‘Jail or death’: migrants expelled by Trump fear for their fate

Marwa fled Taliban rule in Afghanistan because she wanted to study, work, wear jeans and go to the park without a male chaperone. Now she is under lock and key in Costa Rica, along with hundreds of other migrants expelled by the United States to third countries in Central America.Costa Rica is one of three Central American countries, along with Panama and Guatemala, that have agreed to receive migrants from other countries and to detain them until they are sent to their home nations or other host countries. A fourth country — El Salvador — took a group of Venezuelans and jailed them in a maximum-security prison after the United States claimed, without providing evidence, that they are gang members.AFP spoke to several migrants from a group of about 200 people, including around 80 children, detained at a facility near Costa Rica’s border with Panama.All said they feared for their lives in their homeland. Marwa, 27, said she was terrified at the thought that she, her husband and two-year-old daughter could be sent back to Afghanistan.Her husband Mohammad Asadi, 31, who ran a construction company back home, was threatened by the Taliban for selling materials to American companies.”I know if I go back I will die there. I will be killed by the Taliban,” Marwa told AFP in English, in an interview conducted through the center’s perimeter fence.Alireza Salimivir, a 35-year-old Iranian Christian, said he and his wife face a similar fate.”Due to our conversion from Islam to Christianity… it’s jail or the death penalty for us,” he said.- Tropical limbo -On his return to office in January, US President Donald Trump launched what he vowed would be the biggest migrant deportation wave in American history and signed an order suspending asylum claims at the southern border.Citing pressure from “our economically powerful brother to the north,” Costa Rica said it had agreed to collaborate in the “repatriation of 200 illegal immigrants to their country.”But only 74 of the migrants have been repatriated so far, with another 10 set to follow, according to the authorities.The rest are in limbo.They refuse to be deported to their homelands, but no other country — including Costa Rica itself, which has a long tradition of offering asylum — has offered to take them in.”We can’t go back, nor can we stay here. We don’t know the culture and don’t speak Spanish,” said Marwa, who said she wanted to be close to relatives “in Canada, the United States or Europe.”- Prison or war -German Smirnov, a 36-year-old Russian former election official, said he fled to the United States with his wife and six-year-old son after flagging up fraud in last year’s presidential election.He said his request for asylum in the United States was “totally ignored, like it had never existed.”If returned to Vladimir Putin’s Russia, he said: “They will give me two options, sit in prison or go to war (in Ukraine).”Marwa and her husband also said they wanted to seek asylum in the United States when they arrived at the US-Mexican border earlier this year after a grueling overland journey through 10 countries, starting in Brazil.But they were never given the chance to file an asylum claim. Instead, they were detained and flown to Costa Rica 18 days later.Asadi said an immigration official verbally abused Marwa for wearing a hijab and singled her out to pick up trash, alone.Smirnov said they treated the migrants, including women and children, “like scum.”- Costa Rica policy change -At the Costa Rican facility, the group said they were well fed and allowed to use their cell phones, but their passports had been seized by the police.”There is a systematic pattern of human rights violations in a country that has always prided itself on defending them,” said former Costa Rican diplomat Mauricio Herrera, who has filed a legal challenge to the migrants’ detention.”This is a very serious setback for Costa Rica,” he told AFP.Michael Garcia Bochenek, children’s rights counsel at Human Rights Watch, warned Costa Rica in a statement against being “complicit in flagrant US abuses.”

