Séisme : plus de 1.600 morts en Birmanie, recherches tous azimuts de survivants

Plus de 1.600 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan des autorités samedi, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.Survenu vendredi près de Sagaing, ce tremblement de terre – peu profond, ce qui a augmenté son impact – a été suivi quelques minutes après par une réplique de magnitude de 6,7.Ces secousses, les plus puissantes depuis des décennies en Birmanie, ont provoqué des scènes de chaos et de désolation. L’effondrement de maisons, d’immeubles, de ponts ou de sites religieux laisse craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat de la junte de 2021.Le séisme a également semé la terreur à Bangkok en Thaïlande, à 1.000 kilomètres de l’épicentre.En Birmanie, au moins 1.644 personnes ont été tuées, et 3.408 blessées, a indiqué la junte au pouvoir, en majorité dans la région de Mandalay (deuxième ville du pays), considérée comme la plus sinistrée. Mais les moyens de communication étant endommagés, l’étendue du désastre reste encore à difficile à évaluer, et le bilan humain pourrait fortement s’aggraver.A Mandalay, plus de 90 personnes seraient piégées dans les décombres d’un immeuble d’habitation de douze étages, selon un responsable de la Croix-Rouge.Près de 30 heures après le séisme, Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été sortie vivante des ruines de son immeuble. Embrassée par son mari, Ye Aung, elle a ensuite été conduite à l’hôpital, ont constaté des journalistes de l’AFP.Ils ont aussi vu sur place une pagode vieille de plusieurs siècles réduite à l’état de gravats. “Un moine est mort. Il y a aussi des blessés, on en a sortis des décombres et ils ont été conduits à l’hôpital”, témoignait un soldat, posté à un point de contrôle à l’extérieur du temple effondré.Dans la banlieue de Mandalay, les sauveteurs ont escaladé les décombres d’un lycée privé transformé en amas de ruines en béton, d’où émergent des poutres de fer. “Je suis vivante à l’intérieur. Aidez-moi, s’il vous plaît, j’ai soif”, aurait crié une enseignante prise au piège dans les décombres, selon les témoignages de secouristes. Au moins sept personnes étaient encore coincées samedi à l’intérieur, dont deux enseignants et plusieurs enfants, et sept autres personnes sont mortes, selon les habitants.- Appel à l’aide -Près de l’aéroport de Mandalay, des agents de sécurité ont refoulé des journalistes. “C’est fermé depuis hier” (vendredi), a lancé l’un d’eux. “Le plafond s’est effondré mais personne n’a été blessé.”Les destructions sur le site pourraient compliquer les opérations de secours, dans un pays où la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat du 1er février 2021 a décimé le système de santé et isolé ses dirigeants du reste du monde.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé un rare appel à l’aide internationale, invitant “tout pays, toute organisation” à apporter son secours. Par le passé, les militaires étaient réticents à demander un tel soutien de l’étranger.Les autorités birmanes ont déclaré l’état d’urgence dans les six régions les plus affectées. Dans un hôpital de la capitale Naypyidaw, des centaines de blessés ont été pris en charge à l’extérieur en raison des dégâts subis par le bâtiment, selon des journalistes de l’AFP.La Chinen en particulier, a déclaré avoir envoyé 82 sauveteurs, et s’est engagée à fournir une aide humanitaire d’urgence de 13,8 millions de dollars.Un avion chargé de kits d’hygiène, de couvertures, de nourriture et d’autres produits de première nécessité a atterri samedi à Rangoun, en provenance d’Inde. La Corée du Sud, la Malaisie, le Royaume-Uni, l’Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont aussi annoncé leur aide.Une “grave pénurie” de fournitures médicales impacte l’assistance déployée sur place, a averti samedi l’ONU, soulignant que les secouristes manquaient notamment de “kits de traumatologie”, de poches de sang, de produits anesthésiques et de certains médicaments essentiels. Les opérations de secours sont en outre compliquées par les dégâts subis par les hôpitaux et autres infrastructures sanitaires, ainsi que par les routes et les réseaux de communication.- Cessez-le-feu -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’elle avait envoyé en urgence près de 3 tonnes de fournitures médicales vers les hôpitaux de Mandalay et de Naypyidaw où sont pris en charge des milliers de blessés. Quant à la Croix-Rouge, elle mène une “course contre la montre” pour secourir les survivants.”Nous avons quelques récits encourageants de personnes retrouvées, mais les histoires tristes vont continuer à affluer”, a souligné une de ses responsables en Birmanie, Marie Manrique. En outre, il faut “commencer à penser à ce qui va arriver” aux sinistrés ayant perdu leur logement dans la catastrophe, a-t-elle observé.Les agences humanitaires ont prévenu que la Birmanie n’était absolument pas préparée à faire face à une telle tragédie, alors que quelque 3,5 millions de personnes ont été déplacées du fait du conflit en cours, et que la famine, avant même le séisme, menaçait déjà 15 millions de personnes cette année à travers le pays, selon l’ONU.Les Forces de défense populaire (FDP), des rebelles birmans, ont décrété un cessez-le-feu partiel de deux semaines à partir de dimanche, afin de faciliter les opérations de secours après le violent séisme qui a frappé le pays. Le groupe n’attaquera pas l’armée – mais se défendra si besoin -, et a assuré qu’il allait “collaborer avec l’ONU et les ONG pour assurer la sécurité, le transport et l’établissement de camps de secours et médicaux temporaires” dans les zones qu’il contrôle. – Accouchement en plein air -De l’autre côté de la frontière, en Thaïlande, la recherche de survivants se poursuivait dans les décombres d’un bâtiment en construction de 30 étages qui s’est effondré à Bangkok. Des dizaines d’ouvriers étaient piégés dans une montagne de gravats et de poutres d’acier déformées.Au moins huit personnes sont mortes sur ce chantier et huit autres y ont été secourues vivantes, a indiqué à l’AFP le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt. Mais 79 personnes manquaient encore à l’appel, et le bilan pourrait donc s’alourdir.Des drones à imagerie thermique ont décelé dans les décombres des signes de vie d’au moins 30 personnes, selon les autorités.La métropole de Bangkok a ordonné le déploiement de plus d’une centaine de spécialistes pour contrôler la sécurité des bâtiments, après avoir reçu plus de 2.000 signalements de dommages.Environ 400 personnes ont passé la nuit de vendredi à samedi dans des parcs ouverts en raison de l’urgence, leurs domiciles n’étant pas assez sûrs pour y retourner, selon le gouverneur. A Bangkok, où les séismes sont extrêmement rares, de nombreux habitants ont été évacués dans les rues, et même certains de piscines situées sur des toits d’immeubles.Une femme a dû accoucher en plein air après avoir été évacuée d’un hôpital. Un chirurgien a également continué à opérer un patient à l’extérieur, après qu’il a fallu quitter d’urgence le bloc, a indiqué un porte-parole à l’AFP. 

