Soleil et “bonnes affaires” pour le lancement des soldes d’été
Les premiers clients cherchent les “bonnes affaires” à l’ouverture des soldes d’été mercredi, un épisode promotionnel scruté par les professionnels du marché de la mode car possiblement concurrencé par “l’explosion” d’offres à très bas prix toute l’année. Dans une boutique de sport du centre commercial des Terrasses du port, l’un des principaux de Marseille, Valdo Andrade, coiffeur de 34 ans, a déjà deux shorts dans les mains. “C’est [bientôt] les vacances d’été, on regarde s’il y a des matières légères, des maillots de bain”, déclare-t-il, à l’affût de “bonnes affaires” pour lui et “les enfants”. Ces quatre semaines “se présentent de manière plutôt optimiste”, estime Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, qui regroupe grands magasins et importantes enseignes de l’habillement et de la chaussure.”On a plusieurs signaux positifs, dont une météo parfaitement de saison, ce qui est très important dans notre secteur” et a manqué à la précédente édition des soldes d’été, ajoute-t-il.Selon lui, depuis le début de l’année, l’activité a aussi été “plutôt positive, et ça fait du bien de le dire” dans un secteur qui compte “encore des entreprises en difficulté”, souffle-t-il, espérant que cela porte les soldes jusqu’au dernier jour, le 22 juillet.Les chiffres des cinq premiers mois de 2025 montrent une “très légère” hausse d’activité commerciale (+0,6% sur un an), indique à l’AFP Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut français de la mode (IFM).- “Profondément inéquitable” -Dans le centre ville de Rennes, Tiphaine, 54 ans et sans emploi, n’achète “pratiquement qu’en soldes” afin d’acquérir “des choses de meilleure qualité à un bon prix”, explique-t-elle à l’AFP.Avec la chaleur et “l’inflation qui va mieux”, “j’aurais été très positif sur ces soldes”, commence Yann Rivoallan, président de la fédération française du prêt-à-porter féminin. “Mais il n’y a jamais eu autant de concurrence” dans la mode, s’inquiète-t-il, en pointant du doigt “l’explosion” sur le marché européen ces derniers mois des produits d’ultra fast-fashion à très bas prix. Avec l’essor de l’ultra fast-fashion et de la seconde main, “le marché permet aux consommateurs d’acheter des petits prix toute l’année” et “cela pourrait conduire à éroder, d’une certaine façon, l’intérêt pour les soldes et les promotions”, s’interroge aussi M. Minvielle.Les plateformes en ligne Amazon, Shein et Temu ont enregistré à elles trois 7% des achats du premier trimestre en valeur, soit plus que les grands magasins en France comme Printemps, Galeries Lafayette (5%), étaye l’économiste.Pour le syndicat des indépendants et des TPE (SDI), “l’état d’esprit (est) alarmant chez les commerçants”, notamment en raison de cette “concurrence jugée profondément inéquitable”.Au cœur de Paris, Nezha Alehi, adjointe en magasin de 40 ans, estime qu’elle fait “moins les soldes qu’avant, puisqu’il y a des soldes toute l’année”.- Ventes privées -“Avec des enfants en bas âge, la taille change très souvent”, alors plutôt que d'”acheter des produits très chers pour faire trois mois, six mois, c’est vrai qu’on ne va pas cracher sur la fast fashion”, admet-elle. Anouk Patry, étudiante de 19 ans, n’est pas spécialement tentée par les achats en ligne. “Ce n’est pas dans mes habitudes, et avec mon budget je préfère être sûre de ce que j’achète en le voyant de mes propres yeux”, explique-t-elle devant une boutique H&M de Marseille. “L’émergence des plateformes en ligne ne doit pas faire perdre de vue que la majorité des flux de vêtements passe encore par le commerce physique”, souligne l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans une étude publiée mercredi sur les comportements des consommateurs sur le marché textile. Yohann Petiot regarde particulièrement la capitale, car lors des soldes 2024, “Paris avait décroché en raison des Jeux olympiques”.Ces dernières semaines, les ventes privées ont “bien fonctionné”, note la CCI Paris Ile-de-France, se demandant si “la clientèle dispose encore d’un budget pour les soldes”.D’après son observatoire économique (Crocis) mercredi, les premières démarques sont “conséquentes” pour “écouler la marchandise avant le départ en vacances des Franciliens, afin de faire de la place pour la collection de rentrée, celle qui intéresse le plus les nombreux touristes venus visiter la capitale cet été”, qui n’ont “pas de difficulté de pouvoir d’achat”.
