African players in Europe: Marmoush, Sarr strike in FA Cup winsMon, 31 Mar 2025 08:28:13 GMT

Egyptian Omar Marmoush and Senegalese Ismaila Sarr scored to help Manchester City and Crystal Palace secure FA Cup semi-finals places at the weekend.Marmoush netted his fifth goal for City since a January move from Eintracht Frankfurt, scoring the winner in a 2-1 victory over Bournemouth.Back in England after Africa Cup of Nations qualifying duty, Sarr …

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Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, dernière chance pour retrouver des survivants

La junte birmane a décrété lundi une semaine de deuil national après le puissant séisme qui a tué vendredi plus de 1.700 personnes dans le pays, où l’espoir de retrouver des survivants dans les décombres se réduit d’heure en heure.La période de deuil court jusqu’à dimanche, ont indiqué dans un communiqué les militaires au pouvoir, annonçant la mise en berne des drapeaux birmans, “en signe de compassion pour les pertes humaines et les dégâts causés par le tremblement de terre extrêmement violent”.Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.Vendredi en milieu de journée, un tremblement de terre d’amplitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie, suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Durant le weekend, des répliques sont restées perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.Le séisme, d’une violence inédite en plusieurs décennies en Birmanie, a provoqué des scènes de chaos jusqu’à 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, où au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour en construction de 30 étages.A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie proche de l’épicentre, des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile. Beaucoup ont dormi au milieu des routes, le plus loin possible des bâtiments, afin d’éviter d’éventuelles chutes de projectiles.Les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi à la mi-journée par rapport à la veille. La chaleur tropicale, attendue autour de 40 degrés, met à rude épreuve les équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélère la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.L’hôpital général de 1.000 lits de Mandalay ayant été évacué, des centaines de patients sont soignés à l’air libre. “C’est une situation très, très imparfaite pour tout le monde”, a déclaré un membre de l’équipe médicale. “On fait de notre mieux.”- Funérailles et Aïd -Les funérailles de centaines de victimes doivent avoir lieu lundi, au moment où des centaines de membres de la communauté musulmane endeuillée a célébré l’Aïd, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, confie Win Thiri Aung, une fidèle de 26 ans de Mandalay, “mais nos cÅ“urs sont lourds cette année”.Il est difficile d’établir avec précision un bilan en Birmanie, pays isolé et fracturé, où les généraux au pouvoir combattent une myriade de groupes de minorités ethniques et d’opposants politiques, mais l’appel au secours du chef de la junte, Min Aung Hlaing, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, illustre l’ampleur de la catastrophe.Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1.700 morts, 3.400 blessés et 300 disparus.- Frappes aériennes -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, l’Indonésie ou l’Inde ont déployé des équipes.Le porte-parole de la junte Zaw Min Tun a remercié la Chine et la Russie, deux alliés proches de Naypyidaw, de même que l’Inde, de leur soutien. “Nous essayons de soigner les blessés et de rechercher les personnes disparues”, a-t-il indiqué dans un communiqué aux journalistes.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé, qui est sous-équipé pour gérer un tel afflux de victimes, selon les agences humanitaires. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Le tremblement de terre n’a pas empêché les militaires de mener vendredi contre un groupe armé appartenant à une minorité ethnique dans l’État Shan (nord-est) une attaque aérienne qui a tué sept combattants, selon les rebelles. D’autres cas de frappes similaires ont été rapportés lundi.A Bangkok, les opérations se poursuivent pour retrouver des survivants dans les décombres d’une tour en chantier qui s’est effondrée, piégeant environ 80 ouvriers.Les autorités thaïlandaises indiquent enquêter sur les causes qui ont mené à l’effondrement de l’immeuble de 30 étages qui devait abriter des bureaux de services de l’État.burs-ah-vgu/jp

Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, dernière chance pour retrouver des survivants