Séisme : plus de 1.600 morts en Birmanie, recherches tous azimuts de survivants

Plus de 1.600 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan des autorités samedi, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.Survenu vendredi près de Sagaing, ce tremblement de terre – peu profond, ce qui a augmenté son impact – a été suivi quelques minutes après par une réplique de magnitude de 6,7.Ces secousses, les plus puissantes depuis des décennies en Birmanie, ont provoqué des scènes de chaos et de désolation. L’effondrement de maisons, d’immeubles, de ponts ou de sites religieux laisse craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat de la junte de 2021.Le séisme a également semé la terreur à Bangkok en Thaïlande, à 1.000 kilomètres de l’épicentre.En Birmanie, au moins 1.644 personnes ont été tuées, et 3.408 blessées, a indiqué la junte au pouvoir, en majorité dans la région de Mandalay (deuxième ville du pays), considérée comme la plus sinistrée. Mais les moyens de communication étant endommagés, l’étendue du désastre reste encore à difficile à évaluer, et le bilan humain pourrait fortement s’aggraver.A Mandalay, plus de 90 personnes seraient piégées dans les décombres d’un immeuble d’habitation de douze étages, selon un responsable de la Croix-Rouge.Près de 30 heures après le séisme, Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été sortie vivante des ruines de son immeuble. Embrassée par son mari, Ye Aung, elle a ensuite été conduite à l’hôpital, ont constaté des journalistes de l’AFP.Ils ont aussi vu sur place une pagode vieille de plusieurs siècles réduite à l’état de gravats. “Un moine est mort. Il y a aussi des blessés, on en a sortis des décombres et ils ont été conduits à l’hôpital”, témoignait un soldat, posté à un point de contrôle à l’extérieur du temple effondré.Dans la banlieue de Mandalay, les sauveteurs ont escaladé les décombres d’un lycée privé transformé en amas de ruines en béton, d’où émergent des poutres de fer. “Je suis vivante à l’intérieur. Aidez-moi, s’il vous plaît, j’ai soif”, aurait crié une enseignante prise au piège dans les décombres, selon les témoignages de secouristes. Au moins sept personnes étaient encore coincées samedi à l’intérieur, dont deux enseignants et plusieurs enfants, et sept autres personnes sont mortes, selon les habitants.- Appel à l’aide -Près de l’aéroport de Mandalay, des agents de sécurité ont refoulé des journalistes. “C’est fermé depuis hier” (vendredi), a lancé l’un d’eux. “Le plafond s’est effondré mais personne n’a été blessé.”Les destructions sur le site pourraient compliquer les opérations de secours, dans un pays où la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat du 1er février 2021 a décimé le système de santé et isolé ses dirigeants du reste du monde.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé un rare appel à l’aide internationale, invitant “tout pays, toute organisation” à apporter son secours. Par le passé, les militaires étaient réticents à demander un tel soutien de l’étranger.Les autorités birmanes ont déclaré l’état d’urgence dans les six régions les plus affectées. Dans un hôpital de la capitale Naypyidaw, des centaines de blessés ont été pris en charge à l’extérieur en raison des dégâts subis par le bâtiment, selon des journalistes de l’AFP.La Chinen en particulier, a déclaré avoir envoyé 82 sauveteurs, et s’est engagée à fournir une aide humanitaire d’urgence de 13,8 millions de dollars.Un avion chargé de kits d’hygiène, de couvertures, de nourriture et d’autres produits de première nécessité a atterri samedi à Rangoun, en provenance d’Inde. La Corée du Sud, la Malaisie, le Royaume-Uni, l’Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont aussi annoncé leur aide.Une “grave pénurie” de fournitures médicales impacte l’assistance déployée sur place, a averti samedi l’ONU, soulignant que les secouristes manquaient notamment de “kits de traumatologie”, de poches de sang, de produits anesthésiques et de certains médicaments essentiels. Les opérations de secours sont en outre compliquées par les dégâts subis par les hôpitaux et autres infrastructures sanitaires, ainsi que par les routes et les réseaux de communication.- Cessez-le-feu -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’elle avait envoyé en urgence près de 3 tonnes de fournitures médicales vers les hôpitaux de Mandalay et de Naypyidaw où sont pris en charge des milliers de blessés. Quant à la Croix-Rouge, elle mène une “course contre la montre” pour secourir les survivants.”Nous avons quelques récits encourageants de personnes retrouvées, mais les histoires tristes vont continuer à affluer”, a souligné une de ses responsables en Birmanie, Marie Manrique. En outre, il faut “commencer à penser à ce qui va arriver” aux sinistrés ayant perdu leur logement dans la catastrophe, a-t-elle observé.Les agences humanitaires ont prévenu que la Birmanie n’était absolument pas préparée à faire face à une telle tragédie, alors que quelque 3,5 millions de personnes ont été déplacées du fait du conflit en cours, et que la famine, avant même le séisme, menaçait déjà 15 millions de personnes cette année à travers le pays, selon l’ONU.Les Forces de défense populaire (FDP), des rebelles birmans, ont décrété un cessez-le-feu partiel de deux semaines à partir de dimanche, afin de faciliter les opérations de secours après le violent séisme qui a frappé le pays. Le groupe n’attaquera pas l’armée – mais se défendra si besoin -, et a assuré qu’il allait “collaborer avec l’ONU et les ONG pour assurer la sécurité, le transport et l’établissement de camps de secours et médicaux temporaires” dans les zones qu’il contrôle. – Accouchement en plein air -De l’autre côté de la frontière, en Thaïlande, la recherche de survivants se poursuivait dans les décombres d’un bâtiment en construction de 30 étages qui s’est effondré à Bangkok. Des dizaines d’ouvriers étaient piégés dans une montagne de gravats et de poutres d’acier déformées.Au moins huit personnes sont mortes sur ce chantier et huit autres y ont été secourues vivantes, a indiqué à l’AFP le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt. Mais 79 personnes manquaient encore à l’appel, et le bilan pourrait donc s’alourdir.Des drones à imagerie thermique ont décelé dans les décombres des signes de vie d’au moins 30 personnes, selon les autorités.La métropole de Bangkok a ordonné le déploiement de plus d’une centaine de spécialistes pour contrôler la sécurité des bâtiments, après avoir reçu plus de 2.000 signalements de dommages.Environ 400 personnes ont passé la nuit de vendredi à samedi dans des parcs ouverts en raison de l’urgence, leurs domiciles n’étant pas assez sûrs pour y retourner, selon le gouverneur. A Bangkok, où les séismes sont extrêmement rares, de nombreux habitants ont été évacués dans les rues, et même certains de piscines situées sur des toits d’immeubles.Une femme a dû accoucher en plein air après avoir été évacuée d’un hôpital. Un chirurgien a également continué à opérer un patient à l’extérieur, après qu’il a fallu quitter d’urgence le bloc, a indiqué un porte-parole à l’AFP. 