Un juge fédéral suspend le démantèlement de Voice of America

Un juge fédéral a freiné vendredi le démantèlement des médias publics américains à l’étranger initié par le président Donald Trump en suspendant les mesures visant Voice of America (VOA).A la mi-mars, Donald Trump a signé un décret classant parmi les “éléments inutiles de la bureaucratie fédérale” l’USAGM, l’agence gouvernementale chapeautant les médias publics américains à l’étranger.Des centaines de journalistes ont été mis en congé administratif depuis.Un juge fédéral de New York a fait droit vendredi à la demande de l’association Reporters sans frontières (RSF), des syndicats et des journalistes de VOA de geler les actions en vue du démantèlement de ce fleuron des médias publics américains à l’étranger.”Le combat pour sauver VOA, et en réalité, la presse libre, continue alors que l’administration Trump s’active à priver le monde d’une source d’information fiable”, a réagi dans un communiqué Clayton Weimers, directeur du bureau de RSF aux États-Unis.”Nous exhortons l’administration Trump à débloquer immédiatement le financement de VOA et à réembaucher ses employés sans nouveau délai”, a-t-il ajouté.Le gouvernement du milliardaire républicain a procédé ce mois-ci à des limogeages massifs à VOA, Radio Free Asia et Radio Free Europe.Voice of America, créée pendant la Seconde guerre mondiale, Radio Free Europe, formée pendant la Guerre froide et Radio Free Asia, créée en 1996, visaient à porter la “voix de l’Amérique” à travers le monde et notamment dans les pays autoritaires.Moscou et Pékin ont salué la décision de l’administration Trump de réduire au silence ces médias vus pendant des décennies comme des piliers du soft power américain.Radio Free Europe avait déjà obtenu cette semaine une victoire judiciaire contre son démantèlement, quand un juge de Washington a décidé de suspendre provisoirement l’arrêt de son financement.  

Dans les Alpes, la drogue aussi monte en station

“Je me suis fait avoir, c’est le jeu”, admet un skieur tout juste contrôlé par des gendarmes avec un joint de cannabis, en sortant éméché d’un bar en haut des pistes de Val Thorens.Comme dans toutes les Alpes, deux types de consommateurs de drogues coexistent dans cette station savoyarde: les touristes et les saisonniers, unis dans leur envie de faire la fête.Pour freiner leurs consommations, les gendarmes mènent régulièrement des opérations de contrôle en haut des pistes, accompagnés de chiens cynophiles.En ce jour de mars, l’adjudante Lucie Torresan travaille avec la chienne Olympe, qui renifle les skieurs. “S’il y a quelque chose qui l’intéresse, elle marque, c’est-à-dire qu’elle va s’asseoir”, explique-t-elle.En un après-midi, trois personnes ont été mises à l’amende ce “qui reste dans les standards”, d’après le major Frédéric Gentil en charge des opérations. Selon lui, sur les pistes on retrouve en majorité du cannabis, sous la forme d’herbe ou de résine, mais aussi de la cocaïne.Lors d’un festival, début janvier, “des groupes de tour-opérateurs anglais venus avec leurs dealers consommaient directement sur des clés de voiture” décrit-il, évoquant un usage plus “décomplexé” de la part des touristes.Mais ils ne sont pas les seuls consommateurs. “Pour preuve”, souligne le major, “quand on fait des dossiers stupéfiants, il y a deux tarifs différents, un tarif pour les saisonniers, plus alléchant, et un tarif pour les touristes”. L’an dernier, le gramme de cocaïne coûtait 70 euros pour les premiers, 100 pour les seconds.- Vulnérable -Ziani Lahrache, 22 ans, saisonnier originaire d’Avignon, confirme: “Ca arrive quand même assez fréquemment qu’il y ait des gens qui consomment de la cocaïne. Après, je vais dire que ce n’est pas autant répandu que le cannabis”.”Quand on est en saison, le mot tourne vite” et un ou deux dealeur fournit toute la station, ajoute le jeune homme qui avoue consommer de temps en temps du cannabis.Au delà des contrôles inopinés, les forces de l’ordre mènent des opérations ciblées contre ces vendeurs. En février, un dealeur a ainsi été arrêté à Chamonix et a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme.Les trafiquants ciblent le public saisonnier parce qu’il présente “une somme de vulnérabilités qui va le rendre plus fragile”, explique Camille Fauchet, 37 ans, chef de service dans un centre de soins d’accompagnement et de prévention à l’addictologie (CSAPA) à Annecy.Parmi ces facteurs: la précarité des contrats, l’intensité du travail, les difficultés liées au logement, l’environnement festif et l’isolement géographique.Cela fait écho à l’explosion de la consommation de drogue en France. Selon le dernier rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), 1,1 million de personnes déclarent avoir consommé de la cocaïne au moins une fois en 2023, soit deux fois plus qu’en 2021. Et les travailleurs, notamment dans le domaine de la restauration, sont particulièrement concernés. Ils en consomment “pour supporter des cadences intensives”, expliquait récemment à l’AFP Ivana Obradovic, directrice adjointe de l’OFDT.- Ambiance festive -Autre difficulté dans les stations de ski, l’accès aux soins qui reste compliqué, puisqu’elles se situent en moyenne à “1H30 de route” des premiers CSAPA et les médecins en altitude “sont prisonniers de la traumatologie”.”Pour quelqu’un qui va vouloir amorcer des soins, c’est-à-dire d’honorer un minimum de rendez-vous par semaine, c’est compliqué”, souligne Camille Fauchet.”Dans nos stations où le milieu est un peu festif, c’est sûr que ça existe” déplore Claude Jay, maire des Bellevilles, dont dépend la station de Val Thorens. Pour tenter de juguler le phénomène, la municipalité a mis en place une “Maison des saisonniers” avec des actions de sensibilisation menées par des associations ou des entreprises, cherche à améliorer leurs conditions de logement et à stabiliser leurs contrats.Grâce à ces efforts, “certains s’installent et sortent de l’ambiance festive”, se satisfait le maire.Les saisons peuvent, d’ailleurs, fournir l’occasion de se sevrer, souligne Camille Fauchet. Selon elle, certains utilisateurs “ont trouvé un autre rythme, en coupant avec un milieu” qui les freinait. 