La junte birmane a décrété lundi une semaine de deuil national après le puissant séisme qui a tué vendredi plus de 1.700 personnes dans le pays, où l’espoir de retrouver des survivants dans les décombres se réduit d’heure en heure.La période de deuil court jusqu’à dimanche, ont indiqué dans un communiqué les militaires au pouvoir, annonçant la mise en berne des drapeaux birmans, “en signe de compassion pour les pertes humaines et les dégâts causés par le tremblement de terre extrêmement violent”.Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.Vendredi en milieu de journée, un tremblement de terre d’amplitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie, suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Durant le weekend, des répliques sont restées perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.Le séisme, d’une violence inédite en plusieurs décennies en Birmanie, a provoqué des scènes de chaos jusqu’à 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, où au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour en construction de 30 étages.A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie proche de l’épicentre, des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile. Beaucoup ont dormi au milieu des routes, le plus loin possible des bâtiments, afin d’éviter d’éventuelles chutes de projectiles.Les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi à la mi-journée par rapport à la veille. La chaleur tropicale, attendue autour de 40 degrés, met à rude épreuve les équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélère la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.L’hôpital général de 1.000 lits de Mandalay ayant été évacué, des centaines de patients sont soignés à l’air libre. “C’est une situation très, très imparfaite pour tout le monde”, a déclaré un membre de l’équipe médicale. “On fait de notre mieux.”- Funérailles et Aïd -Les funérailles de centaines de victimes doivent avoir lieu lundi, au moment où des centaines de membres de la communauté musulmane endeuillée a célébré l’Aïd, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, confie Win Thiri Aung, une fidèle de 26 ans de Mandalay, “mais nos cÅ“urs sont lourds cette année”.Il est difficile d’établir avec précision un bilan en Birmanie, pays isolé et fracturé, où les généraux au pouvoir combattent une myriade de groupes de minorités ethniques et d’opposants politiques, mais l’appel au secours du chef de la junte, Min Aung Hlaing, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, illustre l’ampleur de la catastrophe.Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1.700 morts, 3.400 blessés et 300 disparus.- Frappes aériennes -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, l’Indonésie ou l’Inde ont déployé des équipes.Le porte-parole de la junte Zaw Min Tun a remercié la Chine et la Russie, deux alliés proches de Naypyidaw, de même que l’Inde, de leur soutien. “Nous essayons de soigner les blessés et de rechercher les personnes disparues”, a-t-il indiqué dans un communiqué aux journalistes.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé, qui est sous-équipé pour gérer un tel afflux de victimes, selon les agences humanitaires. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Le tremblement de terre n’a pas empêché les militaires de mener vendredi contre un groupe armé appartenant à une minorité ethnique dans l’État Shan (nord-est) une attaque aérienne qui a tué sept combattants, selon les rebelles. D’autres cas de frappes similaires ont été rapportés lundi.A Bangkok, les opérations se poursuivent pour retrouver des survivants dans les décombres d’une tour en chantier qui s’est effondrée, piégeant environ 80 ouvriers.Les autorités thaïlandaises indiquent enquêter sur les causes qui ont mené à l’effondrement de l’immeuble de 30 étages qui devait abriter des bureaux de services de l’État.burs-ah-vgu/jp

La Bourse de Paris plombée par l’incertitude douanière

La Bourse de Paris évolue dans le rouge lundi, rattrapée par l’inquiétude avant la mise en Å“uvre attendue de nouvelles hausses de droits de douane cette semaine aux Etats-Unis.Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 1,02% à 7.837,09 points, en baisse de 78,99 points. Vendredi, l’indice parisien avait déjà terminé en baisse, en recul de 0,93%, à 7.916,08 points.”L’indifférence longtemps entretenue par de nombreux acteurs du marché vis-à-vis des mesures commerciales prises aux États-Unis se retourne désormais contre eux”, a noté Andreas Lipkow, analyste indépendant.”Un sentiment de désolation s’installe sur les places boursières et dans les salles de marché du monde entier”, a confirmé Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.Après l’acier et l’aluminium, et avant l’automobile, le président américain Donald Trump compte annoncer mercredi ses droits de douane dits “réciproques”, qui pourraient changer les règles du jeu du commerce mondial.Le 2 avril, qu’il surnomme le “jour de la libération”, M. Trump veut ériger de nouvelles barrières douanières dépendant principalement des taxes que les pays concernés imposent sur les produits américains.”A l’approche” de cette date, “l’appétit pour le risque des investisseurs est inexistant”, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.Les mesures devraient cibler en priorité les pays pour lesquels la balance commerciale des Etats-Unis est particulièrement déficitaire ou que la Maison-Blanche accuse de “fermer leur marché” aux exportations américaines.”Les droits de douane seront (…) plus doux que ceux que ces pays ont accordés aux Etats-Unis au fil des décennies”, a toutefois assuré dimanche M. Trump devant des journalistes.Côté agenda, les investisseurs seront attentifs à la publication, lundi en début d’après-midi, de l’estimation officielle des chiffres de l’inflation pour le mois de février en Allemagne, première économie européenne.Maurel & Prom dévisseLe groupe pétrolier français Maurel & Prom cédait plus de 13% sur la Bourse de Paris vers 09H40 (heure de Paris), après avoir annoncé que les Etats-Unis avaient révoqué sa licence au Venezuela, dans un contexte de tension entre Caracas et Washington, qui cherche à asphyxier économiquement ce pays d’Amérique du Sud.Ces licences avaient été accordées par Washington à plusieurs grands groupes pétroliers pour leur permettre de continuer leurs activités dans le pays, malgré les sanctions et l’embargo pétrolier destinés à évincer le président vénézuélien Nicolas Maduro du pouvoir.Maurel & Prom a dit lundi dans un communiqué “avoir reçu une notification (…) du département du Trésor des États-Unis, datée du 28 mars 2025”, l’informant “que la licence spécifique accordée en mai 2024 pour ses activités au Venezuela a été révoquée”.