Séisme : plus de 1.600 morts en Birmanie, recherches tous azimuts de survivants

Plus de 1.600 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan des autorités samedi, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.Survenu vendredi près de Sagaing, ce tremblement de terre – peu profond, ce qui a augmenté son impact – a été suivi quelques minutes après par une réplique de magnitude de 6,7.Ces secousses, les plus puissantes depuis des décennies en Birmanie, ont provoqué des scènes de chaos et de désolation. L’effondrement de maisons, d’immeubles, de ponts ou de sites religieux laisse craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat de la junte de 2021.Le séisme a également semé la terreur à Bangkok en Thaïlande, à 1.000 kilomètres de l’épicentre.En Birmanie, au moins 1.644 personnes ont été tuées, et 3.408 blessées, a indiqué la junte au pouvoir, en majorité dans la région de Mandalay (deuxième ville du pays), considérée comme la plus sinistrée. Mais les moyens de communication étant endommagés, l’étendue du désastre reste encore à difficile à évaluer, et le bilan humain pourrait fortement s’aggraver.A Mandalay, plus de 90 personnes seraient piégées dans les décombres d’un immeuble d’habitation de douze étages, selon un responsable de la Croix-Rouge.Près de 30 heures après le séisme, Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été sortie vivante des ruines de son immeuble. Embrassée par son mari, Ye Aung, elle a ensuite été conduite à l’hôpital, ont constaté des journalistes de l’AFP.Ils ont aussi vu sur place une pagode vieille de plusieurs siècles réduite à l’état de gravats. “Un moine est mort. Il y a aussi des blessés, on en a sortis des décombres et ils ont été conduits à l’hôpital”, témoignait un soldat, posté à un point de contrôle à l’extérieur du temple effondré.Dans la banlieue de Mandalay, les sauveteurs ont escaladé les décombres d’un lycée privé transformé en amas de ruines en béton, d’où émergent des poutres de fer. “Je suis vivante à l’intérieur. Aidez-moi, s’il vous plaît, j’ai soif”, aurait crié une enseignante prise au piège dans les décombres, selon les témoignages de secouristes. Au moins sept personnes étaient encore coincées samedi à l’intérieur, dont deux enseignants et plusieurs enfants, et sept autres personnes sont mortes, selon les habitants.- Appel à l’aide -Près de l’aéroport de Mandalay, des agents de sécurité ont refoulé des journalistes. “C’est fermé depuis hier” (vendredi), a lancé l’un d’eux. “Le plafond s’est effondré mais personne n’a été blessé.”Les destructions sur le site pourraient compliquer les opérations de secours, dans un pays où la guerre civile qui dure depuis le coup d’Etat du 1er février 2021 a décimé le système de santé et isolé ses dirigeants du reste du monde.Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé un rare appel à l’aide internationale, invitant “tout pays, toute organisation” à apporter son secours. Par le passé, les militaires étaient réticents à demander un tel soutien de l’étranger.Les autorités birmanes ont déclaré l’état d’urgence dans les six régions les plus affectées. Dans un hôpital de la capitale Naypyidaw, des centaines de blessés ont été pris en charge à l’extérieur en raison des dégâts subis par le bâtiment, selon des journalistes de l’AFP.La Chinen en particulier, a déclaré avoir envoyé 82 sauveteurs, et s’est engagée à fournir une aide humanitaire d’urgence de 13,8 millions de dollars.Un avion chargé de kits d’hygiène, de couvertures, de nourriture et d’autres produits de première nécessité a atterri samedi à Rangoun, en provenance d’Inde. La Corée du Sud, la Malaisie, le Royaume-Uni, l’Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont aussi annoncé leur aide.Une “grave pénurie” de fournitures médicales impacte l’assistance déployée sur place, a averti samedi l’ONU, soulignant que les secouristes manquaient notamment de “kits de traumatologie”, de poches de sang, de produits anesthésiques et de certains médicaments essentiels. Les opérations de secours sont en outre compliquées par les dégâts subis par les hôpitaux et autres infrastructures sanitaires, ainsi que par les routes et les réseaux de communication.- Cessez-le-feu -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’elle avait envoyé en urgence près de 3 tonnes de fournitures médicales vers les hôpitaux de Mandalay et de Naypyidaw où sont pris en charge des milliers de blessés. Quant à la Croix-Rouge, elle mène une “course contre la montre” pour secourir les survivants.”Nous avons quelques récits encourageants de personnes retrouvées, mais les histoires tristes vont continuer à affluer”, a souligné une de ses responsables en Birmanie, Marie Manrique. En outre, il faut “commencer à penser à ce qui va arriver” aux sinistrés ayant perdu leur logement dans la catastrophe, a-t-elle observé.Les agences humanitaires ont prévenu que la Birmanie n’était absolument pas préparée à faire face à une telle tragédie, alors que quelque 3,5 millions de personnes ont été déplacées du fait du conflit en cours, et que la famine, avant même le séisme, menaçait déjà 15 millions de personnes cette année à travers le pays, selon l’ONU.Les Forces de défense populaire (FDP), des rebelles birmans, ont décrété un cessez-le-feu partiel de deux semaines à partir de dimanche, afin de faciliter les opérations de secours après le violent séisme qui a frappé le pays. Le groupe n’attaquera pas l’armée – mais se défendra si besoin -, et a assuré qu’il allait “collaborer avec l’ONU et les ONG pour assurer la sécurité, le transport et l’établissement de camps de secours et médicaux temporaires” dans les zones qu’il contrôle. – Accouchement en plein air -De l’autre côté de la frontière, en Thaïlande, la recherche de survivants se poursuivait dans les décombres d’un bâtiment en construction de 30 étages qui s’est effondré à Bangkok. Des dizaines d’ouvriers étaient piégés dans une montagne de gravats et de poutres d’acier déformées.Au moins huit personnes sont mortes sur ce chantier et huit autres y ont été secourues vivantes, a indiqué à l’AFP le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt. Mais 79 personnes manquaient encore à l’appel, et le bilan pourrait donc s’alourdir.Des drones à imagerie thermique ont décelé dans les décombres des signes de vie d’au moins 30 personnes, selon les autorités.La métropole de Bangkok a ordonné le déploiement de plus d’une centaine de spécialistes pour contrôler la sécurité des bâtiments, après avoir reçu plus de 2.000 signalements de dommages.Environ 400 personnes ont passé la nuit de vendredi à samedi dans des parcs ouverts en raison de l’urgence, leurs domiciles n’étant pas assez sûrs pour y retourner, selon le gouverneur. A Bangkok, où les séismes sont extrêmement rares, de nombreux habitants ont été évacués dans les rues, et même certains de piscines situées sur des toits d’immeubles.Une femme a dû accoucher en plein air après avoir été évacuée d’un hôpital. Un chirurgien a également continué à opérer un patient à l’extérieur, après qu’il a fallu quitter d’urgence le bloc, a indiqué un porte-parole à l’AFP. 

