European stocks climb, silver rebounds

European stock markets rose Tuesday after Tokyo closed out a strong year, as silver prices rebounded amid volatile trading in precious metals.Wall Street stocks opened flat, while the dollar pushed higher against main rivals awaiting minutes from the Federal Reserve’s most recent policy meeting.Investors will scour the minutes later in the day for clues on the outlook for US interest rates next year.”Perhaps one of the biggest threats to stock indices for 2026 is an end to interest rate cuts, or even rate hikes in the major economies,” Kathleen Brooks, research director at trading group XTB, noted Tuesday.Investors, including central banks, have been piling into dollar-denominated silver and gold on expectations of more cuts to US interest rates next year.Gold, in particular, has rocketed to record highs this year thanks to its status as a safe haven investment amid geopolitical unrest.The price of silver jumped more than three percent to $74.47 an ounce Tuesday, having reached a record-high $84 on Monday before tumbling as investors booked profits.Silver, a key industrial metal as well as being used for jewellery, has won additional support from tight supply concerns.Equity traders were taking it easy in the last few days of 2025 following a stellar 12 months that have seen tech firms push several stock markets to all-time highs.Wall Street stocks “faced some mild post-Christmas indigestion on Monday, but even with that slight dip, the major averages remain not far from their best levels of the year,” said market analyst Patrick O’Hare at Briefing.com. The blue-chip Dow is heading for a gain of more than 13 percent in 2025, while the broader S&P 500 is on track for an increase of more than 17 percent and the tech-heavy Nasdaq is up more than 21 percent.The Fed’s monetary easing in the second half of this year has been a key driver of the markets’ rally, compounding a surge in the tech sector on the back of the vast amounts of cash pumped into all things AI.It has also helped offset recent worries about a possible tech bubble and warnings that traders might not see a return on their investments in artificial intelligence for some time.Asian markets have enjoyed a healthy year, with Seoul’s Kospi piling on more than 75 percent and Tokyo’s Nikkei 225 more than 26 percent — both having hit records earlier in the year.But the two edged down Tuesday, with Sydney, Mumbai and Taipei also lower. Hong Kong, Singapore, Wellington, Bangkok and Jakarta rose. Shanghai was flat.London, Frankfurt and Paris were all higher in afternoon trading. The CAC 40 index in Paris was heading for an annual gain of more than 10 percent, London’s FTSE 100 of over 21 percent and the DAX 40 in Frankfurt a gain of around 23 percent.In company news, shares in Facebook owner Meta rose 0.6 percent after it announced it had agreed to buy Manus, an artificial intelligence agent created by a company founded in China but now based in Singapore.- Key figures at around 1430 GMT – New York – Dow: FLAT at 48,457.98 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,903.89New York – Nasdaq Composite: DOWN less than 0.1 percent at 23,457.49 London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 9,928.33 Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 8,153.17Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 24,490.41Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 50,339.48 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 25,854.60 (close) Shanghai – Composite: FLAT at 3,965.12 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1760 from $1.1766 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3476 from $1.3504Dollar/yen: UP at 156.26 yen from 156.06 yen Euro/pound: UP at 87.25 pence from 87.00 pence Brent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $61.73 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $58.39 per barrelburs-rl/gv

‘Make our country happy’: Sudan dream of AFCON glory as conflict rages at homeTue, 30 Dec 2025 14:49:26 GMT

When war broke out in Sudan in April 2023, Ammar Taifour was in a training camp with his club Al Merrikh in Khartoum.”I just remember the surprise, the shock of the first gunshots. It was very surprising,” the 28-year-old midfielder with the Sudan team at the Africa Cup of Nations tells AFP.”Then in the days …

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Thousands of Somalis protest Israeli recognition of SomalilandTue, 30 Dec 2025 14:28:55 GMT

Large protests broke out in several towns and cities across Somalia on Tuesday in opposition to Israel’s recognition of the breakaway region of Somaliland.Israel announced on Friday that it viewed Somaliland — which declared independence in 1991 but has never been recognised by any other country — as an “independent and sovereign state”.Somali President Hassan …

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Non-lieu pour un prêtre breton mis en examen en 2022 pour viol sur mineur