Birmanie: pour les musulmans de Mandalay, une fête de l’Aïd sous le signe du deuil

Des centaines de musulmans se sont réunis lundi pour la fête de l’Aïd en Birmanie, mais à Mandalay, les prières sont aussi allées aux nombreuses victimes du puissant séisme qui a frappé la Birmanie vendredi.Au petit matin, les fidèles ont pris place à l’extérieur, dans une rue où vingt personnes ont trouvé la mort trois jours plus tôt, dans le tremblement de terre d’amplitude 7,7 qui a semé la dévastation dans la ville.Certains ne peuvent retenir leurs sanglots.”Qu’Allah nous accorde tous la paix” et “puissent tous les frères être libérés du danger”, lance un imam, se cassant la voix en pleine prière pour les âmes des morts.Quatorze enfants et deux adultes ont été tués dans l’effondrement du minaret de la mosquée sud de Sajja, dans le quartier musulman de Mawyagiwah, ont indiqué des habitants. Quatre personnes sont mortes dans des conditions similaires dans la mosquée nord de Sajja, située dans le voisinage.La plupart des victimes faisaient partie de la famille, proche et éloignée, de Win Thiri Aung.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, la fête qui marque la fin du mois du jeûne du ramadan, confie cette femme de 26 ans, “mais nos coeurs sont lourds cette année, toutes nos pensées vont aux enfants morts”.”C’est un test d’Allah, un rappel que nous devons nous tourner vers Lui et prier davantage”, ajoute-t-elle.- Dégâts variables -A l’extérieur de l’allée qui mène aux mosquées, les fidèles – dont beaucoup arborent des vêtements neufs offerts en cadeau à l’occasion de la célébration de l’Aïd – se sont alignés sur des bâches en plastique posées sur la route, maintenues par des briques.Les ablutions sont réalisées à l’aide d’un sceau.”Nous devons prier sur la route” et “la situation est si désastreuse qu’il est difficile d’exprimer ce qui se passe”, témoigne Aung Myint Hussein, administrateur en chef de la mosquée nord de Sajja. “C’est comme si nos vies entières avaient été brisées par cette série de secousses et de peurs.”Les dégâts sont très variables à Mandalay. Si certains bâtiments sont totalement détruits, les dommages restent concentrés et une grande partie de la ville semble épargnée, avec un retour de la circulation sur les routes ou encore la réouverture de restaurants.En bas de la rue des mosquées, un habitant a déclaré que six personnes avaient été tuées lorsque une boutique de desserts s’est affaissée, et deux personnes dans un restaurant de l’autre côté de la route.Sandar Aung, 11 ans, a été grièvement blessé lors des prières du vendredi, et est décédé ce soir-là à l’hôpital.”Je suis tellement triste, mon fils était très enthousiaste pour l’Aïd,” s’est effondrée sa mère, Htet Myet Aung, 37 ans.”Nous avons de nouveaux vêtements que nous allions porter ensemble”, poursuit-elle, en larmes. “Nous acceptons ce qu’Allah a planifié.”

Guerre commerciale: Lagarde appelle à “une marche vers l’indépendance” de l’Europe

La guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump doit entraîner “une marche vers l’indépendance” de l’Europe, a affirmé lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde. “Lui appelle ça +liberation day+ aux Etats-Unis, moi je considère que c’est un moment où nous devons ensemble décider de prendre mieux notre destin en main et je pense que c’est une marche vers l’indépendance”, a affirmé la dirigeante française sur la radio France Inter, évoquant “un moment existentiel pour l’Europe”.Après l’acier et l’aluminium et avant l’automobile, le président américain compte passer à la vitesse supérieure mercredi, en annonçant ses droits de douane dits “réciproques”, qui vont changer les règles du jeu du commerce mondial.Le 2 avril, qu’il surnomme “jour de la libération”, Donald Trump compte ériger de nouvelles barrières douanières qui devraient dépendre des taxes que les pays concernés imposent sur les produits américains, mais aussi d’autres facteurs, et frapper notamment l’Europe.”Il faut, pour se mettre en position de bonne négociation, montrer qu’on n’est pas prêts à se coucher”, a estimé Christine Lagarde, au moment où l’UE prépare sa riposte aux droits de douane américains.Selon la BCE, la zone euro pourrait voir son PIB amputé de 0,3% en raison de la guerre commerciale de Donald Trump, et de 0,5% en cas de riposte européenne, la première année.”Une guerre commerciale ne crée que des perdants”, a martelé Christine Lagarde lundi. Sur l’inflation, la présidente de la BCE s’est montrée prudente en raison du risque inflationniste des taxes douanières: “dire: +ça y est, c’est terminé, c’est derrière nous+, non. Parce que, malheureusement, on est soumis à des tas d’incertitudes et quand M. Trump décide tout d’un coup d’augmenter les taux de 25% sur le secteur automobile ou décide la réciprocité qui s’appliquera à partir du 2 avril, nécessairement, ça induit des changements.”