Syria interim president names new government dominated by allies

Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa on Saturday announced a new transitional government dominated by close allies and including one woman, replacing caretaker authorities in place since the ouster of longtime ruler Bashar al-Assad.The announcement, initially scheduled for earlier this month, comes amid international calls for an inclusive Syrian transition following recent sectarian bloodshed, as the country’s new leaders seek to reunite and rebuild Syria and its institutions after Assad’s December 8 overthrow brought an end to 14 years of civil war.Close associates of Sharaa held on to key positions, with Foreign Minister Assaad al-Shaibani and Defence Minister Murhaf Abu Qasra retaining their cabinet posts, while Anas Khattab, the head of general intelligence, was appointed interior minister.Veteran opposition figure Hind Kabawat, a member of Syria’s Christian minority and longtime Assad opponent, was named social affairs and labour minister, the first woman to be appointed by Sharaa.The leader of the White Helmets, the Syrian rescuers who worked in rebel-held areas, Raed al-Saleh, was appointed minister of emergency situations and disasters.The Islamist-led authorities who now dominate Syria have vowed to protect minorities, especially after fighting earlier this month between gunmen from Assad’s Alawite community and militia linked to the Sunni rebel forces that overthrew him led to civilian massacres.In December, a caretaker government headed by Mohammad al-Bashir was appointed to steer the country until a new cabinet was formed, an announcement initially scheduled for March 1.In late January, Sharaa, leader of Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which spearheaded Assad’s overthrow, was appointed interim president.This month, Sharaa signed into force a constitutional declaration regulating the country’s transitional period, set for five years.Some experts and rights groups have warned that it concentrates power in Sharaa’s hands and fails to include enough protections for minorities.