Evasion mortelle de Mohamed Amra: le rappeur Koba LaD mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

Les investigations sur l’évasion mortelle en 2024 du narcotrafiquant Mohamed Amra progressent: le rappeur Koba LaD a été mis en examen vendredi à Paris et placé sous contrôle judiciaire, ses avocats dénonçant un dossier reposant “sur rien”.”La mise en examen de Koba LaD dans ce dossier ne repose tout simplement sur rien. Ses auditions ont permis de démontrer que Koba LaD n’a aucun lien avec l’évasion et la cavale de Mohamed Amra, il ne les a pas préparées, ne les a pas financées, n’en était pas informé et n’y a pas participé”, ont réagi dans un communiqué ses deux avocats, Mes Stéphane Cherqui et Arthur Vercken. “Il n’est pas mis en examen en raison de preuves qui seraient au dossier mais à cause de sa notoriété et au seul prétexte qu’il connaît des protagonistes de l’affaire”, ont-ils ajouté.De son vrai nom Marcel Junior Loutarila, Koba LaD, 24 ans, avait été extrait de sa cellule lundi. Il est actuellement en détention provisoire en attendant d’être jugé pour homicide involontaire aggravé, après la mort d’un de ses passagers dans un accident de voiture en septembre 2024 à Créteil.A l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen par un juge d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier.Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de cinq ans et a été placé sous contrôle judiciaire, contrairement aux réquisitions du parquet, a précisé l’une des sources.Le rappeur est soupçonné d’avoir été un soutien financier de la cavale de Mohamed Amra au seul motif que sa société a augmenté de près de 1.000 euros le salaire d’un associé quatre mois avant l’évasion et que cet associé aurait utilisé cette augmentation pour payer en espèces le loyer d’un appartement à Compiègne (Oise) ayant servi de planque au narcotrafiquant, selon cette source.Cinq autres personnes ont été présentées vendredi à des juges d’instruction en vue de leur mise en examen. “L’instruction permettra de déterminer avec précision et de manière personnifiée le rôle matériel et l’intention de mon client”, a réagi Me Reda Ghilaci, avocat d’un mineur soupçonné d’avoir recélé une voiture volée ayant servi au commando. Lundi, 23 personnes ont été interpellées en France et deux en Allemagne dans le dossier de l’évasion du narcotrafiquant au péage d’Incarville (Eure), au cours de laquelle deux agents pénitentiaires avaient été tués le 14 mai 2024, a précisé le parquet.Les personnes arrêtées en Allemagne sont “désignées par les autorités roumaines comme ayant accompagné Mohamed Amra dans son périple vers la Roumanie”, selon la même source.Un homme, interpellé à Marseille lundi, “sera présenté ultérieurement aux juges d’instruction”, a-t-il complété.Les autres gardes à vue ont été levées.Par ailleurs, un homme de 24 ans, Adonis C., considéré comme “un très proche” de Mohamed Amra par les enquêteurs, “s’est présenté mercredi au service de l’immigration de Phuket en Thaïlande”, selon le parquet. En fuite, il faisait l’objet d’une notice rouge Interpol. Son extradition en France est attendue la semaine prochaine.Deux autres suspects, arrêtés au Maroc, sont dans l’attente d’une extradition.- “Basses Å“uvres” – Au moins 34 personnes, dont Mohamed Amra et Koba LaD, sont désormais mises en examen dans cette affaire aux multiples ramifications. Parmi les suspects figurent, selon les enquêteurs, des membres présumés du commando ayant attaqué aux fusils d’assaut le fourgon pénitentiaire transportant Mohamed Amra ainsi que des personnes semblant avoir eu un rôle logistique plus secondaire.   Après neuf mois de cavale, Mohamed Amra avait été interpellé à Bucarest le 22 février, remis à la France, puis mis en examen et incarcéré à l’isolement.Certains suspects sont soupçonnés d’appartenir à la “Black Manjak Family”, présentée comme une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants avec de possibles liens avec Koba LaD.Selon une troisième source proche du dossier, la “BMF” serait d’abord “une sorte de label, un signe de reconnaissance autour de Koba LaD”. Ce groupe pourrait avoir une “double activité, la sécurité de rappeurs et des basses Å“uvres pour se financer”, selon elle.En janvier, Koba LaD a été condamné à 15 mois d’emprisonnement à Melun pour des violences en 2022 sur son manager historique, que le musicien accuse d’escroquerie à son encontre.