Soleil et “bonnes affaires” pour le lancement des soldes d’été
Les premiers clients cherchent les “bonnes affaires” à l’ouverture des soldes d’été mercredi, un épisode promotionnel scruté par les professionnels du marché de la mode car possiblement concurrencé par “l’explosion” d’offres à très bas prix toute l’année. Dans une boutique de sport du centre commercial des Terrasses du port, l’un des principaux de Marseille, Valdo Andrade, coiffeur de 34 ans, a déjà deux shorts dans les mains. “C’est [bientôt] les vacances d’été, on regarde s’il y a des matières légères, des maillots de bain”, déclare-t-il, à l’affût de “bonnes affaires” pour lui et “les enfants”. Ces quatre semaines “se présentent de manière plutôt optimiste”, estime Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, qui regroupe grands magasins et importantes enseignes de l’habillement et de la chaussure.”On a plusieurs signaux positifs, dont une météo parfaitement de saison, ce qui est très important dans notre secteur” et a manqué à la précédente édition des soldes d’été, ajoute-t-il.Selon lui, depuis le début de l’année, l’activité a aussi été “plutôt positive, et ça fait du bien de le dire” dans un secteur qui compte “encore des entreprises en difficulté”, souffle-t-il, espérant que cela porte les soldes jusqu’au dernier jour, le 22 juillet.Les chiffres des cinq premiers mois de 2025 montrent une “très légère” hausse d’activité commerciale (+0,6% sur un an), indique à l’AFP Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut français de la mode (IFM).- “Profondément inéquitable” -Dans le centre ville de Rennes, Tiphaine, 54 ans et sans emploi, n’achète “pratiquement qu’en soldes” afin d’acquérir “des choses de meilleure qualité à un bon prix”, explique-t-elle à l’AFP.Avec la chaleur et “l’inflation qui va mieux”, “j’aurais été très positif sur ces soldes”, commence Yann Rivoallan, président de la fédération française du prêt-à-porter féminin. “Mais il n’y a jamais eu autant de concurrence” dans la mode, s’inquiète-t-il, en pointant du doigt “l’explosion” sur le marché européen ces derniers mois des produits d’ultra fast-fashion à très bas prix. Avec l’essor de l’ultra fast-fashion et de la seconde main, “le marché permet aux consommateurs d’acheter des petits prix toute l’année” et “cela pourrait conduire à éroder, d’une certaine façon, l’intérêt pour les soldes et les promotions”, s’interroge aussi M. Minvielle.Les plateformes en ligne Amazon, Shein et Temu ont enregistré à elles trois 7% des achats du premier trimestre en valeur, soit plus que les grands magasins en France comme Printemps, Galeries Lafayette (5%), étaye l’économiste.Pour le syndicat des indépendants et des TPE (SDI), “l’état d’esprit (est) alarmant chez les commerçants”, notamment en raison de cette “concurrence jugée profondément inéquitable”.Au cœur de Paris, Nezha Alehi, adjointe en magasin de 40 ans, estime qu’elle fait “moins les soldes qu’avant, puisqu’il y a des soldes toute l’année”.- Ventes privées -“Avec des enfants en bas âge, la taille change très souvent”, alors plutôt que d'”acheter des produits très chers pour faire trois mois, six mois, c’est vrai qu’on ne va pas cracher sur la fast fashion”, admet-elle. Anouk Patry, étudiante de 19 ans, n’est pas spécialement tentée par les achats en ligne. “Ce n’est pas dans mes habitudes, et avec mon budget je préfère être sûre de ce que j’achète en le voyant de mes propres yeux”, explique-t-elle devant une boutique H&M de Marseille. “L’émergence des plateformes en ligne ne doit pas faire perdre de vue que la majorité des flux de vêtements passe encore par le commerce physique”, souligne l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans une étude publiée mercredi sur les comportements des consommateurs sur le marché textile. Yohann Petiot regarde particulièrement la capitale, car lors des soldes 2024, “Paris avait décroché en raison des Jeux olympiques”.Ces dernières semaines, les ventes privées ont “bien fonctionné”, note la CCI Paris Ile-de-France, se demandant si “la clientèle dispose encore d’un budget pour les soldes”.D’après son observatoire économique (Crocis) mercredi, les premières démarques sont “conséquentes” pour “écouler la marchandise avant le départ en vacances des Franciliens, afin de faire de la place pour la collection de rentrée, celle qui intéresse le plus les nombreux touristes venus visiter la capitale cet été”, qui n’ont “pas de difficulté de pouvoir d’achat”.
