Quelque 800 personnes, certaines masquées, à la mobilisation anti-A69 selon le préfet

Quelque 800 participants à la mobilisation interdite contre l’autoroute Toulouse-Castres ont été dénombrés à ce stade samedi matin à Maurens-Scopont (Tarn), parmi lesquels “la présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, a annoncé le préfet du Tarn lors d’une conférence de presse.Alors que les nombreux journalistes présents, dont ceux de l’AFP, patientaient à l’entrée du camp où doit se tenir ce week-end cette “Turboteuf” pour dire “non” au projet de l’autoroute A69 très contestée, le préfet Laurent Buchaillat a précisé à la presse la saisie de “dispositifs hostiles” vendredi. “On a pu observer hier (vendredi) la préparation de dispositifs hostiles, la fabrication de catapulte et la constitution de réserve de pierres qui montre clairement l’intention non festive” du rassemblement des opposants à l’A69, a-t-il déclaré. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés près du château de Scopont qui accueille les manifestants, selon la préfecture. Les autorités ont interdit par arrêté préfectoral ce nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute: “tous ceux qui y participent sont susceptibles d’être verbalisés”, a rappelé le représentant de l’Etat.Parmi les 800 participants dénombrés à 08H00 sur les 2.000 que les autorités ont prévus, “on note la présence importante de personnes soit cagoulées soit masquées et d’individus qui ont pu être identifiés par le passé sur des manifestations ultra-violentes”, a-t-il ajouté.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Quelque 800 personnes, certaines masquées, à la mobilisation anti-A69 selon le préfet

Quelque 800 participants à la mobilisation interdite contre l’autoroute Toulouse-Castres ont été dénombrés à ce stade samedi matin à Maurens-Scopont (Tarn), parmi lesquels “la présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, a annoncé le préfet du Tarn lors d’une conférence de presse.Alors que les nombreux journalistes présents, dont ceux de l’AFP, patientaient à l’entrée du camp où doit se tenir ce week-end cette “Turboteuf” pour dire “non” au projet de l’autoroute A69 très contestée, le préfet Laurent Buchaillat a précisé à la presse la saisie de “dispositifs hostiles” vendredi. “On a pu observer hier (vendredi) la préparation de dispositifs hostiles, la fabrication de catapulte et la constitution de réserve de pierres qui montre clairement l’intention non festive” du rassemblement des opposants à l’A69, a-t-il déclaré. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés près du château de Scopont qui accueille les manifestants, selon la préfecture. Les autorités ont interdit par arrêté préfectoral ce nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute: “tous ceux qui y participent sont susceptibles d’être verbalisés”, a rappelé le représentant de l’Etat.Parmi les 800 participants dénombrés à 08H00 sur les 2.000 que les autorités ont prévus, “on note la présence importante de personnes soit cagoulées soit masquées et d’individus qui ont pu être identifiés par le passé sur des manifestations ultra-violentes”, a-t-il ajouté.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Pakistan: au moins 16 morts dans l’effondrement d’un immeuble

Le bilan de l’effondrement d’un immeuble d’habitation à Karachi a grimpé samedi à au moins 16 morts selon les autorités, qui ont affirmé que plusieurs avis d’expulsion avaient été remis pour des raisons de sécurité, ce que des résidents ont nié.Le bâtiment avait été déclaré dangereux, ont-elles précisé à l’AFP. Cependant, des propriétaires et des habitants ont assuré n’avoir jamais reçu ces avis.L’accident s’est produit vendredi peu après 10H00 (05H00 GMT) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l’un des endroits les plus dangereux du Pakistan.Summiaya Syed, un médecin de la police affilié au département de santé régional, a communiqué samedi un nouveau bilan de 16 morts et 13 blessés.”Nous ne voulons pas imposer nos ordres par la force. Nous travaillons par phases et envoyons (aux habitants) des avis leur disant de quitter le bâtiment. Ils n’ont pas pris les avis au sérieux”, a certifié à l’AFP Javed Nabi Khoso, chef du district où s’est produit l’accident. Selon lui, les documents ont été distribués en 2022, 2023 et 2024.”Vous pensez que nous sommes irresponsables au point de rester dans un bâtiment qui n’est pas sûr avec nos familles?”, a réagi Imran Khaskheli, propriétaire et résident, niant avoir reçu ces papiers.Il a expliqué avoir vu des fissures sur les piliers du bâtiment tôt vendredi, et enjoint aux familles — 40 logeaient là selon lui — de partir “immédiatement”. Mais beaucoup n’ont pas écouté.Abid Jalaluddin Shaikh, à la tête des équipes d’urgence déployées sur place, a indiqué à l’AFP que les recherches, qui s’étaient déjà poursuivies toute la nuit, allaient probablement continuer dans la soirée.Des photos de l’AFP montrent l’immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines.Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d’autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.”Ma fille est sous les décombres”, a témoigné auprès de l’AFP Dev Raj, 54 ans. “Elle s’est mariée il y a seulement six mois”.- “L’immeuble craquait” -“J’ai eu un appel de ma femme disant que l’immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement”, racontait vendredi Shankar Kamho, habitant âgé de 30 ans, qui était absent au moment du drame.”Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: +Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.+ Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l’immeuble s’écroulait.”Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.”Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c’est prier pour qu’elle soit retrouvée vivante”, s’inquiétait-il vendredi.Une autre résidente, Maya Sham Jee, expliquait que la famille de son frère était également sous les décombres: “Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie”.En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu’un immeuble de 40 appartements s’était écroulé dans la même zone.Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d’habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la piètre qualité des matériaux de construction.La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses constructions en mauvais état, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.