Sa mise en examen avait créé une onde de choc dans la paroisse bretonne où il exerçait: un juge d’instruction parisien a finalement ordonné un non-lieu concernant un prêtre mis en examen en 2022 pour viol sur un adolescent qui l’accusait de l’avoir drogué.Par ordonnance du 26 décembre, le juge a renvoyé Yannick Poligné devant le tribunal correctionnel de Paris pour usage de stupéfiants, mais sans donner lieu à poursuite pour des faits de nature sexuelle, a expliqué mardi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.Yannick Poligné, 55 ans, avait été mis en examen en novembre 2022 et placé en détention provisoire pour viol avec administration d’une substance de nature à altérer le discernement, mise en danger de la vie d’autrui, et usage de stupéfiants depuis 2016.Le non-lieu ordonné par le juge pour le viol, et le seul renvoi du prêtre pour usage de stupéfiants, sont conformes aux réquisitions du parquet, prises le 17 novembre dernier.Les accusations portées par l’adolescent fin 2022 avaient provoqué la stupéfaction dans le diocèse de Rennes où exerçait alors ce curé, sur fond de révélations multiples de violences sexuelles sur mineurs dans l’Eglise.Au moment des faits, Yannick Poligné, ordonné prêtre en 1999, était curé de la paroisse Saint-Louis-Marie-en-Brocéliande, à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine).L’archevêque de Rennes Pierre d’Ornellas avait annoncé en novembre 2022 avoir “signalé” au Vatican les faits reprochés au prêtre afin que soit lancée une procédure canonique.- “Chemsex” -Mardi, l’archevêque a pris “acte de la décision rendue par la justice civile” et dit dans un communiqué attendre “désormais le jugement du tribunal correctionnel”.”Selon le droit de l’Eglise, puisqu’il s’agit d’une situation impactant un clerc avec un mineur, celle-ci relève de la compétence du Dicastère pour la Doctrine de la Foi au Vatican”, qui “statuera sur la situation canonique du clerc”, a-t-il expliqué, tout en précisant que l’abbé n’exerçait “plus aucun ministère pastoral” depuis sa mise en examen.Le 3 novembre 2022, les pompiers parisiens avaient été appelés par un adolescent, alors âgé de 15 ans, “se plaignant de s’être fait droguer et ayant des douleurs anales, des diarrhées et des vomissements”, a rappelé le ministère public.A la brigade de protection des mineurs, il avait d’abord raconté avoir rencontré un homme dans un bar et été emmené dans un hôtel après avoir été drogué, sans autre souvenir.Par la suite, il avait expliqué avoir eu des échanges préalables sur l’application de rencontres gay Grindr avec cet homme qui s’était fait passer pour un militaire, tandis que lui-même avait prétendu être majeur. L’homme lui avait d’ailleurs précisé ne pas être intéressé par les mineurs.Ils avaient consommé de la poudre écrasée et bu plusieurs verres, selon l’adolescent qui a précisé en avoir déjà consommé à d’autres occasions. Leurs rapports à l’hôtel avaient été consentis, mais le mineur avait fait état de la brutalité de l’homme.Selon le parquet, “l’expertise psychiatrique a confirmé la fragilité du mineur, qui avait développé un rapport obsessionnel au sexe en lien avec une grande consommation de pornographie depuis un très jeune âge”.Le prêtre a expliqué de son côté être venu à Paris pour un rendez-vous médical, puis avoir pris un rendez-vous sur Grindr. Il reconnaissait le déroulé des faits et la consommation commune de GBL et 3CMC, sans aucune notion de contrainte. Il assurait n’avoir pas soupçonné la minorité du jeune homme, selon le parquet.Une source proche du dossier en novembre 2022 avait indiqué à l’AFP qu’il avait admis des rapports violents mais consentis.Les investigations sur le quotidien de ce prêtre ont confirmé une vie homosexuelle active et ponctuée de “chemsex”, a indiqué le parquet, en faisant référence à des relations sexuelles lors desquelles des substances psychoactives sont consommées afin de démultiplier désir et sensations.