Ugandan musician-turned-politician Bobi Wine to run for presidentWed, 25 Jun 2025 16:03:11 GMT
Uganda’s main opposition party said Wednesday its leader Bobi Wine would run in upcoming presidential elections, likely pitting the popular musician-turned-politician against President Yoweri Museveni.The east African nation is expected to hold elections in January, with the opposition facing a mounting crackdown as activists and politicians are intimidated, abducted and detained.Octogenarian leader Museveni declared earlier …
Oil rebounds as markets track Iran-Israel ceasefire
Oil prices recovered as stock markets diverged Wednesday while traders assessed whether the Israel-Iran ceasefire would endure.The focus was also on a NATO summit that signed off on a sharp increase to military spending by the United States and its allies.”Optimism about the fragile ceasefire holding between Iran and Israel has bubbled through markets… but more doubts are now creeping in about the truce holding,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.Trade Nation analyst David Morrison said that “Investors are mindful that the current ceasefire may break down, although that seems like a small risk for now.” Asian stock markets closed higher following rallies on Wall Street and in Europe on Tuesday on news of the ceasefire declared by Trump.But European stocks closed lower on Wednesday, and Wall Street’s main indices were mixed in late morning trading.The world’s main oil contract, Brent North Sea crude, rose 1.2 percent Wednesday after tumbling almost seven percent Tuesday.Brent and the main US crude contract, WTI, had soared Monday in the first reaction to the US bombing of Iran.Trump said Wednesday that the US strikes had resulted in the “total obliteration” of Iran’s nuclear capabilities, setting the country’s atomic programme back by “decades”.”They’re not going to be building bombs for a long time,” he said, adding that the ceasefire between Israel and Iran was going “very well”.But leaked US intelligence cast doubt on the damage caused by the American strikes, saying they had set back Tehran’s nuclear programme by just a few months.Trade Nation’s Morrison said if those assessments are correct it would pose serious concerns for investors as “it opens up a myriad of possibilities” about how the situation could develop.Trump’s comments were made in The Hague, where he mostly struck a conciliatory tone toward NATO allies, framing the deal on increased defence spending as a “great victory for everyone”.Trump appeared keen to share the plaudits for the deal, which sees the 32 NATO countries commit to spending five percent of output on defence by 2035.But Trump lashed out at Spain for its reluctance to boost defence spending and threaten to punish it with trade measures.”They want a little bit of a free ride, but they’ll have to pay it back to us on trade, because I’m not going to let that happen. It’s unfair,” Trump told journalists at the end of NATO’s Hague summit. While the Israel-Iran conflict has dominated global attention the outburst called attention to fact that Trump’s sweeping tariffs on friends and foes alike are set to come into force on July 9, after having been postponed once.Dozens of countries are locked in negotiations with Washington to clinch some sort of trade deal to mitigate the impact of US tariffs. Only Britain has been reached a deal, although Beijing and Washington have agreed to lower tariffs from the highest rates they imposed upon one another.- Key figures at around 1530 GMT -Brent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $66.99 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $65.39 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,981.78 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,090.37New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 19,958.07London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 8,718.75 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.8 percent at 7,558.16 (close) Frankfurt – DAX: DOWN 0.6 percent at 23,498.33 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 38,942.07 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.2 percent at 24,474.67 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,455.97 (close)Euro/dollar: UP at $1.1628 from $1.1625 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3631 from $1.3616Dollar/yen: UP at 145.59 yen from 144.89 yenEuro/pound: UP at 85.38 from 85.24 penceburs-rl/jj
Les Bourses européennes terminent dans le rouge
Les Bourses européennes ont terminé en repli mercredi, les incertitudes qui entourent les droits de douane américains revenant au premier plan, tandis que les tensions géopolitiques restent en toile de fond.La Bourse de Paris a lâché 0,76% à la clôture, Londres a cédé 0,46% et Francfort a reculé de 0,61%.