Ligue 1: Paris corrige Saint-Étienne 6-1

Le Paris SG, d’abord laborieux pour sa reprise, a bien réagi pour étriller Saint-Étienne (6-1) samedi lors de la 27e journée de L1, mais devra attendre pour être sacré champion de France pour la 13e fois après la victoire de Monaco sur Nice en fin de soirée.Avec 71 points, le PSG compte 21 points d’avance sur Monaco et désormais 22 sur l’OM, défait plus tôt dans la journée à Reims (3-1). Il pourrait obtenir le titre dès la semaine prochaine au Parc des Princes face à Angers.Mais puisque Luis Enrique avait dit qu’être champion dès samedi était “anodin” au regard de l’avance de son équipe au championnat, il l’avait largement remaniée afin de reposer des cadres de retour de sélection: Achraf Hakimi, Marquinhos ou encore Ousmane Dembélé commençaient sur le banc.Ce turn-over et la pause due à la trêve expliquent en partie l’apathie en première période des Parisiens, qui ont enchaîné imprécisions et dribbles forcés devant, et ont été pénalisés par une défense peu réactive derrière. Les automatismes si bien rodés du début d’année étaient alors loin.Une scène étrange a bien résumé cette fébrilité: Luis Enrique a profité d’un temps mort pour convier ses troupes à l’écouter au bord de la pelouse, déclenchant la fureur du public indigné que le jeu ne reprenne pas.Il faut dire aussi qu’en face, les Verts étaient remontés comme des coucous et poussés par des ultras désireux de montrer aux autorités qu’ils sont indispensables à la fête. Avant le match, plusieurs groupes de supporters, accompagnés de certains élus et cadres du club, ont défilé pour contester les projets des autorités qui veulent dissoudre les Green Angels et les Magic Fans après plusieurs violences.”Retailleau, ton nom rimera avec chaos” s’inscrivait sur l’une des nombreuses banderoles du soir, aussi orientées contre Nasser Al-Khelaïfi et les “conflits d’intérêts”.- Férocité -Sur la pelouse, les joueurs ont semblé soutenir en retour leur public en démarrant pied au plancher et en cantonnant Paris à sa moitié de terrain.Et c’est au bout d’un magnifique mouvement collectif conclu par Lucas Stassin que Saint-Etienne a ouvert le score dès la 9e. Loin de reculer ensuite, les Verts ont obligé Paris a beaucoup défendre et s’emmêler les pinceaux en contre-attaque.Mais Stassin a manqué deux énormes occasions juste avant la mi-temps, l’une à l’issue d’une nouvelle belle offensive et l’autre au bout d’une contre-attaque qui aura exposé les errances défensives du soir côté Parisien. Lucas Hernandez, en particulier, n’a toujours pas récupéré son niveau depuis son retour de blessure il y a plusieurs semaines.Stassin et ses coéquipiers s’en mordront les doigts: Gonçalo Ramos a obtenu un pénalty inattendu juste avant la pause. Le Portugais a dompté la tribune des Green Angels pour expédier son tir en lucarne et intimer aux supporters de se taire – sous les huées (1-1, 43e).Probablement secoués par Luis Enrique, les Parisiens ont ensuite tué le match en un quart d’heure, avec une activité et une férocité retrouvée.Khvicha Kvaratskhelia a d’abord manqué l’immanquable à bout portant avant de réussir un but bien plus difficile après une course échevelée, un crochet et un tir à contre-pied (50e). Puis Désiré Doué a confirmé sa bonne forme des derniers mois en trompant Larsonneur au ras de son poteau droit (53e).Moins de dix minutes plus tard, Joao Neves salait l’addition (62e), avant le doublé de Doué d’un tir puissant en pleine lucarne (66e). Le jeune “titi” Ibrahim Mbaye a clôturé ce set de tennis (90e, 6-1).

Ligue 1: vainqueur de Nice, Monaco retarde le sacre de Paris, impérial à Saint-Etienne

