Pour la présidente de l’Assemblée Braun-Pivet, une majorité absolue n’est plus “souhaitable”

Le retour d’une majorité absolue n’est pas “souhaitable” à l’Assemblée nationale, où son absence depuis 2022 oblige à rechercher des compromis, a estimé la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, dans un nouveau podcast diffusé mercredi.”J’ai une conviction personnelle forte qui est que nous n’aurons pas demain à nouveau une majorité absolue mais je pense surtout, et c’est ça ma conviction forte, c’est que ce n’est pas souhaitable pour notre pays”, a-t-elle déclaré dans le podcast “Dans l’Hémicycle”. “Je suis convaincue que la délibération collective avec des groupes politiques qui ne partagent pas les mêmes orientations mais qui essayent de trouver des solutions, elle est bénéfique”, a-t-elle poursuivi. Depuis 2022, le camp présidentiel auquel appartient Mme Braun-Pivet ne dispose pas d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Face à une fragmentation de l’hémicycle encore accentuée depuis la dissolution de juin 2024, de nombreux députés disent espérer le retour d’une majorité absolue après l’élection présidentielle de 2027. Mais pas la présidente de l’Assemblée. “J’ai toujours privilégié le travail en collégialité, (…) et je m’étais toujours dit, au fond de moi, une Assemblée où il y a une majorité absolue, c’est une Assemblée qui finalement ne représente pas bien les Français”, a-t-elle déclaré dans cette interview.Sans majorité, pour décider par exemple de la création d’une commission d’enquête ou encore de la tenue d’un débat, “vous présentez nécessairement des décisions qui sont les plus justes pour l’institution et les plus équilibrées, parce qu’autrement, ça ne passe pas”, a-t-elle dit.Cette situation force aussi à “inventer des nouvelles façons de faire”, a-t-elle ajouté en donnant l’exemple des semaines dédiées aux textes proposés par les députés, auparavant dévolues à ceux de la majorité. Depuis 2022, ces semaines sont devenues “transpartisanes”, avec des propositions soutenues par différents groupes.Au moment où les débats budgétaires peinent à aboutir, Mme Braun-Pivet a toutefois estimé qu’il fallait encore “adapter” les règles de l’Assemblée à cette nouvelle configuration. Elle a rappelé avoir lancé une réflexion autour d’une modification du règlement de l’institution. 

Taiwan’s president to propose $40 bn in extra defence spending

Taiwanese President Lai Ching-te said Wednesday his government will propose $40 billion in additional defence spending over eight years, as the democratic island seeks to deter a potential Chinese invasion.Taiwan has ramped up defence spending in the past decade as Chinese military pressure intensified, but US President Donald Trump’s administration has pushed the island to do more to protect itself.Lai said the military aimed to have a “high level” of joint combat readiness against China by 2027 — which US officials have previously cited as a possible timeline for a Chinese attack on the island.”The ultimate goal is to establish defence capabilities that can permanently safeguard democratic Taiwan,” Lai said at a news conference, after announcing the $40 billion spending plan in a Washington Post opinion piece.Communist China has never ruled Taiwan, but Beijing claims the island is part of its territory and has threatened to use force to annex it.China’s foreign ministry warned Wednesday that Taiwan’s “attempts to resist unification and seek independence through military means will never succeed”.Lai’s announcement came as Tokyo and Beijing were locked in a weeks-long diplomatic spat that followed remarks by Japanese Prime Minister Sanae Takaichi suggesting Japan could intervene militarily in any attack on Taiwan.The United States’ top envoy in Taiwan said he “welcomes” the government’s spending plan and urged the island’s rival political parties to “find common ground” on boosting its defences.”Whether your priority is preserving Taiwan’s democracy and market economy, fostering conditions for cross-Strait dialogue, or maintaining support from the international community, increasing Taiwan’s defence capabilities is a necessary precondition,” said Raymond Greene, director of the American Institute in Taiwan, Washington’s de facto embassy.Lai said the extra spending would go towards new arms purchases from the United States and enhancing Taiwan’s ability to wage asymmetrical warfare.He said the purchases are not tied to Taiwan’s ongoing tariff negotiations with the United States, insisting the main goal was to “demonstrate Taiwan’s determination to defend” itself.”We aim to bolster deterrence by inserting greater costs and uncertainties into Beijing’s decision-making on the use of force,” Lai said in the Washington Post.His comments also follow US approval this month for $330 million-worth of parts and components.Lai’s government may struggle to get the proposed spending approved by parliament, where the main opposition Kuomintang (KMT) party, which advocates closer ties with China, controls the purse strings with the help of the Taiwan People’s Party.KMT chairperson Cheng Li-wun, whose recent election to the party’s highest post was marred by allegations of Chinese interference, has previously opposed Lai’s defence spending plans.Cheng warned Lai on Wednseday he was “playing with fire” and risked turning the Taiwan Strait into a “powder keg”.- ‘Freedom is not a free lunch’ -Lai, who leads the Democratic Progressive Party (DPP), previously planned to boost annual defence spending to five percent by 2030.The government has also proposed to raise defence spending to NT$949.5 billion ($30 billion), or 3.32 percent of GDP, next year.The additional spending plan announced Wednesday would be spread over eight years and exceeds the $32 billion previously revealed to AFP by a senior DPP lawmaker.Lai said the funds would be used to develop the so-called “T-Dome” — a multi-layered air defence system — aimed at protecting Taiwanese combat forces, critical infrastructure and civilian buildings from Chinese missiles.Long-range precision strike missiles, counter-drone systems and anti-ballistic missiles are among the list of items for purchase, the defence ministry said.Su Tzu-yun, a military expert at Taipei’s Institute for National Defense and Security Research, said the spending plan is “what Taiwan requires”.”Freedom is not a free lunch,” Su told AFP.But KMT lawmaker Ma Wen-chun said bolstering national defence was “not about shouting slogans or simply buying more weapons”.Recruiting and retaining more troops was a “far more urgent and important issue” for the military, Ma said.”In the future we may face a situation where there are no personnel left to operate these weapons.”