Premier appel “productif” entre Trump et le Premier ministre canadien

Donald Trump s’est félicité vendredi d’avoir passé un appel téléphonique “extrêmement productif” avec le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney, en pleines tensions sur les droits de douane et les velléités d’annexion par le président américain de son voisin du nord.”Je viens de m’entretenir avec le Premier ministre canadien Mark Carney. C’était un appel extrêmement productif, nous nous sommes mis d’accord sur de nombreuses choses”, a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social.Le président américain a ajouté qu’il comptait rencontrer Mark Carney après les élections législatives au Canada, prévues le 28 avril.Il y aura une rencontre “immédiatement après les prochaines élections canadiennes pour travailler sur des dossiers politiques, économiques et sur tous les autres sujets, qui finiront par être bénéfiques pour les Etats-Unis et le Canada”, a-t-il ajouté. Un changement de ton de la part du président américain, alors que le Canada traverse une crise sans précédent dans son histoire depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu’il souhaite en faire le “51e Etat américain”.- Voiture et métaux -Mark Carney, qui a remplacé Justin Trudeau il y a deux semaines, a salué dans un communiqué “une conversation très constructive sur les relations entre nos deux pays”, tout en prévenant Donald Trump que des mesures de représailles seraient mises en place par le Canada le 2 avril si les Etats-Unis imposaient de nouveaux droits de douane.”On ne reculera pas, on va répondre avec force”, a déclaré dans l’après-midi Mark Carney en conférence de presse.”Ce qui est clair c’est que les relations entre le Canada et les Etats-Unis ont changé. Et ce n’est pas nous qui avons changé”, a-t-il ajouté confirmant qu’il fallait que le Canada se tourne vers l’Europe “pour renforcer les liens avec des partenaires fiables”.”Au cours des semaines, des mois et des années à venir, nous devrons repenser fondamentalement notre économie”, a-t-il poursuivi.Mercredi, le président américain a annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25% sur les importations de voitures. Une mesure qui viendrait s’ajouter aux tarifs douaniers déjà imposés par Washington sur l’acier et l’aluminium.Ces annonces surviennent aussi à quelques jours de l’entrée en vigueur attendue de droits de douane “réciproques” imposés par les Etats-Unis pour taxer les biens entrant sur son territoire au même niveau que ce qui pèse sur les mêmes produits américains exportés à l’étranger.Le Canada est le premier fournisseur des Etats-Unis pour l’acier et l’aluminium, tandis que sa filière automobile est étroitement imbriquée avec l’industrie automobile américaine.JD Vance, le vice-président américain, a affirmé vendredi, lors d’un voyage au Groenland, que le Canada “n’avait pas toutes les cartes en main” concernant les droits de douane.”Le Canada ne peut, en aucun cas, gagner une guerre commerciale contre les Etats-Unis”, a-t-il ajouté. Donald Trump a également menacé l’Union européenne et le Canada de droits de douane supplémentaires s’ils se coordonnent au détriment des Etats-Unis pour riposter à la guerre commerciale lancée par Washington.- “Respect” -Mark Carney, un ancien dirigeant des banques centrales du Canada et de l’Angleterre, avait interrompu sa campagne mercredi après-midi à la suite de ces annonces pour rencontrer les Premiers ministres des provinces canadiennes.Puisque le temps de la coopération étroite avec les Etats-Unis est “fini”, selon lui, il cherche notamment à développer le commerce entre les provinces canadiennes, entravé par des droits de douane jusqu’ici. Mark Carney avait également insisté la veille sur le “respect” que le président américain doit montrer selon lui pour qu’un dialogue soit possible.Dans sa publication vendredi, le président américain s’est montré plus diplomate, faisant référence au titre officiel de M. Carney, Premier ministre, et sans référence à sa volonté d’annexer le Canada.M. Trump avait pris pour habitude de qualifier le prédécesseur de M. Carney, Justin Trudeau, avec lequel il entretenait une rivalité de longue date, de “gouverneur”, en référence à ses appels à l’adhésion du Canada aux Etats-Unis.