Taïwan juge que les manœuvres chinoises près de ses côtes ont échoué

Taïwan a estimé que les manœuvres militaires chinoises à tirs réels de lundi et mardi, pour simuler son blocus maritime avaient échoué, malgré le déploiement par Pékin de dizaines d’avions de combat et de navires.”En ce qui concerne leur intention d’imposer un blocus, je crois que nos garde-côtes ont déjà précisé que ce blocus n’avait en réalité pas eu lieu”, a ainsi déclaré à la presse Hsieh Jih-sheng, un haut responsable chargé du renseignement au ministère taïwanais de la Défense.”La Chine fait fi des attentes de la communauté internationale en matière de paix et sape délibérément la stabilité régionale avec son intimidation militaire. C’est une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l’ordre international et j’exprime ma plus ferme condamnation”, avait auparavant réagi le président taïwanais, Lai Ching-te, tout en promettant que Taïwan n’allait pas “aggraver les tensions”.Des journalistes de l’AFP présents à Pingtan, l’île chinoise la plus proche de l’île principale de Taïwan, ont vu une salve de projectiles exploser dans les airs vers 09H00 (01H00 GMT), laissant derrière eux des traînées de fumée blanche.Au moins dix ont été tirés en succession rapide, produisant un bruit assourdissant qui a attiré les touristes vers le front de mer pour prendre des photos et des vidéos avec leurs téléphones.Les autorité taïwanaises en ont pour leur part recensé mardi 27.”A 09H30 (01H30 GMT), le 30 décembre, les forces terrestres du Commandement des zones orientales de l’APL ont effectué des exercices de tirs réels de longue portée dans les eaux au nord de l’île de Taïwan et ont obtenu les effets escomptés”, a de son côté écrit l’armée chinoise dans un communiqué.Tandis que le ministère taïwanais de la Défense a dit avoir au total détecté au moins 130 avions militaires et plus de 50 navires chinois autour de Taïwan. Il s’agit du nombre le plus élevé d’avions chinois signalés en une seule journée depuis le 15 octobre 2024.- “Simulations de frappes” -La Chine a annoncé dans la matinée avoir déployé des destroyers, des frégates, des chasseurs et des bombardiers “pour procéder à des exercices d’identification et de vérification, d’alerte et d’expulsion, des simulations de frappes, d’attaques de cibles maritimes, ainsi que d’opérations antiaériennes et anti-sous-marines”.Dans un communiqué, le commandement du théâtre d’opérations Est de l’Armée populaire de libération a souligné que ces manœuvres dans les eaux au nord et au sud de Taïwan avaient permis de “tester les capacités de coordination air-mer et de blocus et de contrôle intégrés”.Il a par ailleurs diffusé une carte montrant les cinq espaces au large des côtes taïwanaises où étaient prévus des “tirs à munitions réelles” jusqu’à 18H00 mardi (10H00 GMT).La chaîne de télévision d’Etat CCTV a expliqué que l’un des principaux objectifs des exercices baptisés “Mission Justice 2025” était de simuler le “blocus” de ports taïwanais stratégiques, notamment ceux de Keelung dans le nord et de Kaohsiung dans le sud.”Nous devons bien entendu (…) contrer avec force les provocations incessantes des forces indépendantistes à Taïwan et les importantes ventes d’armes américaines à Taïwan”, a quant à lui martelé à Pékin le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.Il a en outre averti que toute tentative visant à empêcher l’unification de la Chine et de Taïwan se solderait “inévitablement par un échec”.Le porte-parole de son ministère, Lin Jian, a parallèlement qualifié les manœuvres de “réponse punitive aux forces séparatistes indépendantistes taïwanaises et d’action nécessaire pour défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale”.”Unification de la mère patrie!”, a à cet égard crié à l’unisson à Pingtan un groupe de femmes âgées qui posaient pour une photo, ont constaté les journalistes de l’AFP.Certaines des zones désignées par la Chine pour ces manœuvres se trouvaient à moins de 12 milles nautiques (une vingtaine de kilomètres) de Taïwan, qui a été informé que Pékin avait décrété une “zone de danger temporaire” pour une durée de dix heures mardi. – Exercices taïwanais en réponse -Conséquence, plus de 857 vols intérieurs, internationaux et de transit, devaient être affectés dans la journée.Dans le même temps, les garde-côtes taïwanais ont dépêché 14 bâtiments avec pour mission de procéder à “une approche de suivi individuel” des navires chinois. Et l’agence de presse militaire taïwanaise a révélé que plusieurs opérations d’entraînement s’étaient déroulées en réponse aux manoeuvres chinoises, dont une dans la région de Taipei axée sur le déploiement d’obstacles fluviaux et la rapidité d’intervention des troupes.La population taïwanaise affichait toutefois son calme.”Il y a eu tellement d’exercices comme celui-ci au fil des ans qu’on y est habitués”, a ainsi tempéré Chiang Sheng-ming, un marchand de poisson de 24 ans, sur un marché de la capitale. “La guerre ? Impossible. Ce ne sont que des gestes d’intimidation. S’ils attaquaient vraiment Taïwan, ils en paieraient le prix”, a renchéri Tseng Chang-chih, un vendeur de fruits de 80 ans. La veille, le président américain avait aussi dit ne pas être préoccupé par ces manœuvres, clamant “ne pas croire” que son homologue chinois Xi Jinping puisse ordonner une invasion. La Chine considère Taïwan comme faisant partie de son territoire et menace de recourir à la force militaire pour s’en emparer.Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d’armes massive de Washington à Taipei mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars au total, soit le montant le plus important depuis 2001. burx-je/abs/vgu/bds/thm