Le sacre de Paris attendra. Monaco, en s’imposant 2-1 face à Nice lors de la 27e journée de Ligue 1 samedi, a retardé le 13e titre de champion de France du PSG, impérial à Saint-Étienne (6-1), qui aurait été couronné en cas de match nul.Les Monégasques font coup double: grâce à leur victoire contre leurs voisins niçois et à sept journées de la fin du championnat, ils s’emparent de la deuxième place de Ligue 1, à 21 points du PSG, aux dépens de Marseille, battu sèchement à Reims 3-1 plus tôt dans la journée. Grâce à l’international danois Mika Biereth et son douzième but en seulement dix matches de Ligue 1, à l’international suisse Breel Embolo et son cinquième but cette saison, et enfin à Maghnes Akliouche et sa septième passe décisive, Monaco a logiquement dominé Nice qui avait pourtant ouvert le score par l’intermédiaire de Jérémie Boga.Les Monégasques retardent le sacre du PSG qui pouvait être champion de France dès samedi en cas de nul dans le derby azuréen, si Marseille perdait à Reims et s’il l’emportait à Saint-Étienne. – Festival parisien -Le Paris SG, d’abord laborieux pour sa reprise, puis impitoyable, a finalement étrillé les Stéphanois (6-1).Galvanisés par leurs supporters, mobilisés dans la journée contre la dissolution des Green Angels et des Magic fans pour des faits de violences, les Verts ont pourtant démarré le match pied au plancher en cantonnant Paris à sa moitié de terrain et ont logiquement ouvert le score par Lucas Stassin dès la 9e minute.Si Gonçalo Ramos a obtenu et converti un pénalty juste avant la mi-temps, les Parisiens, probablement secoués par Luis Enrique à la pause, ont ensuite tué le match en un quart d’heure, avec une activité et une férocité retrouvées. Khvicha Kvaratskhelia a donné l’avantage aux siens après une course échevelée, un crochet et un tir à contre-pied (50e, 2-1). Puis Désiré Doué a confirmé sa bonne forme des derniers mois en trompant Gautier Larsonneur au ras de son poteau droit (53e, 3-1).Moins de dix minutes plus tard, Joao Neves a salé l’addition (62e), avant le doublé de Doué d’un tir puissant en pleine lucarne (66e, 5-1). Le jeune “titi” Ibrahim Mbaye a clôturé ce set de tennis (90e, 6-1).Sérieux, les Parisiens attendront, probablement la semaine prochaine contre Angers au Parc des Princes, pour célébrer devant leurs supporters leur 13e titre de champion de France. – Cauchemar marseillais -Leurs rivaux marseillais ne sont pas à la fête eux. Marseille, incapable de se rebeller, a concédé à Reims (3-1) une quatrième défaite en cinq matches et mis en péril sa qualification directe pour la Ligue des Champions, samedi lors de la 27e journée de Ligue 1.”Il reste sept matches, il faut savoir ce qu’on veut faire, si on veut aller en Ligue des Champions. Moi, je suis venu pour ça. Si d’autres n’ont pas envie, ils doivent le dire avant les matches et laisser d’autres jouer”, a lancé, furieux, le milieu de terrain de l’OM Adrien Rabiot sur BeIn Sports.Les Marseillais qui ont compté jusqu’à 80% de possession de balle, ont été punis par des contre-attaques tranchantes conclues par Mamadou Diakhon (51e) et Valentin Atangana (68e), après l’ouverture du score de Keito Nakamura (29e), au bout d’une attaque placée.Valentin Rongier, auteur d’une frappe puissante dans la lucarne, a réduit le score (78e, 3-1). En vain.En plus de perdre sa seconde place, Marseille a également perdu son capitaine Leonardo Balerdi, blessé au genou gauche dès la 16e minute. Une journée à oublier.