Trump lawyers try to shift detained Palestinian activist’s case to Louisiana

US government lawyers pushed Friday for the case of a pro-Palestinian protest leader slated for deportation to be moved to a Louisiana court thought to be sympathetic to President Donald Trump’s hardline immigration crackdown.Columbia University graduate student Mahmoud Khalil — a prominent face of the protest movement that erupted in response to Israel’s war in Gaza — was arrested and taken to Louisiana earlier this month, sparking protests. Several other foreign student protesters have been similarly targeted.The government has not accused Khalil of any crime, but instead ordered his deportation and canceling his green card resident’s permit on the grounds of undermining US foreign policy.At a hearing in New Jersey, government lawyer August Flentje said that “for jurisdictional certainty, the case belongs in Louisiana.”But Khalil’s lawyer Baher Azmy accused the government of seeking to move the case to bolster its “retaliation.”The judge said he would not rule immediately on shifting the case to the Western District of Louisiana, a more conservative bench that has previously leaned towards Trump’s policies.Khalil was not present at the hearing, but his wife Noor attended with several supporters.- ‘Witch hunt’? -Khalil’s arrest has triggered outrage from Trump opponents, free speech advocates and some on the political right, who say the case will have a chilling effect on freedom of expression.Immigration officers have similarly detained and sought to deport a Tufts University student from Turkey, Rumeysa Ozturk, and Columbia student Yunseo Chung. Their deportations have been blocked for now by courts.Ozturk’s lawyer said Thursday that “we should all be horrified at the way (officers) abducted Rumeysa in broad daylight” after footage of masked, plainclothes officers surrounding the veiled student circulated online.Students at Columbia have described a culture of fear in the wake of the action against the college and its students.”Nothing can protect you,” said one student, a Hispanic-American with US citizenship who participated in last year’s protests calling for a Gaza ceasefire and for Columbia to divest from Israel.”I take precautions, I check if someone is following me. Before, I wasn’t afraid to leave my apartment door unlocked; now I lock it in case an agent comes in to check my stuff.”Nadia Urbinati, a professor of Political Theory at Columbia, told AFP that “writing papers, teaching, having new research, researchers or fellows becomes more restricted, controlled and monitored.”A foreign student, who declined to be named for fear of retaliation, said Trump had sought to “isolate” activists. “We try to laugh,” said another, but “the feeling of fear and paranoia is widespread.”Dozens protested in support of Khalil outside the New Jersey courthouse, holding Palestinian flags and banners.”We are going to fight this witch hunt,” said one protester, who did not want to be identified.As well as targeting foreign students at Columbia University, the Trump administration has sought to slash $400 million of federal funding and grants over alleged anti-Semitism on campus.Last week the Ivy League university announced a comprehensive package of measures to appease the White House, including “improvements to our disciplinary processes.” Columbia said it would require protesters to identify themselves when challenged, even if they wear masks, as many did during the height of the pro-Palestinian protests.It also announced the expansion of its security team, including the hiring of 36 officers empowered to remove or arrest those that break university rules.The Trump administration had demanded that the university deploy external oversight, but the school stopped short of that, instead vowing to engage with outside academics on the issue.Separately, a number of university professors sued the Trump administration in Massachusetts Tuesday, arguing its campaign targeting foreign academics was illegal.