Le fils d’un tirailleur sénégalais tué lors du massacre de Thiaroye porte plainte contre la France
L’unique descendant connu d’un groupe de tirailleurs, massacrés à leur retour de la Seconde Guerre mondiale par l’armée coloniale française en 1944 à Thiaroye, au Sénégal, a déposé plainte mardi contre l’Etat français, pour qu’enfin il “paie” après cet “acte criminel et ignoble”.Me Mbaye Dieng, l’avocat du Sénégalais Biram Senghor, seul descendant connu de ces nombreux tirailleurs massacrés, a indiqué mercredi à l’AFP avoir déposé plainte mardi au tribunal judiciaire de Paris contre X et la France pour recel de cadavre.M. Senghor est l’unique fils de M’Bap Senghor, tué le 1er décembre 1944 alors qu’à son retour d’Europe, il réclamait comme d’autres ses arriérés de soldes pour sa participation à la Seconde Guerre mondiale.Après le massacre, M’Bap Senghor “a été considéré comme +non rentré+ (disparu) puis déserteur”, écrit l’historienne Armelle Mabon dans son ouvrage, “Massacre de Thiaroye. Histoire d’un mensonge d’État”, publié en novembre.Son décès n’a été officiellement reconnu que neuf ans plus tard, en 1953, précise-t-elle.Biram Senghor, âgé d’au moins 86 ans, et joint mercredi à Diakhao, une bourgade dans le centre-ouest du Sénégal, où il réside, a raconté à l’AFP qu’il “ne sait pas où (son père) est inhumé, au cimetière ou au camp de Thiaroye”.”Je n’en sais rien. La France sait où se trouve le corps, le ministère des Anciens combattants sait où sont inhumés les tirailleurs”, a-t-il affirmé, reprochant à la France de cacher la vérité.”Ils font traîner cette affaire pour que je meure et qu’elle soit classée”, a ajouté M. Senghor.Dénonçant “300 ans de domination coloniale” et d'”exploitation”, il se désole que la France “refuse maintenant de payer (leur dû) à une poignée de soldats (coloniaux africains) qui ont remis sur les rails de la liberté la France que l’Allemagne avait occupée” lors de la Seconde Guerre mondiale.”Ça fait plus de 80 ans qu’elle refuse de payer (une indemnisation) après son acte criminel et ignoble. Qu’elle me paie”, a-t-il insisté. – “Obstruction” -Les autorités françaises de l’époque avaient admis la mort d’au moins 35 personnes.Mais plusieurs historiens avancent un nombre de victimes bien plus élevé, jusqu’à 400. L’endroit où reposent les soldats tombés n’a jamais été précisément révélé.Depuis, parmi les tirailleurs exécutés, six ont été reconnus en juillet 2024 “morts pour la France”, une liste qui “pourra être complétée dès lors que l’identité exacte d’autres victimes aura pu être établie”, selon le secrétariat d’État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.Parmi eux, quatre étaient Sénégalais, dont M’Bap Senghor.Pour Me Dieng, “pendant un temps, on a menti à sa famille, on a fait croire que M. Senghor père était un déserteur, qu’il n’était pas mort à Thiaroye, et ensuite on a reconnu qu’il l’était”.”On ne sait pas où se trouvent les tirailleurs” et “cette situation fait tomber les responsables de la gestion de ce dossier sous le coup de l’article 434-7 du code pénal français, qui punit toute personne qui cache le cadavre d’une personne décédée des suites d’une violence”, a poursuivi le conseil. “La France est partie avec toutes les archives de la période où elle a géré le pays car il y avait des choses à cacher”, a-t-il ajouté.”Nous estimons que les personnes qui ne donnent pas accès aux archives font obstruction. Il faut qu’ils nous disent où se trouve le cadavre”, a encore demandé Me Dieng.Via des fouilles archéologiques inédites menées depuis début mai, des archéologues ont découvert des squelettes humains avec des balles dans le corps dans le cimetière de Thiaroye, a appris l’AFP début juin de source proche du dossier.Le 19 février, le gouvernement sénégalais avait annoncé ces fouilles pour “la manifestation de toute la vérité”. Il reproche à la France de dissimuler des faits sur ce massacre, en retenant notamment des documents d’archives permettant de connaître le bilan humain.L’ancien président François Hollande avait pourtant annoncé lors d’une visite fin 2014 avoir “remis une copie de l’intégralité des archives” sur Thiaroye.”La France a fait tout ce qu’elle devait faire”, assurait en décembre une source gouvernementale française, d’après qui “les archives sont ouvertes (Défense, Quai, outre-mer)”.