Décès du doyen des survivants du seul camp nazi de France

Henri Mosson, doyen des survivants du camp alsacien de Natzweiler-Struthof, seul camp nazi de France, est décédé à l’âge de 101 ans dans la nuit de lundi à mardi à Dijon, a indiqué son fils à l’AFP.”Mon papa nous a quittés cette nuit (…) Il m’a transmis le flambeau de la mémoire que je saurai honorer avec force et détermination pour lutter contre toute forme de haine”, a réagi mardi Gérard Mosson dans un message à l’AFP.”C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès du doyen des survivants de Natzweiler-Struthof”, a confirmé l’Association Natzweiler-Struthof, Histoire et mémoire, sur sa page Facebook.Henri Mosson, décédé à quelques jours de son 102e anniversaire, le 5 janvier, avait été condamné à mort le 27 juin 1943 à l’âge de 19 ans, pour avoir récupéré des armes pour la résistance bourguignonne. Sa peine commuée, il est finalement déporté au camp de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin), où sont envoyés les détenus dits “Nacht und Nebel” (Nuit et brouillard) : des opposants politiques que les nazis veulent faire disparaître sans laisser de traces.Le président Emmanuel Macron y avait effectué une visite, en novembre 2024, à l’occasion des 80 ans de la libération de Strasbourg.Transféré à Dachau (Allemagne) avant d’être libéré le 30 avril 1945, Henri Mosson s’est par la suite fait passeur de mémoire à ses quatre enfants, six petits-enfants et dix arrière-petits-enfants, mais aussi aux quelque “200 écoles” où il est intervenu. “Même en Allemagne”, avait-il récemment souligné dans un témoignage à l’AFP.”Il faut informer les jeunes. On ne sait pas ce qui peut arriver”, dit-il. “Vous pouvez avoir les Russes dans deux mois, ça peut recommencer. Vous avez vu l’Ukraine…”, avait-il ajouté.Henri Mosson a été “un inlassable témoin de la résistance et de la déportation auprès des scolaires et du grand public” et “reste dans le souvenir des milliers d’élèves et d’auditeurs qui ont pu l’entendre un jour raconter son histoire et celle de ses camarades détenus”, écrit l’Association Natzweiler-Struthof, Histoire et mémoire.Henri Mosson “a traversé l’horreur sans jamais céder à la haine ni à la tentation de l’héroïsation”, a souligné dans un communiqué François Rebsamen, le président de l’agglomération de Dijon et ancien maire de la ville. Il avait remis la Légion d’honneur à l’ancien déporté le jour de son centième anniversaire, le 5 janvier 2024.

I.Coast ruling party’s dominance leaves opposition on brinkTue, 30 Dec 2025 13:44:36 GMT

Ivory Coast’s ruling party has further cemented its power after another crushing victory in parliamentary elections at the weekend, two months after President Alassane Ouattara won re-election for a fourth term.With the opposition all but out of the picture, Ouattara’s party now boasts nearly 80 percent of seats in parliament, largely controls the Senate and …

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Yémen: Ryad dénonce des actes très “dangereux” d’Abou Dhabi qui dément