Global markets slide as fears over US tariffs intensify

Stock markets plunged Friday as a closely watched US inflation reading heated up amid intensifying concerns over fallout from President Donald Trump’s incoming wave of tariffs.Shares in automakers fell further as they brace for 25 percent US tariffs due to kick in next week along with a raft of “reciprocal” surcharges tailored to different countries.The market mood has soured over fears that Trump’s plans will trigger tit-for-tat measures that would rekindle inflation, which could put the brakes on interest rate cuts and spark a recession.”Investors remain nervous over the economic repercussions from President Trump’s tariff threats, just days before he unleashes his ‘reciprocal tariffs'” on April 2, said David Morrison, senior market analyst at financial services provider Trade Nation.In Europe, London just about held the line, closing barely off in the week’s final session. But Paris, Frankfurt and Milan all slid around one percent.On Wall Street, all three major indexes closed sharply lower, with the Dow tumbling 1.7 percent, the S&P 500 losing 2.0 percent and Nasdaq diving 2.7 percent.The slide came after official data showed the Federal Reserve’s preferred inflation measure, the personal consumption expenditures (PCE) price index, remained unchanged last month at 2.5 percent.But another key figure, core inflation, which strips out volatile food and energy costs, rose more than expected at 2.8 percent in February on an annual basis, up from the month before.”The (PCE) report isn’t devastating, but given the current economic uncertainty and market volatility, investors were looking for reassurance in this report — not something to fan the flames,” said Bret Kenwell, US investment analyst at trading platform eToro.In Europe, automakers Volkswagen, Renault and Stellantis, whose brands include Jeep, Peugeot and Fiat, fared particularly badly. Shares in General Motors and Ford also slumped on Wall Street.Tokyo’s stock market sank 1.8 percent as the world’s biggest carmaker Toyota fell, along with Honda, Nissan and Mazda.Seoul was off 1.9 percent as Hyundai gave up 2.6 percent.Uncertainty over Trump’s plans and long-term intentions has led investors to rush into safe havens such as gold, which hit a new record high of $3,085.96 an ounce on Friday.Governments around the world have pushed back on Trump’s tariffs, and could announce more countermeasures next week.On Friday, Canadian Prime Minister Mark Carney told Trump that Ottawa will implement retaliatory tariffs to protect its workers and economy, after Washington announces added trade actions on April 2.Tariff worries also led to falls on stock markets in Hong Kong and Shanghai.Bangkok was in the red when trading was suspended as a powerful earthquake in neighboring Myanmar shook the Thai capital.Investors also kept tabs on Beijing, where Chinese President Xi Jinping met business leaders, pledging the country’s door would “open wider and wider” but also warning of “severe challenges” to the world trading system.- Key figures around 2035 GMT -New York – Dow: DOWN 1.7 percent at 41,583.90 points (close)New York – S&P 500: DOWN 2.0 percent at 5,580.94 (close)New York – Nasdaq: DOWN 2.7 percent at 17,322.99 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,658.85 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.9 percent at 7,916.08 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.0 percent at 22,461.52 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 37,120.33 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 23,426.60 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,351.31 (close)Euro/dollar: UP at $1.0838 from $1.0796 on ThursdayPound/dollar: FLAT at $1.2947 from $1.2947Dollar/yen: DOWN at 149.72 yen from 151.04 yenEuro/pound: UP at 83.68 pence from 83.38 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.8 percent at $69.36 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $73.63 per barreldan-ajb-lth-bys/sst