Lettre de l’ambassade américaine: le ministre français du Commerce extérieur “profondément choqué”, ne veut “pas transiger” sur les valeurs

Le ministre français du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin s’est dit lundi “profondément choqué” de la lettre envoyée par l’ambassade américaine à des entreprises françaises et a appelé à “ne pas transiger” sur la loi et les “valeurs françaises”.Affirmant sur RTL que le gouvernement aurait “une discussion avec l’ambassade des Etats-Unis”, M. Saint-Martin a dit souhaiter “comprendre quelle est vraiment l’intention derrière” cette initiative. Plusieurs entreprises françaises ont reçu ces derniers jours une lettre et un questionnaire de l’ambassade des Etats-Unis leur demandant si elles mettaient en place des programmes internes de lutte contre les discriminations.La missive les prévient que, le cas échéant, cela pourrait les empêcher de travailler avec l’Etat américain.Pour M. Saint-Martin, cette lettre revient à demander aux entreprises “de renoncer aux politiques d’inclusion qui sont la loi tout simplement française et parfois européenne, notamment sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la lutte contre les discriminations, contre le racisme, la promotion de la diversité pour aider les personnes en situation de handicap”. “Tout ceci, ce sont des avancées qui correspondent d’abord à nos valeurs françaises. Nous en sommes fiers et nous ne voulons pas transiger sur cela”, a martelé le ministre, pour qui cette demande des Etats-Unis “serait un pas de plus dans l’extraterritorialité américaine, mais cette fois-ci sur le champ des valeurs”. Samedi, son ministère avait déjà vivement réagi, dénonçant des “ingérences américaines inacceptables”. Dimanche, le président du Medef Patrick Martin a déclaré qu’il était “hors de question” de “renoncer” aux règles d’inclusion dans les entreprises françaises.Depuis son retour à la Maison Blanche, le président Trump s’est engagé dans une vaste réforme du gouvernement fédéral, traquant les dépenses publiques jugées de gaspillage ou contraires à sa politique, comme les programmes soutenant la diversité ou de l’inclusion.

Lettre de l’ambassade américaine: le ministre français du Commerce extérieur “profondément choqué”, ne veut “pas transiger” sur les valeurs

Le ministre français du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin s’est dit lundi “profondément choqué” de la lettre envoyée par l’ambassade américaine à des entreprises françaises et a appelé à “ne pas transiger” sur la loi et les “valeurs françaises”.Affirmant sur RTL que le gouvernement aurait “une discussion avec l’ambassade des Etats-Unis”, M. Saint-Martin a dit souhaiter “comprendre quelle est vraiment l’intention derrière” cette initiative. Plusieurs entreprises françaises ont reçu ces derniers jours une lettre et un questionnaire de l’ambassade des Etats-Unis leur demandant si elles mettaient en place des programmes internes de lutte contre les discriminations.La missive les prévient que, le cas échéant, cela pourrait les empêcher de travailler avec l’Etat américain.Pour M. Saint-Martin, cette lettre revient à demander aux entreprises “de renoncer aux politiques d’inclusion qui sont la loi tout simplement française et parfois européenne, notamment sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la lutte contre les discriminations, contre le racisme, la promotion de la diversité pour aider les personnes en situation de handicap”. “Tout ceci, ce sont des avancées qui correspondent d’abord à nos valeurs françaises. Nous en sommes fiers et nous ne voulons pas transiger sur cela”, a martelé le ministre, pour qui cette demande des Etats-Unis “serait un pas de plus dans l’extraterritorialité américaine, mais cette fois-ci sur le champ des valeurs”. Samedi, son ministère avait déjà vivement réagi, dénonçant des “ingérences américaines inacceptables”. Dimanche, le président du Medef Patrick Martin a déclaré qu’il était “hors de question” de “renoncer” aux règles d’inclusion dans les entreprises françaises.Depuis son retour à la Maison Blanche, le président Trump s’est engagé dans une vaste réforme du gouvernement fédéral, traquant les dépenses publiques jugées de gaspillage ou contraires à sa politique, comme les programmes soutenant la diversité ou de l’inclusion.