L’Arabie saoudite a accusé mardi les Emirats arabes unis d’agir de façon “extrêmement dangereuse” en soutenant les séparatistes au Yémen, où elle a mené des frappes aériennes, Abou Dhabi démentant attiser le conflit.Déjà affaibli par un long conflit avec les rebelles Houthis, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, au coeur de rivalités régionales, a vu s’ouvrir début décembre un nouveau front.Le mouvement séparatiste du Conseil de transition du Sud (STC), membre du gouvernement yémenite et soutenu par Abou Dhabi, s’est emparé ces dernières semaines de vastes portions de territoire, sans rencontrer de grande résistance. Et ses partisans l’appellent à rétablir un Etat dans le sud du Yémen, où une République démocratique et populaire a été indépendante entre 1967 et 1990.Malgré les demandes répétées de l’Arabie saoudite, soutien du gouvernement yéménite, le STC ne s’est pas retiré des territoires et mardi matin, la coalition militaire dirigée par Ryad a annoncé des frappes sur le port d’al-Mukalla, capitale de la province de l’Hadramout récemment conquise par le SCT.- “Aucune arme” -Selon l’agence officielle saoudienne SPA, ces bombardements ont visé “une grande quantité d’armes et de véhicules de combat” destinés aux séparatistes, qui venaient d’être déchargés de bateaux originaires du port émirati de Fujairah.Cette “opération militaire limitée” n’a fait aucune victime, selon la même source. Dans un communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères a accusé les Emirats d’être derrière la récente avancée des séparatistes. Et jugé que les actions d’Abou Dhabi étaient “extrêmement dangereuses” et constituaient “une menace pour la sécurité” de l’Arabie saoudite et de la région.Le royaume a également appelé les Emirats à retirer leurs forces du Yémen “dans les 24 heures” et à “cesser tout soutien militaire ou financier à toute partie”.Une source proche de l’armée saoudienne a indiqué que la coalition avait été “contrainte d’agir, les efforts diplomatiques ayant été ignorés”. Mais “la diplomatie reste une option pour empêcher toute nouvelle escalade”, a-t-elle ajouté.  Dans l’après-midi, les Emirats arabes unis ont démenti “attiser le conflit”.Ils ont assuré que la cargaison émiratie débarquée au Yémen ne comprenait “aucune arme”. Et “les véhicules déchargés n’étaient destinés à aucun acteur yéménite”, mais aux forces émiraties opérant au Yémen, selon le ministère des Affaires étrangères, qui a ajouté que l’arrivée de ces marchandises avait été coordonnée avec Ryad. L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, traditionnellement de proches alliés, avaient initialement uni leurs forces contre les Houthis au sein de la coalition au Yémen, mais des désaccords sont apparus au fil du conflit, ainsi que sur la guerre au Soudan. – “Terrifiés” -Dans le port d’al-Mukalla, un responsable ayant requis l’anonymat a expliqué avoir reçu un appel à évacuer vers 04H00 (01H00 GMT), “un quart d’heure avant la frappe”. Des images de l’AFP montrent un groupe de voitures calcinées. Non loin, des fenêtres de bâtiments ont été soufflées par la frappe.”Nos fenêtres ont été brisées, les portes cassées, les enfants et les femmes étaient terrifiés”, a raconté un témoin, Abdallah Bazouhair. “C’est inacceptable, qui va nous indemniser pour les dégâts causés?”, a-t-il dit, dénonçant “un acte odieux”.Le chef du Conseil présidentiel au Yémen, Rachad al-Alimi, soutenu par Ryad, a de son côté décrété l’état d’urgence et annoncé l’annulation d’un pacte de défense avec les Emirats arabes unis. Mais dans ce Conseil divisé, la moitié de ses huit membres, proches d’Abou Dhabi, ont aussitôt rejeté de telles “décisions unilatérales”.Ces derniers jours, des centaines de membres de tribus se sont rassemblés à Aden, la grande ville du sud, pour demander aux dirigeants du STC d’annoncer l’indépendance du Yémen du Sud, selon la chaîne Aden Independent affiliée aux séparatistes.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait appelé vendredi à la “retenue”, tout en évitant de prendre parti entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux partenaires clés de Washington.Ces nouvelles tensions pourraient fragiliser davantage encore le pays dévasté par des années de guerre.Le conflit qui a éclaté en 2014 entre d’un côté, le gouvernement et ses alliés, dont le STC, et de l’autre, les rebelles houthis pro-iraniens, a déjà fait des centaines de milliers de morts, morcelé le pays et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde. Une trêve conclue en 2022 est globalement respectée.burs/vl/anb

CAN-2025: la critique est “plus frontale en Afrique”, dit le sélectionneur ivoirien Emerse Faé

