Euro-2025: les Bleues débutent par le choc contre l’Angleterre, sans leur capitaine
Sans leur capitaine Griedge Mbock, touchée au mollet, les Bleues lancent leur Euro avec le choc contre les championnes d’Europe en titre anglaises et leur armada offensive, samedi (21h00) à Zurich.Après les échecs en quart de finale lors de la Coupe du monde 2023 et lors des JO à Paris l’été dernier, la mission des Bleues version Laurent Bonadei, tourné “vers l’avenir”, est d’enfin écrire une page de l’histoire tricolore.Renouvelée en raison de la non-sélection de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, trois joueuses emblématiques, l’équipe de France est portée par une nouvelle philosophie de jeu et une nouvelle force mentale grâce au préparateur Thomas Sammut.Ce groupe, visiblement plus soudé et joyeux, veut croire à son destin pour remporter son premier titre dans une grande compétition. Mais depuis plusieurs jours, sa préparation est perturbée par l’incertitude qui grandit autour de la défenseuse et capitaine Griedge Mbock, 30 ans, blessée au mollet droit depuis la semaine dernière et forfait samedi. “Malheureusement, elle ressent une petite gêne au mollet. On ne prendra pas de risque, elle a encore besoin de soins spécifiques, elle sera avec nous, mais pas sur le terrain, a déclaré devant la presse vendredi Laurent Bonadei. “La semaine dernière, les examens n’ont révélé aucune déchirure, poche de sang. C’est une fatigue passagère comme a pu avoir Amel (Majri). Il faut un peu plus de temps. je suis assez confiant sur le fait qu’elle puisse nous rejoindre rapidement”, a assuré le coach.- Sombath pour remplacer Mbock -Le 24 juin, lors d’une séance intense à Clairefontaine au cours du stage de préparation, Mbock a ressenti une douleur et s’est blessée musculairement au mollet. Ce flou autour de l’état physique de la défenseuse et pilier du groupe, jette une ombre sur la capacité des Bleues à contenir l’armada offensive anglaise.Selon une source proche de l’équipe, le sélectionneur devrait aligner la Lyonnaise Alice Sombath (21 ans, 4 sélections), qui a très peu d’expérience des grands rendez-vous à l’exception de la demi-finale de Ligue des champions cette saison face à Arsenal.Elle aura à ses côtés Maëlle Lakrar, en phase de reprise après plusieurs matches d’absence et en manque de rythme. La joueuse du Real, 25 ans, a d’ailleurs été totalement dépassée en première période lors du match amical vendredi contre le Brésil.Le début de compétition des Bleues face aux Anglaises, tenantes du titre, est donc perturbé, d’autant qu’elles sont tombées dans le groupe le plus relevé, avec le pays de Galles, qu’elles affronteront mercredi, et les Pays-Bas, championnes d’Europe en 2017, samedi prochain.- L’Angleterre “est prête” – Les Anglaises traversent aussi une période délicate avec le départ de trois de leurs cadres (Mary Earps, Millie Bright et Fran Kirby) qui ont décidé ces dernières semaines de se mettre en retrait de la sélection. Mais les “Lionesses” peuvent compter sur l’expérience de Sarina Wiegman, qui n’a jamais perdu un match à l’Euro comme sélectionneuse avec les Pays-Bas puis avec l’Angleterre où elle est arrivée en 2021 avec en point d’orgue le titre européen de 2022, contre l’Allemagne (2-1 a.p.) devant 87.000 spectateurs à Wembley.Malgré des résultats décevants, marqués par une non qualification pour les derniers Jeux olympiques à Paris, l’attaquante vedette Alessia Russo estime que sa sélection fait partie des favorites avec les Espagnoles, championnes du monde en titre.”L’équipe est vraiment en forme, on est prêtes, tout le monde est apte. On a eu des bonnes semaines de préparation, on a fait de la tactique, on est très bien préparées, on est prêtes pour demain”, a affirmé vendredi la sélectionneuse, ajoutant que l’attaquante Lauren James, qui a très peu joué ces derniers mois, est “prête pour faire des minutes en plus”. Selon elle, l’équipe de France “est toujours aussi forte sans Renard ni Le Sommer, le sélectionneur a fait le choix d’autres joueuses, c’est une équipe avec de la puissance et de la vitesse”.Â
A Paris, les premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance
Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris.Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.”La qualité de l’eau est conforme” aux normes sanitaires et celle-ci est à “25 degrés”, a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était “pas sûr”.Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 08H30. “J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau: “Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette!”.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, répond l’édile.Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, a rappelé la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.
A Paris, les premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance
Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris.Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.”La qualité de l’eau est conforme” aux normes sanitaires et celle-ci est à “25 degrés”, a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était “pas sûr”.Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 08H30. “J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau: “Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette!”.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, répond l’édile.Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, a rappelé la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.
A Paris, les premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance
Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris.Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.”La qualité de l’eau est conforme” aux normes sanitaires et celle-ci est à “25 degrés”, a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était “pas sûr”.Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 08H30. “J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau: “Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette!”.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, répond l’édile.Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, a rappelé la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.
Protests in Mexico City over rising rents from foreigner influx
Hundreds of protesters marched through the Mexican capital on Friday denouncing gentrification caused by foreigners, with some vandalizing businesses and shouting “gringos out!”The demonstration in the capital’s central area turned violent when hooded individuals smashed windows, damaged restaurant furniture and looted a clothing store. Mexico City’s government secretary Cesar Cravioto said 15 businesses and public facilities were damaged in what he called “xenophobic expressions” similar to what Mexican migrants have suffered in other countries. “We are a city of open arms… there are always ways to negotiate, to sit at the table,” Cravioto told Milenio television. Neighborhoods like Roma-Condesa have since 2020, amid the COVID-19 pandemic, seen an influx of foreigners, mostly young Americans working remotely and attracted by lower living costs.Their arrival has driven up rent prices considerably, forcing Mexican residents to move to more affordable areas.”Housing is a right, not a commodity,” read placards carried by the mostly young protesters.As they passed street-side restaurants, some demonstrators heckled American diners, who either ignored them or left, AFP witnessed. “Mexico for Mexicans,” “Pay taxes, learn Spanish, respect my culture,” and “gringo go home” were among other protest slogans. Roma-Condesa, a bohemian sector of the Mexican capital, has been particularly affected by gentrification. While previous demonstrations against the phenomenon have occurred in Mexico City, this was the largest protest so far. Mexico is home to one-fifth of the five million expatriates counted by the Association of Americans Resident Overseas in 2023.The march also comes as US President Donald Trump intensifies his crackdown against illegal immigrants in the United States.