à l’issue des négociations qui s’ouvrent samedi à Genève en Suisse.Le président américain Donald Trump impose à la Chine un taux prohibitif de 145% – pouvant aller jusqu’à 245% pour l’automobile -, auquel Pékin a riposté avec une taxe de 125%.Les discussions des 10 et 11 mai constitueront le premier contact public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre leur guerre commerciale.Cherry redoute une situation qui sera “très mauvaise si cela continue”, et reste sceptique quant aux affirmations selon lesquelles son industrie serait en mesure de résister à des surtaxes prolongées.”Il y a quelques mois, j’ai entendu des gens dire que de nombreux conteneurs (de marchandises) avaient été bloqués (…) Certaines usines ont déjà dû arrêter leur production”, renchérit-elle.- “Bien sûr que j’ai peur” -Quelque 18% du total des exportations chinoises de textiles et de vêtements en 2024 étaient à destination des Etats-Unis, selon Moody’s.Une part importante de cette production provient de la province de Zhejiang, moteur de l’industrie manufacturière de l’est du pays.Dans la ville de Shaoxing se trouve le district de Keqiao, avec ses 26.000 magasins vendant de tout, du velours à la viscose en passant par la fausse fourrure.La zone est considérée comme l’un des centres les plus actifs au monde en ce qui concerne le textile.Mais les clients semblaient peu nombreux lorsque l’AFP s’est rendu sur place cette semaine.”Bien sûr que j’ai peur”, lâche une femme prénommée Li. “C’est mon travail, je compte sur lui pour subvenir aux besoins de ma famille (…) J’espère que les négociations aboutiront à un résultat positif”, poursuit-elle.- “Scénario perdant-perdant” -Une autre vendeuse de Keqiao, qui n’a pas souhaité donner son nom, a décrit la situation comme un “scénario perdant-perdant”.Certains de ses clients américains ont accepté de verser un acompte non remboursable de 30% pour lancer la production.Mais la commande peut être annulée, si le niveau des droits de douane après les négociations reste encore trop élevé. “Nous n’osons plus prendre de commandes américaines. Le prix de revient ne peut même pas être couvert, surtout si l’on ajoute des droits de douane aussi élevés”, confie de son côté un sexagénaire prénommé Zhou, devant des pans de kaki de différentes teintes.Pour les entreprises comme celle de sa fille, qui traitent principalement avec des clients américains, “l’impact est énorme”.”La meilleure solution serait que tout le monde s’assoie et discute. Ce serait bon pour tout le monde, n’est-ce pas ?”Xiao Huilan, 31 ans, qui exerce dans un atelier de fabrication de combinaisons de ski situé à quelques kilomètres de Keqiao, raconte que beaucoup d’entreprises locales ont renoncé à produire à la suite de commandes qui ont été réduites ou suspendues par la suite.”A court terme, nous pouvons nous débrouiller, mais à long terme, les entreprises ne peuvent pas le supporter”, explique-t-elle.”Dans une guerre commerciale, personne ne gagne vraiment. Ce que nous espérons, c’est une réconciliation, où tout le monde peut coexister et prospérer ensemble.”

Attaques et ripostes, les opérations militaires s’intensifient entre l’Inde et le Pakistan

L’état de guerre s’installe entre l’Inde et le Pakistan: New Delhi a accusé vendredi Islamabad d’une nouvelle vague de frappes nocturnes sur son territoire, en dépit des nombreux appels internationaux à la désescalade.Les attaques entre les deux puissances nucléaires ont causé la mort d’une cinquantaine de civils depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 personnes dans la ville touristique de Pahalgam. Islamabad a fermement démenti toute implication.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux pays dans leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis plus de deux décennies.Vendredi matin, l’Inde a rapporté de “multiples attaques” de drones et de tirs pakistanais au cours de la nuit “tout le long de la frontière”. “Les attaques de drones ont été repoussées et fait l’objet d’une réponse appropriée”, a ajouté l’armée.Le Pakistan n’a pas immédiatement réagi.Lors de ces attaques, une civile a été tuée par un tir de mortier dans le secteur d’Uri, a indiqué à l’AFP une source policière sous couvert d’anonymat.Le dernier bilan publié jeudi par les autorités indiennes faisait état de 16 morts civils. De son côté, le Pakistan déplorait 32 morts dans les rangs de sa population.- Vagues de drones -Les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi que dans les régions frontalières du Pakistan des Etats voisins du Penjab et du Rajasthan. Un total de 24 aéroports du quart nord-ouest de l’Inde ont été fermés pour des raisons de sécurité.Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont le deux pays revendiquent l’entière souveraineté depuis sa partition à leur indépendance en 1947, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a confirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.L’armée pakistanaise de son côté assuré jeudi avoir abattu 29 drones envoyés par l’Inde sur au moins neuf villes, certaines abritant des QG militaires ou du renseignement, comme Rawalpindi, la ville-jumelle de la capitale Islamabad.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a affirmé que les drones “ont tenté d’attaquer des sites militaires” et ont “visé des civils”, en tuant un et blessant quatre soldats.Malgré cette succession d’opérations militaires, les deux pays rivaux continuent publiquement à démentir toute intention agressive.- “Pas notre affaire” -Le ministre pakistanais de l’Information Attaullah Tarar a accusé les médias indiens de “désinformation”. “Nous n’avons fait jusque-là que nous défendre !”, a-t-il souligné.Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a lui aussi déclaré qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Mais a promis une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.Dans ce climat de guerre, les appels répétés de nombreuses capitales étrangères à la retenue ont de plus en plus de mal à se faire entendre.Le vice-président américain J.D. Vance a à son tour appelé jeudi à la “désescalade”. “Nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”, a-t-il toutefois ajouté lors d’un entretien sur Fox News.Après une visite à Islamabad, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a poursuivi jeudi sa mission de médiation à New Delhi. L’Iran est “prêt à faire tous les efforts pour aider à réduire les tensions”, a-t-il déclaré à l’issue de sa visite.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecÅ“ur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/bpi