Search continues after Pakistan building collapse kills 16

Rescue teams in Pakistan worked in searing heat and humidity on Saturday to recover residents trapped under the rubble of a building that collapsed, killing 16 people.Authorities said the building had been declared unsafe and eviction notices were sent to occupants over three years, but landlords and some residents told AFP they had not received them.Residents reported hearing cracking sounds shortly before the apartment block crumbled around 10:00 am on Friday in Karachi’s impoverished Lyari neighbourhood, which was once plagued by gang violence and considered one of the most dangerous areas in Pakistan.The death toll stood at 16 on Saturday, with 13 injured, according to Summiaya Syed, a police surgeon for the provincial health department.”My daughter is under the rubble,” 54-year-old Dev Raj told AFP at the scene.”She was my beloved daughter. She was so sensitive but is under the burden of debris. She got married just 6 months ago.”Rescue teams worked throughout the night, and families said that at least eight people were still believed to be trapped as temperatures climbed to 33 degrees Celsius (91 degrees Fahrenheit) on Saturday morning.A senior district government official, Javed Nabi Khoso,said that notices had been served in 2022, 2023 and 2024 to occupants.”We don’t want to impose our orders by force. We work in phases and send them notices to leave the building. They didn’t take the notices seriously,” he told AFP.But Imran Khaskheli, an owner and resident watching the rescue operation on Saturday, denied receiving notices.”Do you think we are out of our senses to stay in an unsafe building with our families?” he said.He told AFP he had seen cracks in the pillars of the building early on Friday morning.”I knocked on all the doors and asked families to leave immediately,” he said, adding that around 40 families lived in the building but that many did not heed his warning.More than 50 buildings in the district have been declared unsafe, with six evacuated since yesterday, according to Khoso. – ‘We are helpless’ -Abid Jalaluddin Shaikh, leading the government’s 1122 rescue service at the scene, told AFP the operation was expected to continue into Saturday evening.Many of the victims are believed to be women, who are more likely to be at home during the day.All six members of 70-year-old Jumho Maheshwari’s family were in their first-floor apartment when he left for work early in the morning.”Nothing is left for me now — my family is all trapped and all I can do is pray for their safe recovery,” he said on Friday.Another resident, Maya Sham Jee, told AFP her brother’s family was also trapped under the rubble.”It’s a tragedy for us. The world has been changed for our family,” she said.”We are helpless and just looking at the rescue workers to bring our loved ones back safely.”Shankar Kamho, a 30-year-old resident, was out at the time when his wife called to say the building was cracking.”I told her to get out immediately,” he told AFP.”She went to warn the neighbours, but one woman told her ‘this building will stand for at least 10 more years’,” he said.”Still, my wife took our daughter and left. About 20 minutes later, the building collapsed.”

A Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs de tous âges, équipés d’un flotteur jaune relié à leur taille, se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous un soleil radieux et le regard attentif de maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.”Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. – “Rêve de gosse” -L’édile socialiste s’est rendue sur le ponton, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, a poursuivi Mme Hidalgo, se disant “très heureuse”.”J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué, précisant cependant qu’elle “n’aurait pas le temps de se baigner” ce samedi. “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé lors d’un point presse. Cette ouverture de la Seine aux baigneurs, “c’est aussi une façon d’adapter la ville aux évolutions de températures”, a-t-elle poursuivi. En offrant des espaces de ce type “dans une ville très dense”, ça permet “de vivre de façon plus agréable, plus joyeuse, et sans doute aussi plus apaisée avec nos concitoyens”, a souligné la maire.Le but étant aussi de “lutter contre les baignades sauvages” en offrant des “espaces de baignade en toute sécurité en milieu naturel”, a renchéri Mme Barsacq. “Paris a la chance d’être en avance sur son temps parce qu’avec les fortes chaleurs qui ne vont faire que grandir dans nos villes, (…) investir les espaces naturels pour la baignade, c’est essentiel, ça évite aussi les noyades dans des endroits dangereux”, a-t-elle poursuivi.L’effort doit désormais porter sur la Marne afin d’ouvrir de nouveaux sites, a confirmé la ministre.”L’idée à terme, c’est d’ouvrir une trentaine de sites de baignade qui sont étudiés sur toute la métropole” du Grand Paris, a précisé Mme Hidalgo.- Qualité de l’eau “exceptionnelle” -Quant à la qualité sanitaire de l’eau, elle est “exceptionnelle”, a assuré le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Après cette première ouverture de site parisien, deux autres ouvrent dans la matinée – et le resteront jusqu’au 31 août, si la météo le permet: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.Le fleuve est par ailleurs un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. Il faut donc savoir nager pour pouvoir se baigner sur les trois sites.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

A Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs de tous âges, équipés d’un flotteur jaune relié à leur taille, se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous un soleil radieux et le regard attentif de maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.”Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. – “Rêve de gosse” -L’édile socialiste s’est rendue sur le ponton, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, a poursuivi Mme Hidalgo, se disant “très heureuse”.”J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué, précisant cependant qu’elle “n’aurait pas le temps de se baigner” ce samedi. “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé lors d’un point presse. Cette ouverture de la Seine aux baigneurs, “c’est aussi une façon d’adapter la ville aux évolutions de températures”, a-t-elle poursuivi. En offrant des espaces de ce type “dans une ville très dense”, ça permet “de vivre de façon plus agréable, plus joyeuse, et sans doute aussi plus apaisée avec nos concitoyens”, a souligné la maire.Le but étant aussi de “lutter contre les baignades sauvages” en offrant des “espaces de baignade en toute sécurité en milieu naturel”, a renchéri Mme Barsacq. “Paris a la chance d’être en avance sur son temps parce qu’avec les fortes chaleurs qui ne vont faire que grandir dans nos villes, (…) investir les espaces naturels pour la baignade, c’est essentiel, ça évite aussi les noyades dans des endroits dangereux”, a-t-elle poursuivi.L’effort doit désormais porter sur la Marne afin d’ouvrir de nouveaux sites, a confirmé la ministre.”L’idée à terme, c’est d’ouvrir une trentaine de sites de baignade qui sont étudiés sur toute la métropole” du Grand Paris, a précisé Mme Hidalgo.- Qualité de l’eau “exceptionnelle” -Quant à la qualité sanitaire de l’eau, elle est “exceptionnelle”, a assuré le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Après cette première ouverture de site parisien, deux autres ouvrent dans la matinée – et le resteront jusqu’au 31 août, si la météo le permet: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.Le fleuve est par ailleurs un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. Il faut donc savoir nager pour pouvoir se baigner sur les trois sites.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

A Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs de tous âges, équipés d’un flotteur jaune relié à leur taille, se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous un soleil radieux et le regard attentif de maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.”Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. – “Rêve de gosse” -L’édile socialiste s’est rendue sur le ponton, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, a poursuivi Mme Hidalgo, se disant “très heureuse”.”J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué, précisant cependant qu’elle “n’aurait pas le temps de se baigner” ce samedi. “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé lors d’un point presse. Cette ouverture de la Seine aux baigneurs, “c’est aussi une façon d’adapter la ville aux évolutions de températures”, a-t-elle poursuivi. En offrant des espaces de ce type “dans une ville très dense”, ça permet “de vivre de façon plus agréable, plus joyeuse, et sans doute aussi plus apaisée avec nos concitoyens”, a souligné la maire.Le but étant aussi de “lutter contre les baignades sauvages” en offrant des “espaces de baignade en toute sécurité en milieu naturel”, a renchéri Mme Barsacq. “Paris a la chance d’être en avance sur son temps parce qu’avec les fortes chaleurs qui ne vont faire que grandir dans nos villes, (…) investir les espaces naturels pour la baignade, c’est essentiel, ça évite aussi les noyades dans des endroits dangereux”, a-t-elle poursuivi.L’effort doit désormais porter sur la Marne afin d’ouvrir de nouveaux sites, a confirmé la ministre.”L’idée à terme, c’est d’ouvrir une trentaine de sites de baignade qui sont étudiés sur toute la métropole” du Grand Paris, a précisé Mme Hidalgo.- Qualité de l’eau “exceptionnelle” -Quant à la qualité sanitaire de l’eau, elle est “exceptionnelle”, a assuré le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Après cette première ouverture de site parisien, deux autres ouvrent dans la matinée – et le resteront jusqu’au 31 août, si la météo le permet: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.Le fleuve est par ailleurs un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. Il faut donc savoir nager pour pouvoir se baigner sur les trois sites.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.