Inculpé sur instruction de Trump, l’ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable

L’ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral des charges retenues contre lui.Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne sa volonté, une fois revenu au pouvoir, de se venger de tous ceux qu’il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est la première de ces personnalités à être inculpée depuis le début de son second mandat le 20 janvier.Poursuivi pour entrave à une commission d’enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il a comparu devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington, lors d’une audience d’une vingtaine de minutes.Il a plaidé non coupable des deux chefs d’accusation, a déclaré son avocat Patrick Fitzgerald. “C’est l’honneur de ma vie de représenter James Comey dans ce dossier”, a déclaré cet ancien procureur chevronné, qui a travaillé sur de nombreuses affaires sensibles.Il a indiqué qu’il introduirait des recours en annulation des poursuites, faisant valoir qu’elles étaient motivées par une volonté de vengeance, ainsi que de la nomination “illégale” de la procureure désignée par Donald Trump, Lindsey Halligan, présente à l’audience.Le juge a fixé le procès au 5 janvier et programmé des audiences sur les recours de la défense pour le 19 novembre et le 9 décembre.Devant le tribunal, une poignée de manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “répression de l’opposition”, “accusations bidon” ou encore “procès spectacle”.James Comey avait été brutalement limogé de son poste de chef de la police fédérale lors du premier mandat de Donald Trump en 2017, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016.- “Il y en aura d’autres” -En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n’ait toujours pas été inculpé, de même que deux autres de ses bêtes noires, le sénateur démocrate Adam Schiff et la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James.Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle pour engager ces poursuites, le président républicain l’avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.C’est cette dernière qui a personnellement engagé les poursuites ayant conduit à l’inculpation le 25 septembre de James Comey, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020, quelques jours avant l’expiration du délai de prescription pour les faits qui lui sont reprochés.L’ancien directeur du FBI est accusé d’avoir menti sous serment en niant, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.”JUSTICE EN AMERIQUE!”, s’était félicité sur Truth Social Donald Trump après l’annonce de l’inculpation de James Comey.”Je pense qu’il y en aura d’autres”, avait-il dit le lendemain, espérant ouvertement des poursuites similaires contre d’autres personnes qu’il considère comme hostiles.”Je n’ai pas peur”, avait réagi James Comey après son inculpation.”Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump”, avait-il assuré, appelant à ne pas vivre “à genoux” face au président.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, nombre de ses détracteurs ont été inquiétés ou font l’objet d’enquêtes, comme l’ancien directeur de la CIA John Brennan, ou encore son ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton, dont le domicile a été perquisitionné en août par le FBI.L’enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l’insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.

Madagascar protesters refuse to meet president, call for strikeWed, 08 Oct 2025 17:59:12 GMT

The youth-led movement behind nearly two weeks of anti-government protests in Madagascar rejected dialogue with President Andry Rajoelina and called a strike and new demonstration for Thursday.Near-daily protests erupted in the impoverished Indian Ocean island on September 25, claiming at least 22 lives, according to a UN toll that is disputed by local authorities.Rajoelina sacked …

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Man arrested over deadly January fire in Los Angeles

Authorities investigating one of the deadly fires that tore through Los Angeles in January said Wednesday they had arrested a man they believe deliberately started the blaze.The arrest comes as America’s second-largest city is still grappling with the aftermath of two huge fires that together killed 31 people and left thousands of acres (hectares) in ruins, as they displaced thousands of people.Jonathan Rinderknecht, 29, was taken into custody in Florida on suspicion of destruction of property by means of fire, Acting United States Attorney Bill Essayli said.”The complaint alleges that a single person’s recklessness caused one of the worst fires Los Angeles has ever seen, resulting in death and widespread destruction in Pacific Palisades,” he said.Rinderknecht is alleged to have ignited the Palisades Fire in the early minutes of New Year’s Day on a popular hiking trail above the well-heeled suburb, which is home to celebrities and is one of the most sought-after pieces of real estate in the United States.The blaze was initially contained by firefighters, but smoldered underground in the roots of plants.Investigators believe powerful winds that swept through the area a week later reignited it.Those flames grew to engulf Pacific Palisades and parts of Malibu, destroying thousands of homes and killing a dozen people.A separate fire that erupted in the more modest suburb of Altadena at the same time also caused devastation over a wide area, killing 19 people.- AI images -Essayli said Rinderknecht, who lived in Pacific Palisades at the time, was working as an Uber driver in the area and had dropped passengers off moments before he ignited the blaze.At a press conference, investigators showed AI-generated images that they allege the suspect had created in the weeks before the blaze, showing a cityscape on fire.Rinderknecht was also alleged to have repeatedly watched the video for a French rap track that included images of fire.Kenny Cooper of the Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF), one of the agencies that investigated the fire, said he could not speak to motive at this stage.”I wish we could get into somebody’s head, but we can’t,” he said. “Evil people do evil things.”The two major fires that gripped the Los Angeles area in January were among the deadliest blazes in California history.They were also one of the costliest natural disasters ever, with estimates of damage running into hundreds of billions of dollars.Firefighters struggled for days to contain the fires, hampered by 100-mile (160-kilometer) -an-hour winds that prevented them from using helicopters and planes.The scale of the blazes created difficulties, as did an urban water supply that was never designed to cope with such enormous conflagrations.The arrest came after an intense investigation, with speculation that errant fireworks may have sparked the Palisades Fire.In July, the Southern California Edison power company said it would begin paying compensation to those affected by the Eaton Fire that destroyed Altadena.While no official cause of the fire has been revealed yet, the finger of blame has been pointing for months at a power line in the hills behind Altadena.Several videos and witness accounts suggest the equipment produced sparks that could have caused the fast-moving conflagration.

