La presse réagit à la mort de Brigitte Bardot, “diva rebelle” et “militante controversée”

“Plus grand sex-symbol du cinéma français”, “diva rebelle” mais aussi “militante controversée”: la presse française et internationale rend hommage lundi à l’actrice et “pasionaria de la cause animale” Brigitte Bardot, décédée dimanche à l’âge de 91 ans, “libre dans ses choix et sa parole, jusqu’à l’excès”.”Devenue une icône malgré elle, Brigitte Bardot avait mis fin très rapidement à une carrière sans grand éclat pour se consacrer entièrement aux animaux”, rapporte La Croix.”C’était sans doute la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître au tournant des années 60″, note le quotidien Libération, évoquant une “actrice à la carrière fulgurante” et parlant d’elle comme le “plus grand sex-symbol du cinéma français”.Sous le titre “Brigitte Bardot, une icône qui ne voulait pas être star”, Le Parisien souligne que “BB (de son surnom) a été à la fois la première et la dernière, en France, condensé de Hollywood dans un bagou de Française éternelle”.”Cette tornade blonde déboula sur les écrans dans un pays d’après-guerre et  qui n’avait pas encore goûté aux Trente Glorieuses”, rappelle Le Figaro. “Elle bousculait les codes, dansait le mambo sur les tables de Saint-Tropez.”Pour la BBC, elle est “un cocktail français de charme félin et de sensualité continentale” qui “révolutionna le cinéma dans les années 1950”.C’est un “mythe national français, la seule de nos jours capable de réconcilier toutes les âmes querelleuses de la nation”, écrit l’agence de presse nationale italienne Ansa.Le journal transalpin La Repubblica évoque, lui, “une diva rebelle” qui “a choisi la liberté jusqu’au bout”.- “Elle ne cachait rien” -Elle était “Libre dans ses choix et sa parole, jusqu’à l’excès”, écrit La Croix.En Espagne, El Pais se souvient d’une “militante controversée”.”A sa manière, elle ne cachait rien. Ni les rides, ni son caractère de plus en plus radical ou ses convictions idéologiques, qu’elle évoquait par des euphémismes crus”, Libération rappelle qu’elle a quitté le grand écran “pour se réinventer en pasionaria de la cause animale, proche de l’extrême-droite” et qu’elle a suscité “de nombreuses controverses”.”Sa réputation a été ternie lorsqu’elle a proféré des insultes homophobes et a été condamnée à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale”, explique la BBC.En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung préfère “oublier, même si cela peut être difficile, la Bardot politique des dernières années le temps de cette nécrologie”, et “se souvenir de LA Bardot” à la place.Mais pas le New York Times, qui titre sans équivoque “Du sex-appeal à l’extrême-droite”.Le quotidien américain estime que, loin d’être “une figure consensuelle”, elle représente l’une des premières stars problématiques de l’époque moderne”.”Elle n’a d’ailleurs eu besoin de personne pour se faire cancel: d’une certaine manière, elle l’a fait elle-même, en quittant le cinéma en 1973 à 38 ans”, critique-t-il.