Ukraine: accélération diplomatique, frappes russes sur Zaporijjia

A en croire Donald Trump, il ne reste que “quelques points de désaccord” à régler: l’activité diplomatique s’est accélérée pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, mais les frappes russes se sont poursuivies mercredi sans répit.Les services de secours ukrainiens ont annoncé que la ville de Zaporijjia (sud) avait subi une attaque russe “massive” dans la nuit de mardi à mercredi. Le bilan de ces frappes, qui ont touché une trentaine d’immeubles, a été porté à 18 blessés, a indiqué Ivan Fedorov, chef de l’administration militaire de la région.L’émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre à Moscou “la semaine prochaine” pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine, a annoncé le président américain, une visite confirmée mercredi matin par le Kremlin.Donald Trump a précisé dans l’avion l’emmenant en Floride, où il va passer quelques jours pour la fête de Thanksgiving, que son gendre Jared Kushner, médiateur sans rôle officiel, participerait “peut-être” à la réunion.Le secrétaire à l’Armée de terre américain Dan Driscoll, après avoir mené des discussions avec les Russes à Abou Dhabi, va de son côté rencontrer les Ukrainiens.- “Absence de volonté russe” -Plusieurs dirigeants européens ont tempéré l’optimisme américain. Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il y avait “enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix”, mais a aussi déploré l’absence “de volonté russe d’avoir un cessez-le-feu” après près de quatre ans de guerre.Les négociations se concentrent sur un projet de plan américain dont une version initiale jugée très favorable à Moscou a été amendée à l’issue de pourparlers dimanche à Genève entre délégations américaine, ukrainienne et européenne.La dernière mouture est “significativement meilleure” pour Kiev, a reconnu mardi auprès de l’AFP une source proche du dossier.Donald Trump a précisé qu’il rencontrerait Volodymyr Zelensky et son homologue russe “seulement quand l’accord pour terminer cette guerre sera(it) conclu ou aura(it) atteint les phases finales”, alors que Kiev presse au contraire pour une rencontre rapide entre le président américain et son homologue ukrainien.Volodymyr Zelensky a dit mardi compter sur une “coopération active” avec Donald Trump, en jugeant “particulièrement cynique” que Moscou continue à frapper son pays pendant que des pourparlers de paix sont en cours.Une pluie de drones et de missiles russes s’était abattue sur Kiev dans la nuit de lundi à mardi, faisant au moins sept morts.- Territoire et garanties -La dernière version du plan permet à l’Ukraine de conserver une armée de 800.000 hommes, contre 600.000 militaires dans la première mouture. “Il n’y est pas question de plafond, c’est à peu près le nombre actuel”, selon la même source proche du dossier sous couvert d’anonymat.Certaines questions parmi les plus sensibles, territoriales en particulier, pourront être “discutées à un niveau présidentiel”, a-t-elle poursuivi.Donald Trump a évoqué mardi des négociations “longues et compliquées” sur le tracé de “frontières”.Un autre point délicat, celui des garanties de sécurité que recevrait l’Ukraine, est en discussion avec les Européens, a indiqué le président américain, assurant: “L’Europe sera très impliquée là-dedans”.Le président américain a par ailleurs pris la défense de son émissaire spécial, après que l’agence Bloomberg a dévoilé un échange téléphonique dans lequel Steve Witkoff conseille un haut responsable russe sur la meilleure manière d’introduire un projet de règlement du conflit auprès de Donald Trump.L’agence de presse a publié la retranscription d’un échange en octobre entre l’ancien homme d’affaires et Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, dans lequel est évoqué un futur plan de règlement du conflit, inspiré de celui pour mettre fin à la guerre à Gaza et des conseils pour le faire aboutir.Steve Witkoff suggère notamment un appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lors duquel ce dernier “féliciterait le président (américain) pour ce succès”.Donald Trump a dit n’avoir pas entendu la conversation en question, mais a jugé qu’il s’agissait d’une technique de négociation “standard”. – Progression russe -Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a de son côté déclaré mardi que la Russie attendait des Etats-Unis qu’ils présentent la nouvelle version de leur proposition.Les pays de la “Coalition des volontaires” soutenant l’Ukraine se sont réunis mardi en visio-conférence.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a averti que le chemin vers un règlement du conflit en Ukraine était “encore long” et “difficile”. Emmanuel Macron a appelé à “continuer de mettre la pression” sur la Russie.Sur le front, l’armée russe qui contrôle près d’un cinquième du territoire ukrainien, continue sa lente progression le long de la ligne Est, revendiquant ces derniers jours la prise de plusieurs villages.burs-lb-aue/ev/lgo/pt