Au procès de Cédric Jubillar, le témoignage incriminant de sa mère

Malgré son amour pour son fils, la mère de Cédric Jubillar, parfois en larmes, a livré mercredi un témoignage incriminant pour l’accusé, exprimant ses doutes sur la culpabilité du peintre-plaquiste et regrettant de “ne pas avoir pris plus au sérieux” les menaces de mort qu’il avait proférées à l’encontre de Delphine avant la disparition de l’infirmière.Au onzième jour du procès, au cours d’une longue audition marquée par de nombreuses hésitations et des soupirs, Nadine Jubillar a été amenée à raconter cette matinée de décembre 2020, quelques semaines avant la disparition de sa belle-fille, où son fils lui aurait dit: “J’en ai marre, elle m’énerve, je vais la tuer, l’enterrer et personne ne va la retrouver.””Si j’avais pris plus au sérieux cette phrase, on n’en serait pas là”, a lâché Nadine Jubillar, évoquant sa “culpabilité”, d’abord de “ne pas avoir été capable” de s’occuper de Cédric enfant, qu’elle a eu à l’âge de 16 ans et qui a été placé à plusieurs reprises, puis de ne pas avoir “donné plus d’importance” à cette déclaration.”Je n’ai pas compris la portée de ses mots au départ, j’ai mis ça sur le ton de la colère”, a-t-elle dit, ajoutant: “aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir donné plus de sens à cette phrase”, qu’elle avait déjà livrée aux enquêteurs.”Qu’auriez-vous fait de plus ? Vous auriez tout fait pour l’empêcher de la tuer ?”, a demandé Me Laurent Nakache-Haarfi, avocat de parties civiles. “Ce sont vos mots, pas les miens”, a-t-elle répliqué.- “J’étais en colère” -“J’étais en colère mais c’est pas pour autant que j’ai tué Delphine”, a déclaré en fin de journée le peintre-plaquiste de 38 ans, qui a toujours nié être l’auteur du meurtre dont il est accusé devant les assises du Tarn. Le corps de l’infirmière n’a pas été retrouvé, en plus de quatre ans de recherches.Vêtu d’un pull noir, qu’il a retiré pendant l’audience, Cédric Jubillar avait conservé le silence pendant l’audition de sa mère mais a répondu aux questions après le témoignage d’un ancien codétenu qui a affirmé qu’en prison, l’accusé lui avait confié avoir “pété les plombs”, “vrillé”, et s’être “débarrassé” de son épouse.”Ça reste de l’ironie, certes de mauvais augure mais c’était une blague”, a-t-il insisté après ce témoignage, agité de tremblements nerveux. Selon ses avocats, il leur avait “demandé” de ne pas poser de questions à sa mère.- En quête de “vérité” -Nadine Jubillar, 54 ans, a été plongée dans l’affaire judiciaire et médiatique dès l’annonce de la disparition de sa belle-fille de 33 ans, quand Cédric lui a demandé, le 16 décembre 2020 au matin, de venir s’occuper des enfants au domicile du couple.Elle s’est depuis portée partie civile, “pas en tant que maman de Cédric mais en tant que mamie de Louis et Elyah”, les enfants du couple Jubillar, âgés de 11 et six ans. “Aujourd’hui, tout ce qui compte, c’est le bien-être de ces petits et la vérité”, a-t-elle déclaré.Cherchant d’abord fréquemment ses mots, essuyant une larme au moment d’évoquer l’enfance chaotique de son fils, qui le fixait, Nadine Jubillar a reconnu avoir eu “un doute”, peu après la disparition. Dès le lendemain, la belle-mère de l’infirmière avait déclaré aux gendarmes: “J’espère juste que mon fils ne lui a rien fait.”Vêtue d’un ensemble bleu roi, la quinquagénaire a aussi parlé de sa “tristesse” lorsqu’elle a appris que l’accusé avait proféré auprès d’autres personnes des menaces similaires à l’encontre de sa femme, avant la nuit de la disparition. “Je croyais que j’étais la seule”, a ajouté cette mère qui se “serait bien passée” de porter le même nom que son fils.Questionnée par les avocats généraux à propos d’une confrontation avec son fils, la quinquagénaire a raconté que Cédric n’avait pas “vacillé” à l’évocation de ces menaces: “J’étais pratiquement à genoux devant lui, à le supplier” mais il a répété “j’ai rien fait, c’est pas moi”.Face aux enquêteurs, et à nouveau au procès, Cédric Jubillar a parlé de plusieurs pistes pour expliquer la disparition de sa compagne, évoquant un départ “en Syrie” pour rejoindre le groupe Etat islamique. Des théories abandonnées par les enquêteurs et qu’il utilise “pour se couvrir”, a estimé sa mère, la voix étranglée.