Vol de câbles en cuivre à Lille: le trafic TGV a “repris normalement” à 14H00
La circulation des TGV et Eurostar à Lille a “repris normalement” mercredi à 14H00, après avoir été perturbée toute la matinée en raison d’un important vol de câbles survenu dans la nuit de mardi à mercredi, selon SNCF Réseau.”Les travaux de réparation se sont terminés plus tôt que prévu grâce à la mobilisation des agents de SNCF Réseau”, a déclaré SNCF Réseau dans un communiqué. “Les circulations ont repris normalement depuis 14H00”.La circulation a également repris normalement pour les Eurostar, même si des retards pourraient encore subsister dans l’après-midi, a précisé une porte-parole d’Eurostar à l’AFP.Alertés en pleine nuit, une vingtaine d’agents de SNCF Réseau ont été “mobilisés depuis 3H00 du matin pour effectuer les réparations”, a expliqué à l’AFP Thibaut Vieilledent, dirigeant de l’unité territoriale de maintenance qui a travaillé aux réparations à Mont-de-Terre, petite gare dans le quartier lillois de Fives où le vol s’est produit.Chaque câble contenant 28 fils à raccorder un à un, ses équipes ont mené “un travail extrêmement minutieux” pour réinstaller les “plus de 600 mètres de câbles” volés, a-t-il souligné.Ce sont des “câbles de signalisation, qui permettent principalement le fonctionnement des aiguilles, et elles-mêmes permettent de diriger les trains sur les voies”, a-t-il détaillé.”Ce sont des câbles en cuivre, c’est une matière qui est recherchée pour être ensuite revendue. C’est un métal qui vaut cher”, a rappelé M. Vieilledent.- “Valises pour le soleil” -En milieu de journée, quelques TGV et Eurostar passaient à allure extrêmement réduite sur la voie rétablie, jusqu’à s’arrêter avant de franchir la zone où les agents travaillaient aux réparations, le temps de les laisser se mettre en sécurité, a constaté l’AFP.A la gare Lille Europe, noeud ferroviaire entre Paris, Londres et Bruxelles, les voyageurs oscillaient entre frustration et fatalisme dans la matinée.”On devait prendre le TGV à 07H20, et puis on nous a dit qu’il y avait beaucoup de retard, et après deux heures on nous a dit qu’il n’y avait pas de TGV”, explique Marie-Line Ponville, une Belge de 51 ans qui devait partir pour Marseille avec sa fille pour une semaine de croisière en Méditerranée.”On ne peut même pas rester ici vu qu’on avait pris nos valises pour le soleil, donc on va, je pense, annuler tout ça et rentrer à la maison”, ajoute-t-elle, dépitée.Sophie Nunez, cadre dans l’industrie pharmaceutique âgée de 60 ans, est arrivée à Lille en TGV de Strasbourg avec une heure de retard, ratant ainsi sa correspondance pour Dunkerque.”C’est un de mes collègues qui va venir me récupérer ici pour que je puisse continuer sur Dunkerque”, explique-t-elle.”Moi je ne fais pas partie des gens qui râlent (…), il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de la SNCF, des accidents de personnes ou bien là les vols de câbles, ils essaient de gérer, faut pas rajouter du stress au stress”, estime-t-elle.- Des vols à répétition -La situation a été moins perturbée à la gare Lille Flandres.Patrick, 60 ans, devait prendre un Lille-Paris à 9h12, dont il a découvert l’annulation “en arrivant à la gare”. “Il y a un manque d’infos, aucune communication, pas de mail”, regrette ce salarié du secteur des assurances.Il a pu monter dans le train Lille-Paris suivant, une heure plus tard que prévu.”Une dizaine de TGV” ont été annulés mercredi matin entre Lille et Paris en raison de la capacité de circulation limitée sur la ligne classique, selon SNCF Voyageurs.Sollicités par l’AFP, la police et le parquet de Lille n’étaient pas en mesure de donner plus de détails dans l’immédiat sur les circonstances de ce nouveau vol d’ampleur à Lille.En février, 13 câbles représentant une longueur cumulée de plusieurs centaines de mètres avaient été volés sur des terrains de la SNCF à Lille, ce qui avait entraîné d’importantes perturbations sur le réseau pendant toute une journée.Un précédent vol de câbles avait aussi fortement perturbé le trafic ferroviaire dans les Hauts-de-France en octobre dernier. Un trentenaire a été condamné en avril à 15 mois de prison pour ce délit.