Wall Street baisse lourdement, en pleine tourmente sur les droits de douane

La Bourse de New York a terminé la semaine en forte baisse, inquiète à quelques jours de l’annonce par Donald Trump d’une nouvelle vague de droits de douane, et sur fond d’inflation américaine tenace.Le Dow Jones a reculé vendredi de 1,69%, l’indice Nasdaq a chuté de 2,70% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 1,97%.”Il s’agit d’un marché qui baisse de façon durable et significative”, estime auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”La crainte est que les droits de douane, qui entreront en vigueur le 2 avril (…) provoquent un ralentissement économique”, ajoute l’analyste, selon qui les résultats d’entreprises en seront affectés.Les investisseurs naviguent à vue avant le 2 avril, date que le président Trump appelle le “jour de la libération”.Le président américain devrait alors détailler son plan concernant ce qu’il appelle les “droits de douane réciproques”, qui concerneront potentiellement l’ensemble des produits importés dans la première puissance économique mondiale.Cela viendra s’ajouter à d’autres droits de douane, annoncés ou déjà en application, comme sur l’acier et l’aluminium. Sans compter les taxes punitives sur les automobiles fabriquées en dehors des Etats-Unis prévues pour être prélevées à partir du 3 avril.”Il semble que nous aurons davantage de droits de douane (…) parce que les autres pays ne cèdent pas” et prévoient de riposter, souligne M. Sarhan.”Cela pourrait conduire à un ralentissement économique mondial, et cela pourrait nuire aux bénéfices: et si les bénéfices baissent, les actions baissent”, résume l’analyste.La place américaine a aussi été ébranlée par la publication de l’indice officiel PCE, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed).Selon cet indicateur, le rythme de l’inflation ne s’est pas infléchi en février, à +2,5% sur un an, dans la droite ligne des attentes des analystes. L’inflation sous-jacente (hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie) s’est quant à elle accélérée à rebours des attentes, à +2,8% (contre +2,7% en janvier).”L’inflation est l’ennemi public numéro un de la Fed”, détaille M. Sarhan, car si “l’inflation augmente, la Fed devra relever ses taux (…) et cela ralentira l’activité et la croissance économiques”.”Ajoutez à cela ce qu’il se passe avec les droits de douane et vous obtenez la recette parfaite d’une récession”, conclut l’analyste.Ailleurs, au tableau des valeurs, les géants des sodas Coca-Cola (-0,52%) et Pepsico (-0,27%) ont reculé après que le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr a appelé vendredi les Etats du pays à mettre un terme à la possibilité d’acheter des boissons sucrées avec des bons alimentaires.Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont tous terminé dans le rouge: Tesla (-3,51%), Alphabet (-4,89%), Amazon (-4,29%), Meta (-4,29%), Apple (-2,66%), Microsoft (-3,02%) et Nvidia (-1,58%). La start-up américaine CoreWeave, qui fait vendredi son entrée en Bourse avec une valorisation de près de 19 milliards de dollars, a terminé à l’équilibre. L’entreprise d’informatique à distance (+cloud computing+) a largement revu ses ambitions à la baisse, fixant le prix initial de son action à 40 dollars, alors que la fourchette initialement retenue était de 47 à 55 dollars. Elle a aussi diminué le nombre d’actions offertes: 37,5 millions contre 49 millions annoncés au départ.La chaîne de magasins de vêtements de sport Lululemon, connue pour ses pantalons de yoga, a plongé (-14,19%) après avoir annoncé des prévisions inférieures aux attentes des analystes, tant au niveau du chiffre d’affaires que du bénéfice net, pour le premier trimestre de l’exercice en cours.