Madagascar: la Gen Z ignore le président et appelle à la grève générale

Le mouvement Gen Z, instigateur des manifestations commencées à Madagascar le 25 septembre, a appelé à la grève générale et à manifester jeudi, tout en boycottant la rencontre cathartique organisée mercredi après-midi par le président qui a écouté une à une les doléances de dizaines de personnes.Après avoir renvoyé tout son gouvernement pour tenter d’éteindre la crise et la contestation générale ayant gagné cette île très pauvre de l’océan Indien, le président Andry Rajoelina a repris la main en nommant lundi un militaire Premier ministre.Pour renforcer encore le signal, les trois premiers ministres du nouveau gouvernement connus depuis mardi sont ceux des Armées, de la Sécurité publique et la gendarmerie, car le pays “n’a plus besoin de perturbation mais de paix”, a-t-il souligné.”Parce qu’il s’est déjà permis de défier le peuple malgache en nommant des personnes +pour ramener l’ordre+, nous lançons un appel à tout le peuple”, a fait savoir le collectif dans un communiqué, déclarant la “grève générale” et donnant rendez-vous jeudi à 09H00 (06H00 GMT) dans le centre d’Antananarivo.Le mouvement avait déjà appelé le 1er octobre la fonction publique à “se joindre à la grève générale”, dont il est difficile d’apprécier si elle avait été suivie. La Gen Z n’a donc pas attendu la fin de son ultimatum, dont le délai expirait mercredi soir, à l’issue d’une rencontre au palais présidentiel avec de nombreux acteurs de la société ayant pris le micro un à un pour se plaindre et souvent évoquer leur cas personnel, mari emprisonné ou fils au chômage par exemple.Lors de ces échanges diffusés à la radio et à la télé, Andry Rajoelina a promis de démissionner si les coupures d’électricité persistaient à Antananarivo dans un an.Qualifiée de “simulacre de dialogue”, cette réunion, aux accents de “grand débat” mené par le président français Emmanuel Macron en 2019 pendant la crise des gilets jaunes, a été snobée par le mouvement Gen Z.Ce qui n’a pas empêché l’un des leaders des manifestations étudiantes de prendre la parole parmi les premiers: “La pauvreté devient très dure ici à Madagascar parce qu’il y a trop de corruption dans le gouvernement”, a-t-il asséné. “Ce que vous faites, M. le président, n’est pas bien.””Les étudiants ne peuvent se concentrer sur leurs études à cause du manque de lumière. Il n’y avait plus d’eau. Il y a même plein de rats où l’on dort”, a-t-il lancé dans une tirade virulente qui a reçu la plus grande ovation de la journée parmi le petit millier de personnes rassemblées dans une annexe du palais présidentiel.Si la mobilisation a semblé s’essouffler dans la rue ces derniers jours, les premières nominations au gouvernement, ainsi que le changement de ton du président, ayant abandonné celui de la contrition, pourraient donner un second souffle à la contestation.- “Excuses publiques” -Madagascar est le théâtre depuis le 25 septembre d’un mouvement de protestation qui dénonçait au départ les coupures incessantes d’eau et d’électricité et s’est mué depuis en une contestation plus large, notamment d’Andry Rajoelina, 51 ans.Septembre a marqué le deuxième plus haut niveau de manifestations à Madagascar depuis que l’ACLED a commencé à collecter des données en 1997, estime cette organisation compilant des données sur les troubles et conflits. Seuls les manifestations de 2023 avant l’élection présidentielle l’ont surpassé.Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessées, selon un bilan établi le 29 septembre par l’ONU, qui est démenti par les autorités malgaches.Malgré une diminution récente de la mobilisation, des habitants d’Antananarivo et de plusieurs grandes villes de province n’en sont pas moins descendus dans les rues quasi quotidiennement. Encore mercredi, une centaine de personnes se sont réunies sur le bord du lac d’Anosy dans la capitale malgache, a constaté l’AFP.La veille, les forces de l’ordre ont de nouveau fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants à Antananarivo, faisant plusieurs blessés, selon des journalistes de l’AFP.Parmi les revendications écrites du collectif Gen Z partagées par une vingtaine d’organisations, ne figurent plus la démission du président Rajoelina. En plus du respect des libertés, le mouvement Gen Z réclame des “excuses publiques du chef de l’État”, la “refondation de la Haute cour constitutionnelle” et la “dissolution totale du Sénat”, ou au moins le départ de son président Richard Ravalomanana, ex-général de gendarmerie.