Vol de câbles en cuivre à Lille: le trafic TGV a “repris normalement” à 14H00
La circulation des TGV et Eurostar à Lille a “repris normalement” mercredi à 14H00, après avoir été perturbée toute la matinée en raison d’un important vol de câbles survenu dans la nuit de mardi à mercredi, selon SNCF Réseau.”Les travaux de réparation se sont terminés plus tôt que prévu grâce à la mobilisation des agents de SNCF Réseau”, a déclaré SNCF Réseau dans un communiqué. “Les circulations ont repris normalement depuis 14H00”.La circulation a également repris normalement pour les Eurostar, même si des retards pourraient encore subsister dans l’après-midi, a précisé une porte-parole d’Eurostar à l’AFP.Alertés en pleine nuit, une vingtaine d’agents de SNCF Réseau ont été “mobilisés depuis 3H00 du matin pour effectuer les réparations”, a expliqué à l’AFP Thibaut Vieilledent, dirigeant de l’unité territoriale de maintenance qui a travaillé aux réparations à Mont-de-Terre, petite gare dans le quartier lillois de Fives où le vol s’est produit.Chaque câble contenant 28 fils à raccorder un à un, ses équipes ont mené “un travail extrêmement minutieux” pour réinstaller les “plus de 600 mètres de câbles” volés, a-t-il souligné.Ce sont des “câbles de signalisation, qui permettent principalement le fonctionnement des aiguilles, et elles-mêmes permettent de diriger les trains sur les voies”, a-t-il détaillé.”Ce sont des câbles en cuivre, c’est une matière qui est recherchée pour être ensuite revendue. C’est un métal qui vaut cher”, a rappelé M. Vieilledent.- “Valises pour le soleil” -En milieu de journée, quelques TGV et Eurostar passaient à allure extrêmement réduite sur la voie rétablie, jusqu’à s’arrêter avant de franchir la zone où les agents travaillaient aux réparations, le temps de les laisser se mettre en sécurité, a constaté l’AFP.A la gare Lille Europe, noeud ferroviaire entre Paris, Londres et Bruxelles, les voyageurs oscillaient entre frustration et fatalisme dans la matinée.”On devait prendre le TGV à 07H20, et puis on nous a dit qu’il y avait beaucoup de retard, et après deux heures on nous a dit qu’il n’y avait pas de TGV”, explique Marie-Line Ponville, une Belge de 51 ans qui devait partir pour Marseille avec sa fille pour une semaine de croisière en Méditerranée.”On ne peut même pas rester ici vu qu’on avait pris nos valises pour le soleil, donc on va, je pense, annuler tout ça et rentrer à la maison”, ajoute-t-elle, dépitée.Sophie Nunez, cadre dans l’industrie pharmaceutique âgée de 60 ans, est arrivée à Lille en TGV de Strasbourg avec une heure de retard, ratant ainsi sa correspondance pour Dunkerque.”C’est un de mes collègues qui va venir me récupérer ici pour que je puisse continuer sur Dunkerque”, explique-t-elle.”Moi je ne fais pas partie des gens qui râlent (…), il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de la SNCF, des accidents de personnes ou bien là les vols de câbles, ils essaient de gérer, faut pas rajouter du stress au stress”, estime-t-elle.- Des vols à répétition -La situation a été moins perturbée à la gare Lille Flandres.Patrick, 60 ans, devait prendre un Lille-Paris à 9h12, dont il a découvert l’annulation “en arrivant à la gare”. “Il y a un manque d’infos, aucune communication, pas de mail”, regrette ce salarié du secteur des assurances.Il a pu monter dans le train Lille-Paris suivant, une heure plus tard que prévu.”Une dizaine de TGV” ont été annulés mercredi matin entre Lille et Paris en raison de la capacité de circulation limitée sur la ligne classique, selon SNCF Voyageurs.Sollicités par l’AFP, la police et le parquet de Lille n’étaient pas en mesure de donner plus de détails dans l’immédiat sur les circonstances de ce nouveau vol d’ampleur à Lille.En février, 13 câbles représentant une longueur cumulée de plusieurs centaines de mètres avaient été volés sur des terrains de la SNCF à Lille, ce qui avait entraîné d’importantes perturbations sur le réseau pendant toute une journée.Un précédent vol de câbles avait aussi fortement perturbé le trafic ferroviaire dans les Hauts-de-France en octobre dernier. Un trentenaire a été condamné en avril à 15 mois de prison pour ce délit.