Propulsé sélectionneur de la Côte d’Ivoire après la démission de Jean-Louis Gasset en pleine CAN-2023, Emerse Faé a réussi une mission impossible en devenant champion d’Afrique 14 jours plus tard, à domicile, alors qu’il n’avait aucune expérience d’entraineur à ce niveau.Qualifié pour les huitièmes de la CAN-2025 au Maroc avant sa dernière rencontre de groupe face au Gabon mercredi à Marrakech, il explique dans un entretien à l’AFP comment il est passé de l’urgence à la construction minutieuse d’un groupe pour défendre son titre, avec le flot de critiques que cela engendre.Choix des joueurs, choix tactiques, rien n’est épargné à Faé, né à Nantes en France et à la carrière de joueur essentiellement passée en Ligue 1, stoppée à 28 ans seulement qui construit désormais son parcours d’entraineur à la réussite insolente.Question: Vous êtes champions d’Afrique en titre, qualifiés pour la Coupe du monde et qualifiés avant votre dernier match de groupe pour les huitièmes de finale de la CAN-2025, mais vous faites l’objet de critiques incessantes. Le peuple ivoirien est-il trop exigeant ?Réponse: “C’est le mauvais côté du rôle de sélectionneur qu’il soit africain, européen ou américain.  Mais quand en Europe, la critique peut être feutrée, elle est plus frontale en Afrique. Il y a de l’exigence oui, et beaucoup d’émotion. On est plus dans l’émotion en Afrique. Beaucoup parlent sans avoir les tenants et les aboutissants. Presque quotidiennement, j’entends des critiques complètement infondées. On m’a reproché de ne pas sélectionner des joueurs qui étaient blessés. Il faut prendre du recul parce que si on reste trop concentré sur ça, malheureusement, on perd beaucoup d’énergie. Mon carburant, je le réserve à mes joueurs, à mon groupe, à les encourager, à trouver des solutions aux problèmes tactiques que nous posent nos adversaires.” Q: Vous arrivez à prendre ce recul ?R: “Parfois ça fait mal, ça me touche. Alors je réfléchis et je me dis : +qu’est-ce qui compte : être critiqué et avoir l’adhésion totale de mon groupe ou être adulé alors que mes joueurs ne suivent pas ce que je propose ?+. Le plus important, ce sont mes joueurs, mon groupe et son unité. Il est devenu tellement facile pour tout le monde de critiquer aujourd’hui, de prendre son téléphone, de créer un compte, de faire des vidéos pour chercher le buzz. Si vous voulez faire le buzz, il ne faut pas être gentil, il faut être méchant, il faut se moquer. Mais, voilà, ça fait partie du +game+.”Q: Vous vous êtes fixé l’objectif d’un doublé, un exploit rare. Est-ce réellement possible ?R: “Bien sûr, mais ça va être dur. Il y a huit ou neuf équipes qui ont l’effectif pour gagner. D’autant qu’en tant que tenant du titre, j’ai l’impression que quand les équipes jouent contre nous, elles ne sont pas les mêmes que lorsque je les analyse avant la rencontre. Ça rend la tâche encore plus compliquée. Si nous ne sommes pas prêts dans tous les compartiments, que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain, on ne la gagnera pas. Mais on a aussi cette confiance en nous qui fait qu’on va se battre jusqu’à la dernière minute pour aller chercher cette quatrième étoile.”Q: Quel regard portez-vous sur votre parcours de sélectionneur ? R: “D’abord, je me dis que j’ai de la chance, à mon âge, d’être à la tête d’une d’une des meilleures sélections d’Afrique. Après, les circonstances dans lesquelles je suis arrivé sont bizarres: en plein milieu d’une compétition, le jour de mon anniversaire, avec le départ d’une personne que je respectais. Rien n’était vraiment normal. J’ai essayé de faire abstraction de tout ça. Puis ensuite, après le titre, j’ai essayé de créer de la continuité pour que ce ne soit pas un accident, de passer d’une mission commando à la construction d’un groupe.”Q : Il y a deux ans, vous succédiez en pleine compétition à Jean-Louis Gasset, cette année, il décède en pleine phase de groupe. Etes-vous plus fort dans l’adversité ?R : “On ne le saura qu’a posteriori. Mais ces événements, c’est vrai, viennent tester la solidité et le mental du collectif. D’autant qu’avant le décès de Jean-Louis, il y a eu le cas de Nicolas Pépé (non sélectionné pour des propos à l’encontre des joueurs binationaux, NDLR), qui réalise une saison énorme à Villareal et qui est un cadre de ce groupe rajeuni sur le front de l’attaque. Il y a eu la blessure de Sébastien Haller aussi. Mais en tant que sélectionneur, on doit toujours s’adapter.”