Trio wins chemistry Nobel for new form of molecular architecture

Three scientists won the Nobel Prize for Chemistry Wednesday for developing a method of designing molecular structures whose multiple uses include tackling climate change by capturing carbon dioxide and harvesting water from desert air.Japan’s Susumu Kitagawa, UK-born Richard Robson and American-Jordanian Omar Yaghi were honoured for their groundbreaking discoveries dating from the late 1980s to the early 2000s.Thanks to the trio’s discoveries, said the jury, chemists had been able to build tens of thousands of so called metal-organic frameworks (MOFs).”Some of these may contribute to solving some of humankind’s greatest challenges,” it added.It listed applications such as “separating PFAS from water, breaking down traces of pharmaceuticals in the environment, capturing carbon dioxide or harvesting water from desert air”.- Revolutionary discoveries -In 1989, Robson, 88, tested using the properties of atoms in a new way using copper ions.”When they were combined, they bonded to form a well-ordered, spacious crystal,” the jury said. “It was like a diamond filled with innumerable cavities.”While Robson, a professor at the University of Melbourne, realised the potential of his discovery the molecular construction was unstable.It was Kitagawa, a professor at Kyoto University, and Yaghi, a professor at the University of California, Berkeley, who provided a proper foundation for the building method.Between 1992 and 2003, working separately, they made a series of revolutionary discoveries.Kitagawa “showed that gases can flow in and out of the constructions and predicted that MOFs could be made flexible,” said the jury.Yaghi created “a very stable MOF” and showed that it could be modified using rational design, giving it new and desirable properties,” it added.- ‘Like a sponge’ -Reacting to the award, specialists in the field agreed on the importance of the work.For Dorothy J. Phillips, president of the American Chemical Society, the most exciting application was the capture of carbon dioxide.”We’re in the midst of climate change, we really want to do things like track and reduce the carbon dioxide… that’s a tremendous application,” she told AFP.Ross Forgan, a professor of materials chemistry at the University of Glasgow, told AFP that MOFs could be described as “solids that are full of holes”.”They have a ridiculously high storage-capacity inside them because they are hollow, and they can soak up other molecules like a sponge,” Forgan said.David Fairen-Jimenez, a professor who studies MOFs at the University of Cambridge, explained that they could also be assembled to make new “functional materials.”It’s very easy to imagine as a molecular building game,” he added, making a comparison to “playing with Lego”.- ‘Quite a journey’ -In an interview with the Nobel Foundation, Yaghi said he was “astonished, delighted, overwhelmed” on learning he had won the award.He was in an airport switching flights when the Academy called him to announce the news.Yaghi was born into a family of Palestinian refugees in Amman, Jordan.”I grew up in a very humble home,” he said. “And, you know, we were a dozen of us in one small room, sharing it with the cattle that we used to raise.”School provided a refuge for Yaghi, the Royal Swedish Academy of Sciences said in its statement. He moved to the US to study at the age of 15.”So it’s quite a journey,” he said — and science had allowed him to make it, he added.”Science is the greatest equalising force in the world,” Yaghi said.- A diploma, a medal and a cheque -The chemistry prize follows the physics award, which on Tuesday honoured Briton John Clarke, Frenchman Michel Devoret and American John Martinis for work putting the theory quantum mechanics into action. On Monday, the Nobel Prize for Medicine went to Mary Brunkow and Fred Ramsdell, of the United States, and Japan’s Shimon Sakaguchi for research into the human immune system.The Nobel literature prize will be announced on Thursday, followed by the Nobel Peace Prize on Friday.The economics prize wraps up the 2025 Nobel season on October 13.The Nobel consists of a diploma, a gold medal and a $1.2-million cheque, to be shared if there is more than one winner in a discipline.