Attaques et ripostes, les opérations militaires s’intensifient entre l’Inde et le Pakistan

L’état de guerre s’installe entre l’Inde et le Pakistan: New Delhi a accusé vendredi Islamabad d’une nouvelle vague de frappes nocturnes sur son territoire, en dépit des nombreux appels internationaux à la désescalade.Les attaques entre les deux puissances nucléaires ont causé la mort d’une cinquantaine de civils depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 personnes dans la ville touristique de Pahalgam. Islamabad a fermement démenti toute implication.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux pays dans leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis plus de deux décennies.Vendredi matin, l’Inde a rapporté de “multiples attaques” de drones et de tirs pakistanais au cours de la nuit “tout le long de la frontière”. “Les attaques de drones ont été repoussées et fait l’objet d’une réponse appropriée”, a ajouté l’armée.Le Pakistan n’a pas immédiatement réagi.Lors de ces attaques, une civile a été tuée par un tir de mortier dans le secteur d’Uri, a indiqué à l’AFP une source policière sous couvert d’anonymat.Le dernier bilan publié jeudi par les autorités indiennes faisait état de 16 morts civils. De son côté, le Pakistan déplorait 32 morts dans les rangs de sa population.- Vagues de drones -Les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi que dans les régions frontalières du Pakistan des Etats voisins du Penjab et du Rajasthan. Un total de 24 aéroports du quart nord-ouest de l’Inde ont été fermés pour des raisons de sécurité.Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont le deux pays revendiquent l’entière souveraineté depuis sa partition à leur indépendance en 1947, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a confirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.L’armée pakistanaise de son côté assuré jeudi avoir abattu 29 drones envoyés par l’Inde sur au moins neuf villes, certaines abritant des QG militaires ou du renseignement, comme Rawalpindi, la ville-jumelle de la capitale Islamabad.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a affirmé que les drones “ont tenté d’attaquer des sites militaires” et ont “visé des civils”, en tuant un et blessant quatre soldats.Malgré cette succession d’opérations militaires, les deux pays rivaux continuent publiquement à démentir toute intention agressive.- “Pas notre affaire” -Le ministre pakistanais de l’Information Attaullah Tarar a accusé les médias indiens de “désinformation”. “Nous n’avons fait jusque-là que nous défendre !”, a-t-il souligné.Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a lui aussi déclaré qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Mais a promis une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.Dans ce climat de guerre, les appels répétés de nombreuses capitales étrangères à la retenue ont de plus en plus de mal à se faire entendre.Le vice-président américain J.D. Vance a à son tour appelé jeudi à la “désescalade”. “Nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”, a-t-il toutefois ajouté lors d’un entretien sur Fox News.Après une visite à Islamabad, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a poursuivi jeudi sa mission de médiation à New Delhi. L’Iran est “prêt à faire tous les efforts pour aider à réduire les tensions”, a-t-il déclaré à l’issue de sa visite.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecÅ“ur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/bpi

On patrol for jihadists with Mauritania’s camel cavalryFri, 09 May 2025 05:53:51 GMT

A posse of turban-clad soldiers perched on “ships of the desert” may conjure images of the past but Mauritania’s camelback cavalry play a vital role in the fight against jihadism today.They are the Meharists, heirs to the camel-riding army units founded back in the time when imperialist France ruled the west African nation, who AFP …

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