Ukraine: Trump se dit plus près que jamais d’un accord, sans annoncer de percée

Donald Trump a estimé dimanche être plus près que jamais d’un accord de paix en Ukraine, après une rencontre en Floride avec Volodymyr Zelensky et un entretien avec Vladimir Poutine, sans toutefois détailler aucune avancée concrète.S’exprimant depuis sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, où il a reçu le dirigeant ukrainien en présence de plusieurs hauts-responsables des deux pays, le président américain s’est montré résolument optimiste mais évasif, assurant que les prochaines semaines diraient si la guerre peut prendre fin.”Ca a été une négociation très difficile”, a dit le président américain, évoquant de “nombreux progrès”. “Je ne veux pas dire quand, mais je pense que nous allons y arriver”, a-t-il poursuivi, proposant aussi de venir s’exprimer devant le Parlement ukrainien pour faire avancer son plan de paix.Prenant la parole à ses côtés, Volodymyr Zelensky s’est également voulu enthousiaste, parlant de “grandes avancées”, notamment “90%” du plan de paix américain en vingt points “approuvé”, des “garanties de sécurité” pour l’Ukraine “approuvées” pour certaines et “presque approuvées” pour d’autres, ainsi “un plan de prospérité en cours de finalisation”.En parallèle, le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi une réunion des alliés de Kiev à Paris début janvier, autour des garanties de sécurité pour l’Ukraine dans le cadre d’un accord de paix.- Plan de paix revu -Volodymyr Zelensky jouait gros à travers la rencontre avec son homologue américain, soucieux surtout d’obtenir l’imprimatur de Donald Trump sur une nouvelle version du plan de paix présenté par Washington il y a près d’un mois, retravaillé après d’âpres négociations réclamées par Kiev qui jugeait la première version beaucoup trop proche des revendications russes.La nouvelle version propose un gel du front sur les positions actuelles sans offrir de solution immédiate face aux revendications territoriales de la Russie, qui contrôle environ 20% de l’Ukraine.Le nouveau document abandonne aussi deux exigences clés du Kremlin: un retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk, dans le Donbass, et un engagement de l’Ukraine juridiquement contraignant de non-adhésion à l’Otan.Sur le Donbass, question centrale pour toute issue au conflit, Donald Trump a assuré: “Nous nous rapprochons beaucoup, peut-être même de très près,” d’un accord.Quelques heures avant la rencontre, le président américain a eu un échange téléphonique avec Vladimir Poutine, qu’il a jugé “très productif”.Mais tandis que l’Ukraine et les dirigeants européens n’ont de cesse d’accuser celui-ci d’être responsable de la poursuite de la guerre qu’il a lui-même initiée, Donald Trump a jugé le patron du Kremlin tout aussi “sérieux” que Volodymyr Zelensky dans sa volonté de mettre fin au conflit.Le Kremlin pour sa part a de nouveau appelé l’Ukraine, “pour mettre fin” à la guerre, à prendre “la décision courageuse” de se retirer de la partie orientale de la région de Donetsk qu’elle contrôle encore, condition majeure de la Russie pour arrêter les hostilités.- Européens en soutien -Après leurs discussions, Volodymyr Zelensky et Donald Trump se sont entretenus ensemble au téléphone avec plusieurs dirigeants européens, qui la veille avaient apporté leur “profond soutien” à Kiev.Accroissant la pression sur le terrain, la Russie a pilonné samedi Kiev et sa région, privant d’électricité durant des heures plus d’un million de foyers, puis annoncé la prise de deux nouvelles villes dans l’est de l’Ukraine.Pour la Russie, qui a trouvé en Donald Trump un relai efficace de certaines de ses revendications, “l’Europe et l’Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix”, selon le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.Le président américain, qui ne cache plus son agacement face à l’étirement des négociations, “est extrêmement frustré par les deux camps”, avait déclaré le 11 décembre sa porte-parole Karoline Leavitt. Outre le sort du Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud, les deux dirigeants ont évoqué les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir dans le cadre d’un éventuel accord de paix.”Il y aura des garanties de sécurité. Elles seront fortes. Et les pays européens sont très impliqués”, a assuré dimanche le président américain sur le perron de Mar-a-Lago.

Sudanese trek through mountains to escape Kordofan fightingMon, 29 Dec 2025 03:26:47 GMT

For eight days, Sudanese farmer Ibrahim Hussein led his family through treacherous terrain to flee the fighting in southern Kordofan — the latest and most volatile front in the country’s 31-month-old conflict.”We left everything behind,” said the 47-year-old, who escaped with his family of seven from Keiklek, near the South Sudanese border.”Our animals and our …

Sudanese trek through mountains to escape Kordofan fightingMon, 29 Dec 2025 03:26:47 GMT Read More »

Stocks mostly rise, precious metals slip in quiet Asian trade

Asian equities mostly rose Monday in quiet post-Christmas trading as investors look ahead to the release of minutes from the Federal Reserve’s policy meeting this month, while precious metals retreated from record highs.Markets looked set to end the last few days of the year on a positive note, helped by hopes for more US interest rate cuts and optimism that the tech-led rally still has more legs.While the US central bank lowered borrowing costs earlier in December as expected, it also indicated it could stand pat when decision-makers gather again at the end of next month, with two voting against any move and one calling for a bigger reduction.The minutes from the meeting are due to be released on Tuesday and traders will be poring over their contents for any indication about its plans for 2026.The prospect of cuts has helped push world markets ever higher this year, offsetting niggling worries about stretched valuations in the tech sector.In early trade Monday, shares in Hong Kong, Shanghai, Seoul, Singapore, Taipei and Manila rose while those in Tokyo, Sydney and Wellington retreated.On commodities markets, gold and silver slipped after hitting new records in recent days.The precious metals have also enjoyed strong buying, with gold and silver both hitting record highs on expectations for more rate cuts, which makes them more desirable to investors.Their status as a safe haven asset in times of turmoil has also added to their allure amid geopolitical upheaval with US strikes in Nigeria and a blockade of Venezuelan oil tankers.On Monday gold was sitting around $4,500, having peaked a whisker shy of $4,550 on Friday, while silver slipped to $77.50 after touching a record $80.The white metal has also seen a sharp run-up in recent weeks owing to surging demand and tight supply.”We are witnessing a generational bubble playing out in silver,” wrote Tony Sycamore at IG.”Relentless industrial demand from solar panels, EVs, AI data centres and electronics, pushing against depleting inventories, has driven physical premiums to extremes.”Oil prices rose, having sunk more than two percent Friday as investors eyed the weekend meeting between US President Donald Trump and Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky on peace proposals.Trump said Sunday a deal was closer than ever to end Russia’s invasion of Ukraine but reported no apparent breakthrough on the issue of territory.The US president said it would become clear within weeks whether it was possible to end the nearly four-year-long war that has killed tens of thousands.- Key figures at around 0230 GMT – Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 50,550.17 (break) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 26,016.01Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,973.45Dollar/yen: DOWN at 156.31 yen from 156.50 yen on FridayEuro/dollar: UP at $1.1784 from $1.1776Pound/dollar: UP at $1.3509 from $1.3501Euro/pound: UP at 87.23 pence from 87.21 pence West Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $57.14 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $61.09 per barrelNew York – Dow: FLAT at 48,710.97 (close)