Le chinois JD.com a accepté les conditions posées par Bercy en vue d’une entrée indirecte au capital de Fnac Darty, affirme Lescure

Le géant chinois de l’e-commerce JD.com a accepté les conditions posées par Bercy pour devenir de manière indirecte le deuxième actionnaire de Fnac Darty, a indiqué mercredi le ministre de l’Economie, Roland Lescure sur France Inter.Soulignant que Fnac n’était “pas un commerçant comme un autre”, Roland Lescure a affirmé s’être entretenu avec le groupe JD.com pour le “sensibiliser au caractère culturel du commerce en question et (…) pour poser des conditions. Ils les ont acceptées”. “Ces conditions sont très simples”, a-t-il explicité: “ils vont rester un actionnaire (…) dormant, aucun droit de gouvernance, aucun impact sur la gestion de l’entreprise”. “On passe d’un actionnaire allemand à un actionnaire chinois, qui n’aura aucun impact ni sur la gestion, la gouvernance”, a-t-il ajouté. JD.com, qui veut renforcer sa présence en Europe, est en cours de finalisation du rachat, pour quelque 2,2 milliards d’euros, du distributeur allemand Ceconomy, qui détient 22% du capital du distributeur français, ce qui en fait le deuxième actionnaire derrière le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (28%). En septembre, face à l’arrivée attendue de JD.com au capital de Fnac Darty, le ministère de l’Economie avait demandé au groupe chinois de déposer une demande d’examen au titre du contrôle des investissements étrangers en France (IEF), ce qu’il a fait. Cette procédure visant à préserver les intérêts économiques de la France dans certains secteurs sensibles n’était finalement pas applicable dans ce cas, a expliqué Bercy à l’AFP, ajoutant avoir néanmoins demandé à JD.com de respecter certaines conditions dans le cadre de l’opération. Parmi ces dernières, outre la non intervention dans la gestion, “JD et Ceconomy se sont engagés à ne pas augmenter leur participation au capital de Fnac” et à ne pas en prendre le contrôle, selon le ministère de l’Economie.”La gouvernance de Fnac, qui est composée d’administrateurs indépendants, ne sera pas modifiée”, a-t-il ajouté.  Le directeur général de Fnac Darty, Enrique Martinez, a dit mercredi avoir “pris acte des annonces du ministre de l’Economie et des Finances et des garanties obtenues par le gouvernement de la part de JD.com dans l’hypothèse où le rachat de Ceconomy serait mené à son terme”. “Ceconomy n’est pas représenté au conseil d’administration et n’aura pas d’influence directe ou indirecte dans la gouvernance de notre groupe, qui pourra ainsi continuer à déployer sa feuille de route stratégique”, a-t-il ajouté dans une réaction écrite transmise à l’AFP. JD.com a par ailleurs lancé en France sa plateforme de vente en ligne Joybuy, où l’on trouve tous types de produits, de l’électronique aux vêtements, en passant par de l’alimentaire.

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