Ligue 1: vainqueur de Nice, Monaco retarde le sacre de Paris, impérial à Saint-Etienne

Le sacre de Paris attendra. Monaco, en s’imposant 2-1 face à Nice lors de la 27e journée de Ligue 1 samedi, a retardé le 13e titre de champion de France du PSG, impérial à Saint-Étienne (6-1), qui aurait été couronné en cas de match nul.Les Monégasques font coup double: grâce à leur victoire contre leurs voisins niçois et à sept journées de la fin du championnat, ils s’emparent de la deuxième place de Ligue 1, à 21 points du PSG, aux dépens de Marseille, battu sèchement à Reims 3-1 plus tôt dans la journée. Grâce à l’international danois Mika Biereth et son douzième but en seulement dix matches de Ligue 1, à l’international suisse Breel Embolo et son cinquième but cette saison, et enfin à Maghnes Akliouche et sa septième passe décisive, Monaco a logiquement dominé Nice qui avait pourtant ouvert le score par l’intermédiaire de Jérémie Boga.Les Monégasques retardent le sacre du PSG qui pouvait être champion de France dès samedi en cas de nul dans le derby azuréen, si Marseille perdait à Reims et s’il l’emportait à Saint-Étienne. – Festival parisien -Le Paris SG, d’abord laborieux pour sa reprise, puis impitoyable, a finalement étrillé les Stéphanois (6-1).Galvanisés par leurs supporters, mobilisés dans la journée contre la dissolution des Green Angels et des Magic fans pour des faits de violences, les Verts ont pourtant démarré le match pied au plancher en cantonnant Paris à sa moitié de terrain et ont logiquement ouvert le score par Lucas Stassin dès la 9e minute.Si Gonçalo Ramos a obtenu et converti un pénalty juste avant la mi-temps, les Parisiens, probablement secoués par Luis Enrique à la pause, ont ensuite tué le match en un quart d’heure, avec une activité et une férocité retrouvées. Khvicha Kvaratskhelia a donné l’avantage aux siens après une course échevelée, un crochet et un tir à contre-pied (50e, 2-1). Puis Désiré Doué a confirmé sa bonne forme des derniers mois en trompant Gautier Larsonneur au ras de son poteau droit (53e, 3-1).Moins de dix minutes plus tard, Joao Neves a salé l’addition (62e), avant le doublé de Doué d’un tir puissant en pleine lucarne (66e, 5-1). Le jeune “titi” Ibrahim Mbaye a clôturé ce set de tennis (90e, 6-1).Sérieux, les Parisiens attendront, probablement la semaine prochaine contre Angers au Parc des Princes, pour célébrer devant leurs supporters leur 13e titre de champion de France. – Cauchemar marseillais -Leurs rivaux marseillais ne sont pas à la fête eux. Marseille, incapable de se rebeller, a concédé à Reims (3-1) une quatrième défaite en cinq matches et mis en péril sa qualification directe pour la Ligue des Champions, samedi lors de la 27e journée de Ligue 1.”Il reste sept matches, il faut savoir ce qu’on veut faire, si on veut aller en Ligue des Champions. Moi, je suis venu pour ça. Si d’autres n’ont pas envie, ils doivent le dire avant les matches et laisser d’autres jouer”, a lancé, furieux, le milieu de terrain de l’OM Adrien Rabiot sur BeIn Sports.Les Marseillais qui ont compté jusqu’à 80% de possession de balle, ont été punis par des contre-attaques tranchantes conclues par Mamadou Diakhon (51e) et Valentin Atangana (68e), après l’ouverture du score de Keito Nakamura (29e), au bout d’une attaque placée.Valentin Rongier, auteur d’une frappe puissante dans la lucarne, a réduit le score (78e, 3-1). En vain.En plus de perdre sa seconde place, Marseille a également perdu son capitaine Leonardo Balerdi, blessé au genou gauche dès la 16e minute. Une journée à oublier.