Rohingya refugees hope new leaders can pave a path home

Rohingya refugees living in squalid camps in Bangladesh have elected a leadership council, hoping it can improve conditions and revive efforts to secure their return home to Myanmar.Spread over 8,000 acres in Cox’s Bazar in Bangladesh, the camps are home to 1.7 million members of the stateless group, many of whom fled a 2017 military crackdown that is now subject to a genocide probe at the UN court.In July, the refugees held their first elections since their influx began eight years ago, resulting in the formation of the United Council of Rohang (UCR).”They are working to take us home,” said Khairul Islam, 37, who back home had a thriving timber business.The new council has brought him a glimmer of hope amid an uncertain future.”We can hardly breathe in these cramped camp rooms… all our family members live in a single room,” he said.”It’s unbearably hot inside. Back in Myanmar, we didn’t even need a ceiling fan. In summer, we used to sit under tall trees,” Islam said, his eyes welling up.More than 3,000 voters from across 33 refugee camps cast their ballots to elect an executive committee and five rotating presidents to focus on human rights, education and health.Addressing a gathering at one of the camps, UCR president Mohammad Sayed Ullah urged refugees not to forget the violence that forced the mostly Muslim group to flee Myanmar’s Rakhine state.”Never forget that we left our parents’ graves behind. Our women died on the way here. They were tortured and killed… and some drowned at sea,” said Sayed Ullah, dressed in a white full-sleeved shirt and lungi.”We must prepare ourselves to return home,” he said, prompting members of the audience to nod in agreement.- A seat at the table -“UCR wants to emerge as the voice of the Rohingyas on the negotiation table,” Sayed Ullah later told AFP.”It’s about us, yet we were nowhere as stakeholders.”The council is not the first attempt to organise Rohingya refugees.Several groups emerged after 2017, including the Arakan Rohingya Society for Peace and Human Rights, once led by prominent activist Mohib Ullah.But he was murdered in 2021.And even before that, many organisations were shut down after a major 2019 rally, when the Rohingya said they would go home only with full rights and safety guarantees.”Some newspapers misrepresented us, claiming we wanted to stay permanently in Bangladesh,” Sayed Ullah said.”Many organisers were detained. The hardest blow was the assassination of Mohib Ullah.”But trust is slowly building up again among the Rohingya crammed in the camps in Cox’s Bazar.”Of course we will return home,” said 18-year-old Mosharraf, who fled the town of Buthidaung with his family.”UCR will negotiate for better education. If we are better educated, we can build global consensus for our return,” he told AFP.- Security threats -Many refugees have started approaching the body with complaints against local Rohingya leaders, reflecting a slow but noticeable shift in attitudes.On a recent sunny morning, an AFP reporter saw more than a dozen Rohingya waiting outside the UCR office with complaints.Some said they were tortured while others reported losing small amounts of gold they had carried while fleeing their homes.Analysts say it remains unclear whether the new council can genuinely represent the Rohingya or if it ultimately serves the interests of Bangladeshi authorities.”The UCR ‘elections’ appear to have been closely controlled by the authorities,” said Thomas Kean, senior consultant at the International Crisis Group.Security threats also loom large, undermining efforts to forge political dialogue.Armed groups like the Arakan Rohingya Salvation Army and Rohingya Solidarity Organisation continue to operate in the camps.A report by campaign group Fortify Rights said at least 65 Rohingyas were killed in 2024.”Violence and killings in the Rohingya camps need to stop, and those responsible must be held to account,” the report quoted activist John Quinley as saying.