Des centaines de manifestants contre Elon Musk devant des magasins Tesla aux Etats-Unis

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi devant des magasins Tesla aux Etats-Unis, dans le cadre d’une journée mondiale d’opposition à Elon Musk, le patron de la marque automobile et proche conseiller de Donald Trump.Devant la boutique new-yorkaise à Manhattan, entre 500 et 1.000 personnes ont demandé la démission de l’homme le plus riche de la planète, désormais à la tête d’une commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge), chargée par le président Trump de traquer la fraude et tailler dans les dépenses jugées inutiles du budget fédéral.Ces manifestants étaient réunis à l’appel notamment des écologistes de Planet Over Profit, pour qui “arrêter Musk va permettre de sauver des vies et protéger notre démocratie”.”Elon Musk doit partir”, ont-ils chanté en choeur, devant l’une des quelque 200 boutiques Tesla des Etats-Unis et d’Europe où des appels au rassemblement avaient été lancés.Pour Amy Neifeld, une psychologue américaine de 70 ans qui n’avait plus battu le pavé depuis les manifestations contre la guerre du Vietnam dans les années 1970, Elon Musk mène les Etats-Unis vers le “fascisme”.”Je suis juive et j’ai grandi avec une profonde conscience de ce qu’est le fascisme. Et ça ne fait qu’empirer depuis l’élection” de Donald Trump, explique-t-elle à l’AFP.”Il faut qu’on fasse quelque chose très rapidement, parce qu’il va très vite” lui-même, ajoute Amy Neifeld.”On détruit mon pays et Musk en est le responsable”, abonde Hudson Fisher (son nom de blogueur), avec une pancarte autour du cou sur laquelle on peut lire: “Trump est un piètre vice-président”, suggérant qu’Elon Musk, aussi patron de SpaceX, tient les rênes du pouvoir.”Il a trop d’argent et de pouvoir. Il a plus de pouvoir que les gouvernements sans qu’il n’y ait aucun contrôle. C’est ça le vrai danger”, assure-t-il.La manifestation new-yorkaise, encadrée par un important dispositif policier, s’est déroulée puis dispersée dans le calme tout comme celle de Washington, où quelque 150 personnes se sont rassemblées dans une ambiance festive.”Virez Musk, Fermez Doge”, pouvait-on lire également sur des pancartes dans la capitale américaine.Interrogée sur ces rassemblements, Tesla n’a pas répondu dans l’immédiat.Depuis plusieurs semaines, les actes de vandalisme et de contestation se sont multipliés contre Tesla, en raison de l’implication politique d’Elon Musk.Le gouvernement américain considère désormais les attaques contre Tesla comme du “terrorisme intérieur”, comme l’a encore rappelé cette semaine la ministre de la Justice, Pam Bondi.Jeudi, un Américain soupçonné d’avoir incendié cinq véhicules Tesla et de les avoir criblés de balles avec un fusil semi-automatique à Las Vegas a été placé en détention provisoire et encourt 20 ans d’emprisonnement pour ces faits.